Polémique sur le FCFA : Daniel Ona Ondo propose une réflexion rationnelle

Libreville, 21 février (Gabonactu.com) – Le président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Pr Daniel Ona Ondo convoque sous peu un colloque international pour statuer sur l’avenir du Franc de la coopération française d’Afrique (FCFA), dont plusieurs intellectuels et certains dirigeants africains à l’instar du Président tchadien Idriss Deby, appellent à la souveraineté monétaire de la zone franc.

« Pour relancer la machine à la zone franc, si on estime à tort ou à raison qu’il faut sortir du franc CFA, qu’il faut sortir des relations avec la France, c’est en toute souveraineté et en toute conscientisation, il ne faut pas qu’on le fasse par des coups des têtes », a déclaré M. Ona Ondo dans un entretien réalisé par une chaîne camerounaise.

Economiste de formation, l’ancien premier ministre gabonais préconise la prudence et appelle à l’élaboration d’une « stratégie monétaire » fiable des 14 pays membres de la zone franc, dont 6 localisés en Afrique centrale.

Les pourfendeurs du FCFA dénoncent le « compte d’opérations », qui représente 50% des richesses (devises) produites par chacun des 14 pays africains, mais domiciliées au trésor français. Ce compte limiterait la marge des manœuvres de ces Etats, d’où leur sous-développement chronique par rapport à d’autres pays africains, dit-on.

« Nous avons aujourd’hui au niveau du conseil d’administration de la banque centrale, trois français qui siègent avec nous et qui ont le droit de veto ; alors où est la souveraineté monétaire dans ça ? Comment voulez-vous que l’Afrique francophone se construise dans cette situation ? », a dénoncé sous forme d’interrogations récemment dans un entretien à TV5 le président tchadien Idriss Déby.

Economie numérique : Bientôt un concours national dédié aux projets numériques

La Coordination du projet eGabon composante 2 a organisé du 19 au 21 février courant dans la commune de Ntoum, un atelier technique de conception et de finalisation sur « la stratégie de mise en œuvre du Concours Plan d’Affaires (CPA) » et de son lancement. Pendant trois (3) jours, les différents partenaires au projet ont muri le projet qui devrait être lancé dans les prochaines semaines.

Cette rencontre était l’occasion de faire évoluer et de valider la stratégie du concours en présentant son schéma d’organisation afin de préparer sa mise en œuvre. Ce concours sera ouvert aux porteurs de projets, startups en démarrage et aux entreprises en croissance intégrant une dynamique numérique dans leur projet.

« L’objectif de cet atelier technique est d’analyser la stratégie préconisée pour l’organisation du CPA, présenter le schéma d’organisation ainsi que les différentes phases de ce concours  » avait indiqué à l’ouverture des travaux, Jude Missengue Miviessini, Coordonnateur du Projet eGabon, lancé en 2016. Ce projet est une initiative du gouvernement de la République qui vise à développer un écosystème numérique gabonais pour bâtir une économie émergente au service des citoyens, avec l’appui de la Banque Mondiale.

Le défi mondial de l’identification : qui sont les 1 milliard de personnes sans titre d’identité ?

D’après l’édition 2018 de la série de données #ID4D du Groupe de la Banque mondiale, un milliard d’individus dans le monde ne peuvent pas justifier de leur identité.

Concrètement, cela signifie qu’ils auront du mal à accéder à des services essentiels — en particulier aux services financiers voire à un téléphone portable — et à trouver un emploi ou créer une entreprise dans l’économie formelle. Les pays doivent impérativement être en mesure de vérifier, de manière fiable, l’identité de leurs habitants pour pouvoir offrir des services publics efficaces, renforcer leur capacité à engranger des recettes et promouvoir la croissance du secteur privé.

Afin de mieux comprendre qui sont ces « sans papiers » et quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent, l’équipe ID4D s’est associée pour la première fois au projet Global Findex.

Le coffret « Collector hommage à Pierre-Claver Zeng », sur le marché de la musique

Les meilleurs titres du défunt Pierre-Claver Zeng sont désormais regroupés dans un coffret de 4 CD. Un hommage lui a été rendu ce mercredi 30 janvier à Libreville, au Palais des sports, en présence des membres de sa famille.

Le Ministère gabonais de la culture a contribué à la pérennité de l’œuvre du défunt chanteur Pierre Claver Nzeng, en mettant sur le marché un coffret contenant les meilleurs titres de l’artiste. Alain Claude Bilie-by-Nze, ministre des sports, des loisirs, de la culture et de l’artisanat, a assisté à la mise en vente du produit, en présence de Mme Marie-Constance Zeng Ebome, épouse du disparu.

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Mme Marie-Constance Zeng Ebome, a pris part à la sortie du coffret « Ening »

Il s’agit de près de 3.000 exemplaires de « Ening », coffret de quatre disques et un livret qui sont mis à la disposition des mélomanes. Les sons, autrefois sur des vinyles, ont récemment été masterisés et sont d’une qualité supérieure.

Le groupe mythique Mbala a animé la rencontre en jouant des titres de l’auteur, permettant ainsi au public présent de se remémorer des moments vécus avec l’artiste.

Pierre-Claver Zeng Ebome est né le 18 septembre 1953 à Ekouasse, dans la province du Woleu-Ntem (Gabon). Il avait fait son entrée sur la scène musicale depuis les années 70. Ses huit albums et cinq 45 tours l’avait classé parmi les meilleurs chanteurs du pays.

Par la suite, engagé en politique, il devient ministre sous Omar Bongo Ondimba et occupe différents fauteuils dont celui du Ministère de la Culture. Son parti, Mouvement Africain pour le Développement est, jusqu’à la mort d’Omar Bongo, de la majorité présidentielle. Rentré dans l’opposition en 2009, il meurt à Paris le 19 mai.

LES EDITIONS AMAYA : Une décennie au service du livre et de la culture gabonaise

« Philibert Bongo Ayouma : Le dernier combat » est le titre du nouveau-né de la littérature gabonaise chez les Editions Amaya. La présentation de cette œuvre posthume coïncide non seulement avec la rentrée littéraire 2018-2019, mais surtout à la célébration des dix ans des Editions. Une décennie au service du livre et de la culture gabonaise que bon nombre d’autres hommes de cultures ont tenu à saluer. Aussi, faut-il le souligner, cette œuvre autobiographique a été remise officiellement au chef de famille, en présence des invités venus nombreux.

Les Editions AMAYA, dix ans déjà

Médecin de formation et passionnée de littérature, Dr Solange Andangui Bongo Ayouma se satisfait de cette décennie pour les Editions Amaya dont elle est la Directrice. « Les Editions Amaya ont beaucoup grandi. Nous avons trois départements éditoriaux : les ouvrages de littérature générale ; des ouvrages pédagogiques et littérature pour enfants. La bataille des Editions Amaya, c’est de valoriser notre propre culture pour que nos enfants puissent se l’approprier. Il faudra nous décoloniser dans nos esprits. Nous devons nous battre pour redorer l’image de notre continent. Cette Afrique qui nous est chère. Cette Afrique, berceau de l’humanité » dira-t-elle. 

Selon la Pédiatre et femme de Lettres, Les Editions Amaya publient à compte d’éditeur(La publication à compte d’éditeur est un mode de publication de livre qui consiste, pour un éditeur, à publier un ouvrage sélectionné éventuellement par un comité de lecture.). Aussi, aux dires de Solange Andangui Bongo Ayouma, les Editions, dont elle est la première responsable, s’arriment aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. « Nous sommes au fait des NTIC et tout va très vite » affirme la Directrice des Amaya.

« … Le dernier combat … »

C’est un passionnant et authentique témoignage de l’un des acteurs clés de l’histoire du Gabon postcolonial, qui revêt une valeur testamentaire. C’est un recueil de mémoires posthumes de Philibert Bongo Ayouma. Son auteure n’est autre que sa fille, Solange Andangui Bongo Ayouma. A la question de savoir pourquoi le dernier combat, la directrice des Amaya répond : «  Le dernier combat parce que c’est le combat de la vérité. Cette dernière a été occultée. A travers ce combat, cette autobiographie, je ne fais que recueillir et rétablir une page occultée de l’histoire du Gabon. Ce qui fait la particularité de ce livre, c’est son aspect historique, sociologique, anthropologique et politique  » affirme l’écrivaine.

Philibert Bongo Ayouma…

Homme politique, diplomate, haut fonctionnaire et humaniste gabonais. Il est né en 1934 et décédé en 2014. Il fut l’un des piliers de l’histoire du Haut-Ogooué et du Gabon moderne. Pionnier dans de nombreux domaines, il œuvra activement toute sa vie durant, dans les secteurs clés de l’éducation, de l’enseignement et de la culture. Ces actions sont poursuivies de nos jours par la fondation qui porte son nom.

Il y avait aussi de l’animation culturelle pour promouvoir le raphia. Solange Andangui Bongo Ayouma a rappelé à des fins utiles que le mot « AMAYA » signifie « viens si tu es capable ou bienvenue  ». C’est aussi le siège spirituel du pouvoir Téké, tiré de leur mythologie. Aussi, faut-il le rappeler que la Directrice des Editions Amaya est aussi l’auteure de La tentation d’Adam, qui est un roman qui peint la quête de l’existence de l’Homme sur terre.

Un jeune international gabonais fait la gloire du football en Egyptien

L’international gabonais a connu une saison moyenne l’année dernière. Cette année, son club dont il est devenu le capitaine pète la forme au point où sa montée en première division est devenue une certitude.

Amédé Bangelier Mouanda, milieu de terrain est actuellement très convoité par les clubs égyptiens. Au Gabon, il a déjà joué en équipe A lors de la confrontation Gabon-Rwanda en 2014 sous les reines du coach Claude Mbourounaut. C’est d’ailleurs Mbourounaut qui l’avait repéré dans l’équipe U20 du pays les années précédentes.

Amédé Bangelier Mouanda a également évolué dans le championnat national de 1ère division du Gabon au sein de plusieurs clubs dont Stade Mandji et Bongoville.

Crédit bancaire : Un ralentissement au 1er semestre 2018

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a récemment publié un rapport sur l’évolution des engagements bancaires au Gabon entre le 2e semestre 2017 et le 1er semestre 2018. Il ressort de ce rapport que l’enveloppe globale des crédits alloués par les banques au 1er semestre 2018 s’est élevée à 646,85 milliards de francs CFA, contre 877,03 milliards de francs CFA au 2e semestre 2017. Soit une baisse de 26,25%.

De manière détaillée, «les sept banques et les trois établissements financiers en activité dans le pays ont octroyé 23 014 nouveaux prêts, dont 18 101 crédits à court terme (78,65%), 4 854 signatures à moyen terme (21,09%), 31 dossiers à long terme (0,14%) et 28 dossiers de crédit-bail (0,12%)», a indiqué la BEAC. Selon la banque centrale de la Cemac, le recul global de l’activité de crédit découle de la «morosité de la conjoncture macroéconomique au Gabon».

Dans son rapport, la BEAC précise que la majorité des nouveaux crédits octroyés au cours du 1er semestre 2018 a bénéficié essentiellement aux entreprises privées du secteur productif. Soit 421,5 milliards de francs représentant près de 62,31% de l’enveloppe globale, répartie entre les grandes entreprises (58,13%) et les petites et moyennes entreprises (3,18%).

Les crédits octroyés aux particuliers ne représentent que 5,76% de la valeur totale des nouveaux concours. «Les autres bénéficiaires, en l’occurrence les autres personnes morales autres que les grandes entreprises et les PME ainsi que l’administration publique ont bénéficié du reste de l’enveloppe (31,93%)», a relevé la BEAC.

Par ailleurs, l’offre de crédit au Gabon provient essentiellement des banques. Car, «elles concentrent près de 99,36 % du volume total des financements bancaires, tandis que les établissements financiers, spécialisés dans le crédit-bail, ne représentent que 0,64 % du marché», a conclu la BEAC.

Tribulations de Satram : La mafia corse à la baguette ?

Empêtrée dans une spirale négative depuis la mort de son fondateur en 2015, Satram sort peu à peu de ses tribulations managériales et financières. En redressement judiciaire depuis février 2018, l’entreprise est sur le point de recouvrer sa santé financière grâce au travail sans relâche de ses administrateurs actuels, au grand bonheur des actionnaires, cadres et employés de cette société spécialisée dans la logistique pétrolière, les opérations portuaires, le levage et la manutention.

Il reste cependant que cette embellie se heurte à certains traquenards. Tout laisse penser en effet qu’une main noire voudrait empêcher la société maroco-gabonaise basée à Port-Gentil de reprendre du poil de la bête. En témoigne la campagne acerbe dont Satram fait actuellement l’objet et qui a pris des proportions inquiétantes depuis la survenue des problèmes de santé d’Ali Bongo, actuellement en convalescence à Rabat… au Maroc. Nombreux accusent en effet le Maroc et tout ce qui s’y rapporte de vouloir faire main basse sur le Gabon. Symbole fort de la coopération Gabon-Maroc, Satram fait naturellement les frais de cette déplorable campagne. Les détracteurs de Satram vont jusqu’à menacer les responsables Marocains de la société. En témoigne une bande-son relayée par le média en ligne Afriquenation.info.

 «Ils n’ont qu’à se ramener ici à la direction générale. Aujourd’hui, nous allons manger du marocain. Il paraît que la viande marocaine est bonne. Ramenez-vous les gars, quelque chose va arriver. Quelqu’un va mourir aujourd’hui», peut-on entendre dans la bande-son en question. Aucune indication n’est donnée sur l’auteur de ces propos inqualifiables. Un différend entre l’auteur de ces propos et Satram ne saurait pourtant justifier de tels propos.

Tous ces éléments laissent penser que derrière cette campagne de dénigrement se terre une entité sans scrupules, aidée par une poignée de hauts fonctionnaires gabonais. Afriquenation.info croit savoir que des «”mafieux” corses interviennent à tous les niveaux de l’État pour discréditer les dirigeants de Satram (…) et se présenter dans les coulisses du ministre de la Justice et ses collaborateurs comme un “cheval blanc corse“.» Le site d’information va plus loin, révélant que selon les services secrets français ayant informé les Marocains, «les corses ont besoin d’une machine de blanchiment d’argent puissante», vu que «l’étau se resserre sur leurs activités avec les nouvelles lois sur le blanchiment». Opérant dans la logistique, Satram est la structure la mieux indiquée. «La mafia a déjà nommé la compagne Algérienne de Tarik Jakhoukh comme directeur», annonce le journal en ligne. Fils déshérité de Lahcen Jakhoukh, défunt fondateur du groupe Satram, celui-ci serait l’époux de ladite Algérienne, au demeurant «belle-sœur de Jean Baptiste Tomi, fils de Michel et dirigeant actuel du groupe Corse», précise Afriquenation.info.

Des rumeurs insistantes rapportent en tout cas que la mafia corse souhaite faire basse «sur le groupe (Satram, ndlr) et son instrument de travail». Ceci expliquerait-il les obstacles dressés sur la voie du redressement judiciaire de l’entreprise ? On note, par exemple, que Satram a été contraint de payer 2 milliards de francs à l’État gabonais, au motif que la société a trempé dans des malversations financières dans le cadre des fêtes tournantes (lire «Les vérités de Mustapha Aziz»). Dans le même temps, l’ancien directeur de Satram Ait Ben Ali, présenté comme le «champion des détournements», a dernièrement recouvré la liberté. Ce dernier avait été placé sous mandat de dépôt en février 2017 dans le cadre d’une opération «mains propres» lancée par Ali Bongo. Une succession d’éléments intervenus durant la convalescence du président gabonais.

«Les dirigeants et actionnaires de Satram ont saisi les hautes sphères du pouvoir dans les deux pays en criant au scandale. Des enquêtes ont été diligentées par le Maroc et le Gabon. Des voix aussi au Gabon s’élèvent pour dénoncer ce hold-up sur une société citoyenne qui honore les deux pays et qu’on cherche à liquider en l’absence du chef de l’Etat (Ali Bongo, ndlr)», relaie afriquenation.info. Une sombre affaire dans laquelle l’intervention des autorités compétentes est vivement souhaitée, dans un contexte où le Gabon est très mauvais élève en matière de protection des investisseurs et du climat des affaires, notamment.

Total Gabon : Léger retrait du chiffre d’affaires en 2018

Total Gabon vient de dévoiler ses résultats 2018, avec un chiffre d’affaires de 905 millions de dollars. Soit une légère contraction de 1% par rapport à 2017 (914 millions de dollars), «l’effet positif de la hausse des prix de 33% étant impacté par la baisse de 24% des volumes vendus. De plus les prestations de service sont en baisse du fait de la cession du réseau de pipelines à terre Rabi-Coucal-Cap Lopez», a expliqué la compagnie pétrolière.

Cette tendance baissière s’observe aussi au niveau de la production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon. Celle-ci s’est élevée en 2018 à 36 100 barils par jour, en baisse de 19% par rapport à l’année d’avant. La société pétrolière explique cette décroissance par la cession d’actifs matures à terre le 31 octobre 2017 et le 30 septembre 2018, les avaries sur les compresseurs des champs d’Anguille et de Torpille, et le déclin naturel des champs.

La baisse de la production de pétrole brut opéré a partiellement été compensée par «l’apport de l’acquisition d’une participation additionnelle de 50% dans le permis de Baudroie-Mérou en juin 2017», a indiqué Total Gabon. Au nombre des éclaircies au cours de l’exercice 2018, figure le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light). Reflétant l’augmentation du cours du Brent, celui-ci s’est élevé à 66,3 dollars par baril, en hausse de 33% par rapport à 2017.

Les accidents de travail coûtent plus d’un milliard de FCFA par an à la CNSS

Libreville, 14 février (Gabonactu.com) – L’inspecteur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Salomon Esnaut, a déclaré jeudi à Libreville à l’occasion de la journée portes-ouvertes de la Direction de la prévention des risques professionnels (DPRP), que les accidents de travail coûtent chaque année à l’institution de prévoyance sociale plus d’un milliard de FCFA.

« Ces incidents, survenus en milieux professionnels ou au-delà, particulièrement les accidents de travail, près de 2200 cas relevés chaque année, coûtent plus d’un milliards de FCFA à la CNSS, en termes de réparations et de prise en charge ; contribuant ainsi à obérer substantiellement la trésorerie de l’institution, déjà soumise à des tensions aigües », a déclaré M. Esnaut.

Les chefs des divisions ont la lourde charge d’édifier les usagers (employeurs et travailleurs) encore ignorant des risques professionnels © Gabonactu.com

Lesdits accidents intéressent tous les assurés de la CNSS. Les chefs d’entreprises affiliées ont fait le déplacement de la DPRP, localisée au quartier Glass dans le 4ème arrondissement de Libreville pour s’informer davantage. Les stands ont été érigés à cet effet.

Durant cette exposition, les chefs de divisions de la CNSS ont sensibilisé les opérateurs économiques et autres travailleurs sur cette activité rentrant dans le cadre de la prévention des risques professionnels. Une prévention visant à « protéger l’intégrité physique et mentale des travailleurs ».

Pour la DPRP, il s’agit de prévenir les accidents de travail et les maladies professionnelles, pour la réduction des coûts liées à la réparation des accidents de travail. L’activité du jour visait également à accompagner les entreprises dans le processus de mise en place des systèmes de management de la sécurité et de la santé au travail.

Les explications ont été données durant la journée portes-ouvertes de DPRP. Le chef de division relations employeurs, Giscard Ngoma a indiqué « qu’Allant sur vos lieux de travail si vous avez un accident de trajet, il peut être pris en compte comme étant un risque professionnel, sur vos lieux de travail et sur le chemin inverse en repartant chez vous ».