Les femmes assurent 80% de la production du vivier en Côte d’Ivoire

Les femmes assurent 80% de la production du vivrier consommé en Côte d’Ivoire, selon Mme Félicité Koutouan, directrice en charge de l’entrepreneuriat féminin au ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant.

« Les femmes assurent 80% de la production du vivrier que nous consommons en Côte d’Ivoire », a dit Mme Félicité Koutouan, en marge des travaux préparatoires du 1er Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine, tenus jeudi à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.  

Ce salon, prévu du 19 au 22 août à Grand-Bassam, est une plateforme d’exposition du potentiel des femmes et vise la gent féminine à travers le pays. Il comprend un espace projets innovants aux fins de mettre en contact les femmes entrepreneures en relation d’affaires.

Il a pour objectif, à en croire son commissaire général Djé Koblé, de « booster » le savoir-faire des femmes, mettre en valeur leur génie créateur, tout en exposant leurs innovations. Pour cette édition 2021, quelque 300 exposants et 3500 visiteurs sont attendus.  

Le Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine veut en outre impulser davantage les femmes dans l’économie locale et mettre en valeur les richesses gastronomiques. Dans cette optique, un concours culinaire est organisé.

Mme Félicité Koutouan s’est réjouie de cette initiative, tout en invitant les femmes à mettre le focus sur la transformation des matières premières qu’ elles produisent afin d’apporter de la plus-value à leur business. 

Elle a fait observer que le leadership féminin est un enjeu structurel de développement, car une pleine participation des femmes au développement d’un pays, assure un développement économique et social durables.  

Le gouvernement, dira-t-elle, a un « grand programme » dénommé PNIA 2 qui comporte un volet mécanisation de l’agriculture visant à amener les paysans à accroître leurs productions avec des outils modernes et des systèmes d’exploitation avancés. 

Cet appui devrait permettre d’éviter les pertes post-récoltes et assurer une sécurité alimentaire. Mme Félicité Koutouan a d’ailleurs annoncé un Projet d’appui à l’autonomisation de la femme rurale afin de les faire passer à une stature de vulnérabilité à de femmes entrepreneures. 

En Côte d’Ivoire, 61,9% des femmes sont propriétaires d’une entreprise, mais la plupart de ces activités sont dans l’informel. Ce salon intervient comme un levier pour renforcer leur leadership et leurs engagements en matière d’autonomisation. 

Le défi majeur des femmes demeure toujours la pénibilité de leurs moyens de travail. L’Etat veut réduire cette charge en donnant des opportunités aux femmes pour dynamiser leurs activités et contribuer davantage à l’économie locale. 

Mise en place de 67 indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire

Quelques 67 indicateurs pour l’évaluation du développement économique ainsi que de l’effet des lois et règlements sur le développement des médias en Côte d’Ivoire ont été mis en place à l’issue d’un atelier organisé du 24 au 26 juin à Dabou, à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan.

Organisé par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), cet atelier s’est déroulé sous le thème, «Mise en place d’indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire ».

Les travaux présidés par M. Abdou Abdou, Conseiller technique et président du Conseil de gestion du FSDP, représentant M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de Francophonie, se sont déroulés au sein de deux commissions thématiques, l’une  dénommée «Economique et financière» et l’autre «Légale et réglementaire ».

Au terme de ces travaux, la session plénière a adopté 14 strates d’analyse et 32 indicateurs au niveau de la commission «Economique et financière».

 Ces strates et indicateurs ont notamment trait à l’analyse macroéconomique du développement du secteur des médias, l’impact sur l’emploi et la masse salariale, l’évolution de la subvention étatique allouée au secteur des médias, la digitalisation, l’existence de rédaction en ligne, l’offre numérique à la vente ou la monétisation.

 Pour la commission «Légale et réglementaire », 11 strates d’analyse et 35 indicateurs ont été retenus. Il s’agit entre autres de la liberté d’expression, des lois nationales ou la garantie constitutionnelle de la liberté d’expression, du droit à l’information, de la liberté d’exercice de la profession de journaliste, de l’élaboration de la politique publique à l’égard des médias, du droit à l’indépendance éditoriale et de la protection des sources.

M. Abdou Abdou, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a rassuré que  ce document connaîtra une attention toute particulière par ce département ministériel qui continuera à œuvrer pour l’amélioration de la gestion de l’aide publique aux médias.

Les participants étaient issus  des Autorités de régulation,  des directions centrales du ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, et des Organisations professionnelles des médias. Des experts du monde économique et juridique ont également pris part aux travaux.

Le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et aussi des organisations professionnelles des études et conseils, des projets de formation, la diffusion et des projets d’intérêt collectif provenant des organisations professionnelles, a rappelé son directeur exécutif, Mme Bernise N’guessan. 

Cet établissement accorde aussi des subventions, et peut constituer auprès des banques et établissements financiers, la garantie des emprunts que contractent les entreprises et organisations professionnelles du secteur de la presse.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour « une prise en charge sécurisée » des grossesses non désirées

Le conseiller psychologue ivoirien, Yéboua Kouadio, président de l’ONG Action pour l’enfant et la femme en Côte d’Ivoire (APEF-CI) plaide pour « une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque », dans un entretien à APA.

Q : Peu de personnes fréquentaient les centres hospitaliers au plus fort de la crise de la Covid-19. Votre structure suit les questions liées à la santé maternelle, est-ce que l’accès plus ou moins difficile aux contraceptifs a occasionné des cas de grossesses indésirées ou des avortements ?

R : Pas nécessairement, car l’accès aux méthodes contraceptives n’est pas le véritable problème occasionnant des cas de grossesses non désirées ou des avortements ; mais dans son utilisation. Les jeunes surtout, souhaitent avoir des rapports sexuels sans les produits contraceptifs. Il s’agit pour nous de les sensibiliser à les utiliser, car ceci y va de leur santé sexuelle (contraction des IST/VIH Sida, grossesses non désirées et ne pas arriver aux avortements voire clandestins).

Q : Quand le pronostic vital de la mère est engagé, en Côte d’Ivoire,  avec l’accord des parents, un avortement peut légitimement être fait par un gynécologue à la suite d’un accord formel. Outre, cette circonstance, y a-t-il un ou d’autres intérêts pour pratiquer l’avortement selon vous ?

R : En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée. En outre, le médecin procure l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci.

 Dans ces deux cas, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants, qui, après examen, attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. 

Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, l’autre est conservé par les médecins traitants.

Q : Aujourd’hui, l’on parle d’avortement sécurisé. Si la Côte d’Ivoire accède à cela, ne serait-ce pas une porte ouverte pour des jeunes femmes de faire des avortements tous azimuts ?

R : Non, je ne crois pas ainsi car l’avortement sécurisé sera bien cadré et ne donnera pas droit à toute femme désireuse d’avorter d’en bénéficier ; il sera circonscrit en tenant compte du protocole de Maputo. Des acteurs sociaux, centres sociaux, des psychologues interviendront pour analyser si le cas respecte le protocole de Maputo.

Q : Quelque 20% des femmes décèdent en Côte d’Ivoire suite à des avortements non sécurisés. Et chaque année, c’est entre 210.000 femmes et 290.000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi lesquelles beaucoup décèdent. Quel est votre plaidoyer auprès de l’Etat ivoirien pour une application du protocole de Maputo ?

R : Notre plaidoyer est pour une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque conformément à la législation en vigueur et particulièrement pour l’harmonisation des ordres juridiques national et international, par l’Etat de Côte d’Ivoire, sur la question de l’avortement clandestin suivant la ratification du protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits de la femmes en Afrique communément appelé Protocole de Maputo, en son article 14 qui élargit les conditions d’accès à l’avortement sécurisé.

La mutuelle des journalistes ivoiriens enregistre son premier résultat positif

La mutuelle général des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a enregistré son premier résultat positif depuis sa mise en place, à l’issue de l’exercice 2020.

Ce bilan positif a été porté à la connaissance des mutualistes lors d’une assemblée générale ordinaire tenue, samedi, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.

 «Après des résultats financiers déficitaires en 2018 (-33 378 778 FCFA) et en 2019 (-15 832 122 FCFA), la MS-Médias enregistre son premier résultat excédentaire au titre de l’exercice 2020 (30 180 094 FCFA)», a déclaré au cours de cette assemblée générale, le président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Sindou Cissé présentant le rapport de l’exercice 2020.

« Ce chiffre reste modeste, mais il représente un pas important franchi par notre jeune mutuelle. Nous devrons donc par nos efforts conjugués, maintenir la courbe ascendante de nos résultats », a-t-il lancé à la cinquantaine de délégués des mutualistes.

Pour lui, « cela passe forcément par une meilleure maîtrise de nos charges ». Les charges de prestations médicales, principales dépenses de la mutuelle, sont passées de 117 078 211 FCFA en 2018 à 110 867 622 FCFA en 2019, puis à 116 370 289 FCFA en 2020.   

« Le passage à l’auto-gestion en 2020 a amélioré le suivi et le contrôle des prestations tout en permettant une meilleure fluidité dans la prise en charge. Cependant, les charges de prestations médicales restent élevées en partie à cause du nombre croissant de grands malades », a expliqué le PCA.

Sur le plan financier, la MS-Médias reste fortement dépendante de l’aide du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) qui est de 60 316 000 FCFA en 2018, soit 30% du budget, 90 982 000 FCFA en 2019, soit 38,5% du budget et 100 000 000 FCFA en 2020, soit 38,5% du budget.

Les cotisations des mutualistes qui constituent les ressources propres de la mutuelle, sont passées de 76 725 000 FCFA en 2018 à 100 935 000 FCFA en 2019 et 113 397 000 FCFA en 2020. Toutefois, ces ressources restent faibles.

Cela, a expliqué Sindou Cissé, est dû à la faiblesse du taux de cotisation qui demeure largement en deçà des primes ou cotisations prélevées par les assurances ou mutuelles de santé offrant le même taux de couverture que la MS-Médias.

Le Conseil d’administration tenant compte des difficultés financières actuelles des entreprises de presse, privilégie comme piste de solutions, la réduction des charges des prestations médicales notamment par la lutte contre les abus, mais surtout par la création d’un hôpital ou des hôpitaux appartenant à la mutuelle et capables d’offrir des soins de qualité à des moindres coût au plus grand nombre d’assurés.

Par ailleurs, la création de nouvelles sources de revenus est privilégiée. D’où des activités telles que le projet immobilier qui tout en jouant un rôle social à travers les facilités d’accès au toit qu’il offre aux mutualistes, génère des ressources additionnelles à la mutuelle.

Au 31 décembre 2020, la MS-Médias compte 494 adhérents principaux pour 1607 ayants-droit, soit une moyenne de 04 ayants-droit par souscription, a poursuivi M. Cissé, ajoutant qu’en « 2020, la mutuelle a produit 10 000 bons de prise en charge utilisés par ses prestataires ».

« Ce résultat (positif) est à mettre à l’actif de la décision stratégique de l’autonomie de gestion mais surtout au leadership de l’équipe la MS-Médias » s’est félicité le Comité de contrôle présidé par Ousmane Sy Savané assisté de Seydou Sangaré et d’Hamadou Coulibaly.

« Toutefois, la mutuelle reste fortement tributaire de la subvention du FSDP », a fait observer le Comité de contrôle dans son rapport, estimant que « la mutuelle gagnerait à développer d’avantage des activités génératrices de revenus (AGR) de sorte à augmenter les ressources ».

Pour cet organe de contrôle de la MS-Médias, « l’autonomie de gestion démarrée en 2020 et l’augmentation du montant de la cotisation ont montré que la mutuelle a fait un choix qui conforte les bons résultats que nous constatons ».

C’est pourquoi, il a recommandé que la mutuelle travaille à améliorer son modèle et tendre vers cette matrice qui privilégie le développement des sources de revenus. « Cela permettra de briser la trop forte dépendance de la mutuelle à la subvention du FSDP », a conclu le Comité de contrôle.

Au 31 décembre 2020, le réseau de prestataires conventionnés par la MS-Médias compte 33 hôpitaux publics et privés, 35 pharmacies, 3 laboratoires, 8 cabinets d’optique.  

Le budget 2021 de la MS-Médias est de 287 525 000 FCFA contre 261 000 000 FCFA en 2020, soit une hausse d’environ 10%.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Elle dispose de trois produits opérationnels que sont l’assurance santé, le Fonds de solidarité et le projet immobilier.

Le Parlement arabe rejette « catégoriquement » la décision du parlement européen sur le Maroc

Par Mohamed Fayed — Le Parlement arabe, réuni en urgence ce samedi au Caire, a exprimé son rejet « catégorique » de la résolution rendue par le Parlement européen le 10 juin 2021, relative à la politique du Maroc en matière d’immigration.Dans une décision, adoptée à l’unanimité, le parlement arabe considère que la résolution du parlement européen, qui comporte de fausses critiques et des accusations sans fondement, constitue un chantage et une politisation inacceptable des efforts du Maroc pour faire face au problème de l’immigration clandestine.

La Parlement arabe a également condamné fermement l’ingérence du Parlement européen et de son insistance à s’impliquer dans une crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, laquelle peut être résolue par la voie diplomatique et la négociation bilatérale directe entre les deux pays.

Il a salué les efforts inlassables déployés par le Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine, qui découlent d’une volonté politique forte et des instructions du Roi Mohammed VI en tant que champion de la migration, en vue de résoudre les problèmes de la migration en Afrique.

Les parlementaires arabes ont exprimé aussi leur rejet total de l’approche « arrogante inacceptable » du Parlement européen dans le traitement des questions liées aux pays arabes, en publiant des résolutions qui contredisent les exigences du partenariat stratégique entre les pays arabes et ceux européens.

Ils ont appelé le Parlement européen à abandonner ces pratiques « provocatrices » et adopter des positions « pragmatiques » et « responsables » qui renforceraient la coopération et la coordination conjointe entre les pays arabes et européens.

A cet égard, ils ont plaidé pour la mise en place d’un plan d’action arabe unifié et intégré pour faire face à ces positions « irresponsables » du Parlement européen, et d’une manière qui garantisse le respect de la souveraineté des pays arabes et la non-ingérence dans leurs affaires.

Ils ont exhorté l’Union interparlementaire, le Parlement méditerranéen, l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et tous les parlements régionaux, à rejeter et condamner la décision du parlement européen au sujet du Maroc, laquelle « s’inscrit en faux avec les règles internationalement reconnues de la diplomatie parlementaire ».

Soulignant sa position ferme et permanente de pleine solidarité avec le Royaume du Maroc, le parlement arabe a chargé son Président de prendre les mesures appropriées pour soutenir le Maroc dans la réponse à cette décision.

Par ailleurs, les parlementaires arabes ont mis l’accent sur le caractère arabe des villes marocaines de Sebta et de Melilla et des îles marocaines occupées, soulignant l’impératif et la nécessité d’ouvrir ce dossier, comme conséquences de la période coloniale.

Maroc : la semaine africaine de la blockchain s’invite à Rabat

Le sommet virtuel 2021 de la semaine africaine de la blockchain (Africa Blockchain Week) s’ouvre ce lundi 28 juin à Rabat.  Plus de 5000 participants y prendront part en mode virtuel.Au programme de cette grand-messe, organisée par les groupes Nexchange et le Groupe immobilier marocain « Marita », un aperçu de la situation actuelle des banques virtuelles, de l’industrie de la crypto-monnaie et des paiements et des défis réglementaires. Ce sera également l’occasion d’évaluer l’impact de la blockchain sur l’économie des pays africains.

L’ambition est surtout d’inciter d’autres pays du continent à emprunter la voie de la blockchain. Le débat sera lancé sur le développement de cette nouvelle technologie dans les pays où elle demeure peu développée. Ainsi, les acteurs du secteur profiteront de ce sommet pour discuter d’un processus de développement de la blockchain dans chacun des pays du continent.

Les organisateurs considèrent que l’Afrique gagnerait à investir dans les systèmes de blockchain qui offrent des possibilités d’inclusion financière. Surtout que « la pandémie du Covid-19 a montré que cette technologie est un pont vers un avenir meilleur. La transformation numérique est devenue la clé du développement de l’Afrique », comme le soulignent les organisateurs dans la note conceptuelle de l’évènement.

Durant les quatre jours du sommet (28 juin – 1er juillet 2021), qui connaitra la participation de représentants du Conseil Economique, Social et Culture (ECOSOCC-UA) de l’Union africaine, d’acteurs des secteurs public et privé, des principaux leaders économiques internationaux et des experts de la blockchain, plusieurs sessions et panels spécialisés dans différents secteurs économiques, notamment l’énergie, l’immobilier, l’agriculture et la santé. Plusieurs thèmes seront abordés tels que les « paiements x blockchain », en l’occurrence les paiements transfrontaliers, les envois de fonds, et le règlement interbancaire.

Les participants se pencheront aussi sur la « monnaie numérique (CBDC) en Afrique », les « ponts blockchain de l’Afrique vers l’Asie, Israël, l’Europe et les États-Unis », le « bitcoin et les systèmes de paiement alternatifs pour la population non bancarisée » et les « défis réglementaires pour la croissance de l’écosystème crypto et blockchain en Afrique ».

Pour rappel, Marita Group est un Holding marocain spécialisé dans les solutions clé en main dans le développement immobilier, les énergies renouvelables, la fabrication et les véhicules électriques.

La presse sénégalaise rembobine une journée de vote à l’Assemblée nationale

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, font un focus sur les modifications apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale.L’AS annonce que la majorité parlementaire a adopté, hier vendredi, les nouveaux textes avec « 70 voix pour » et « 11 voix contre ». Selon L’Observateur, « les députés arment l’État contre le terrorisme ».

Mais c’est passé « au forceps », indique EnQuête. Dans ce journal, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, explique le recours à la procédure d’urgence par la nécessité d’« éviter que (le Sénégal) ne soit placé sur la liste rouge des pays qui soutiennent le terrorisme ».

Poursuivant dans Le Soleil, le Garde des Sceaux a souligné que le Sénégal n’avait jusque-là pas pris « toutes les dispositions pour lutter efficacement » contre le phénomène jihadiste. Cité dans le quotidien national, Toussaint Manga, député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) est de ceux qui pensent que ces modifications ont pour but de « restreindre les libertés ».

Cette suspicion a électricisé les débats à l’hémicycle. « Ça a volé bas », reconnaît Les Échos. En guise d’illustration, rapporte ce journal, Ousmane Sonko (opposition) et Mberry Sylla (majorité) se frottent. Toussaint Manga, Mame Diarra Fam, Anna Gomis, Aliou Dembourou se distinguent par un vocabulaire au ras des pâquerettes.

À en croire Vox Populi, le vote sous haute tension a donné lieu à des « actes de terreur… isme à l’Assemblée nationale ». En effet, regrette ce quotidien, entre coups de poing, insultes, menaces et quolibets, les députés ont joint l’acte à la parole en termes de terreur.

Abondant dans le même sens, Le Quotidien fait savoir que les représentants du peuple se sont comportés comme des gamins dans « une cour de récréation ».

Dans cette mêlée, une personne a néanmoins pris de la hauteur d’après Libération. Il s’agit de la députée Marième Soda Ndiaye qui a prôné un consensus national : « Les questions liées au terrorisme ne doivent être ni instrumentalisées ni politisées par le pouvoir, encore moins par l’opposition. On ne doit pas attendre qu’on en vienne aux mains pour expliciter le contenu de telles lois parce que, une fois votées, elles nous engagent tous ».

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains du monde, la gestion de l’épidémie, les relations Maroc-Liberia et la promotion des TPME.+Finances News Hebdo+, qui revient sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE), écrit que grâce aux hautes instructions royales, plusieurs dispositifs ont été mis en place non seulement pour inciter les Marocains du monde à revenir, mais également pour rendre leur séjour agréable.

Pour leur retour, le Maroc a en effet décidé de dérouler le tapis rouge : prix cassés chez la compagnie nationale Royal Air Maroc et au niveau des compagnies maritimes, offres spéciales dans les établissements touristiques, offre MRE pour le train et renforcement de la communication au niveau central et territorial en vue de leur offrir orientation et accompagnement administratif, relève l’hebdomadaire.

Mais si le Maroc a encouragé le retour des MRE, c’est parce qu’ils « irriguent » l’économie nationale, car malgré le contexte pandémique, leurs transferts enregistreraient une progression de 7,6% à 73,3 milliards de DH en 2021, et de 2,8% à 75,4 milliards en 2022, ajoute-t-il.

Abordant la gestion de l’épidémie du coronavirus, +Challenge+ note qu’au Maroc, « nous avons des chiffres contenus, qui permettent la maîtrise et donc l’ouverture », mettant en garde, toutefois, contre une propagation du Delta plus, qui « nous amènera à un retour en arrière ».

Mais si le Maroc a aussi desserré l’activité économique, en adoptant des mesures en faveur du tourisme intérieur, qui a besoin de la demande intérieure, des « incohérences » émergent par-ci par-là: certains se font infliger des amendes faute de disposer d’autorisations spéciales, déplore la publication.

Pire, les hôteliers, qui se sont engagés à réduire les prix de 30 %, ont augmenté les prix affichés, pensant pouvoir récupérer leurs pertes au lieu de les lisser sur plusieurs saisons, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc et Liberia ont signé une feuille de route de coopération pour la période 2021-2023 et un accord de coopération sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.

Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah. La feuille de route définit le cadre de coopération multisectorielle entre les deux pays amis et marque leur ambition de renforcer leurs relations bilatérales, en se basant sur le respect mutuel et en développant un partenariat solide et une solidarité agissante.

+L’Economiste+ fait savoir que la Banque centrale marocaine et la Société financière internationale (International Finance Corporation – IFC) – membre du groupe Banque Mondiale ont approuvé, vendredi à Rabat, un protocole d’entente sur le financement des chaines d’approvisionnement (Supply Chain Finance – SCF).

Conclu en présence du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri et du Directeur Général de IFC Makhtar Diop, cet accord intervient dans le cadre de la promotion de l’accès au financement pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). A cet effet, les deux institutions signataires projettent de concevoir une stratégie de financement des chaines d’approvisionnement (SCF) en concertation avec les opérateurs concernés du système financier marocain, précise la même source.

Cette initiative aura un effet catalyseur sur l’inclusion financière et la réduction des délais de paiements au Maroc. En effet, la mise en place d’un environnement et d’un cadre propices au SCF contribuera à l’émergence de modèles de financement innovants et inclusifs au profit des écosystèmes et des entreprises, répondant aux besoins de développement et de croissance des TPME marocaines, souligne le quotidien.

Côte d’Ivoire: des DG de sociétés publiques suspendus pour malversations

Des directeurs généraux de structures publiques en Côte d’Ivoire viennent d’être suspendus à la suite d’investigations préliminaires sur leur gouvernance, annonce une note officielle.

«Suite à des investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’Etat, il a été décidé de diligenter des audits », rapporte la note publiée vendredi.  

Cette mesure intervient « sur la base des conclusions des premières investigations et dans l’attente des résultats de ces audites, certains responsables de structures font l’objet de suspension à titre conservatoire », précise la note. 

Les investigations à la Nouvelle pharmacie de la santé publique (NPSP), ont visé le directeur général Ange Désiré Yapi, le directeur des affaires administratives et financières, Cissé Idrissa et le directeur de la logistique, Coulibaly Tielivigue Gbon.

Au niveau de l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI), le directeur général, Ouattara Youssouf, a été mis en cause, poursuit le texte. 

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), M. Bilé Diéméleou, a été également suspendu ainsi que celui de l’Agence de gestion foncière (AGEF), Coulibaly Lamine.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a créé, dans l’actuel gouvernement, un département ministériel chargé de la lutte contre la corruption, ce qui montre la volonté des dirigeants ivoiriens de promouvoir la bonne gouvernance. 

Côte d’Ivoire: un Comité de relecture des revendications des faîtières de la santé installé

Un « Comité de relecture des textes » concernant les revendications des faîtières du secteur de la santé en Côte d’Ivoire vient d’être installé par le ministre de tutelle, Pierre Dimba, avec les responsables syndicaux, selon une note officielle publiée vendredi.

Les échanges ont porté sur l’application de la loi portant réforme hospitalière,  décret spécifique sur l’ordre des infirmiers et sages-femmes, la mise aux normes des plateaux techniques des structures sanitaires. 

Les discussions entre le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, ont aussi porté sur le décret octroyant une prime trimestrielle d’incitation aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité au ministère ainsi que le paiement des arriérés de prime Covid-19. 

Sur ces différents points de revendications, M. Pierre Dimba a assuré face aux responsables syndicaux que « les questions soulevées connaîtront un début de solutions dans un cadre de discussion » à travers le Comité de relecture des textes mis en place par le ministère. 

Ce comité de relecture des textes est composé du directeur de la Médecine hospitalière et de proximité (DMHP), du directeur des Ressources Humaines (DRH), du directeur des Affaires financières (DAF) et de la directrice des Affaires juridiques et du contentieux (DAJC). 

Il se tiendra chaque deux semaines sur une période de six mois pour accélérer la mise en application des différents points de revendication des faîtières syndicales du secteur de la santé en Côte d’Ivoire.

Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, M. Pierre N’gou Dimba a eu la séance de travail avec les faîtières syndicales du secteur de la santé (CORDI-SANTE / SYCAMCI), le 18 juin 2021 à son Cabinet.

Le vaccin anti-Covid-19 Johnson & Johnson attendu en Côte d’Ivoire en septembre

Le vaccin anti-Covid-19 Johnson & Johnson, développé par l’entreprise pharmaceutique américaine, est attendu en Côte d’Ivoire en septembre 2021.

L’information a été donnée vendredi, à Abidjan, par le Prof. Harvey Attoh-Touré, maître de Conférence agrégé en santé publique, au cours d’une séance d’échanges avec des influenceurs,  notamment des professionnels des médias et des artistes.

« En septembre 2021, la Côte d’Ivoire recevra la vaccin Johnson & Johnson », a annoncé M. Attoh-Touré, indiquant qu’une « seule dose » est administrée pour ce vaccin. Il a invité les gens âgés de 18 ans et plus à se vacciner pour se protéger et ne pas être un vecteur de propagation du virus.

Il a fait savoir que « les Ivoiriens ne croient pas à la maladie » et plusieurs croient à une thèse du complot, avant d’ajouter que « la rumeur a largement communiqué », qui a conduit plusieurs à rechigner à se faire vacciner. 

Le professeur Harvey Attoh-Touré a souligné que quelque « 200 vaccins Covid-19 sont à l’étude actuellement ». L’Afrique représente 1 à 2% des doses mondiales reçues du vaccin anti Covid-19 et 0,11/100 habitants sont vaccinés sur le continent. 

La Côte d’Ivoire a jusque-là reçu des doses du vaccin AstraZeneca, Pfizer-BioNtech et récemment le vaccin chinois Sinopharm. Au 25 juin 2021, la Côte d’Ivoire comptait 48 137 cas confirmés dont 47 715 personnes guéries, 311 décès et 111 cas actifs. 

Côte d’Ivoire : ouverture des Journées économiques de San-Pedro

La première édition des Journées économiques de San Pedro s’est ouverte, jeudi, sous le thème, «quelle synergie entre l’administration publique et le secteur privé pour une meilleure valorisation du potentiel économique local ?».

Dans son allocution à cette ouverture, le ministre de la Promotion des PME, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel, Félix Anoblé a indiqué que ces journées s’inscrivent dans la droite ligne du dialogue public-privé prôné par le gouvernement ivoirien.

M. Anoblé qui est également le maire de San-Pédro, la deuxième ville portuaire ivoirienne s’est aussi félicité de ces journées qui  épousent la vision de la municipalité.

L’objectif est  de faire de San-Pedro une ville d’avenir et « l’une des principales destinations du développement de l’économie ivoirienne », a-t-il soutenu.

«Le dialogue public-privé est d’ailleurs le premier symbole et le meilleur champ d’application de cette communauté d’actions tant souhaitée », a fait observer M. Anoblé.

M. Faman Touré, président de la Chambre du commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI CI), a relevé une opportunité pour la région de San-Pedro, de mieux s’organiser pour tirer profit de cette relance post-Covid-19 qui s’annonce, en créant les meilleures conditions possibles pour attirer les investisseurs locaux et étrangers et booster le commerce et le tourisme.

« (…) notre institution qui a fait du développement des activités économiques en région un des axes majeurs de la mandature 2016-2022, entend jouer son rôle d’appui au développement du secteur privé local par la levée des différents freins a un meilleur exercice de l’activité économique, à travers un dialogue constructif et fructueux entre l’Etat et le secteur privé », a-t-il expliqué.

Dans une conférence inaugurale portant sur les potentialités économiques et la vision de développement de San-Pedro  a permis  de présenter les atouts de la région et du port.

Ces journées économiques de San-Pédro sont organisées par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) en partenariat avec  le Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP).

L’organisation des élections en Libye, un objectif principal de la prochaine étape dans ce pays (ministre marocain)

Le Maroc se tiendra toujours aux côtés des institutions libyennes légitimes et soutiendra les efforts internationaux visant à résoudre la crise que traverse ce pays du Maghreb, dans le cadre de ce qui a été convenu entre les différentes parties libyennes, notamment la tenue des élections à leur date prévue, a affirmé, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Le Maroc considère que l’organisation des élections doit être l’objectif principal de la prochaine étape en Libye », a souligné M. Bourita dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens jeudi dans la soirée avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le ministre marocain a mis l’accent sur la nécessité de l’adhésion de toutes les institutions libyennes aux préparatifs de ces échéances pour qu’elles puissent se dérouler dans les meilleures conditions.

Le Maroc, a-t-il ajouté, est en contact permanent avec toutes les institutions libyennes, y compris la chambre des représentants en tant qu’institution clé dans le processus de préparation des élections en Libye (législatives et présidentielle), qui devront permettre aux Libyens d’élire les institutions qui les représentent.

Pour sa part, M. Saleh a affirmé que le Maroc joue un rôle central dans le processus de règlement de la crise libyenne, ajoutant que « le Royaume nous accompagne au quotidien et est en contact permanent avec nous pour atteindre cet objectif ».

Il s’est félicité des positions historiques du Royaume et de son soutien en vue de la concrétisation de la volonté du peuple libyen pour la tenue des élections présidentielle et législatives.

Le responsable libyen a, en outre, souligné la nécessité de tenir ces élections à leur date prévue (24 décembre), sous la supervision de la communauté internationale, tout en veillant à ce que ces scrutins soient honnêtes, notant que toutes les mesures ont été prises en prévision de ces échéances.

« Il n’est de solution à la crise libyenne que d’organiser des élections législatives et présidentielle honnêtes qui donneront lieu à des institutions ayant le soutien de tous les Libyens et qui œuvreront à la réconciliation et à l’unification des institutions de l’État », a-t-il insisté.

« Nous comptons beaucoup sur le rôle et le soutien du Maroc pour tenir ces échéances à leur date prévue et permettre au peuple libyen de choisir ses représentants avec transparence et honnêteté », a conclu M. Saleh.

Maroc : mobilisation pour lutter contre la pollution des mers et des océans par les déchets plastiques

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement au Maroc, lance une opération pour lutter contre la pollution des mers et des océans par les déchets plastiques.Lancée en 2019, cette opération a connu un véritable succès grâce à l’engagement des partenaires et à la motivation des participants, indique vendredi la Fondation dans un communiqué.

L’opération a reçu en 2020 la distinction de la meilleure bonne pratique d’éducation à l’environnement sur les 4425 plages labellisées Pavillon bleu dans le monde.

Alors que les Marocains ont retrouvé le chemin des plages dans le respect des mesures sanitaires encore en vigueur, comme la distanciation sociale, les gestes barrières, le port du masque, la Fondation compte axer sa campagne sur les 105 plages de son programme Plages Propres.

Pour l’été 2021, cette opération de sensibilisation reprendra les trois temps forts de la première édition, à savoir la mobilisation d’un million de jeunes sur la période estivale et le déploiement de 10.000 actions de sensibilisation et d’éducation au développement durable auprès d’eux.

L’opération prévoit aussi la récupération de 10 tonnes de plastique par plage pendant la période estivale, précise la Fondation, qui réitère sa mobilisation pour les plages, le littoral, les mers et les océans, dont le rôle pour la préservation du climat est capital.

Maroc : lancement des journées de sensibilisation autour de la nutrition maternelle et infantile

Le ministère marocain de la Santé, en partenariat avec l’initiative nationale pour le développement humain et l’UNICEF, organise du 24 juin au 24 juillet 2021, des journées de sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile sous le slogan  « Les 1000 premiers jours …. La base d’un avenir meilleur ! ».Cette campagne s’inscrit d’une part, dans le cadre du Programme national de nutrition, qui vise à améliorer l’état de santé de chaque individu à travers une bonne nutrition et d’autre part, dans le contexte de la célébration du mois de la parentalité positive instituée au mois de juin de chaque année, indique vendredi un communiqué du ministère de la Santé parvenu à APA.

Cet évènement, qui s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par notre pays pour la valorisation de son capital humain, s’aligne aussi bien avec les recommandations internationales qu’avec la vision du ministère de la santé et de ses partenaires visant à promouvoir le développement de la petite enfance comme une composante clé du développement du capital humain.

Les 1000 premiers jours de la vie qui couvrent la période de la conception jusqu’à l’âge de deux ans constituent la première fenêtre d’opportunité pour agir en faveur du développement optimal de l’enfant. Le rythme de croissance, notamment cognitif et cérébral, pendant cette période est sans équivalent à l’échelle d’une vie. Et toutes carences nutritionnelles qui surviennent pendant cette période peuvent entrainer des retards de croissance qui sont souvent associés à des retards de développement physique, cognitif, mental et émotionnel.

Ainsi, une alimentation saine et équilibrée, une stimulation psychosociale adéquate et des soins adaptés auront un impact important sur l’avenir de l’enfant, sur sa santé, son développement physique et intellectuel, sa socialisation et son bien-être.

Cette campagne de sensibilisation à grande échelle, qui sera déployée chaque année, vise à promouvoir les actions essentielles en nutrition telles que l’alimentation saine et équilibrée pendant la grossesse, l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de l’enfant, la diversification de l’alimentation de l’enfant à partir du sixième mois ainsi que la continuité de l’allaitement au sein jusqu’à l’âge de deux ans.

La campagne permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes ou allaitantes, de leurs familles et des communautés sur les avantages de l’adoption de ces pratiques favorables à la bonne santé et nutrition de la mère et de l’enfant.  

Cette campagne se déploiera à travers de nombreuses actions de sensibilisation, notamment des webinaires destinés aux professionnels de la santé, des sessions interactives d’échanges avec les familles, une campagne digitale et médiatique ainsi que des actions de sensibilisation de proximité dans les établissements de santé.

La Banque mondiale appuie le Sénégal dans plusieurs secteurs

L’institution financière mondiale et le Sénégal ont signé ce vendredi quatre accords d’un montant global de 423 millions de dollars (plus de 232 milliards FCFA), dont 241 millions de dollars sous forme de don.Le premier accord porte sur un appui de financement additionnel de 134 millions de dollars dont 50% en dons pour le Projet de Réponse à la Covid-19. Ce nouveau financement vise à appuyer le plan de déploiement de la vaccination contre la Covid-19 et l’achat de plusieurs millions de doses de vaccin.

Il permettra aussi de poursuivre les actions financées avec l’appui initial de 20 millions de dollars approuvés le 2 Avril 2020 pour renforcer la prévention, la détection, et la prise en charge des personnes infectées par le virus.

Le second financement additionnel porte sur 110 millions de dollars dont 70 millions sous forme de don, destiné au Projet d’Appui aux Filets Sociaux. Cet appui inclut des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), mais également 30 millions de dollars venant du Fonds fiduciaire de la Coopération allemande BMZ administré par la Banque mondiale.

Il permettra à l’Etat de déployer une assistance sociale exceptionnelle par transferts monétaires, pour aider les familles vulnérables à surmonter la crise liée à la Covid-19 et à faire face aux futurs chocs climatiques. Un appui productif sera également mis à l’échelle au profit des ménages et agriculteurs les plus pauvres, pour les aider à améliorer leurs activités génératrices de revenus.

De plus, ce financement additionnel permettra l’extension du Registre national unique (RNU) à 1 million de ménages conformément à la volonté du gouvernement. Cela permettra de mieux déployer l’assistance aux populations vulnérables dans le futur.

Le troisième accord porte sur l’accès universel à l’électricité. Un premier financement de 129 millions de dollars, dont la moitié en don, en appui au Projet régional d’accès à l’électricité a ainsi été signé. L’objectif de ce dernier est d’accroître l’accès à l’électricité du réseau électrique à partir des postes des lignes de transmission du Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain, surtout dans des zones moins desservies et avec une incidence de la pauvreté plus élevée, notamment en Casamance.

Grâce à cet investissement, cent mille nouvelles connexions équivalentes à six cent mille personnes auront accès à l’électricité grâce à la densification des réseaux de distribution autour des sous-stations.

Le 4ème et dernier financement concerne le foncier dont la première et dernière réforme majeure remonte à 1964. Il porte sur 80 millions de dollars, dont la moitié en don, et est destiné au Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (Procasef). Il répond à la sollicitation du gouvernement et à sa volonté d’améliorer la gouvernance foncière par la mise en place d’un cadastre national.

Le Procasef veut aider à formaliser au sein de 136 communes, les droits fonciers sur le Domaine national, qu’ils soient individuels ou collectifs, qu’ils portent sur des terrains agricoles, pastoraux ou d’habitation et remettre des documents fonciers officiels à chaque ayant-droit.

Il permettra aussi de donner aux institutions en charge du foncier, depuis les communes jusqu’aux ministères centraux, les infrastructures, les outils et les capacités humaines nécessaires à l’enregistrement à grande échelle des droits sur le sol.

« C’est un engagement qui fera date dans le partenariat entre la Banque mondiale et le Sénégal », s’est félicité le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Nathan Bélète. En effet, souligne ce dernier, le niveau de financements concessionnels de 898 millions de dollars, soit environ 484 milliards de francs CFA, n’a jamais été atteint en une seule année fiscale de la Banque mondiale.

Selon le responsable de la BM, ce niveau exceptionnel de financement traduit une mobilisation très forte de la Banque mondiale pour appuyer le Gouvernement dans la réponse à la Covid-19 et la relance de l’économie, dans un contexte lui-même exceptionnel.

D’après M. Bélète, cette assistance financière souligne aussi l’importance d’une gestion efficace des finances publiques afin qu’ils puissent se traduire par des changements concrets et rapides pour les populations du Sénégal.

Laurent Gbagbo se rend dans son village dimanche

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo se rend le dimanche prochain dans son village de Mama, dans le département de Gagnoa à 270 km d’Abidjan au Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Dans un communiqué transmis à APA, le président de la Commission communication du Comité opérationnel d’accueil, Katinan Koné annonce que ce séjour prévu les dimanche 27 et lundi 28 juin 2021 se fera en deux étapes.

La première étape sera « un arrêt dans son village maternel (Blouzon) pour s’incliner sur la tombe de sa défunte mère, feu la matriarche Gadô Marguerite».  « Cette étape qui s’effectuera strictement dans l’intimité familiale, est formellement interdite aux médias et à toute couverture médiatique », précise le communiqué.

La deuxième étape sera consacrée aux cérémonies publiques à Mama, le dimanche et le lundi. Elle sera  ouverte à tous les « médias qui désirent en assurer la couverture ».

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021 dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021 après 10 ans d’absence.

Afrique : l’insécurité foncière des femmes est persistante (activiste)

Les femmes africaines peinent toujours à avoir un accès sécurisé au foncier, a soutenu Halima Tiousso.La présidente du Collège des femmes du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) attribue cette situation à plusieurs facteurs dont l’accaparement des terres.

« L’insécurité foncière des femmes est toujours persistante et aggravée. Il y a beaucoup de pression exercée sur le foncier à cause de plusieurs facteurs comme les conflits, la démographie, l’accaparement des terres et le mode de gouvernance », a indiqué Mme Tioussou.

Elle s’exprimait ce vendredi à Dakar au cours d’un forum national sur les droits fonciers des femmes au Sénégal, auquel prennent part des représentantes du Togo et du Niger. La rencontre, axée sur le thème « Des évidences à l’action : Stratégies et outils pour une gouvernance foncière inclusive et un accès sécurisé des femmes à la terre au Sénégal », est organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Poursuivant, Halima Tiousso a affirmé que des « marges de progression » restent à faire pour mettre un terme à la fracture foncière qui est en défaveur des femmes.

« A quelques exceptions près, la problématique de l’accès des femmes au foncier est la même dans tous les 13 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo) membres du ROPPA », a poursuivi la présidente du Collège des femmes du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

Ce qui fait dire à Ciré Lô, Directeur de cabinet du ministère de la Femme de la Famille et du Genre que les inégalités d’accès au foncier entre homme/femme sont « là, existantes et persistantes ».

« Face à cette situation, il faut s’appuyer sur plusieurs leviers pour inverser la tendance. Parmi ces leviers, il y a la formation et la sensibilisation des femmes sur leurs droits », a dit l’officiel sénégalais.

Dépréciation de monnaies africaines face au dollar américain

La valeur de l’indice des devises SANUSI 18 s’est dépréciée de 0,15% par rapport au dollar américain au cours de la semaine du 18 au 25 juin 2021, a appris APA vendredi.L’indice SANUSI 18 géré par l’Infinity Crew est un panier de 18 devises africaines.

La valeur du Cedi ghanéen, du Rand sud-africain, du Pula botswanais, du Kwanza angolais, du Birr éthiopien, du Dinar algérien et de la Livre égyptienne s’est dépréciée par rapport au dollar américain au cours de cette période.

En revanche, la Leone sierra léonaise, le dollar libérien, le franc CFA, l’escudo cap-verdien, le franc CFA centrafricain, le shilling tanzanien, le dirham marocain, le dalasi gambien, le shilling kenyan et le naira nigérian se sont appréciés par rapport à la devise américaine. Il en est de même du franc guinéen qui est resté stable.

Les tableaux de la grille fractale comparent les variations en pourcentage des taux de change de dix-huit monnaies africaines et les variations en pourcentage des prix de quinze produits de base exportés d’Afrique.

Gabon : poursuite du procès du putsch manqué

Les auteurs du coup d’Etat manqué de 2019 contre le président gabonais Ali Bongo Ondimba comparaissent devant la cour militaire spéciale.Plus de deux ans après leur tentative de coup d’Etat avorté, le lieutenant Kelly Ondo et ses complices comparaissent devant la cour militaire spéciale. Les exceptions d’inconstitutionnalités soulevées par les avocats de la défense ont été finalement rejetées par la cour.

Les avocats des mutins avaient brandi comme arguments les dispositions du Code pénal gabonais qui indique que lorsqu’une procédure implique au moins un civil, cette cour militaire n’est plus compétente. Or, parmi les neuf accusés dont huit gendarmes, on retrouve l’opposant et seul civil Ballack Obame.

Les présumés putschistes entendus le 18 et le 21 juin sont désormais entendus sur le fond depuis hier jeudi. Ils risquent la « prison à vie » pour les délits « d’atteinte à la sûreté de l’Etat » après leur forfait.

Le 7 janvier 2019, alors que Ali Bongo est en convalescence au Maroc après un accident vasculaire cérébrale (AVC), un commando dirigé par le lieutenant Kelly Ondo Obiang membre de la garde républicaine (GR) tente de s’emparer du pouvoir pour dit-il sortir le pays du « chaos ».

Après avoir pris le contrôle de la radio nationale, ils annoncent la mise en place d’un Conseil national de restauration, avant d’être neutralisés quelques heures après par les forces loyalistes.

Mali : la Minusma visée par une voiture piégée

L’attaque d’une base opérationnelle temporaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est survenue ce vendredi matin.Sur son compte Twitter, la Minusma informe que quinze Casques bleus sont blessés dans cette attaque. Ces derniers, a-t-elle précisé, sont en train d’être évacués pour recevoir des soins. L’assaut s’est produit au Nord du Mali « près du village d’Ichagara »  dans la commune de Tarkint située à Gao.

La Minusma « condamne fermement » cette attaque et souhaite « un prompt et complet rétablissement » aux blessés. Spécialiste des mouvements jihadistes, Wassim Nasr désigne « un kamikaze » comme l’auteur de cet acte de violence, non sans préciser qu’il y a « plusieurs blessés parmi les militaires allemands ».

Il y a quelques jours seulement, ce mode opératoire a été utilisé, à Gossi dans le Centre du Mali, contre la force Barkhane faisant, là aussi, plusieurs blessés. Les jihadistes multiplient les actions alors que la France se prépare à un désengagement progressif au Sahel.

En effet, le 10 juin dernier, le président Emmanuel Macron a annoncé la « fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure » et la « transformation profonde » de la présence militaire française dans cette zone désertique.

A terme, les 5100 militaires tricolores devraient progressivement passer le témoin aux armées locales et au groupement de forces spéciales européennes dénommé Takuba.

Les 100 Young Leaders de la French-African Foundation dévoilés le 30 juin

La French-African Foundation révélera le 30 juin 2021, en direct sur ses réseaux sociaux, la composition de la promotion 2021 de son programme phare Young Leaders, annonce une note transmise à APA, vendredi.

Les « 100 réponses » des experts, révélant les lauréats, constituent un temps fort de cette nouvelle édition qui intervient au terme d’une sélection marquée par un grand nombre de candidatures et la diversité des profils. 

Ces 100 lauréats distingués parmi près de 3 000 jeunes africains et français pour la qualité de leur projet et leur engagement s’apprêtent à s’investir pour co-construire le monde de demain.

Porté par un important dispositif de communication en ligne et dans les médias entre le 17 février et le 5 avril, le résultat de l’appel à candidatures du Programme Young Leaders de la French-African Foundation a dépassé les attentes avec des effectifs qui ont été triplés par rapport à la précédente édition. 

A titre de comparaison, l’appel à candidatures version 2019 – l’édition 2020 du programme Young Leaders ayant été annulée pour cause de Covid – avait suscité 2 000 candidatures.

Émanant de 53 pays différents, le trio de tête du nombre de candidats fut la France (13,3%), le Nigeria (12,2%) et le Cameroun (8,2%), suivis par la République Démocratique du Congo, le Kenya et la Côte d’Ivoire, ayant fourni respectivement 5,1%, 4,3% et 4% du contingent des candidats. 

Si la cible francophone a été la plus réactive (61,7% des candidatures), les candidatures anglophones représentent tout de même 33,6% de l’ensemble. La tranche des 31-35 ans constitue elle 37,7% des candidatures, et les secteurs associatif, éducatif, gouvernemental et agricole arrivent en tête. 

Le profil de la promotion 2021, qui respecte strictement la parité et reflète l’ensemble des secteurs, régions et pays d’Afrique, sera dévoilé le 30 juin au cours d’une soirée privée.

Le « 100 answers Reveal » réunira une centaine de personnalités, parmi lesquelles les membres du comité de sélection, des personnalités politiques et économiques ainsi que les partenaires de la French-African Foundation tels que l’Agence Française de Développement, Meridiam et le Groupe Duval.  

L’événement sera disponible en direct à partir de 19h (GTM+2) sur les réseaux sociaux de la Fondation. La révélation qui marque le coup d’envoi du programme Young Leaders placé sous le haut patronage du président de la République française, Emmanuel Macron, et du président de la République du Sénégal, Macky Sall, ouvrira la voie aux sessions de réflexion et ateliers sur le thème de la résilience. 

L’ensemble de la promotion participera au séminaire de 5 jours et au nouveau Sommet Afrique-France, en octobre en France, puis au Sénégal en fin d’année. Ces sessions permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

« Le nombre de candidatures reçues, la qualité et la diversité des profils et le nombre de pays représentés attestent de la notoriété croissante de notre programme en France et à travers l’Afrique. Cela nous conforte dans notre contribution à l’émergence d’une relève française et africaine créative, ambitieuse et désireuse de travailler ensemble », a déclaré Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation. 

« Cette nouvelle cohorte de talents franco-africains confirme, à son échelle, la vivacité qui existe sur les deux territoires, en France, en Europe et en Afrique. Nous nous réjouissons de proposer à ces 100 personnalités prometteuses cette plateforme d’expression qu’est le programme Young Leaders », a dit Khaled Igué, co-fondateur et co-président de la Fondation. 

Créée en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier, de rassembler et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération, notamment à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce dernier offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Elimination discrimination raciale: l’Ivoirien Sidiki Bakari Diaby élu au CERD à New-York

L’Ivoirien Sidiki Bakari Diaby a été élu jeudi comme membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), au Palais des nations à New-York.

M. Diaby a été élu comme premier membre sur 12 candidats au CERD, devant les États-Unis, à la 29e réunion des Etats parties à la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination.

Cet organisme est le premier organe conventionnel de protection des droits de l’Homme des nations unies. L’Ivoirien Sidiki Bakri Diaby a été élu pour un deuxième mandat consécutif.

 Tout premier Ivoirien à siéger dans les neuf principaux organes conventionnel des Nations unies, l’Ivoirien Sidiki Bakari Diaby intervient en sa qualité d’expert auprès du Haut-commissariat aux droits de l’Homme.

L’expert ivoirien a pris part à l’examen de soixante-sept Etats partis. Il a été le rapporteur pays de la Principauté de Andorre, des Royaume du Cambodge et de la Belgique.

Le projet de modification du Code pénal tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’examen sous haute tension de ce texte par l’Assemblée nationale.Le Soleil annonce que les députés se réunissent en séance plénière, aujourd’hui à 10 heures, pour étudier « le projet n°10/21 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal ».

Selon l’exposé des motifs, rapporte le quotidien national, « cette réforme vise à définir une nouvelle politique de recouvrement des avoirs criminels. Elle porte également sur le financement du terrorisme, la piraterie maritime… ».

Outre le Code pénal, la représentation nationale se penchera sur le Code de procédure pénale. WalfQuotidien signale que « l’Etat traque les nouveaux terroristes » avec la refonte des textes portant sur « le droit de manifester et la régulation des réseaux sociaux ».

Pour L’AS, « l’Etat corse les peines ». Dans ce journal, Seydou Guèye, le porte-parole de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), se veut rassurant en jurant que ces modifications n’ont rien à voir avec « la liberté de manifestation ou de rassemblement ».

Mais l’opposition n’y croit pas du tout. Au contraire, elle pointe du doigt « un projet liberticide » qui la pousse, selon Le Quotidien, « à manifester ».  Face à la presse hier jeudi, relate ce journal, les opposants ont particulièrement dénoncé l’article 279-1 du Code pénal assimilant plusieurs actes au terrorisme.

C’est déjà le « branle-bas de combat » pour l’opposition ayant multiplié « les rencontres et déclarations jusque tard dans la nuit » du jeudi au vendredi, fait savoir Vox Populi. Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Abdou Mbacké, 2e vice-président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, soutient que « toutes ces manœuvres visent Ousmane Sonko ».

L’Observateur, de son côté, indique que le mot d’ordre du Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D, opposition) est de « résister à tout prix ». Dans ce quotidien, Aliou Sané, Coordonnateur du mouvement citoyen, Y en a marre, tire à boulets rouges sur les tenants du pouvoir : « Ce projet de loi est dangereux pour notre démocratie et tous les Sénégalais qui se posent en contre-pouvoir mais surtout un danger pour nos vies. L’heure est grave. La dictature est là, il faut faire face ».

Sud Quotidien cite Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) pour qui, « le président Macky Sall cherche à installer la peur dans l’esprit de (ses concitoyens) pour se baliser le chemin d’un troisième mandat ».

Dans sa réplique, publiée par le même journal, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), déclare : « C’est bien triste tout ça. Ils sont encore dans la désinformation systématique ». Tout porte à croire, d’après Libération, qu’on se dirige « vers un vendredi de confrontation ».

Sur un tout autre sujet, Stades signale que le chef de l’Etat, Macky Sall, « a décidé de tenir une réunion (sur l’état des infrastructures sportives) au moment où la Confédération africaine de football (Caf) met la pression sur les associations » n’ayant toujours pas de stades répondant aux normes internationales.

Candidat à la présidence de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Mady Touré, le fondateur de l’Académie Génération Foot, a présenté, dans Record, un « programme (dans lequel il) réserve une place prépondérante » aux installations sportives.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les relations Maroc-Libye, la gestion de l’épidémie de coronavirus et les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile et la taxe carbone sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+L’Economiste+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé, jeudi, que le Maroc, se tiendra toujours aux côtés des institutions libyennes légitimes et soutiendra les efforts internationaux visant à résoudre la crise que traverse ce pays du Maghreb, dans le cadre de ce qui a été convenu entre les différentes parties libyennes notamment la tenue des élections à leur date prévue.

« Le Maroc considère que l’organisation des élections doit être l’objectif principal de la prochaine étape en Libye », a souligné Bourita dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, mettant l’accent sur la nécessité de l’adhésion de toutes les institutions libyennes aux préparatifs de ces échéances pour qu’elles puissent se dérouler dans les meilleures conditions.

La même publication, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que les développements de cette pandémie survenus dans les différentes pays du monde « nous mettent en demeure d’être vigilants » et de « ne pas commettre d’impair » à l’occasion des rassemblements qui s’annoncent pour les fêtes de l’Aïd Al Adha.
Selon le journal, le gouvernement se trouve aujourd’hui dans une posture « inconfortable »: ne rien faire au risque d’être accusé de sous-estimer la situation, ou agir, c’est à dire « serrer la vis du confinement” avec ce que cela peut induire comme engagement de la responsabilité sur de nouvelles factures économique et sociale.Il préconise en conséquence de « placer le curseur sur un juste milieu qui ne pénaliserait ni une alternative ni une autre », et de faire « des efforts d’auto-discipline » qui permettraient d’éviter des « solutions radicales ».

+Le Matin+, qui aborde les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile, dont des journées seront organisées par le ministère de la santé durant un mois jusqu’au 24 juillet, écrit que cette campagne, organisée en partenariat avec l’INDH et l’Unicef, « permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes ou allaitantes, de leurs familles et des communautés sur les avantages de l’adoption de ces pratiques favorables à la bonne santé et nutrition de la mère et de l’enfant ».Cette campagne s’inscrit d’une part, dans le cadre du Programme national de nutrition, qui vise à améliorer l’état de santé de chaque individu à travers une bonne nutrition et d’autre part, dans le contexte de la célébration du mois de la parentalité positive instituée au mois de juin de chaque année, explique l’auteur de l’article.

+Libération+ relève que le Maroc risque de perdre 80 milliards de DH sur ses exportations de voitures vers le marché européen à l’horizon 2023, a indiqué dernièrement le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique devant la commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants. Et pour cause : la taxe carbone que l’UE compte instaurer sur les produits fabriqués via des énergies fossiles. Pourquoi le ministre s’alarme-t-il alors que la prochaine taxe vise en priorité les produits importés « de pays moins regardants sur leurs émissions de gaz à effet de serre » ? , s’interroge le quotidien.

Ce qui n’est pas le cas du Maroc qui vient d’être classé au quatrième rang mondial en termes de performance climatique, derrière la Suède, la Grande-Bretagne et le Danemark, selon le rapport de l’Indice de performance climatique de 2021, rappelle-t-il. 

Le Maroc a reçu également une note élevée pour sa politique climatique internationale. En effet, le fort engagement du Maroc dans le cadre de l’Accord de Paris et sa participation active aux alliances climatiques mondiales lui confèrent un rôle de leadership en matière d’énergie et de durabilité sur le continent africain, se félicite le journal.

Côte d’Ivoire: les citoyens sensibilisés sur les comportements aux passages à niveau

La Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf, publique) a sensibilisé jeudi à Abidjan les citoyens sur les comportements à adopter aux passages à niveau, qui est le croisement de la route et du rail.Cette sensibilisation de masse a eu lieu à l’occasion de la 13e Journée internationale de prise de conscience des dangers aux passages à niveau autour du thème « La distraction peut-être fatale aux passages à niveau ». 

« Il y a beaucoup d’accidents » sur les passages à niveau, a indiqué M. Fofana Youssouf, chef du service de gestion du patrimoine et des immobilisations au chemin de fer à la SIPF, ce qui justifie cette action de sensibilisation au croisement route-rail.  

Au cours de cette journée, il a été rappelé aux populations qu’au coup de sifflet du train à un passage à niveau, l’on doit marquer un arrêt, de même à la vue d’une barrière, ou lorsqu’un train arrive.

 Sur des brochures distribuées aux passants, la SIPF exhorte les usagers à éviter d’écouter la musique ou la radio à l’approche d’un passage à niveau, à ralentir, à s’arrêter et à descendre les vitres aux passages à niveau.  

« Des mariés qui ont refusé de s’arrêter au passage à niveau vers l’Oser (Sud Abidjan), ont vu leur voiture s’éteindre en s’engageant sur le rail, alors que le train avait sifflé. Ils ont été obligés de sortir de la voiture et fuir pour éviter de se faire écraser par le train qui a finalement broyé le véhicule », a rapporté M. Fofana, une situation survenue il y a quelques mois. 

Née des cendres de la Régie Abidjan Niger (RAN), la SIPF assure le suivi, le contrôle, la préservation du domaine public et des infrastructures ferroviaires et participe à toute action tendant à leur développement.  

Chaque année, l’Union internationale du chemin de fer organise dans le mois de juin une journée dédiée à la sensibilisation sur les dangers au passage à niveau. En Côte d’Ivoire, la SIPF organise à cette période des actions de sensibilisation de masse. 

Côte d’Ivoire: 10 chaînes TV se partagent un marché publicitaire de plus de 10 milliards Fcfa

Dix chaînes de télévision, y compris le Groupe RTI (RTI1, RTI2, La 3, publiques), se partagent, en Côte d’Ivoire, un marché publicitaire entre 10 et 13 milliards de Fcfa.

Pour assurer la pérennité du secteur, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a organisé jeudi à Abidjan une table ronde autour du thème « La viabilité économique des opérateurs de la TNT en Côte d’Ivoire: défis et stratégies ».  

Cette réunion, la première regroupant en un même lieu les acteurs de la Télévision numérique terrestre (TNT) en Côte d’Ivoire, a permis d’aborder les questions cruciales de la viabilité économique des opérateurs de la TNT.

M. Fabrice Sawegnon, PDG de Life TV, a fait observer que pour les chaînes de télévisions privées le principal modèle économique est la publicité, « et ce marché aujourd’hui est bien à la traîne par rapport à ce qu’ on aurait pu imaginer ». 

« On est aujourd’hui sur un marché (publicitaire estimé) entre 10 et 13 milliards Fcfa, qui est largement en dessous des prévisions qui étaient au moins au double », a-t-il dit, ajoutant que « ce petit marché de 10 milliards est exploité par plus de 10 chaînes ». 

« On a investi 12 milliards Fcfa et on a un marché publicitaire de 10 milliards Fcfa partagé par dix chaînes de télévision », proposant une exonération des coûts de diffusion sur les trois premières années d’exploitation. 

En réalité, soulignera-t-il, « il y a que six chaînes TNT qui ont reçu effectivement le droit d’émettre en TNT (…) on se rend compte qu’ il y a des chaînes qui ne paient aucune forme de redevance ou de coûts supportés par les opérateurs de la TNT ».  

Il a soutenu que « la redevance télé doit être partagée équitablement, ce n’est pas une redevance RTI,  c’est une redevance télévisuelle, alors cet argent doit aider à financer l’ensemble du secteur, à défaut on peut trouver d’autres formules » tel un retrait de la RTI sur des zones de grandes écoutes comme c’est fait en France. 

« La RTI, sa redevance, c’est quasiment 10 milliards Fcfa aujourd’hui, il est important de savoir que c’est un montant très important qui doit aider l’ensemble du secteur », a-t-il suggéré, souhaitant « une régulation plus équitable » au niveau de la publicité.  

Pour lui, les chaînes qui ne subissent pas les mêmes contraintes que les opérateurs privés de la TNT en termes d’investissement et de cahier de charges, de redevance, de charges locales, « puissent partager le même gâteau avec des chaînes » qui ont ces charges.

Le directeur général de NCI (Nouvelle chaîne ivoirienne), Ange Fabien Guéi, a appelé à une baisse de la redevance payée à la HACA et à la Société ivoirienne de télédiffusion (IDT), chargée du déploiement de la Télévision nationale terrestre (TNT).

M. Guéi a relevé que NCI a fait un investissement entre 10 et 12 milliards Fcfa, faisant remarquer que la chaîne de télévision assure 3 à 4 milliards Fcfa de charges mensuelles pour un marché publicitaire d’à peu près 12 milliards Fcfa. 

Il a demandé à l’IDT d’accélérer l’implantation de la TNT dans tout le pays afin qu’ il y ait un taux de pénétration important dans les foyers. Il a aussi souhaité une « mesure d’audience dans laquelle tous les opérateurs se reconnaîtront ». 

Quant à Jean-Philippe Kaboré, PDG de Optimum Media, éditeur de la chaîne télé 7 Info dont le lancement est prévu le 15 septembre 2021, a plaidé pour une réduction de la redevance de 250 millions Fcfa payée au lancement d’une chaîne Tv en Côte d’Ivoire.

M. Damiano Malchiodi, directeur général de A+Ivoire, a estimé que la licence est « trop élevée », invitant les autorités à adopter « un cadre réglementaire plus fort » pour que les opérateurs profitent de la manne publicitaire. 

Le président de la HACA, Me René Bourgoin, a mentionné que des opérateurs ont été autorisés, certes, depuis 2016, mais c’est seulement en 2019 pour certains, 2020 pour d’autres que ces opérateurs ont véritablement commencé leur exploitation. 

Concernant la redevance RTI collectée auprès du contribuable, Me Bourgoin a laissé entendre que « c’est au coeur des débats pour nombre d’opérateurs qui souhaitent qu’elle soit répartie entre eux, la RTI 50% et les 50% restant entre tous les autres opérateurs ». 

« Le tout est de savoir si cela peut-être accepté, si cela est faisable. Nous ne sommes pas une instance qui va prendre aujourd’hui des décisions, nous en discutons en ensuite nous verrons les propositions qui nous semblent utiles de faire au gouvernement », a-t-il poursuivi.  

Le financement des contenus est le nerf de la guerre pour avoir de l’audience chez les opérateurs de la TNT. En plus de cette charge, ils font face au transport du signal, aux impôts et aux charges salariales. Dans ce contexte de Covid-19, ils ont besoin d’un accompagnement de l’Etat. 

L’ONUCT pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique inaugure son siège à Rabat

Le siège du Bureau Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique a été inauguré, jeudi à Rabat, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avec la participation, par visioconférence, du Secrétaire général adjoint du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (ONUCT), Vladimir Voronkov.Cette cérémonie s’est déroulée en présence des départements nationaux impliqués ainsi que du corps diplomatique accrédité à Rabat. Elle a été retransmise depuis New York pour permettre aux participants à la 2ème semaine internationale de lutte contre le terrorisme d’y prendre part et de suivre ses travaux. 

Le nouveau Bureau Programme œuvrera à élaborer et à mettre en œuvre des programmes accrédités visant principalement le renforcement de capacités et le développement de compétences dans le domaine de la lutte antiterroriste, notamment en matière de sécurité, d’enquêtes et de poursuites, de gestion des prisons et des frontières, de désengagement, de réhabilitation et de réinsertion.

Il s’appuiera sur la mutualisation de l’expertise du Maroc et de l’ONUCT afin de dispenser des formations de qualité au profit des Etats africains, selon une approche collaborative et solidaire reflétant un esprit de responsabilité collective.

Le choix du Maroc en tant que partenaire pour l’établissement de ce Bureau Programme est une preuve supplémentaire de la confiance et de l’estime dont jouit la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Ce projet permet également de consolider l’engagement continu et les valeurs de partage adoptés par le Maroc et la place privilégiée des questions africaines dans les initiatives diplomatiques du Royaume.

Pour rappel, l’ONUCT a été créé en juin 2017 afin d’appuyer les efforts des différentes institutions onusiennes dans leurs missions visant à accompagner les États membres dans la mise en œuvre de la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme des Nations Unies.

Félix Bikpo décroche le Prix Lifetime Achievement des African Banker Awards

L’Ivoirien Félix Bikpo, président du Conseil d’administration de African Guarantee Fund (AGF) a décroché, mercredi, le Prix Lifetime Achievement 2021 des African Banker Awards, organisés par le magazine African Banker.

Ce prix récompense la carrière et le travail remarquable que M. Felix Bikpo a accompli dans les secteurs bancaire et financier, pendant près de 30 ans, particulièrement durant ses dernières fonctions de Directeur général du groupe AGF, au cours desquelles il a contribué énormément au financement des Petites et moyennes entreprises (PMEs), en facilitant leurs accès aux garanties.

«Félix Bikpo a été un pionnier, défiant le statu quo et aidant le secteur bancaire à évoluer, à se moderniser et à répondre aux besoins les plus urgents du continent. Son travail au Fonds de Garantie des Investissements Privés en Afrique de l’Ouest (Fonds GARI) puis à African Guarantee Fund (AGF) a fourni une nouvelle vision et un nouveau cadre pour soutenir l’économie réelle sur le continent. », a affirmé M. Omar Ben Yedder, promoteur des African Banker Awards.

« Je suis énormément fier de la croissance qu’a eu AGF au fil des années, sous le leadership d’un grand visionnaire et fier panafricaniste tel que Félix Bikpo, matérialisée désormais par une filiale à part entière au Togo, pour superviser notre portefeuille ouest-africain » a renchéri M. Jules Ngankam, Directeur général de AGF.

« Son leadership au cours de son mandat de Directeur général a eu un impact positif sur la croissance du secteur des PME en Afrique », a poursuivi M. Ngankam, soulignant que lors de « son passage de Directeur général à président du Conseil d’administration, AGF avait signé des accords de garantie avec des institutions financières dans 40 pays grâce auxquels nous avons débloqué plus de 2 milliards de dollars de financement pour les PMEs».

Événement phare de l’année pour les banques africaines, les African Banker Awards ont lieu chaque année lors des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tiennent cette année au Ghana.

Cet événement de distinction réunit les leaders africains et internationaux pour distinguer les banquiers et les financiers qui réussissent, créent des opportunités économiques pour les africains et inspirent les nouvelles générations de banquiers qui contribuent à façonner l’avenir du continent.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PMEs en Afrique.

African Guarantee Fund a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les autres actionnaires sont l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank. AGF est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings.

Le Sénégal lance un projet économique sur les déchets solides

Le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides du Sénégal (PROMOGED) a été lancé, ce jeudi 24 juin, par le président Macky Sall, à Malika (banlieue dakaroise).Doté d’un budget de plus de 206 milliards f cfa, le PROMOGED cible spécifiquement les Pôles de Dakar et Thiès (ouest), le Pôle nord (Matam et Saint-Louis) et le Pôle sud (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda).

Mais pour le chef de l’Etat, ce « programme emblématique du Sénégal zéro déchet pour un cadre de vie décent, n’est pas conçu pour les seules zones urbaines, mais pour l’ensemble du territoire, conformément à notre souci de justice sociale et d’équité territoriale : le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous ! »

« Le projet, a dit Macky Sall, aboutira à la création de sept centres d’enfouissement techniques, de points de regroupement normalisés, et de centres de tri et de transfert de déchets solides. Le projet contribuera également à la fermeture ou la réhabilitation de quelques décharges au Sénégal ».

Il a indiqué que le PROMOGED permettra de renforcer la gouvernance de la gestion des déchets solides au Sénégal et d’améliorer ses services dans les villes bénéficiaires.

De son côté, Mass Thiam, Coordonnateur de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), a expliqué que parmi les composantes dudit projet, il y a le renforcement de la gouvernance sectorielle et de la capacité institutionnelle, et l’amélioration des infrastructures et services de gestion des déchets solides.

M. Thiam a ajouté que le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides du Sénégal (PROMOGED) est réalisé au bénéfice de 138 communes, pour une population totale de 6.823.025 personnes soit 758.114 ménages. Il va générer 3000 emplois au profit notamment des jeunes et des femmes.

Parlant au nom des partenaires financiers, Nathan Bélète, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, s’est félicité du fait que le PROMOGED va aussi améliorer la mobilisation du secteur privé dans le secteur des déchets solides pour une qualité des services et, surtout, pour y créer des emplois verts, décents et durables pour la jeunesse sénégalaise.

« Le PROMOGED permettra ainsi d’augmenter notablement le volume des déchets solides recyclés à travers des infrastructures répondant aux normes internationales et de réduire, de façon significative le volume important de déchets jetés dans les rues ou déversés dans la mer », a poursuivi M. Bélète.