Ouvert mardi, la session criminelle au Palais de Justice enregistre plusieurs affaires qui seront examinées, impliquant 148 accusés, dont certains sont en détention préventive depuis plusieurs années.
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Les dossiers enrôlés, tous jugés prioritaires, concernent des affaires anciennes, datant de 2012 à 2019. Parmi les infractions examinées : on enregistre 9 cas d’assassinat, 10 meurtres, 11 coups mortels, 35 vols qualifiés, 21 viols sur mineures de moins de 15 ans, 9 viols avec violence, 2 viols en réunion, 6 cas d’inceste.
L’ensemble des accusés seront assistés d’un avocat, y compris ceux dont les moyens ne permettent pas d’en financer les honoraires. L’État prévoit un dispositif d’avocat commis d’office. Certaines des affaires examinées remontent à plus de dix ans. Ce retard d’audience témoigne à la fois de l’engorgement du système judiciaire et des attentes sociales autour de cette session.
Rappelons que, la session criminelle est prévue jusqu’au 15 août 2025, cette session se distingue par son intensité exceptionnelle : les audiences auront lieu six jours sur sept, y compris les jours fériés, en parallèle du fonctionnement habituel de la juridiction.
