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Gabon – régularisation des situations administratives : la grève générale illimitée de Fecorefi et AAAD se poursuit

La Fédération des collecteurs de régies financières (Fecorefi) et le Syndicat des agents de l’administration des Douanes (SAAD) ont annoncé…

La Fédération des collecteurs de régies financières (Fecorefi) et le Syndicat des agents de l’administration des Douanes (SAAD) ont annoncé le 14 octobre, leur décision de maintenir la grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire.

Cette décision de FECOREFI et SAAD, est motivée par la non-satisfaction de leurs revendications parmi lesquelles, la régularisation des situations administratives.

Trois mois après le déclenchement de leur grève générale illimitée, les agents des régies financières n’ont toujours pas obtenu gain de cause. Face à cette situation, le Syndicat des agents de l’administration des Douanes (SAAD) et la Fédération des collecteurs de régies financières (Fecorefi) ont annoncé le 14 octobre qu’ils demeurent en «grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire», en  «attendant de prendre langue avec les nouveaux managers de nos administrations».

Les revendications de la Fecorefi et du SAAD, regroupant les agents des administrations du Trésor, Douanes, Impôts et Hydrocarbures, portent sur trois points. Il s’agit de la régularisation des situations administratives, la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisés en 2018 et, l’organisation des assises tripartites présidence de la République-gouvernement-partenaires sociaux.

«Aucune réponse pertinente, concrète et pérenne n’a été apporté à nos revendications. Mieux, depuis le mois de septembre 2020 nous assistons à ce qui, vraisemblablement, s’apparenterait à une banqueroute de l’Etat-Gabon avec des paiements de nos intéressements au lance-pierre. Dans l’attente d’une résolution de nos problèmes, les Administrations des Douanes et des Impôts ont changé des top-managers mais les inquiétudes demeurent, la démobilisation et la démotivation chevillée à nos ambitions professionnelles», ont regretté les partenaires sociaux, qui disent attendre un signal fort des autorités. «L’accalmie est à ce prix», ont-ils conclu.

Source: gabonreview.com