Éliminatoires Mondial 2022 : une der explosive en Afrique

Sur le continent, le 2e tour des qualifications de la Coupe du monde prend fin ce mardi avec dix matchs au programme dont trois couperets.Une lutte à mort ! Six sélections, se tenant dans un mouchoir de poche, s’affrontent pour décrocher leurs billets pour le tour suivant de ces éliminatoires. L’Algérie reçoit le Burkina. Les Fennecs, crédités de 13 points, occupent la tête du groupe A. Les champions d’Afrique en titre sont talonnés par les Étalons qui pointent à deux longueurs.

Tenu en échec, vendredi dernier par le Niger (1-1), le Burkina est dos au mur. Pour les hommes de Kamou Malo,  la victoire est impérative alors qu’un nul suffirait au bonheur des Algériens invincibles depuis 32 rencontres toutes compétitions confondues.

Dans la poule C, Cabo Verde est aux trousses du Nigeria. Les Super Eagles sont devant avec 12 points, soit deux de plus que les Requins bleus. À domicile, la sélection de Gernot Rohr n’a besoin que d’un partage des points pour poursuivre le rêve qatari. Cabo Verde se lance donc dans une opération commando.

La dernière « finale » oppose le Cameroun à la Côte d’Ivoire. Un point seulement sépare les Éléphants des Lions indomptables. Pour composter son ticket, le pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2021 doit absolument prendre sa revanche sur la Côte d’Ivoire qui l’a battu, deux à un, lors de la manche aller jouée le 6 septembre dernier.

La Tunisie et la Guinée équatoriale, co-leaders du groupe B, se livreront une bataille à distance. Les Aigles de Carthage feront face à la Zambie là où le Nzalang nacional se déplace en Mauritanie. La Tunisie a toutefois un léger avantage avec une meilleure différence de buts (+7 contre +1).

Il n’y a pas que ces confrontations à quitte ou double. Dans les matchs sans grands enjeux, la Libye, le Mozambique et le Liberia se mesurent respectivement à l’Angola, au Malawi et à la Centrafrique. En outre, deux équipes déjà qualifiées, à savoir le Maroc et l’Égypte, essayeront de clore en beauté leur campagne en recevant la Guinée et le Gabon.

Le Sénégal, le Mali, le Ghana et la République démocratique du Congo sont les autres pays admis à la dernière phase de ces joutes. Après cette ultime journée, les dix plus performantes sélections vont se défier en aller et retour pour déterminer les cinq représentants de l’Afrique à la grand-messe du foot mondial.

La Confédération africaine de football (Caf) procédera, le 18 décembre 2021, au tirage au sort des duels en tenant compte du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa). La prochaine Coupe du monde, c’est du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.

Programme du mardi 16 novembre :

13 heures TU : Libye – Angola, Mozambique – Malawi et Égypte – Gabon.

16 heures TU : Nigeria – Cabo Verde, Liberia – Centrafrique et Algérie – Burkina.

19 heures TU : Tunisie – Zambie, Mauritanie – Guinée équatoriale, Cameroun – Côte d’Ivoire et Maroc – Guinée.

Côte d’Ivoire: des cadres de la Sicogi visés par une enquête mais « pas en état d’arrestation »

La Société ivoirienne de gestion immobilière (Sicogi) précise que des cadres de l’entreprise publique sont visés par une enquête mais « pas en état d’arrestation » comme relayés par des médias en ligne, dans une note.

« Contrairement à ce qui est dit dans la presse en ligne ces dernières 24h, la Sicogi informe que certains de ses cadres font l’objet d’une enquête policière actuellement par la police nationale », indique la note. 

Toutefois, souligne la société « les personnes concernées ne sont pas en état d’arrestation », tout en rassurant que « des informations actualisées seront données à la fin de cette enquête de la police dès que possible ». 

Interpellés par la police, ces agents ont été entendus sur les chefs d’accusation qui leurs sont reprochés. Des médias en ligne citent notamment : le « DGA, le Daaf, le directeur du foncier, le chef de service technique et des travaux, le chef du service financier et un caissier ». 

Duel du Coupé-décalé A’Salfo et Le Molare à un concert de Magic System à Abidjan

A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System a livré lundi soir un duel du coupé-décalé avec Le Molare, un adepte de ce style musical, lors d’un concert des magiciens au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

A l’appel de A’Salfo à le rejoindre, Le Molare monte sur scène, devant des milliers de personnes, en liesse. Après quelques pas, très enlevés de Manaja et Tino, A’Salfo et Le Molare égrainent des postures du coupé-décalé, au grand bonheur du public. 

Les fans, déjà très éveillés, reprennent en chœur les titres exécutés par les quatre magiciens A’Salfo, Tino, Manaja et Goudé, sous les parfaits accords des instrumentalistes, dans une ambiance féerique. 

Le groupe parcourt son répertoire, fourni de 162 chansons, et offre des notes plongeant les fans dans la nostalgie. À la surprise de tous, apparaissent sur scène deux masques « Zaouli ». Tino et Manaja, des paillettes à la ceinture, esquissent des pas au rythme des tambours. 

Avec des chansons telles que « Premier Gaou », ayant tracé la carrière du groupe, ou encore « Amoulanga », A’Salfo a prodigué des conseils aux jeunes afin de se battre pour réussir. Pour lui « les plus belles victoires sont celles que l’on remporte après les difficultés ».

Aujourd’hui, « être à Abidjan (après avoir fait de grandes scènes dans le monde), c’est jouer avec ceux qui nous ont vu grandir », a déclaré A’Salfo, qui a par ailleurs exhorté les Ivoiriens, à l’occasion de la Journée nationale de la paix, à consolider davantage la cohésion sociale.

Cette messe du Zouglou, rythme musical pratiqué par le groupe Magic System, marque l’apothéose de deux concerts dont le premier a eu lieu le 12 novembre 2021, devant un public VIP dans un hôtel de la place. 

Avant ce concert, le groupe a initié des activités socio-culturelles. A’Salfo et ses amis ont organisé deux rencontres d’échange avec des jeunes, fait un don de sang et un tournoi de football Coupé-décalé contre Zouglou pour renforcer la cohésion entre artistes. 

Ce concert intervient six mois après la sortie de l’album du groupe Magic System dénommé « Envolée Zougloutique ». Il a enregistré la présence de plusieurs autorités et diplomates, dont l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.  

Sénégal : Locales 2022 et économie au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les rejets de listes de l’opposition pour les élections locales de janvier 2022.« Les préfets refusent le Yewwi des Cours d’appel », titre L’Observateur, parlant ainsi de la situation de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Elle avait pourtant obtenu gain de cause auprès de ces juridictions après le recours de plusieurs de ses listes pour les élections locales du 23 janvier prochain par l’administration territoriale.

De plus, le journal informe d’une « rencontre entre le préfet de Saint-Louis (nord) et le gouverneur pour un probable pourvoi en cassation » alors que le mandataire national de YAW, Déthié Fall, prévient : « On ne se laissera pas faire ».

« YAW joue sa dernière carte à la Cour suprême », indique Vox Populi, soulignant que les listes de cette coalition ne sont pas encore réhabilitées dans certaines localités. D’après L’AS, « la Cour suprême (est) l’ultime espoir » de YAW à Kédougou (est), Diourbel (centre), Tivaouane Peul, entre autres.

Par ailleurs, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) est « en phase de survie », selon Sud Quotidien qui évoque avec l’analyste politique Jean-Charles Biagui les contestations post-investitures, les listes parallèles « non autorisées » et les risques de vote sanction.

Le quotidien national Le Soleil se focalise sur « ce qui fait courir les candidats » aux élections de maires au Sénégal là où Walf Quotidien indique que le coût du loyer est « la nouvelle arme de séduction » de Macky Sall.

Sur un autre sujet, ce journal note que « la police menace les encagoulés » et « dit basta » dans L’AS. Ce quotidien précise que ce sont les gardes rapprochés des politiciens, s’identifiant parfois avec la tenue des forces spéciales, qui sont « dans le viseur de la justice ».

Sur la seconde Loi des finances rectificative (LFR) de l’année 2021 adoptée hier par l’Assemblée nationale, le Témoin rapporte que « les dépenses prennent l’ascenseur, les recettes à la peine ».

Dans Vox Populi, « le ministre des Finances justifie la création de la SOGEPA SN » face aux limites de l’agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE). Pour Abdoulaye Daouda Diallo en effet, « 67 % des bâtiments appartenant à l’Etat sont vétustes, (avec) des coûts d’entretien lourds (et des) difficultés à (les) réhabiliter ».

Célébration de la Journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a commémoré, lundi, la 25e édition de la Journée nationale de la paix (JNP) autour du thème, « la Côte d’Ivoire face aux défis de la cohésion nationale et de la paix ».

Les festivités officielles de cette commémoration se sont déroulées à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays en présence de plusieurs membres du gouvernement, de présidents d’institution et de diplomates.

La libation de la chefferie traditionnelle, les prières et les bénédictions conduites par les représentants des chrétiens et des musulmans ont constitué le premier acte de cette célébration présidée par le ministre d’Etat, ministre de la défense, Téné Birahima Ouattara, représentant le premier ministre, Patrick Achi.

 Ils ont tour à tour non seulement invité la classe politique à privilégier l’intérêt supérieur de la nation, mais également les populations à être des chantres de la paix et de la cohésion sociale.

Le défilé des forces vives composées notamment d’élèves, d’étudiants, d’ONG, de planteurs et autres acteurs de la société civile au son de la fanfare a été le deuxième tableau de cette cérémonie. Au plan artistique, Bohou Mamadou, NGuess Bon Sens, Yodé et Siro  ont égaillé les participants rassemblés à la ‘’Place Jean Paul II » de la ville en revisitant des tubes à succès.  

Le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Bertin Kouadio Konan dit KKB a présenté dans un discours chargé d’histoires et d’émotions son rêve aux ivoiriens. « Mon rêve est que demain, aucun ivoirien ne tire sur un autre ivoirien », a-t-il dit, souhaitant que « nous vivions ensemble comme auparavant, dans un pays stable, en paix ».

« La tolérance, telle est en démocratie, l’hymne qui devrait vibrer en nous, avant, pendant et après les consultations électorales pour ensemencer notre quête permanente d’un vivre-ensemble harmonieux, cohérent et fécond » a poursuivi le ministre KKB. Pour lui, « la paix doit être un bréviaire à réciter nuit et jour » après le « feu mortifère et dévastateur » que le pays a connu.

« La paix n’a pas de couleur, d’odeur (…) », a-t-il insisté, relevant que le processus de paix et de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire « n’est rien d’autre que l’expression d’une volonté » du président Alassane Ouattara.  

A ce propos, il a cité les élections législatives de mars 2021 qui se sont déroulées sans violences, le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo de la Cour pénale internationale (CPI), le retour de la quasi-totalité des exilés, la réintégration des exilés non encore à la retraire dans leurs corps professionnels.

Enfin, KKB a salué la volonté « inébranlable » du président Alassane Ouattara « à promouvoir la paix », car, a-t-il expliqué, « sans la paix, il ne peut y avoir de développement ».

Dans le même élan, le ministre d’Etat, Téné Birahima Ouattara a invité les ivoiriens à s’accepter dans leurs différences et leurs diversités pour faire de la nécessité de la paix et de la cohésion sociale, la priorité.

« En dépit des turbulences et des vicissitudes qui sont le lot des nations qui se fraient le chemin vers le développement, la Côte d’Ivoire tient bon, notre pays est débout et continue d’être un pôle d’attractivité », a expliqué le ministre d’Etat.

Selon  lui,  « cette performance récente, nous la devons » au Président Alassane Ouattara qui en plus de marcher dans le sillon tracé par nos illustres devanciers a imprimé sa marque personnelle, son aura particulière, son génie singulier ».  

Un planting d’arbres dans la cours de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et un recueillement sur le caveau de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante ont mis un terme à cette commémoration officielle qui a été précédée d’un forum scientifique et de séances de prière à la Grande mosquée de Yamoussoukro et à la Basilique. La Journée nationale de la paix a été instituée en Côte d’Ivoire le 07 mars 1996 par décret.

La Cedeao profile à Abidjan sa stratégie contre le terrorisme dans le Golfe de Guinée

Les chefs d’État-major de la marine des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), réunis à Abidjan, profilent leur stratégie de lutte contre la piraterie maritime et la menace terroriste dans le Golfe de Guinée.

Cette réunion qui se déroule sur deux jours, la première des chefs d’État-major de la marine des pays de la Cedeao, a été ouverte par le secrétaire permanent de l’action de l’Etat en mer de Côte d’Ivoire, Abdoulaye Fofana, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Défense. 

« La menace terroriste est réelle et vous avez les statistiques qui ne mentent pas, mais il y a aussi beaucoup d’actions positives qui sont faites pour repousser les terroristes », a déclaré le général Francis Béhanzin, commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao. 

La rencontre intervient en prélude à la réunion des chefs d’Etat-major généraux des armées de l’organisation pour voir la situation de la sécurité maritime. Selon le général Béhanzin, elle vise à  « rectifier ce qui ne va pas et aller à l’assaut de la piraterie maritime et la pêche illégitime ».  

Le Golfe de Guinée est actuellement très menacé par la piraterie et des bandes terroristes opérant dans le Sahel qui envisagent de joindre le bout de la mer. Cette session vise à définir des actions de sécurité maritime au niveau des États.  

Au niveau de la Cedeao, les chefs d’État ayant déjà adopté une stratégie de sécurité maritime depuis 2014, cet exercice devrait permettre la mise en place de structures pour gérer la sécurité maritime.  

Dans ce contexte, la Commission des Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao, a mis en place le Sous-comité des chefs d’Etat-major de la marine. La réunion regroupe également des États enclavés, qui ont d’ailleurs des eaux territoriales sur lesquelles ils font la sécurité.

M. Abdoulaye Fofana, a indiqué que la Côte d’Ivoire s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie globale qui est menée au niveau de la Cedeao et du golfe de Guinée. L’Etat ivoirien, dans sa stratégie, s’active à renforcer ses organes de sécurisation de l’espace maritime.  

Le Contre-amiral Célestin Nguessan Kouamé, chef d’Etat-major de la marine ivoirienne, a fait observer que depuis quelques années, le Golfe de Guinée est « victime de menaces très complexes impactant considérablement la gouvernance de nos États ».

Une action régionale prise à Yaoundé indique qu’il doit avoir un centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest et des centres par zone de sécurité maritime. Et ce, en vue de préserver l’économie bleue au niveau du Golfe de Guinée. 

Le Sénégal peaufine sa feuille de route pour la CM12

Le Sénégal usera de tous les moyens à sa disposition pour défendre ses intérêts lors des négociations à la douzième conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (CM12), a fait savoir, lundi à Dakar, la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta.Aminata Assome Diatta s’est voulue un peu plus claire quant à la mission de la délégation sénégalaise devant se rendre à Genève (Suisse) pour participer à la CM12 prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 au siège de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

« En cette période où se profilent des mutations de tout genre notamment celle de pandémie de la Covid-19, il nous incombe d’adopter des stratégies et positions de négociations fortes sur toutes les disciplines où le Sénégal estime avoir des intérêts significatifs. (Cela) en vue d’obtenir un résultat positif, dans le souci de maintenir les efforts de relance de notre économie », a indiqué la ministre du Commerce.

Mme Diatta s’exprimait à l’occasion de l’atelier du Comité national des négociations commerciales internationales sur la douzième conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce.

Durant leur séjour à Genève, les négociateurs sénégalais axeront leurs efforts sur plusieurs secteurs dont la pêche. Un accord global sur les subventions devrait en effet être signé au sortir de la CM12. La mission sénégalaise devra, selon Mme Diatta, formuler des alternatives pour tirer profit de ce futur accord.

Pour ce faire, a-t-elle dit, ses collaborateurs vont plaider en faveur de l’exclusion totale du secteur de la pêche artisanale et à petite échelle du champ d’application du texte présenté par le Président du Groupe de négociation sur les règles.

L’autre domaine confié aux ambassadeurs du Sénégal est les réformes des politiques commerciales agricoles. A ce propos, l’ancienne directrice du commerce extérieur du Sénégal a noté qu’il y’a lieu de dégager des orientations dans une perspective de développement comme soutenue par le groupe africain à l’OMC.

S’agissant du troisième secteur en lien avec les services, elle a invité les uns et les autres « à analyser l’ensemble de nos stratégies afin de définir nos intérêts sur les différentes propositions, car notre économie repose essentiellement sur le secteur des services représentant plus de 60% du PIB. »

En ce qui concerne la réponse à la pandémie, Aminata Assome Diatta a exhorté ses équipes à examiner les différentes propositions et d’en formuler d’autres en tenant compte du plan de résilience adopté par l’Etat du Sénégal.

Sur le reclassement, « nous devrions, a dit la ministre, œuvrer ensemble pour évaluer les impacts économique et commercial de la sortie du Sénégal dans la catégorie des PMA. »

Elle a enfin attiré l’attention des négociateurs sur les autres domaines de négociations, à savoir le commerce électronique, le traitement spécial et différencié, les Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent le commerce (ADPIC) et les différentes discussions structurées à l’OMC.

Nigeria : décès aux USA du frère d’Aliko Dangote

Le défunt Sani Dangote était le numéro deux du groupe Dangote.Aliko Dangote, l’homme d’affaires le plus riche du Nigeria et d’Afrique, a perdu son frère et partenaire commercial, Sani Dangote, décédé aux Etats-Unis, a appris APA lundi.

La cause de son décès est tenue secrète, mais le groupe Dangote a publié un communiqué pour regretter son décès.

Des informations non confirmées affirment que Sano était malade et en phase terminale. Il était le vice-président de son frère, Aliko au sein du groupe Dangote.

La mauvaise foi des entrepreneurs, un frein à l’accès aux financements (acteurs)

La méfiance des banques à l’égard des jeunes entrepreneurs n’est pas liée à la qualité des projets mais plutôt au manque de sincérité de leurs porteurs, a soutenu le Directeur Général d’Ecobank Sénégal, Sahid Yallou.Les difficultés d’accès au capital sont souvent présentées comme un frein au développement de l’entreprenariat. Les exigences de garantie des institutions financières sont pointées du doigt. Mais pour Sahid Yallou, « si les banques ont peur d’aller à fond sur ce segment, c’est parce que les expériences passées n’ont pas laissé de bons souvenirs. Les banques ont encaissé énormément de créances douteuses ».

A l’en croire, ce qui fait le plus peur au prêteur, c’est le comportement futur du porteur de projet. « Lorsque nous faisons face à un chef d’entreprise de mauvaise foi, quelle que soit la pertinence de son projet, cela ne passe toujours pas », a-t-il expliqué vendredi dernier, lors d’un panel consacré à la question.

L’autre aspect évoqué par M. Yallou est l’asymétrie d’information qu’il y a entre le porteur de projet et le créancier. « Ce sont les deux problématiques majeures qui font qu’aujourd’hui, les banques ont cette tendance à se dire qu’elles ont 50 % de chance de voir ce crédit finir en créance douteuse. La seule alternative, c’est donc de demander une garantie immobilière. Mais cela ne devrait pas être le cas. Parce que dans l’accompagnement, la garantie ne fait pas le crédit. Ce qui fait le crédit, c’est le business », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, a fait remarquer le banquier, la problématique du financement ne doit pas être simplement celle du prêt. D’après lui, il y a aussi la participation et l’ouverture du capital. « Aujourd’hui, le système financier est dominé par l’intermédiation à savoir les banques. Et quand on interroge celles-ci sur la problématique du financement des PME, le risque est ce qui ressort tout de suite », a-t-il déploré.

Face à cette situation, des structures comme l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) ont un rôle important à jouer. Car « elle répond à une problématique qui est celle de la connaissance du porteur de projet, son accompagnement pour sa mise aux normes, la traduction de ses idées, de son exploitation, de ses cibles, par des chiffres bien organisés », a soutenu l’ex-administrateur exécutif de la filiale d’Ecobank au Bénin.

« C’est important pour nous d’avoir ce type d’accompagnement pour alléger les procédures d’octroi de prêt », a affirmé l’ancien Directeur régional du Corporate Banking pour la zone francophone en Afrique de l’Ouest.

Une fois ces problématiques résolues, « la part de la contribution des PME dans le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait atteindre 60 à 70 %. Un taux de croissance garanti pour l’Etat du Sénégal », a-t-il martelé.

Mondial 2022: l’Af’Sud soupçonne un « match truqué » et saisit la Fifa

La Fédération sud-africaine de football (SAFA, sigle anglais) a annoncé une saisine de la FIFA et de la Confédération africaine de football (Caf) pour dénoncer la « partialité » du sifflet sénégalais Maguette Ndiaye.Un sentiment d’amertume anime la fédération sud-africaine de football après la défaite dimanche à Cape Coast contre le Ghana en match éliminatoire du Mondial 2022 au Qatar. « La Fédération a décidé de déposer une plainte formelle afin que la conduite de l’officiel du match soit examinée de près par la FIFA et la Caf », a annoncé le président de l’instance, Tebogo Motlanthe, sur Twitter.

Selon les médias locaux parus ce lundi, le président de la SAFA, Tebogo Motlanthe, a déclaré que la fédération de football locale souhaiterait que la Fifa et la Caf enquêtent sur « l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye de ses assistants El Hadji Malick Samba, Djibril Camara et le quatrième arbitre Daouda Guèye ». 

Maguette Ndiaye (34 ans), numéro un de l’arbitrage sénégalais depuis la retraite de Malang Diédhiou, avait désigné le point de  penalty en faveur du Ghana sur une « légère poussette » De Reuck sur Daniel Amartey.

« Nous soupçonnons que le match a été truqué et notre position est que cela doit faire l’objet d’une enquête. La conduite des officiels du match laisse beaucoup à désirer et nous voulons que la CAF et la FIFA mènent une enquête », a déclaré Motlanthe.

Ce penalty réussi par Andre Ayew à la 33ème minute est l’unique but de cette « finale » du groupe G. Il permet surtout aux Black Stars de coiffer les Bafana Bafana à la première place alors que les deux sélections comptent le même nombre de points (13). Les hommes de Milovan Rajevac grâce à leur meilleure attaque (7 buts marqués contre six pour l’Afrique du Sud) se qualifient aux barrages du Mondial 2022 qui se joueront au mois de mars 2022.

Sénégal : Macky Sall et ses opposants en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le durcissement du discours politique entre le chef de l’Etat Macky Sall et ses opposants.« L’opposition s’indigne », titre Le Quotidien à propos de la sortie de Macky Sall à Paris, disant que « personne ne peut l’intimider », des propos vraisemblablement adressés à ses opposants après les récentes et brèves manifestations suite à la convocation du maire Barthélémy Dias au tribunal.

Ainsi pour Ousmane Sonko, « Macky a peur ». « Le tigre ne crie pas sa tigritude », indique Abdoul Mbaye là où Bougane Guèye Dany estime qu’il « devrait faire preuve d’humilité ». « L’opposition tacle (donc) sévèrement le patron de Benno » Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) après sa sortie musclée dans la capitale française sur les manifestations, note Walf Quotidien là où Vox Populi indique qu’il s’agit d’un « tir groupé de l’opposition ».

EnQuête évoque « l’équilibre de la terreur » entre le président Macky Sall et ses opposants. Le journal interroge plusieurs analystes dont le professeur Moussa Diaw qui estime que « l’opposition est dans son jeu. Le président n’a pas besoin de dire qu’il détient la force ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien place « Macky entre dédit et aveu d’impuissance » après avoir déclaré également à Paris qu’il a autorisé la création de listes parallèles dans Benno. « J’ai autorisé des listes parallèles dans certaines zones pour éviter la dispersion des voix », souligne-t-il dans Sud Quotidien qui note que « Macky Sall sort du bois ».

De toute façon, « à la sortie des Locales, l’opposition sera davantage divisée et affaiblie », a soutenu dans Vox Populi le maire de Ndioum (nord) et ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne.

Dans le quotidien national Le Soleil, Macky Sall dit aux cadres sénégalais en France que « le Sénégal a besoin de l’expertise de sa diaspora ».

Sur un autre sujet, L’AS se fait l’écho du taux de prévalence du diabète et rapporte que « Saint-Louis bat le sinistre record ». Le journal note que « plus de 10 % de la population sont diabétiques » tandis qu’en Afrique, « 70 % des malades ignorent qu’ils ont le diabète ».

L’Observateur titre sur l’effectif carcéral et les conditions de détention : « C’est juste inhumain ». Le journal présente comme suit « les chiffres du scandale » dans les prisons sénégalaises : 10.352 détenus pour une capacité d’accueil de 4924 et 1,5 m2 d’espace de vie, 1150 FCFA de ration journalière.

L’Observateur termine sur une note moins triste, en football, avec la fin de parcours des Lions dans les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Vainqueurs (2-0) dimanche soir du Congo, les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont consolidé leur place de leader en obtenant 16 points sur 18 possibles dans leur poule. Ils attendent maintenant de connaître leur adversaire pour le match de barrage dont le vainqueur sera directement qualifié à cette compétition mondiale.

« On gagne de la confiance en direction de la CAN » prévue en janvier prochain au Cameroun, se réjouit le défenseur de Naples (série A italienne) dans Stades. Le journal sportif constate que les protégés d’Aliou Cissé, « suspendu » pour ce match, ont terminé « une Der tout en maîtrise ».

Côte d’Ivoire : un bateau de plaisance chavire et fait 3 morts à Assinie

Un bateau de plaisance a chaviré, dimanche, dans la lagune à Assinie (Sud d’Abidjan), faisant trois morts, a appris APA de sources sécuritaires.

Ce bateau de plaisance est parti de l’hôtel «Espoir lodge» d’Assinie peu après 14h00, heure locale et Gmt, avec à son bord huit personnes pour une visite de l’embouchure.

Le conducteur aurait tenté d’éviter une souche de cocotier qui se trouvait dans la lagune.  Malheureusement, le bateau a basculé sur le côté, renversant les huit personnes à bord, rapportent les mêmes sources sécuritaires.

Le bilan du drame fait état de cinq personnes sauvées et trois décès dont une femme par noyade ont été constatés.  Les sapeurs-pompiers militaires d’Abidjan-Marocry ont été mis à contribution dans cette opération de sauvetage.  

Management: 146 cadres reçoivent un diplôme international à Abidjan

Cent quarante-six cadres diplômés de l’école internationale IFG Executive education Afrique, issus du secteur public et privés, ont reçu samedi leurs parchemins à Abidjan.

La remise de graduation, qui est à sa première édition, a eu lieu en présence de Dr Brice Kouassi, secrétaire d’État auprès du ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration.  

Parrain de la cérémonie, Dr Brice Kouassi a félicité et encouragé les diplômés à utiliser les formations dispensées, tout au long de leurs parcours professionnels, pour créer des changements positifs dans leurs entreprises, communautés et pays respectifs. 

À cette l’occasion, plusieurs représentants de IFG Executive Education ont effectué le déplacement pour renforcer les équipes d’Abidjan. Il s’agit, en l’occurrence, de messieurs Mathias Emmerich, président Exécutif du groupe Omnes Education, Jean Alessandri, directeur des programmes.

M. Paul Amie, président de l’association IFG-Inseec Alumni Afrique, a pris part à l’événement ainsi que M. César Alou, président d’honneur de l’Association Omnes Education Alumni Afrique et de  Mme Emilie Bourel, directrice adjointe des programmes. 

Mme Souhila Mager, directrice Afrique, a partagé aux diplômés et aux invités son émotion devant cette première édition de la graduation, avant de souligner l’importance d’offrir des formations de qualité aux cadres. 

Pour cette première édition, ce sont 146 diplômés venus de toute l’Afrique, des Etats-Unis, et de France vêtus de leurs toges à toque aux couleurs bleues qui ont défilé sur le podium à l’appel nominal pour recevoir leurs parchemins et immortaliser l’événement. 

Ce fut un moment de partage, d’émotions et de retrouvailles rendu festif par la qualité  des présentateurs et par le concert de violon spécialement offert par le trio féminin « SECRET VIOLIN » venu de Monaco.

Réunis à Abidjan, les web activistes africains revendiquent un « statut »

La « Déclaration d’Abidjan » issue du 3e Sommet des AfricTivistes, organisation regroupant les blogueurs et cyber activistes africains, invite les États à accorder un « statut » aux web activistes en tant que force de proposition.

Le 3e Sommet des Africtivistes recommande une gouvernance démocratique de l’Internet garantissant le respect de l’Etat de droit, des libertés fondamentales. Ces activistes africains ne s’affirment pas seulement comme des lanceurs d’alerte ou des contestataires. 

Les blogueurs et web activistes revendiquent le « statut de force de proposition », tout en réitérant leur « détermination à innover pour favoriser et encourager le développement de l’économie numérique en Afrique ». 

Les recommandations sont également relatives à l’implication de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques, la protection des journalistes et blogueurs dans l’exercice de leurs activités.

AfricTivistes s’engage aussi dans la lutte contre la désinformation et la prolifération des discours de haines qui font partie du champ d’action. Dans ce sens, les membres ont affirmé  avec énergie leur rejet de la désinformation et tout discours de haine dans le cyberespace.

Ils s’engagent par ailleurs à sensibiliser les opinions publiques sur les questions relatives au droit d’accès à internet, la souveraineté numérique et la protection des données, invitant les Etats à inscrire dans le marbre constitutionnel le vote des textes législatifs régissant ces domaines.

M. Cheick Fall, président d’Africtivistes, a au nom de son organisation, remercié tous les participants et les partenaires qui ont cru au projet. Ces résolutions prises à Abidjan, selon lui, accoucheront des résultats probants dans les années à venir.  

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021 doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Sommet qui s’est tenu sur deux  jours (jeudi et vendredi) sur les bords de la lagune Ebrié, a eu  pour thème, « promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il s’est  tenu  en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie du Covid-19.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, ses membres veulent promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Sénégal : lancement d’une académie des sciences religieuses

L’Académie Africaine des Sciences Religieuses, Sociales et Politiques(AASRSP) dont l’ambition est de perpétuer l’héritage de l’intellectuel sénégalais Alioune Diop (1910-1980), promoteur de la revue Présence africaine, a été officiellement lancée ce samedi à Dakar, a constaté APA.L’Afrique dispose désormais de son académie des sciences religieuses, sociales et politiques. Sa création avait été recommandée lors du colloque international « 50 ans après Vatican II, l’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent », organisé à Dakar en janvier 2016.

Par la suite des laïcs chrétiens engagés et des religieux et parmi des participants des non chrétiens, se sont retrouvés pour réfléchir sur la façon de poursuivre l’intuition d’Alioune Diop, tenant compte des défis du temps présent.

Cette académie qui se veut « panafricaine, d’Afrique et de Madagascar, et ouverte sur le monde », a son siège à Dakar. D’initiative laïque et autonome, selon ses promoteurs, l’entité est « œcuménique dans son organisation, (mais) non confessionnelle dans le choix de ses membres. »      

« Par sa nature, précisent-ils, elle est une institution de réflexion et de recherche, privilégiant comme méthode la transdisciplinarité. »

Ses activités de réflexion concernent les problèmes majeurs de notre société dans les domaines religieux, social, politique, scientifique, culturel et environnemental. Ainsi, la dimension intellectuelle et spéculative de l’académie sera nourrie par l’expérience pratique.

Dans cette perspective, elle compte notamment défendre le pluralisme religieux et culturel, « en assumant au sein de l’église et de la société une fonction de veille, d’ouverture et de dialogue multiconfessionnel. »

A travers cette institution, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal voit une « voie idéale pour bâtir un monde de paix où ériger des lieux d’échange, d’attention et d’écoute de l’autre, de recherche, d’apprentissage aboutissant à l’enrichissement mutuel grâce à ce carrefour humain porté par l’expérience qui unit des hommes et des femmes d’horizons divers. »

Pour Moustapha Niasse, « le terreau des enfants d’Adam se construit ici et maintenant car consolider les acquis du présent, c’est construire en même temps l’avenir pour une société qui évolue dans un environnement de paix et de convivialité. »

Il s’agit de vaincre, d’après lui, tous les fanatismes, d’anéantir tous les obstacles que sont l’ignorance, l’obscurantisme qui, au 21e siècle, n’a toujours pas disparu dans notre environnement géographique et socio-politique. Autant d’obstacles à la construction d’un monde plus solidaire, plus juste et plus humain.

Tout en offrant un espace de formation pour les jeunes, l’académie jouera, espère le parlementaire, un rôle d’éveil, de prévention et d’anticipation des défis qui se dresseront face à nous. Elle proposera au continent africain y compris les populations de Madagascar et celles de la diaspora les moyens du savoir-vivre ensemble pour restaurer le dialogue pour un enrichissement mutuel, la fraternité, la justice et la paix, a-t-il ajouté.

De son côté, le président du Conseil Pontifical pour la Culture, S.Em. Gianfranco Cardinal Ravasi, a souligné que l’Afrique peut et doit être à l’avant-garde du dialogue. Car, dit-il, « c’est en Afrique que se jouent en grande partie les destinées d’une société marquée par la réflexion, le respect et l’échange et non par l’ignorance, la violence et l’intimidation. »

« L’Afrique ne peut se limiter à imiter d’autres modèles de dialogues. Mais elle doit s’en inspirer pour ouvrir le chemin afin que d’autres continents puissent un jour l’imiter à leur tour », a soutenu le religieux.

Cette académie qui se destine en même temps à l’information et aux échanges multiconfessionnels pour tous ceux et celles qui sont épris de savoirs, hommes et femmes de bonne volonté, devrait donc jouer ce rôle d’espace d’où jailliront des solutions aux divers problèmes qui minent l’Afrique en particulier et le monde en général pour une paix durable entre les humains.

Foot/Elim, mondial 2022: la Côte d’Ivoire étrille le Mozambique (3-0)

La Côte d’Ivoire s’est imposée samedi face au Mozambique (3-0), au 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », conservant le 1er rang du Groupe D, au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou, à Cotonou.

A la 10e minute, les Éléphants se signalent avec un but de l’attaquant Max-Alain Gradel. Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent cette différence jusqu’au terme de la première mi-temps. 

Du retour des vestiaires, les Mozambicains envoient des étincelles dans le camp de la Côte d’Ivoire, mais le portier ivoirien réussit à contrer les tirs. Maxwel Cornet, à la 60e minute, corse le score au profit des pachydermes.

Les Éléphants assurent toujours la maîtrise du jeu. Avant la fin des hostilités, Jean Michael Seri, après un drible dans la surface de réparation, lobe le gardien à la 86e minute, donnant un fort avantage à son équipe: Côte d’Ivoire-Mozambique  (3-0). La Côte d’Ivoire affronte les Lions indomptables le mardi prochain au Cameroun. 

Le FPI, après le départ de Gbagbo, est « vivant et vivra toujours » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan a déclaré samedi à Abidjan que le parti, après le départ de Laurent Gbagbo, est « vivant et vivra toujours », à l’ouverture du 6e Congrès extraordinaire de la formation politique.

Devant des milliers de partisans, au Palais des sports de Treichville, M. Affi Nguessan, martèle que « la mobilisation extraordinaire de ce jour tranche le débat : le FPI est vivant. Le FPI vivra ; toujours plus fort ; toujours plus haut ». 

Pour lui, ce congrès extraordinaire est un événement qui traduit « le dénouement de la longue crise qui a secoué le parti à la suite de la perte tragique du pouvoir d’Etat en avril 2011 » et le départ de M. Laurent Gbagbo. 

Le FPI, à la suite du transfèrement de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale après la grave crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, a connu des dissensions en interne, avec une aile dirigée par M. Affi. Acquitté en mars 2021, M. Gbagbo a pris du recul face au parti. 

« Le 9 août 2021, alors que nous étions en attente d’une audience que la direction du parti avait sollicitée à son retour, afin de lui livrer les nouvelles du pays depuis sa déportation à La Haye et d’engager avec lui les actions en faveur de l’unité du FPI, M. Gbagbo a décidé de façon inattendue, unilatérale et péremptoire de quitter le parti et de fonder avec ses fidèles une autre organisation politique », a indiqué M. Affi. 

 Selon M. Affi Nguessan, président statutaire du FPI, le fait que M. Gbagbo ait créée depuis le 17 octobre 2021 une nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), cela montre que « la rupture est consommée ». 

« Cette rupture, nous ne l’avons pas désirée, nous avons même tout fait pour l’éviter, faisant preuve de patience, de tolérance et de persévérance dans la recherche de l’unité du parti. La rupture nous a été imposée; nous en avons finalement pris acte », a-t-il ajouté. 

« Je le dis avec sincérité et sans tristesse, cette rupture est une libération, un soulagement, une salutaire clarification ; j’ajouterais même une double victoire : victoire idéologique ; victoire de l’intelligence stratégique », a-t-il poursuivi. 

Il a estimé que ce congrès est « un test de la santé politique du parti, un contrôle technique des dommages que les nombreuses agressions des dissidents auraient causé », avant de lancer « le FPI s’est-il vidé de sa substance ? Est-il moribond ? L’enveloppe est-elle vide ? ».

Les militants clameront, non. Toutefois, fera-t-il observer, si le FPI célèbre aujourd’hui sa résilience, la sagesse commande d’interroger les causes et le sens de l’acte de rupture du 9 août 2021. 

« D’aucuns ont voulu faire de la crise que le FPI vient de traverser, une querelle de personnes, la prise en otage d’un parti. En réalité, derrière les propos diffamatoires, se posait en vérité la question des valeurs et du leadership, c’est-à-dire des convictions et de la vision », a-t-il dit.  

« Le parti a fait preuve de résilience, sa métamorphose est en marche pour produire une organisation dotée de qualités nouvelles et supérieures sur une identité valorisée dans l’adversité », a-t-il affirmé. 

Aujourd’hui, le FPI a réussi à ériger chaque sous-préfecture en fédération. Le nombre de fédérations a été ainsi presque multiplié par cinq et est passé de 150 en 2018 à 710, grâce à un maillage territorial, se félicite le parti. 

Pour booster sa communication, le FPI a décidé de créer une web TV, d’animer davantage son site Internet et d’occuper les réseaux sociaux pour faire de nouveaux adhérents, notamment les jeunes.   

 Une nouvelle structuration du Front populaire ivoirien devrait permettre la nomination d’une vice-présidence dédiée aux relations avec les syndicats et les organisations patronales, et une vice-présidence chargée des relations avec les organisations de masse.  

6e Congrès FPI: le Rhdp, le Pdci et l’Udpci apportent leur « soutien » à Affi

Plusieurs formations politiques, y compris le Rhdp (pouvoir), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) et l’Udpci (opposition), ont pris part samedi au 6e Congrès du Front populaire ivoirien (FPI), apportant leur « soutien » à son président, Affi Nguessan.

Le 6e Congrès du FPI, tenu au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, s’est ouvert avec la participation de partis de l’opposition et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, représenté par M. Adama Bictogo. 

Ces assises ont pour thème « Le Front populaire ivoirien mobilisé pour la renaissance d’une Côte d’Ivoire unie, démocratique et prospère ». Le FPI, après le départ de Laurent Gbagbo, son fondateur, veut se restructurer pour les joutes électorales à venir. 

« Notre présence ici traduit la volonté de son président, Alassane Ouattara, d’un rapprochement avec son jeune frère Affi Nguessan », a déclaré M. Adama Bictogo, ajoutant « nous devons nous rassembler nonobstant nos divergences » idéologiques. 

M. Bictogo a fait savoir que ce soutien s’inscrit, également, dans la dynamique de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Affi Nguessan, à la présidence de la République, dans le sens du renforcement de la cohésion sociale.  

Pour sa part, M. Mabri Toikeusse, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci, opposition), les leaders politiques devraient être des « instruments de paix » pour leurs citoyens et le pays, car « c’est ce à quoi les Ivoiriens aspirent ». 

Invité depuis le 4 octobre 2021 par M. Affi, le président du Pdci, l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, s’est fait représenter par son vice-président, M. Philippe Ezaley, secrétaire exécutif chargé des relations avec les partis politiques.

Le Pdci, dira M. Philippe Ezaley, est présent à ce congrès, car le parti, « l’aîné de tous les partis politiques de Côte d’Ivoire répondra toujours présent à toute invitation » en tant qu’un parti de paix et d’union. 

Le chef du FPI, l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan, a indiqué que « c’est une profonde joie » pour lui de voir regroupées à « ce moment de communion », des formations politiques en Côte d’Ivoire et de l’extérieur. 

Ce congrès, selon M. Affi Nguessan, est « un test de la santé » du FPI à la suite du départ de l’ex-président Laurent Gbagbo, fondateur du FPI, qui a créé mi-octobre 2021 un nouveau parti, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), en raison de problèmes de leadership.  

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, liée principalement aux listes des candidatures aux élections locales du 23 janvier 2022, est largement traitée par les quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Walf Quotidien se focalise sur la réhabilitation de l’opposition par la justice qui juge recevables certaines de ses listes rejetées par les Sous-Préfets et Préfets, constatant ainsi « des germes d’une indépendance ».

Mais à Diourbel, Le Quotidien informe que la Cour d’Appel a rejeté les listes de la coalition « Yewwi Askan Wi » (YAW) d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall.

« Locales 2022 -Rejet puis réhabilitation de listes électorales : Le combat sera âpre », titre EnQuête, soulignant que « tout n’est pas joué dans l’affaire des listes rejetées puis réhabilitées ».

S’il en est ainsi, c’est parce que selon ce journal, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome instruit les Préfets et Sous-Préfets de se pourvoir en cassation.

Mais « YAW demande à ses mandataires de réclamer une copie de l’arrêt de publication desdites listes », conclut EnQuête.

« Les recours de Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, Gox You Bess rejetées par les Cours d’Appel : Ces coalitions concernées », note Source A. Selon nos confrères, Ousmane Sonko et Cie espèrent avoir des chiffres exacts ce samedi.

Pendant ce temps, Les Echos parle de « Diouf Sarr (ministre de la Santé et candidat à la ville de Dakar) et les investitures de la majorité ».

« Lot de consolation : Ndèye Saly Diop (ministre de la Femme) 2e sur la liste ; Dr Malick Diop (Dg de l’Asepex) et Me Ousmane Sèye placés devant Seydou Guèye (ministre coordonnateur de la communication du Palais) », détaille Les Echos.

Pour ces élections, Vox Populi renseigne que le « Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle) fait bande à part aux Parcelles Assainies…Mamadou Wane sur liste parallèle ».

Ce journal informe par ailleurs que six listes sont en compétition pour la mairie de Dakar.

Ce qui pousse Sud Quotidien à parler de « mortal kombat en vue » avec Benno, Yewwi, Bokk Gis-Gis…qui se lancent à l’assaut de Dakar.

Le Soleil consacre sa Une aux décorations aux Ordres nationaux et indique que « Macky Sall honore cinq fils du continent à Paris » dont Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt.

« Macky Sall à Paris, hier vendredi : Personne ne peut m’intimider », rapporte L’Observateur en première page.

Devant ses militants, le président ajoute : « C’était impossible avant que je ne sois chef de l’Etat, a fortiori aujourd’hui que Dieu m’a mis au pouvoir. Il y a des gens qui, si vous les suivez dans leur logique, vous poussent à poser des actes regrettables. Soutenez les listes pour les locales et préparez-vous à gagner les législatives de 2022 ».

24 Heures s’intéresse aux propos du chef de l’Etat sur les listes parallèles et écrit que « Macky casse les cassandres » et dément certains leaders de son parti qui disaient qu’il est contre lesdites listes. « J’ai autorisé certaines listes parallèles, dans certaines zones seulement, pour éviter la dispersion des voix », dit-il dans le journal.

Disséquant le rapport de l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ), Le Quotidien informe qu’à Kaolack, « six juges s(ont) épinglés ».

« Magistrats à la Cour d’Appel, ils sont traduits devant le Conseil de discipline. Ils avaient saisi la Cour suprême pour dénoncer la gestion du président Ousmane Kane », précisent nos confrères.

Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’UNESCO

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

L’information a été rendue publique, jeudi, au siège de l’institution au cours d’une rencontre avec la directrice générale adjointe de l’UNESCO chargée de l’éducation, Stefania Giannini et le directeur pour les politiques et les systèmes d’apprentissage, Borhene Chakroun.

Mme Koné intègre d’une part, le Comité de pilotage de la Commission internationale sur les futurs de l’éducation en tant que représentante des pays africains francophones et d’autre part, la Commission de haut niveau sur le développement du numérique en tant que représentante de l’éducation mondiale, pour une durée de 4 ans.

Le choix de Mariatou Koné a été notamment motivé par son leadership, ses initiatives en faveur des futurs de l’éducation, notamment les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) qui se déroulent en ce moment en Côte d’Ivoire, un projet fortement soutenu par l’UNESCO et qui fait «école» actuellement auprès de plusieurs pays.

La  volonté politique du président ivoirien Alassane Ouattara et de son gouvernement dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi de relancer l’école,  impactée par la crise sanitaire mondiale (Covid-19) a été également un élément déterminant dans le  choix de prof.  Mariatou Koné, sociologue anthropologue, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de France.

L’intégration de la ministre Mariatou Koné dans ces deux instances intervient à la faveur de la 41e session de la Conférence générale de l’UNESCO qui se tient à Paris. Cette session est en outre marquée par le 75e anniversaire de l’institution.

C’est la première fois que le secteur de l’éducation est représenté dans la Commission de haut niveau sur le développement du numérique, créée conjointement par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’UNESCO.

Cette institution mondiale placée sous la présidence du Rwandais Paul Kagamé, a pour vocation   d’élaborer des stratégies favorisant la mise en place de systèmes de transmission haut débit dans le monde entier et étudier les applications possibles pour que le haut débit améliore l’accès à des services sociaux comme la santé, l’éducation, la gestion de l’environnement, la sécurité et bien d’autres.

Côte d’Ivoire: les leviers prioritaires de la stratégie « Vision 2030 »

L’Etat de Côte d’Ivoire qui a mis en place une stratégie de développement dénommée « Vision 2030 », a défini des leviers prioritaires en vue de booster les potentiels du pays et créer de la valeur ajoutée.

Cette stratégie a été exposée à l’occasion de la 5e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) qui s’est déroulée les 8 et 9 novembre 2021 à Abidjan autour du thème « Partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la Vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire qui veut faire de son secteur privé, le moteur de la croissance économique, a développé des leviers prioritaires pour la transformation structurelle, économique et digitale du pays. 

Le pays s’est engagé à « garantir un environnement des affaires attractifs, à renforcer le système financier formel et la finance inclusive, à accélérer la transformation structurelle de l’économie, à encadrer et appuyer directement les opérateurs privés ».

Il a également conçu une stratégie en vue d’améliorer la compétitivité et accroître la productivité et renforcer les infrastructures socio-économiques. Pour atteindre ses objectifs, l’Etat opère dans des secteurs à forts potentiels avec le secteur privé.

Cette stratégie « prend appui sur le développement de grappes dans les filières à forts potentiels dont l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’habitat, le numérique, le tourisme et la culture », a déclaré le ministre de l’Économie et des finances, M. Adama Coulibaly.  

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, projette doubler son revenu par tête d’habitant et par la même occasion créer plus de 8 millions d’emplois en 2030, propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et diviser par deux le taux de pauvreté en le ramenant de 39 à 20%.  

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement ivoirien s’est donné comme ambition d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du Produit intérieur brut (PIB) et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030. 

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a assuré que le gouvernement est déjà dans l’opérationnel de sa vision, annonçant un programme de financement des TPE/PME et des champions nationaux.   

« Trois dispositifs majeurs seront lancés au cours des prochaines semaines. Il s’agit premièrement du programme novateur d’accompagnement et de financement des TPE et des PME tout au long de leur parcours et de leur croissance », a indiqué M. Adama Coulibaly. 

Deuxièmement, il s’agit des programmes des champions nationaux visant l’inclusion d’entreprises à haut potentiel de croissance, a ajouté le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi. 

Il a fait savoir que pour le troisièmement acte, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire d’assurer le développement des écosystèmes d’affaires pour favoriser la domestication nationale des chaînes de valeurs des filières prioritaires. 

Parallèlement, le gouvernement accentuera les réformes en faveur du climat des affaires afin d’assurer l’attractivité des investissements, avec la digitalisation des procédures administratives, l’amélioration de la réglementation des affaires et le renforcement des infrastructures. 

Le pays, à l’instar des autres États du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

La Côte d’Ivoire, avant la crise sanitaire de la Covid-19 avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 8% par an, se hissant dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde. 

La pandémie de Covid-19 a affecté le budget de l’Etat, mais le pays s’est montré résilient avec une croissance économique positive de 2% en 2020, contre 7% l’année précédente. La Côte d’Ivoire projette pour 2021 une croissance économique de 6,5%.

Sénégal : l’ADEPME doublement certifiée

L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) a reçu, vendredi, du bureau de contrôle Veritas, la double certification ISO 9001 et ISO 27001 portant sur la qualité et la sécurité des systèmes d’informations.C’est l’aboutissement d’un processus entamé depuis 2019. A l’époque, l’ADEPME s’était lancée dans une démarche de mise en place d’un Système de Management Intégré Qualité/Sécurité de l’Information (SMQ-SI) et de la double certification associée ISO 9001, 27001.

Pour l’agence, l’objectif était de disposer pour les entreprises et l’écosystème entrepreneurial du Sénégal, voire de la sous-région, d’un outil unique en Afrique aux standards internationaux pour l’évaluation et le suivi réévaluation des entreprises basé sur la mesure de la performance. C’est désormais chose faite.

« Relever le défi des PME/PMI pour qu’elles soient performantes c’est aussi de gagner davantage la confiance des partenaires financiers et non financiers », a déclaré le directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira, après avoir reçu les deux certifications.

La certification est une activité par laquelle un organisme reconnu, indépendant des parties en cause, donne une assurance écrite qu’une organisation, un processus, un service, un produit ou des compétences professionnelles sont conformes à des exigences spécifiées dans un référentiel.

La certification ISO 9001, référentiel du système de management de la qualité, est un passeport international qui démontre la capacité de votre entreprise à délivrer un service conforme aux attentes de vos clients, a expliqué le directeur général du Bureau Veritas Sénégal, Malick Diop.

La certification ISO 27001 est quant à elle un référentiel du management des systèmes d’informations qui démontre la capacité d’une entreprise à lutter efficacement contre les risques telle que la perte des données, la cybercriminalité, les attaques à l’image et les conséquences financières y résultant, a-t-il poursuivi.

« Délivrés sur la base de référentiels internationaux reconnus, ces certificats participeront au renforcement du rayonnement de l’ADEPME et à la valorisation de ses actions au profit de ses partenaires », a affirmé MAlick Diop. 

Le défi de l’agence reste désormais le maintien du niveau de performance qui lui a valu ces distinctions. « Maintenant que vous avez passé le cap de la certification, le challenge qui vous attend réside dans son maintien. Ceci n’est pas la fin, mais le début d’une autre ère », a souligné M. Diop.

Pour le DG de l’ADEPME, « les démarches qualités sont des démarches d’amélioration continue. A partir du moment où vous y êtes, vous ne pouvez pas vous arrêter parce que l’objectif c’est à chaque de vous évaluer, de regarder les écarts, de les corriger, d’ajuster votre management et de vous adapter ».

C’est pourquoi, a-t-il indiqué, « notre enjeu ce n’est pas simplement de bien faire, mais c’est d’être en mesure de faire à la hauteur des attentes extrêmement importantes que l’on a au Sénégal et dans la sous-région. »

L’équipe de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises va désormais œuvrer pour une mise à l’échelle de ces certifications afin que « toutes les PME du Sénégal puissent être profilées  pour un meilleur pilotage de ces entreprises », a fait savoir le responsable du SMQ-SI de l’agence, Dr Soyibou Ndao.

Côte d’Ivoire: Ibrahim Konaté, DG par intérim de l’ANSUT, remplace Soro-Kipeya

Le Conseil d’administration de l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) de Côte d’Ivoire, a nommé vendredi M. Ibrahim Konaté comme directeur général par intérim de la structure publique, en remplacement de Soro-Kipeya Jean Euloge, à l’issue d’une session extraordinaire.

Cette décision de suspension du directeur général fait suite à un audit préliminaire, selon des sources concordantes.

Cet aménagement à la direction générale de l’ANSUT intervient dans un contexte où l’Etat ivoirien est fortement engagé dans la digitalisation des services publics, mais également à créer une société, où le numérique qui n’est plus une option, participe à la transformation technologique et structurelle du pays.

L’accès à l’Internet et le coût des services restent encore inaccessibles à plusieurs couches de la population, surtout en zone rurale. Un fort écart est constaté de ce fait entre les habitants des grandes villes et ceux des campagnes. 

L’Etat ivoirien a commis des entités à l’effet de travailler sur des questions transversales en vue de digitaliser tous les secteurs d’activités. Ce programme ambitieux, profilé, devrait être encore plus tangible dans les années à venir.

La crise sanitaire de Covid-19 a mis à l’épreuve l’écosystème du numérique dans le secteur public et privé, mais très vite le gouvernement et le Patronat ont mis en place des outils de résilience pour ne pas interrompre les activités socio-économiques.

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) pour offrir aux populations des services technologiques de base, tant en milieu urbain que rural.

Saka Rukayarou présente le Prix de la « meilleure initiative numérique féminine » au CPNTIC

La directrice générale de Amira Global Technologies, Saka Rukayarou a présenté, vendredi à Abidjan, son Prix de la « meilleure initiative numérique féminine remportée lors de l’édition 2021 du Prix national d’excellence à M. Yvan Serge Kragbé, directeur général du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CP-NTIC).

A cette occasion, Mme  Saka a dit être venue présenter son Prix au CP-NTIC, et adresser ses remerciements à M. Kragbé  pour la confiance placée en elle, et surtout pour son appui constant dans ses différents projets d’innovation dont la PREMI7RE plateforme nationale d’inscription en ligne au niveau de la formation professionnelle et plusieurs autres applications grands publiques destinées à la vulgarisation des TIC.

Dans la foulée, elle a également salué le rôle importance du CP-NTIC dans la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique.

C’est un Directeur Général du CP-NTIC visiblement heureux de cette marque de reconnaissance de la Directrice Générale de Amira Global Technologies qui a adressé ses vives félicitations à son hôte pour son abnégation et sa détermination dans le travail, de même que pour ses initiatives qui honorent les femmes, toutes choses qui lui valent aujourd’hui la reconnaissance de toute la nation ivoirienne.

Se disant satisfait de cette récompense, il a encouragé la lauréate à redoubler d’efforts car elle est désormais un modèle qui doit continuer d’inspirer les entrepreneurs du numérique en général et  les femmes de ce secteur en particulier.

Terminant son propos, M. Kragbé, a insisté sur la formation des jeunes et surtout sur celle de la gent féminine qui, selon les statistiques, s’intéresse peu aux Tics alors même que celles-ci offrent aujourd’hui de nombreuses débouchées. Pour ce faire, le CP-NTIC reste disposé à l’accompagner.

Ultime acte de cette célébration du mérite, la lauréate du Prix Nationale d’Excellence 2021 dans la catégorie Meilleure Initiative Numérique Féminine, a symboliquement remis son trophée au Directeur Général du CP-NTIC.

Chaque année le CP-NTIC  qui est sous la tutelle du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage forme plus de 100 stagiaires dans les métiers divers mais surtout ceux liés aux TIC. Madame Saka a promis d’appuyer ces jeunes et leurs start-up.

Côte d’Ivoire: états généraux de l’assurance maladie du 16 au 19 novembre

L’Association des sociétés des assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI) organise du 16 au 19 novembre 2021 les états généraux de l’assurance maladie, en vue de dresser une feuille de route nationale pour un développement harmonieux du secteur.

Cette session qui se tiendra en collaboration avec les différentes parties prenantes de l’assurance santé, permettra de faire une incursion dans le secteur des assurances qui affiche un dynamisme au niveau de la branche de l’assurance maladie. 

Au cours des cinq dernières années, la branche de l’assurance maladie a connu une forte progression avec une moyenne annuelle de 10%, supplantant ainsi les autres branches d’assurance, bien que n’étant pas obligatoire dans les ménages. 

Elle est même sur le point de détrôner l’assurance automobile de sa place de première branche du marché de l’assurance en Côte d’Ivoire, grâce à la vulgarisation du tiers payant, une opportunité saisie par une bonne partie de la population, en majorité des salariés. 

Cependant, les acteurs du secteur notent une « relative performance de l’assurance maladie due principalement à la croissance globale des primes, qui cache des déséquilibres profonds qui se font fortement ressentir d’année en année ».      

Si les facilités d’accès aux soins offrent un confort aux bénéficiaires des contrats d’assurance, elles se caractérisent par une « inefficacité globale du système », selon l’ASACI, qui relate que la plupart des acteurs affirment ne pas y ‘‘trouver leur compte ».

« S’agissant des compagnies d’assurance, la branche santé est caractérisée par un déficit structurel traduit par un résultat technique déficitaire cumulé de l’ordre de 33 milliards FCFA sur les neuf dernières années, soit de 2011 à 2019 », fait observer l’association. 

En outre, certains établissements hospitaliers publics ou privés qui ont fourni des soins à des assurés dans le cadre du tiers payant, éprouvent des difficultés à se faire rembourser dans les délais convenus. 

D’autres prestataires de soins n’ont d’ailleurs jamais été remboursés en raison de la mise en liquidation de certaines compagnies d’assurance ou des difficultés de certains organismes de gestion du risque maladie.   

La diversité des acteurs notamment des compagnies d’assurances et des organismes de gestion du risque santé avec chacun sa plateforme de gestion et son système de codification, créent « des coûts administratifs importants pour les cliniques et rallongent les délais de prise en charge des malades ».    

Les différentes partie examineront le dispositif institutionnel à mettre en place pour réguler et assurer le bon fonctionnement de l’écosystème et le rôle du digital et l’inter-connectivité des acteurs pour un meilleur suivi des parcours de soins. 

Une analyse profonde de la branche d’assurance maladie ressort que l’assurance maladie de type privé apparaît comme le principal moyen utilisé par les ménages en Côte d’Ivoire pour mutualiser leurs ressources et faire face aux dépenses de santé de plus en plus élevées.

Mais, plusieurs études montrent que ces dernières années, les contrats d’assurance maladie sont déficitaires. Parmi les raisons avancées, il y a notamment le fait que le système actuel est victime d’une surconsommation des soins et des hospitalisations, dès lors que les patients sont assurés.

Pourtant ces mêmes assurés rechignent à faire face aux ajustements de primes qui découlent de ces excès, souligne l’ASACI, qui note que les fournisseurs de services de santé ne sont pas satisfaits des délais de remboursements de leurs prestations dans le cadre du tiers payant.  

Ces états généraux permettront de tabler sur les questions liées à la prise en charge des assurés dans le cadre du tiers payant, dans l’optique d’assurer le développement de l’assurance maladie et sa rentabilité à long terme pour l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. 

Coopération militaire : le Mali se tourne vers la Russie

En visite à Moscou, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, et son homologue russe Sergueï Lavrov, ont évoqué les grands axes de la coopération militaire entre les deux pays.La Russie déroule le tapis rouge au Mali. Sur invitation du chef de la diplomatie russe, Abdoulaye Diop effectue une visite à Moscou du 10 au 12 novembre 2021. Les grands axes de ce voyage assez médiatique ont été dévoilés lors d’un point de presse animé par les deux ministres des deux pays.

D’emblée, les deux pays envisagent des « projets d’envergure » sur la base des accords de défense pour lutter contre le terrorisme au Mali. En plus des équipements militaires, « la Russie va aussi continuer la formation des cadres militaires maliens », a assuré Sergueï Lavrov.

Lavrov a aussi annoncé le soutien de la Russie pour aider la junte malienne à faire face à la menace sécuritaire argument brandi par les autorités maliennes pour justifier le report de la présidentielle et des législatives du 27 février 2022. « Nous comprenons la nécessité de renforcer la lutte anti-terroriste. Nous comptons mettre à la disposition du gouvernement du Mali un certain nombre d’équipements. Nous allons faire tout ce qui est possible pour éviter que la menace terroriste pèse sur la structure de l’État ».

La Russie qui siège au Conseil de sécurité des Nations unies avec droit de veto, a appelé l’organisation onusienne à privilégier le dialogue avec les pays en crise en Afrique et exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de ces pays. Sergueï Lavrov a dit avoir accepté volontiers l’invitation de son homologue Abdoulaye Diop à se rendre au Mali.

Pour sa part, le ministre Abdoulaye Diop a expliqué que sa présence dans la capitale russe consiste à donner une « impulsion à la coopération de défense et de sécurité » entre les deux pays. Au moment où la France annonce la fin de Barkhane avec la fermeture de ses trois bases militaires au nord Mali, Abdoulaye Diop évoque la nécessité pour son pays d’avoir les capacités nécessaires pour pouvoir assurer leur sécurité.

« C’est une relation qui n’est dirigée contre personne mais qui est censée prendre en charge les préoccupations des Maliens pour assurer leur propre sécurité. Une relation qui est censée défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali d’un côté et de l’autre, renforcer la stabilité de notre pays, mais aussi trouver une relation gagnant-gagnant sur le plan économique et commercial », a-t-il fait savoir.

Moscou a procédé le mois dernier à la livraison d’équipements militaires selon le ministre Abdoulaye Diop, qui précise que son pays n’est pas en train de « sous-traité » sa sécurité à travers cet accord de coopération militaire avec la Russie.

A ce titre, le ministre malien des Affaires étrangères a fermement démenti la signature d’un contrat avec la société paramilitaire russe Wagner, précisant que la relation entre le Mali et la Russie est une « relation d’État à État ».

Sénégal : les Douanes interceptent des trafiquants

Des faux médicaments, du chanvre indien et de la morphine, d’une valeur totale de près de 150 millions F CFA, ont été saisis hier jeudi dans deux localités du pays.Les agents des Douanes sénégalaises, dans le cadre de la lutte contre le trafic international de stupéfiants, frappent fort. Un communiqué, reçu vendredi à APA, renseigne que la Brigade commerciale de Keur Ayip (Centre) a découvert « quatre colis de chanvre indien, d’un poids total de 400 kg, pour une contrevaleur estimée à 48 millions F CFA, 4000 comprimés testés positifs à la morphine estimés à 51 millions F CFA et des faux médicaments d’une contrevaleur de 6,8 millions F CFA ».

Le document précise que la saisie a eu lieu « entre Touba Saloum et Darou Salam Nioro dans la forêt de Keur Madiabel ». En outre, indique le communiqué, le Groupement Polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude (GPRRF) de Thiès (Ouest) a aussi confisqué des produits prohibés.

Cette Unité spéciale des Douanes sénégalaises a réalisé « une saisie de 280 kg de chanvre indien d’espèce brown à Sandiara (Ouest). Le produit est conditionné en 13 ballots contenant 152 paquets d’une contrevaleur de 41,4 millions F CFA ».

Le convoyeur, de nationalité malienne, a été appréhendé dans la forêt de Sandiara alors qu’il attendait « vraisemblablement les commanditaires pour procéder à la livraison de la drogue ».

Plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes, les Douanes sénégalaises informent que « l’enquête suit son cours en collaboration avec d’autres Forces de Défense et de Sécurité pour (arrêter) d’éventuels membres de ce réseau criminel ».

Un ex-ministre de Ouattara concocte un livre « en gestation » sur Gbagbo

Dr Paul Koffi Koffi, un ancien ministre de Alassane Ouattara, a révélé jeudi à Abidjan qu’il prépare un livre, « en gestation », sur Laurent Gbagbo de même que l’actuel chef de l’Etat ivoirien, lors d’une conférence dédicace de ses six œuvres.

« Sur l’ancien président Laurent Gbagbo, il y a aussi un livre qui est en gestation, parce qu’aujourd’hui les gens continuent d’écrire sur Napoléon, sur Louis XlV, même Hitler, il faut écrire sur nos leaders pour marquer l’histoire », a déclaré Dr Paul Koffi Koffi.

Pour lui, un jour, ils ne seront plus, alors il faut raconter comment ils ont vécu. « On les soutient (idéologiquement), mais on ne les connais pas, il faut écrire sur eux, leurs œuvres, et c’est important. Je fais cela, par plaisir ou par passion, pour qu’on puisse mieux les connaître ».

Dr Paul Koffi Koffi qui dit avoir « un faible pour Félix Houphouët-Boigny », a sorti en mai 2010 un livre sur le premier président ivoirien, intitulé « Houphouët et les mutations politiques en Côte d’Ivoire: 1980-1993 ».

L’économiste,  politique et écrivain, Dr Paul Koffi Koffi, a aussi écrit sur l’ancien président Henri Konan Bédié, qui a succédé à Houphouët-Boigny, un livre dont le titre est « Les années Bédié: 1993-1999 et l’appel de Daoukro de 2014 », paru en 2017.

Il a fait savoir qu’il écrit sur les présidents ivoiriens lors qu’ils ne sont plus aux affaires, laissant entendre qu’il prépare un ouvrage sur l’actuel chef d’Etat, Alassane Ouattara, dont il a été son ministre à maintes reprises.

En juin 2011, au lendemain de la grave crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Paul Koffi Koffi fait son entrée au gouvernement, à l’accession de Alassane Ouattara au pouvoir, comme ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Défense.

Il est nommé en novembre 2012 ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, jusqu’en janvier 2016. A cette date, il est nommé ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

« J’écris pour partager », ne cesse de répéter Dr Paul Koffi Koffi, l’actuel commissaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), chargé du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique.

Docteur en sciences économiques (thèse unique), à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké sur l’employabilité des diplômes du secteur éducation-formation en Côte d’Ivoire, obtenu avec la mention très honorable, Paul Koffi Koffi est un passionné de l’écriture.

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a déclaré que « Paul est une valeur », une référence pour les jeunes, car il incarne « le sérieux, la conscience professionnelle », tirant le chapeau à ce « travailleur infatigable ».

Son dernier livre, sorti en avril 2021, est « Le monde, l’Afrique et la Côte d’Ivoire: d’hier à l’horizon 2040 ». L’auteur aborde dans cet ouvrage les questions d’ordre mondial, les défis et les enjeux, avec une partie centrée sur l’Afrique et son pays, la Côte d’Ivoire.

L’idée m’est venue, relate-t-il, après plusieurs années d’expériences de la vie, que si l’on veut comprendre les phénomènes, il est nécessaire de s’ouvrir à plusieurs disciplines, autres que celles où l’on s’est spécialisé.

Dr Paul Koffi Koffi concocte dans ce livre, l’histoire, la géographie, l’économie, la culture, la nature avec les changements climatiques, la démographie, la politique et la science, faisant des prospectives selon la marche du monde. 

Sénégal: la réhabilitation de l’opposition pour les Locales 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la réhabilitation des listes de l’opposition par les Cours d’appel après avoir été recalées par certains préfets et sous-préfets.Le recours de l’opposition a décroché un « appel entendu », titre Le Quotidien, notant qu’après Saint-Louis (nord), les juges valident les listes de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et autres à Mbour, Thiès etc.

« YAW prend sa revanche sur l’administration territoriale », souligne VOX populi, indiquant que la justice est « en train de désavouer des préfets et sous-préfets un peu partout avec des décisions remises en cause ».

« Les juges +corrigent+ les préfets », note de son côté le Témoin. Les Cours d’Appel de Saint-Louis et Thiès ont rétabli les listes de l’opposition dans leurs droits après avoir été « rejetées par des préfets qui semblent rouler pour… Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) », la coalition présidentielle.

EnQuête explique « comment l’opposition a été sauvée » après le rejet de ses dossiers de candidature par l’administration territoriale. Plusieurs listes ont été réhabilitées par les juridictions du pays hier, indique le journal. Il précise que « le manque de maîtrise des textes par certains agents a sauvé l’opposition de la déroute ».

Ce faisant, « Dame justice désavoue les préfets », selon Sud Quotidien. « Ils ont outrepassé leurs compétences et violé la loi », regrette notamment la Cour d’Appel de Thiès dans Walf Quotidien. Ce journal s’intéresse principalement aux profils des candidats pour les prochaines Locales et estime que « ça nivelle par le bas ».

Sur un autre sujet, Macky Sall intervient depuis le Forum de Paris sur la paix et note dans le quotidien national Le Soleil que « le monde a intérêt à voir l’Afrique se développer ». Le président sénégalais ajoute que « l’aide ne pourra jamais être la solution ».

L’Observateur évoque « Macky et la rallonge de 3,5 milliards », à propos du Budget 2022. Le secteur des Transports se verra attribuer 58 milliards de plus pour le projet Bus Rapid Transfer (BRT) tandis que 54 milliards seront investis dans l’agriculture, souligne le journal.

En football, L’Observateur se fait l’écho de « Aliou Cissé et le gros nul de Lomé ». « Les Togolais nous ont mis dans l’inconfort » même si « on a eu cette force de caractère » pour égaliser (1-1) en toute fin de partie, a réagi dans L’AS et Stades le sélectionneur sénégalais. Et c’est l’attaquant Habib Diallo qui s’est transformé « en sauveur » pour inscrire son deuxième but en sélection.

Les Lions ont été « sauvés in extremis d’une humiliation », d’après L’AS. « Les Lions l’ont échappé belle » dans ce match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, indique de son côté Stades.

Ouverture à Abidjan du 3e Sommet des blogueurs et cyber activistes africains

Le 3e Sommet de AfricTivistes, une organisation regroupant les bloqueurs et cyber activistes africains, s’est ouvert jeudi à Abidjan, autour des enjeux de la transformation digitale.

Ce Sommet qui durera deux jours sur les bords de la lagune Ebrié, a pour thème « Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il se tient en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie de Covid-19.   

« Aujourd’hui, nous portons plusieurs projets numériques dont le Local Open GovLab », a indiqué Cheick Fall président de AfricTivistes, dans un discours, devant des personnalités et des acteurs de l’écosystème du numérique.  

« Pendant que nous lancions ce troisième Sommet, 7 membres de l’organisation aux compétences diverses sont actuellement déployés dans 7 collectivités locales de la sous-région pour mettre en œuvre notre parcours assisté à la Gouvernance Locale Ouverte », a-t-il dit.   

Durant six mois, ces volontaires vont « assister les maires, former les équipes municipales, déployer des solutions numériques de gouvernance locale et redynamiser les cadres de concertation citoyenne ».  

« C’est cela le sens de notre engagement, car j’ai la conviction que si de jeunes africains grandissent dans un environnement de gouvernance locale ouverte, à leur maturité citoyenne, ils auront une relation différente avec l’administration publique et avec la démocratie », a-t-il déclaré.  

Le projet Local Open GovLab (LOG), initié par l’organisation, associe à la fois, une réponse à une demande locale, administrative et une politique d’aide à l’insertion professionnelle par le biais du numérique. 

Selon Mme Gertrude Koné Douyéré, directeur exécutif des entreprises de télécommunications de Côte d’Ivoire et président de la Commission des entreprises numériques et digitales du Patronat ivoirien, a soutenu qu' »il faut que les activistes connaissent mieux les politiques de développement ».

Pour elle, les web activistes devraient maîtriser les mécanismes de mise en oeuvre de ces politiques de développement, car si on ne comprend pas la vision et les instruments utilisés, « on fera des bruits de tapages et d’agitations sans de réels impacts ». 

« Il faut développer des plateformes de collaboration avec les pouvoirs publics et le secteur privé pour amplifier le plaidoyer qu’on veut faire », a conseillé Mme Gertrude Koné Douyéré, en marge de la cérémonie d’ouverture. 

Ce rendez-vous se veut un cadre d’échanges, d’interaction et de collaboration pour la promotion du développement d’Internet en Afrique. Ce troisième sommet fera l’état des lieux sur la transformation digitale et le partage d’expériences. 

Il vise à mettre en avant la maturité des écosystèmes africains et à encourager la réflexion pour imaginer les scénarii, des futurs possibles et des nouvelles perspectives africaines de la société de l’information et du cyberespace. 

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative.