Gabon : Ali Bongo annonce la tenue d’une concertation économique et sociale

En dehors du dialogue politique organisé ce 13 février 2023, le chef de l’Etat entend également se concerter avec la société civile, les syndicats, le patronat, les confessions religieuses et autres forces vives de la Nation au sujet des questions sociales et économiques au Gabon.

 

«Les questions électorales ne nous font pas perdre de vue les questions économiques et sociales. Aussi, ai-je instruit le Gouvernement d’organiser dans les prochains jours, une large concertation y relative. Cette concertation, à laquelle participeront toutes les forces vives de la Nation, permettra à chacune et à chacun de s’exprimer, d’être écouté, d’être entendu»a déclaré le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, à l’ouverture de la concertation politique.

Les concertations économiques et sociales auront lieu dans les prochains jours. En attendant, cette concertation politique entre le chef de l’Etat et les partis politiques, va durer dix jours. Elle est organisée pour  prévenir tout incident post-électoral, comme le Gabon l’a vécu en 2016.

Notons que, l’annonce sur la concertation économique est une réponse aux acteurs de la société civile, et autres acteurs qui se sont sentis  écartés des concertations politiques organisées au Gabon ce 13 février.

Gabon : Ali Bongo réduit le mandat présidentiel à cinq ans

Le chef de l’Etat a au cours de sa rencontre avec les responsables des partis politiques, annoncé une harmonisation des mandats électoraux à 5 ans.

 

Ramener tous les mandats politiques au Gabon à cinq ans, a été l’une des annonces faites par le  chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba lundi 13 février 2023, au cours de sa concertation politique organisée avec les membres de l’opposition et la majorité. Par cette annonce, la durée des mandats politiques sera harmonisée à savoir : le mandat présidentiel qui est de 7 ans reviendra à 5 ans. Ainsi que, les députés, les sénateurs et les élus locaux.

Pour le chef de l’Etat, cette concertation politique vise à  « améliorer le processus électoral dans notre pays. Les objectifs sont clairs: le renforcement de la démocratie et des élections aux lendemains apaisés, afin que la paix et la concorde, sans lesquelles aucun développement n’est possible, continuent de régner », a fait savoir le président Ali Bongo.

Rappelons que, le Gabon va organiser cette année l’élection présidentielle, celle des députés à l’Assemblée Nationale et celle des membres des Conseils départementaux et municipaux.

Gisement de fer de Belinga : le Gabon et Fortescue signent une convention d’exploitation

Le ministre des Mines et de la géologie, a procédé à la signature de la convention minière d’exploitation du fer de Belinga, avec le groupe australien Fortescue Metals Group, le 8 février dernier.

 

Selon le site Gabon Review,  la convention qui vient d’être signé  régit tous les régimes juridiques, fiscaux et réglementaires pour les 4 500 km2 composant le projet Belinga, y compris le développement précoce pour une production allant jusqu’à 2 millions de tonnes par an. La première extraction est prévue pour le second semestre 2023. Avec la phase pilote 2MTPA, près de 200 millions d’USD, environ 122 milliards de francs CFA, seront investis en moins de 6 mois. Dans la phase d’exploitation à grande échelle, l’on parle de plus de 11 milliards d’USD d’investissements soit 6 725 milliards de francs CFA. Ce qui fera à terme, de Belinga l’un des projets les plus importants réalisés au Gabon.

Au travers de cette signature, le chef de l’Etat avait assuré via son tweet que : «la signature de la convention d’exploitation de la mine de fer de Belinga est un événement important pour le Gabon. À terme, plus de 10 milliards de dollars seront investis et 20 000 emplois créés», a aussitôt twitté le président gabonais. «Conformément à nos exigences, l’exploitation se fera de manière durable». Pour sa part, « Fortescue assure avoir été choisi en raison de sa solide expérience dans la réalisation des projets majeurs. Le groupe qui compte aller jusqu’au bout de ce projet dit intégrer dans sa démarche, la menace climatique et présente Belinga comme un nouveau hub qui pourrait se révéler, un jour, parmi les plus grands au monde« . apprend-on à travers le site Gabon Review.

Rappelons que, le gisement de fer de Bélinga a été découvert en 1895. Il  recèle une réserve d’un milliard de tonnes de fer d’une teneur d’environ 65%, selon plusieurs estimations.

 

Gabon : Ali Bongo Ondimba face à l’opposition ce lundi

Le chef de l’Etat va rencontrer ce lundi 13 février 2023, les partis politiques de l’opposition dans le cadre d’un dialogue politique.

 

Ce lundi 13 février 2023, est le moment souhaité par  l’opposition au Gabon, qui a plusieurs fois souhaité une concertation politique avec le chef de l’Etat Ali Bongo. En effet, nombreux sont les partis politiques qui seront présents à cette séance d’échange , qui sera concentrée sur plusieurs points.

Le moment sera également opportun pour les partis politiques de présenter au président de la République leur  mémorandum pour les élections. ce dernier qui a déjà été soumis à la Cour constitutionnelle et au ministère de l’Intérieur.

Notons que cette rencontre, comme l’a souligné le communiqué final du conseil des ministres le 1er février dernier, va « permettre d’établir les conditions de l’organisation de consultations électorales apaisées », précise le communiqué. Et matérialise la fidélité et l’engagement d’Ali Bongo « de promouvoir la paix et l’état de droit démocratique ».

Gabon : Michel Stéphane Bonda à la tête du centre gabonais des élections

Il a été élu, par la majorité du collège électorale présent ce vendredi 10 février 2023, à Libreville.

 

Michel Stéphane Bonda, vient d’être élu président du Centre gabonais des élections. Il sera chargé de superviser les élections, centraliser les résultats avant de les publier.

Né le 19 juin 1973 à Libreville, Michel Stéphane Bonda est un ancien ministre délégué des eaux et forêts du Gabon.  Et Militant au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Lors de cette élection qui s’est déroulée ce vendredi 10 février 2023, il a obtenu 8 voix sur 10.

A noter que, le bureau du CGE compte 7 membres. Un président élu, 2 vice-présidents (majorité/opposition), 2 questeurs et 2 rapporteurs majorité/ opposition.  Il remplace à cette fonction, Moïse Bibalou Koumba resté à la tête du CGE depuis mai 2018, dépassant largement son mandat de 2 ans.

Lancement à Abidjan de la 6e édition du SARA

Plus de 320.000 visiteurs sont attendus au Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2023) prévu du 29 septembre au 08 octobre 2023.Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé ce jeudi 9 février au lancement officiel des travaux préparatifs du 6e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), devant les acteurs du secteur.

« Avec plus de 22% du PIB et 60 % des emplois durables en 2020, le secteur agricole occupe en effet une place comme nulle autre dans notre tissu socio-économique national », a déclaré le Premier ministre ivoirien, montrant la portée de cet évènement.

Il a fait savoir que ce secteur est au cœur de la vision 2030 du chef de l’État, Alassane Ouattara et des transformations structurelles que la Côte d’Ivoire veut réaliser dans le cadre de sa production agricole et de son décollage industriel, ainsi que les capacités d’export.

Le thème choisi pour cette 6ème édition du SARA est « l’Agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes : Quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire de nos pays ? ».

La filière est une énorme source de créations d’emplois nouveaux et de revenus supplémentaires. L’Etat ivoirien envisage à travers ce salon d’attirer des investisseurs avec la signature de conventions et de contrats d’affaires.

La 6ème édition du SARA se tiendra dans un contexte social et économique mondial éprouvé par les conséquences de la pandémie et du conflit Russo-Ukrainien, mais aussi par celles du changement climatique et, pour l’Afrique de l’Ouest, par la présence du terrorisme et des crises dans certains pays de la sous-région.

Les défis du salon et les innovations 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’est félicité de ce qu’aujourd’hui le SARA se positionne comme une véritable vitrine agricole de la sous-région qui vise essentiellement à promouvoir les productions de l’agriculture.

Le SARA se veut également une plateforme de promotion de l’élevage, la pêche, la foresterie, l’industrie agro-alimentaire et faire connaître les capacités de productions agricoles et des échanges de la sous- région avec le reste du monde.

Pour cette édition, plus de 320.000 visiteurs sont attendus selon la Commissaire générale du SARA, Mme Diénébou Condé Touré, mentionnant que l’événement se tiendra au Parc des expositions d’Abidjan sur une superficie globale de 20 ha. Le salon accueillera 800 exposants.

L’Etat ivoirien entend initier des partenariats techniques et commerciaux de type Sud-Sud et Nord-Sud dans le cadre de la réalisation du Programme national de développement (PND, 2021-2025) d’un coût total de 59.000 milliards Fcfa, dont 74% d’investissements a été attribué au secteur privé.

M. Adjoumani a noté que pour accroître la mobilisation des ressources financières pour le secteur agricole, des rencontres d’affaires sont organisées au cours du précédent SARA, en 2019. Ces rencontres se sont déroulées dans le cadre de deux concepts : La Bourse des projets et les rencontres business to business (B2B).

« Ces rencontres ont permis de signer des accords et conventions dont les montants globaux sont passés de 38 milliards de francs CFA en 2015 à 238 milliards de francs CFA en 2019 », a révélé le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural.

Le SARA 2023 met le focus sur l’Agritech, la souveraineté et la sécurité alimentaire en Afrique. Aujourd’hui, en Afrique, près de 285 millions de personnes souffrent quotidiennement de la faim selon les derniers chiffres de la FAO.

L’on dénombre plus de 20% de la population du continent qui est sous-alimentée en raison des déficits de souveraineté et de sécurité alimentaires. Une prévalence deux fois et demie supérieure à la moyenne mondiale, qui entraîne des impacts majeurs sur la croissance des enfants.

« Notre continent, terriblement dépendant de l’extérieur pour son alimentation, voit en retour l’inflation alimentaire croître. Celle-ci a atteint près de 14% en Afrique en 2022 après 13% en 2021, selon la BAD, au plus haut depuis plus d’une décennie », a fait observer M. Patrick Achi.

Avec 25% des terres arables mondiales et surtout 65% des terres arables restantes, l’Afrique a le plein potentiel pour se nourrir et nourrir 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050. Ses vastes superficies de savane sont à elles seules estimées à 400 millions d’hectares, dont seulement 10 % sont cultivés.

Le Royaume des Pays-Bas à l’honneur 

« Ce choix de mettre les Pays-Bas à l’honneur, n’est naturellement pas le fruit du hasard. Les Pays-Bas sont comme chacun sait le 1er partenaire commercial de la Côte d’Ivoire en matière d’exportation de cacao et donc un acteur absolument central de notre présent et de notre futur », a justifié M. Patrick Achi.

Plus encore, dira-t-il, les Pays-Bas sont une nation agricole d’exception dont le modèle ne peut être qu’une source d’inspiration pour la Côte d’Ivoire. Ils sont une nation agricole où dominent des exploitations agricoles de type familial, comme en Côte d’Ivoire.

Le Royaume des Pays-Bas est parvenu grâce à une productivité et un usage de la technologie, à se classer 2ème exportateur mondial de produits agricoles derrière les Etats-Unis, en jouant aussi de son rôle de plateforme d’import / export de l’Union européenne.

Avec la puissance du port de Rotterdam, qui fait partie des huit plus grands ports du monde, les Pays-Bas sont une puissance agricole qui figure parmi les champions de l’agriculture durable au monde. Le choix du pays intervient après celui du Royaume du Maroc en 2015, l’Afrique du Sud en 2017 et la France en 2019.

L’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, Mme Yvette Daoud, s’est réjouie du choix de son pays. La diplomate a assuré que son pays mettra en relation les géants industriels néerlandais avec les acteurs du secteur agricole, halieutique et animalier ivoiriens.

Libéria : les chefs traditionnels interdisent l’excision

Environ 31,8 % des femmes et des filles libériennes sont victimes de l’excision.Les chefs traditionnels du Libéria ont annoncé l’interdiction des Mutilations génitales féminines (MGF), une pratique jugée néfaste pour les femmes et les filles.

Le chef Zanzan Karwor, président du Conseil national des chefs et des anciens, a fait cette déclaration à l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro pour les MGF célébrée le 6 février dernier à Songay, a appris APA ce jeudi à Monrovia.

« En vertu du pouvoir qui m’a été conféré par tous les chefs suprêmes des 15 divisions politiques du Liberia et signé par moi-même, les MGF sont interdites au Liberia », a dit le chef Karwor dans des propos rapportés par des sources concordantes.

Il a expliqué que les cérémonies et les rituels élaborés qui ont précédé la célébration de la Journée de tolérance zéro ont eu lieu afin d’obtenir l’autorisation des zoes (les exciseurs traditionnels qui pratiquent les MGF), des anciens et des chefs pour interdire cette pratique dans tout le pays.

Cette décision a été prise lors d’un événement organisé dans la ville de Songay en présence de hauts responsables dont la vice-présidente, Jewel Howard-Taylor, le ministre de l’Egalité des sexes, de l’Enfance et de la Protection sociale, Williametta E. Saydee-Tarr, l’ambassadrice régionale de bonne volonté d’ONU Femmes pour l’Afrique, Jaha Dukureh, et des membres du corps diplomatique représentant l’Union européenne, les États-Unis, la Suède, la Norvège, Cuba et le Nigeria.

Était également présente la représentante d’ONU Femmes au Libéria, qui a soutenu la création de centres d’héritage (notamment dans la ville de Songay où se sont tenues les célébrations) afin de servir de lieu de subsistance alternatif pour les zoes qui abandonnent cette pratique.

« Les chefs traditionnels nous ont ouvert la voie en nous permettant de faire le premier pas vers la fin des Mutilations génitales féminines au Liberia. Nous sommes très honorés et nous les remercions », a déclaré Howard-Taylor, vice-président du Liberia, en guise de remerciement.

Les mutilations génitales féminines sont largement considérées comme une pratique traditionnelle néfaste impliquant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales.

Des recherches ont montré que cette pratique peut causer des problèmes de santé aux victimes.

Selon les chiffres publiés par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en février 2020, au moins 200 millions de femmes et de filles ont subi des MGF dans 31 pays à travers le monde.

Ces statistiques ne concernent que les États pour lesquels on dispose de données issues d’enquêtes représentatives à grande échelle, dont 27 pays d’Afrique ainsi que l’Irak, le Yémen, les Maldives et l’Indonésie.

Avec la Somalie, le Mali et la Sierra Leone, le Liberia est l’un des quatre pays d’Afrique qui n’ont pas encore criminalisé spécifiquement les MGF.

L’Afrique du Sud accueille le Sommet des femmes de Forbes Africa

L’évènement réunira des femmes influentes du continent africain.Le compte à rebours a commencé pour le 8e Sommet de Forbes Africa Woman Leading Women (sigle anglais) qui se tiendra le 8 mars 2023 à Pretoria, en Afrique du Sud, en marge de la Journée internationale de la femme.

Selon ses organisateurs, des sujets percutants seront abordés autour du thème de cette année qui porte sur « Women 3.0 : Les icônes et les idées qui façonnent l’Afrique ».

Organisé en collaboration avec The Macallan et soutenu par Coca-Cola, le sommet 2023 se concentrera sur des sujets allant de la richesse au Web 3.0 et de l’exploitation minière aux fintech, en passant par l’agritech et la résilience climatique.

« La 8e édition du Forbes Woman Africa Leading Women est déjà en passe de devenir l’un de nos événements les plus dynamiques, car nous accueillons sur scène un illustre plateau d’orateurs », a commenté Renuka Methil, directrice de la rédaction de Forbes Africa.

Elle a ajouté : « Compte tenu des défis socio-économiques résultant de la pandémie (de Covid-19), nous avons beaucoup de choses à gérer. Ce sommet est l’espace idéal pour trouver de l’inspiration et des conseils auprès de celles qui non seulement naviguent sur ces défis, mais forgent de nouvelles voies pour notre future génération de femmes leaders ».

Parmi les orateurs du sommet, figurent Nolitha Fakude, présidente du conseil d’administration d’Anglo American en Afrique du Sud.

Une autre personne engagée dans l’autonomisation des femmes est l’Ougandaise Nataliey Bitature, cheffe du personnel et membre du conseil d’administration de Simba, qui est un groupe d’entreprises d’Afrique de l’Est couvrant divers secteurs, notamment les télécommunications, l’éducation, l’énergie et l’immobilier.

Mme Nataliey est également la fondatrice de Musana Carts, une entreprise sociale qui construit des chariots de vente de nourriture dans les rues, alimentés à l’énergie solaire et HER une plateforme de mentorat en ligne avec plus de 4000 jeunes femmes africaines. Elle a été reconnue par Forbes 30 Under 30, la Banque mondiale, la Fondation Bill & Melinda Gates et le Forum économique mondial comme cheffe d’entreprise et innovatrice.

La fondatrice et directrice générale de Mobihealth International, Dr Funmi Adewara, a également rejoint le programme des orateurs. Cette femme est passionnée par l’évolution de l’offre de soins de santé aux communautés mal desservies.

Gabon-concours de l’Infass : l’établissement des extraits de casier judiciaire gratuit

Le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme a annoncé, ce jeudi 09 février 21023, la gratuité de l’établissement des extraits de casiers judiciaires sur toute l’étendue du territoire national dès ce 9 février 2023.

 

C’est à travers sa page Facebook, que le ministre de la justice a informé à tous les candidats au concours interne et externe d’entrée à l’Institut national de formation et d’action sanitaire et sociale (INFASS), lancé le 3 février 2023, par le ministre de la Santé que l’établissement de l’extrait du casier judiciaire sera gratuit.

En effet, la mesure prend effet à partir de ce jeudi  9 février 2023. Le concours  d’entrée à l’Infass (l’Institut national de formation et d’action sanitaire et sociale), concerne les jeunes des deux sexes  âgés de 33 ans au plus au 31 décembre 2023.

Cette mesure  intervient « conformément à la politique d’égalité des chances voulue par les plus hautes autorités pour favoriser la participation du plus grand nombre de candidats audit concours », a expliqué la ministre de la Justice.

Guinée : le gouvernement snobe l’appel à manifester du FNDC

En Guinée, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) entend braver l’interdiction de manifestation sur la voie publique le 16 février prochain.La capitale guinéenne risque d’être nouvellement secouée par la marche « pacifique » prévue jeudi 16 février par le FNDC. Plusieurs personnes craignent des risques d’affrontements entre les forces de l’ordre. La dernière manifestation contre la junte militaire du 17 août 2022 avait provoqué la mort d’au moins deux personnes par balle.

Une conséquence tragique qui n’impacte pas pour autant la détermination de nombreux Guinéens qui appellent de leur vœu pour la fin de la transition et le respect de la Constitution guinéenne. Plusieurs leaders politiques sont cependant placés sous contrôle judiciaire après avoir soutenu les dernières manifestations du FNDC.

Le porte-parole du gouvernement de transition, Ousmane Gaoual Diallo, a répondu par mépris lorsqu’il a été interrogé mercredi 8 février sur le nouvel appel à manifester de cette organisation pourtant dissoute en août 2022 par les autorités guinéennes. « Qu’ils (FNDC ndlr) disent ce qu’ils veulent, moi ça ne m’intéresse pas », a-t-il lancé à l’endroit de ses ex-camarades.

M. Diallo militait au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), l’un des grands partis d’opposition guinéens dirigé par Cellou Dalein Diallo, avant son exclusion le 1er juin 2022. Nommé porte-parole du gouvernement, cet ancien député de la huitième législature ne rate pas l’occasion de tacler ses anciens camarades de l’opposition avec lesquels il a combattu le régime du président Alpha Condé, renversé en septembre 2021 quelques mois après avoir réussi à être réélu à un troisième mandat controversé.

« J’ai appartenu à une organisation qui agissait en toute responsabilité dans ce pays, qui menait un combat réel. Nous étions ici sur le terrain. Je n’ai pas pris l’avion pour aller m’asseoir à Dinguiraye, à Nzérékoré ou Gaoual pour raconter ce que je veux », s’est justifié Ousmane Gaoual Diallo.

Depuis le 13 mai 2022, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), l’organe qui dirige la junte depuis le coup d’Etat de septembre 2021 qui a installé à la tête du pays le colonel Mamady Doumbouya, a décidé d’interdire toutes manifestations sur la voie publique de « nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme (de la transition) pour l’instant jusqu’aux périodes de campagnes électorales ».

Le porte-parole du gouvernement guinéen a défendu le bien-fondé des mesures interdisant les manifestations politiques sans plus de détails. Il invite ses compatriotes à s’abstenir de toute « protestation et d’œuvrer pour la réussite de la transition ».