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Transformation du bois : l’Afrique centrale fait les yeux doux aux entrepreneurs canadiens

Le Gabon entend faire de son secteur forestier un des principaux piliers de son économie. L’ambition des autorités est d’ailleurs…

Le Gabon entend faire de son secteur forestier un des principaux piliers de son économie. L’ambition des autorités est d’ailleurs d’en faire un des plus gros fournisseurs d’emplois du pays. Mais pour ce faire, celles-ci espèrent intéresser davantage d’investisseurs internationaux bénéficiant d’une grande expérience dans le domaine en plus d’être dotés de l’infrastructure nécessaire.

Souhaitant en faire un des principaux piliers de l’économie nationale, l’État gabonais, représenté par le ministre en charge des Forêts, a récemment présenté aux investisseurs canadiens les opportunités offertes par ce secteur, notamment dans la transformation du bois au niveau local.

Représentant son pays lors du séminaire virtuel du vendredi 23 octobre dernier axé sur les opportunités d’investissements en Afrique centrale dans le secteur de la forêt, Pr Lee White n’a pas manqué de présenter aux potentiels investisseurs canadiens les différents avantages liés à l’investissement dans le secteur forêt-bois, notamment dans la transformation. D’autant que le Gabon a fait le choix, il y a 10 ans, d’interdire les exportations de grumes pour privilégier la première et deuxième transformation au niveau local.

«Nous recherchons des entreprises intéressées à apporter la technologie dont nous avons besoin afin de passer de la première à la deuxième puis à la troisième transformation du bois ; des entreprises spécialisées dans l’exploitation des plantations forestières en combinant le bois de plantation avec le bois naturel afin de créer des produits finis, ainsi que des entreprises expérimentées dans la transformation du bois en bâtiment préfabriqué», a indiqué Pr Lee White, ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de L’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres.

Ce séminaire en ligne auquel ont également pris part des représentants du gouvernement tchadien, camerounais et congolais (RDC) a été organisé conjointement par la Chambre commerciale Canada-Afrique, en partenariat avec le réseau mondial de professionnels du Service des délégués commerciaux (SDC) canadiens.