Le nouveau code pétrolier gabonais : ces avantages

Le nouveau dispositif réglementaire a été élaboré en collaboration avec le FMI et l’université de Houston.

Le gouvernement gabonais a adopté le nouveau code des hydrocarbures. Ce dispositif vient  remplacer celui de 2014 très contesté par les compagnies pétrolières qui le jugeaient moins attractif.

Selon une source proche de la présidence, le nouveau code pétrolier a été élaboré par le FMI en collaboration avec l’université de Houston, établissement reconnu pour son expertise dans le domaine permettra de corriger la rigidité reprochée à la loi en vigueur depuis 2014.

Parmi les nouvelles dispositions du code figurent la baisse drastique des taux d’imposition, un taux minimum de redevance de 7 % pour le pétrole offshore conventionnel et de 4 % pour le gaz. Ces taux seraient fixés à 5 % pour le pétrole et à 2 % pour les eaux profondes et ultra-profondes. S’ajoutent les durées des éléments substantiels des contrats qui seraient prolongées et renvoyées à la libre négociation.

Les travaux de révision de l’ancien code étaient lancés les 26 et 28 mars dernier avec l’organisation par le ministère du pétrole d’un atelier dénommé : « Activité de place sur la refonte du code des hydrocarbures (APRCH) ».

Daniel Ona Ondo : « Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon »

C’est le message publié sur la page facebook, de l’ancien Premier ministre gabonais, qui avait été bizuté à Paris, par des activistes gabonais.

Ces « agresseurs » l’accuse de se prélasser dans la capitale française alors que des gabonais ont « été massacrés » par le régime de Libreville dont il a été l’un des piliers.

« Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon. Je tiens donc à respecter cet enseignement biblique en accordant mon pardon à ceux qui m’ont offensé. Quelque soit les motivations qui ont conduit à cet acte, je veux que les auteurs sachent que je ne leur en tiens pas rigueur. De même, j’implore le Dieu miséricordieux afin qu’il pardonne mes offenses envers ceux que j’aurai blessé involontairement », a-t-il écrit.

« Comme je l’ai toujours fait dans l’exercice de mes fonctions antérieures, j’appelle une fois de plus le peuple Gabonais à la paix des cœurs et à l’amour du pays », a-t-il lancé avant de conseiller : « nous devons apprendre à nous aimer malgré nos divergences d’opinions, de religions ou de convictions politiques ».

Daniel Ona Ondo exhorte : « nous devons pratiquer l’amour du prochain et celui de la patrie comme une valeur cardinale de notre vivre ensemble car, sans cet amour de l’autre et du Gabon, il nous sera impossible de léguer aux générations futures un pays en paix et digne d’envies ».

Dans son message, l’ancien Premier ministre gabonais devenu fonctionnaire communautaire affirme avoir effectué le déplacement de Paris, sur invitation de la Banque de France et du FERDI. Alors qu’il marchait en compagnie d’un collaborateur, des activistes gabonais, l’ont cerné, chahuté, insulté (en le traitant de chien et d’assassin) et menacé.

Relevons que l’ancien Premier ministre gabonais n’est pas le premier gabonais à subir ce traitement dégradant. Les activistes gabonais, aussi appelés « Les Panthères » s’en prennent régulièrement aux officiels gabonais en séjour dans la capitale française.

L’objectif des activistes est de dénoncé les violences post électorales de 2016 et revendiquer la victoire de Jean Ping qu’aurait volé l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à l’issus de l’élection présidentielle du 27 août 2016.

Médias : Laure Bigourd occupe la tête de la télévision Gabon 24

Cette française, diplômée de l’ESJ de Lille et installée de longue date à Libreville, aura la charge de redynamiser la chaîne de télévision lancée en grande pompe en 2016 avec de grandes ambitions.

Faire comprendre le monde au Gabon et expliquer le Gabon au monde. C’est avec cette ambition qu’avait été lancée Gabon 24 en 2016.

Depuis, la chaîne de télévision, qui a connu des hauts et des bas, tarde à concrétiser les espoirs placés en elle.

C’est sans doute pour cela qu’à la faveur du conseil des ministres du mardi 26 février, Laure Bigourd a été nommée directeur général de Gabon 24.

Duo de femmes à la tête de Gabon 24

Diplômée de l’ESJ de Lille et installée de longue date à Libreville, cette française, âgée d’une quarantaine d’années, qui jouit d’une solide réputation dans le monde de l’audiovisuel, officiait jusqu’à présent au sein de la communication présidentielle, pilotée par Ike Ngouoni.

Elle sera secondée par Marie-Noëlle Ada Meyo, nommé lors du conseil des ministres d’hier directeur général adjoint de Gabon 24. C’est donc un duo de femmes qui dirigera la chaîne de télévision.

Les deux dirigeantes pourront compter sur l’ex-plume d’Ali Bongo, le journaliste Vincent Garrigues, qui sera responsable du pôle formation de la chaîne.

Le Gabon adopte un nouveau code des hydrocarbures

C’est l’une de mesure prise au cours du conseil des ministres qui s’est tenu mardi 26 février 2019.

Le Gabon a adopté nouveau code des hydrocarbures plus attractif et flexible pour les potentiels investisseurs.

« Le Conseil des Ministres a entériné le projet de loi portant règlementation des hydrocarbures en République Gabonaise. Ce projet de loi matérialise l’adoption d’un nouveau cadre juridique. Il prend en compte la réalité de l’industrie pétrolière sous régionale et internationale. Ainsi, cette loi donne au nouveau Code plus d’attractivité pour les investisseurs, notamment en ce qui concerne la fiscalité, l’extension des durées des périodes d’exploration et d’exploitation, mais surtout l’exploitation et la découverte de gisements », explique le communiqué final du conseil des ministres du 26 février 2019.

Notons que la révision de ce nouveau code avait débuté en mars 2018 avec l’organisation par le ministère du pétrole d’un atelier dénommé : « Activité de place sur la refonte du code des hydrocarbures (APRCH) ». L’atelier avait jeté les bases d’un cadre des affaires plus attractif, adapté au contexte international de l’heure.

La rencontre des pétroliers visera également à faire un diagnostic sans complaisance de la loi pétrole actuelle considérée comme très coercitive et repoussante pour les opérateurs du secteur pétrolier.

Le nouveau dispositif réglementaire, élaboré en collaboration avec le FMI et l’université de Houston, reconnue pour son expertise dans le domaine, permettra de corriger la rigidité reprochée à la loi en vigueur depuis 2014.

Parmi les nouvelles dispositions du code figurent la baisse drastique des taux d’imposition, un taux minimum de redevance de 7 % pour le pétrole offshore conventionnel et de 4 % pour le gaz. Ces taux seraient fixés à 5 % pour le pétrole et à 2 % pour les eaux profondes et ultra-profondes. S’ajoutent les durées des éléments substantiels des contrats qui seraient prolongées et renvoyées à la libre négociation.

Gabon : suppression du CGC

Une décision qui a été prise mardi 26 février à Libreville, au cours du conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Le Conseil gabonais des chargeurs (CGC), une entreprise étatique de régulation du commerce extérieur du pays, et trois autres agences ont été supprimées.

 « Suppression du Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC) et transfert du patrimoine, des missions et attributions à l’Office des Ports et Rades du Gabon », a indiqué le communiqué final du conseil des ministres.

Il a aussi été décidé lors de cette rencontre que tous les agents permanents de l’État concernés par ces suppressions sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine. La gestion de tous les agents régis par le Code du travail se fera conformément aux lois et règlements en vigueur, précise-t-on.

Autres décisions, la dissolution du Bureau de Coordination du Plan Stratégique Gabon Emergent (BCPSGE), du Fonds National d’Aide Sociale (FNAS) et du Comité de Privatisation. Il ne faut pas oublier que certains directeurs généraux des agences dissoutes ont été réaffectés dans des postes moins importants, d’autres non.

Gabon: le président Ali Bongo fait le nettoyage au sein de sa garde rapprochée

Le mardi 26 février, Ali Bongo a bel et bien fait le ménage autour de lui et dans la haute administration. Il s’est séparé du métronome de sa sécurité, le Sud-Coréen Park Sang-Chul, après 35 ans de service.

 

Plusieurs cadres de la présidence ont à cet effet été remerciés. En effet, Liban Soleman, homme fort durant le premier mandat est envoyé en Arabie saoudite comme ambassadeur. Les nominations ont aussi touché les régies financières et certaines entreprises juteuses.

Cependant, Ali BONGO qui a regagné son pays dimanche dernier, a poursuivi mardi 26 Février son tour de la capitale en voiture pour saluer ses compatriotes. Après la rue, le chef de l’Etat est retourné au palais présidentiel pour présider son tout premier conseil des ministres depuis ses ennuis de santé. Le conseil s’est soldé par une pluie de nominations dans la plupart des administrations.

Selon des images diffusées par la télévision nationale, tous les ministres se sont levés et ont longuement applaudi le président au moment où il prenait place  sur son fauteuil de commandemen

Ali Bongo de retour à Libreville

Le président de la république est rentré dimanche soir du Maroc où il était depuis trois mois en convalescence, après un AVC.

Ali Bongo a choisi de faire un retour discret au Gabon. C’est à travers les photos partagées par la présidence que la population a appris le retour du président de la république. Des photos publiées montrent le chef de l’État recevant en audience, dans le “salon marocain” de la présidence, les présidents de la Cour constitutionnelle et de l’Assemblée nationale, le chef de gouvernement, et son directeur de cabinet, ont été diffusées lundi après-midi par la présidence.

L’on ne sait donc pas si le retour du président de la république est définitif. Arrivé dans la nuit de dimanche à lundi du Maroc,  son entourage a confié à l’AFP qu’il “pourrait (y) revenir” plus tard.

C’est son second retour depuis son AVC le 24 octobre alors qu’il se trouvait en Arabe saoudite : mi-janvier, le président avait fait un passage de moins de 24 heures à Libreville pour assister à la prestation de serment du nouveau gouvernement.

 

 

 

La Banque mondiale octroie un prêt de 200 millions de dollars au Gabon

Le but de ce prêt d’environ 100 milliard de Fcfa est de soutenir le pays dans ses efforts d’assainissement budgétaires et de diversification l’économie

L’information a été donnée ce lundi 25 février, par l’institution financière internationale qui indique que cet argent vise à «soutenir le pays dans ses efforts d’assainissement budgétaire et de diversification de l’économie». C’est exactement 200 millions de dollars, soit 115 450 000 000 francs CFA qui ont été remis Gabon par la Banque mondiale au Gabon.

L’institution mondiale a tenu a préciser que  «cette opération est la seconde d’une série de deux financements à l’appui des politiques de développement en matière de consolidation budgétaire et de croissance inclusive au bénéfice» du Gabon, à l’instar d’autres États de la Cemac, qui est censé répondre efficacement et de manière «coordonnée» à la crise économique survenue en fin 2014. Pour y faire face, le gouvernement gabonais avait adopté, en 2017, un Plan de relance économique (PRE) censé arriver à échéance à la fin de l’année en cours. C’est donc pour «soutenir la mise en œuvre du PRE» que la Banque a consenti ce nouveau prêt.

Toujours selon la Banque Mondiale, l’opération s’articule autour de trois axes stratégiques, comprenant chacun plusieurs domaines. Le premier axe concerne le renforcement de la soutenabilité financière et de l’efficacité de la gestion des finances publiques. Le second axe a pour objectif de renforcer la compétitivité du Gabon grâce à l’amélioration du climat des affaires et au renforcement des services des TIC.

Le troisième et dernier axe cible les Gabonais Faibles économiquement. Cet axe permettra de jeter les bases pour améliorer l’efficacité de la prestation des soins de santé, notamment les soins de santé primaires, et accroître l’efficacité des filets sociaux.

 

 

Agence gabonaise de normalisation a généré 420 millions de francs en 2018

Nkoghe Bekale attendu au palais Léon-Mba ce mardi

Le nouveau Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale, fera face ce mardi 26 février aux députés gabonais dans le cadre d’un grand oral de déclaration de politique générale.

Le nouveau locataire de l’immeuble du 2-Décembre nommé à la tête du gouvernement, le 12 janvier dernier st attendu à l’Assemblée nationale demain mardi 26 février 2019. Cette rencontre avec les députés s’inscrit dans le cadre de l’article 28a de la Constitution qui stipule : « Dans un délai de quarante-cinq (45) jours au plus, après sa nomination et après délibération du Conseil des ministres, le Premier ministre présente devant l’Assemblée nationale son programme de politique générale qui donne lieu à un débat, suivi d’un vote de confiance. Le vote est acquis à la majorité absolue des membres de l’Assemblée nationale ».

C’est donc sans surprise que le Premier ministre devrait obtenir la confiance des députés. Le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis sa création en 1968) détient en effet 94 sièges sur 143 disponibles.