Côte d’Ivoire: inauguration du 1er simulateur de vol de l’armée de l’air

Le chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, le général Lassina Doumbia, a procédé vendredi à l’inauguration du premier simulateur de vol « ALX-103 » de l’armée de l’air, un appareil permettant des entraînements d’atterrissage optimum, la maitrise de la météo et des reliefs montagneux.

L’inauguration de ce simulateur de vol, le premier de la République de Côte d’Ivoire, a été faite à l’Académie des métiers de l’air d’Abidjan, sise dans l’enceinte de la base aérienne militaire, en présence des officiers supérieurs, de sous-officiers et des aviateurs.

 Cet équipement « place l’armée au rang d’acteur majeur dans la riposte face aux menaces sécuritaires multiformes, au nombre desquels le terrorisme », a dit le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

Selon le chef d’Etat-major général des armées, cet investissement vise à relever l’outil de défense et à acquérir l’autonomie dans la formation et l’entraînement des pilotes militaires à travers un pôle d’instruction de haut niveau. 

L’aviation, dira-t-il, a montré toute son importance dans le combat quasi quotidien face aux groupes armés dans le Nord du pays. Ce simulateur permettra surtout d’aiguiller les pilotes militaires aux engagements de haute intensité sur ce théâtre relativement difficile.

M. Alexandre Haloin, le PDG de Africat, un groupe en charge de l’assistance technique, a salué cette « vision stratégique » qui a permis l’acquisition de ce simulateur innovant composé de plusieurs modèles de vols, intégré dans un bâtiment modulé et démontable.

Pour sa part, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, Alfred Nguessan Koffi, a souligné que ce simulateur servira à affiner l’entraînement des pilotes en augmentant le rendement des pilotes militaires et favorisant leur requalification. 

Ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs types d’avions, partant des petits avions aux jets ou Airbus, en passant par les bimoteurs. L’armée de l’air devient ainsi un centre névralgique de la plateforme aéroportuaire en termes de formation au pilotage.

La Côte d’Ivoire devient, par ailleurs, le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire, hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possède dans le cadre d’école d’aviation civile. 

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs Ivoiriens sont morts dans le crash d’un hélicoptère de l’armée de Côte d’Ivoire, en septembre 2021, à la suite de « conditions météorologiques défavorables ». 

Côte d’Ivoire: des journalistes formés sur les mutations du numérique

Une trentaine de journalistes ivoiriens de la presse écrite et en ligne, a été formée, jeudi, à Abidjan sur les mutations numériques afin de mieux collecter et traiter les informations tout en évitant les fake news et la mésinformation.

Cette session de formation est le fruit d’un partenariat entre l’opérateur de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire, leader de l’Internet dans le pays, et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne.

Elle est prévue se dérouler sur deux jours. La première journée a été ouverte officiellement par le président de l’Unjci Jean-Claude Coulibaly et la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, Mme Natenin Coulibaly.

M. Jean-Claude Coulibaly, qui a rappelé que les piliers de l’organisation reposent sur le triptyque,  « confraternité, solidarité et formation », s’est réjoui de cette formation visant à « mieux amorcer la mutation qui est en train d’être faite au niveau de la presse ».

« Qu’on le veuille ou pas, qu’ on soit de la presse écrite, audiovisuelle ou radiophonique, on n’est obligé, voire contraint à nos corps défendant, parfois, de muter vers le numérique et il y a des techniques qu’il faut connaître », a-t-il renchéri.

Poursuivant, M. Jean Claude Coulibaly a souligné que l’Unjci compte sur ses « viviers », c’est pourquoi, la coordination de cette formation a été confiée à l’un des membres de l’Union, en l’occurrence le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) qui a une expertise en matière du numérique.

« MTN, en tant qu’entreprise citoyenne, a décidé d’accompagner la presse dans le renforcement des capacités, qui est crucial, parce que c’est la presse qui donne la bonne formation, l’information juste, adaptée à toute les populations », a dit Mme Natenin Coulibaly.

Elle a fait observer qu' »aujourd’hui, avec l’évolution du numérique avec la presse en ligne, il nous a paru important d’accompagner la presse ivoirienne, à travers l’Unjci dans le renforcement des capacités ».

Une communication, assurée par Mme Evelyne Yao, sous-directeur en charge du contentieux à l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique, a porté sur le cadre juridique et réglementaire de l’usage des nouveaux médias.

Mme Evelyne Yao, une juriste, a également entretenu les journalistes sur les responsabilités des médias au plan juridique et instruit les auditeurs sur le cadre de la régulation des médias numériques en Côte d’Ivoire. Elle a indiqué que les journaux qui ont des pendant en ligne doivent déclarer auprès du procureur de la République leur site web.

La juriste a par ailleurs fait remarquer qu’au sein d’une rédaction en ligne, il doit avoir un « modérateur de contenu », ce que recommande le régime juridique de la presse en vue d’un filtre de l’information avant sa mise en ligne.

Ensuite, une deuxième communication, dispensée par le journaliste émérite Israël Guebo, a été faite sur les défis de la désinformation : outils et mécanismes de vérification des fake news. La troisième communication, toujours animée par M. Guébo a été consacrée à l’écriture web, au « Mojo (mobile journalisme ) » et au JRI (Journaliste reporter d’images).

 A ce propose, des échanges ont eu lieu sur là vérification des vidéos, du son et des informations. A la suite des discussions, il est ressorti la nécessité d’équilibrer l’information afin que toute partie incriminée puisse apporter si possible sa part de vérité.

La session s’est achevée sur une quatrième communication portant sur Les principes directeurs des violences basées sur le genre. Elle a été par prononcée par M. Socrate Koffi du ministère de la famille.

Vendredi, à l’occasion de la seconde journée, dix promoteurs de presse en ligne seront instruits sur la « rentabilité des organes de presse en ligne ». Ce module sera animé par Dr David Youant, fondateur de l’agence de presse alerte info. 

Côte d’Ivoire: 14 agents de santé et 2 vigiles épinglés pour corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro, a annoncé jeudi l’implication de 14 agents de santé et 2 vigiles dans des actes de corruption.

Selon M. Epiphane Zoro, les formes de corruption constatées sont la facturation des soins réputés gratuits dans les établissements sanitaires publics, le détournement de patients des voies normales, telles que recommandées, notamment vers des cliniques privées.

Il ressort aussi comme acte de corruption des conflits d’intérêt et abus de fonction avec un trop perçu et le trafic illicite de poches de sang, particulièrement au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, où  la poche de sang dont le prix est fixé entre 5000 et 7000 Fcfa est vendue entre 50 000 et 80 000 Fcfa. 

Le ministre a indiqué que les catégorie des personnes mises en cause sont: « 03 médecins, 09 du personnel paramédical et de soins, 02 du personnel d’appui, 02 vigiles », lors d’un point de presse conjoint avec ses collègues de la Santé et de la Fonction publique. 

La ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Ouloto, a déclaré que les fonctionnaires et agents de l’Etat se doivent d’offrir à la population des « prestations efficaces et irréprochables ».

Les animateurs des services publics et les entités investis d’une mission publique, ajoutera-t-elle, se doivent de l’impulser pour assumer pleinement leurs responsabilités conformément aux dispositions réglementaires.

Pour sa part, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba a dit que son département va se saisir de ce dossier afin de donner une suite à cette affaire pour que « les mauvais grains soient extirpés du système de santé » du pays. 

Cette action est menée en collaboration avec des structures spécialisées. Dans ce contexte, des opérations de démantèlement d’actes de corruption dénommées ‘’Opération Coup de poing » dans des services publics à fort impact sur la population et fortement exposés à la corruption ont été engagées.

Des missions d’investigation se sont déroulées dans 14 structures sanitaires dont 11 publiques et trois privées, notamment au « CHU de Treichville; CHU de Cocody; Hôpital General FHB d’Abobo; Hôpital général de Koumassi ».

L’hôpital général de Port-Bouët a été également enquêté ainsi que le « CHR d’Agboville; FSUCOM de Yopougon Kouté; AGEFOSYN de Yopougon Niangon Sud; Centre de santé d’Abobo Clouetcha et le Centre de santé communautaire d’Abobo Baoulé ». 

Côte d’Ivoire: 17 211 forces de l’ordre seront déployées pour les fêtes de fin d’année

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, jeudi, a décidé du déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité dans le cadre des fêtes de fin d’année.

Le chef d’État-major général des armées, Lassina Doumbia, a annoncé au Conseil « le déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité, dans le cadre de l’opération  « Mirador 2021″, pour assurer la sécurité des populations lors des fêtes de fin d’année. 

Le Conseil national de sécurité a, par ailleurs, été informé par le chef d’État-major général des armées, de la tenue effective, du 22 au 27 novembre 2021, de l’opération militaire conjointe dénommée « Koudanlgou IV », qui a rassemblé plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire. 

Cette opération contre le terrorisme a permis l’interpellation de 304 individus suspects ainsi que la saisie d’armes à feu, de munitions, d’explosifs, de moyens roulants et de stupéfiants. 

En outre, le Conseil a été informé des résultats très encourageants obtenus dans le cadre de la lutte contre la criminalité juvénile dans le District d’Abidjan. Les membres ont exprimé leur satisfaction pour cette nette amélioration de la situation sécuritaire générale. 

Dans ce contexte, le Conseil National de Sécurité s’est réjoui des derniers résultats obtenus dans le cadre des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal et le terrorisme, rapporte le communiqué final.  

Depuis la dernière réunion du Conseil National de Sécurité, 114 sites d’orpaillage illégal ont été déguerpis, 96 personnes interpellées dans 12 régions, 9 000 abris de fortune détruits et d’importantes quantités de matériels saisies.

Lancement de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan

Le ministre ivoirien de la Culture, des arts et du spectacle, Mme Harlette Badou Kouamé a procédé mercredi soir au lancement officiel de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA) prévue du 5 au 12 mars 2022.

Cet évènement qui se déroulera pendant une semaine, mettra en valeur l’industrialisation des arts du spectacle. La Côte d’Ivoire va accueillir 98 artistes et groupes sélectionnés issus de 26 pays dans neuf disciplines.    

La 12e édition du Masa regroupera des professionnels du monde des arts et de la culture de tous les continents. Ils auront un dialogue dans ce creuset de promotion d’échanges, de formation, de diffusion, de développement et de professionnalisation de leurs métiers. 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, la marraine de la cérémonie de lancement du Masa 2022, représentait le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Depuis sa création en 1990 et son lancement en 1993, cet évènement n’a cessé de gagner en notoriété. Mme Kandia Camara s’est félicitée de ce qu’il est devenu un rendez-vous incontournable de standard international. 

 Pour elle, le Masa est un symbole de la créativité artistique et constitue un moyen de redynamiser les œuvres d’arts contribuant au rayonnement du continent et un catalyseur économique et touristique. 

Le Masa est un rassemblement biennal, regroupant les acteurs du monde culturel. Il est célébré à Abidjan pendant une semaine et met un focus sur les arts vivants. Il a lieu à un moment où la planète sort de la crise sanitaire de Covid-19.  

La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un hub culturel. Le Masa se veut une activité structurante pour le pays et une plateforme de promotion des arts dans l’esprit de développer l’industrie du spectacle.  

Au cours de la cérémonie de lancement de l’événement, il a été fait la présentation de la Mascote Masa 2022. Un défilé de mode a par ailleurs meublé ces moments qui ont rassemblé un parterre de personnalités. 

Covid-19: réduction de la validité des tests PCR à 48 h en Côte d’Ivoire

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la réduction de la validité des tests PCR qui passe à 48 heures contre 72 heures auparavant.

Cette décision qui vise à parer à la situation, a été prise par le Conseil National de Sécurité, après analyse. Il a été aussi requis le renforcement des contrôles à l’aéroport d’Abidjan par l’installation de laboratoires Modulaires mobiles pour réaliser les tests PCR.

Le Conseil a décidé du renforcement des cabines de désinfection, du suivi quotidien des voyageurs en provenance des pays dans lesquels a été détecté le variant Omicron, au cours des 5 premiers jours de leur arrivée en Côte d’Ivoire.

Les membres ont recommandé également le renforcement des capacités de dépistage par l’accréditation de laboratoires privés et l’augmentation du nombre de laboratoires publics.

Selon les données du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, à la date du mercredi 8 décembre 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 61 857 cas confirmés de Covid-19 dont 60 909 guéris, 706 décès et 236 cas actifs. 

Depuis le mois d’août 2021, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays est en constante baisse avec 5 534 cas notifiés en août, 4 584 en septembre, 1 044 en octobre et 427 en novembre. 

La moyenne du taux de positivité actuel est inférieur à 2%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. En outre, le taux de guérison avoisine les 99%, traduisant non seulement la qualité de la prise en charge par les professionnels de santé, mais également la précocité du diagnostic.

Aujourd’hui, le nombre de décès notifiés, touchant particulièrement les personnes vulnérables, est également en nette régression depuis le mois de septembre 2021: 183 cas de décès ont été enregistrés en septembre, 71 en octobre et 9 en novembre.

Cette baisse du nombre de cas de décès est due à l’amélioration de la couverture vaccinale. Dans le District d’Abidjan qui reste l’épicentre de la maladie avec 95% des cas diagnostiqués, 50% de la population cible a reçu la première dose et 27%, les deux doses prescrites. 

Le ministre en charge de la Santé a fait observer que les importants mouvements des populations attendus à l’occasion des fêtes de fin d’année, pourraient entraîner une résurgence de l’épidémie dans le pays.

Côte d’Ivoire: les chefs lieu de département dotés de plans d’urbanisme directeur

Le ministre ivoirien de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, a indiqué mercredi que l’ensemble des chefs lieu de département du pays étaient en train d’être dotés de plans d’urbanisme directeur, à l’ouverture de la 8e édition de Archibat.

Archibat est le rendez-vous des acteurs de l’écosystème de la construction, du logement et de l’urbanisme, organisé par l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire. Cette 8e édition à pour thème : « La fabrique de la ville aux professionnels ».

 Cette thématique « nous interpelle à plusieurs titres, et interpelle notre attention sur la vision du développement que nous devons porter à nos villes et les instruments que nous mettons en place à cet effet », a dit M. Bruno Koné. 

« Il nous faut doter nos villes d’instruments de planification, modernes et adaptés afin d’assurer une bonne maîtrise de la croissance urbaine a l’échelle locale, éviter le désordre urbain, éradiquer les occupations anarchiques et faire progressivement éclore les potentialités économiques (agricoles, industrielles et touristiques) », a ajouté le ministre de la Construction.  

M. Bruno Koné a fait savoir que le District d’Abidjan et de Yamoussoukro sont dotés de schéma directeur d’urbanisme. Et, dans cet élan, son département a pu doter également l’ensemble des villes qui ont le statut de chef lieu de région (32 villes) de plans d’urbanisme directeur. 

« Ce travail est en cours pour les niveaux en dessous, les chefs lieu de département, il s’agit de 75 villes », a souligné le ministre de la Construction et de l’urbanisme, annonçant que la communication a été adoptée, ce jour, en Conseil des ministres.  

« Nous avons les moyens de le faire désormais pour l’ensemble des chefs lieu de département de Côte d’Ivoire et ce travail va se poursuivre au niveau des plans d’urbanisme de détail des grandes villes de Bouaké, Abidjan, San-Pedro et Yamoussoukro », a-t-il poursuivi. 

Le plan d’urbanisme directeur est un document permettant à une équipe municipale de pouvoir définir et planifier sa stratégie de gestion et de développement de son territoire. C’est un outil prescriptif élaboré sur la commune, à l’exception des terres coutumières. 

M. Bruno Koné a invité les collectivités territoriales à veiller à leur application effective, car le respect des lois du cadre bâti et des règles minima d’urbanisme peut garantir une parfaite application de ces plans d’urbanisme.   

Sa vision, poursuivra-t-il, est de « garantir une gestion saine et sécurisée du foncier urbain, assurer un développement urbain harmonieux et équilibré sur toute l’étendue du territoire national, et favoriser l’accès à un habitat décent, sûr et fonctionnel à toutes les catégories sociales ».

« Il s’agit de faire de nos villes des catalyseurs de croissance économique et de développement (tout en s’appuyant) sur les potentialités de chacune de nos régions », a déclaré M. Bruno Koné,  dans un discours.

 M. Joseph Amon, président du Conseil national de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire, a déclaré que le thème retenu pour l’édition 2021 vise à « porter un regard nouveau sur la ville de demain et la pratique professionnelle dans la transformation de nos cités ». 

« Nous souhaitons que les habitants, les professionnels du bâtiment et des villes, les pouvoirs publics et les collectivités locales, puissent mettre leurs idées en pratique plutôt que de se contenter d’en parler ou de subir une urbanisation incontrôlée », a-t-il dit. 

Le taux d’urbanisation en Côte d’Ivoire, selon des chiffres de la Banque mondiale, est passé de 20% à 55% en moins de 60 ans avec en perspective un taux de l’Ordre de 75% d’ici à l’horizon 2050.

Les premières journées de la fonction publique ivoirienne annoncées

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a annoncé mercredi à son Cabinet la tenue de la première édition des « Journées de la fonction publique », du 13 au 17 décembre 2021, face à la presse.

Cet événement, selon le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, vise « la promotion du service public » et se veut une occasion de « valorisation de l’action publique et de ses animateurs que sont les fonctionnaires et les agents de l’Etat ».

La première édition des Journées de la Fonction publique se tiendra sous la présidence du Premier ministre, Patrick Achi. Cela dénote de l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à assurer un service de qualité aux citoyens qu’il place au coeur de ses actions.

A ces journées, sont attendus les usagers du service public, les partenaires sociaux et au développement, les fonctionnaires et agents de l’Etat pour des « moments de partage » et pour la construction d’une administration publique performante. 

Le ministère veut changer la perception de l’imagerie populaire sur les services publics et  ses animateurs, qualifiés de « corrompus », à tord ou à raison, en vue d’une « saine appréciation de l’administration publique » qui oeuvre pour le développement socio-économique.

Dans le hall de son Cabinet, Mme Anne Désirée Ouloto, a égrainé le programme de ces journées, indiquant que l’événement sera marqué par des panels de haut niveau, des journées dédiées, l’ouverture de stands « portes ouvertes » et d’ateliers cliniques. 

Il est en outre prévu des cérémonies éclatées de décoration de fonctionnaires et agents de l’Etat reconnus pour la qualité de leur service; et le baptême des 54 et 55e promotions des écoles de l’École normale d’administration (ENA), ainsi que des échanges entre les citoyens et les agents publics.

Ces journées visent notamment une meilleure connaissance par les populations du service public, ainsi qu’une prise de conscience plus renforcée chez les fonctionnaires et agents de l’Etat, à travers le pays.  

Côte d’Ivoire: 80% des tilapias consommés importés pour 325 milliards Fcfa/an

Quatre-vingt pour cent (80%) des tilapias consommés en Côte d’Ivoire sont importés pour plus de 325 milliards Fcfa par an, selon M. Samy Gaiji, le représentant pays de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

M. Samy Gaiji s’exprimait en marge d’un atelier, mercredi à Abidjan, sur Fish4ACP, un programme visant à valoriser le potentiel de la pèche et de l’aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique  (Fish4ACP).

« Le défi que nous rencontrons en Côte d’Ivoire, c’est plus de 80% de dépendance à l’importation sur le tilapia; 80% des tilapias consommés (dans le pays) sont congelés et importés, et ça vous coûte plus de 325 milliards Fcfa par an », a dit à la presse M. Samy Gaiji. 

Avec le projet Fish4ACP, la Côte d’Ivoire pourrait réinjecter ces 350 milliards Fcfa dans d’autres domaines, a-t-il ajouté, mentionnant que ce programme vise à revoir toute la chaîne de valeur et de comprendre réellement la problématique qui fait que le pays n’est pas exportateur de tilapia.

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, s’est félicité de ce cadre d’échanges et de discussions sur la stratégie visant la mise en oeuvre d’un plan d’actions et d’investissements sur l’aquaculture, assurant que son département est « prêt » à l’exécuter.     

La FAO conduit ce projet avec l’Union européenne (UE) et l’Allemagne qui a réitéré sa confiance au ministère des Ressources animales et halieutiques sur ce projet visant à rendre la Côte d’Ivoire autosuffisante en tilapia d’ici 5 à 10 ans. 

Le projet Fish4ACP comprend 12 États ACP (Afrique, Pacifique, Caraïbes). Cet atelier vise l’analyse de la chaîne de valeur et des actions pour des coûts de production bas au niveau de la filière ivoirienne où les aliments même pour les poissons sont importés, principalement. 

Il devrait par ailleurs permettre une étude sur tout ce qui concerne la conservation, ainsi que la chaîne du froid et l’accès au marché, des facteurs nécessaires pour améliorer la filière de l’aquaculture dans le pays.  

Le chef de la coopération de l’Union européenne (UE), M. Massimo Scalorbri, a dit que son institution qui finance ce projet à hauteur de 40 millions d’euros à travers l’association des États ACP, a notamment « identifié des projets d’intérêt commun ».  

Dr Benjamin Laag, chef de la coopération de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, a souligné que son pays soutient ce projet à travers le ministère de la Coopération économique et du développement. 

Le projet Fish4ACP est mis en exécution par la FAO en partenariat avec le ministère ivoirien des ressources animales et halieutiques. L’Allemagne appuie le projet pour un montant global d’environ 7 millions d’euros. 

Reprise du dialogue politique ivoirien le 16 décembre 2021 (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la reprise du dialogue politique pour le 16 décembre 2021, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le dialogue politique est annoncé pour reprendre, déjà des courriers ont été adressés aux différents membres (…). La date, c’est le 16 décembre à la Primature, à 9h (GMT, heure locale) », a dit M. Adama Coulibaly. 

En termes de modalité, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a fait savoir que c’est un représentant par parti ou groupement politique et deux autres personnes attendus pour les échanges.

A l’occasion de son premier grand oral, le lundi 08 novembre 2021 à Abidjan, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a relevé que « le dialogue politique ne s’est jamais arrêté », car « le président Alassane Ouattara a la main tendue et reste ouvert aux autres acteurs politiques du pays ». 

« Grâce aux initiatives prises par le président, depuis la rencontre avec M. Bédié jusqu’à celle qui s’est déroulée le 27 juillet dernier avec M. Gbagbo, dans un climat de solennité et de fraternité, la démocratie ivoirienne avance dans la paix, la tolérance et le dialogue », a-t-il dit déclaré.

Les détenteurs de CNI, en âge de voter, seront « transcrits » sur la liste électorale (CEI)

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a annoncé mardi à Abidjan la transcription des détenteurs de la Carte nationale d’identité (CNI), en âge de voter, sur la liste électorale.

M. Coulibaly-Kuibiert s’exprimait, face à des représentants de partis politiques, à l’occasion d’une campagne de sensibilisation et d’éducation civique électorale autour du thème : « L’élection, instrument de renforcement de la paix sociale ». 

« La CEI est chargée d’organiser les élections, pour ce faire, elle a besoin d’électeurs. Il se trouve que sur 7,5 millions de personnes inscrites sur la liste électorale, il reste encore 4,5 millions d’électeurs » au regard des données statistiques du pays, a dit M. Coulibaly-Kuibiert. 

Son institution, dira-t-il, va demander à l’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI) qui délivre la Carte nationale d’identité (CNI) de donner la liste de tous les détenteurs de la CNI, âgés de 18 ans au moins, « pour que nous les transcrivons immédiatement sur la liste électorale ». 

Cette idée est née du fait que « depuis un certain temps et bien longtemps, les révisions (du listing électoral) ne dépassent pas plus de 300.000 personnes, souvent c’est 150.000 personnes, 200.000 personnes, alors qu’on s’attend à plus de 4 millions d’électeurs restant, a-t-il relevé. 

Cela dénote d' »une désaffection de la chose politique, mais le Code électoral en son article 5 dit que l’inscription sur la liste électorale est de droit. Comme, ce sont les Ivoiriens âgés de 18 ans qui doivent s’inscrire sur la liste électorale », la CEI veut saisir cette opportunité, a-t-il fait savoir.

« Maintenant, à l’occasion du contentieux, chacun viendra dire là où il veut aller voter. Nous, on innove même pas, mais avant à l’époque du parti unique, c’est comme cela que ça se faisait. Dès que vous êtes en âge de voter, on vous met sur la liste électorale », a-t-il ajouté. 

C’est la même chose que la CEI veut faire, avec des modalités plus pratiques tenant compte du contexte actuel, a souligné M. Coulibaly-Kuibiert, précisant que « ce n’est pas le résultat du RGPH que la CEI attend, mais les données de l’ONECI où les gens ont déjà eu la CNI ».  

« Nous n’avons pas vocation à apprécier qui a la Carte nationale d’identité ou non. Ce n’est pas cela notre travail. Dès que vous êtes détenteur de la Carte nationale d’identité et que vous avez 18 ans, vous êtes éligibles à être inscrits sur la liste électorale », a-t-il mentionné.

« On n’a pas le pouvoir d’apprécier qui mérite une carte d’identité ou qui ne mérite pas. On n’a pas les instruments, on n’a pas la compétence pour ça », a insisté le président de la Commission électorale indépendante ivoirienne.   

« Mais, dès que vous êtes détenteur d’une carte nationale d’identité et que vous remplissez les conditions pour être inscrit sur la liste électorale, parce que jouissant de vos droits civiques et politiques, nous on vous inscrit sur la liste électorale », a-t-il poursuivi. 

Selon la procédure classique, le citoyen se rendait lui-même dans un guichet d’enrôlement pour se faire inscrire. Mais, cette fois-ci, la Commission électorale indépendante se charge de transcrire les noms des détenteurs de la CNI sur le listing électoral. 

Toutefois, « nous n’affectons en rien sa faculté de participer au vote. Car, ce n’est pas parce que vous êtes inscrits que vous êtes obligés d’aller voter, le vote est une faculté, vous pouvez voter comme ne pas voter », a-t-il indiqué.  

Cette démarche met le citoyen à mesure d’exercer son droit de vote. Le président de la CEI estime qu’en outre, il permettra au candidat élu d’avoir la légitimité de son mandat. Pour lui, l' »enjeu premier se trouve dans les urnes, ce n’est pas dans les débats périphériques qui sont mortifères ».

« Le jeu politique n’est pas à la CEI », a déclaré M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, tout en insinuant que les partis et groupements politiques doivent présenter leur programme au peuple afin d’avoir leurs suffrages et non leur énergie pour aller faire des casses. 

Selon lui, plusieurs facteurs impriment la crédibilité des joutes électorales. Le Code électoral généré doit permettre la transparence et ensuite rassurer les candidats aux élections de la sincérité du scrutin. 

Des échanges ont suivi la conférence animée par le président de la CEI. Des partis politiques ont souhaité qu’il soit revu le découpage électoral. D’autres ont soulevé une passivité des forces de l’ordre qui assistent, sans réaction, à des saccages d’urnes.

M. Coulibaly-Kuibiert a soutenu que l’élection est un instrument de paix et doit être porteuse de stabilité. Pour ce faire, les citoyens doivent être imprégnés de la matière électorale et la Commission en charge des élections doit inspirer confiance dans ses actes.  

Climat : déclaration attendue de la Cedeao à Abuja

Le sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sera l’occasion par les chefs d’Etat d’adopter une déclaration commune sur le changement climatique.Le Comité technique ministériel spécialisé (CTMS) sur l’environnement de Cedeao a validé à cet effet un projet de déclaration des chefs d’Etat sur le climat. Le projet déjà élaboré par les experts sera soumis pour adoption aux Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté lors de leur prochaine session ordinaire du 12 décembre 2021 à Abuja (Nigeria) selon un communiqué de la Cedeao.

L’Afrique de l’Ouest fait face à des problèmes environnementaux multiples qui entravent son développement social et économique souligne l’instance régionale Ces problèmes sont exacerbés par le changement climatique dont les effets et impacts sont considérables sur la région.

Les nombreuses actions menées par les États membres et la Commission de la Cedeao pour s’adapter au changement climatique et contribuer à la réduction des émissions des gaz à effets de serre n’ont pas encore produit les résultats attendus. Les nombreuses promesses de financement lors des Conférences des Parties dont la toute récente 26ème Conférence des Parties (COP26) sur le changement climatique tenue à Glasgow, au Royaume-Uni n’ont pas été satisfaites.

Partant de ce constat, l’organisation intergouvernementale en appelle à un engagement fort des chefs d’Etat pour mobiliser tous les acteurs et les partenaires qui le souhaitent pour faire face plus efficacement à la problématique du changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

RGPH 2021: la Côte d’Ivoire tutoie les 24 millions d’habitants

La Côte d’Ivoire est « en train de tutoyer les 24 millions d’habitants » à un peu plus de 24 heures de la clôture du 5e Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021), a indiqué lundi le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Mme Kaba Nialé, faisait le point, en visioconférence avec des responsables de la Région Afrique de l’Ouest de l’UNFPA, sur le 5e RGPH de la Côte d’Ivoire, à la veille de la clôture de l’opération qui, prévue se dérouler du 8 au 28 novembre, a été prorogée jusqu’au 7 décembre 2021.

« On est à un peu plus de 24 heures de la date de clôture officielle (…) déjà, au regard des remontées ce matin, je pense qu’on est fondé à dire qu’on a réussi cette opération qui n’était pas gagnée d’avance », a dit Mme Kaba Nialé.

Les statistiques arrivent « avec un peu de retard à cause du délai de traitement et nous sommes en train de tutoyer les 24 millions (de personnes) enregistrées sur la base de données », a déclaré le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé.  

Elle a fait observer qu' »il  y a eu beaucoup de difficultés et beaucoup de résistances, mais (avec la sensibilisation des communautés) les portes se sont ouvertes progressivement », au point qu’à la veille de la clôture, c’est la population qui appelle pour se faire enregistrer.

« Nous savons qu’on a beaucoup de statistiques en l’air parce qu’elles ont été enregistrées et elles n’ont pas été prises dans la base de données pour des questions de qualité du réseau », a-t-elle poursuivi, avant d’ajouter que « pratiquement, tous les recenseurs sont en train de fermer boutique ».  

« On n’a pas fini, c’est demain (mardi) soir qu’on va faire le point, donc certainement demain on saura si c’est vraiment la fin, s’il faut déclarer clos, s’il y a des zones de ratissage », a souligné Mme Kaba Nialé, qui a relevé que les zones où il y a eu le plus de difficultés pour accéder, étaient celles de l’Ouest à cause de la forêt et de la pluie.   

Avec le décompte de toutes les régions de la Côte d’Ivoire « on saura s’il y a des défis résiduels », a-t-elle insisté.  

La directrice du Bureau Régional Afrique de l’Ouest et du Centre de l’UNFPA, Mme Argentina Matavel, a souligné que l’UNFPA a commis des experts pour les échanges d’expériences, en provenance de la Mauritanie, du Bénin, du Sénégal, du Niger, du Togo et du Ghana.

« C’est quelque chose qui a bien abouti (…) on peut déjà dire qu’on est presque qu’à 85% de succès », s’est félicitée Mme Argentina Matavel, indiquant « qu’avec ce qu’on a vu jusqu’à aujourd’hui, l’UNFPA sera à mesure de vraiment confirmer, certifier le recensement de la Côte d’Ivoire qui a été fait selon les procédures internationales ».

 Mme Argentina Matavel a rappelé que les procédures internationales sont faites avec la participation des pays membres de l’organisation internationale. De ce fait, les directeurs en charge des statistiques, se retrouvent pour débattre des processus et les pays ayant fait le recensement défendent leur position.

Les réunions annuelles de la statistique se tiennent à New-York chaque février. Elle a encouragé l’Institut national de la statistique de la Côte d’Ivoire à s’y rendre pour défendre sa démarche, tout en appréciant la bonne qualité des tablettes utilisées.

Un rapport de la mission d’observation de l’UNFPA ressort que l’opération a été « bien menée » et respecte les normes de qualité. En outre, le recensement a débuté avec  une cartographie censitaire avec « un bon déroulement global ».      

 Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a appelé lundi, à la veille de la clôture de l’opération, le gouvernement à « autoriser une deuxième prorogation » du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021) afin de recenser toutes les personnes vivant dans le pays.

« Le Pdci lance un appel au gouvernement et lui demande d’autoriser une deuxième prorogation » du RGPH 2021, a déclaré le coordinateur général du comité de gestion et de suivi des élections du parti, Niamkey Koffi, lors d’une conférence de presse.

Le parti a invité, dans cet élan, l’Etat de Côte d’Ivoire à prendre toutes les dispositions techniques, technologiques, logistiques et organisationnelles nécessaires pour atteindre les objectifs de cette importante opération.

Il a également lancé un appel aux populations non encore recensées, leur demandant de recevoir et d’interpeller les agents recenseurs ou d’appeler l’Institut national de la statistique (INS), chargé de l’opération, pour réclamer les agents.

M. Niamkey a rappelé que la Côte d’Ivoire a fait son premier RGPH du 12 avril au 15 mai 1975 en 33 jours ; celui-ci a été conduit par des experts expatriés. Tous ceux qui ont suivi l’ont été par des experts nationaux formés dans les années 1980-1987. 

Le deuxième RGPH, dira-t-il, s’est déroulé tout le mois de mars 1988 soit en 30 jours. Le troisième a été conduit en 1998, du 21 novembre au 20 décembre, soit 30 jours. Quant au quatrième, qui devait se faire en 2008, il s’est réalisé du 14 avril au 15 juin 2014, soit en 45 jours.

Le recensement de 2014 a eu lieu « 16 ans après celui de 1998, à cause de la situation de crise que notre pays a connue pendant les années 2002 à 2011″, a-t-il fait observer, soutenant que le recensement se fait tous les 10 ans.

M. Niamkey Koffi a ensuite soulevé une préoccupation du Pdci, déclarant qu' »en aucun cas, le RGPH ne peut constituer la base du Registre national des personnes physiques (RNPP) de la Côte d’Ivoire ». 

Ce cinquième RGPH était prévu pour se réaliser du 8 novembre 2021 au 28 novembre 2021, soit en vingt-et-un jours. Devant l’insuffisance des résultats, ce délai a été prolongé jusqu’au 7 décembre pour permettre un large ratissage. 

Côte d’Ivoire: lancement d’un cadre de « collaboration » entre l’Etat et les start-ups

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a lancé lundi à Abidjan l’Initiative Startup4Gouv, un cadre où l’Etat pourra puiser des solutions de startups face à ses challenges

« Nous lançons officiellement le Programme startup4Gouv dont l’objectif vise à mettre en exergue l’écosystème des startups et l’innovation dans une vision de la Côte d’Ivoire comme un hub digital à moyen terme »,  a déclaré M. Roger Adom, dans un discours. 

Selon le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, « le programme se veut une approche innovante, de collaboration entre les acteurs du secteur de l’innovation et l’administration publique ». 

« En initiant ce projet novateur, nous voulons distinguer des ambassadeurs de l’innovation au sein de cet écosystème de startups et surtout de les mettre en mission » pour « participer à tous les projets de consultation » du ministère et « apporter leurs expertises sur des projets », a-t-il dit. 

Ce cadre vise en outre à proposer des projets pilotes au ministère de l’Économie numérique afin de tester le dispositif et les politiques déployés par le ministère, a ajouté M. Roger Adom, les invitant à « travailler en collège d’ambassadeurs pour la réalisation des projets identifiés par le ministère et par le gouvernement et aussi de faire la promotion du label de qualité ivoirien ». 

La Côte d’Ivoire sera à l’honneur lors de la 5e édition du Sommet de l’innovation organique des startups émergentes Afrique-Europe, à Marseille, en France, et les nouveaux ambassadeurs de l’innovation participeront à cette mission, a-t-il assuré. 

 En février, le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, a procédé à Abidjan au lancement d’un collège d’entreprises technologiques et innovantes dénommé « Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20) » visant notamment à fédérer les start-ups.

L’organisation comprend 15 jeunes entrepreneurs dont des lauréats du Prix national d’excellence et plus de 85 prix nationaux et internationaux, avec pour ambition de faire briller le drapeau de Côte d’Ivoire en créant des milliers d’emplois et des champions nationaux.        

 Le CI20 a défini un programme qui dure deux ans par cohorte, les membres fondateurs constituant la première cohorte. Le but, selon Steven Bedi, « c’est de créer au bout de ces deux années 2 000 emplois avec 30% d’impacts sur les femmes ».  

Selon M. Steven Bedi, l’organisation du CI20 a aujourd’hui 15 ambassadeurs et aussi d’autres ambassadeurs qui ont beaucoup donné pour l’écosystème digital et technologique en Côte d’Ivoire; et aussi 10 pépites qui sont les futurs ambassadeurs. 

Dans les dix pépites, il y a les trois prix nationaux d’excellence en économie numérique qui ont été décorés par le président de la République. Au total, l’on compte 20 ambassadeurs et 10 pépites. 

Sur dix entreprises qui dirigent le monde aujourd’hui, sept sont des entreprises technologiques. En 2019, les start-ups africaines ont attiré 2 milliards USD d’investissements et 85% de cette manne financière va dans quatre pays : Nigeria, Kenya, Egypte et Afrique du Sud suivis par le Ghana.

Albert Flindé installé à la tête du District des Montagnes en Côte d’Ivoire

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, a été installé samedi officiellement dans ses fonctions, à la tête du District autonome des Montagnes, dans l’Ouest ivoirien, lors d’une cérémonie, en présence de cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir.

L' »Aigle du Tonpki », l’ex-ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, a pris la ferme résolution d’apporter le développement à la population du District autonome des Montagnes.  

Saluant le mérite de ce travailleur infatigable, chevronné et expérimenté, la ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de la Diaspora, Mme Kandia Camara, a officiellement installé, le Dr Albert Flindé dans ses fonctions. 

Cette investiture s’est faite en présence d’un parterre de membres du gouvernement et d’une population venue en grand nombre des trois régions de l’Ouest ivoirien, notamment du Tonkpi, du Guémon et du Cavally, lui témoigner leur soutien.

L’événement a eu lieu au Stade Léon Robert de Man, la capitale de la région du Tonkpi et chef-lieu du District Autonome des Montagnes. Devant les siens, il a affiché une ambition forte de relever les challenges de développement. 

La mission du ministre-gouverneur est de renforcer le maillage territorial de l’administration et l’efficacité de l’action du gouvernement en portant le développement et le progrès social dans des aires géographiques beaucoup plus étendues.

M. Albert Flindé a déclaré que ‘ »le District autonome des Montagnes, regorge d’innombrables compétences variées et riches, qui rassemblées et utilisées à bon escient, constituent une source d’énergie intarissable et renouvelable pour l’aider à la tâche ». 

Mieux, Albert Flindé a décidé d’imprimer à son passage à la tête du District autonome des Montagnes, la marque d’une politique de gestion participative et inclusive, tout en appelant les élus cadres, jeunes, femmes, populations à l’union, à la solidarité à assumer ensemble ce destin commun. 

Et ce, pour le bonheur de leurs parents Dan, Wê, Malinké ainsi que tous les autres peuples qui vivent dans les trois régions totalisent 13 départements, 73 sous-Préfectures et 17 Communes, avec plus de 900 villages.

‘’Je fais le serment de mon entière disposition au service du bien-être de nos populations. Soyons solidaires, car c’est le District autonome des Montagnes qui gagne », a dit M. Flindé, exhortant au travail ses ‘’frères et sœurs » du Tonkpi, du Guémon et du Cavally et remercié tous ses invités. 

Mme Kandia Camara, par ailleurs, maire d’Abobo, a invité le nouveau ministre-gouverneur à poursuivre les importants projets de développement initiés depuis par le gouvernement dans les différentes localités du District autonome des Montagnes. 

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagpondo, président de cette cérémonie, a pour sa part lancé un appel solennel à l’union des fils et filles du District autonome des Montagnes, afin de soutenir le ministre-gouverneur dans ses nouvelles charges.

Le vice-président de l’Assemblée nationale, dans le cadre des prochaine élections locales (mairies et conseil régionales), a appelé  à faire bloc afin que  le Rhdp remporte le maximum de suffrages lors des joutes électorales.  

La ministre de la Fonction publique et la secrétaire d’Etat chargée de la protection sociale, filles de la région étaient absentes pour cause d’occupation gouvernementale pendant que Mabri Toukeusse Albert, chargée de la supervision de la cérémonie, était dans son village à Bouébeu, dans la sous-préfecture de Zouan-Hounien pour célébrer les 96 ans de sa mère. 

Plusieurs membres du gouvernement ont fait le déplacement. Il s’agit de M. Adama Coulibaly, Ministre de l’Économie et des finances, Mme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation et Mme Goudou Coffie Raymonde, Ministre-Gouverneur du District des Lacs.

Le secrétaire d’État en charge des Affaires maritimes auprès du ministre des Transports, Serey Doh, était également présent à cette investiture qui avait une allure festive, soutenue par les rythmes musicaux.  

Ouverture à Abidjan du 2e Forum continental de GMES et Afrique

Le second Forum continental du Programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES et Afrique) s’est ouvert lundi à Abidjan autour du thème « L’observation de la terre: Favoriser la durabilité environnementale et la croissance socio-économique en Afrique ».

Ce thème a trait au mandat global du Programme GMES et Afrique qui vise notamment l’utilisation des services et applications d’observation de la terre pour favoriser la gestion de l’environnement, des ressources naturelles et à long terme, le développement humain. 

À l’ouverture de la session, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi a déclaré que « de nos jours, aucune planification stratégique durable de notre développement ne peut se faire sans données satellites ». 

De ce fait, l’Afrique peut tirer pleinement profit de l’utilisation des satellites pour la mise en œuvre et le contrôle de ses politiques publiques dans les secteurs de plus en plus vulnérables au changement climatique. 

Dans ce contexte, il a fait observer que l’exploitation optimale des informations recueillies par des satellites devrait contribuer fortement à la gestion des ressources, l’aménagement du territoire ou encore la lutte contre le changement climatique.

« C’est pourquoi, nous suivons avec beaucoup d’attention, le Programme de Surveillance Mondiale pour l’Environnement et la Sécurité en Afrique, programme phare de la commission de l’Union Africaine en partenariat avec la Commission Européenne », a-t-il ajouté. 

Le Programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique a pour objectif le renforcement des capacités des institutions continentales africaines en matière d’utilisation de l’observation de la terre.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a pour sa part relevé que « le manque de données ponctuelles et au sol constitue depuis des décennies, dans le monde et plus particulièrement en Afrique, un défi majeur pour l’atteinte des objectifs du développement durable ».  

La qualité de ces données pose par ailleurs un grand problème pour le dimensionnement des infrastructures et pour les études d’impacts. Le constat est que l’utilisation effective et à grande échelle de l’information issue des images satellites pour l’aide à la décision et pour la planification est encore faible en Afrique.

M. Adama Diawara a soutenu que les observations spatiales combinées aux observations au sol et aux simulations numériques, permettent par exemple de comprendre, surveiller et prévoir l’état de la planète pour s’adapter localement et globalement au changement climatique.

« Concernant l’état des lieux en Côte d’Ivoire, nous avons besoin de renforcer les travaux de recherche en cours dans nos universités et institutions de recherche, sur l’utilisation de l’information spatiale pour la protection de la biodiversité et la gestion efficace et durable des ressources naturelles terrestres et marines, afin d’éviter leur exploitation abusive et anarchique », a-t-il poursuivi.  

Il a fait savoir que des études de télé-épidémiologie sont entreprises pour surveiller l’épicentre et les zones de propagation de certaines épidémies et endémies, avant de mentionner que les deux verrous principaux de toutes ces recherches menées en Côte d’Ivoire restent d’une part la disponibilité de l’information satellite et la puissance de calcul pour traiter ces données et les stocker sur place.

En suite, le pays fait face au défi d’utilisation par le secteur privé et les services opérationnels de l’Etat des résultats de ces recherches. Pour lui, « il ne suffit plus d’être seulement un bon usager de l’information satellite. Nous devons être des acteurs contribuant à l’observation spatiale ».  

 Il conçoit que « la conquête spatiale est aujourd’hui une nécessité stratégique pour se développer et se protéger. Posséder un satellite est aujourd’hui crucial, tant pour les enjeux de développement économique que de sécurisation du territoire ». 

Cet enjeu offre aujourd’hui de vraies opportunités à saisir autour des nanosatellites et des drones, et la Côte d’Ivoire compte en profiter pour développer et consolider sa politique spatiale pour accompagner le développement du pays avec des moyens innovants, a-t-il déclaré. 

La Côte d’Ivoire dispose d’un Centre national de calcul permettant le traitement intensif de grandes quantités de données satellites. Ce centre national de calcul est une réponse à la vision d’émergence du pays portée par le chef de l’Etat. 

 « J’invite donc les porteurs de projets GMES en Côte d’Ivoire et en Afrique à se rapprocher du Centre National de Calcul pour contribuer à atteindre les objectifs du partenariat GMES and Africa », a lancé M. Adama Diawara, qui a annoncé que son pays envisage de créé l' »Agence spatiale ivoirienne ».

Le Programme GMES et Afrique s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Selon le directeur du Département,  de l’éducation, de la science, des technologies et innovation de la Commission de l’UA, les données de l’espace visent à assurer un développement holistique du continent. 

Ce second Forum continental du Programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES et Afrique), se déroule du 6 au 10 décembre 2021 à Abidjan. 

Le Pdci appelle à une « deuxième prorogation » du RGPH 2021

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a appelé lundi le gouvernement à « autoriser une deuxième prorogation » du Recensement général de la population (RGPH 2021) afin de recenser toutes les personnes vivant dans le pays.

« Le Pdci lance un appel au gouvernement et lui demande d’autoriser une deuxième prorogation » du RGPH 2021, a déclaré le coordonnateur général du comité de gestion et de suivi des élections du parti, Niamkey Koffi, lors d’une conférence de presse.

Le parti a invité, dans cet élan, l’Etat de Côte d’Ivoire à prendre toutes les dispositions techniques, technologiques, logistiques et organisationnelles nécessaires pour atteindre les objectifs de cette importante opération.

Il a également lancé un appel aux populations non encore recensées, leur demandant de recevoir et d’interpeler les agents recenseurs ou d’appeler l’Institut national des statistiques (INS), chargé de l’opération, pour réclamer les agents. 

M. Niamkey a rappelé que la Côte d’Ivoire a fait son premier RGPH du 12 avril au 15 mai 1975 en 33 jours ; celui-ci a été conduit par des experts expatriés. Tous ceux qui ont suivi, l’ont été par des experts nationaux formés dans les années 1980-1987.  

Le deuxième RGPH, dira-t-il, s’est déroulé tout le mois de mars 1988 soit en 30 jours. Le troisième a été conduit en 1998, du 21 novembre au 20 décembre soit également 30 jours. Quant au quatrième, qui devait se faire en 2008, il s’est réalisé du 14 avril au 15 juin 2014 soit en 45 jours.

Le recensement de 2014 a eu lieu « 16 ans après celui de 1998, à cause de la situation de crise que notre pays a connue pendant les années 2002 à 2011 », a-t-il fait observer, soutenant que le recensement se fait tous les 10 ans. 

« Il convient de préciser, dès lors, que le cinquième RGPH est hors-série décennal. Pourquoi cela ? Quelle est l’urgence, la nécessité et l’utilité d’un RGPH avant 2024, si l’objectif principal est une meilleure connaissance des effectifs, de la structure et des caractéristiques sociodémographiques de la population vivant en Côte d’Ivoire ? », s’est-il interrogé. 

M. Niamkey Koffi a ensuite soulevé une préoccupation du Pdci, déclarant qu' »en aucun cas, le RGPH ne peut constituer la base du Registre national des personnes physiques (RNPP) de la Côte d’Ivoire ».  

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé a annoncé fin novembre une prorogation de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021) qui devrait s’achever le 7 décembre 2021. 

Et ce, pour permettre à toute la population de se faire recenser. L’opération de recensement devrait se tenir du 8 au 28 novembre 2021, soit durant trois semaines, mais cette prorogation a repoussé la période de dénombrement des populations et des habitats à un mois. 

Le bilan à quelques jours de la fin de l’opération avait ressorti que « des ménages n’ont pas encore été visités par les agents recenseurs; et des populations entières ne sont toujours pas recensées », avait indiqué Mme Kaba Nialé, le ministre du Plan et du développement. 

Le taux moyen d’achèvement du dénombrement qui représente la proportion de la population effectivement recensées par rapport à la population attendue est estimée à 47% sur la base des informations enregistrées sur le serveur central à la date du 25 novembre à 11h30.

Selon elle, cette statistique « n’inclut pas les données collectées par les agents recenseurs dans les villages et campements où il n’y a pas de réseau téléphonique ». Car, le système informatique signalait que les recensements opérés dans environ 10% des zones de dénombrement n’avaient pas été déversés au moins une fois dans la base. 

Des données de certaines zones de dénombrement ont pu être déversées dans la base au moins une fois, sans être actualisées. De ce fait, « le taux d’achèvement de l’opération est raisonnablement au delà de 50% ». Mme Kaba Nialé a assuré que certaines régions étaient autour de 65% de taux d’achèvement: Bagoué, le Bélier, Bounkani, Gbêkê, le Poro et le Tchologo. 

Ce cinquième RGPH était prévu pour se réaliser du 8 novembre 2021 au 28 novembre 2021, soit en vingt-et-un jours. Devant l’insuffisance des résultats, ce délai a été prolongé jusqu’au 7 décembre pour permettre un large ratissage.  

Côte d’Ivoire: lancement des Awards de « La plus belle commune »

Les Awards de « La plus belle commune », un évènement visant à responsabiliser les collectivités locales sur la recherche de financement et récompenser les meilleures initiatives, ont été lancées vendredi à Abidjan et devraient se tenir au premier trimestre 2022.

Ces awards sont organisés par le Comité « La Plus Belle Commune », une entité à caractère non gouvernemental et non lucratif, investie dans la recherche de financements solidaires et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté.  

Le lancement s’est déroulé devant plusieurs personnalités, politiques, administratives et du monde des affaires. Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie était représenté par M.  Alain Konan. Celui de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, s’est fait représenter par M. Soualiho Ouattara à ce lancement qui a enregistré la présence du directeur général de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), M. Jean-Jacques Yapo et des élus locaux. 

Le Comité a présenté les Awards de « La plus belle commune », dotés de plusieurs prix récompensant les meilleures communes dans différents domaines: Infrastructures, social, organisation du Transport, protection de l’environnement, promotion de l’art et de la culture. 

Mme Mariam Cissé Ellogne, la présidente de l’organisation a indiqué que les missions du Comité portent essentiellement sur la recherche de financements solidaires, le conseil financier aux élus locaux, le lobbying, la communication et la distinction.

A cet évènement, il a été annoncé la tenue de ces awards dans le courant du premier trimestre 2022, ainsi que l’attribution de prix spéciaux dont celui du Super Trophée de La plus belle commune et les trophées de la meilleure entreprise citoyenne engagée dans des projets sociaux.

Il sera aussi décerné une distinction de la meilleure institution financière de structuration de partenariat privé-public et de projets portés par l’Etat. Cette distinction vise à encourager les entités financières à faciliter l’octroi de crédits. 

Par ailleurs, il a été annoncé un programme de formations gratuites dédiées au développement de compétences des collectivités locales sur les financements innovants et solidaires. Il vise à responsabiliser sur les meilleures pratiques, évaluer et récompenser des initiatives citoyennes locales. 

Une table ronde autour du thème « Marché des capitaux de l’UEMOA et Financement des collectivités en Côte d’Ivoire » a marqué la cérémonie de lancement des activités du Comité de La plus belle commune. 

Elle a permis d’édifier le public sur les financements disponibles pour accompagner les collectivités locales. Outre la possibilité d’avoir recours à la garantie de l’Etat dans le cadre de l’emprunt en vue de renforcer le mécanisme de sécurités, les intervenants ont ébauché des solutions portant aussi bien sur la gestion et la planification budgétaire que sur les instruments disponibles pour développer et pérenniser des ressources financières propres aux collectivités.

Le Comité « La plus belle commune » est une organisation à caractère non gouvernemental et non lucratif, investie dans la recherche de financements solidaires et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté. 

Ses missions portent sur la recherche de financements solidaires, le Conseil Financier aux élus locaux, le Lobbying, la Communication et la Distinction. Dans le cadre de ses missions, le Comité dressera tous les ans, le palmarès des plus belles villes, cités et/ou quartiers.

L’objectif étant de promouvoir et valoriser des démarches engagées par les communes et des entreprises, en faveur de l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations ainsi que de la protection de l’environnement. 

Matérialisation de la frontière ivoiro-burkinabè « au plus tard le 31 mars 2022 »

Abidjan et Ouagadougou décident de matérialiser leur frontière au plus tard le 31 mars 2022, à l’issue d’une réunion de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Burkina Faso – Côte d’Ivoire, du 30 novembre au 03 décembre 2021, à Grand-Bassam.

Les deux pays se sont, au préalable, accordés à effectuer des recherches complémentaires auprès de sources extérieures aux deux États, attestant la délimitation de leur frontière, et les modalités de financement du processus de matérialisation de la ligne frontalière. 

Les membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Burkina Faso – Côte d’Ivoire, se sont réunis du 30 novembre au 03 décembre 2021, à Grand-Bassam, pour tabler sur ces différents points, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Cette rencontre, comme les précédentes, s’inscrit dans le cadre des activités devant aboutir à la délimitation de la frontière entre les deux pays. Les travaux ont porté sur la poursuite de la recherche documentaire et les modalités de financement du processus de délimitation de la frontière.

Elle a permis de restituer les résultats du dépouillement interne des documents proposés par chaque pays en dressant une liste unique consensuelle. L’analyse succincte des documents a montré la nécessité d’effectuer des recherches complémentaires auprès de sources extérieures aux deux États.

Concernant les modalités de financement, les deux pays ont décidé de prendre toutes les dispositions nécessaires  pour finaliser l’ouverture du Compte bancaire au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire au plus tard le 31 janvier 2022.

Cela devrait permettre de transférer les ressources allouées par les Etats dans le compte bancaire et d’élaborer tous les documents comptables pour le fonctionnement commun au plus tard le 31 janvier 2022.

En outre, ils ont décidé de mettre tout en œuvre pour organiser la table ronde avec les partenaires techniques et financiers pour mobiliser les ressources additionnelles pour le financement de la matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire au plus tard le 31 mars 2022.

Cette rencontre a été co-présidée par M. Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) et Mme Léontine Zagré, secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières du Burkina. 

M. Diakalidia Konaté, a, au nom du Premier ministre, Patrick Achi, président de la CNFCI, présenté la compassion du gouvernement et du peuple ivoirien à la nation sœur du Burkina en la mémoire des soldats et de toutes les personnes victimes des récentes attaques terroristes dans ce pays.

Il s’est félicité de la tenue de cette 3e rencontre, moins d’un an après la première, qui montre le grand intérêt et le fort engagement des deux gouvernements et des membres de la commission mixte paritaire à renforcer leur collaboration dans la délimitation de leur frontière commune.

Pour sa part, Mme Léontine Zagré, s’est réjouie des résultats obtenus par la Commission mixte paritaire depuis son installation à Abidjan en février 2021. Ces résultats montrent le renforcement des relations de bon voisinage, de fraternité et de solidarité entre les deux pays.

 Elle a encouragé et exhorté tous les membres à maintenir cette dynamique qui a caractérisé les précédentes séances, tout en réitérant ses remerciements à l’endroit des deux gouvernements d’œuvrer à la consolidation de leur coopération et souhaité plein succès aux travaux. 

La sous-commission en charge des questions soulevées, a adopté le principe de l’organisation de missions conjointes et a fait une proposition sur les lieux de recherche, le calendrier et le format des équipes de recherche.

Côte d’Ivoire: lancement du Prix Houphouët-Boigny pour la promotion du génie civil

Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la promotion du génie civil a été lancé samedi à Abidjan, à l’occasion de la première édition des « Rendez-vous du génie civil », une plateforme de rencontre des acteurs du secteur.

Selon M. Hyacinthe Moni N’Guessan, ingénieur civil, le président du Comité d’organisation, le « Prix Félix Houphouët-Boigny pour la promotion du Génie Civil », a été initié parce que « c’est le porteur de cette grande vision qui a doté la Côte d’Ivoire de grandes écoles de formations scientifiques ».

De ces grandes écoles de formation de référence, dont l’ENSTP, aujourd’hui ESTP membre de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, sont issus la majorité des ingénieurs civils de Côte d’Ivoire. 

Pour cette première édition du Prix Félix Houphouët-Boigny, premier Président de la Côte d’Ivoire, il a été remis des tableaux honorifiques à quelques anciens. 

Cette distinction honorifique représente l’acte commun par lequel les ingénieurs civils veulent « formaliser leurs admirations et leurs reconnaissances à nos devanciers pour le merveilleux travail à la fois d’inspiration, de formation et d’encadrement », a précisé M. Moni. 

Le Comité de distinction a honoré des personnalités pour cette première édition notamment pour leur « contribution à la promotion du génie civil ». L’on a Dr Amédé Koffi Kouakou, l’actuel ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Dr Memin Messou, Ezan Akélé, Dr Silué Siele, Antoine Adou, Adama Coulibaly et Germain Ollo.   

Le directeur de Cabinet Aristide Yao, représentant le ministre ivoirien de l’Équipement et de l’entretien routier, a salué cette première édition des « Rendez-vous du génie civil », qui constitue une plateforme d’échanges entre les acteurs du secteur.

Il s’est aussi félicité de ce que cela permet de donner des retours d’expériences sur les différents projets qui sont réalisés, et d’avoir des infrastructures de qualité, avant d’ajouter que le ministère s’attèlera à accompagner cette initiative à se maintenir dans le temps. 

M. Hyacinthe Moni Nguessan, ingénieur civil, le président du Comité d’organisation, a indiqué que cette plateforme se veut une « rencontre annuelle pour permettre aux ingénieurs civils de se concerter, de se parler et aborder les sujets pertinents du secteur ».  

Cette 1ère édition a pour thème « La contribution du génie civil à la vision d’une Côte d’Ivoire émergente, rassemblée et solidaire », la trame de la vision gouvernementale. Une thématique pour comprendre la démarche du gouvernement dans le développement du pays et ses attentes. 

A l’occasion de cette 1ere édition, il y a eu également la proclamation des résultats du « Prix Jean-Michel Moulod » pour le meilleur retour d’expériences. Ce prix revient sur le devoir de chaque ingénieur qui a travaillé sur des projets importants (structurants).

« L’instauration de ce prix nous donne l’exceptionnelle opportunité de rendre un hommage de principe et de devoir à cet ingénieur », un ancien ministre qui a été durant 25 années au service de l’économie nationale, et transformé les ports de San-Pedro et d’Abidjan. 

Le 1er Prix Jean-Michel Moulod a été décerné l’ingénieur Anne Deli de Razel-BEC pour le projet de l’aménagement de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise. Le 2e Prix est revenu à l’ingénieur Farman Konan du port d’Abidjan pour le projet de construction du 2e terminal à conteneurs. 

Le troisième prix Jean-Michel Moulod a été attribué à l’ingénieur Flore Kloukouie de LBTP pour le projet de révisions des règles techniques de construction de génie civil en Afrique intertropicale: le projet d’élaboration des référentiels techniques sur les bétons dégradés. 

Huawei ICT Compétition: une expérience étriquée de l’Ivoirien Benjamin Koffi

Dans un élan de sacrifice de soi, l’étudiant ingénieur Benjamin Koffi Konan, réussit à participer au prestigieux concours Huawei ICT Compétition Côte d’Ivoire, mais en dépit de son énergie, connaîtra une expérience étriquée.

Etudiant ingénieur en 3ème année des Sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC) à l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, Benjamin Koffi Konan, s’engage avec une ferme volonté à participer au concours Huawei ICT Compétition Côte d’Ivoire 2021-2022. 

Cette odyssée, dira-t-il, a commencé le 9 septembre 2021, jour de la récompense des lauréats du concours ICT Compétition précédent, session 2020-2021, qui s’est soldée par le lancement de la prochaine édition à laquelle lui et ses amis ont participé.  

« Nous étions pour la plupart en stage dans différentes entreprises, et il était difficile pour moi de consacrer mon temps uniquement au concours. Mais, étant passionné par les réseaux informatiques, j’ai pu trouver les stratégies nécessaires me permettant de réviser les disciplines telles que HCIA-DataCom, HCIA WLAN et HCIA Secutity », raconte Benjamin Koffi.      

Et ce, jusqu’à ce que le 4 octobre arrive, jour de la compétition préliminaire à laquelle plusieurs étudiants de différentes écoles de la Côte d’Ivoire ont également participé. Beaucoup stressé puisque jugeant sa préparation « peu optimale » qu’il trouvait aussi « peu suffisante » au regard des contraintes en entreprise, où il effectuait son stage, Benjamin croit en son élan.  

« C’est alors que j’ai été tout heureux de voir mon nom apparaitre parmi les 90 premiers, signe de poursuite du concours Huawei ICT Compétition Côte d’Ivoire 2021-2022 », s’exclame-t-il. Retenu, il est galvanisé pour ce concours. 

Dans cette même veine, son stage prend fin à la mi-octobre. Le jeune étudiant se rendit à Yamoussoukro pour sa 3e année d’ingénieur. Finis les embouteillages et les rentrées tardives à la maison qui l’exténuaient et l’empêchaient de se focaliser à 100% sur le concours.      

« Je retournais dans un cadre calme, propice dans lequel je pourrais mieux me préparer pour les échéances à venir », confie-t-il. Pendant ce temps, Huawei commet des experts issus de ses rangs à l’effet de former les 90 candidats sélectionnés, sur les différentes thématiques du concours.

Ils sont instruits sur des thématiques pour aborder aisément le concours, à savoir HCIA et HCIP dans les domaines du Routing&Switching, WLAN et Security. Là, il découvre des notions complémentaires à sa formation. 

« Ce fut une expérience nouvelle et merveilleuse pour moi, car je pouvais échanger librement avec un professionnel du domaine des réseaux informatiques, apprendre, confirmer ou infirmer mes connaissances dans différents concepts que j’avais appris auparavant », affirme-t-il.  

Dans ce parcours, M. Martial Nzepang le marque dans le coaching et la formation, un instructeur qu’il remercie grandement » ainsi que le géant des Télécoms chinois, Huawei pour cette opportunité, qu’il apprécie et encourage à réitérer dans les années à venir.  

« Parallèlement, je continuais à me former avec les cours en ligne que Huawei a mis à notre disposition, j’y découvris beaucoup de protocoles dont j’ignorais l’existence et le fonctionnement, à savoir HRP, VRRP, IGMP, PIM, Routing Protocols etc…. », poursuit-il.  

Ensuite, « nous partîmes compétir pour la finale nationale, et je fus très heureux de me retrouver parmi les 10 premiers de la Côte d’Ivoire. Malheureusement, n’étant pas parmi les trois premiers, je ne pus poursuivre la compétition », souligne le jeune étudiant.  

Benjamin participe néanmoins à la finale sous régionale qui mit en concurrence les 10 premiers de la Côte d’Ivoire et les meilleurs candidats du Benin et du Burkina Faso. A la suite de cette épreuve, il fut classé troisième derrière un candidat du Benin et un condisciple de l’INP-HB.

« Bien que je ne pusse atteindre mon objectif qui était de représenter la Côte d’Ivoire à la compétition régionale, je suis tout de même satisfait, car j’ai beaucoup appris et j’ai aussi rencontré des étudiants d’autres écoles avec qui j’ai des échanges de connaissances », rapporte-t-il.   

Une grande marche à Abidjan contre les viols et violences basées sur le genre

Le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant a organisé samedi à Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, une grande marche pour dire « non au viol » et aux Violences basées sur le genre (VBG).

Cette marche a regroupé des femmes, des hommes, des ambassadeurs, des responsables d’institutions nationales et internationales, des organisations de la société civile, des guides religieux, des stars du monde du cinéma et des leaders communautaires.

La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nassénéba Touré, s’est félicitée pour leur mobilisation visant à « restaurer » la dignité de la femme, tout en les invitant à s’engager dans cette lutte pour qu’il y ait « zéro tolérance face aux VBG ».   

« Non au viol », a lancé  Mme Nassénéba Touré, au terme de la marche, devant des milliers de personnes au palais des sports de Treichville, insinuant que les violences faites aux femmes et jeunes filles les anéantissent.

Pour elle, « le viol ne saurait avoir une excuse et le viol ne saura être excusé ». En outre, « la tenue vestimentaire d’une femme n’est pas une invitation au viol » qui peut entraîner une grossesse non voulue ou une maladie transmise.   

Elle a soutenu que « le viol est un choix constant, ce n’est pas une pulsion sexuelle soudaine, mais la décision réfléchie d’agresser gravement une autre personne ». Par conséquent, « le viol est une arme de destruction massive ».

Les effets collatéraux, dira-t-elle, s’étendent à plusieurs vies et à de nombreuses générations. C’est pourquoi « il est urgent d’agir pour mettre fin à ce fléau » qui affecte les victimes et les marque à jamais. 

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a salué cette initiative qui vise à lutter et mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles, estimant que ce ne sont pas seulement les femmes qui doivent se battre pour cette cause. 

« Les femmes doivent se solidariser, certes, mais les hommes doivent également s’inscrire dans cette initiative », a déclaré M. Jobst Von Kirchmann, qui s’est réjouie d’une forte mobilisation des hommes aussi à cette marche.

Conscient de ce danger, l’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en 2014 une stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre. Elle vise à promouvoir une approche holistique et multisectorielle dans la lutte contre les VBG et à assurer une prise en charge.

Selon le système national de collecte de données sur les Violences basées sur le genre (VBG), en 2020, ce sont 5.405 cas de violences qui ont été rapportés et pris en charge dont 822 cas de viols, la majorité étant perpétrée sur des mineurs de moins de 18 ans.

Le pays mène actuellement la campagne des 16 jours d’activisme qui a débuté le 25 novembre par la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Cette campagne s’achève le 10 décembre, date marquant la Journée des droits de l’Homme.

Les fonds souverains gagnent du terrain en Afrique

Les fonds souverains gagnent du terrain en Afrique, même si des réformes financières urgentes sont nécessaires pour stimuler les investissements étrangers suite à la pandémie de Covid-19.

Ce constat a été noté par les experts économiques s’exprimant lors de la deuxième journée de la Conférence économique africaine de 2021 dans un format hybride au Cap Vert.

Les études présentées lors de l’une des sessions de vendredi ont souligné les progrès réalisés dans certains pays au cours des dernières décennies pour améliorer les politiques. Les experts ont soutenu que davantage de travail est nécessaire pour diversifier et approfondir les marchés financiers afin de s’étendre au-delà des banques commerciales.

Munashe Matambo, chercheur associé au Centre de recherche et de développement scientifique et industriel basé au Zimbabwe, a déclaré qu’il y avait au moins 117 fonds souverains actuellement en activité ou en préparation dans le monde, gérant 9 100 milliards de dollars, soit 10 % du PIB mondial.

M. Matambo a ajouté qu’actuellement 24 pays africains ont créé ou envisagent de créer des fonds souverains, mais le processus n’est pas avancé. Il a fait référence aux fonds établis au Botswana et au Zimbabwe. Selon le document de Matambo, le Fonds Pula au Botswana a une gestion solide et est bien gouverné. Au Zimbabwe, le fonds souverain a été « incapable de remplir son rôle » compte tenu du cadre de gouvernance existant.

Pour sa part, Moses Nyangu, chercheur à l’Université de Strathmore, a présenté un article intitulé « Qu’est-ce qui motive la stabilité financière ? Le lien entre le pouvoir de marché et l’efficacité des banques au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est. »

« Les systèmes financiers restent sous-développés dans la région de la Communauté d’Afrique de l’Est, avec des secteurs bancaires concentrés et des fonctions d’intermédiation financière inefficaces. Cependant, la plupart des banques restent rentables… Dans le même temps, les prêts non productifs sont en augmentation dans la région », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il existe toujours un débat mondial houleux sur les implications d’un pouvoir de marché accru.

Naomi Koske de l’Université Moi au Kenya a présenté les résultats de ses recherches sur la détresse financière parmi les sociétés cotées du Kenya. Elle a examiné en particulier l’impact de la nouveauté des installations et équipements et la négociabilité des actions.

Elle a déclaré que les entreprises cotées continuent de connaître des difficultés financières, entraînant une augmentation des radiations et certaines entreprises étant placées sous gestion statutaire. Sa définition de « détresse financière » fait référence à une situation où les flux de trésorerie sont inférieurs aux paiements requis par contrat.

Koske a conclu que la nouveauté des usines et des équipements augmentait considérablement la probabilité que les entreprises cotées à la Bourse de Nairobi connaissent des difficultés financières. De plus, la négociabilité des actions modère considérablement la relation entre la nouveauté des installations et des équipements.

Selon le World Investment Report, les investissements étrangers directs mondiaux ont chuté de 35 % en 2020. Cette baisse s’est concentrée dans les pays développés, où les flux d’IDE ont chuté de 58 %. La répartition était inégale d’une région à l’autre, l’Afrique enregistrant une réduction de 16 %.

Un effet important du développement et de l’expansion du secteur financier est l’augmentation de la concurrence et de la contestabilité dans toutes les économies, ont déclaré les panélistes. Les institutions doivent concentrer leurs efforts sur l’instauration d’un climat de confiance à tous les niveaux afin de mobiliser des financements. Ne pas le faire se traduira par une mauvaise absorption des financements dans de nombreux pays africains.

« La politique fiscale est également essentielle pour mobiliser les IDE », a déclaré le modérateur de la session, le Dr Eric Ogunleye, conseiller de l’économiste en chef de la Banque africaine de développement.

Les experts ont recommandé de fixer un seuil d’imposition. « Les décideurs politiques doivent fixer une limite claire pour la fiscalité », a déclaré le Dr Ndungu Adamon Mukasa, consultant au Département des politiques, des prévisions et de la recherche macroéconomiques de la Banque africaine de développement.

Les droits de propriété et les procédures doivent également être pris en compte en termes d’accords d’investissement. Alors que les experts ont apprécié le rôle des politiques d’incitation, ils ont recommandé la prudence dans la détermination de la manière dont un investisseur peut bénéficier de telles mesures.

La Conférence économique africaine de 2021 s’est tenue du 02 au 04 décembre 2021 dans un format hybride, avec des délégués clés qui se sont réunis sur l’île de Sal au Cap-Vert, ainsi que virtuellement.

L’événement attire un large éventail de parties prenantes, notamment des décideurs politiques, des institutions de développement, le secteur privé et des chercheurs, pour discuter des moyens de développer durablement les sources de financement du développement du continent.

La conférence qui était à sa 16è édition a été organisée par la Banque africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et la Commission économique pour l’Afrique.

Le Patronat ivoirien pour des joint-ventures avec les entreprises sud-africaines

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), appelle à des joint-ventures avec les entreprises sud-africaines afin de conquérir « ensemble » la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf).

Cet appel a été lancé par le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, à l’occasion d’un Forum économique ivoiro sud-africain, à Abidjan les 2 et 3 décembre 2021, en marge d’une visite d’Etat de Cyril Ramaphosa en Côte d’Ivoire du 1er au 3 décembre 2021. 

« L’Afrique du Sud, l’une des principales locomotives de notre continent, et la Côte d’Ivoire, pays leader de l’Uemoa et de la Cedeao (avec le Nigeria et le Ghana), peuvent transformer ces opportunités en affaires réelles, et faire du Made in Africa si cher à nos chefs d’Etat respectifs, une réalité », a déclaré M. Jean-Marie Ackah. 

Pour le président du Patronat ivoirien, ce forum économique ivoiro sud-africain doit « marquer un tournant dans les relations entre chefs d’entreprises (des deux pays), et donner lieu à des partenariats solides et impactants dans différents secteurs d’activités ». 

Au premier jour de la visite d’Etat de M. Ramaphosa à Abidjan, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud ont signé neuf accords bilatéraux visant à raffermir les liens de coopération et à booster les échanges commerciaux.

Ces accords portent, entre autres, sur l’agro-industrie, la transformation industrielle, les technologies de l’information et de la communication, le domaine des hydrocarbures, des mines et de l’énergie.

M. Jean-Marie Ackah a indiqué que les opérateurs économiques d’Afrique du Sud et de Côte d’Ivoire peuvent « faire d’autant plus de chemin ensemble que des dispositifs adéquats existent déjà ».

Ces nouveaux accords devraient permettre d’accroître substantiellement la valeur globale des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, estimée actuellement à 371 milliards de FCFA.

« Nous avons le devoir d’insuffler un dynamisme nouveau à la coopération et au business entre nos deux pays, et d’en faire un modèle de développement partagé dont l’Afrique a besoin pour tirer amplement profit de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine entrée en vigueur en début d’année », a-t-il poursuivi. 

Cette zone, renchérira-t-il, « ne sera bénéfique à l’Afrique que si nous nous mettons ensemble, en développant des synergies stratégiques, des complémentarités nouvelles, et des investissements intra-africains pour accélérer notre industrialisation et favoriser l’essor du Made in Africa ».

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a souligné qu’en 2020, l’Afrique du Sud s’est positionnée comme un partenaire de choix de la Côte d’Ivoire, invitant les entreprises des deux pays à « créer des joint-ventures pour conquérir le continent africain ». 

De son côté, le ministre sud-africain du Commerce, de l’industrie et de la concurrence, Ebrahim Patel, a souligné que le volume des échanges de 371 milliards Fcfa entre les deux pays (avec un solde positif de 288 milliards Fcfa en faveur de la Côte d’Ivoire) paraît important, mais est en dessous des possibilités des potentialités des deux Etats.  

Ce forum qui s’est tenu sur les bords de la lagune Ebrié visait notamment à promouvoir le développement du secteur privé en Côte d’Ivoire en vue de capter des investissements massifs capables d’assurer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a encouragé lors d’un point de presse conjoint avec son homologue sud-africain, le secteur privé de Côte d’Ivoire à percer le marché sud-africain, un marché de plus de 60 millions de consommateurs avec un PIB d’environ 300 millions de dollars. 

Réforme hospitalière ivoirienne: les attentes majeures prises en compte (faîtière)

La Coordination des syndicats du secteur de la santé (Coordisante/Sycamci) de Côte d’Ivoire se réjouit, dans une note, de ce que les attentes majeures sont prises en compte dans les récents décrets sur la réforme hospitalière.

Le directoire, après des informations recueillies auprès des hautes autorités du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, « rassure tout le personnel de santé que nos attentes majeures en matière de motivation spécifique du secteur santé sont effectivement prises en compte dans les premiers décrets d’application de la loi portant réforme hospitalière », déclare la faîtière syndicale.

« Par conséquent, le directoire (de Coordinante/Sycamci) invite tout le personnel de santé à exprimer sa joie pour le succès de la lutte syndicale commune et pour les perspectives heureuses certaines », souligne la note.

La faîtière annonce que « dès la publication officielle desdits décrets, le directoire convoquera une Assemblée générale d’information sur leur contenu définitif, de célébration de la victoire et de décision du mode d’expression de la gratitude de notre faîtière envers les autorités étatiques ».

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi, en Conseil des ministres, neuf projets de décrets portant réforme des établissements publics hospitaliers, aux fins d’assainir le secteur et améliorer le plateau technique.    

« Ces textes permettent de clarifier la situation qui a fait pendant longtemps débat, notamment celle des agents des services de santé qui exercent aussi bien dans le privé que dans le public », avait indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, M. Amadou Coulibaly.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly,  a déclaré que cette réforme « permet d’établir une différence claire », avant d’ajouter que désormais « ou vous êtes dans le public ou vous êtes dans le privé ».

Seize syndicats du secteur de la santé publique, en Côte d’Ivoire, regroupés au sein de la faîtière syndicale Coordisante/Sycamci, ont suspendu le 20 novembre 2021 leur mot d’ordre de grève avec « un accord formel » avec le gouvernement.

La revendication majeure de la faîtière syndicale était notamment « la mise en application de la loi portant réforme hospitalière, par la signature diligente de tous les projets de décrets transmis au secrétariat général du gouvernement par le ministre de la Santé ».

Les Patronats ivoirien et sud-africain instituent un forum économique

Les Patronats ivoirien et sud-africain ont décidé vendredi à Abidjan d’instituer un « Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, sous la co-responsabilité Etat-secteur privé, tous les deux ans », à l’issue d’un forum ivoiro sud-africain.

Les deux Patronats, qui ont échangé lors d’un forum économique Côte d’Ivoire- Afrique du Sud, tenu les 2 et 3 décembre 2021 dans le cadre d’une visite d’Etat de Cyril Ramaphosa à Abidjan, ont formulé 11 recommandations dont l’institution de ce forum. 

Ils sont décidé qu’il soit « institutionnalisé l’organisation du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud sous la co-responsabilité Etat-Secteur privé (Patronat ivoirien-Patronat sud-africain), tous les deux ans et de façon alternative dans chacun des deux pays ».   

Les résolutions mentionnent une harmonisation du cadre juridique de coopération des deux pays pour susciter davantage les relations d’affaires et de partenariats, le soutien du secteur privé pour la diversification et la consolidation de champions nationaux et régionaux. 

Les participants ont convenu d’une impulsion des partenariats nouveaux pour le relèvement du niveau des échanges commerciaux et des investissements, de la facilitation dans la co-création d’entreprises ivoiro-sud-africaines tant en Côte d’Ivoire qu’en Afrique du Sud.   

Les entreprises sud-africaines ont été invitées à contribuer à la réalisation du Programme national de développement (PND 2021-2025) de la Côte d’Ivoire et à partager leurs expériences en matière de politique d’industrialisation. 

Un autre point invite les deux pays à créer un cadre incitatif pour permettre aux entreprises de l’Afrique du Sud de contribuer à la transformation des produits agricoles ivoiriens, selon le texte qui encourage les courants d’Affaires à travers des missions de prospection économique.

Ils ont en outre décidé de mutualiser les efforts des deux pays pour impulser la création de pôles régionaux en faveur d’une augmentation du volume des échanges intra-régionaux pour une meilleure dynamisation de la Zone de Libre-Echange Africaine (ZLECAf). 

Les recommandations invitent par ailleurs les deux parties à mobiliser la communauté d’Hommes d’Affaires des deux pays pour la réussite de l’organisation de la Foire Intra-africaine (IATF) en 2023 à Abidjan. 

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a réagi sur les recommandations, assurant que ces points trouvent leur ancrage dans les neuf accords bilatéraux signés, lundi, entre les deux pays dans l’optique de raffermir les relations économiques et les liens de coopération. 

M. Ramaphosa a encouragé les opérateurs économiques ivoiriens et sud-africains à conquérir leur marché respectif, à s’organiser à élargir leurs opportunités dans l’espace de la Zlecaf, entré en vigueur début 2021. 

Le président sud-africain, favorable à ce que « l’Afrique devienne un marché intégré », a invité les dirigeants à « penser à retirer les barrières réglementaires qui impactent négativement la circulation des biens et des services ».

Il a fait observer que la pandémie de Covid-19 a « miné » le continent et le monde entier, impactant de manière néfaste les économies et les efforts, tout en espérant que l’Afrique qui est un continent résilient, saura surmonter ces désagréments. 

Averti dans le domaine des affaires, M. Cyril Ramaphosa a exhorté les parties à diversifier leurs productions pour éviter que les économies de leurs pays soient plombées par la fluctuation des cours sur le marché international. 

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, a indiqué que ce forum économique a enregistré environ 633 participants dont plus d’une centaine venue de l’Afrique du Sud. 

Huit sessions ont meublé les travaux du Forum avec vingt-deux intervenants dont six originaires d’Afrique du Sud. Parmi ces intervenants, 12 sont issus du secteur privé et dix de l’Administration. 

Afin de permettre aux opérateurs sud-africains de mieux appréhender l’environnement des affaires et les grands projets d’investissements en Côte d’Ivoire, le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), et le ministère du Plan et du développement ont présenté les opportunités en matière d’investissement en Côte d’Ivoire et le PND 2021-2025.

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a effectué une visite d’Etat de trois jours, du 1er au 3 décembre 2021. Il a quitté Abidjan en début de soirée après avoir procédé avec le Premier ministre ivoirien à la pose de première pierre du futur siège social de MTN Côte d’Ivoire. 

MTN Côte d’Ivoire lance la construction de son siège en présence de Cyril Ramaphosa

MTN Côte d’Ivoire a procédé vendredi à Abidjan à la pose de son futur siège social, en présence du président sud-africain Cyril Ramaphosa, et le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, au terme d’une visite d’Etat de 72h.

La présence de M. Ramaphosa à cette cérémonie de pose de première pierre, marque un soutien au groupe sud-africain MTN, dont de hauts dirigeants ont effectué le déplacement pour prendre part à cet événement.

Le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, M. Djibril Ouattara, a indiqué que ce siège futuriste sera bâti sur une superficie de 1,5 hectare pour un coût d’investissement de 20 milliards de Fcfa.

Situé dans la zone « Akwaba Business park », dans le commune de Port-Bouët, cité balnéaire, dans le Sud d’Abidjan, ce siège s’inscrit parmi les priorités de la filiale, implantée en Côte d’Ivoire depuis 15 ans. 

L’édifice qui sera réalisé non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a été conçu pour répondre aux normes les plus rigoureuses au monde en matière de construction durable, de conception fonctionnelle intégrative. 

Le directeur général de l’entreprise de téléphonie et de Télécoms, Djibril Ouattara, a fait savoir que la livraison du siège est prévue pour le 1er trimestre 2023, soit dans un peu plus de un an. 

À la veille de cette cérémonie de pose de première pierre du futur siège de l’entreprise, MTN Côte d’Ivoire a lancé les tests de la 5G, qui ont été concluants au cours du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, les 2 et 3 décembre 2021, à Abidjan.

Port d’Abidjan: 1100 milliards Fcfa d’investissements prévus de 2011 à 2022

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indiqué vendredi que les investissements au Port autonome d’Abidjan (PAA) devraient s’établir à environ 1 100 milliards Fcfa de 2011 à 2022, lors d’une visite du président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

« Concernant le port d’Abidjan, c’est environ 1 100 milliards de F CFA d’investissement, entre 2011 et 2022, dans des projets d’envergure devant fondamentalement moderniser le premier port ivoirien », a dit M. Amadou Koné.

Il a fait savoir que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à son arrivée à la tête du pays, a, dès 2011 décidé, dans la perspective d’une croissance forte de l’économie, de mettre un accent sur la modernisation du secteur portuaire pour en faire un véritable catalyseur de la chaîne logistique.

Pour permettre aux ports ivoiriens d’être à la hauteur des enjeux du développement du pays, des investissements massifs ont été décidés pour rattraper des décennies de non-investissement ayant conduit, en particulier, le port d’Abidjan à perdre la place de 1er de la côte ouest-africaine. 

Cette volonté de repositionnement durable des Ports ivoiriens se traduit par l’inscription de plusieurs projets dans les Programmes nationaux de développement, dont les terminaux à conteneurs et polyvalents du port de San-Pedro. 

Les projets terminés et ceux en cours, prévus pour être terminés en 2022, devraient permettre au Port d’Abidjan d’être prêts pour l’accueil de grands navires et le traitement des marchandises en termes de chargement et de déchargement de même que le stockage.

Toutefois, l’amélioration de la connectivité au regard de la gestion de l’interface ville/port demeure. Dans ce contexte, plusieurs projets sont initiés pour faciliter le trafic dans marchandises. 

Le directeur général du Port autonome d’Abidjan, M. Hien Yacouba Sié, a relevé que pour accroître les capacités de stockage sous douane, il a été créé 9,5 ha de terrains supplémentaires du terminal céréalier. 

Les travaux d’infrastructures exécutés à hauteur de 65% devraient permettre d’accueillir de grands navires vraquiers de 14 mètres de tirant d’eau (TE) contre 9,5 m TE actuellement, pour un coût d’investissement de 59 milliards de FCFA, soit 102 millions US dollars, financé par l’Etat.

Un deuxième terminal à conteneurs, d’un coût de 506 milliards Fcfa, devrait permettre d’accueillir des navires avec 16m de TE transportant 12 000 EVP (contre 11,5 m et 3 500 EVP précédemment).

Les travaux d’infrastructures sont terminés, la pose de la première pierre a eu lieu le lundi 05 octobre 2020. Cependant, les travaux de superstructures (256 milliards Fcfa) sont en cours, l’inauguration étant prévue en novembre 2022. 

Tous ces investissements devraient permettre d’accroitre le trafic de transbordement, de porter la capacité de traitement de conteneur du port d »Abidjan à 2,5millions d’EVP/an (contre 1 million d’EVP/an précédemment).

La Côte d’Ivoire est membre de la CEDEAO, une organisation sous régionale de libre échange de 358 millions d’habitants. Elle est également membre de l’UEMOA, une zone de monnaie unique avec 116,7 millions d’habitants. 

Le pays contribue pour près de 35 % au PIB de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’Afrique du Sud se classe au 10e rang/17 pays dans le classement des échanges entre le port d’Abidjan et les ports africains en 2020.

Côte d’Ivoire: Zipline va distribuer les fournitures médicales par drone

Zipline, le leader mondial de la logistique instantanée, distribuera en Côte d’Ivoire les fournitures médicales, par drone, dans le cadre d’un partenariat.

Dans une note, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, annonce ce partenariat avec Zipline, le plus grand service automatisé de livraison à la demande au monde.  

Ce partenariat devrait permettre notamment la livraison de fournitures médicales, dont de milliers de vaccins, des médicaments et des produits sanguins aux établissements de santé du pays.

Zipline construira et exploitera quatre centres de distribution à partir desquels les produits sanguins, les vaccins et les produits médicaux seront stockés et distribués à plus de 1 000 établissements de santé dans le pays. 

Le premier centre de distribution devrait être achevé et opérationnel avant la fin de l’année 2022. Et ce, pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, en garantissant un accès équitable aux produits médicaux dans les zones rurales.

« La mise en place d’une couverture sanitaire universelle est l’une des priorités du ministère et nous pensons que cette décision audacieuse de s’associer à Zipline est un moyen sûr d’y parvenir », a dit M. Pierre Dimba, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle.  

M. Pierre Dimba a indiqué que son département a « évalué la capacité de Zipline, leurs opérations dans d’autres pays africains ayant des besoins similaires » à la Côte d’Ivoire, estimant que ce partenariat  aidera à supprimer les obstacles à l’accès aux soins de santé et à la création d’un système de santé plus équitable. 

Le directeur de la division Africa Go-To-Market de Zipline, M. Israël Bimpe, a assuré que la technologie de l’entreprise va « largement améliorer l’accès et même la distribution de produits médicaux dans les zones reculées et difficiles d’accès ». 

Zipline soutiendra par ailleurs tous les établissements de santé avec des capacités d’intervention d’urgence, ainsi que des livraisons de routine et de réserves de médicaments, de vaccins et de sang. 

Elle sera l' »unique » fournisseur de certains établissements de santé dans les régions reculées du pays, ce qui permettra d’offrir un service de livraison plus efficace.

Ce partenariat devrait également déboucher sur la création de nombreux emplois pour les autochtones, car Zipline devrait trouver des talents locaux pour gérer les centres de distribution. 

Chaque semaine, un seul centre de Zipline, une combinaison d’entrepôts de traitement médical et d’aéroport pour drones est capable de livrer à la demande plus de deux tonnes de médicaments à température contrôlée en tout point d’une zone de service. 

Chaque appareil peut voler sur une distance de 160 km aller-retour, par vent fort et sous la pluie, de jour comme de nuit, pour effectuer des livraisons à la demande en 30 minutes en moyenne.

La Côte d’Ivoire élue à la présidence du Conseil exécutif de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue, vendredi, à la présidence du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) au terme de la 24e Assemblée générale de l’Organisation tenue à Madrid (Espagne) où elle a son siège.

Avec 22 voix contre 13 pour le Bahreïn, la Côte d’Ivoire à travers son ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a été élue par les 35 membres statutaires de l’organe décisionnel de cette institution spécialisée des Nations unies pour présider le Conseil sur les 12 prochains mois.

A l’occasion de cette Assemblée générale, M.  Zurab Pololikashvili a été réélu en qualité de Secrétaire général de l’Organisation. En prélude à cette élection, le ministre Fofana  a porté la voix de l’Afrique pour soutenir sa candidature au regard des actions fortes qu’il a menées  en faveur du continent.

L’Ouzbékistan a obtenu l’organisation de la 25e Assemblée générale  de l’Organisation, en 2023, avec   61 voix contre 52 pour le Portugal.

 Pour succéder à la Côte d’Ivoire qui a abrité la Journée mondiale du tourisme  (JMT), en  2021, l’île de Bali en Indonésie  a été  désignée  par l’Assemblée générale pour organiser l’édition 2021 autour du thème, « Repenser le tourisme ».

Dans le même élan, le pays-hôte de la  JMT 2023 a été désigné. Il s’agit de  l’Arabie-Saoudite qui l’organisera  autour du thème, « Les investissements verts ».