Signature à Abidjan d’un contrat d’interconnexion des bourses africaines

L’Association des bourses africaines (ASEA) a signé vendredi à la Brvm d’Abidjan un contrat avec la société informatique DirectFN pour se doter d’une plateforme technologique de cotation dénommée « AELP », visant à interconnecter les places boursières en Afrique.

Dr Edoh Kossi Amenounve, le président de l’Association des bourses africaines (ASEA), a signé ce contrat avec  Dr Walid Alballaa, le directeur général de DirectFN, dans le cadre du Projet d’interconnexion des bourses Africaines (AELP).  

Le Projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) a été initié par l’ASEA, présidé par Dr Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Brvm, avec la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise notamment à stimuler les flux d’investissement panafricains, à promouvoir les innovations qui soutiennent la diversification pour les investisseurs et à adresser la problématique de la profondeur et de la liquidité des marchés.

Ce projet conjoint de l’Association des bourses africaines et de la BAD est financé grâce à une subvention du Fonds fiduciaire de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque africaine de développement.

Dr Walid s’est félicité de ce qu’avec cette « technologie innovante », sa structure apporte la maturité numérique dans l’établissement de ce projet qui permet à l’écosystème africain des marchés de capitaux de créer numériquement un « impact positif sur l’économie globale».

Implémentation

« L’implémentation de la solution va commencer, et nous nous donnons jusqu’au début de l’année prochaine pour finaliser l’implémentation du système et faire tous les tests, pour que nous lancions officiellement la plateforme pour l’ensemble des bourses du continent », a dit Dr Amenounve.     

L’ASEA compte 26 bourses, mais sept bourses sont membres du projet AELP: la Bourse de Casablanca, la Bourse d’Egypte, la Bourse de Johannesburg, la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi, la Bourse nigériane, la Bourse de Maurice et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

M. Amenounve a expliqué que, dans l’application, les ordres des investisseurs sur un marché seront acheminés par un courtier national via la plateforme technologique AELP vers un courtier sur le marché étranger où le titre est coté pour leur exécution sur ce marché.  

Les titres cotés accessibles via le lien AELP comprennent tous les titres disponibles pour les investisseurs transfrontaliers. En outre, les investissements en actions disponibles comprennent les entreprises les plus prometteuses et les plus rentables d’Afrique ainsi que certains leaders mondiaux parmi plus de 1 050 entreprises cotées.  

Les investisseurs, dira-t-il, achèteront ou vendront également des obligations d’entreprise et d’État, des fonds indiciels (ETFs) et des produits dérivés lorsque ceux-ci sont cotés sur les bourses participantes au projet et que le courtier parrain en fournit l’accès.

Les courtiers dans les différents pays vont continuer à être les membres de leur bourse locale, tandis que les courtiers étrangers vont passer par les courtiers locaux pour exécuter leurs ordres, a fait observer Dr Amenounve.

Perspectives  

« Si nous avons la possibilité qu’un Nigérian, qu’un Sud-Africain ou qu’un Kenyan puisse envoyer des ordres d’achat ou de vente sur notre marché, cela va accroître automatiquement la liquidité de la Brvm, parce que la plateforme va permettre d’afficher un carnet d’ordre global des sept bourses du continent et c’est l’opportunité pour des investisseurs d’acheter ou de vendre », a soutenu M. Amenounve.

Cette plateforme va rendre le marché plus liquide. Selon le président de l’ASEA, « c’est d’avoir en Afrique une plateforme unique permettant aux investisseurs de l’ensemble du continent de pouvoir accéder à n’importe quel marché sur le continent », dans une première phase.

La deuxième phase du projet prévoit, au regard de l’évolution de la réglementation et des accords entre les régulateurs sur un agrément des courtiers, « un agrément unique pour les courtiers» permettant d’intervenir dans l’ensemble des bourses du continent, a-t-il poursuivi.   

 « Ce qui sera encore plus intéressant, c’est la troisième phase, où il sera possible pour n’importe quel Etat, n’importe quelle société du continent de lever des ressources via un emprunt obligataire continental », ce qui va consacrer un vrai marché africain, a-t-il souligné.

« Nous sommes ravis de ce grand pas vers la libre circulation des investissements à travers l’Afrique et la libre circulation des capitaux. Notre objectif est d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs individuels et institutionnels afin d’investir de manière productive dans la croissance de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Kigali et Bujumbura veulent redynamiser leur diplomatie

Le Rwanda et le Burundi cherchent à restaurer leurs relations bilatérales, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, Dr Vincent Biruta.Selon le chef de la Diplomatie rwandaise, les discussions en cours entre les pays d’Afrique de l’Est s’améliorent, même s’il reste encore  « du travail à faire ».

 « Les chefs des services de renseignements militaires se sont rencontrés à deux reprises. Nous allons continuer à nous engager avec le gouvernement du Burundi. Actuellement nous sommes en train de faire des progrès », a dit Dr Biruta, informant que d’autres actions suivront après la visite du Premier ministre rwandais au Burundi.

Début juillet, le Premier ministre rwandais, Dr Edouard Ngirente, s’est rendu au Burundi à l’occasion des célébrations du 59ème anniversaire de l’indépendance du pays. Au cours de cette visite, il a affirmé que Bujumbura était prêt à jouer son rôle dans les efforts visant à rétablir pleinement les liens.

S’exprimant à cette occasion, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a déclaré que la présence d’une délégation rwandaise à l’occasion de la célébration des 59 ans d’indépendance était le signe fort d’un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays.

En octobre dernier, Dr Biruta et son homologue burundais, Albert Shingiro, se sont rencontrés au poste frontalier à guichet unique de Nemba pour discuter des voies et moyens permettant de normaliser les relations.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées depuis 2015, lorsque le conflit a éclaté au Burundi et que feu Pierre Nkurunziza a accusé le Rwanda de soutenir les dissidents, une accusation que Kigali a toujours démentie.

JO/Athlétisme: deux Ivoiriennes qualifiées pour les demi-finales

Les sprinteuses ivoiriennes Marie-Josée Ta Lou et Muriel Ahouré se sont qualifiées pour les demi-finales du 100 m féminin aux Jeux olympiques 2021, à l’issue des courses de séries disputées au petit matin de samedi au stade olympique de Tokyo.

La championne du monde en titre du 60 m en salle, Muriel Ahouré est arrivée à la 3è place avec un temps de 11 s 16 au premier tour de la série 1. Cette course a été remportée par l’Américaine Teahna Daniels (1ère) et Dina Asher-Smith de la Grande Bretagne (2è).

Quant à Marie-Josée Ta Lou, elle a réussi de fort belle manière son entrée en scène aux JO Tokyo 2021. Au couloir 4 au départ de la série numéro 4, le porte drapeau de l’équipe ivoirienne a fini sa course à la 1ère place avec un chrono de 10 s 78, égalant ainsi le record d’Afrique du 100 m féminin détenu depuis 2016 par sa compatriote Muriel Ahouré. Cette meilleure performance de Ta Lou sur 100 m démontre bien l’état d’esprit avec lequel cette dernière a décidé d’aborder ces olympiades de Tokyo.

La vice-championne du monde en titre sur 100 et 200 m avait échoué à 2 reprises au pied du podium aux JO Rio 2016. Lors de la finale du 100 m, Marie-Josée Ta Lou et Shelly-Ann Fraser-Pryce, arrivées toutes les deux en 10 s 86 avaient été départagées aux millièmes de secondes pour la troisième place.

Les deux sprinteuses ivoiriennes sont donc qualifiées pour les demi-finales de l’épreuve du 100 m prévues le samedi 31 juillet.

Murielle Ahouré sera au départ de la demi-finale 3 en compagnie de 7 autres sprinteuses de renom dont la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, considérée comme une des plus grandes sprinteuses de tous les temps.

Marie-Josée Ta Lou est programmée quant à elle pour la demi-finale numéro 2. Elle affrontera entre autres Shericka Jackson de la Jamaïque, Michelle-Lee Ahye de Trinité-et-Tobago ainsi que Asha Philip de la Grande Bretagne.

RDC : le président de la Ceni connu ce vendredi ?

En République démocratique du Congo, le futur président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait être désigné ce vendredi soir avant minuit par les confessions religieuses.L’Assemblée nationale congolaise avait donné un délai de quarante-huit heures aux religieux pour choisir le futur président de cette instance. Le directeur de cabinet du président du Parlement, Samuel Mbemba Kabuya, cité par l’Agence congolaise de presse, explique que la chambre basse de l’Assemblée a accordé cette nouvelle échéance en raison du retard dans le dépôt des procès verbaux de désignation des délégués à la centrale électorale ainsi que les pièces y afférentes.

En RDC, les chefs des confessions religieuses sont chargés de designer le président de la Ceni et un membre de la plénière de cette institution. Et la décision d’allongement du deadline a été prise en concertation mercredi, au Palais du peuple, entre le président Christophe Mboso et ces chefs, précise-t-on.

Cependant, d’autres sources révèlent que le consensus n’avait jusque-là pu être trouvé entre les différentes confessions. Mais les tractations continuent toujours. Et le président de la plateforme de ces organisations religieuses, le catholique Monseigneur Utembi, a d’ailleurs convié ce vendredi les autres confessions religieuses au siège de l’épiscopat pour tenter de trouver ce consensus. Le temps leur est ainsi compté puisqu’ils devront prendre leur décision avant minuit.

« C’est la réunion de la dernière chance », selon RFI. Le média français informe que la Cenco et l’ECC proposent aux six autres confessions religieuses de renoncer à Denis Kadima, leur candidat. Elles promettent en contrepartie d’abandonner le soutien au président de la mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale, Cyrille Ebotoko.

En revanche, la solution proposée par le président de la plateforme, Monseigneur Utembi, est de « trouver ensemble un candidat consensuel qui, du point de vue de la moralité plus que de la technicité, soit capable de rassurer tous les acteurs politiques », précisent cette fois catholiques et protestants.

Par ailleurs, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, ex-directeur de cabinet incarcéré du président  Félix Tshisekedi, a appelé à un « plus large consensus » dans ce processus de désignation.

De leur côté, les regroupements proches de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, disent attendre toujours de connaître la clé de répartition des postes de la majorité au sein de la Ceni, avant de soumettre les noms de leurs candidats.

Tokyo 2020: l’Af’Sud décroche sa première médaille d’or

Le ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, Nathi Mthethwa, a félicité Tatjana Schoenmaker qui a remporté ce vendredi la première médaille d’or du pays aux Jeux olympiques de Tokyo.Elle compétissait dans la catégorie des 200 m brasse féminin, réalisant du coup un nouveau record mondial.

Mthethwa a déclaré que l’Afrique du Sud est incroyablement fière de Schoenmaker qui a prouvé sans l’ombre d’un doute que « l’Afrique du Sud est en effet une nation de gagnants ».

Mthethwa a ajouté : « Elle a donné le ton dès le début des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 en devenant la première nageuse sud-africaine à remporter une médaille olympique en 21 ans. Elle est une véritable ambassadrice de la nation et un exemple vivant que le travail acharné et le dévouement paient vraiment ».

Schoenmaker, âgée de 24 ans, a pulvérisé le record du monde de 2:19.11 que détenait la Danoise Rikke Moller Pedersen depuis 2013, en réalisant 2:18:95 comme premier record du monde individuel de ce tournoi.

Elle est la 10ème Sud-Africaine à avoir remporté plusieurs médailles à des jeux uniques – et la 4ème depuis sa réadmission – après Penny Heyns, Roland Schoeman aux jeux d’Athènes 2004, et Chad Le Clos à Londres 2012 et Rio 2016.

« C’est ma première olympiade. Donc, pour moi, obtenir un couloir en finale, alors tout le monde a une chance. C’est la chose en laquelle j’ai toujours cru », a réagi Tatjana Schoenmaker.

Tokyo 2020 : un Ethiopien couronné sur 10.000 mètres

Le jeune athlète éthiopien Selemon Barega a créé la sensation des Jeux Olympiques de Tokyo en s’adjugeant ce vendredi l’or devant le grand favori.Le coureur éthiopien s’est imposé en 27 minutes 43 secondes 22 centièmes devant un duo ougandais composé du grand favori Joshua Cheptegei et Jacob Kiplimo.

C’est le premier grand titre dans la carrière du jeune athlète de 21 ans, arrivé deuxième sur 5 000 mètres aux Mondiaux de 2019 à Doha (Qatar) et ceux en salle en 2018 à Birmigham. L’exploit est d’autant plus monumental, qu’il s’impose devant le recordman du monde de la distance et favori du titre Cheptegei.

Selemon Barega réinstaure l’hégémonie de l’Ethiopie sur cette distance après le doublé de l’athlète britannique d’origine somalienne Mo Farah aux JO de 2012 à Londres (Angleterre) et 2016 à Rio (Brésil)

Avec ce succès retentissant, l’ancien champion du monde juniors du 5000 mètres, intègre un cercle fermé des athlètes éthiopiens couronnés sur cette distance. Il marche sur les traces de Miruts Yifter, premier éthiopien couronné sur 10.000 mètres en 1980 au JO de Moscou (Russie), Haile Gebreselassie sacré en 1996 à Atlanta (Etats-Unis) et 2000 à Sydney (Australie) et Kenenisa Bekele, paré d’or en 2004 à Athènes (Grèce) et 2008 à Pékin (Chine).

« Il est prématuré de parler de mon second mandat » (Ghazouani)

Le président mauritanien écarte le débat sur un second mandat à la tête du pays.Mohamed Ould El-Ghazouani, élu en 2019 à la tête de la Mauritanie, a confié au magazine Jeune Afrique qu’il ne se projette pas en 2024, affirmant que « l’heure est actuellement au travail ». Le successeur de Ould Abdel Aziz refuse ainsi d’alimenter le débat sur une éventuelle candidature dans trois ans, même s’il en a le droit.

« Lorsque j’annoncerai ma candidature, cela créera une atmosphère de campagne électorale au lieu d’une atmosphère de travail » a-t-il confié.

Ancien chef-major des armées, le président Ghazouani a succédé à son ami Aziz avec lequel il a longtemps cheminé avant ses déboires judiciaires. Depuis un certain temps, il est poursuivi pour « enrichissement illicite » et « abus de pouvoir » par la justice mauritanienne.

Interpellé sur le sort de son prédécesseur, l’actuel chef de l’Etat dit s’en remettre à la justice. « Je ne suis pas juge pour dire si Mohamed Ould Abdelaziz est coupable ou non », martèle-t-il.

Répondant à l’opposition sur la situation politique du pays, Ghazouani a réfuté l’idée d’un dialogue national qui, à ses yeux, ne s’impose pas. « Quand on parle de dialogue national, on peut penser qu’on est dans une situation de crise, et c’est contraire à la situation en Mauritanie », rassure-t-il.

Fête du trône et JO-Tokyo au menu des quotidiens marocains

La célébration de la Fête du Trône et la participation des athlètes marocains aux JO de Tokyo sont les principaux sujets traités par les marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’avec l’avènement de la Fête du Trône, le Maroc célèbre non seulement une occasion chère à nous tous, mais également une fête marquant deux décennies d’acquis et de réalisations à tous les niveaux.

Cette célébration arrive à un moment où la planète tout entière mène un combat contre un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages, poursuit la publication, notant que le Maroc, grâce à la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, figure parmi les pays qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Force est de reconnaître que la gestion marocaine de la pandémie et de la crise sanitaire et économique qui en découle suscite l’admiration et la reconnaissance hors de nos frontières, relève l’éditorialiste.

« Cette bonne gestion n’a cependant pas empêché le Royaume d’adopter une démarche proactive pour préparer l’étape post-Covid, à savoir la généralisation de la protection sociale et la reprise économique », indique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que la 22ème année du règne du Roi Mohammed VI a été fortement marquée par l’engagement royal sur une multitude de fronts, soutenant que le Souverain a initié une batterie de mesures économiques et sociales afin d’atténuer l’impact ravageur de la crise sanitaire sur l’économie nationale et l’ensemble des Marocains.

Sur le front diplomatique, cette année a été marquée par une succession de victoires et de réalisations historiques au niveau du dossier fondamental du Sahara marocain, rappelle le quotidien, citant la série d’inaugurations de plusieurs consulats à Dakhla et à Laâyoune, au lendemain de l’opération militaire qui a vu la libération du passage frontalier d’El Guerguarat.

« Le Maroc a déjà jeté les bases, toujours sous l’impulsion royale, de son nouveau modèle de développement, avec comme objectif d’asseoir son statut de puissance régionale et internationale à l’horizon 2035 », conclut-il.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait observer que le Royaume a déboursé près de 36 millions DH pour préparer ses athlètes aux JO. Pourtant, la récolte est pour le moment inexistante et nos sportifs échouent les uns après les autres.

Pour le journal, le diagnostic révèle que le recul du sport national trouve sa source dans la régression du sport scolaire. Sans oublier que la pratique du sport à l’université reste le parent pauvre qui ne permet pas l’émergence d’une élite sportive.

Libreville : 3 camerounais arrête pour vol de 15 millions de FCFA au domicile de leur patron

La police gabonaise, a mis la main sur trois ressortissants camerounais, qui se sont malicieusement introduits dans la résidence de leur patron au quartier SOTEGA (2ème arrondissement de Libreville), et emporté une cagnotte de 15 millions de FCFA.

 

Ces trois voleurs camerounais,  se font arrêter plusieurs jours plus tard par la Police judiciaire (PJ). A en croire le récit de nos confrères de Gabon 1ère, après avoir muri savamment leur coup, les trois camerounais sont passé à l’acte.

Vêtus des tenues bleues simulant être des agents d’une société de prestation de services, ils se pointent chez la victime. Ils frappent à la porte, la ménagère ouvre. Elle est aussitôt maitrisée. Elle est ligotée.

Les malfrats investissent la résidence qu’ils connaissaient assez bien. Une fouille rapide leur permet de mettre la main sur la cagnotte de 15 millions de FCFA.

Une fois loin du lieu du crime, le partage peut commencer : Aboubacar qui serait le cerveau de l’opération s’accapare la coquette somme de 12,4 millions de FCFA, Saïdou : 3 millions de FCFA et 430 000 FCFA pour Toto.

Un bien mal acquis ne profitant jamais, les malfrats ont été interpellés par la PJ, probablement suite à une plainte contre X.

Tous seront présentés devant le procureur de la République ce vendredi 30 juillet  avec pour preuve une partie de l’argent saisi et scellé.

 

 

 

Gabon-présidentielle 2023 : l’opposant Mike Jocktane doute de la transparence de ce scrutin

L’opposant Mike Jocktane a, via son compte twitter, exprimé les  doutes de la bonne foi du régime d’Ali Bongo pour garantir la transparence électorale durant l’élection présidentielle de 2023 au pays.  

« A deux ans du scrutin présidentiel au Gabon, on en est toujours à douter de la bonne foi du régime ABO quant à la transparence du vote et l’élimination de la fraude », a tweeté M. Jocktane.

https://twitter.com/mikejocktane/status/1420681031414427648

A en croire le  président  nationale de la formation politique « Gabon Nouveau » qui pourrait certainement se porter candidat à ce scrutin, « toute l’opposition a un ennemi commun : la fraude de la part du système en place lors de l’élection présidentielle ».

Et d’ajoute : « Il est illusoire d’espérer paix et développement sans un minimum de crédibilité dans les processus électoraux », a-t-il insisté.