Maroc : Adoption des avoirs officiels de réserve comme indicateur de référence des réserves de change

La banque centrale du Maroc a annoncé vendredi l’adoption des avoirs officiels de réserve (AOR) comme l’unique indicateur de référence des réserves de change et ce, à l’instar des meilleures pratiques internationales en la matière.Dorénavant, les différentes publications de la Banque feront référence à cet indicateur pour le suivi des réserves de change, fait savoir un communiqué de la Banque centrale, notant que les séries historiques relatives aux AOR depuis 2001 sont disponibles sur le portail institutionnel de la Banque.

Selon l’institution monétaire, les AOR sont définis comme étant «les actifs extérieurs que les autorités monétaires contrôlent directement et dont elles peuvent disposer immédiatement pour répondre à des besoins de financement de la balance des paiements, pour intervenir sur les marchés des changes afin d’influer sur le taux de change, ainsi que pour d’autres besoins connexes ».

Ces AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en droits de tirage spéciaux, des avoirs en devises convertibles de la banque centrale et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI, ajoute la même source. L’Institut d’émission indique qu’auparavant, il publiait, en plus des AOR, les réserves internationales nettes (RIN).

Ces deux indicateurs présentent le même profil d’évolution, avec des niveaux quasi-similaires.

Les RIN ont été utilisées, depuis 2012 jusqu’au tirage de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), le 07 avril dernier, comme une mesure définie avec le FMI dans le cadre du programme appuyé par la LPL, alors que l’indicateur AOR est un standard qui s’appuie sur un cadre méthodologique défini dans le manuel de la balance des paiements du FMI dans sa 6ème édition, et permet sa comparabilité à l’échelle internationale.

UEMOA: 1555 milliards FCFA de crédits alloués par la microfinance en 2019

L’encours des crédits alloués par les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est ressorti à 1555,6 milliards de FCFA (environ 2,488 milliards de dollars) au terme du quatrième trimestre 2019, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, cet encours s’est accru de 10% par rapport à son niveau à fin décembre 2018. Cette hausse est observée au Mali (+26,7%), au Togo (18,3%), en Côte d’Ivoire (+16,9%), au Sénégal (+5,0%), au Burkina (+4,6%) et au Niger (1,4%). Toutefois, une diminution a été notée en Guinée-Bissau (-29,1%) et au Bénin (-2,6%).

« Une part de 50,0% de l’encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme », souligne la BCEAO. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 31,3% et 18,6% sur la période sous revue. La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 57,6% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 30,3% et 15,6% des financements.

L’encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté de 5,0%, pour s’établir à 106.893 FCFA à fin décembre 2019 contre 101.772 FCFA une année auparavant.

La Banque Centrale souligne que pour l’ensemble du secteur, l’encours des crédits représente 6,8% des créances consenties par les établissements de crédit de l’UEMOA.

L’examen des indicateurs d’intermédiation des SFD de l’Union fait ressortir une évolution relativement favorable à l’inclusion financière, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s’est inscrit en baisse de un point de pourcentage, ressortant à 6,1% contre 7,1% à fin décembre 2018. La norme généralement admise dans la zone de l’UEMOA est de 3% dans le secteur.

Quant aux SFD en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin décembre 2019, dont 7 au Bénin, 2 au Burkina, 2 au Niger, 2 au Togo, une en Côte d’Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.

La France entérine la fin du franc CFA

Le Conseil des ministres en France a adopté ce mercredi le projet de loi qui entérine la fin du franc CFA, a annoncé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.Très attendu par les pays de l’Union monétaire ouest-africaine, ce texte valide la transformation du franc CFA, qui deviendra l’Eco en maintenant la parité fixe avec l’Euro, ainsi que la fin de la centralisation des réserves de change des Etats d’Afrique de l’ouest auprès du Trésor français, conformément à l’accord conclu fin décembre entre la France et les Etats de l’Union monétaire ouest-africaine.

« Cette fin symbolique devait s’inscrire dans une renouvellement de la relation entre la France et l’Afrique et écrire une nouvelle page de notre histoire », a-t-elle déclaré.

Le 21 décembre 2019, huit pays d’Afrique de l’Ouest et la France avaient décidé de cette réforme d’envergure du franc CFA, qui va changer de nom pour devenir  l’Eco en 2020, avait annoncé le président ivoirien Alassane Ouattara en présence du président français.

Il a été également décidé que la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ne devra plus déposer la moitié de ses réserves de change auprès de la Banque de France, avec le retrait de celle-ci des instances de gouvernance dans lesquelles elle était présente.

La parité fixe avec l’euro du franc CFA, le futur Eco, doit être maintenue (1 euro = 655,96 francs CFA). Ce point est appelé à évoluer lorsque la monnaie commune ouest-africaine verra le jour.

A signaler que cette réforme a été négociée entre la France et les huit pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Il s’agit du  Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Elle ne concerne pas pour l’instant les six pays d’Afrique centrale (Gabon, Guinée Equitoriale, qui utilisent le franc CFA mais forment une zone monétaire distincte.

UEMOA: 1473 milliards FCFA collectés par la microfinance en 2019

Le montant des dépôts collectés par les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est établi à 1.473,7 milliards de FCFA (environ 2,357 milliards de dollars) au quatrième trimestre 2019, a apprisAPA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparés au quatrième trimestre 2018 où ils s’élevaient à 1.243,2 milliards de FCFA, ces dépôts collectés ont connu une augmentation de 18,5%. Cette progression est enregistrée au Mali (+31,0%), au Burkina (+22,9%), en Côte d’Ivoire (+19,8%), au Togo (+18,4%), au Sénégal (+16,5%), au Niger (+14,8%) et au Bénin (+5,1%). En revanche, les données de la BCEAO indiquent qu’un repli a été noté en Guinée-Bissau (-6,2%).

Les dépôts à vue demeurent prépondérants avec une part de 59,2% là où les dépôts à  terme et les autres dépôts constituent respectivement 19,9% et 20,9%.

Les hommes constituent la majorité des épargnants, totalisant 50,5% de l’épargne mobilisée par les SFD contre  26,5% pour les femmes et 23,0% pour les groupements.

Le montant moyen de l’épargne par client s’est fixé à 101.266 FCFA à fin décembre 2019 contre 89.442 FCFA au titre du quatrième trimestre de l’année 2018.

Pour l’ensemble des SFD de l’UEMOA, l’épargne recueillie représente 5,4% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit.

Qatar Petroleum fait son 1er investissement dans le bassin sédimentaire ivoirien

Qatar Petroleum a fait son entrée dans l’amont pétrolier en Côte d’Ivoire par des prises de participation à hauteur de 45% dans chacun des blocs pétroliers CI–705 et CI–706 opérés par le groupe français Total, a appris APA lundi à Abidjan.Société nationale d’opérations pétrolières de l’émirat pétrolier, Qatar Petroleum, acteur important de l’industrie pétrolière et gazière international, est le premier exportateur mondial de GNL (Gaz Naturel Liquéfié).

Son arrivée en Côte d’Ivoire, malgré la baisse des prix du pétrole, démontre l’attractivité du bassin sédimentaire ivoirien, souligne un communiqué transmis à APA, ajoutant que « c’est aussi la preuve du succès de la stratégie du Gouvernement dans la promotion de notre pays, notamment sur le plan de l’éco-diplomatie et au niveau de l’environnement des affaires ».

Le président Alassane Ouattara, a effectué deux visites d’Etat au Qatar, pendant lesquelles il a fait la promotion des investissements dans les différents domaines de l’économie ivoirienne, dont les secteurs pétrolier et gazier.

De plus, sous l’impulsion du ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, plusieurs roadshows et rencontres ont été organisés, avec les entreprises pétrolières dont Qatar Petroleum, pour présenter les opportunités d’investissements dans le secteur des hydrocarbures en Côte d’Ivoire.

Au cours de ces roadshow, le ministère a présenté, aux compagnies pétrolières dont Qatar Petroleum, les opportunités d’investissement dans le bassin sédimentaire ivoirien composé de 51 blocs dont 4 en production, 26 en exploration et 21 encore libres ou en négociation.

Sénégal: augmentation de 176 milliards FCFA des importations

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une forte augmentation de 176,1 milliards FCFA (environ 281,760 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, selon les données annoncées samedi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont établies à 486,2 milliards FCFA contre 310,1 milliards FCFA au mois de mars 2019, soit une progression de 56,8% en glissement annuel.  Selon la DPEE, cette progression est en liaison avec la hausse des achats des produits pétroliers (+77,7 milliards), de produits alimentaires (+22,8 milliards), de  machines, appareils et moteurs  (+19,4 milliards), de  véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (+16,6 milliards) et de produits pharmaceutiques (+4,4milliards).

« Les importations de produits pétroliers ont augmenté du fait de la hausse des achats d’huiles brutes de pétrole (+78,7 milliards), légèrement atténuée par une baisse des importations de produits pétroliers raffinés (-1,0 milliard) », précise la DPEE. Quant au renforcement des importations de produits alimentaires, il reflète l’augmentation des achats de froment et méteil (+6,9 milliards), de riz (+6,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+5,1 milliards) et de maïs (+1,3 milliard).

Par rapport au mois de février 2020 où elles se situaient à 203,4 milliards FCFA, les importations de biens se sont inscrites également en forte hausse de 282,8 milliards FCFA au mois de mars 2020. Cette situation est expliquée, en partie, par la progression des achats à l’étranger de produits pétroliers (+86,4 milliards), de  machines, appareils et moteurs  (+40,4 milliards), de produits alimentaires (+36,1 milliards) et de  véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (+35,2 milliards).

« Concernant les importations de produits alimentaires, souligne la DPEE, la hausse est liée à la reprise des achats de riz (+13,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+9,5 milliards), de  froment et méteil  (+6,2 milliard) et de fruits et légumes comestibles (+1,1 milliard) ».

Pour ce qui est des produits pétroliers, la hausse observée est l’effet de la progression des achats d’huiles brutes de pétrole (+78,7 milliards) et de produits pétroliers raffinés (+7,7 milliards). 

Af’Sud: 6000 plaintes contres des banques en 2019

La First National Bank (FNB), l’une des plus grandes banques d’Afrique du Sud est en tête des autres banques du pays ayant reçu les 6000 plaintes que des clients ont déposées contre le secteur en 2019, a appris APA vendredi.Selon le rapport annuel de la Médiatrice des services bancaires, Reana Steyn, remis à APA, la FNB est suivie de près par les banques Standard Bank, Nedbank et Capitec dans le nombre de plaintes reçues.

Le rapport, s’est cependant abstenu de montrer un nombre spécifique de plaintes de la FNB, indiquant seulement que plus de 6000 procédures formelles avaient été ouvertes en 2019 contre l’ensemble du secteur bancaire.

La Médiatrice a déclaré que la fraude sur les services bancaires par Internet, les cartes de crédit et les GAB a suscité le plus de plaintes.

« Je pense qu’il est très instructif de considérer nos trois principales catégories de plaintes comme étant la fraude bancaire sur Internet, suivie par la fraude par carte de crédit, les opérations de guichets automatiques étant la troisième catégorie », a-t-elle déclaré.

Elle a noté que les trois principales catégories étaient toutes liées à des problèmes de criminalité que les banques n’avaient pas réglés à la satisfaction des clients.

« Cela les a amenés à nous demander de l’aide », a-t-elle déclaré, ajoutant que les plaintes devraient augmenter cette année en raison de la pandémie de coronavirus.

Sénégal: hausse de 539 milliards FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une augmentation de 538,9 milliards de FCFA (environ 862,240 millions de dollars) au terme du mois de février 2020 comparé à la même période de l’année 2019, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4616,5 milliards FCFA au mois de février 2019 à 5155,4 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 11,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes  sur l’administration centrale  qui ont enregistré un accroissement de 54,2%, passant de 455,8 milliards de FCFA en février 2019 à 703 milliards de FCFA en février 2020. 

Les crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie ont aussi contribué modestement (+7,01%) à la progression de l’encours global des créances intérieures, avec une réalisation de 4452,4 milliards de FCFA contre 4160, 7 milliards de FCFA un an auparavant.

Par rapport au mois de janvier 2020 où il s’élevait à 5156,8 milliards de FCFA, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est légèrement replié de 1,4%. Ce retrait est occasionné par les créances sur les autres secteurs (-14,6% à 4452,4 milliards de FCFA contre 4467 milliards de FCFA en janvier). En revanche, les créances nettes sur l’administration ont progressé de 13,2% à 703 milliards contre 689,8 milliards en janvier 2020.

Ghana: l’inflation grimpe à 10,6% en avril

Le statisticien du gouvernement ghanéen, le professeur Samuel Kobina Annim, a déclaré que l’inflation du pays pour le mois d’avril est montée à 10,6%.

Le Pr. Annim a déclaré lors d’une conférence de presse à Accra que le chiffre de l’inflation pour le mois d’avril était plus élevé que celui de 7,8% enregistré en mars de cette année ; chiffre qu’il a décrit comme étant le plus élevé depuis août 2019.

 Ce chiffre élevé, a-t-il expliqué, était dû en grande partie à la hausse des prix du gari, du manioc frais, de l’igname et du plantain, entre autres produits du panier alimentaire et des boissons non alcoolisées.

 Le statisticien du gouvernement a également imputé la hausse du taux d’inflation en avril aux restrictions imposées aux déplacements dans la région du Grand Accra et dans certaines parties des régions d’Ashanti et du centre.

 

Selon lui, les restrictions ont fait monter en flèche les prix des biens et des services, en particulier ceux du panier alimentaire, ce qui a entraîné un pic de l’inflation à 10,6% en avril.

 

Selon les médias locaux jeudi, l’inflation alimentaire mensuelle s’élevait à 6,4%, indiquant qu’entre mars 2020 et avril 2020, le niveau moyen des prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées a augmenté de 6,4%.

Sénégal: baisse de 50 milliards FCFA des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une baisse de 49,9 milliards FCFA (environ 79,840 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, annonce la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 153,4 milliards de FCFA contre 203,3 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit une baisse de 24,5% en glissement annuel.

Selon la DPEE, cela traduit la contraction de la valeur des exportations de produits pétroliers (-24,3 milliards), d’or non monétaire (-15,7 milliards), de produits alimentaires (-12,1 milliards), d’acide phosphorique (-10,2 milliards) et d’engrais chimiques et minéraux (-6,1 milliards).

En revanche, le titane et le zircon ont connu des hausses respectives de 6,1 milliards FCFA et 1,5 milliard FCFA.

S’agissant de la baisse des exportations de produits alimentaires, la DPEE note qu’elle est consécutive à la diminution de 15,4 milliards de FCFA des ventes à l’extérieur de produits arachidiers, atténuée, toutefois, par la hausse des exportations de produits halieutiques (+2,1 milliards) et de préparations de soupes, potages et bouillons (+1,0 milliard).

En glissement mensuel, les exportations de biens ont enregistré une légère hausse de 2,5% comparées au mois de février 2020 où elles s’élevaient à 149,6 milliards de FCFA.

Cette situation reflète essentiellement la progression de la valeur des exportations d’acide phosphorique (+5,6 milliards) et de titane (+3,2 milliards).

En revanche, souligne la DPEE, le mois de mars se caractérise par un repli des exportations de produits alimentaires (-9,6 milliards), de produits pétroliers (-6,3 milliards), de ciment (-4,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-1,8 milliard) et d’or non monétaire (-1,6 milliard).

La contraction des ventes à l’étranger de produits alimentaires est essentiellement imputable à la baisse des exportations de produits arachidiers (-12,1 milliards).

Afrique du Sud : Timide reprise des ventes de véhicules

L’Afrique du Sud a entamé mercredi des ventes de véhicules automobiles à une échelle réduite, le plein fonctionnement des secteurs devant commencer en juin, a annoncé le ministère du Commerce et de l’Industrie.Il a ajouté que dans le cadre de cette phase de la réouverture de l’industrie automobile, les points de vente de voitures ne pourraient avoir que 30% de leur personnel travaillant sur place.

En vertu des règles actuelles de confinement du coronavirus de niveau 4 du pays, toutes les voitures qui ont été vendues « doivent être livrées au domicile des acheteurs après avoir été soigneusement désinfectées ».

« Les règles permettent également toutes les réparations nécessaires pour la sécurité ou le contrôle technique et l’entretien courant pour tout le monde – pas seulement les travailleurs des services essentiels comme cela a été le cas jusqu’à présent », a informé le ministère.

L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars et devrait assouplir les règles strictes sur une base hebdomadaire, jusqu’à ce que le pays atteigne le niveau 1 de déréglementation.

JESA décroche un gros contrat d’électricité au Sénégal

Le leader de l’ingénierie, Jacobs Engineering (JESA), joint-venture entre le Groupe OCP et Jacobs Engineering Inca, a annoncé avoir remporté la mission de consultant en gestion de programme et en gestion environnementale et sociale (mission « MOSES » – « Management Oversight Social and Environmental Support ») pour le compte du MCA-Sénégal II, dans le cadre du programme du Sénégal axé sur l’énergie (MCC Power Compact), indique un communiqué de JESA-Maroc parvenu à APA.Dans le cadre de ce programme, d’une durée de cinq ans, JESA en partenariat avec Antea Group, assurera les missions d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’œuvre, notamment l’assistance à la gestion globale du programme, la revue des conceptions et études d’ingénierie, la gestion environnementale et sociale du programme, l’assistance aux processus d’appels d’offres, ainsi que la gestion des travaux de construction. La fin de la mission sera concomitante à l’achèvement du MCC Power Compact durant l’été 2025, précise la même source.

Le projet de transport d’électricité a pour vocation de moderniser le réseau selon les meilleures normes de fiabilité internationales, dans le but de réduire le risque d’incidents entraînant des coupures de courant tout en respectant les standards environnementaux et sociaux. Le projet concerne la grande région métropolitaine de Dakar, qui représente environ 60% de la demande en électricité du pays et 20% de sa population.

Le projet « élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et péri-urbaines » vise l’augmentation de l’offre et la demande en électricité de qualité dans les zones rurales et péri-urbaines du Sénégal.

MCC Power Compact a été signé le 10 décembre 2018 entre les gouvernements américain et du Sénégal, d’un montant global de 600 millions de dollars. Il est constitué d’une subvention du gouvernement américain de 550 millions de dollars sur cinq ans et d’une contrepartie du gouvernement sénégalais d’un montant de 50 millions de dollar.

L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités des acteurs du secteur énergétique, d’attirer l’investissement du secteur privé, et de financer les investissements en infrastructures dans le domaine du transport d’électricité, de même que l’extension du réseau au profit des entreprises et ménages à faible revenu et non desservis.

Avec plus de 2 000 collaborateurs, JESA, fournisseur de solutions de classe mondiale avec un ADN africain, est le plus grand groupe d’ingénierie au Maroc et l’un des leaders en Afrique. JESA est une joint-venture entre deux leaders mondiaux, le groupe OCP, leader mondial des phosphates et dérivés, et le groupe australien Worley, l’un des plus grands prestataires mondiaux de services techniques, professionnels et de construction.

Spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil, JESA offre une gamme complète de services, couvrant toutes les phases des projets depuis l’analyse du besoin et l’étude de faisabilité jusqu’au management de la construction et l’assistance à la mise en service ou la maintenance.

Avec son siège social situé à Casablanca, au Maroc, JESA possède des bureaux ou des installations d’ingénierie à Rabat, Abidjan, Dakar, Addis-Abeba, Lakeland (États-Unis), et Cotonou. Le groupe est aussi actif en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Guinée, en Éthiopie, et au Rwanda et intervient dans divers domaines, notamment ceux des phosphates, mines et minéraux, chimie, infrastructures de transport, ouvrages d’art, assainissement, eau et environnement, énergie, et bâtiment.

L’indice des prix à la consommation fléchit en avril 2020

L’indice des prix à la consommation (IPC) du Rwanda, principal indicateur de l’inflation, a est tombé à 8% en glissement annuel en avril 2020, contre 8,5% en mars 2020, selon l’Institut national de la statistique.En avril 2020, la nourriture et les boissons non alcoolisées ont augmenté de 15,8% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle, a déclaré l’Institut.

Les boissons alcoolisées, le tabac et les narcotiques ont augmenté de 17,4% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle. Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont augmenté de 6,5% en variation annuelle et de 2,3% en variation mensuelle.

Les données montrent également que les « biens locaux » ont augmenté de 8,5% en variation annuelle et ont diminué de 0,4% en variation mensuelle, tandis que les prix des « produits importés » ont augmenté de 6,3% en variation annuelle et ont augmenté de 0,6 % en variation mensuelle.

Les prix des « produits frais » ont augmenté de 19,7% en variation annuelle et ont diminué de 4,4% en variation mensuelle. Les prix de « l’énergie » ont augmenté de 16,5% en variation annuelle et de 5,6% en variation mensuelle. Ceux de « l’Indice général hors produits frais et énergie » ont augmenté de 4,6% en variation annuelle et de 0,4% en variation mensuelle.

Maroc : Les réserves internationales estimées à plus de 26 milliards d’euros

Les réserves internationales au Maroc se sont établies à 26,2 milliards d’euros (280,4 milliards de dirhams) au 30 avril dernier, soit une hausse de 0,1% d’une semaine à l’autre et de 20,7% en glissement annuel, a fait savoir la banque centrale marocaine dans son dernier bulletin des indicateurs hebdomadaires

 Dans son bulletin, la banque centrale a indique que le dirham (monnaie locale) s’est apprécié de 0,54% par rapport à l’euro et de 0,19% vis-à-vis du dollar, au cours de la période allant du 30 avril au 06 mai.

Le bulletin fait également ressortir un encours global des interventions de la banque centrale de 96,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), dont 29,5 milliards DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, 49,9 milliards DH sous forme d’opérations de pension livrée, 14 milliards DH dans le cadre du programme de soutien au financement de la très petites et moyennes entreprises et 2,8 milliards DH au titre des opérations de swap de change.

Sur le marché boursier, le Masi (Moroccan All Shares Index), principal indice boursier de la Bourse de Casablanca, s’est apprécié de 3,4%, ramenant ainsi sa contre-performance depuis le début de l’année à 21%. Cette évolution hebdomadaire reflète une hausse quasi-généralisée de l’ensemble des indices sectoriels, avec notamment des taux de 6,9% pour celui des « bâtiments et matériaux de construction » et de 2,3% pour celui des « télécommunications ».

Pour ce qui est du volume global des échanges, il s’est établi à 712,7 millions DH contre 721,5 millions DH une semaine auparavant.

Afrique du Sud: South African Airways sauvée de la liquidation (ministre)

Le gouvernement sud-africain a exclu toute tentative liquidation de la compagnie aérienne nationale South African Airways.Après plusieurs mois de tergiversations sur la conduite à tenir face à la situation financière désastreuse de la South African Airways, le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, a déclaré que le gouvernement ne voulait pas « une vente au feu » des actifs du transporteur en difficulté, ni la liquidation ».

A cet égard, Gordhan a déclaré devant une commission parlementaire que le gouvernement était en pourparlers avec les spécialistes du sauvetage en charge de la SAA, sur la meilleure façon de relancer la compagnie aérienne d’Etat qui a signé une forme de protection contre la faillite en décembre.

Le ministre a admis que l’intention de l’équipe de professionnels dans sa forme actuelle était de liquider la compagnie aérienne mais « à notre avis, cela ne servira pas l’objectif initial que nous nous étions fixés pour le processus de sauvetage des entreprises », a déclaré Gordhan.

Selon le ministre, le gouvernement ne voulait pas ranger la SAA aux oubliettes mais plutôt la restructurer pour en faire une nouvelle compagnie aérienne.

« Nous tenons à indiquer qu’il ne devrait pas y avoir de vente au feu d’actifs importants de la SAA, ni de mouvement vers la liquidation alors qu’en fait il existe de nombreuses alternatives qui peuvent être envisagées » pour sauver la société de transport aérien », a-t-il ajouté.

Gordhan a reconnu que divers groupes de pression, comme les syndicats, n’étaient pas satisfaits de l’idée de liquider le transporteur national.

Pour cette raison, les syndicats ont appelé le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC) à plaider auprès du gouvernement pour qu’il sauve la SAA de la liquidation comme prévu par ses dirigeants actuels, a conclu le ministre. 

La vente de tabac rapporte 11 millions $ au Malawi

La vente de tabac a rapporté 11 millions de dollars au Malawi, a annoncé jeudi la commission chargée de réglementer et de promouvoir la production de la feuille d’or (tabac) dans ce pays d’Afrique australe.La Commission du tabac a déclaré que plus de 6,2 millions de kilogrammes de tabac avaient été vendus dans les trois étages des enchères du pays, depuis le lancement de la campagne de commercialisation 2019/20, le 20 avril dernier.

Elle a déclaré qu’en termes de revenus, environ 9,7 millions de dollars américains ont été réalisés grâce à la vente de tabac Burley, tandis que le tabac séché à l’air chaud a rapporté près de 840.000 dollars.

Jusqu’à présent, la quantité de tabac commercialisée ne représente qu’une petite fraction des 190 millions de kg qui devraient être vendus aux enchères au cours des prochains mois, ce qui laisse espérer que le pays obtiendra cette année d’importants flux de devises étrangères.

Le Malawi tire environ 50% de ses revenus d’exportation de la vente de tabac, dont plus de 80% sont la variété de tabac Burley.

Maroc : Le taux de chômage franchit le cap de 10%

Le taux de chômage au Maroc s’est situé à 10,5% durant le premier trimestre 2020, contre contre 9,1% un an auparavant, selon les chiffres du Haut Commissariat au Plan (HCP).

 Il ressort des statistiques du HCP que 208.000 chômeurs de plus ont été recensés, soit 165.000 en milieu urbain et 43.000 en milieu rural. 

Ainsi, la population active au chômage est passée, entre le premier trimestre de l’année 2019 et celui de 2020, de 1.084.000 à 1.292.000 chômeurs, enregistrant une hausse du volume global du chômage au niveau national de 19,1%.

Le taux de chômage passe de 13,3% à 15,1% en milieu urbain et de 3,1% à 3,9% en milieu rural. Les catégories les plus touchées demeurent les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 26,8%, les femmes (14,3%) et les diplômés (17,8%), précise le HCP.

La moitié des chômeurs (50,7%) sont à la recherche de leur premier emploi (44,4% parmi les hommes et 63,0% parmi les femmes) et les deux tiers des chômeurs (66,1%) sont en situation de chômage depuis une année ou plus.

D’après les données du HCP, 30,4% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur.

 

L’OCP confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique

Le groupe de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique avec près de 58% de part de marché à fin 2019 malgré une baisse des exportations vers l’Afrique, fait savoir l’OCP dans son rapport de gestion au titre de l’exercice 2019.Selon ce document, les exportations OCP d’engrais vers l’Afrique sub-saharienne sont passées de 1,9 millions de tonnes en 2018 à 1,8 millions de tonnes en 2019.

Durant les 9 premiers mois de 2019, les exportations du phosphate brut effectuées par l’OCP se sont chiffrées à 9,5 millions de tonnes contre 11 millions de tonnes en 2018, soit une baisse de 6%, précise-t-on de même source.

Malgré une part de marché en baisse, passant de 38% à 34% sur la période janvier-septembre 2019, le groupe OCP garde sa place de premier exportateur au monde des phosphates.

Dans ce contexte, l’OCP a vu ses exportations en Amérique du Nord baisser en raison des fermetures des capacités de Nutrien, ajoute le document.

Concernant l’acide, l’OCP demeure le leader mondial avec 49% de part de marché, en hausse de 2%, en glissement annuel, indique le rapport, notant que le groupe a pu accroître sa part de marché sur l’acide globalement et en Asie en particulier, ce qui a compensé la baisse constaté sur le marché européen.

Les exportations d’acide du groupe se sont établies à 1,5 million de tonnes P2O5 à la fin du troisième trimestre de 2019, contre 1,37 million de tonnes P2O5 en 2018.

Quant aux engrais, l’OCP a réussi à garder sa part de marché grâce à la flexibilité de son portefeuille produits et régions, dans un marché marqué par une suroffre et une demande en baisse en Asie. Grâce aux nouvelles capacités d’engrais et à sa flexibilité, OCP a réussi à développer ses exportations d’engrais, en réalisant un volume global de 9 millions de tonnes sur l’année 2019 contre 8,4 millions de tonnes en 2018.

L’OCP a pu profiter de la hausse de la demande en Amérique et en Europe pour placer plus de volumes et augmenter ainsi ses parts de marché sur la région de 32% et de 29% respectivement sur la période Janvier-Septembre 2018 à 35% et 33% sur la période allant de janvier à septembre 2019.

CF Casablanca et Rwanda FL s’allient pour promouvoir les opportunités d’investissement

Casablanca Finance City (CFC) et Rwanda Finance Limited (RFL) viennent de signer un protocole d’accord avec pour objectifs de renforcer la coopération à long terme entre les deux pays.Ce rapprochement fournira une plateforme pour la promotion des meilleures pratiques, à travers lesquelles CFC soutiendra le développement du Centre Financier International de Kigali (KIFC).

«Cet accord nous permet d’élargir notre réseau de partenariats et de partager notre expertise avec d’autres places financières africaines dans une logique de coopération sud-sud ». explique Saïd Ibrahimi, président-directeur général de Casablanca Finance City Authority.

Pour lui, ce partenariat vient s’ajouter à l’accord conclu avec le Rwanda Development Board (RDB) et qui vise à faciliter la conduite des affaires des entreprises CFC opérant au Rwanda.

De son côté le PDG de RFL, Nick Barigye, a souligné que cet accord met l’accent sur l’amélioration du secteur des services financiers. « Ceci est conforme à notre objectif de transformer le Rwanda en une économie axée sur les services », a-t-il dit.

Casablanca Finance City est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

Il offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.

Côte d’Ivoire : 58,6 milliards FCFA de marchés publics approuvés au 1er trimestre 2020

Le montant des marchés publics approuvés à fin mars 2020 en Côte d’Ivoire s’élève à 58,6, milliards FCFA contre 170,5 milliards FCFA à la même période en 2019, soit une baisse de 65,6%. L’information a été donnée mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

En nombre, a ajouté M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias, 185 marchés ont été approuvés au premier trimestre 2020 contre 516 à la même période en 2019, soit une baisse de 64,1% .

«  Les procédures concurrentielles portant sur les appels d’offre représentent 73,7% des marchés approuvés à fin mars 2020 contre 76,8% à fin mars 2019…Les procédures non concurrentielles incluant les marchés de gré à gré représentent 25,5% du montant des marchés approuvés au premier trimestre 2020 contre 21% à la même période en 2019 soit une hausse de 4,5%», a-t-il précisé.

 Selon M. Touré, cette  tendance à la baisse observée globalement dans les opérations de passation des marchés publics au premier trimestre 2020 s’explique par les retards observés dans la finalisation des formalités liées au basculement en mode budget programme et au développement du nouveau Système d’information budgétaire.

 Toutefois, a-t-il fait remarquer, la part des marchés attribuées aux PME est passée de 10,4% à fin mars 2019 à 18,7% à fin mars 2020, soit une hausse de 8,3%.

Le montant des marchés publics approuvés en Côte d’Ivoire au terme du premier trimestre 2019 s’élevait à 170,5 milliards FCFA contre 169 milliards FCFA pour la même période en 2018.

Sénégal: baisse des abattages contrôlés de viande

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal ont connu une baisse de 56,38 tonnes au terme des deux premiers mois de 2020 comparé à la même période de 2019, a appris APA mercredi auprès de la société de gestion des abattoirs du Sénégal.Le cumul de ces abattages de viande établi par cette société s’est élevé à 4910,10  tonnes durant la période sous revue contre 4966,48 tonnes un an auparavant, soit un repli de 1,13% en valeur relative.

En variation mensuelle, la tendance baissière de ces abattages s’est poursuivie. Les réalisations sont ainsi passées de 2520,68 tonnes en janvier 2020 à 2389,42 tonnes un mois plus tard, soit une contraction de 131,26 tonnes en valeur absolue et 5,20% en valeur relative.

AfSud : l’ANC défend son ministre au sujet de l’interdiction de tabac

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) en Afrique du Sud, a défendu mardi le ministre de la Gouvernance des entreprises et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour avoir annoncé la poursuite de l’interdiction des produits du tabac pendant le confinement.Dlamini-Zuma, qui a annoncé l’interdiction la semaine dernière, à la suite d’une décision de l’organe national de supervision de la gestion de la pandémie de coronavirus, a été critiquée par l’industrie du tabac du pays pour avoir interdit le tabac.

L’un des principaux acteurs de l’industrie, British American Tobacco (BAT) d’Afrique du Sud, a menacé de porter plainte contre le gouvernement à moins que les autorités ne lèvent l’interdiction d’ici cette semaine.

Répondant aux critiques faites à la ministre, le porte-parole de l’ANC, Pule Mabe, a déclaré que les attaques contre Dlamini-Zuma étaient « misogynes et à motivation raciale. Cibler la ministre était donc une erreur, car la décision a été prise collectivement » 

 Mabe a ajouté : « Lorsqu’elle a prononcé la décision, elle l’a fait après avoir été habilitée par la loi (loi sur la gestion des catastrophes) et en sa qualité de ministre en exercice, chargée de l’application de cette loi ». 

 Il a indiqué que « le Conseil national de commandement du coronavirus, qui a décidé de l’interdiction, est composé de divers ministres. Par conséquent, isoler un ministre sur une décision d’un groupe est plutôt injuste ». 

 De son côté, le chef de l’ANC et de l’Etat, Cyril Ramaphosa, a déclaré que Nkosazana-Dlamini n’était pas responsable de l’interdiction du tabac.

En effet, son annonce a été une décision collective suite à de fortes recommandations d’experts médicaux, dont des médecins, a déclaré Ramaphosa.

 Ramaphosa avait initialement annoncé que le tabac serait vendu pendant le confinement de niveau quatre, qui a commencé lundi.

Mais cette décision a été annulée par l’annonce du ministre, ce qui a provoqué la colère et la frustration de l’industrie du tabac.. 

Hausse de 339.500 tonnes des embarquements de marchandises au Port de Dakar

Les embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) durant les deux premiers mois de 2020 ont connu une augmentation de 339.500 tonnes comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA auprès de l’entreprise portuaire.Ces embarquements se sont établis à 1.178.000 tonnes contre 838.500 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019, soit une progression de 40,48% en valeur relative.

Cette situation est essentiellement due aux phosphates et aux produits de la mer.

Les embarquements de phosphates ont en effet enregistré une forte progression de 50,62%, passant de 92.300 tonnes en 2019 à 139.030 tonnes un an plus tard. Quant aux produits de la mer, ils ont cru de 4,73% à 48.700 tonnes contre 46.500 tonnes en 2019.

En revanche, les marchandises diverses ont connu une baisse de 19,72% à 561.670 tonnes contre 699.700 tonnes à fin février 2019.

Concernant les débarquements de marchandises, ils ont enregistré une hausse de 4,21%, passant de 2.415.200 tonnes à fin février 2019 à 2.516.900 tonnes un an plus tard. Cette situation est occasionnée principalement par les produits de la mer, les hydrocarbures raffinées et dans une moindre mesure les marchandises diverses.

Concernant les produits de la mer, ils augmenté de 16,83%, passant de 46.000 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019 à 61.300 tonnes un an plus tard.

De leur côté, les débarquements d’hydrocarbures raffinés ont progressé de 12,05% à 245.750 tonnes contre 219.320 tonnes à fin février 2019.

Quant aux débarquements de marchandises diverses, ils ont augmenté de seulement 2,97% à 2.081.950 tonnes contre 2.021.820 tonnes en 2019.

En revanche, les débarquements de pétrole brut se sont établis à 127.930 tonnes contre 128.140 tonnes en février 2019, soit un léger repli de 0,16%.