Gaborone inquiet de la hausse quotidienne des cas de Covid-19

Le gouvernement du Botswana a exprimé son inquiétude face à l’augmentation quotidienne des infections à la Covid-19, alors que le pays a révélé avoir enregistré plus de 1.200 nouveaux cas sur une période de 10 jours à partir de la fin septembre.Mosepele Mosepele, coordinateur adjoint du groupe de travail présidentiel en charge de la Covid-19, a déclaré au quotidien public Daily News que ce pays d’Afrique australe avait enregistré 1228 nouveaux cas entre le 24 septembre et le 4 octobre.

 Cela se traduit par une moyenne quotidienne de 120 cas, contre 20 par jour en août, a déclaré Mosepele.

 Le Botswana a jusqu’à présent réussi à contenir la propagation du coronavirus et est l’un des deux pays d’Afrique australe qui comptent moins de 5.000 cas confirmés. L’autre est le Lesotho, avec 1.767 cas signalés à la date de jeudi.

 Le même jour, le Botswana avait enregistré 3.172 cas de Covid-19, la capitale Gaborone étant considérée comme l’épicentre du virus.

 Selon M. Mosepele, il semblerait que la propagation du coronavirus soit endémique sur les lieux de travail où les employés se réunissaient habituellement pour des réunions et mangeaient ensemble sans adhérer aux protocoles Covid-19.

 Il a conseillé aux employés d’éviter de converger dans des zones fermées pour le déjeuner, mais de prendre plutôt leurs repas dans des espaces ouverts où ils pourraient pratiquer la distanciation sociale.

 Il a également appelé les employeurs à adopter la nouvelle norme du travail par roulement pour minimiser l’interaction entre employés.

Dialogue inter-libyen de Bouznika : La CEN-SAD salue les accords du 2è round

La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) a salué, jeudi, les accords conclus entre la délégation du Haut conseil d’Etat et celle de la Chambre des représentants dans le cadre du 2-ème round du dialogue inter-libyen de Bouznika, au MarocDans un communiqué, cité par le portail du ministère marocain des Affaires étrangères, la CEN-SAD indique avoir suivi avec satisfaction la conclusion, mardi 06 octobre, du deuxième round des négociations de Bouznika entre les parties libyennes sous l’égide du Maroc, tout en se félicitant de l’accord conclu sur « les mécanismes et les critères de sélection des titulaires des postes de direction des institutions souveraines telles que énoncées à l’article 15 de l’accord de Skhirat signé en décembre 2015 ».

Elle a également salué « la volonté ferme de toutes les parties de surmonter les divisions politiques actuelles dans l’intérêt supérieur de la nation libyenne, ainsi que de leur engagement de prendre désormais comme documents de référence pour un accord global, l’Accord politique Libye de Skhirat de 2015 et les conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye de 2020 ».

La CEN-SAD a de même renouvelé sa plus Haute appréciation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Que Dieu L’Assiste, pour « les impulsions données au dialogue inter-libyen pour la constance dans l’appui aux parties libyennes, preuve supplémentaire de l’engagement constructif du Royaume du Maroc, apprécié et salué, tant au plan bilatéral que multilatéral, pour la paix, la sécurité et le développement socio-économique en Afrique ».

La CEN-SAD a, en outre, félicité le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, « pour l’accompagnement fructueux de ces pourparlers inter-libyens » et appuie fortement son appel à la Communauté internationale en vue d’un soutien actif et coordonné au processus de paix et de réconciliation nationale en Libye.

La Communauté des Etats sahélo-sahariens renouvelle sa disponibilité à accompagner les parties libyennes dans la mise en œuvre de ce « consensus de Bouznika », gage de la paix et de la stabilité de la Libye et de l’ensemble de l’espace sahélo-saharien, conclut le communiqué.

Le syndicat de Côte d’Ivoire logistique suspend son mot d’ordre de grève pour 72 h

La grève lancée, mardi, par le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) a été suspendue pour 72h afin de donner une nouvelle chance aux négociations qui ont repris entre les représentants des travailleurs et la direction générale, sous l’arbitrage de l’inspection du travail, a appris APA, jeudi, auprès de ce syndicat.La reprise des pourparlers a permis au Sylacil, « d’obtenir le paiement des arriérés de salaires d’août et de septembre 2020 », souligne une note de ce syndicat transmise à APA, ajoutant que ce « paiement intégral marque la fin des ponctions de 20% sur les salaires qui avaient cours depuis bientôt deux ans ».

Un comité de suivi et de paiement comprenant toutes les parties prenantes va être mis en place, pour continuer la réflexion sur les conditions de paiement du reliquat de 21 mois de ponctions et des arriérés de gratifications 2016, 2017, 2018 et 2019.

Le secrétaire général du Sylacil, Javel Kouakou, s’est félicité de la mobilisation totale des travailleurs pour la défense de leurs droits.

« Nous sommes fiers de l’engagement de nos camarades et collègues pour ce mot d’ordre qui a été lancé. Nous disons merci à notre PDG, M. Kouao Niamoutié, à la DG, Mlle Sylvie Niamoutié pour leur disposition d’esprit à la discussion, à l’inspection du travail et aux forces de l’ordre pour avoir encadré notre mouvement de revendication », a ajouté M. Kouakou, s’excusant auprès des usagers et des partenaires de la plate-forme du guichet unique automobile.

La grève qui a été suspendue, mercredi, était motivée par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020.

La seconde revendication a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le «paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil, « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois.

Côte d’Ivoire: lancement de la 2e édition des Assises du numérique

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé jeudi à Abidjan la deuxième édition des Assises du numérique, un forum de réflexion sur l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie.Cette seconde édition des Assises du numérique a pour thème « Bilan et perspective, 7 ans après la réforme du secteur des Télécoms/TIC et de la poste ». Elle  est prévue en janvier 2021 et vise à offrir un cadre de discussion à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique.

Le ministre de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a fait savoir que dans l’intervalle, les commissions techniques mises en place commenceront leurs travaux scientifiques.

« Mes attentes sont fortes quant aux conclusions de ces Assises, car elles devront permettre d’accélérer la transformation numérique de notre économie, d’accroitre la création de richesses et des emplois, et en définitive, de contribuer au bien-être de la population », a-t-il dit.

A l’issue des travaux des Assises du numérique, le diagnostic du secteur de l’économie numérique sera fait et une stratégie nationale du numérique sera, par la suite, adoptée pour servir de boussole de développement du secteur des TIC dans le pays, a-t-il ajouté.

La première édition, tenue en 2015, a permis de poser les jalons de l’évolution du numérique en Côte d’Ivoire grâce aux débats éclairés sur les thèmes du Cyberespace et des données personnelles,  a souligné M. Mamadou Sanogo.

Selon M. Sanogo, l’État avait engagé une réforme du secteur en 2012, qui a permis au plan réglementaire, l’adoption de plusieurs textes juridiques structurants, dont l’ordonnance relative aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication.

Des dispositions légales ont également permis la mise en place de plusieurs lois sur des sujets majeurs tels que la cybercriminalité, les transactions électroniques, le code des postes ainsi que la protection des données à caractère personnel.

 Au plan institutionnel, mentionnera-t-il, l’État a créé plusieurs structures dont l’ARTCI (Autorité de régulation des Télécoms/TIC), l’AIGF (Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques), l’ANSUT (Agence nationale du service des Télécoms/TIC).

L’Etat ivoirien a également créée le VITIB,  un village des technologies de l’information et de la biotechnologie, ainsi que l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC) et la Fondation jeunesse numérique.

Ces entités ont permis à la Côte d’Ivoire de connaître plusieurs avancées significatives en matière de Télécommunications/TIC et au pays d’enregistrer par exemple, plus de 37 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration de 145%.

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications et des TIC, quant à lui, s’élève à plus de 1 000 milliards de FCFA, tandis que la couverture de la population au large bande mobile avoisine les 91%. 

Le territoire national est aujourd’hui desservi par des réseaux large bande à fibre optique d’une longueur de plus de 25 000 km, dont 5 435 km sont construits à l’initiative de l’Etat, a relevé M. Mamadou Sanogo. 

Dans le pays, la connectivité internationale est assurée par quatre câbles sous-marins avec une bande passante internationale de 196 Gigabit par seconde. Au niveau de l’indice de développement de la gouvernance électronique (EGDI), le pays a gagné plus de 37 places entre 2012 et 2018 en passant de 176e à la 139e place.

À l’échelle internationale, la Côte d’Ivoire a enregistré un bond en avant de 20 places entre 2013 et 2018 au classement de l’indice de développement des TIC (IDI) en se classant 132ème au niveau mondial et 3ème en Afrique de l’Ouest.

Ces assises visent, sept ans après cette réforme, un arrêt aux fins de faire une évaluation de ces résultats au regard des objectifs fixés et de dégager les perspectives pour le développement de l’économie numérique nationale, a justifié M. Mamadou Sanogo.

La croissance en Afrique subsaharienne devrait chuter à -3,3 % en 2020 (BM)

Avec une croissance projetée à -3,3 % en 2020, l’économie de la zone Afrique subsaharienne, plombée par les conséquences de la pandémie de Covid-19, devrait connaitre sa première récession économique en 25 ans, selon le dernier rapport « Africa’s Pulse : Tracer la voie de la relance économique », parvenu ce jeudi à APA.Le ralentissement sensible de l’activité économique devrait coûter au moins 115 millions de dollars de pertes de production à la région. Et l’on s’attend à un recul de 6 % du produit intérieur brut par habitant, entraîné notamment par la baisse de la consommation intérieure et de l’investissement, découlant des mesures de confinement mises en place pour ralentir la propagation du coronavirus, informe le document.

Ce dernier note par ailleurs que le déclin de la croissance a été particulièrement marqué pour les pays exportateurs de métaux, pour lesquels on s’attend à une contraction du PIB réel de 6 %, reflétant en partie la baisse importante de la production en Afrique du Sud. Tandis que du côté des pays exportateurs de pétrole, après une croissance de 1,5 % en 2019, le PIB réel devrait diminuer de plus de 4 points de pourcentage en 2020, du fait du recul de la croissance en Angola et au Nigéria. 

En revanche, souligne le rapport, les pays dont l’économie ne dépend pas essentiellement des ressources naturelles, ne devraient afficher qu’un recul modéré de leur croissance en 2020. Cependant, les économies dépendantes du tourisme, en particulier le Cabo Verde, Maurice et les Seychelles, ont connu une forte contraction de leur économie, le secteur des services étant fortement affecté par la chute drastique du tourisme international. 

Ainsi pour enclencher la relance de l’économie, le rapport Africa’s Pulse suggère des investissements substantiels de la part des pays de la région et le recours à l’appui financier de la communauté internationale.

« La voie de la relance économique s’annonce longue et difficile, mais elle peut être accélérée, solide et plus inclusive si les pays africains accordent la priorité aux réformes et aux investissements qui permettront de relever le défi de créer davantage d’emplois inclusifs et de meilleure qualité », explique l’économiste en chef à la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert Zeufack. 

Signature d’un accord pour équiper un hôpital dédié aux femmes et aux enfants dans l’ouest d’Abidjan

La Fondation Didier Drogba et le club Action Maroc ( CAM) ont signé à Abidjan une convention de partenariat portant sur l’équipement en lits médicalisés de 20 chambres du centre médical Laurent Pokou, un établissement sanitaire dédié aux femmes et aux enfants situé à Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ce mémorandum d’entente a pour but de renforcer et mettre sur une base durable la coopération entre le club Actions Maroc et la Fondation Didier Drogba.

« Cette coopération misera essentiellement sur l’équipement du centre médical Laurent Pokou par la fourniture de 20 lits médicalisés, une assistance dans la facilitation d’acquisition de tout matériel et équipement ou tout service spécifique au domaine de la santé pour l’exploitation du centre médical», explique la note.

Cette convention, a soutenu Mohamed Dag Dag, le président du club Actions Maroc (CAM), est la matérialisation d’une volonté des deux entités de contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaires des populations ivoiriennes.

De son côté, l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, le président de la Fondation du même nom, s’est félicité de cet accord qui devrait contribuer à accélérer l’ouverture officielle de ce centre médical.

« Ceci est l’expression de l’excellence des relations qui existent entre le Maroc et la Côte d’Ivoire» a indiqué M. Drogba réitérant sa gratitude aux entreprises marocaines à travers le CAM. La Fondation Didier Drogba appuie les initiatives de développement économique locales, sous régionales et continentales en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en général mais plus spécifiquement des populations vulnérables.

Quant au Club Actions Maroc, il regroupe les 40 plus grandes entreprises marocaines présentes en Côte d’Ivoire qui se sont fixées comme objectif principal de faire de l’économie sociale et solidaire une réalité.

Éthiopie: Huit migrants tués et jetés dans la mer (OIM)

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a confirmé qu’au moins huit migrants éthiopiens sont morts et 12 autres sont portés disparus au large de Djibouti.Ils sont morts après avoir été forcés de descendre du bateau par des passeurs, selon le rapport de l’agence.

Les victimes – sur un total de 34 migrants principalement éthiopiens et somaliens cherchant à rentrer en Afrique après avoir tenté de trouver du travail dans le golfe Persique – rendent encore plus tragique une vague récente d’Africains arrivant à Djibouti.

« C’était la nuit et les passeurs avaient éteint toutes les lumières du bateau, affirmant que nous étions suivis par des Gardes côtes. Mais ils mentaient », a déclaré à l’OIM un survivant de 19 ans, Galgalou Haji Wacho, d’Oromo, en Éthiopie. « Il n’y avait pas de garde côtière. Ils ont commencé à nous frapper avec des bâtons et des barres de fer.

M. Haji Wacho a déclaré qu’il était dans l’eau pendant près de deux heures, luttant pour distinguer le littoral devant lui. « Je n’ai rien vu », se souvient-il. « C’était noir. Je ne savais pas si j’étais mort ou vivant ».

Lui et vingt-cinq autres, dont certains ont été blessés, reçoivent aujourd’hui des soins médicaux au Centre de réponse aux migrants de l’OIM à Obock.

Alors que des milliers de migrants africains restent bloqués au Yémen, les autorités craignent que certains d’entre eux n’attendent une chance de repasser les eaux dangereuses dont beaucoup ont déjà bravé pour se rendre dans le golfe Persique il y a quelques mois à peine. Ainsi, la perspective grandit de plus de décès dans les semaines et les jours à venir.

Selon Stéphanie Daviot, chef de mission à l’OIM Djibouti, « cette tragédie est un signal d’alarme. Les migrants arrivent en grand nombre à Djibouti en provenance du Yémen. Les gouvernements régionaux et la communauté internationale doivent s’unir pour faire face à une situation de voyages dangereux auxquels sont confrontés les migrants dans la région depuis l’éclosion du Covid-19. Les migrants ne peuvent pas avancer dans leur voyage et n’ont aucun moyen de rentrer chez eux ».

Elle a ajouté : « Au risque de leur vie, face à l’exploitation des passeurs et, dans ce cas, très tragiquement, à la mort et aux blessures, ces migrants se sont engagés dans une activité qui se moque du respect des droits de l’homme et de la dignité des migrants.

Présidentielle guinéenne : les candidats invités à s’abstenir d’attiser les divisions ethniques (ONU)

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, appelle tous les candidats à l’élection présidentielle du 18 octobre à s’abstenir d’attiser les divisions ethniques à des fins politiques.« Les responsables politiques, en particulier les candidats à la prochaine élection présidentielle en Guinée, devraient s’abstenir d’invoquer des affiliations ethniques et d’utiliser un langage provocateur, lesquels pourraient conduire à de la violence, à de la discrimination et à d’autres violations des droits de l’homme », lit-on dans la note.  

A en croire la Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, citée dans la note, les appels aux affiliations ethniques, en particulier aux ethnies Malinké et Peuhl, ont été de plus en plus répandus et ont créé des divisions pendant la campagne.

« Il y a déjà des signes sérieux d’une augmentation de l’intolérance et des affrontements, notamment parmi des groupes de jeunes, et des médias qui amplifient les messages de haine », fait-elle remarquer. 

Partant de là, sa collègue, Pramila Patten, citée également dans le document, a invité les responsables politiques à s’abstenir d’instrumentaliser l’ethnicité ou de procéder à toutes autres manipulations qui pourraient semer les graines de la division à des fins politiques. « De telles manœuvres sont extrêmement dangereuses et doivent être stoppées », affirme Mme Patten. 

Tout en rappelant au gouvernement sa responsabilité première de protéger toutes ses populations contre les actes de violence, indépendamment de leur appartenance ethnique ou politique, Pramila Patten a appelé toutes les parties concernées à s’engager au dialogue afin de garantir un processus électoral pacifique et transparent.

Les deux responsables onusiennes ont, par ailleurs, invité les acteurs politiques à éviter de recourir à toute forme de violences sexuelles qui restent encore, dans de nombreux contextes, un outil pour intimider et punir les opposants politiques, les membres de leur famille et les femmes qui défendent les droits de l’homme dans le contexte des crises politiques.

  

La Camair-Co reprend les airs, huit mois après

La compagnie nationale Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) va reprendre le 12 octobre prochain ses activités, arrêtées depuis huit mois à cause de la Covid-19.C’est un ouf de soulagement des acteurs d’un important secteur de l’économie camerounaise. Ils ont vécu huit mois de traversée du désert suite à l’application des mesures gouvernementales pour la riposte contre la pandémie qui venait de frapper de plein fouet l’Afrique. Comme bon nombre d’autres pays, le Cameroun venait de fermer ses frontières terrestres, maritimes et aériennes. 

Les avions de la Camair-Co étaient pendant tout ce temps cloués au sol. Selon l’Agence Cameroun Presse, la compagnie est endettée à hauteur de 115 milliards FCFA. Depuis avril dernier également, les salaires n’ont pas été payés à l’exception du personnel encore en activité qui a reçu son salaire du mois d’août.

Aujourd’hui, la pandémie connait une tendance baissière. Plusieurs pays avaient décidé bien avant d’arrêter la saignée au niveau de leurs aéroports en reprenant les activités. Mais le Cameroun semblait préférer la prudence, après que le coronavirus y a tué 420 personnes. Près de 21.000 cas infectés y sont également recensés dont près de 20.000 guéris.

En revanche, note l’agence Ecofin, le président Paul Biya a récemment donné des instructions pour la reprise rapide des activités de la Camair-Co en mettant l’accent sur les vols domestiques. La compagnie confirme la nouvelle sur son site internet : « Reprise progressive des opérations sur le réseau domestique le 12 octobre 2020 ».

Depuis juillet dernier, souligne Ecofin, au moins trois réunions multisectorielles ont été présidées à la Primature par le Premier ministre Joseph Dion Ngute pour peaufiner le plan de restructuration de la Camair-Co. Ces travaux étaient « suivis de très près » par le chef de l’Etat camerounais.

Ainsi la compagnie crée en 2006 pourra compter, pour renforcer sa flotte, sur l’aéronef de type Boeing 737 loué pour trois mois le 25 septembre dernier. La Camair-Co dispose déjà de deux avions chinois MA 60.

En outre, deux aéronefs Dash Bombardier Q400 devraient être acquis prochainement après que le président Biya a ordonné à son gouvernement leur achat qui entre dans le cadre de la restructuration de la Camair-Co. Cette acquisition devrait être financée par le budget de 15 milliards FCFA dont dispose le top management.

Af’Sud : Marche des travailleurs contre la corruption et l’instabilité économique

Des milliers de travailleurs sud-africains sont descendus dans la rue mercredi pour protester contre la corruption endémique, le chômage élevé et la mauvaise gestion de l’économie du pays.Regroupés sous la bannière du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) et de la Fédération sud-africaine des syndicats (SAFTU), les travailleurs ont déclaré qu’ils ne permettraient pas au gouvernement d’utiliser la Covid-19 comme excuse pour ne pas payer les travailleurs de première ligne, ou les entreprises de licencier les travailleurs sous prétexte que la pandémie a affecté leur viabilité.

Dans un communiqué publié avant la manifestation, surnommée la Journée nationale d’action, la SAFTU a déclaré qu’elle « encourage les travailleurs à exercer leur droit de contester et de dénoncer ce système économique truqué ».

« Nous ciblons le gouvernement, le patronat du secteur privé et les organismes d’application de la loi. La seule façon de défaire ce système corrompu est de le perturber, de faire de la non-coopération et de l’obstruction », a déclaré la Fédération.

Et d’ajouter : « Nous devons prendre position et repousser ce vol flagrant des fonds des contribuables et l’abandon honteux de la classe ouvrière par les décideurs politiques ».

Les représentants syndicaux ont accusé le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses envers les travailleurs, de ne pas protéger les travailleurs de première ligne et de ne pas les respecter en tant que serviteurs du peuple.

Selon les travailleurs du secteur public, le gouvernement les avait négligés et trahis en ne respectant pas un accord salarial signé il y a deux ans.

S’il avait été mis en œuvre, l’accord aurait permis d’augmenter les salaires à compter d’avril de cette année, mais le gouvernement n’a pas respecté sa part de l’accord, ont poursuivi les travailleurs du secteur public.

La grève a perturbé les services gouvernementaux, les transports et les écoles, alors que des travailleurs portant des pancartes sont descendus dans les rues du pays, en exhortant les collègues incapables de sortir de chez eux de minimiser le risque de contracter Covid-19.

Maroc : Démantèlement de quatre cellules terroristes depuis le début de l’année

Depuis le début de cette année 2020, les services sécuritaires marocains ont démantelé quatre cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines, prouvant que le Royaume est la cible de menaces terroristes, selon un décompte réalisé par APA.C’est dire que le Maroc a pu faire face aux différentes menaces en développant sa stratégie de veille contre les réseaux terroristes au niveau national et international et renforcer sa vigilance pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité et la stabilité du Royaume.

Dans les détails, les services sécuritaires ont démantelé le 2 mars 2020 une cellule terroriste s’activant dans la ville de Sidi Slimane (116 km au nord de Rabat) et composée de quatre éléments partisans du groupe dit « Etat islamique ». Le 7 juillet dernier, une cellule terroriste composée de quatre membres s’activant à Nador (nord-est) et ses environs a été démantelée.

Le 10 septembre dernier, les services sécuritaires marocains ont démantelé une autre cellule terroriste liée à l’organisation dite « Etat islamique » et avorté ses plans imminents et complexes ayant des liens dans plusieurs villes marocaines.

Ces opérations de sécurité, exécutées simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat, ont abouti à l’arrestation de cinq extrémistes.

Et le 5 octobre courant, une cellule terroriste affiliée à l’organisation « Daech » active dans la ville de Tanger (nord) et composée de quatre individus, a été aussi démantelée.

En 2019, les services sécuritaires ont démantelé 12 cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines.

Divers sujets meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’établissement d’un bureau de l’UNOCT au Maroc, les nouveaux critères pour la fermeture des écoles en cas de contamination, l’impact de la Covid-19 sur la trésorerie et la saisie record de plus de 11 tonnes de résine de cannabis à Tanger.+Rissalat Al Oumma+ cite la déclaration du Secrétaire général adjoint des Nations unies à la lutte contre le terrorisme Vladimir Voronkov qui a affirmé que l’établissement au Maroc d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT intervient comme une « étape naturelle » dans le renforcement de la capacité antiterroriste du Maroc en Afrique.

C’est également un « événement historique » et un pas « logique » en avant vu le « leadership » du Maroc dans la lutte antiterroriste des Nations unies, a souligné M. Voronkov lors de la signature, en visioconférence, d’un Accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique relevant de l’UNOCT.

En effet, il ne s’agit pas de l’établissement d’une présence sur le terrain, mais plutôt d’une « extension au Maroc » du bureau onusien de lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté, se disant convaincu que cet « exemple servira d’encourageant à beaucoup de pays dans les années à venir ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir qu’au lendemain de la reprise de l’enseignement présentiel dans certains établissements, le ministère de la Santé a défini une procédure pour la prise en charge des éventuels cas de contamination au sein des établissements scolaires.

Dans une nouvelle circulaire, le ministère a expliqué qu’en cas d’enregistrement de 3 contaminations ou plus dans une même classe, les cours seront suspendus pour cette classe pour une durée d’une semaine, tout en observant les mesures préventives nécessaires au niveau de toute l’école concernée. Par ailleurs, les camarades de classe des cas positifs et le reste des élèves de l’école ne seront pas amenés à effectuer un test PCR.

En cas d’apparition de cas positifs dans 3 classes ou plus, l’établissement scolaire sera fermé pendant une semaine, tout en appliquant les mesures préventives, sans pour autant demander aux élèves et au personnel de l’école concernée d’effectuer des test PCR.

+L’Economiste+ rapporte que l’encours de la dette du Trésor, qui était à 748 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin 2019, va exploser suite aux dépenses exceptionnelles engagées pour aider les ménages et les entreprises à faire face aux conséquences du coronavirus.

Il affirme qu’elle devrait passer à 76,1% du PIB en 2020, selon les prévisions de la Banque centrale, après une stabilisation autour de 65% du PIB au cours des quatre dernières années. « Le choc du coronavirus sur la dette représenterait plus de 11 points de PIB », conclut le quotidien tout en précisant que cette amplitude s’explique aussi par la chute prévue du PIB de l’ordre de 6% en 2020.

 

Pour relativiser, le journal avance que tant que les taux d’intérêts restent à leur niveau actuel, le niveau de la dette ne suscite pas de réelles inquiétudes. Au point que le Trésor pourra à court terme renforcer les levées en devises, particulièrement après la réussite de sa récente sortie à l’international.

Pour la publication, le recours à la dette extérieure éviterait aussi de faire pression sur les taux domestiques afin de permettre aux entreprises de se financer à des taux compétitifs étant donné que leurs emprunts sont tarifés sur la base des taux des bons du Trésor.

+Le Matin+ rapporte que les services sécuritaires de Tanger ont réussi à mettre en échec une opération de trafic international de drogue à bord d’un camion de transport international de marchandises et procédé à la saisie de 11 tonnes et 440 kg de résine de cannabis.

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale indique que cette opération sécuritaire a été menée, mercredi 7 octobre, en coordination sur le terrain avec les éléments de la douane au port Tanger Med et que la quantité saisie de drogue était dissimulée dans une cargaison de produits agricoles destinés à l’exportation à bord de la remorque du camion immatriculé au Maroc et qui s’apprêtait à se rendre à un port espagnol.

L’opération, ajoute la même source, a permis également d’interpeller le conducteur du camion et un citoyen marocain de 33 ans. Les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les complices de ces actes criminels.

Le Maroc élu membre du Comité Consultatif des Droits de l’Homme

Le Maroc a été élu, mercredi, en la personne de la professeure Nadia Bernoussi, membre du Comité consultatif des Droits de l’Homme, rapporte le portail du ministère des affaires étrangères.L’élection du Maroc constitue une reconnaissance des efforts continus déployés par le Royaume en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme. Elle reflète également la crédibilité et la confiance dont jouit le Maroc auprès des instances onusiennes des Droits de l’Homme.

Mme Nadia Bernoussi est professeure de Droit Constitutionnel et membre de la Commission Européenne pour la Démocratie par le Droit. Elle succède ainsi à M. Mohamed Bennani qui a siégé au sein du Comité Consultatif des Droits de l’Homme depuis sa création en 2008.

Le Comité consultatif, organe subsidiaire du Conseil des Droits de l’Homme composé de 18 experts élus au scrutin secret par le Conseil pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois, sur une liste de candidats répondant à certains critères, à savoir la compétence dans le domaine des droits de l’Homme ou domaines connexes, la haute moralité, l’indépendance et l’impartialité.

Cheikh Tidiane Coulibaly se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la sortie du Premier président de la Cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, dans l’affaire Teliko. 

« La Cour suprême freine Me Malick Sall », barre à sa Une Walf Quotidien avant de reprendre cette déclaration du président de la plus haute juridiction du pays : « Le ministre de la Justice ne dispose pas de pouvoir pour décider du sort d’un magistrat », dit-il. 

Dans ses colonnes, le journal note que « Cheikh Tidiane Coulibaly siffle la fin de la récréation, tout en rappelant à l’ordre le ministre de la Justice qui, à l’en croire, n’a pas pouvoir de sanction envers les magistrats, même à l’égard des procureurs dont il est la tutelle ». 

Cette sortie fait suite à la convocation du président de l’Union des magistrats du Sénégal, le juge Souleymane Teliko, devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). 

Sous le titre « Cheikh T          idiane Coulibaly sort de sa réserve », Sud Quotidien précise que le Premier président de la Cour suprême «  a déclaré que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice n’a pas de prérogatives de traduire un magistrat de le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) qui reste une exclusivité des magistrats du Csm. Il ajoute qu’il faut +éviter de faire de la magistrature un enjeu politique+ ». 

Plus nuancés dans le traitement de cette sortie, les journaux Le Quotidien et Le Soleil notent que le Premier président de la Cour suprême en appelle à « la responsabilité » des uns et des autres pour éviter toute crise au sein de l’institution judiciaire. Dans les colonnes du journal Le Quotidien, il affirme : « Je m’emploierai à protéger le pouvoir judiciaire contre toute atteinte ». 

Dans les colonnes de Vox Populi, Cheikh Coulibaly ne manque cependant pas de faire part de son amertume face à la situation. « Cela reflète un sentiment inhabituel de malaise », affirme-t-il, ajoutant que « Dans la perception des Sénégalais, la Justice est devenue un objet politicien au profit d’un clan ». 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’adoption, hier, en Conseil des ministres du projet de loi de finances 2021. A ce propos, le quotidien national Le Soleil informe que « Le Budget 2021 (est) prévu à 4 589,15 milliards de FCfa, en hausse de 8,9% ». 

Concrètement, cela signifie une augmentation du portefeuille de l’Etat de 374 milliards de FCfa par rapport à l’année précédente, précise Vox Populi. L’Observateur fouille dans « Les secrets à milliards du budget 2021 » et révèle « Une hausse des dépenses pour 260,9 milliards de FCfa (et) le nouveau plan anti-dérapage dans les dépenses de personnel ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête nous plonge dans l’intimité des déguerpis de Terme Sud (Dakar) et arbore ce titre : « Détresse au cœur ». « Le centre culturel de Sacré-Cœur continue de recevoir les familles expulsées de leurs maisons à Ouakam Terme-Sud. Après un déguerpissement musclé et un chamboulement de leur vie quotidienne, elles demandent à l’Etat d’agir, en les laissant retourner chez elles », relatent nos confrères. 

En fait divers, Vox Populi revient sur l’affaire Mansour Faye-Ousmane Sonko et ses ramifications et arbore cette titraille : « +Lambi golo (Jeu de crocs-en Jambe)+ autour d’une audience et d’un audio. Cheikh Issa Sall +déshabille+ le leader de PASTEF, Yaxam le descend. Sonko pilonne Mansour Faye à l’arme lourde… …Mais confirme l’audience de 2013 ». 

Cela pousse Walf Quotidien à parler d’« Escalade » entre Sonko et Mansour Faye. Pour L’Observateur, « Yakham Mbaye (qui a divulgué l’audio en question) couvre les +Faye+ de Mansour ». Le même journal note que « Cheikh Issa Sall, (autre personne impliquée dans cette affaire est) un cas d'(in)conscience ».

Mali : des personnalités recouvrent la liberté

Le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP) annonce la libération de personnages politiques et militaires arrêtés dans les heures ayant précédé ou suivi le coup d’État du 18 août dernier.Les militaires, qui ont destitué le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), satisfont une demande pressante de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). L’organisation régionale l’a même réitéré dans son communiqué portant sur la levée des sanctions contre le Mali.

Sur sa page Facebook, le CNSP dirigé par l’actuel vice-président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a dévoilé l’identité des personnalités concernées par cette mesure : « Il s’agit de l’ancien Premier ministre, Boubou Cissé, de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, des Généraux Ibrahima Dahirou Dembélé, M’bemba Moussa Keïta, Oumar Dao, Ouahoun Koné, Boukary Kodio, Abdramane Baby, Abdoulaye Coulibaly, Moustaph Drabo et du Colonel-major Faguimba Kansaye ».

Toutefois, précise le CNSP, les intéressés restent à la disposition de la justice à toutes fins utiles.

Côte d’Ivoire: vers la mise en oeuvre de l’observation indépendante dans la gestion des forêts

L’Etat de Côte d’Ivoire qui a institué une loi sur la pratique de l’observation indépendante dans le domaine de la gestion forestière, travaille à définir les modalités de sa mise en œuvre à travers un décret d’application. »Les modalités de mise en oeuvre de l’observation indépendante seront précisées par un décret dont l’élaboration est en cours et se fera avec le concours de l’ensemble des parties prenantes », a dit mercredi à Abidjan le colonel Brehima Coulibaly, conseiller technique de la directrice générale des Forêts et de la faune.

Le colonel Coulibaly s’exprimait à l’occasion d’un atelier de clôture du projet PO 339 539 « Appui au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie d’Observation Indépendante dans les Périmètres d’exploitation forestière en Côte d’Ivoire (OI/PEF) ».  

L’atelier a permis de faire le bilan des activités réalisées par l’association Initiatives pour le développement communautaire et la conservation de la forêt (IDEF) qui a initié cette rencontre avec les acteurs du secteur forestier pour partager des approches novatrices de préservation du couvert forestier ivoirien.   

Il a favorisé un partage d’expériences sur les problématiques liées à la déforestation. Et ce, en vue de renforcer la synergie d’actions des parties prenantes dans le secteur forestier, minier et de l’agriculture pour une gestion durable de forêt. 

Selon M. Anderson Diédri, représentant du président du Conseil d’administration de IDEF, ce projet mis en oeuvre sur la période de juillet 2019 à octobre 2020, a pour objectif général de contribuer à la gouvernance forestière en Côte d’Ivoire.

Il est mis en œuvre grâce à l’appui financier du Programme FAO et APV-FLEGT (Accord de partenariat volontaire relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et au commerce du bois et des produits dérivés du bois).      

L’Union européenne et la Côte d’Ivoire sont engagées depuis 2013 dans la négociation d’un Accord de partenariat volontaire relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et au commerce du bois et des produits dérivés du bois (APV-FLEGT). L’objectif étant de lutter contre l’exploitation illégale des forêts. 

Dans le cadre du soutien aux initiatives en lien avec le processus APV-FLEGT dans les pays producteurs de bois, l’association IDEF bénéficie d’un appui technique et financier du Programme FAO-UE FLEGT pour la mise en œuvre de ce projet.

Le projet vise en outre à améliorer la gouvernance forestière à travers la mise en œuvre d’un mécanisme d’observation indépendance pour renforcer l’application des réglementations et la transparence dans les Périmètres d’exploitation forestière (PEF).  

Depuis juillet 2019, ce projet a vu la réalisation de plusieurs activités dans le but d’atteindre les résultats identifiés. Une étude d’évaluation de l’application de la réglementation dans l’exploitation forestière a eu lieu dans un échantillon de cinq PEF ayant ciblé trois régions de la Côte d’Ivoire.

Ces régions pilotes sont notamment le Sud-Comoé (Sud-est ivoirien), La Mé (Sud-ouest) et le Loh-Djiboua (centre-ouest), où l’étude a été réalisée en septembre 2019, suivie d’un atelier de lancement du projet le 17 octobre 2019.   

La loi sur la pratique de l’observation indépendante a été instituée le 23 juillet 2019. Elle vise à relever toutes les problématiques relatives à la déforestation afin que le gouvernement adresse cette question afin de protéger et reconstituer le couvert forestier ivoirien. 

Le Maroc réitère sa volonté de hisser ses relations avec l’Italie au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré mercredi à Rome la volonté du Maroc de consolider ses relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel.« C’est ma première visite (en Italie) depuis le mois de mars et le début de cette pandémie, ceci a une signification particulière et témoigne de la volonté du Maroc de renforcer les relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel », a souligné M. Bourita lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio.

M. Bourita a indiqué dans ce sens que les deux pays célébreront l’année prochaine le 30-ème anniversaire de l’accord signé en 1991 sur l’amitié et la coopération entre le Royaume et la République d’Italie, un accord « qui constitue le socle des relations bilatérales », a-t-il dit.

« La volonté du Maroc est de saisir cet évènement pour donner une forte impulsion aux relations bilatérales et de la visibilité, et d’organiser un certain nombre d’évènements pour célébrer l’anniversaire de cet accord important », a-t-il souligné.

Cet anniversaire, a dit M. Bourita, sera l’occasion de mettre en oeuvre la déclaration sur le Partenariat stratégique signé entre les deux pays en 2019.

« Ce sera l’occasion d’organiser un forum économique et de renforcer le partenariat entre les communautés des affaires des deux pays », a-t-il fait savoir.

Rappelant que l’Italie est le 5ème partenaire commercial du Maroc et le 5ème pourvoyeur de touristes, M. Bourita a indiqué que « l’ambition du Maroc est de renforcer davantage notre partenariat ».

Il a par ailleurs indiqué que les discussions avec son homologue italien ont porté sur des questions régionales et internationales inscrites à l’agenda régional.

Sur la Libye en particulier, « nous avons constaté une convergence réelle des vues et des positions », s’est félicité le ministre, notant que « le Maroc apprécie énormément l’attitude constante, constructive et positive de l’Italie sur le dossier libyen, l’Italie ayant toujours oeuvré pour préserver la stabilité et l’unité de la Libye, un objectif fondamental pour le Maroc ».

Il a indiqué avoir « partagé avec M. Luigi les initiatives du Maroc notamment le dialogue libyen à Bouznika et ses premiers résultats et ses perspectives ».

« Nous avons également discuté du Sahel où nous avons des enjeux partagés importants », et « nous avons convenu de nous concerter davantage et de renforcer notre coopération pour apporter une contribution à la stabilité et au développement de la région dans le cadre d’une approche intégrée où le sécuritaire, le religieux, l’économique et le social doivent aller de pair », a-t-il ajouté.

Stockage gaz butane: le PM ivoirien pose la première pierre de SAPET Energy, une joint-venture de 23 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a posé mercredi à Abidjan la première pierre de SAPET Energy, une société de joint-venture de Petroci Holding (publique) et de Sahara Energy logictic holdings (privé), destinée au stockage du gaz butane, d’un coût d’investissement de 23 milliards Fcfa.Cette unité de stockage de gaz butane permettra de produire 12.000 tonnes additionnelles de gaz, donnant à la Côte d’Ivoire de voir ses capacités de stockage de gaz butane augmenter de près de 60%, a indiqué le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, dans un discours.

« Nos capacités actuelles de 20.000 tonnes ne représentent que 15 jours de consommation, ce qui induit l’arrivée d’un butanier dont tout retard constituerait une menace pour l’approvisionnement en gaz butane en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Bakayoko.

La construction de cette usine de stockage devrait faire passer l’autonomie de réception de la Côte d’Ivoire de 15 jours à environ 27 jours, soit pratiquement le double, a fait observer le chef du gouvernement ivoirien.

Ce projet qui s’inscrit dans un « partenariat gagnant-gagnant » Etat/secteur privé, d’un coût total de 23 milliards Fcfa, permettra de créer au minimum 50 emplois directs et 250 emplois indirects, a souligné M. Hamed Bakayoko.

Le directeur général de SAPET Energy, Olayemi Odutola, a indiqué que l’usine de stockage de gaz butane devrait être construite sur 25 mois, assurant qu’ il veillera à ce que le calendrier des travaux tienne les délais.

M. Olayemi Odutola a précisé que les délais de livraison se feront en deux phases. La première sphère d’une capacité de 4000 tonnes (environ 8000 m³) prévue à fin 2021, et les deux autres à fin 2022.

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a relevé qu’entre 2012 et 2020, la consommation du gaz butane en Côte d’Ivoire a été multipliée par 2,5, passant de 154 000 tonnes à plus de 380.000 tonnes aujourd’hui.

« Nous prévoyons une croissance d’environ 10% par an entre 2020 et 2030 (pour atteindre en 2030) une consommation de 900.000 tonnes de gaz butane en Côte d’Ivoire », a mentionné le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

La Côte d’Ivoire qui avait une capacité de 9.800 tonnes de gaz butane en 2012, enregistre aujourd’hui 20.000 tonnes, doublant ainsi sa capacité de stockage de gaz butane, a-t-il fait observer.

Toutefois, dira-t-il, « cela demeure insuffisant » au regard des chiffres en termes de consommation de gaz butane, malgré le lancement en juin dernier d’une unité de 2.000 tonnes de capacité de stockage à la Gestoci, une société publique.

La construction de ces trois sphères de stockage de gaz butane devrait permette d’accroître dans le pays la disponibilité du gaz butane, un produit devenu incontournable pour les ménages et les industries.

L’ex-star marocaine Mohamed Timoumi et l’Egyptien Zakaria, nommés ambassadeurs de la finale de la CAF

L’ex-star du football marocain Mohamed Timoumi et l’Egyptien Moamen Zakaria ont été désignés ambassadeurs de la finale de la Ligue des Champions de la CAF de football 2019/2020, prévue le 6 novembre 2020. Le duo a été choisi pour leur carrière et leur contribution au développement du football sur le continent.Ce sera la première fois que la CAF investira des ambassadeurs pour sa compétition interclubs majeure. Dans le cadre de leurs missions, Timoumi et Zakaria prendront part aux activités promotionnelles et médiatiques autour de la clôture de la saison.

Incontestablement l’un des meilleurs milieux de terrain de sa génération, Timoumi, a mené une brillante carrière en remportant la Ligue des Champions de la CAF en 1985 avec les FAR Rabat et en participant avec la sélection marocaine de football à la Coupe du Monde de Football 1986 au Mexique.

De l’autre côté, Zakaria a vu sa carrière prometteuse écourter après avoir été diagnostiqué d’une maladie neurologique rare, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) en 2019.

La Ligue des Champions sera de retour dès le 17 octobre 2020 à Casablanca, au Maroc, lorsque le Wydad accueillera Al Ahly, tandis que Raja affrontera Zamalek le lendemain pour le compte de la phase aller des demi-finales. Les matches retour auront lieu respectivement les 23 et 24 octobre en Egypte.

Né à Rabat le 15 janvier 1960, Timoumi a débuté sa carrière à l’US Touarga à l’âge de 18 ans avant de rejoindre FAR Rabat en 1984, club avec lequel il remporte la Coupe d’Afrique des clubs champions (Ligue des Champions de la CAF) en 1985.

Après avoir brillé avec le Maroc lors de la Coupe du Monde de football de 1986 au Mexique, lorsque les Lions de l’Atlas sont devenus la première équipe africaine à atteindre le deuxième tour, il a rejoint la formation espagnole, Murcie. Après une saison, il est parti évoluer en Belgique avec le club de Lokeren. En 1989, il est rentré au Maroc pour revêtir les couleurs de l’OC Khouribga. Timoumi a ensuite joué à Oman pour Al Suwaiq en 1990, avant de retourner à FAR Rabat où il a raccroché ses crampons en 1995.

De son côté, Zakaria est né à Sohag le 12 avril 1988. Il a débuté dans les rangs des équipes de jeunes d’Al Ahly avant de rejoindre El Entag El Harby en 2009. Il a ensuite joué pour Al Masry et l’ENPPI. En 2013, Zakaria a été prêté à Zamalek où il a remporté deux titres de Coupe d’Égypte. Il est revenu à Al Ahly en janvier 2015, remportant quatre couronnes de Premier League égyptienne et une foule de titres nationaux avec les Red Devils. Il a brièvement été prêté à l’équipe saoudienne Al Ahli Jeddah en 2018.

Ramaphosa salue le dévouement des enseignants malgré la Covid-19

Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa a salué le dévouement des enseignants du pays à leur travail, malgré les risques encourus face à la pandémie de Covid-19.Ramaphosa faisait ces éloges mardi, lors des célébrations virtuelles du 30ème anniversaire du Syndicat démocratique sud-africain des enseignants.

«Votre dévouement au succès de nos enfants et à l’avenir de notre pays a été prouvé à maintes reprises, mais plus encore pendant la pandémie de Covid-19.

« Dans l’intérêt de nos enfants et de leurs progrès scolaires, vous avez bravé les dangers et les risques posés par la Covid-19 et vous êtes retourné en classe lorsqu’on vous a demandé de le faire », a déclaré le président.

Alors que le pays est toujours aux prises avec la pandémie, Ramaphosa a assuré aux enseignants que son gouvernement était « engagé pour la sécurité de tous nos éducateurs et apprenants, ainsi que de tout le personnel de soutien de notre environnement scolaire ».

Il a promis que le gouvernement continuerait de veiller à ce que les enseignants disposent d’un équipement de protection individuelle adéquat « et de tout le soutien dont ils ont besoin pour enseigner avec succès et en toute sécurité ».

« De même, je vous exhorte à rester vigilant. Nous devons assurer notre sécurité et celle des autres en continuant à observer à tout momentn les réglementations relatives à la distanciation sociale et aux bons protocoles d’hygiène.

Les écoles sud-africaines ont rouvert par étapes en septembre, alors que la pandémie faisait encore rage, tuant plus de 17.000 personnes sur 682.215 cas confirmés depuis mars, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé.

La province de Gauteng est restée l’épicentre de la pandémie, avec 221.061 cas depuis le début de l’épidémie de mars.

Elle est suivie par la province du KwaZulu-Natal, avec 119.694 cas, tandis que les provinces du Cap-Occidental et du Cap-Oriental en comptaient respectivement 111.517 et 89.964 cas mercredi.

Covid-19: Maputo enquête sur la vente présumée de test négatifs

Les autorités mozambicaines ont ouvert une enquête sur les allégations de vente de faux tests négatifs à la Covid-19 afin de permettre aux voyageurs de traverser la frontière du pays avec l’Afrique du Sud, a appris APA mercredi.Le Directeur des services de santé de la province de Maputo, Daniel Chemane, a déclaré que son bureau avait reçu des informations selon lesquelles certaines personnes vendaient de faux résultats négatifs à la Covid-19 près du poste frontière de Ressano Garcia à des personnes souhaitant se rendre en Afrique du Sud.

 « Nous allons travailler sur les moyens d’identification et d’authentification pour rendre les résultats des tests plus fiables », a déclaré M. Chemane à Radio Mozambique.

 M. Chemane a déclaré que les autorités mozambicaines s’efforceraient de faire en sorte qu’il existe un document « plus contrôlable ou vérifiable » pour les résultats des tests Covid-19.

 L’on constaate un bourdonnement d’activité au poste frontalier de Ressano Garcia depuis le 1er octobre, date à laquelle l’Afrique du Sud a rouvert la plupart de ses frontières dans le cadre de l’assouplissement des restrictions sanitaires.

Adama Traoré, l’Espagne plutôt que le Mali

Le milieu offensif hispano-malien de Wolverhampton a finalement choisi de représenter la Roja plutôt que les Aigles, après une longue période d’hésitation.Adama Traoré Diarra, de son vrai nom, a fait son choix. Pour cette fenêtre internationale, il a été appelé à la fois par son pays de naissance et celui de ses parents. Mais le musculeux ailier de 24 ans a été aperçu au début du regroupement de la sélection espagnole qui se prépare à affronter ce mercredi soir en amical le Portugal de Cristiano Ronaldo. 

Peu après son arrivée, il a posé avec le maillot de l’équipe championne du monde en 2010 et d’Europe en 2012. Il a ensuite posté une photo sur sa page Twitter où il se dit « heureux d’avoir l’opportunité de revenir » avec la formation espagnole. 

Il avait honoré sa dernière convocation, en septembre passé, mais avait été contraint de rentrer en Angleterre, dans son club, pour avoir été testé positif à la Covid-19. Lors d’un précédent rassemblement également avec la Roja, du temps du sélectionneur Roberto Moreno, il avait dû déclarer forfait à cause d’une blessure.

Devant toutes ces mésaventures, le sélectionneur des Aigles, Mohamed Magassouba, espérait une remise en question de la part du virevoletant ailier pour ainsi tenter un coup de poker. Il l’a en effet convoqué pour les matchs amicaux du Mali contre le Ghana (9 octobre) et l’Iran (13 octobre).

Cependant, Traoré a préféré répondre à l’appel de Luis Enrique, mettant fin aux spéculations. « Je veux vraiment le voir avec un maillot de l’Espagne. En ce qui concerne l’appel qu’il a reçu du Mali, c’est à lui de décider », a ouvert le technicien ibérique. « A ma connaissance, il veut jouer pour nous, mais c’est sa décision et nous respecterons toujours les décisions des joueurs sur ces questions », a-t-il précisé.

Auteur de performances remarquables l’année dernière avec les Wolves, l’ancien joueur du FC Barcelone devrait dès lors être opérationnel pour les trois prochains rendez-vous de la Roja, dont les deux concernent la Ligue européenne des Nations face respectivement à la Suisse le 10 octobre et l’Ukraine trois jours plus tard.

Toutefois, Traoré ne pourra plus changer de sélection, comme l’a réussi l’hispano-marocain Munir El Haddadi, s’il joue l’un de ces deux matchs qualificatifs à l’Euro 2021.

Lors de son congrès annuel tenu le mois dernier, la Fifa a modifié, suite à une proposition de la Fédération marocaine de football, la règle prévoyant autrefois que les joueurs qui disputent un match de compétition au niveau international senior ne peuvent pas jouer pour un autre pays. 

Désormais, les footballeurs peuvent changer de sélection s’ils n’ont pas joué plus de trois matches au niveau senior, toutes les rencontres devant avoir lieu avant que le joueur n’atteigne l’âge de 21 ans. 

En outre, les apparitions dans les matches de la phase finale de la Coupe du monde ou des finales continentales telles que la Coupe d’Afrique des Nations interdiraient un changement d’éligibilité, mais pas les apparitions dans un tournoi comme la Ligue des Nations ou les éliminatoires de la CAN.

Une zimbabwéenne nommée ambassadrice de l’UA à Washington

La diplomate zimbabwéenne Hilda Suka-Mafudze a été nommée nouvelle ambassadrice de l’Union africaine aux États-Unis, rapporte la presse locale parcourue pas APA mercredi, Selon l’agence privée NewsDay, Mme Suka-Mafudze, qui est actuellement ambassadrice du Zimbabwe au Malawi, remplace une autre diplomate zimbabwéenne, Arikana Chihombori-Quao, en tant qu’envoyée principale de l’Afrique à Washington.

 Selon le journal, l’ambassadrice désignée de l’UA reçoit actuellement des informations au siège du bloc africain à Addis-Abeba, en Ethiopie, et devrait prendre ses fonctions à Washington la semaine prochaine.

 « Je suis très honorée et reconnaissante de pouvoir représenter mon continent aux États-Unis », a déclaré Suka-Mafudze.

 Elle s’est engagée à utiliser son poste pour « mieux contribuer à l’Afrique que nous voulons ».

 L’envoyée a déclaré qu’elle ferait pression pour soutenir l’Accord de libre-échange continental africain, l’un des projets phares de l’Agenda 2063 qui « représente une étape cruciale pour l’avenir de l’Afrique ».

Présidentielle ivoirienne: la mission conjointe Cedeao-UA-Onu appelle les parties au « dialogue » pour un scrutin « crédible et inclusif »

La mission conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine (UA) et de l’Onu appelle les parties prenantes à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 à un « dialogue » et à s’engager pour un scrutin « crédible et inclusif », dans un communiqué, au terme de ses consultations.Le communiqué a été lu, mercredi, par le général Francis Béhanzin, commissaire aux Affaires politiques de l’Union africaine (UA), au siège de la représentation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), à Abidjan. 

La mission conjointe a exprimé sa vive préoccupation quant à l’absence de confiance entre les acteurs politiques ivoiriens, et condamné fermement les actes de violences et les discours de haine aux relents communautaires » constatés dans le champ de la compétition politique, a dit M. Béhanzin.

Selon le général Behanzin, il s’agit d’une mission conjointe de solidarité de haut niveau de la Cedeao, de l’UA et des Nations Unies en vue de la promotion d’une élection présidentielle crédible,  transparente et apaisée en Côte d’Ivoire. La mission a eu lieu du 4 au 7 octobre 2020.

Au cours de ses consultations,  la délégation a échangé avec les parties prenantes, notamment les partis politiques, les partis de l’opposition, les candidats des groupes d’ambassadeurs africains, européens accrédités en Côte d’Ivoire et des organisations de la société civile.

Les membres de la mission se sont félicités de l’engagement et de la volonté des autorités à promouvoir une élection « inclusive, transparente, crédible et apaisée en Côte d’Ivoire », a fait savoir le général Francis Béhanzin.

  

La délégation a toutefois encouragé les parties prenantes à sécuriser le processus électoral tout comme la protection de l’intégrité physique des candidats et de leurs militants, avant, pendant et après l’élection du 31 octobre 2020. 

Elle les a en outre exhorté à adhérer au Code de bonne conduite des partis politiques,  des forces forces politiques et candidats aux élections, pour favoriser la création d’un environnement propice à la tenue d’une élection démocratique. 

La mission conjointe, soulignera-t-il, a informé les autorités et les acteurs politiques ivoiriens du déploiement d’observateurs électoraux de la Cedeao et de l’Union africaine dans le cadre de l’élection présidentielle de la République de Côte d’Ivoire. 

La Cedeao, l’UA et les Nations Unies ont réitéré leur « ferme engagement à accompagner le peuple de Côte d’Ivoire dans cette phase cruciale de la consolidation à sa crédibilité », a assuré le général Francis Behanzin. 

L’opposition ivoirienne qui réclame une réforme et de la Commission électorale indépendante  (CEI) et un Conseil constitutionnel « crédible », souhaite un report de l’élection présidentielle prévue dans un peu plus de deux semaines. 

Côte d’Ivoire: des journalistes formés pour promouvoir la lutte contre les avortements clandestins

A l’initiative du Réseau des professionnels des médias, des arts, et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA et autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) et son partenaire, l’organisation internationale IPAS, un atelier de formation des journalistes s’est ouvert mercredi à Dabou (Ouest d’Abidjan) pour promouvoir la lutte contre les avortements clandestins en Côte d’Ivoire.« Cette formation est très importante pour nous… Les journalistes doivent s’engager  pour promouvoir l’avortement sécurisé en Côte d’Ivoire », a estimé dans une cérémonie d’ouverture de ces assises M. Bintou Sanogo, la présidente du Conseil d’administration du REPMASCI. Poursuivant, elle a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner la lutte contre les avortements clandestins en Côte d’Ivoire. 

« Nous nous engageons  pour que les populations évitent les avortements clandestins», à t-elle promis. Pour sa part, Gouro Bocoum, a regretté que les droits sexuels et l’accès à des avortements sécurisé « peinent à être appliqués en Côte d’Ivoire ». 

La  Côte d’Ivoire a signé et ratifié tous les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection des droits de la personne humaine en général et des droits des femmes et des enfants en particulier dont le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femme en Afrique, dit Protocole de Maputo.

 L’article  14  du  protocole de Maputo met à la charge des États parties l’obligation  de donner l’accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle, ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus.  

Près de 30 journalistes issus de médias nationaux et internationaux prennent part à cet atelier qui durera soixante-douze heures. Selon une  étude récente, environ 300 000 avortements sont pratiqués par an en Côte d’Ivoire.

Covid-19: le Bénin 13e mondial sur une opération de lutte douanière

Le Bénin s’est classé 13e sur 99 pays après une opération d’urgence mondiale menée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) contre le trafic illicite lié à la Covid-19.

C’est une prouesse réalisée par l’administration douanière béninoise. Elle vient d’être classée treizième au niveau mondial après une opération d’urgence dénommée « STOP » à laquelle ont participé 99 pays. L’examen portait sur la réactivité de leurs dispositifs humains et techniques face à la circulatuion des faux médicaments et autres produits ou équipements illicites liés au traitement de la maladie de Covid-19. Il était initié par l’Organisation mondiale des douanes qui a rendu publics mardi 6 octobre les résultats lors d’une conférence virtuelle.

Le quotidien national La Nation a salué sur son site ce classement et note que ces résultats ont pu être obtenus grâce au dispositif de lutte contre les faux médicaments mis en place en 2017 sous l’impulsion du chef de l’Etat, Patrice Talon. En effet, les autorités béninoises s’étaient attaquées de façon simultanée et coordonnée aux sites de vente de faux médicaments. Plusieurs tonnes de médicaments illicites ont ainsi été confisquées et des dizaines de personnes arrêtées puis jugées.

A ce jour, fait remarquer le journal, la répression ne s’est pas arrêtée sur le terrain, avec la collaboration des douaniers et des policiers qui a surtout fait tâche d’huile dans l’obtention de ce résultat satisfaisant. 

En outre, précise l’OMD sur son site internet, la réponse immédiate et urgente de l’Opération STOP a été menée en collaboration avec 99 de ses administrations Membres et son réseau de Bureaux Régionaux de Liaison chargés du Renseignement (BRLR) face à la recrudescence du trafic illicite de médicaments et d’équipements médicaux et notamment de ceux utilisés dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Elle s’est déroulée du 11 mai au 12 juillet 2020 sous la supervision du Secrétariat de l’OMD, et a permis un total de 1683 interceptions. En tout, c’est plus de 300 millions d’unités de médicaments qui sont concernées, ainsi que plus de 47 millions d’unités d’équipements médicaux (masques, gants, kits de test Covid-19, thermomètres, blouses) et quelques 2,8 millions de litres de gel désinfectant. 

Durant 63 jours, les Membres ont procédé simultanément à des inspections ciblées des envois sur la base de la liste de contrôle des marchandises liées à la Covid-19 élaborée par l’OMD. Cette opération a été un « véritable baromètre » des trafics illicites liés à la pandémie à coronavirus. 

En plus d’avoir su préserver les marchés nationaux de l’infiltration de produits ou médicaments périmés, illicites ou contrefaisants, elle a permis de sauver « des milliers de vies » et « les frontières sont désormais plus sécurisées ». Par ailleurs, l’OMD assure continuer de « suivre de près l’évolution de la situation » pour d’éventuelles actions futures.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général de l’OMD, Dr Kunio Mikuriya, a noté avec grande satisfaction le succès de l’Opération STOP, qui, selon lui, «  démontre l’agilité et le savoir-faire des Douanes qui sont les seuls organismes publics habilités à surveiller tous les mouvements transfrontaliers internationaux de marchandises, surtout en temps de crise comme celle liée à la pandémie Covid-19 ». 

Aussi a-t-il félicité et remercié toutes les Administrations des Douanes ayant pris part à l’Opération ainsi que toutes les parties prenantes à savoir les organisations internationales telles qu’INTERPOL, ONUDC, OLAF, EUROPOL et le secteur privé représenté par Novartis, Servier, Pfizer, Sanofi et UL.

L’échange d’informations durant l’opération a été rendu possible grâce à l’outil de communication sécurisé de l’OMD « CENcomm DPI » lancé au début de la crise de la pandémie liée à la Covid-19  pour favoriser le partage d’informations et de données entre les Membres dans ce contexte spécifique.

L’analyse des données obtenues pendant l’opération donne des indications sur les principaux itinéraires et modes opératoires ainsi que sur les produits qui sont le plus couramment sujets au trafic illicite dans ce contexte de pandémie. 

Selon l’OMD, les résultats et les conclusions de l’Opération lui permettront ainsi qu’à ses Membres d’améliorer leurs systèmes  de gestion des risques opérationnels douaniers et de ciblage des marchandises illicites aux niveaux mondial, régional et national.

Togo : la nouvelle Première ministre décline sa feuille de route

La Première ministre togolaise, Victoire Sidemeho Tomegah-Dogbé, nommée depuis dix jours à ce poste, ambitionne de relever cinq défis avec son gouvernement.La première femme chef du gouvernement au Togo n’a pas perdu trop de temps depuis sa nomination. Après la passation de service le même jour avec son prédécesseur, Komi Selom Klassou, elle s’est rendue vendredi dernier à l’Assemblée nationale pour présenter la politique générale du gouvernement. Elle se décline en cinq axes ou défis principaux devant placer le Togo sur les marches de l’émergence, selon l’Agence togolaise de presse (ATOP).

Il s’agit du renforcement du marché public, de la digitalisation de l’économie nationale et de toutes les structures étatiques, de l’augmentation de l’investissement privé, du renforcement du positionnement du Togo en tant que hub et de l’efficacité de l’action publique.

Lors d’une réunion hier mardi avec ses nouveaux collaborateurs, Mme Tomegah-Dogbé a donné des instructions pour l’atteinte de ces objectifs, assurant qu’ils permettront d’anticiper sur les crises à venir. 

Ainsi, elle a invité chacun à adopter un esprit patriotique et d’équipe, à être disponible et communicatif avec les agents. Elle a en outre insisté sur la ponctualité, l’inclusion, la convivialité, le respect de la hiérarchie, la déontologie et la loyauté.

Pour sa part, elle se dit à la fois animée de sentiments d’humilité et d’engagement au regard des multiples défis qui attendent le pays. Il faut que la Primature soit effectivement la locomotive de la mise en œuvre de la vision du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a-t-elle insisté.

Au Togo, ce mois est d’octobre est dédier au concept « consommer local ». C’est dans ce sens que la Première ministre a également demandé à ses interlocuteurs de faire la promotion du label « Made in Togo ». Elle leur a notamment exprimé son souhait de les voir s’habiller en tenue traditionnelle les vendredis.

Le nouveau gouvernement togolais est composé de 33 ministres dont onze femmes. Quatorze nouvelles entrées sont notées, dont le président de l’université de Lomé, Komla Dodzi Kokoroko, à la tête du ministère des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat. 

Edem Kokou Tengue, jusque-là directeur général de la filiale togolaise de Maersk Line, devient ministre de l’Economie maritime. Essozimna Marguerite Gnakadè est de son côté la nouvelle minsitre des Armées, un poste stratégique rattaché à la présidence de la République ces dix dernières années.

Certains ministres du défunt gouvernement, comme Sani Yaya, Robert Dussey, Gilbert Bawara, Cina Lawson, Damehame Yark et Payadowa Boukpessi, sont également reconduits.

Par ailleurs, de nouveaux départements ministériels voient le jour : Transports routiers, ferroviaires et aériens ; Economie maritime, Pêche et Protection côtière ou encore Désenclavement et Pistes rurales.

Développement vert, immobilier et sport au menu des quotidiens marocains

Les opportunités offertes par les énergies renouvelables, le développement vert, les effets de la crise liée à la Covid-19 sur le groupe immobilier Addoha et la question de la binationalité dans le football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les industriels au Maroc auront appris de ces dix derniers mois qu’un redéploiement de l’outil de production vers de nouvelles filières est possible et peut s’avérer bénéfique, évoquant comme exemple « la formidable évolution des énergies renouvelables ».

Les énergies renouvelables pourront être pour le Maroc un des principaux moteurs de croissance pour les années à venir, souligne le quotidien, relevant que les bailleurs de fonds se dirigeront inévitablement vers les pays qui leur offriront les meilleures conditions, le plus d’avantages et l’environnement le plus propice au développement de ces nouvelles industries.

Citant les derniers chiffres de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le journal fait savoir que 2.000 milliards de dollars seront prêts à s’investir dans ce secteur à travers le monde d’ici à 2023 seulement, expliquant que « capter ne serait-ce que 1% de cette cagnotte mondiale drainerait 20 milliards de dollars ».

+Akhbar Al Yaoum+ relève que le groupe immobilier Addoha a subi de plein fouet les effets de la crise liée au Covid-19. « Le confinement imposé par la crise sanitaire au Maroc a fortement impacté le chiffre d’affaires et par conséquent le résultat net du groupe, malgré la résilience de la marge brute », indique le groupe immobilier dans un communiqué sur les résultats semestriels à fin juin, cité par le quotidien.

« Compte tenu du décalage de production lié à l’arrêt des chantiers et de la baisse des ventes de produits finis, le chiffre d’affaires a subi une forte baisse durant le second trimestre 2020, impactant significativement le chiffre d’affaires et le résultat net semestriels », précise la société.

+Al Alam+ souligne que le Maroc avance à pas de géant dans le domaine du développement vert, notamment en lançant plusieurs projets en termes d’énergies renouvelables a indiqué la directrice du département Maghreb et Malte à la Banque mondiale.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre dédiée à la présentation de la stratégie de la Banque mondiale dans la région MENA, la responsable a souligné les avantages dont dispose le Maroc dans le domaine du développement vert, précisant que le Royaume a instauré des ambitions claires en matière des énergies renouvelables.

La BM accompagne le Maroc dans la construction d’un parc solaire à Ouarzazate, en partenariat avec l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), a-t-elle ajouté, appelant les pays d’Afrique subsaharienne désirant développer ce domaine à s’inspirer de l’expérience marocaine qui commence déjà à donner ses fruits.

Au registre sportif, +L’Opinion+ souligne que le retour du joueur Mounir El Haddadi parmi les Lions de l’Atlas, autorisé en vertu d’un amendement dans la réglementation de la FIFA, signe un grand tournant dans l’histoire.

La désormais jurisprudence El Haddadi met ainsi fin aux pratiques douteuses de certaines fédérations nationales qui s’amusaient à prendre en otage des joueurs talentueux dans l’unique objectif d’en priver d’autres fédérations, explique la publication, notant que cet amendement signe aussi la fin de l’époque glorieuse où le choix de la sélection était un choix du cœur, irréversible et surtout patriotique.

Toutefois, cette nouvelle mesure ouvre également la possibilité à certaines fédérations ultra fortunées, mais dépourvues de talents locaux, de constituer des effectifs de mercenaires recrutés à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes, conclut-il.

Les quotidiens sénégalais célèbrent le Grand Mgal de Touba

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent essentiellement de la célébration, hier, du Grand Magal de Touba qui commémore le départ en exil du fondateur de la confrérie soufie des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, au Gabon.« Touba, dans la ferveur et le recueillement ! », titre Sud Quotidien, notant que « Touba a vécu dans la ferveur religieuse et le recueillement, la 126ème édition du Magal, commémorant le départ en exil, au Gabon en 1895, du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ». 

Le même journal ajoute que « La Grande mosquée de la cité religieuse a été l’attraction et le point de convergence de plusieurs milliers de fidèles (…) contraints au respect strict des mesures barrières notamment le port du masque obligatoire (…) ».

S’agissant du respect des mesures barrières en cette période de Covid-19, Walf Quotidien prend le contrepied de Sud Quotidien et affirme : « A l’exception des domiciles des marabouts, les consignes sanitaires émises par les pouvoirs publics n’ont pas été respectées par la plupart. Le port du masque n’a pas non plus été de rigueur, alors que l’arrêté qui en prescrit le port obligatoire est toujours en vigueur ». 

« Telle une vague déferlante, des fidèles innombrables et armés de leur foi plus vive que jamais, ont célébré le grand Magal de Touba dans une belle communion hier », constate, de son côté, le quotidien national Le Soleil, informant que « Le président Macky Sall (a remis) deux titres fonciers au Khalife général des Mourides ». 

Le premier concerne le terrain de Mbacké Khéwar d’une superficie de quatre hectares et le second englobe la mosquée de « Keur Gou Mak » et toute l’esplanade de ce lieu de culte historique connu pour être la seule et unique mosquée construite à Diourbel par le fondateur du Mouridisme, précise Le Soleil. 

Cette 126ème commémoration a été « Le Magal de tous les records » en termes d’affluences, de désagréments, mais aussi de morts note L’AS quotidien, soulignant que 17 morts ont déjà été enregistrés sur les routes du Magal contre 13 l’année dernière. 

Sous le titre « Un Magal assoiffé », le quotidien EnQuête fait remarquer que « Cette année plus que les autres, le manque d’eau s’est terriblement fait sentir » dans la cité religieuse et que « L’affaire prend une tournure judiciaire avec une plainte annoncée contre l’Ofor ». 

L’Observateur raconte de son côté la célébration du Magal dans les quartiers inondés de Touba et arbore cette Une : « Les pieds dans l’eau, Bamba au cœur ». Vox Populi dresse le bilan provisoire du Magal 2020 et fait état de « 16 morts dans 113 accidents ».

En sport, le quotidien spécialisé Record revient sur le match amical Maroc-Sénégal et informe que « Finalement ce n’est qu’avec un groupe de 23 joueurs que le Sénégal fera face au Maroc, vendredi prochain, à Rabat. En effet, signale le quotidien, après Sadio Mané (remplacé par Mamadou Loum Ndiaye) et Clément Diop, c’est Kalidou Koulibaly qui est officiellement forfait ». 

« Difficile de perdre Sadio, Keïta Baldé et Koulibaly », confesse Aliou Cissé à la Une de Stades, l’autre quotidien sportif du pays. 

Dialogue inter-libyen de Bouznika: Accords globaux sur les critères pour occuper les postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens participant au deuxième round du dialogue inter-libyen à Bouznika ont souligné, mardi, que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en décembre 2015 à Skhirat.Les deux délégations ont, dans une déclaration finale sanctionnant les travaux de ce round, tenu du 02 au 06 octobre dans le Royaume, ont indiqué que « les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle ».

Dans la déclaration finale dont lecture a été donnée lors d’une conférence de presse par Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les deux parties ont fait part « de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives, dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période transitoire ».

Conscients de l’importance des institutions souveraines dans la gestion du pays et la préservation des valeurs du peuple libyen, les délégations ont souligné que « les séances de dialogue se sont distinguées par un esprit de responsabilité nationale qui a accordé la priorité à l’intérêt général et ce, dans l’objectif de dépasser la division politique actuelle ».

Les deux délégations mettent à la disposition du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens les procès verbaux des accords auxquels elles sont parvenues lors des 1er et 2ème rounds, en vue de procéder aux mesures de renouvellement des structures des institutions souveraines, affirme la déclaration.

A cette occasion, ajoute la même source, les deux parties réitèrent leurs remerciements aux efforts du Maroc « qui ont permis de surmonter les obstacles, afin d’aboutir à de véritables accords libyens, en harmonie avec les dispositions de l’Accord politique libyen ».

Elles ont également salué « l’interaction positive » de l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams, qui a œuvré à instaurer une complémentarité entre les divers efforts du dialogue, dans la perspective d’établir un processus politique global.

La tenue de la Conférence de Berlin en janvier dernier a constitué un pari international pour la résolution politique de la crise libyenne, ont ajouté les deux délégations, notant toutefois, que le processus politique demeure « dans l’attente d’un soutien clair et concret de la part de la communauté internationale ».