Maroc : Saisie de près de 6 tonnes de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune (sud) ont procédé à l’interpellation de 14 individus, dont un Mauritanien et un Sénégalais, soupçonnés de liens avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes et détention d’armes à feu, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

 Les opérations de fouilles menées dans une zone saharienne à environ 30 km de Laâyoune se sont soldées par la saisie d’une kalachnikov, 66 balles, un fusil de chasse et 114 cartouches, en plus de 216 plaquettes de drogues d’un poids total de 5,89 tonnes de résine de cannabis, précise la même source.

Les éléments sécuritaires ont également saisi des armes blanches de différents calibres, une bombe de gaz lacrymogène, une paire de jumelles, deux téléphones satellitaires, un dispositif de géolocalisation, et trois véhicules, outre des sommes d’argent en devises soupçonnées de provenir du trafic international de drogues, ajoute la même source. 

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et élucider les éventuels liens avec les réseaux nationaux et internationaux de trafic de drogue.

Ces derniers jours, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 24 juin, les services sécuritaires de la ville de Fès  ont saisi 2 tonnes de résine de cannabis transportées dans un camion routier de marchandises.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Maroc réfute les allégations infondées contenues dans le rapport d’Amnesty International

Les autorités publiques marocaines ont réfuté catégoriquement les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International (AI), appelant cette organisation à apporter les preuves étayant sa teneur.Dans un communiqué, les autorités publiques ont exprimé leur étonnement des allégations contenues dans le dernier rapport de cette Organisation, daté du 22 juin 2020, faisant état de contacts avec les autorités marocaines avant sa publication.

Réfutant avoir été contactées par Amnesty, les autorités publiques marocaines soulignent que la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde pour relayer des allégations infondées s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc, dont une partie est en lien avec des milieux vouant de la haine au Royaume, souligne la même source.

Lors de cette rencontre, il a été porté à la connaissance du directeur exécutif d’AI que ledit rapport n’a pas apporté les preuves tangibles sur le lien présumé du Maroc avec l’infiltration des téléphones de certaines personnes, prouvant ainsi que les auteurs du rapport ne disposent d’aucune preuve tangible pour corroborer ces allégations, précise la même source.

Par conséquent, poursuit le communiqué, les autorités marocaines ont exigé du directeur exécutif d’Amnesty International de leur faire parvenir, dans les plus brefs délais, les preuves tangibles présumées, afin de permettre au Maroc de faire le nécessaire pour protéger les droits de ses citoyens.

Les autorités marocaines rappellent qu’après la suspension, pendant plusieurs années, de la coopération avec cette organisation, elles n’ont constaté aucune évolution dans son approche qui puisse l’éloigner des dérapages qui s’inscrivent en faux par rapport aux règles de défense des droits de l’Homme dans leur dimension universelle, relève la même source.

Le Maroc s’inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis

Le Maroc s’est pleinement inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis du monde contemporain, défendant l’idée d’un multilatéralisme solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits », a souligné le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.S’exprimait lors d’une réunion ministérielle virtuelle de l’Alliance pour le multilatéralisme ayant pour thème « renforcer l’architecture multilatérale de santé », le ministre a ajouté que le Maroc défend l’idée d’un multilatéralisme « solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits ».

Le Royaume n’a eu de cesse de défendre un multilatéralisme « avant tout solidaire » et d’appeler à une attention particulière aux défis particuliers de l’Afrique, a-t-il insisté lors de cette rencontre ministérielle par visioconférence qui a connu la participation d’une quarantaine de ministres, dont six ministres africains.

Fidèle à l’esprit de solidarité, le Souverain a lancé une initiative au niveau des chefs d’Etat destinée à établir un cadre opérationnel pour accompagner les États africains dans les différentes phases de la gestion de la pandémie, a-t-il rappelé.

Dans le cadre de cette initiative royale, le Maroc a acheminé à une quinzaine de pays africains des dons d’équipements de protection individuelle et de médicaments, a-t-il rappelé, notant qu’il s’agit d’une « manifestation concrète de solidarité » au profit des pays africains.

A ce titre, M. Bourita a mis l’accent sur la nécessité de jeter les jalons d’un nouvel ordre multilatéral « cohérent mais suffisamment flexible » pour faire face à la complexité des menaces émergentes, en tête desquelles celle des pandémies.

Soucieux de poser les bases d’un nouveau système de sécurité sanitaire internationale reposant sur la cohérence des décisions et la mutualisation des ressources, le Maroc organisera à Marrakech avec le Rwanda, l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, la première réunion de haut niveau sur la diplomatie pour la sécurité sanitaire et la préparation aux urgences.

Le Maroc appuie pleinement l’initiative lancée par le ministre chilien des Relations extérieures, Teodoro Ribera Neumann visant à mettre sur pied un nouvel instrument juridique souple pour assurer la sécurité sanitaire de tous, et se tient prêt à y contribuer par le partage de son expérience nationale dans la gestion de la pandémie, a-t-il ajouté.

Lancée par la France et l’Allemagne en avril 2019, avec l’appui du Maroc, l’Alliance pour le multilatéralisme est un groupement informel d’Etats destiné à promouvoir un ordre multilatéral fondé sur le respect du droit international, à travers des initiatives concrètes portant sur des aires thématiques à forts enjeux.

L’actualité liée au coronavirus au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le drame de Lalla Mimouna, le déconfinement et le rôle du citoyen dans la lutte contre le coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que le drame de Lalla Mimouna a produit un effet psychologique pervers au moment où l’opinion publique commençait à croire que la pandémie était en voie de disparition dans notre pays.

Cette affaire montre non seulement que ce satané virus est toujours présent, mais aussi qu’il est impérieux de ne pas baisser la garde, de respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières, à titre individuel, prévient la publication.

« Notre pays et notre peuple ont payé, sans rechigner, le prix de l’endiguement du coronavirus… Alors de grâce, ne laissons pas certains, avides de profits et inconscients, remettre en question les sacrifices de tous! », conclut-il.

+La Vie Eco+ relève que l’éclosion ces derniers jours de foyers importants çà et là peut inquiéter mais elle doit surtout constituer un voyant d’alerte.

Les irruptions épidémiologiques finiront par être contenues, cernées pour en limiter la propagation, assure le journal, rappelant que les efforts de lutte ne seront jamais suffisants à eux seuls pour la lutte de manière efficace.

« Tous ces sacrifices collectifs n’ont de sens que s’ils sont préservés et exploités. Mais cela ne dépend plus ni des pouvoirs publics, ni des décideurs, ni des entreprises, ni des banques, ni d’autres institutions mais seulement et exclusivement d’une seule institution : le citoyen », fait-il observer.

Pour sa part, +Challenge+ souligne qu’on « on a retrouvé une partie de nos libertés, cela ne peut se concevoir qu’avec un principe de responsabilité ».

« Nous, citoyens, devons être solidaires. La science n’a établi face au Coronavirus, qu’une seule chose. Seules les mesures barrières fonctionnent », ajoute l’hebdomadarie, notant que « nous n’avons pas le droit, par un relâchement généralisé, de créer une situation où les pouvoirs publics seraient obligés de restreindre nos libertés ».

+Akhbar Al Yaoum+ note que la hausse des chiffres de contamination enregistrés récemment au Maroc ne doit pas être associée aux mesures de déconfinement, a souligné le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, Moulay Mustapha Ennaji.

Selon lui, cette hausse des cas de contamination n’est pas si grave, étant donné que le taux de létalité ne dépasse pas 1%. « Les cas de contamination vont continuer de croître et ça ne doit pas nous choquer », a-t-il ajouté, rappelant que 20.000 tests de dépistages ont été effectués ce jour, tandis que le plan du ministère de la Santé vise 40.000 tests.

Les experts et les professionnels examinent la possibilité d’atteindre 2 millions de tests, ce qui donnera lieu à des chiffres qui sembleraient faramineux, a-t-il conclu.

Le gouvernement ivoirien apporte une aide au relogement des familles sinistrées d’Anyama

Quelque 52 familles sinistrées de l’éboulement survenu le 18 juin dernier à Anyama, dans la banlieue nord d’Abidjan ont reçu, vendredi, une aide du gouvernement ivoirien pour leur permettre de se reloger.Une délégation du ministère en charge de la Solidarité a remis à chacune des familles, la somme de 300 000 FCFA au cours d’une cérémonie dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame d’Anyama qui abrite le plus grand nombre de sinistrés.

Cet appui du gouvernement a été élargi aux structures religieuses qui accueillent les sinistrés depuis la survenue de ce drame, notamment la paroisse Notre Dame et la Grande mosquée de la commune d’Anyama.

A cet effet, cinq millions FCFA ont été remis au curé de la paroisse et 2 millions FCFA à l’imam de la Grande mosquée afin de les soutenir. L’hôpital général d’Anyama a également bénéficié d’un appui pour la prise en charge des blessés à hauteur de 1 462 030 FCFA.

Cette action a été saluée par les sinistrés et les structures d’accueil, qui ont exprimé leur reconnaissance au président de la République, Alassane Ouattara et au gouvernement.

Représentant la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Mariatou Koné, le directeur général de la Solidarité et de la cohésion Sociale, Kam Oleh a renouvelé la compassion du gouvernement aux familles sinistrées et traduit la reconnaissance de l’Etat aux structures d’accueil et personnes de bonne volonté intervenues dans le cadre de l’assistance aux victimes.

D’autres actions de solidarité sont prévues dans les prochains jours notamment envers les familles endeuillées ainsi que des rubriques afférentes à l’assistance humanitaire, a promis le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Le bilan de l’éboulement d’Anyama à la date du 26 juin 2020 fait état de 17 décès, 6 blessés encore internés sur 19 dont 2 au bloc opératoire, 52 familles sinistrées et 733 personnes affectées.

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations, faisant de nombreux dégâts humains et matériels.

Démission de Méité Sindou de GPS, le mouvement politique de Guillaume Soro

Méité Sindou, un proche de Guillaume Soro, le lâche, annonçant de façon inattendue sa démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS), organisation politique, créée par l’ex-président de l’Assemblée nationale, qui en est le président.« Par le présent courrier, je vous adresse ma démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS). Cette démission vaudra ainsi simultanément pour mes qualités d’adhèrent, de membre du Conseil d’orientation et de coordination », écrit M. Méité dans une note. 

Cette démission, insinue-t-il, le décharge également de sa qualité de membre de la coordination GPS de l’Indénié-Djuablin, région située dans l’Est de la Côte d’Ivoire, et de même en tant que membre fondateur du mouvement politique.  

Il a remercié M. Soro « pour la richesse des expériences partagées », le priant de recevoir, l’expression de sa gratitude et de sa considération distinguée. Une décision qui intervient à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre APAP, alors que son mentor s’est déclaré candidat.

La justice ivoirienne a condamné fin avril Guillaume Soro à 20 ans de prison ferme, sept ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards Fcfa d’amende et 2 milliards Fcfa de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux.  Il se trouve actuellement hors du pays.  

Inondation: la CIE boucle le rétablissement des postes électriques endommagés à Abidjan

Les équipes techniques de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dont l’effectif a été doublé pour rétablir les postes électriques affectés à Abidjan, à la suite de pluies diluviennes, ont bouclé vendredi les travaux sur les derniers postes endommagés.En visite de terrain, pour constater de visu les causes de coupure d’électricité, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a exprimé l’attention du gouvernement sur cette situation.

« Le gouvernement et le président de la République sont soucieux du bien-être des populations  (…) nous travaillons à trouver des réponses concrètes », a dit M. Abdourahmane Cissé, invitant ces populations à composer le «179» en cas de problème.

Le problème actuel, soulignera-t-il, a été « globalement traité » car les équipes techniques en charge de l’énergie électrique ont été mobilisées. Pour sa part, le gouvernement s’attèlera à trouver davantage des solutions durables. 

Venu également constater les dégâts causés par les intempéries, le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, a assuré que les effectifs techniques ont été doublés, depuis la veille, pour «ramener le courant le plus vite possible ».

« On a eu plusieurs dizaines de postes qui ont été impactés », a dit M. Ahmadou Bakayoko, estimant les habitants privés d’électricité à quelques milliers. Mais, déjà la veille (jeudi), à 20 heures, 80% des postes touchés ont été remis en service.

« Ce matin (vendredi), nous terminons les derniers postes endommagés », a assuré M. Ahmadou Bakayoko. Suite à ce propos, le directeur général de l’Énergie, Sabati Cissé, a renchéri que « les derniers postes vont être bouclés, aujourd’hui ».

Samedi, l’ensemble des populations dont les supports de transmission électriques, dans les quartiers,  avaient pris un coup à la suite des inondations, pourraient reprendre pleinement leur régime de fonctionnement.

M. Sabati Cissé a toutefois fait observer qu’à certains moments, les coupures de courant étaient «volontaires », lorsqu’il y a une montée d’eau, pouvant créer des risques électriques. Et ce, pour protéger les populations, mais après l’électricité est  remis à flot.

Le fort écoulement des eaux a touché les postes électriques et le fait que des fluides aient stagné au niveau des postes. « On va tirer des leçons de ce qui a été constaté sur le terrain », a poursuivi le directeur général de l’Énergie.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Abidjan, la capitale économique ivoirienne, jeudi  et vendredi ont fait plusieurs au moins sept morts. La météo annonce dans les prochains jours des précipitations modérées ou fortes.

Maroc : Le gouvernement annonce un plan de soutien aux médias pour plus de 18 millions d’euros

Le ministre marocain de la culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, a annoncé, vendredi en commission parlementaire, un plan de soutien aux médias pour un montant de 18,82 millions d’euros (205 millions DH).Dans les détails, 75 millions de DH (1 euro = 10,88 DH) seront consacrés au paiement des salaires des mois de juillet, août, et septembre et  75 millions de DH serviront au paiement des fournisseurs sur la base d’une liste avec un ordre de priorité défini par l’entreprise de presse.

Le plan d’urgence consacre également 15 millions de DH pour les imprimeries qui font le tirage de plus de 500.000 exemplaires de journaux par an. Aussi, 15 millions DH seront consacrés au distributeur Sapress et une recapitalisation étatique de 10 millions de DH est également prévue. Enfin, 15 millions de DH seront destinés aux radios privées.

Le ministre a souligné que son département a reçu 130 dossiers de subventions, dont plus de 30 des nouvelles entreprises de presse.

Pour traiter les problématiques structurelles du secteur, le ministre a annoncé qu’une équipe de travail comprenant les professionnels s’attellera à analyser les données du secteur et à proposer des mesures en ce qui concerne notamment la modernisation, la formation, les projets d’investissements

S’agissant des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), le ministre a souligné que le débat sur leur taxation est mondial, notamment au niveau de l’OCDE, et que ce sont ces négociations, quand elles aboutiront, qui permettront de donner au Maroc le pouvoir de négociation avec ces entreprises mondiales.

Rwanda: Réintroduction du confinement dans certaines parties de Kigali

Les restrictions du confinement qui avaient été assouplies à Kigali la semaine dernière ont été réintroduites dans certaines parties de la capitale rwandaise.Les autorités de la ville ont ordonné aux habitants de rester chez eux dans certains quartiers de Kigali après une recrudescence de nouveaux cas de coronavirus jeudi.

 Les zones touchées par les nouvelles mesures de confinement annoncées par le ministère de l’Intérieur sont les districts de Kicukiro et Nyarugenge, où il est conseillé aux résidents de rester chez eux pendant au moins 15 jours, à partir de jeudi.

 Le ministère a déclaré qu’il réintroduisait la quarantaine grâce aux conseils professionnels des fonctionnaires du ministère de la Santé, qui lui ont conseillé d’être prudent après que 21 nouveaux cas ont été confirmés dans la capitale, depuis le week-end dernier.

 Le Rwanda, premier pays d’Afrique à introduire le confinement en mars, compte 850 cas de coronavirus, dont 385 guéris et deux sont morts.

L’agence Moody’s sceptique quant à la stabilisation de la dette sud-africaine

L’agence de notation mondiale Moody’s a exprimé son scepticisme quant aux efforts de l’Afrique du Sud pour stabiliser en quatre ans son économie touchée par la récession et le coronavirus, comme le prévoit Pretoria, a déclaré l’agence vendredi.Selon Moody’s, « il sera extrêmement difficile » pour le gouvernement du président Cyril Ramaphosa de stabiliser rapidement la situation compte tenu de la dette croissante du pays, exacerbée par la pandémie et le confinement national en cours.

 Le ministre des Finances Tito Mboweni a présenté cette semaine un budget supplémentaire qui prévoit un déficit budgétaire plus important, alors que la dette publique est estimée à plus de trois quarts du produit intérieur brut à moyen terme.

 La solution à ce problème a été que l’Afrique du Sud emprunte des fonds auprès d’organisations financières internationales telles que la Nouvelle Banque de développement du BRICS et un prêt redouté de 4,2 milliards de dollars du Fonds monétaire international est devenu une pomme de discorde entre les partenaires du gouvernement.

 Le parti communiste sud-africain (SACP), partenaire d’alliance du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, et plusieurs législateurs ont émis des réserves sur la décision de Mboweni de garantir ces prêts, affirmant que cela compromettrait la souveraineté du pays.  

 Leur argument est que des conditions telles que les ajustements structurels, qui accompagnent normalement les prêts du FMI, ont par le passé mis en faillite leurs bénéficiaires.

 Mais le ministre a déclaré que le prêt qu’il demandait au FMI ne serait pas assorti de telles conditions, ajoutant que le pays devait mobiliser toutes les ressources disponibles afin de stimuler la croissance. 

 L’économie sud-africaine était en récession avant la pandémie de coronavirus et Mboweni prévoyait une contraction de 7,2% de l’économie en 2020.