L’opération pilotée par Interpol entre juin et août 2025 a permis de récupérer près de 97,4 millions de dollars, soit environ 55 milliards de FCFA et l’arrestation de 1 209 suspects.
La deux opération Serengti, à laquelle le Gabon a participé auprès de 17 pays est considérée comme un exploit. Elle a ciblé des activités criminelles. Entre autres, rançongiciels, compromission de courriels professionnels (BEC), escroqueries en ligne, et minage illégal de cryptomonnaies. « Au total, plus de 11 400 infrastructures malveillantes ont été démantelées et près de 88 000 victimes identifiées à travers le continent. Le Gabon y a pris une part active entre juin et août 2025 », rapporte Gabonreview.
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La même source souhaite qu’à l’heure où les cyberattaques deviennent de plus en plus sophistiquées, le pays doit accélérer l’adoption de lois spécifiques, renforcer les capacités de ses forces de sécurité, et investir dans la formation des enquêteurs spécialisés.
Valdecy Urquiza, Secrétaire général adjoint d’Interpol, estime que «chaque opération coordonnée par Interpol approfondit la coopération, accroît le partage d’informations et développe les compétences d’enquête au sein des pays membres».
L’opération Serengeti 2.0 a mobilisé, l’Angola, Bénin, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Gabon, Ghana, Kenya, Maurice, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Seychelles, Tanzanie, Royaume-Uni, Zambie et Zimbabwe.
