Le vice-président du gouvernement par intérim, Henri-Claude Oyima, a présenté, ce dimanche à Libreville, lors d’un séminaire le calendrier de mise en œuvre de la Centrale d’achat nationale.
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Le projet de centrale d’achat qui s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de souveraineté alimentaire et de lutte contre la vie chère a été détaillé en trois phases à savoir : la phase, dite d’opérationnalisation, qui s’étend sur une période de trois mois. Elle prévoit la création de la structure par décret présidentiel, le recrutement d’une équipe noyau, la signature des premiers partenariats avec les fournisseurs et l’établissement du cadre juridique. À ce stade, le plan opérationnel a déjà été présenté au chef de l’État en mai 2025 et les textes fondateurs ont été adoptés en Conseil des ministres.
La deuxième phase, programmée entre le troisième et le neuvième mois, vise la réduction des prix des produits de première nécessité par le biais d’importations massives à coûts maîtrisés. Elle prévoit une distribution contrôlée couvrant 80 % du territoire national, une baisse des prix estimée entre 15 et 25 %, ainsi que le lancement d’une plateforme digitale de suivi. Cette étape répond à l’urgence sociale liée à la flambée des prix et à l’érosion du pouvoir d’achat des ménages.
La troisième phase, qui s’étendra de six à vingt-quatre mois, mettra l’accent sur la synergie avec la production locale. Le gouvernement prévoit un approvisionnement à hauteur de 30 % dès la première année, puis de 50 % à partir de la deuxième année. Cette phase devrait également permettre la création de plus de 5 000 emplois et renforcer le soutien logistique aux producteurs nationaux. Des discussions sont d’ores et déjà engagées avec les acteurs publics et privés afin de garantir l’intégration progressive des filières locales.
il faut noter que, la mise en œuvre d’une centrale d’achat par le gouvernement est considérée comme essentielle pour soulager les ménages et renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
