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Reprise des activités académique : le SNEC-UOB demande au gouvernement de décréter l’année blanche

 Le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheuses sections Université Omar Bongo (SNEC-UOB) a tenu à réagir à la décision du ministère…

 Le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheuses sections Université Omar Bongo (SNEC-UOB) a tenu à réagir à la décision du ministère de l’Enseignement supérieur de reprise des activités académique.

Une reprise qui, selon SNEC-UOB, ne remplirait pas toutes les conditions sanitaires et sécuritaires dans un contexte marqué par la crise de Covid-19. A cet effet, elle a demandé au gouvernement de décréter l’année blanche pour éviter le rafistolage.

Alors que le gouvernement a fixé les dates du 14 septembre 2020 pour la rentrée administrative et le 21 septembre 2020 pour la rentrée académique, l’organisation syndicale doute de la capacité des pouvoirs publics à assurer de manière efficiente cette rentrée. C’est donc par la voix de son président le Pr Mathurin Ovono Ebé, que le SNEC-UOB a émis des réserves sur cette reprise qui selon lui « est incompatible avec les dispositions de l’Arrêté n° 0055/PM/MEFPTFPDS du 30 avril 2020 ».

En effet, cette reprise rentre en totale contradiction avec les mesures gouvernementales notamment la limitation des flux de personnels; la limitation du nombre maximum de personnes sur les lieux de travail, l’interdiction de la tenue de réunion de plus de dix personnes ou encore le respect de la distanciation sociale lors des réunions n’excédant pas dix personnes. «Le SNEC-UOB met donc en garde le gouvernement quant à sa volonté de transformer l’Université Omar Bongo en un vaste foyer de contamination communautaire »