Gabon : Simon Evouna est mis en garde par le CND pour diffamation contre son président Séraphin Ndaot

Simon Adolphe Evouna, président  national du Parti socialiste unifié (PSU), a été mis en garde par le Conseil national de la démocratie (CND), dont il est membre pour avoir accusé le président de cette institution, Séraphin Ndaot Rembogo de gestion opaque.

 

 

« Nous mettons formellement en garde le président du PSU et toute sa bande dont l’attitude constitue une réelle menace pour l’image du CND et l’essor de notre jeune démocratie », a prévenu Martin Boudzanga, porte-parole du CND.

L’opposant Simon Adolphe Evouna, a dans une déclaration  devenue virale dans les réseaux sociaux, qu’entouraient d’autres leaders membres du CND a interpelé les plus hautes autorités sur la gestion  opaque du CND dirigé par l’opposant modéré Séraphin Ndaot Rembogo.

Ces leaders réclament le per diem  de la session du mois d’octobre et le reliquat du mois de mars 2021.

A en croire les membres du CND rebelles, le président de cette institution régulatrice de la démocratie dans le pays aurait détourné les fonds mis à disposition.

Pour le CND, il s’agit tout simplement des « propos diffamatoires dont le but unique est de nuire ».

 

 

 

 

 

 

Gabon : « Séraphin Ndaot n’a pas perçu les 200 millions alloués à son institution » ( Comité d’Éveil)

Des messages fusent dans les réseaux sociaux sur un supposé décaissement par le trésor public de 200 millions de FCFA, au profit du président du CND Séraphin Ndaot Rembogo. Le montant représente le budget annuel de l’institution plongée dans une longue léthargie. Aucune activité n’était organisée par manque du budget de fonctionnement.

Le président du Comité d’Eveil du Conseil national de la démocratie (CND), Joachim Mbatchi Pambou, par ailleurs leader du Forum pour la défense de la république (FDR, opposition), a déclaré   que le président de cette institution Me Séraphin Ndaot Rembogo, accusé avec instance sur les réseaux  d’avoir perçu 200 millions de FCFA pour préparer courant le mois de novembre 2020 la prochaine session  de cet organe régulateur de la Démocratie au Gabon, n’a jusqu’alors rien reçu dans ce sens.

« J’ai le devoir moral de vous dire sans circonvolution aucune que, le président Ndaot avec qui, le comité d’éveil travaille en étroite collaboration et en parfaite harmonie dans le cadre des préparatifs de la prochaine session plénière ordinaire du CND, n’a jusqu’à présent perçu aucun franc à cet effet. Cela, peut se vérifier en prenant attache avec les services de la primature ou du ministère en charge des relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes et autonomes », a affirmé M. Mbatchi Pambou.

Echos du Nord ‘’, a relayé  le 26 octobre dernier, les inquiétudes de certains acteurs politiques membres du CND sur l’usage de ladite enveloppe.  Ils dénoncent la « gestion non inclusive » du président de ladite institution.

Gabon : 57 partis politiques veulent redynamiser le CND

Joachim Mbatchi Pambou a interpelé ce mercredi 13 mars, dans une conférence de presse, ces partis politiques sur la nécessité d’organiser une grande messe politique au sein du CND.

Le Président du comité d’organisation, de la revitalisation et de la redynamisation du Conseil national de la démocratie (CND), Joachim Mbatchi Pambou, par ailleurs président du Forum pour la défense de la république (FDR, opposition) a interpelé ce mercredi 13 mars, dans une conférence de presse, 57 partis politiques (majorité/opposition) légalement constitués, membres de l’institution, préalablement consultés, sur la nécessité d’organiser une grande messe politique au sein du CND, unique espace d’expression politique du pays que l’opinion considère comme inutile.

« Nous interpellons la classe politique à se retrouver au sein de son espace d’expression démocratique : le CND, pour évoquer et trouver des solutions aux problèmes de notre pays », proposé Mbatchi Pambou, dans une conférence de presse.

Joachim Mbatchi Pambou a également appelé les religieux et les leaders de la société gabonaise à s’exprimer dans ce cadre dont les textes réglementaires sont en voie de finalisation.

« L’agression acerbe du débat politique du moment nous a confortés dans cette analyse ; nous avons compris et cherché à trouver des solutions pour que le CND permette l’expression du débat politique et se l’approprie au lieu de laisse se développer dans la rue », a-t-il soutenu.