La direction générale de Trans’urb a dans un communiqué apporté quelques mesures dans l’optique d’apaiser les tensions observées dans la société depuis quelques jours.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Dans son communiqué, la DG de Trans’urb a reconnu les faits reprochés par les agents et assure traiter les revendications « avec rigueur et transparence ». La DG a annoncé que concernant les congés de la période de 2020-2021, une régularisation est enclenchée. . Une liste officielle des ayants droit a été finalisée et les paiements ont déjà débuté, sous contrôle de l’Inspection du travail dans le cadre de la requalification des contrats. « Les paiements se poursuivront de manière progressive », assure la direction.
Pour ce qui est du salaire de novembre et décembre 2025, dont la date butoir du 5 décembre n’a pas été respectée. Trans’Urb affirme être en « discussions avancées » avec les administrations compétentes, précisant que les fonds sont en attente et que les paiements seront effectués « dès leur réception ». Une formulation qui confirme l’existence d’une tension de trésorerie préoccupante, alors que l’entreprise est censée garantir la continuité du service public.
S’agissant des cotisations sociales, anciennetés et primes, la société reconnaît également, des retards persistants de cotisations CNSS et CNAMGS, liés à « une insuffisance de ressources financières », des erreurs d’ancienneté dues aux anciens contrats de prestation et à l’absence de suivi administratif en 2020-2021 et l’absence de trace administrative d’une prime COVID généralisée, une vérification complémentaire étant encore en cours. Elle promet à cet effet, un plan de régularisation avec les organismes sociaux et invite les agents à se rapprocher des ressources humaines munis de leurs anciens contrats pour correction.
Pour finir, la Direction la direction annonce plusieurs mesures structurelles, la mise en place de réunions régulières avec les représentants du personnel, le renforcement du plan de communication interne pour lutter contre les rumeurs et l’engagement d’un dialogue social structuré durant la fusion Trans’Urb – Sogatra. Elle insiste sur la nécessité de « restaurer un climat de travail serein » et de « garantir la continuité du service public de transport ». Et appelle à la collaboration de tous « pour traverser cette période de transition », reconnaissant implicitement que la fusion, les arriérés et la précarité financière sont autant de facteurs susceptibles de déstabiliser l’entreprise.
