Gabon – la HAC frappe encore : le journaliste Brice Ndong interdit de pratiquer son métier durant 1 mois

La Haute autorité de la communication (HAC) a décidé,  d’infliger une interdiction de pratiquer son métier au journaliste Brice Ndong, rédacteur en chef du journal en ligne Coopération internationale magazine pour chantage contre des opérateurs économiques.

La HAC accuse ce journaliste d’orchestrer « un chantage éhonté » contre les entreprises installées dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP) en vue d’en tirer des prébendes.

Selon la décision lue par le conseiller membre de la HAC, Mouwaka Ngonga, le journaliste aurait publié une série de post consacrés au mauvais traitement des employés de la ZERP de Nkok. Brice Ndong aurait affirmé entre le 13 et 19 décembre 2019 qu’un ouvrier aurait trouvé la mort par inhalation des copeaux de bois retrouvés dans ses poumons….

Cette information serait invérifiable selon la HAC qui en plus de l’interdiction d’exercer son métier, enjoint le média à retirer les articles incriminés et à publier des démentis.

« On peut tout me prendre sauf ma liberté de penser… Je suis un esprit fondamentalement libre…. Vous ne pourrez jamais me faire taire… Je serai plus piquant qu’avant », a réagi le journaliste sur son compte Facebook. Lui affirme avoir dénoncé les conditions de travail des gabonais dans la zone économique de Nkok.

Gabon : la BAD accorde un financement de 90 milliards de FCFA pour la construction de l’axe Ndendé-Doussala

Le projet de construction de la route Ndendé-Doussala fait partie du corridor transafricain. Piloté par la CEEAC depuis 2013, il devra se poursuivre en direction de Dolisie au Congo. Le tronçon vise  à désenclaver  les deux pays et  booster les échanges entre les deux pays d’Afrique centrale.

La première phase du Projet d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG-I) a consacrée une enveloppe de 90 milliards de FCFA, un financement de la Banque africaine de développement (BAD) dont une partie  sera consacrée en partie à l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala long de 48 km dans la province de la Ngounié au sud du pays.

Le projet financé en partie par la Banque africaine de développement tardait  à être mis en œuvre faute des contributions des deux Etats qui traversaient une crise  économique découlant de la baisse des cours du baril de pétrole il y a quelques années.  Les deux pays pétroliers tirent essentiels leurs ressources de l’or noir.

Selon une étude de la CEEAC),  il faut 160 milliards de FCFA pour construire la route Ndéndé-Doussala (Gabon) et Dolisie (Congo), longue de 225 km. Le Congo, l’Etat où sera réalisée la plus grande partie du projet, devra débourser  75% du coût global. L’étude du projet a été rendue publique en fin 2013 par  Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC.

Notons que, la route Ndéndé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays.

 

 

Gabon : la mère d’Ali Bongo Joséphine Kama en colère contre son grand-frère Jean Boniface Assélé

« Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille »  dit Joséphine Kama, la mère du Président Ali Bongo qui est en couteau tire contre son grand-frère  Jean Boniface Assélé qui a tenu des propos incendiaires à l’égard  de son fils Ali Bongo.

 «  Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille », a prévenu Mme  Kama Dabany, interpellant par ailleurs son grand frère sur la nécessité de ne plus vilipender son fils qui, a-t-elle dit,  se remet très bien de son AVC survenu le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.

 « Quand son fils est mort qui lui a donné l’argent, les 50 millions qu’on lui a donné pour faire les funérailles c’était la momie, ce n’était pas Ali Bongo ? », s’est –elle questionné avant de déplorer la boulimie de son grand frère caractérisée par le chantage permanent pour obtenir gain de cause.

Pour l’ex première dame,  « celui qui cherchera mon fils, il  passera d’abord sur mon cadavre  avant d’avoir mon fils. Assélé laisse mon fils tranquille. Tu as gaspillé la famille à cause de l’argent. Chez toi il n’y a que l’argent qui compte. Et quand on ne t’en donne pas tu fais le chantage ».

Dans une émission interactive dénommée ‘’Assélé vous parle’’ diffusée le 16 mars courant sur sa radio privée ‘’Génération Nouvelle’’, Jean Boniface Assélé  a déclaré en répondant à la question d’un auditeur que : « je ne sais pas où est mon neveu. Je dirais tout ce que je sais. A cet âge je n’ai pas peur de parler. Je ne sais pas où il est. Peut-être qu’on l’a même tué. Il est mort. Il a été momifié. Enterré. Je ne sais pas où il est ».

Des propos qui ont amené la Haute autorité de la communication (HAC) dans sa décision du 18 mars, de suspendre provisoirement pour  trois mois les programmes de cette radio.

source: gabonactu

 

Gabon : propos incendiaires de Jean Boniface Assélé contre le président Bongo : le CLR se démarque

Le directoire du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), réuni en urgence mardi en fin  d’après-midi à son siège de Libreville suite aux propos incendiaires contre le régime d’Ali Bongo Ondimba prononcés par le président du conseil politique de ce parti Jean Boniface Assélé, s’est démarqué de cette posture tout en renouvelant son soutien indéfectible au président de la République.  

« Le directoire réaffirme son indéfectible soutien au président de la république et à toutes les politiques publiques insufflées sous son magistère à la tête du pays », a indiqué le CLR dans un communiqué au terme de la réunion de crise.

Le président fondeur du CLR  Jean Boniface Assélé, par ailleurs oncle maternel d’Ali Bongo Ondimba, a, dans une diatribe lundi dernier sur les ondes de sa radio  Générale Nouvelle que « je suis l’oncle mais je ne sais même pas où est mon neveu. Depuis qu’il est revenu de Riyad pour Libreville je l’ai jamais rencontré ».

Pour le CLR, ces propos de nature à semer le trouble dans l’opinion et dans ses rangs n’engagent que son auteur qui s’exprimait à titre personnel. « Le directoire en appelle  à la vigilance des cadres et  responsables au sein des instances  dirigeantes afin d’œuvre dans la cohésion au rayonnement du parti », souligne-t-on.

Jean Boniface Assélé n’est pas à ses premières déclarations tapageuses sur sa radio. Il août 2019, il avait insinué que  qu’« Il y a un groupe de gens dans ce pays qui est prêt à prendre le pouvoir ».

Il est également apparemment  en conflit désormais ouvert avec la nouvelle patronne du CLR qui n’est autre sa fille Dr Nicole Assélé.

Ancien commandant en chef de la police et plusieurs fois ministres sous feu Omar Bongo Ondimba, le général à la retraite Jean Boniface Assélé est un baroudeur de la politique dans le pays. Son parti est resté plusieurs années parmi les formations politiques ayant des élus dans les deux chambres du parlement et dans les conseils locaux (mairies et assemblées départementales).

A l’issue des dernières élections législatives et locales d’octobre 2018, le CLR a enregistré une véritable déculottée n’obtenant qu’un seul député, rappelle-t-on.

Source: gabonactus

Coopération : Ali Bongo s’est entretenu avec l’ambassadeur du Japon Masaaki Sato

Arrivé en fin de mission. Ce fut l’occasion pour le diplomate japonais de faire ses adieux au président gabonais au terme de cinq années passées dans le pays d’Ali Bongo.

Au cours de cet échange, les deux personnalités ont dressé un bilan sur l’état de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Japon, notamment en ce qui concerne les nombreux microprojets réalisés dans les domaines de la Santé, de la Culture, de la Pêche, de la Formation professionnelle et en matière des Sciences et de Technologie.

Selon le service de la communication de la présidence de la République, un accord technique de coopération a été signé entre les deux pays en 2008. Sa mise en œuvre est assurée par la Japan international coopération agency (Jica), à travers des domaines variés.

La coopération entre le Gabon et le Japon a également permis l’envoi des volontaires, jeunes ou seniors à l’École nationale des déficients auditifs (Enada) et à l’école pilote du centre de Libreville afin de participer au développement socio-économique du Gabon.

Franceville : un mort et plusieurs blessés graves dans un accident de circulation

Un accident de la circulation s’est produit dimanche 15 mars dernier à Franceville, occasionnant ainsi un mort sur le champ et plusieurs blessés graves.

Un véhicule double cabine de marque Toyota Land cruiser V8 et une voiture de marque Toyota Rav4 sont entrés en collision. L’un des occupants du second véhicule est mort sur le champ. D’autres accidentés, projetés par le choc, seraient dans un état critique. Ils ont immédiatement été transportés d’urgence à l’Hôpital régional Amissa Bongo. Les raisons de cet accident ne sont pas connues. L’excès de vitesse serait la principale cause.

Selon une source sur place, la police et les autorités locales n’ont pas encore communiqué sur le bilan réel de l’accident.

La Zone de libre-échange : « Gabon n’a pas encore une stratégie de normalisation » (Nestor Mintsa)

Nestor Mintsa  Directeur  de l’Agence gabonaise de la normalisation (AGANOR), a déclaré lors d’une conférence débat à Université de Libreville, que le Gabon ne dispose pas encore une strategie de normalisation pour rendre ses produits plus compétitifs sur le plan international.

« Le Gabon n’a pas encore de stratégie nationale de normalisation », a fait savoir M. Mintsa, déplorant au passage cette situation tributaire en partie  de l’entrée sur le marché local de plusieurs produits étrangers  non normés.

Pour Nestor Mintsa, il  est plus que nécessaire pour  des  entreprises de disposer des moyens en termes de qualité mais surtout de la certification pour prétendre à la compétitivité.

La certification étant la capacité de l’entreprise à mettre à niveau son  système par rapport aux normes internationales.  La norme constitue ainsi  la meilleure pratique  formalisée.  Elle  permet aux entreprises d’avoir l’accès aux marchés internationaux.

Avec la Zone de libre échange continentale (ZLEC) qui se dessine pour le mois de juillet prochain,  il est question pour le Gabon et d’autres pays de la CEMAC d’harmoniser leurs normes pour espérer être compétitifs.

 

Gabon : l’ONG le Salon de la femme, vent debout contre la légalisation de l’infidélité dans le mariage

Sidonie Flore Owè présidente de l’ONG, le Salon de la femme, par ailleurs ancienne procureur de la République,  a dénoncé mercredi dans une conférence de presse la dépénalisation de l’adultère opérée à l’insu des populations par l’assemblée nationale rendant ainsi légale, selon elle.  

L’infidélité des conjoints dans les couples légalement mariés au Gabon n’existe pas dans le code pénal « Nous sommes en face d’une dépénalisation de l’adulaire au Gabon tout simplement parce que ça n’existe pas dans le code pénal et le juge pénal ne peut pas se saisir d’une question qui n’est pas insérée dans le code et qui n’est ni prévue ni puni par la loi », s’est insurgé Mme Flore Ouwè.

Ladite dépénalisation a été effectuée durant  la fin de l’année 2019 et entrée en application en début 2020, indique-t-on. Elle s’est faite par le retrait de l’article sanctionnant l’adultère du corpus du code pénal Gabonais.

Pour la juriste, les risques sur le plan textuel de cette impunité de l’adultère sont tels qu’elle se met en contradiction avec la constitution gabonaise qui fait du mariage la première institution dans la mesure où cette dernière encadre et protège le mariage.

 

 

Gabon : Patrick Iba-Ba nouvel Évêque de l’archidiocèse de Libreville

Monseigneur Patrick Iba-Ba, ancien évêque de Franceville, a remplacé jeudi l’évêque Basile Mvé Engone à la tête de l’archidiocèse de Libreville.

Monseigneur Basile Mvé Engone a passé 22 ans  à l’archidiocèse de Libreville. La passation des charges entre les deux prélats  a eu lieu jeudi  12 mars dernier à la cathédrale Notre Dame de l’Assomption à Sainte Marie, c’était en présence de plusieurs évêques et fidèles chrétiens catholiques.

Le pape François a en effet accepté la renonciation de l’archevêque actuel, Monseigneur  Basile Mvé Engone, âgé de 78 ans, au gouvernement pastoral, indique-t-on.

Le nouvel archevêque  monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba, né le 18 avril 1966 à Libreville, Prêtre diocésain, est le 4ème archevêque de Libreville après Mgr Jean Jérôme Adam, André Fernand Anguilé et Basile Mvé Engone, Prêtre salésien ordonné à Oyem (Nord) en 1973 par Mgr Ndong.

Pour sa formation sacerdotale, Mgr Iba-Ba a été envoyé par son évêque à Brazzaville, capitale du Congo, puis à l’Université urbanienne de Rome de 1993 à 1998.

Ordonné prêtre le 19 juillet 1998 pour l’archidiocèse de Libreville, il a été vice-recteur du Séminaire majeur Saint Augustin à Libreville, puis recteur du petit séminaire Saint Jean, et curé de paroisse. De 2004 à 2009, il a suivi des études de droit canonique à Rome.

Source: gabonactu

 

Donald Trump sème la confusion

Donald Trump voulait rassurer, fixer un cap, démontrer sa capacité à diriger. Il a échoué.

Messages contradictoires, approximations, vantardises, contre-vérités: depuis plusieurs semaines, le président des Etats-Unis sème la confusion sur le coronavirus. Sa prise de parole, mercredi soir depuis le Bureau ovale, n’a fait qu’alimenter un peu plus les inquiétudes, des investisseurs comme des autres.

Lors d’une allocution décousue de dix minutes, oscillant entre la reconnaissance de la gravité de la crise et sa volonté d’en minimiser la portée, le dirigeant de la première puissance mondiale a mis en avant des initiatives économiques inabouties. Et annoncé, avec plusieurs erreurs qui ont du être rectifiées par ses équipes a posteriori, des restrictions de voyage.

Le principale mesure, la fermeture pour 30 jours des frontières des Etats-Unis à tous les voyageurs en provenance d’Europe (à l’exception des Américains), a suscité de vives interrogations sur son efficacité face une pandémie qui a fait plus de 4.600 morts à travers le monde et affolé les marchés financiers.

Les critiques sont venues de ses adversaires démocrates, mais aussi de la communauté scientifique et même de son propre camp.

Thomas Bossert, son ancien conseiller à la sécurité intérieure, n’a pas caché ses réserves. « Dans deux semaines, nous regretterons d’avoir perdu du temps et de l’énergie sur ses restrictions de voyage », a-t-il tweeté, estimant qu’il aurait été infiniment préférable de se concentrer sur la « préparation des hôpitaux » et des communautés particulièrement touchées.

Le Royaume-Uni, épargné par la décision présidentielle, a également critiqué la mesure visant les ressortissants de l’espace Schengen. « Nous ne pensons pas que c’est ce qu’il faut faire », a lâché, laconique, le ministre britannique des Finances Rishi Sunak sur la BBC.

– « Dangereusement court-termiste » –

« +L’Amérique d’abord+ est une réponse dangereusement court-termiste face à une crise mondiale de cette ampleur », a réagi Iann Bremmer, fondateur du think tank Eurasia Group.

Au-delà de ses décisions, le choix des mots a aussi fait grincer des dents. Dès le début de son allocution, Donald Trump a parlé, à dessein, du « virus étranger ».

Or ce président qui, en, campagne, stigmatisait les Mexicains « violeurs », n’en est pas, loin s’en faut, à son coup d’essai sur ce thème.

« Construction en cours. Nous avons plus que jamais besoin d’un mur! », tweetait-il 10 mars en réponse à un autre tweet mettant en garde contre la propagation du « virus de Chine »

Pour Richard Haass, président du Council on Foreign Relations, le discours de mercredi soir était d’abord remarquable par sa « xénophobie ».

L’appel au rassemblement formulé par l’ancien homme d’affaires de New York n’aura par ailleurs duré que quelques heures. « Nous avons un ennemi commun, l’ennemi du monde, c’est le coronavirus », tweetait-il mercredi, appelant les médias, qu’il attaque sans relâche, à l’unité.

Dès jeudi matin, il replongeait dans son exercice favori: citer sur Twitter des présentateurs de sa chaine préférée, Fox News, critiquant ses adversaires, en l’occurrence Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants.

– « Virus et leadership » –

Quelques heures avant l’allocution présidentielle, Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des maladies infectieuses et figure emblématique de la recherche aux Etats-Unis, avait, devant le Congrès, fait une série de mises en point.

Ses réponses précises, simples, directes – « basées sur la science », a-t-il insisté – ont sonné comme autant de rectifications aux approximations présidentielles sur le virus qui fait trembler la planète.

Interrogé en particulier sur les affirmations du tempétueux locataire de la Maison Blanche selon lesquelles l’arrivé du printemps signerait probablement la fin du virus, il a remis les choses calmement en perspective.

« Nous ne savons pas ce que ce virus va faire », a-t-il martelé. « Nous espérerons qu’avec un temps plus chaud il ira en diminuant. Mais nous ne pouvons travailler sur la base de cette hypothèse. Nous nous devons de prendre comme hypothèse de travail que cela va devenir de pire en pire ».

Dans un éditorial intitulé « Virus et leadership », le Wall Street Journal, peu suspect d’anti-trumpisme primaire, s’inquiétait lui de l’incapacité du milliardaire républicain à relever le défi de cette crise sanitaire mondiale.

« Lorsque le président Trump identifie une menace, son instinct est de la nier, de s’arc-bouter et de riposter. Cela souvent été efficace politiquement, mais dans le cas du nouveau coronavirus, cela a nui à sa capacité à diriger ».