L’opposant ivoirien Affi Nguessan mis en liberté conditionnelle (avocat)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a été mis mercredi en liberté conditionnelle, après plus de 5h d’audition devant un juge d’instruction, au 9e Cabinet à Angré, à la cellule spéciale d’enquête, dans l’Est d’Abidjan, selon Me Godé Dagbo, l’un de ses avocats.Interrogé par APA, Me Godé Dagbo, a dit que « M. Affi a été mis en liberté conditionnelle, c’est-à-dire qu’il a été mis sous contrôle judiciaire, et il a pu regagner son domicile ». Pour lui, c’est une « satisfaction ».

« On avait déjà plaidé le 9 novembre dernier cette libération, qui n’ a pas été suivie et après l’audition au fond » cette décision a été prise « en même temps l’instruction suit son cours et n’est pas finie », a-t-il fait savoir.

« L’instruction suit son cours et nous allons essayer de travailler en conséquence,  en attendant si le procès a lieu, de plaider pour notre client », a-t-il relevé, avant d’ajouter qu’ « Il a l’obligation de se présenter une fois par mois au 9e Cabinet du juge d’instruction ».  

M. Affi Nguessan avait à ses côtés son Conseil. Conduit devant le juge d’instruction par quelques forces de l’Ordre, en armes, dans la matinée aux environs de 10 h GMT (heure locale), il a été relaxé autour de 15h 30. 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Il avait refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. 

Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts. Alors que l’opposition s’apprêtait à mettre en place un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants. 

Cette libération intervient au lendemain de la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis des mesures d’apaisement de l’environnement politique.

Le rapport final du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition ressort « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Reprise du « dialogue bilatéral » Ouattara-Bédié dans la 2e quinzaine de janvier

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a indiqué mercredi avoir parlé avec Henri Konan Bédié sur la crise liée au scrutin présidentiel, annonçant un dialogue bilatéral dans la deuxième quinzaine du mois de janvier 2021, à l’entame d’un Conseil des ministres.

« Le président Bédié et moi, nous nous sommes parlé à plusieurs occasions ces derniers temps et nous avons convenu de reprendre le dialogue bilatéral dans les prochains jours certainement dans la deuxième quinzaine du mois de janvier », a déclaré M. Alassane Ouattara, face aux ministres.  

Il a souligné que cela permettra d’ « évoquer un certain nombre de points en suspens » et de montrer à leurs concitoyens qu’ils sont sur la voie de la consolidation de la paix, tout en souhaitant un État stable et qu’avec les progrès réalisés, le pays aille « encore plus vite » dans son développement.

Avant de commencer le Conseil des ministres, M. Ouattara a félicité le Premier ministre Hamed Bakayoko pour l’accord obtenu lors de la troisième phase du dialogue politique avec les partis de l’opposition pour aller aux élections législatives en mars 2021.

M. Ouattara a également adressé des félicitations à tous les participants à la troisième phase du dialogue politique aussi bien aux membres du gouvernement qu’aux représentants des partis politiques et de la société civile.

« Je crois que c’est un pas important, on ne peut pas tout régler en un seul jour, mais, le fait qu’il y ait eu un accord pour aller aux élections législatives dans le courant du mois de mars », s’est-il réjoui, ajoutant que « ceci est un élément très important d’avoir des élections inclusives ».

Le président ivoirien a noté que « tous les partis politiques ont indiqué leur souhait de participer à ces élections qui nous permettront de voir le vrai paysage politique de notre pays après plus de 10 ans d’absences de certains partis politiques ».

Il s’est dit « personnellement engagé à faire en sorte que les mesures d’apaisements puissent être prises mais dans le cadre de la loi », faisant observer que « le Premier ministre et le ministre de la Justice ont déjà fait des propositions ».

Toutefois, relèvera-t-il, « ce sont des dossiers qui sont entre les mains de la justice et je souhaite que tout le monde tienne compte de notre volonté d’apaisement et de reprise du dialogue après les élections législatives ».

Le Sénégal n’envisage «pas de réformer» les programmes scolaires

L’introduction de modules liés à l’éducation sexuelle et à l’homosexualité dans l’école sénégalaise n’est pas « envisagée », selon le ministre de l’Education nationale.Mamadou Talla a tenu à rassurer l’opinion après la polémique soulevée cette semaine par l’Unesco. L’organisation onusienne en charge du volet éducationnel et culturel a en effet organisé le 21 décembre dernier à Saly, à près de 100 km de Dakar, un séminaire sur « l’éducation sexuelle et reproductive ». Ayant pris part à cette cérémonie, des enseignants syndiqués ont dénoncé l’opacité du programme tout en refusant de le valider, selon les médias locaux.

« Je voudrais dire d’une manière claire et nette pour que tout le monde comprenne qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée, ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair », a déclaré le ministre Mamadou Talla, en marge d’une visite mardi dans une école de formation de jeunes aveugles.

« Nous, on s’en tient à ce qu’on fait au niveau des (cours de) sciences de la vie et de la terre, de l’économie familiale et sociale, mais également de la division qui s’occupe du contrôle médical. Voilà cet accompagnement que nous sommes en train de faire dans la santé de la reproduction », a-t-il précisé, avant d’indiquer qu’«on ne réforme pas comme ça des curricula ».

Depuis l’ébruitement des sujets évoqués dans ce séminaire, plusieurs organisations de défense et de préservation des valeurs nationales, à la suite de syndicats d’enseignants comme le G7, se sont précipitées dans les médias pour s’attaquer aux « propositions de l’Unesco qui ne riment pas avec nos valeurs et convictions ».

Dans un communiqué parvenu à APA, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a notamment a appelé le chef de l’Etat à « réaffirmer la position officielle du Sénégal qui condamne vigoureusement l’homosexualité ». Il dénonce au passage les organisations et groupes de pression qui cherchent à promouvoir « subtilement » cette orientation sous les vocables « de l’orientation sexuelle et du respect des droits des minorités sexuelles ».

Lors de la visite du président américain Barack Obama, en 2013, Macky Sall avait déclaré que le Sénégal « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Pour lui, « il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions ».

Législatives ivoiriennes: les collèges électoraux convoqués le 6 mars 2021 (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la convocation des collèges électoraux le 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Les collèges électoraux sont convoqués le samedi 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025 », a indiqué M. Sidi Touré, face à la presse, au terme d’un Conseil des ministres.

Il a expliqué que « le choix de cette date vise à respecter les dispositions constitutionnelles, notamment l’ouverture de la session parlementaire prévue au mois d’avril 2021 », tout en faisant savoir que l’ouverture du scrutin est fixée de 8h à 18 h (GMT, heures locales) soit 10 h de vote.

Cette échéance vise en outre à tenir compte des délais prescrits par le Code électoral, à savoir le délai entre la date de l’élection, la date limite des dépôts des candidatures, la publication des candidatures et l’examen des contentieux, a-t-il ajouté.

Le gouvernement, la société civile et les partis de l’opposition, ont à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, mardi, convenu des conditions en vue de l’organisation des élections législatives au mois de mars 2021.

Les parties prenantes ont souhaité « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution, chargée d’organiser ces joutes électorales.  

Ils ont également requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ».

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique. 

Le Sénégalais Mbaye Lèye nommé entraîneur d’un club d’élite belge

Mbaye Lèye, ancien attaquant international sénégalais, a été nommé mercredi entraîneur du Standard de Liège, une équipe de première division en Belgique.« Le Standard de Liège et notre ancien joueur et coach adjoint Mbaye Lèye ont trouvé un accord : le Sénégalais de 38 ans devient l’entraîneur principal de notre équipe première jusqu’à la fin de cette saison 2020-2021 », a écrit le club sur son site internet.

Ayant évolué avec les Rouches entre 2010 et 2012, Lèye a pratiquement passé toute sa carrière en Belgique où il était en même temps devenu consultant football dans les médias.

Parti du Sénégal en 2000 après quatre années au Dakar Université Club (Duc), il a passé sept années en France entre Cesson Sévigné, Lorient et Amiens. C’est par la suite, en 2007, que son histoire d’amour a débuté avec la Belgique.

Ayant été sélectionné à trois reprises avec les Lions du Sénégal, Mbaye Lèye a joué entre autres pour Zulte Waregem, La Gantoise et le Standard de Liège où il revient huit années plus tard dans des habits d’entraîneur principal.

« Il sera assisté par Patrick Asselman, notre ancien joueur et actuel analyste vidéo, qui cumulera cette fonction avec celle d’entraîneur adjoint », a précisé le Standard, actuel onzième de la Jupiler Pro League, à huit points des deux équipes dans la zone des relégables et à quatorze points du leader, le Club Bruges du jeune attaquant sénégalais Krépin Diatta.

Outre Oumar Daf, l’actuel entraîneur du FC Sochaux, une formation de Ligue 2 française, Mbaye Lèye est l’un des rares techniciens sénégalais à accéder à ce niveau de responsabilité dans un club de championnat d’élite en Europe.

Gabon : le jardin d’enfants municipal à Libreville a été démolie par un libanais

Un libanais dont le nom n’a pas été révélé, a débarqué ce mercredi 30 décembre  à Lalala dans le 5ème arrondissement avec un bulldozer et  à démolir un jardin d’enfants municipal, ont rapporté des témoins sur journaldugabon.com.

L’homme d’affaire libanais a mené son opération sous haute protection d’une troupe de policiers. Selon les témoins, ce dernier aurait brandit un titre foncier datant de 2019 alors que l’école existe depuis plus de 45 ans.

Le libanais  a en outre le titre foncier, avait aussi en sa possession une décision de justice. Le jardin détruit est situé à côté de l’école publique de Lalala qui a formé plusieurs personnalités du pays.

Serge Williams Akassaga Okinda Maire par intérim de Libreville, se serait rendu sur le lieu accompagné du Maire du 5ème arrondissement Chadi Moukarim. Selon une source qui a requis  l’anonymat,  quelques échauffourées auraient eu lieu. Le maire de l’arrondissement Chadi Moukarim aurait été molesté par les policiers commis à l’opération de démolition de l’école. Il serait conduit à la polyclinique El Rapha pour des soins d’urgence.

A faire à suivre…..

Des enseignants ivoiriens plaident pour l’octroi d’une prime de bivalence

Le Syndicat des professeurs bivalents de Côte d’Ivoire (SYPROB-CI) a plaidé auprès du ministère ivoirien de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pour l’octroi d’une prime de bivalence à ses membres, à l’issue de sa troisième Assemblée générale ordinaire (AGO).Selon une note d’information transmise mercredi à APA, cette organisation a fait ce plaidoyer à l’issue de ce conclave tenu à Abidjan, lundi, autour du thème : « la revalorisation de la bivalence, enjeux et perspectives ». La bivalence consiste pour un enseignant d’enseigner deux matières. 

  « L’Assemblée générale déplore que jusque-là  les réponses ne sont pas données aux revendications des enseignants. A savoir, la revalorisation de l’indemnité contributive de logement, l’octroi d’une prime de bivalence dû à l’enseignement de la seconde discipline et la suppression de l’impôt dit  +contribution nationale+» sur le salaire des fonctionnaires », rapporte la note d’information.

Cette AGO, a souligné auparavant la note, avait trois points à son menu dont la politique financière du SYPROB-CI et la question de la revalorisation de la bivalence. Sur cette dernière question (revalorisation de la bivalence), l’Assemblée générale a adopté plusieurs axes stratégiques dont  l’amélioration des conditions de travail pour un enseignement de qualité dans les collèges de proximité et l’amélioration des conditions de vie des professeurs bivalents.

Cette organisation a, par ailleurs appelé à la reprise du dialogue social entre le ministère de tutelle et les syndicats afin de trouver des solutions durables aux préoccupations des enseignants.  « Nous invitons l’ensemble des professeurs bivalents à rester mobilisés pour la tenue des états généraux qui facilitera cette revalorisation», a conclu le SYPROB-CI.

Sénégal : hausse de 3,8% du PIB en volume corrigé des variations saisonnières (CVS)

Au troisième trimestre de l’année 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume corrigé des variations saisonnières (CVS), du Sénégal s’est accru de 3,8% par rapport au trimestre précédent, rapporte le site de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), visité ce mercredi à APA.Ce résultat est imputable à une hausse de l’activité de l’ensemble des sous-secteurs : primaire (+2,0%), secondaire (+6,0%) et tertiaire (+3,3%), lit-on sur le portail d’information de l’agence. Cette dernière précise qu’au cours de la période sous revue, il a été enregistré une amélioration de 3,4% des taxes nettes de subventions sur les produits.

Du côté de la demande, souligne l’ANSD, il a été noté, en rythme trimestriel, une progression de 1,9% de la consommation finale et de 2,7% de la formation brute de capitale fixe. Les exportations de biens et services se sont également bonifiées de 35,2% en termes réels.

Par ailleurs, note l’agence, l’activité économique a connu une augmentation de 0,7%, comparée au troisième trimestre de 2019. Cette progression est expliquée par la bonne tenue du secteur primaire (+4,5%) et, dans une moindre mesure, du secteur secondaire (+1,8%). La contraction de l’activité du secteur tertiaire (-0,7%) a amoindri cette hausse.

Sous l’angle de la demande, il est enregistré, en glissement annuel, une évolution de 3,9% de la formation brute de capitale fixe et une baisse de 3,5% de la consommation finale.

Au titre du Produit Intérieur Brut en valeur, il est estimé à 3 231,2 milliards de FCFA au troisième trimestre de 2020.

Covid-19 et polémique sur l’éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la hausse des cas de décès de la Covid-19 à la polémique sur l’introduction du modèle d’enseignement sur l’homosexualité dans les écoles sénégalaises.Dans le journal Le Soleil, le Chef de l’Etat lance un appel à ceux qui nient l’existence de la maladie : « Pensez aux morts et aux familles endeuillées » tonne Macky Sall à l’endroit des Sénégalais qui ne respectent plus les « mesures barrières ». Le président de la république a fait cette sortie lors de l’inauguration du Service des Maladies infectieuses à Fann.

Dans Le Quotidien, Macky Sall met en garde contre la hausse des cas (de décès). « Le corps medical ne peut pas gagner le combat tout seul » dit-il dans les colonnes du journal.

Dans EnQuête, le Chef de l’Etat s’adresse aux +Sénégalais qui nient l’existence de la maladie+ « pensez aux morts » lance Macky Sall avant d’ajouter: « il faut penser aux malades, leurs souffrances et les séquelles de cette terrible maladie ».

« Macky Sall sermonne les irresponsables » titre L’AS qui rapporte les propos du Chef de l’Etat. « Ceux qui ignorent la maladie ou les gestes barrières sont en danger » avertit le Président de la république.

Source À dresse un +tableau ombrageux + de la pandémie au Sénégal avec cinq nouveaux cas de décès portant le total à 395 depuis l’apparition de la maladie et 37 cas graves en réanimation.

Mais que faire alors s’interroge L’Observateur: « Sauver l’économie ou des vies ». Le journal évoque un « dilemme tragique du pays » coincé +entre le marteau de la propagation du virus et l’enclume d’une économie à genoux+.

L’autre sujet brûlant de la presse sénégalaise reste la polémique sur le projet d’éducation sexuelle de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la Science et la Culture). « Pas de module SVT (Science de la vie et la terre) promo-homo à l’école » informe Vox Populi. Le journal cite les propos du ministre de l’Education Thierno Talla qui met fin au débat. « Nous avons nos réalités religieuses, culturelles, on s’en tient à ce qui existe » martèle le ministre.

Le journal L’AS informe que le ministre « clôt le débat » sur l’introduction d’un module « homosexuel » dans les programmes des écoles sénégalaise.

Sud Quotidien informe que « les syndicalistes s’érigent en bouclier » face à l’introduction d’un +module sur l’homosexualité et le genre à l’école+. Selon les enseignants regroupés autour du G7, ce programme dénommée « Education sexuelle et reproductive » régenté par l’Unesco  promeut « l’homosexualité » qui n’est pas légalisé au Sénégal.

Pendant ce temps, Libération informe que le doyen des juges « enterre l’affaire Petrotim ».  Le dossier est classé sans suite indique le journal qui ajoute que « le magistrat instructeur a pris une ordonnance de non-lieu hier (mardi) » dans le cadre de l’affaire Petrotim où une information judiciaire avait été ouverte contre X pour association des malfaiteurs, détournement de deniers publics, escroquerie portant sur des deniers publics, corruption, concussion, fraude fiscale et blanchiment de capitaux.

Walf Quotidien revient sur le projet loi supprimant certaines villes dont Dakar. Sur le sujet, le journal révèle que le ministre « Oumar Guèye (est) droit dans ses bottes ». L’actuel ministre des Collectivités territoriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires « reste inflexible face aux députés ». De l’avis de Oumar Guèye, la ville est juste « une forme d’intercommunalité forcée » qui +n’est pas conforme au principe de la libre administration des collectivités territoriales ».

En Sport, Record informe que Sadio Mané peut effacer Luis Suarez des tablettes s’il marque son 70e but avec Liverpool ce mercredi face à Newcastle. Le Lion, revenu en forme, occupe la cinquième place dans un classement des 100 meilleurs joueurs du monde en 2020, publié par le très sérieux média angais The Guardian rapporte le journal. Pendant ce temps, Stades estime que « Sadio Mané (peut) clore 2020 en beauté ». L’attaquant sénégalais moins flamboyant cette année a déjà inscrit 17 buts en 42 matchs avec Liverpool. 

Gabon : Eugène Mba élu Maire de Libreville

Pour Eugène Mba, ce vote entrevoit une sorte de vitalité de la démocratie gabonaise pour mener à bien les missions immenses qui lui sont dorénavant assignées par les élus locaux, loin de tous les clivages.

En réaction à cette élection, « C’est un message de cohésion, un message de bonne collaboration », a déclaré le nouveau maire de Libreville Mr Mba au terme de son élection.

Une trentaine des conseillers municipaux appartenant à l’Union nationale (UN,) aurait voté le 29 décembre en faveur d’Eugène Mba, candidat présenté par la formation politique d’Ali Bongo pour le poste de Maire de Libreville.

Sur 147 votants, le nouvel édile de la capitale gabonaise qui était le seul candidat en lice sous la bannière du Parti démocratique gabonais (PDG), a obtenu 145 voix contre 2 bulletins nuls, soit 98,63%.

Il sied de noter que, le nouveau maire Mr Mba devra achever les 4 années restant du mandat de l’ancien Maire Léandre Nzué, incarcéré à la prison centrale de Libreville pour des faits présumés de détournement de deniers publics, de corruption et de blanchement de capitaux.