Message de condoléances du Président Nana Addo suite au décès de Nkurunziza

Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a présenté ses condoléances au gouvernement et peuple burundais suite au décès de leur président sortant, Pierre Nkurunziza.Nkurunziza, 55 ans, est décédé le lundi 8 juin 2020 des suites d’un arrêt cardiaque.

Le Président Nkurunziza devait remettre le pouvoir en août prochain, au vainqueur de l’élection présidentielle de mai dernier après avoir gouverné le Burundi pendant 15 ans. Le président du Parlement burundais devrait pour l’instant prendre en charge les affaires du pays, selon les médias internationaux.

« Le peuple ghanéen et moi-même adressons nos plus sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République du Burundi, après la triste nouvelle du décès de leur président, Son Excellence Pierre Nkurunziza. Que son âme repose dans une paix parfaite », ont rapporté jeudi les médias locaux citant le président Akufo-Addo.

Covid-19: Le Ghana enregistre un taux d’inflation de 11,3% en mai

Le taux d’inflation du Ghana est passé à 11,3% en mai contre 10,6% enregistré en avril 2020, à cause de la pandémie de coronavirus qui a affecté l’indice général des prix des biens et services dans le pays.L’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, a montré que la hausse par rapport au chiffre d’avril était de 0,7%, a indiqué le professeur Samuel Annim, le Statisticien du gouvernement ghanéen.

Les rapports ont noté que l’inflation mensuelle entre avril et mai de cette année était de 1,7%, tandis que la composante Aliments et boissons non alcoolisées a enregistré un taux d’inflation annuel de 15,1%, en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport au 14,4% enregistré en avril.

« Cela signifie que la nourriture est le principal moteur de l’inflation d’une année sur l’autre », a déclaré le professeur Annim.

 L’ESG a expliqué que l’inflation des produits importés était de 4,8% contre 14,1% en moyenne pour les produits locaux, ce qui représente le taux d’inflation locale le plus élevé et le taux d’inflation des produits importés le plus bas depuis le dégrèvement d’août 2019.

Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Un chef de guerre soudanais s’est rendu à la CPI

Le chef des milices Janjaweed, accusé d’avoir joué un rôle de premier plan dans le massacre qui a eu lieu dans la région du Darfour, au Soudan, s’est rendu à la Cour pénale internationale (CPI), a appris APA mercredi.Ali Kushayb, accusé de 50 chefs d’accusation dont des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, est acheminé à la CPI depuis la Centrafrique. Il est accusé d’avoir joué un rôle actif dans le conflit au Darfour entre 2000 et 2004, suite à quoi un mandat d’arrêt lui a été délivré en 2007.
 
Le conflit au Darfour a entraîné la mort d’environ 300.000 personnes et le déplacement de millions d’autres.
 
Le président soudanais, Omar al-Bechir, évincé du pouvoir, est également accusé de crimes de guerre par la CPI. Les nouvelles autorités de Khartoum sont ambivalentes à l’idée de le remettre à la CPI pour qu’il soit jugé.

Amnesty invite Bamako, Ouagadougou et Niamey «à mettre un terme» à la violence

Un rapport d’Amnesty International, parvenu mercredi à APA, appelle les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger « à mettre un terme à l’impunité concernant les violations régulièrement commises » par leurs forces de sécurité contre des populations non armées.Le document intitulé « Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux : Péril pour les populations civiles dans le Sahel », demande aussi à ces pays à veiller à ce que les opérations militaires soient conformes aux droits humains et au droit international humanitaire.

En effet, des soldats de ces trois pays ont « tué illégalement ou soumis à des disparitions forcées au moins 199 personnes entre février et avril 2020 », a souligné l’ONG des droits humains. Elle précise que certains des homicides commis s’apparentent à des exécutions extrajudiciaires, des personnes déplacées internes faisant notamment partie des victimes.

Au Mali, l’armée a lancé des opérations de grande ampleur dans les communes de Diabaly et de Dogofry, dans la région de Ségou. Ces opérations ont donné lieu à diverses violations des droits humains à la suite d’attaques de groupes armés contre les forces de sécurité.

Amnesty International « a pu confirmer » au moins 23 cas d’exécutions extrajudiciaires ou d’autres homicides illégaux et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l’armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry, entre le 3 février et le 11 mars 2020.

L’ONG a également recueilli des informations faisant état de « violations flagrantes » des droits humains commises par les forces de sécurité du Burkina Faso entre mars et avril 2020. Dans au moins deux cas, les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées – dont des personnes déplacées internes–, avant de les tuer.

Enfin au Niger, 102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l’armée dans le cadre de l’opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020, relève Amnesty.

« L’insécurité règne au Sahel, où la population est piégée entre les attaques des groupes armés et les opérations militaires en cours. On sait que l’armée procède à chaque fois à des dizaines d’arrestations arbitraires, et que certaines des personnes arrêtées ne réapparaissent jamais, mais on ignore l’ampleur réelle des violations commises par les forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« Jusqu’à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n’ont pas été suivis d’effet. Les autorités de ces pays doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre, et veiller à ce que la population soit protégée pendant les opérations militaires contre des groupes armés », a-t-elle recommandé.

Décès du président burundais Pierre Nkurunziza

Le chef de l’Etat du Burundi, Pierre Nkurunziza, est décédé mardi des suites d’un arrêt cardiaque, à appris APA. »Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la Communauté internationale le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque », annonce la présidence de la République du Burundi.

Au pouvoir depuis 2005, le président Nkurunziza a été hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital de Karusi, dans le centre du Burundi. Il n’était pas candidat à la présidentielle du 20 mai dernier à l’issue de laquelle, Évariste Ndayishimiye, candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), a été élu.

Selon les chiffres officiels annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le général Ndayishimiye, 52 ans, a récolté 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

Rwanda: arrestation de hauts fonctionnaires pour détournement de fonds publics

Le Secrétaire permanent du ministère rwandais des Finances et de la planification économique, Caleb Rwamuganza, a été arrêté avec d’autres hauts responsables pour détournement et mauvaise gestion des fonds publics alloués à la relance du secteur énergétique, a confirmé lundi une source judiciaire à APA à Kigali.Selon le ministère public, les enquêtes et les arrestations subséquentes sont basées sur les audits effectués cette année, qui a mis au jour des actes frauduleux par lesquels d’énormes sommes ont été détournées.

 Ces interpellations interviennent après que des acteurs locaux du secteur des énergies renouvelables, sous l’égide de leur organisme de tutelle, Energy Private Developers, ont cherché à obtenir des financements pour aider à atteindre les objectifs nationaux.

 Les derniers rapports officiels indiquent que le Rwanda compte actuellement plus de 100 acteurs du secteur privé dans le secteur local des énergies renouvelables, avec un impact limité en raison principalement des difficultés de financement.

 Dans le sous-secteur de l’énergie solaire, les opérateurs existants ont jusqu’à présent contribué à environ 11% de la pénétration nationale.

 Le gouvernement rwandais a une stratégie visant à étendre l’électricité à l’ensemble du pays d’ici 2024.

 Cette petite nation d’Afrique de l’Est est dotée de ressources énergétiques naturelles, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et le gaz méthane.

 À ce jour, 54,5% des ménages rwandais ont accès à l’électricité, selon les données officielles.

Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko va porter plainte contre deux journalistes l’accusant de trafic de drogue

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs, premier ministre par intérim Hamed Bakayoko a annoncé lundi qu’il a décidé de porter plainte contre Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens, deux journalistes l’ayant accusé de trafic de drogue dans une enquête dite internationale. « Ces allégations vont à l’encontre de mes principes de vie et sont de nature à jeter le discrédit sur mon pays en raison des fonctions que j’exerce. Au regard de ces insinuations graves et diffamatoires, j’ai décidé de porter plainte contre messieurs Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens et les relais», a fait savoir M. Bakayoko dans un communiqué diffusé sur sa compte officiel facebook. 

« Dans mes charges de ministres de la sécurité en Côte d’Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlement de réseaux mafieux ont valu des félicitations internationales à la Côte d’Ivoire », a expliqué M. Bakayoko dénonçant une « orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n’échappe à personne». 

Poursuivant, il a soutenu que « cet énième cabale » n’entamera pas sa détermination au service de la nation. « En Côte d’Ivoire, dans mon pays, ma réputation est faite, elle est pure et sans tâche, n’en déplaise aux aigris et aux conspirateurs », a conclu M. Bakayoko.

  La semaine dernière, les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens ont accusé dans un média international, le premier ministre ivoirien par intérim Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire : deux personnes tuées dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord

Une collision entre deux véhicules de particuliers a fait samedi dans la matinée deux décès certains et quatre blessés graves sur l’autoroute du Nord PK 74, a appris APA le même de source sécuritaire.Selon le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM) qui a mené  les opérations de secours, les blessés de cet accident ont été évacués à l’hôpital Saint-Jean-Baptiste de Bodo, sur l’autoroute du Nord. 

Le mois de mai 2020 s’est achevé en Côte d’Ivoire avec 3310 interventions du Groupement des sapeurs pompiers militaire (GSPM) qui a pris en charge 2877 victimes et enregistré 125 morts. En 2019, les accidents de la circulation ont fait 24 907 victimes dont 537 morts en Côte d’Ivoire.

La surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent dans le pays, selon le gouvernement ivoirien.

Djouba dément l’autorisation d’une base militaire égyptienne en Ethiopie

L’ambassadeur du Soudan du Sud en Ethiopie, James Pitia Morgan, a rejeté les rapports selon lesquels son pays avait accepté la demande égyptienne de construire une base militaire dans la ville de Pagak.L’ambassadeur a déclaré jeudi aux journalistes que son pays ne fera rien qui puisse nuire à l’Ethiopie.

 Le démenti de M. Morgan fait suite à une information diffusée sur les réseaux sociaux selon laquelle le Soudan du Sud avait accepté de fournir un terrain à l’Egypte pour la construction d’une base militaire dans le comté de Pagak afin de lancer des attaques contre le méga barrage que l’Ethiopie construit sur le Nil.

 « Cette information est complètement fausse »  a-t-il martelé lors d’une conférence de presse.

 « Cette information est partagée par des groupes qui trouvent un intérêt à saper la coopération existante entre les deux pays », a déclaré l’ambassadeur.

L’Éthiopie est toujours solidaire du  Soudan du Sud, même dans les moments difficiles, a déclaré l’ambassadeur, ajoutant que « nous, le peuple sud-soudanais, n’oublierons jamais cette contribution ».

 « Si une force quelconque a l’intention d’attaquer l’Éthiopie via le Soudan du Sud, elle devra d’abord faire face au peuple sud-soudanais », a indiqué l’ambassadeur.

 Il a déclaré que Djouba respecte pleinement les droits de l’Éthiopie à utiliser ses ressources naturelles sur son territoire.

 L’ambassadeur Morgan est convaincu que l’Éthiopie abordera son problème par le biais du dialogue. Dans tous les cas, le Soudan du Sud se ralliera derrière l’Éthiopie, a-t-il déclaré.

 Dans un communiqué publié mercredi, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Soudan du Sud a également rejeté l’information, déclarant qu’elle « est catégoriquement infondée et sans fondement ».

Maggi lance un site web avec plus de 40 recettes africaines

La marque Maggi du géant agroalimentaire Nestlé lance un site web avec des déclinaisons originales de plus de 40 recettes du continent africain, répondant à la soif du numérique et de la connaissance nutritionnelles de ses consommateurs.La présentation de l’interface a été faite, mercredi,  lors d’une conférence de presse virtuelle, ainsi que la saison 2 de Yélo Péppé, une nouvelle série à succès consacrée à l’éducation nutritionnelle, en ligne sur YouTube dès le 8 juin 2020.

Ce site web, le premier du genre en Afrique centrale et occidentale, vise à proposer des déclinaisons originales de plats africains, tout en contribuant à l’objectif de Nestlé d’améliorer la qualité de vie et de contribuer à un avenir plus sain.

Il propose plus de 40 recettes africaines sur une plateforme intuitive, aide les familles à préparer des repas équilibrés et nutritifs. On y trouve des recettes pour enfants, les cuisiniers qui aiment les grands classiques et les repas mijotés qui font gagner du temps, toutes disponibles en anglais et en français.

« Maggi innove une fois de plus en proposant différentes variations de plats populaires africains qui offrent quelque chose à tous les amoureux de la cuisine », a déclaré Dominique Allier, directeur général de la division culinaire de Nestlé Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Nous sommes fiers d’être la première région du monde choisie par Maggi pour lancer ce site web inédit », a-t-il ajouté. Il a été conçu en collaboration avec de grands chefs africains, des nutritionnistes et des influenceurs dans le domaine de l’alimentation locale.

Le nouveau site donne par exemple des conseils utiles sur la manière d’augmenter son apport en fer et d’équilibrer les plats. Il intègre des astuces de santé et du bien-être, et des régimes alimentaires nutritifs avec les plats préférés des familles africaines.

Le nouveau site web et la série Yelo Pèppè sont des illustrations  des engagements de Maggi envers les consommateurs depuis 2017. Après le succès de la première saison de Yelo Pèppè, qui a enregistré plus de 20,3 millions de vues, Maggi se dit « heureux » de présenter la deuxième saison de l’émission.

La justice espagnole interdit l’usage du drapeau du Polisario

La Cour suprême espagnole a infligé un nouveau revers au Polisario avec la proscription de l’utilisation de son drapeau dans l’espace public ibérique.La plus haute instance judiciaire de l’Espagne s’est prononcée contre l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics.

Dans sa décision, elle a soutenu que l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du Polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas « compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel » ou avec le « devoir d’objectivité et de neutralité des administrations » espagnoles.

En outre, l’arrêt de la Cour suprême espagnole a précisé que le drapeau du Polisario ne doit pas coexister occasionnellement ou de manière permanente avec celui « de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués ».

C’est un donc un énième camouflet pour le Polisario. En fin mai 2020, à l’occasion de la journée de l’Afrique, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union Africaine sauf celui de la pseudo « RASD ».

L’Espagne, en septembre dernier, s’est opposée devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations unies à toute référence au « référendum d’autodétermination », non sans défendre la centralité du rôle de l’Onu dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain.

Cour pénale spéciale de Centrafrique: Amnesty plaide pour plus « d’efforts »

L’ONG des droits humains Amnesty International a appelé à « redoubler d’efforts » pour rendre pleinement opérationnelle la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine, qui célèbre cette année son cinquième anniversaire.« Il faut faire davantage pour la rendre pleinement opérationnelle et faire en sorte que les victimes des crimes de haine qui ont été perpétrés puissent bientôt assister aux premiers procès », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, dans un communiqué parvenu ce jeudi 3 juin à APA.

Le renforcement matériel de cette juridiction « suppose notamment une aide financière accrue et durable de la part des partenaires internationaux et une meilleure coordination avec les tribunaux pénaux nationaux et la Cour pénale internationale », ajoute-t-elle.

En RCA, les civils « paient un lourd tribut » lors des atrocités commises par des groupes armés et par toutes les parties au conflit. La création de la Cour pénale spéciale, considérée comme un « symbole d’espoir » par de nombreuses victimes, était un « grand pas en avant », explique Mme Agbahey.

Créée par une loi le 3 juin 2015, cette cour est un tribunal « hybride » qui a compétence pour juger les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire commises depuis 2003.

Sa session d’inauguration s’est tenue en octobre 2018. Selon les dernières informations publiquement disponibles, on recense actuellement huit affaires pour lesquelles les investigations sont closes, huit affaires en cours d’enquête et une quinzaine d’affaires faisant l’objet d’une enquête préliminaire, souligne le communiqué.

Au lendemain des homicides commis dans la ville de Ndélé, dans le nord-est du pays, en avril 2020, la Cour pénale spéciale a annoncé le 8 mai son intention d’enquêter sur cette affaire. Neuf personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements. Neuf autres, membres du groupe armé de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont été arrêtées le 19 mai dans le cadre des affrontements qui se sont déroulés à Bambouti, Obo et Zémio, dans le sud-est du pays.

« La série d’arrestations de personnes récemment transférées devant la Cour pénale spéciale contribue à lutter contre l’impunité en République centrafricaine. Ces personnes doivent comparaître rapidement devant des juges, être informées des motifs de leur détention et être assistées par des avocats », a dit la chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

L’histoire de la République centrafricaine est marquée par les coups d’État, les conflits armés et les violences ciblant la population civile. Le conflit actuel a éclaté en mars 2013, lorsqu’une coalition armée à majorité musulmane, appelée la Séléka, a violemment renversé le gouvernement.

Mi-2013, des milices animistes et chrétiennes appelées les anti-balaka ont pris les armes pour résister à la Séléka et se sont livrées à des attaques de grande ampleur contre les communautés musulmanes dans l’ouest du pays. Les deux camps ont commis des crimes relevant du droit international, souligne Amnesty, rappelant que la situation fait également l’objet d’investigations menées par la Cour pénale internationale depuis septembre 2014.

Un accord de paix a été signé le 6 février 2019 entre le gouvernement de la République centrafricaine et 14 groupes armés. Cependant, les graves exactions commises contre la population civile se poursuivent, notamment les homicides illégaux et les violences sexuelles. Environ 80 % du territoire est toujours contrôlé par des groupes armés, selon l’ONG.

Gaz butane: Gestoci lance la construction d’une sphère à Abidjan d’un coût de 4 milliards Fcfa

La société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci, publique) a lancé mardi les travaux d’une nouvelle sphère A22 de 2000 tonnes de gaz butane au dépôt d’Abidjan pour un investissement de 4 milliards Fcfa, devant porter sa capacité de 4 000 tonnes à 6 000 tonnes à partir de février 2021.« Aujourd’hui, avec la construction de la nouvelle sphère A22 de 2000 tonnes, les capacités de stockage en gaz butane passeront de 4 000 tonnes à 6 000 tonnes à partir de février 2021 », a indiqué le directeur général de la Gestoci, Doumbia Ibrahim, lors d’une cérémonie. La cérémonie de lancement des travaux de cette nouvelle sphère A22 de 2000 tonnes de gaz butane au dépôt d’Abidjan, s’est déroulée en présence du ministre du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, et de l’ensemble du personnel.« Notre ambition est de réaliser avec le soutien de la tutelle, à l’horizon 2025, la construction d’une sphère de 4 000 tonnes au dépôt d’Abidjan en vue de porter notre capacité de stockage globale à 10 000 tonnes pour tenir compte du niveau croissant de la consommation », a dit M. Doumbia Ibrahim qui avait à ses côtés, son adjointe, Mme Nina Kéïta.Aujourd’hui, l’Etat de Côte d’Ivoire prévoit une croissance moyenne de la consommation de gaz butane d’environ 10% par an sur la décennie 2020-2030. Selon M. Abdourahmane Cissé « ce sont environ 930 000 tonnes de butane qui seront consommées en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030 ».Pour faire face à cette demande croissante en gaz butane, plusieurs investissements ont été réalisés afin d’accroitre les capacités de stockage ainsi que les capacités de production des centres emplisseurs en Côte d’Ivoire. Cela, soulignera le ministre ivoirien du Pétrole, a permis de porter les capacités de stockage de gaz butane de 9 800 tonnes en 2012 à environ 20 000 tonnes en 2019. Toutefois, cela reste faible pour soutenir le rythme de consommation de gaz butane, ce qui justifie cette nouvelle sphère de stockage.Le gouvernement ivoirien a lancé un vaste programme d’augmentation des capacités de stockage tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. La construction de ce stockage de 2 000 tonnes d’un montant total de 4 milliards FCFA, par la Gestoci, s’inscrit d’ailleurs dans cette logique.  L’Etat ivoirien, dans son ambition d’accélérer la consommation du gaz butane au détriment du bois et du charbon, dont l’utilisation occasionne la déforestation et détruit l’environnement, a pris une série de mesures sociales en 2012 et en 2013 en vue de l’accès au gaz butane.Ces mesures sociales ont permis la subvention et l’uniformisation des prix du butane sur toute l’étendue du territoire national, entraînant la baisse des prix du gaz à l’intérieur du pays et permettant aux populations de l’intérieur de bénéficier des mêmes prix que ceux d’Abidjan. Grâce à ces mesures, la consommation de gaz butane par les populations ivoiriennes a été multipliée par 2.5 entre 2012 et 2019, en passant de 154 000 tonnes en 2012 à 380 000 tonnes en 2019, a fait savoir M. Abdourahmane Cissé.A la création de la Gestoci, en 1983, les capacités de stockage en gaz butane de la société était de 2000 tonnes, réparties en deux sphères de 1000 tonnes. En 2013, avec la mise en service de la A21 de 2000 tonnes, les capacités de stockage sont passées à 4 000 tonnes.

Côte d’Ivoire : 125 morts enregistrés par les pompiers en mai 2020

Le mois de mai 2020 s’est achevé en Côte d’Ivoire avec 3310 interventions du Groupement des sapeurs pompiers militaire (GSPM) qui a pris en charge 2877 victimes et enregistré 125 morts contre 105 en mars dernier, a appris APA mardi de source sécuritaire.« Le mois de mai s’achève avec 3310 interventions au total, soit une moyenne de 107 interventions par jour. 2877 victimes ont été prises en charge et 125 décès ont été enregistrés. Les principales causes des interventions restent les accidents de la circulation qui constituent à eux seuls 39,18% des sorties, suivis des transports de malades avec 17,16%, des femmes en travail avec 12,6% et des feux avec 6,5%», rapporte le GSPM dans une note d’information. 

Selon les pompiers, 64,89% des victimes prises en charge pendant ce mois de mai sont dues à des accidents de la circulation. Dans la capitale économique ivoirienne, précise la note, les communes de Yopougon, Cocody, Abobo et Adjamé enregistrent les plus grands nombres d’interventions. 

En mars dernier, rappelle-t-on, les  »soldats du feu » avaient enregistré  2468 interventions dans le pays avec 2824 victimes prises en charge et 105 décès. En 2019, les accidents de la circulation ont fait 24. 907 victimes dont 537 morts en Côte d’Ivoire.

CPI/Affaire Gbagbo: des victimes demandent l’ouverture d’un nouveau procès

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) a demandé lundi à Abidjan, à la Cour pénale internationale (CPI) de casser la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et Charles Blé Goudé, son ex-ministre afin d’ouvrir un nouveau procès devant une nouvelle Chambre de cette juridiction aux fins de satisfaire les besoins des victimes, a constaté APA.Selon Issiaka Diaby, le président de cette organisation, qui s’exprimait dans une conférence publique, « c’est seulement à ce seul prix que la CPI méritera d’exister et d’agir en Côte d’Ivoire ». Cette position du CVCI intervient quelques jours seulement après la levée de certaines  restrictions sur la liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

« Le CVCI interpelle la CPI sur ses dettes (vérité, justice et réconciliation) envers les victimes, la garantie de non-répétition des crimes de masse, un environnement de justice et de paix envers l’ensemble des populations ivoiriennes et enfin une crédibilité envers l’humanité », a dit M. Diaby.

Selon lui, les victimes et leurs familles en Côte d’Ivoire déplorent que neuf années après (la crise post-électorale), « elles n’ont obtenu ni vérité, ni justice encore moins réparation leur permettant de faire leur deuil et de tourner la page ».

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et  son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, ont vu la CPI lever mercredi dernier certaines restrictions sur leur liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

Les deux hommes étaient poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. M. Gbagbo et son coaccusé ont été acquittés par la CPI en janvier 2019 après plusieurs années de détention. Toutefois, la procédure reste pendante car le procureur de cette juridiction a fait appel contre la décision d’acquittement.

Aka Manouan nommé directeur général de l’aéroport international d’Abidjan

L’officier ivoirien de l’armée de l’air et ingénieur, Aka Manouan a été nommé directeur général de l’Aéroport international d’Abidjan (AERIA) en remplacement de Gilles Darriau qui a fait valoir ses droits à la retraite.Selon un communiqué transmis, lundi à APA, le nouveau directeur général dont la prise de fonction a été « effective à compter du 1er juin 2020 » a été nommé le 19 mai 2020 par le Conseil d’administration d’AERIA.

A cette occasion, le Général Abdoulaye Coulibaly, Président du Conseil d’administration d’AERIA, a souligné l’immense contribution de Gilles Darriau à la modernisation et au développement de l’aéroport d’Abidjan durant les huit années où il a exercé ses fonctions de directeur général.

Le président du Conseil d’administration a également salué « sa grande capacité de travail, ses qualités de leader et sa gestion très professionnelle et particulièrement efficace de l’entreprise ».

Puis, il a ajouté qu’en choisissant M. Aka Manouan pour lui succéder, « nous privilégions la nomination d’un autre leader déjà issu de l’entreprise ».

Directeur général adjoint d’AERIA depuis mai 2015, M. Aka Manouan « connaît très bien toutes les activités de l’entreprise et maîtrise déjà sa culture », a expliqué le Général Coulibaly, ajoutant que le nouveau Directeur général  « dispose par ailleurs de toutes les compétences nécessaires à la mise en œuvre des orientations stratégiques définies par le Conseil d’administration ».

M. Aka Manouan est officier de l’armée de l’air de formation, ingénieur diplômé de l’Ecole de l’air de Salon – de-Provence (France) – Promotion 1983 et Docteur de l’Ecole nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (SUPAERO) de Toulouse (France).

Après avoir exercé au sein du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL) des Forces aériennes de Côte d’Ivoire et à la compagnie nationale Air Ivoire durant trois années, M. Aka Manouan a regagné l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) en qualité d’ingénieur de recherche à Toulouse, où il a achevé son doctorat en 1994.

De retour en Côte d’Ivoire, il rejoint en 1996 le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), où il exercera pendant dix ans la fonction de Secrétaire général, puis de Conseiller spécial du directeur général jusqu’à son départ en 2015, pour rejoindre AERIA au poste de directeur général adjoint.

Maroc : Retour dimanche au fuseau horaire GMT+1

Le Maroc retournera dimanche 31 mai au fuseau horaire GMT+1, soit après six jours de la fin du mois sacré du Ramadan.Ainsi, l’heure légale du Royaume sera avancée de 60 minutes (GMT +1) dimanche à 02h00, selon le ministère de la réforme administrative.

Le gouvernement avait décidé le retour, le 19 avril dernier, à l’heure GMT, à l’occasion du mois du Ramadan.

En octobre 2018, le gouvernement marocain avait approuvé le décret instaurant le maintien de l’heure d’été (GMT+1) toute l’année. Un décret qui prévoit, toutefois, le changement éventuel de l’heure sur décision gouvernementale, en l’occurrence pendant le mois sacré de Ramadan.

Les protestations n’ont pas réussi à faire revenir le gouvernement sur cette décision justifiée par « l’économie d’énergie » mais aussi par l’impact « négatif » du changement répétitif de l’heure durant l’année sur la santé des populations.

Le maintien de l’heure d’été a été recommandé par une une étude d’évaluation menée par le ministère de la réforme de l’administration. Au grand dam des Marocains qui souhaitaient revenir à l’heure GMT, cette étude a révélé un bilan « positif » du maintien définitif du fuseau horaire GMT+1.

Rwanda : Un ancien maire emprisonné à vie pour le génocide de 1994

L’ancien maire de la commune de Nyakizu, dans le sud du Rwanda, Ladislas Ntaganzwa, accusé d’avoir orchestré le massacre de milliers de Tutsis lors du génocide de 1994 dans ce pays d’Afrique de l’est, a été condamné à la prison à perpétuité dans une décision historique, a confirmé vendredi une source judiciaire à APA à KigaliNtaganzwa, 58 ans, a été reconnu coupable de génocide, d’extermination en tant que crime contre l’humanité et de viol en tant que crime contre l’humanité et l’a condamné à la réclusion à perpétuité.

Selon le communiqué publié par le Parquet, l’accusé n’a toutefois pas été « reconnu coupable de meurtre en tant que crime contre l’humanité et d’incitation directe et publique à commettre le génocide ».

L’ancien haut fonctionnaire administratif local pendant le régime déchu avant 1994 était l’un des suspects de génocide les plus recherchés au Rwanda et sur la liste des fugitifs les plus recherchés par le Tribunal pénal international résiduel.

Il est jugé depuis son expulsion vers le Rwanda en provenance de la République démocratique du Congo en 2016.

Ntaganzwa – qui faisait l’objet d’une prime américaine de cinq millions de dollars (4,6 millions d’euros) sur la tête – a été accusé d’avoir organisé « le massacre de milliers de Tutsis à divers endroits », avait déclaré le Mécanisme des tribunaux pénaux internationaux soutenu par l’ONU (MICT), lors de son arrestation.

Le tribunal rwandais a constaté que l’ancien maire avait personnellement dirigé une série de massacres de civils Tutsis, dont une attaque contre une église où des milliers de personnes s’étaient réfugiées.

Côte d’Ivoire: légère hausse du prix du carburant et du gaz butane pour le mois de juin

Les prix du carburant et du gaz butane affichent une légère hausse pour le mois de juin 2020 en Côte d’Ivoire, où l’essence super passe de 570 Fcfa le litre à 580 Fcfa/litre de même que le gasoil, tandis que le gaz butane B12,5 Kg, beaucoup utilisé dans les ménages, est cédé à 4 750 Fcfa, en hausse de 475 Fcfa.Le prix maxima de détail des produits pétroliers, arrêté par la direction générale des hydrocarbures, pour la période du 1er au 30 juin 2020, montre une légère hausse des coûts du carburant. Le super sans plomb passe de 570 Fcfa le litre à 580 F/L de même que le prix du gasoil, en hausse respectivement de 10 Fcfa. 

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Ce produit, en raison du manque de couverture de l’électricité dans certaines zones rurales du pays, est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages.  

Les prix du gaz butane, pour le mois de juin 2020, enregistrent également une légère augmentation. Mais, la bouteille de gaz de 6 Kg (B6), elle, demeure stable à 2 000 Fcfa, alors que toutes les autres bouteilles ont connu un relèvement de prix.

La bouteille de gaz de 12,5 Kg (B12,5) passe de 4 375 Fcfa à 4 750 Fcfa, en hausse de 375 Fcfa, la B15 Kg de 5 250 Fcfa à 5 700 Fcfa, en hausse de 450 Fcfa, la B17,5 Kg de 6 125 Fcfa à 6 650 Fcfa, en hausse de 525 Fcfa, la B25 Kg de 8 750 Fcfa à 9 500 Fcfa, en hausse de 750 Fcfa.  

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial. 

Covid-19: l’état d’urgence encore prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours l’état d’urgence décrété depuis le 23 mars dernier pour faire face à la pandémie du coronavirus.Ce nouveau décret présidentiel, signé ce vendredi par le président Macky Sall, doit être mis en exécution par le Ministre de l’Intérieur selon le document parvenu à APA.

Quid du couvre-feu fixé de 21 heures à 05 heures? Aly Ngouille Ndiaye devrait se prononcer au plus tard mardi selon certains médias dans un arrêté pour décider du maintien, de sa levée ou de son allègement. 

L’etat d’urgence avait été déjà prolongé le 3 mai dernier pour la même durée

A ce jour, 3429 cas ont été déclarés positifs au Sénégal dont 1738 guéris, 41 décédés, 01 évacué et 1649 sous traitement.

La Banque mondiale débloque 224 milliards FCFA pour l’autonomisation des filles dans le Sahel

La Banque mondiale a débloqué 376 millions de dollars, soit plus de 224 milliards FCFA pour renforcer le capital humain et l’autonomisation de la jeune fille dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, a appris APA vendredi de source officielle.Il s’agit du quatrième financement additionnel au titre du projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au sahel (SWEDD, selon l’acronyme anglais), une initiative mise en oeuvre dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

L’information a été donnée, vendredi, à la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné par la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers.  La ministre Mariatou Koné est par ailleurs, la présidente du Comité régional du SWEDD.

« Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 376 millions de dollars afin de renforcer le capital humain en Afrique et d’améliorer les résultats de la région en matière de développement humain», rapporte un communiqué de cette institution transmis à APA. 

Ce nouvel appui financier porte l’investissement total de la Banque mondiale en faveur du SWEDD à 680 millions de dollars auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros supplémentaires investis par l’Agence française de développement (AFD) au titre d’un financement parallèle, souligne le communiqué.

Selon le texte, la phase 2 du projet SWEDD permettra d’intensifier les activités en cours en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Tchad et les étendre à deux nouveaux pays que sont le Cameroun et la Guinée.

« De manière générale, le projet continuera à investir dans des activités qui ciblent les adolescentes et leurs communautés afin d’améliorer les compétences psychosociales et les connaissances des jeunes filles en matière de santé sexuelle et reproductive, de les maintenir à l’école et d’élargir leurs perspectives économiques», conclut le communiqué.

Le projet SWEDD s’inscrit dans la ligne de l’agenda 2063 de l’Union Africaine ainsi que des stratégies nationales des pays bénéficiaires.

Il contribue également à la stratégie d’aide à l’intégration et à la coopération régionale du Groupe de la Banque mondiale qui met l’accent sur le développement du capital humain et l’émancipation économique des femmes.

Côte d’Ivoire: la production brute d’électricité en hausse de 6,16% en 2019

La production brute d’électricité en Côte d’Ivoire a connu une hausse de 6,16% en 2019 par rapport à son niveau de 2018, avec une production totale d’énergie électrique qui s’élève à 10 613,13 GWh dont 67,2 % issue du thermique et 32,8 % de l’hydraulique, indique une communication du Conseil des ministres tenu mercredi.La production d’électricité de source thermique a nécessité l’achat de combustibles évalué à 199,054 milliards de F CFA dont 196,137 milliards de F CFA de gaz naturel, souligne cette communication relative aux informations sur les flux physiques et financiers du secteur énergie au 31 décembre 2019.

Le secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire ressort pour 2019 un solde positif de 9,223 milliards de francs CFA pour des recettes de 643,906 milliards de francs CFA contre des dépenses de 634,683 milliards de francs CFA. 

Quant à la production de pétrole brut et de gaz, sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2019, elles s’établissent respectivement à « 13 194 133 barils et 73 790 603 MMBTU, correspondant à un débit journalier de 36 148 barils de pétrole brut et de 202 166 MMBTU de gaz naturel ». 

Elles enregistrent une hausse de 11,96% et 6,80% par rapport aux résultats obtenus en 2018 respectivement, du fait de la mise en production de nouveaux puits forés pendant la phase 4 de développement (2018-2019) du gisement Baobab et de l’amélioration de la production du bloc CI-11.

La valorisation de la part Etat de pétrole brut et de gaz naturel s’élève à 200,111 millions US Dollars, soit environ 117,211 milliards de F CFA, en hausse de 1,45% par rapport aux performances de 2018 et de 12,99% par rapport aux prévisions de revenus.

Ces hausses s’expliquent par les effets conjugués de l’augmentation de la production sur les blocs CI-11, CI-27 et CI-40. Au niveau des produits pétroliers, la production totale, importations de bases incluses, est de 3 770 298 TM, soit une hausse de 15,74 % comparée à fin décembre 2018.

Les ventes totales réalisées par la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR, publique) enregistrent une progression en volume de 13,5 % et en valeur de 7,8 % due essentiellement à la croissance du marché Terre.

En 2019, les droits émis sur les produits pétroliers sont de 372,444 milliards de francs CFA contre 295,134 milliards de francs CFA à la même période en 2018, soit une hausse de 26,2% due à la taxation.

La distribution des cartes nationales d’identité ivoiriennes démarre la semaine prochaine

Plus de 400 000 personnes ont été enrôlées pour la nouvelle carte nationale d’identité (CNI) ivoirienne trois mois après le lancement de l’opération, a annoncé mercredi à Abidjan, Sitionni Gnenin Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).« Aujourd’hui nous avons plus de 700 centres d’enrôlement ouverts. Nous couvrons pratiquement aujourd’hui tous les commissariats de police sur le territoire national et la majorité des sous-préfectures. Nous avons plus de 400 000  personnes enrôlées aujourd’hui», a fait savoir M. Kafana  au cours de « En ligne avec… », une tribune d’expression du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Poursuivant, il a souligné que son institution a pris des dispositions pour accélérer le processus. Des milliers de CNI sont déjà disponibles et seront distribués à Abidjan « dès la semaine prochaine », a ajouté le directeur général de l’ONECI, précisant qu’ en termes de méthode, «nous avons opté pour une notification par sms». 

A l’en croire,  la nouvelle CNI ivoirienne  est une carte à puce électronique. «  Ce sont les cartes d’un certain niveau. Les nouvelles cartes d’identité sont conformes  aux normes internationales en termes de sécurité», a-t-il assuré.

 Auparavant, M. Kafana a  également annoncé la démultiplication des points d’achat des timbres pour cet enrôlement afin de se rapprocher des populations. « Il y a des kits nomades qui ont  permis d’accélérer le rythme des enrôlements avec une moyenne de 5 mn par  enrôlement. En tout cas, les choses s’accélèrent et nous avons pris des dispositions pour accélérer les choses», a promis M. Kafana.

L’opération nationale d’enrôlement pour l’établissement des Cartes nationales d’identité (CNI) a été lancée, le 17 février dernier à Abidjan, par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

En plus des 6 millions 300 mille Ivoiriens détenant une CNI, à l’issue de l’opération de masse de 2009, (donc existant dans la base de données de l’ONECI), il est question d’enrôler  également les nouveaux majeurs, les personnes qui ont été naturalisées,  etc. 

Selon les autorités ivoiriennes, la population à enrôler est estimée globalement à 11 millions d’ivoiriens. Pour le renouvellement de la CNI, les documents requis sont la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA et la carte arrivée à expiration, tandis que les nouveaux demandeurs doivent fournir un extrait d’acte de naissance, un certificat de nationalité et la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA.

Justice transitionnelle: la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens » (ONG)

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), une institution créée en 2011 pour mettre en œuvre la justice transitionnelle en Côte d’Ivoire, « a échoué à réconcilier les ivoiriens », ont estimé mercredi des acteurs de la société civile ivoirienne lors d’une session d’échanges à Abidjan avec des associations de jeunes et des ONG internationales.Il s’agit de membres du Centre International pour la justice transitionnelle (ICTJ), de l’observatoire  ivoirien pour les droits de l’homme (OIDH) et du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) qui ont échangé sur le thème, «comment l’échec d’un processus de recherche de vérité peut fragiliser la réconciliation et la cohésion sociale : le cas de la CDVR ».

 « La CDVR a souffert d’un manque de crédibilité. La sélection de ses  membres n’a pas été rigoureuse et elle n’était pas indépendante. La société civile était marginalisée par cette commission », a dénoncé Christiano Aké Mel , chargé de projets de l’OIDH, estimant que la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens ».

De son avis, cette Commission qui était présidée par l’ancien premier ministre ivoirien Charles Konan Banny « a échoué parce qu’elle a mis la charrue avant les bœufs ». Selon M. Aké qui animait une communication sur les lacunes qui ont entravé la bonne marche des opérations de la CDVR, les initiatives de dialogue et de réconciliation de cette Commission n’ont pas été inclusives.

« Le mandat de la CDVR était imparfait. Il n’était pas clair sur la place des victimes», a par ailleurs estimé M. Aké.

Avant lui, deux autres communications ont meublé cette rencontre dont l’une sur la recherche de la vérité dans un processus de justice transitionnelle animée par Brahima Bamba, chargé de programme à ICTJ et l’autre sur les insuffisances du contenu du rapport de la CDVR animée par  Amon Dongo du MIDH.

« La CDVR devait prioriser les victimes. Elle devait être la maison des victimes», a soutenu M. Bamba. De son côté, M. Amon Congo du MIDH a estimé que la CDVR « n’a pas réussi sa mission de recherche de la vérité».

Selon lui, cette institution a fait un « travail qui est déconnecté des réalités sociales ». A l’issue de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, les autorités ivoiriennes ont créé la CDVR afin qu’elle soit un instrument de mise en oeuvre de la justice transitionnelle dans le pays.

 Cette institution a fonctionné pendant trois ans au cours desquels, elle a mené des opérations de recherche, d’enquête et d’audition et a produit un rapport final qui a été remis aux autorités ivoiriennes en décembre 2014. Ce rapport a été officiellement publié  en octobre 2016, soit deux ans après sa remise au chef de l’État ivoirien.

Guinée : des funérailles sobres pour honorer Mory Kanté

De sobres funérailles rythmées par de la musique et des chants mandingues ont été organisées à Conakry pour rendre un dernier hommage à l’artiste planétaire Mory Kanté, décédé vendredi dernier des suites de maladies chroniques à l’âge de 70 ans.« C’était un génie, c’était un Dieu sur terre, c’était un don de Dieu », « Un soldat et artiste multidimensionnel ». C’est en ces termes que les griots de la confrérie de l’illustre disparu ont rivalisé de virtuosité et de d’éloquence pour prier et dire adieu au « griot électrique » qui a propulsé la culture guinéenne à travers le monde, grâce au rythme de la kora et du balafon.

Pour respecter les mesures édictées par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus, 200 personnes ont assisté à la levée du corps de l’auteur du premier tube de la world music « Yéké Yéké » sorti en 1987.

Plusieurs femmes sont tombées en transe quand le cercueil du natif de Alberada (Guinée) drapé aux couleurs nationales a été exposé sous la tente cérémonielle dans l’enceinte de l’hôpital Sino-guinéen de Kipé (banlieue de Conakry), ont rapporté les correspondants de l’AFP. 

A cause de la fermeture de toutes les frontières, seuls deux des quatorze enfants du défunt artiste ont pu assister à cette hommage.

« Ils sont tous bloqués à Paris, en Côte d’Ivoire, au Mali, et même aux Etats-Unis à cause de la pandémie, ils n’ont pas pu venir. C’est triste et dommage qu’ils n’aient pas pu voir le corps de notre papa », a dit aux journalistes Kader Yomba, l’un des deux fils présents.

Le ministre guinéen de la Culture et du Patrimoine historique, Sanoussi Bantama Sow, qui conduisait la délégation officielle a promis des cérémonies à la dimension de l’artiste planétaire, au sortir de la pandémie, pour rendre un ultime hommage posthume à Mory Kanté.

Rwanda: une association veut l’extradition du «financier du génocide»

Ibuka, l’un des membres de l’Association rwandaise des survivants du génocide, a demandé mercredi l’extradition de Félicien Kabuga de la France.Kabuga, âgé de 84 ans, a été arrêté en France au début du mois de mai, après 26 ans de cavale. Il est soupçonné d’avoir financé le génocide des Tutsis et des Hutus modérés au Rwanda en 1994.

Le génocide a causé la mort d’environ un million de personnes entre avril et juillet 1994.

L’argentier du génocide a été arrêté par des gendarmes français le 16 mai 2020 à 6h 30, dans un appartement à Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne où il résidait sous une fausse identité.

« Nous souhaitons que le suspect soit extradé en sachant que le Rwanda lui assurera un procès équitable », a déclaré Jean Pierre Dusingizemungu, président d’Ibuka et survivant du génocide.

La plupart des suspects du génocide seraient en fuite dans les pays africains et dans d’autres parties du monde.

Avant le génocide, Kabuga était un homme d’affaires prospère bien connu au Rwanda.

Sous le régime de l’ancien président Juvénal Habyarimana, qui a duré de 1973 à 1994, le magnat rwandais avait une influence politique importante.

En 1997, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé par l’ONU en 1994 pour juger les personnes responsables du génocide, a inculpé Kabuga pour le rôle qu’il avait joué dans cette tragédie.

Le tribunal, qui était alors basé à Arusha en Tanzanie, a été dissous en 2015.

Ses travaux ont été repris par le Mécanisme international résiduel des Nations Unies pour les tribunaux pénaux.

Il a été créé pour remplir les fonctions restantes du Tribunal pour le Rwanda et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

En début de semaine, le magnat rwandais a comparu devant un tribunal français qui devrait décider de le remettre ou non au tribunal, qui est basé à La Haye, aux Pays-Bas et à Arusha.

L’accusé a demandé à être jugé par un tribunal français.

Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

Éthiopie: Découverte d’un important gisement de granite

L’Ethiopie vient de découvrir un important gisement de granite de 23 millions de tonnes dans trois districts de Gojam, dans l’Etat régional d’Amhara (centre).La découverte est faite à Baso Liben, Gozamin et Debre Elias, a annoncé mardi l’Agence de développement et de promotion des mines de l’Etat regional.

 Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, riche en quartz. Il est généralement utilisé dans la construction de bâtiments, de ponts, de monuments, ainsi que dans le pavage et autres travaux.

 Selon des études géologiques menées récemment, l’Ethiopie est riche en ressources minières notamment l’or, le cuivre, la potasse, le platine ainsi du gaz naturel dans son sous-sol.

Ce pays de la Corne de l’Afrique ne semble pas profiter de ses ressources à cause de la contrebande qui y gagne du terrain.

Le secteur minier éthiopien est en train de subir une gigantesque transformation avec la croissance des opportunités d’investissement.

Le pays est considéré comme un pays avec un énorme potentiel minéral et les récentes explorations ont confirmé la présence de vastes gisements de platine, de  tantalite, de soude et de phosphate.

Des études ont également révélé la présence de pétrole et autres minerais métalliques, industriels et chimiques dans le pays.

Saison des pluies: la météo annonce un risque faible d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a annoncé un risque d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan sur la période du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, a appris APA mardi auprès de cette société d’Etat.Il s’agit des communes de Cocody (Est), Abobo ( Nord), Yopougon et Attecoubé (Ouest). « Du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, le district d’Abidjan sera intéressé par des pluies modérées ou fortes parfois orageuses. Un risque faible d’inondation est prévu sur les communes d’Abobo, d’Attecoubé, de Cocody et de Yopougon», explique la SODEXAM dans une note d’information. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.