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Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique eu menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l'investissement public et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce…

Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de l’investissement public, écrit que le Royaume enregistre cette année l’un des taux d’investissement les plus élevés au monde, s’élevant à 30% du PIB, contre une moyenne mondiale qui ne dépasse pas 25%.

Ceci émane d’une stratégie basée sur deux piliers importants, à savoir: l’amélioration de l’environnement des affaires et la mise en place d’une batterie de mesures incitatives, explique le journal.

Sur ce dernier point, les signes avant-coureurs sont perceptibles, dont les règles relatives aux obligations contractuelles des marchés publics, la mise en œuvre du principe de la préférence nationale, qui viennent s’ajouter à la simplification des procédures administratives et leur déconcentration, les facilitations d’accès au foncier et l’amélioration d’accès aux financements, relève-t-il.

Pour ce qui est de l’amélioration de l’environnement des affaires, la célérité est de mise, car la concurrence est rude, estime-t-il soulignant la nécessité de commencer par l’épineux chantier de la lutte contre la corruption, laquelle coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays.

L’environnement des affaires évolue également à travers le développement de tout le tissu économique, de la petite entreprise jusqu’aux grandes multinationales, ainsi que le développement de l’accompagnement des entreprises et le renforcement de leurs capacités productives afin de créer un écosystème équilibré et durable, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le commerce électronique, écrit que la pandémie a fait exploser les compteurs du commerce électronique au point qu’une seule plateforme internationale a réalisé 1 milliard de DH avec le Maroc en 2021.

Sauf que la montée en puissance du commerce électronique a entraîné au Maroc le développement de pratiques illégales, donnant naissance à un circuit échappant à tout contrôle, notamment de la sous-facturation et du non-respect des lois de protection des consommateurs, relève le quotidien.

C’est toute cette ingénierie pour échapper à la réglementation et au passage à la caisse qu’ont révélée les investigations de la Douane, car le 1 milliard de DH du chiffre d’affaires a généré un manque à gagner pour cette administration de près de 680 millions de DH, explique-t-il.

C’est pourquoi, le gouvernement a adopté un texte qui sera effectif à partir du 1er juillet prochain, qui exclut de l’exonération des droits et taxes tous les achats effectués à travers les plateformes internationales de commerce électronique, note-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que malgré la situation des finances publiques, qui ont été mises à rude épreuve durant plus de deux ans à l’échelle internationale, des fonds, publics ou privés, sont aujourd’hui abondants sur les places financières et ne demandent qu’à trouver des opportunités pour s’y investir.

La publication souligne que le Maroc a passé à plusieurs reprises des tests avec succès auprès des places financières y compris pendant des conjonctures mondiales compliquées.

A travers ses multiples initiatives et connexions, le Maroc est plus que jamais en mesure de fédérer des fonds pour l’investissement en Afrique et de jouer un rôle d’ingénierie de financement en s’appuyant, entre autres, sur la forte présence des banques marocaines sur le continent, explique-t-il.

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