Maroc : Collaboration entre la DGST et le FBI pour l’arrestation d’un soldat US impliqué dans la planification d’actes terroristes

La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a fourni au Federal Bureau of investigation (FBI) des renseignements précis sur le soldat américain arrêté le 19 janvier 2021, a souligné mardi le Directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Haboub Cherkaoui.Le cas du soldat américain dénommé « Col Bridges », interpellé en coordination entre le FBI et l’Armée américaine pour son implication dans la planification d’actes terroristes en plus de ses liens avec des éléments appartenant à Daech, avait suscité l’attention de la DGST l’été dernier pour ses orientations jihadistes et son imprégnation par la pensée extrémiste, a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP.

Cela a nécessité de la part de la DGST de communiquer au FBI, au mois de septembre 2020, des renseignements précis au sujet de ce soldat et de son activité terroriste, a-t-il indiqué.

Le soldat américain est accusé notamment d’avoir comploté une attaque terroriste contre le mémorial du 11 septembre à Manhattan, à New York. Il est également accusé d’avoir tenté de fournir un soutien matériel à Daech et d’avoir tenté d’assassiner des militaires américains.

Selon le quotidien américain +Newstalk Florida+, le mis en cause livrait aussi des informations sensibles sur les troupes américaines au Moyen Orient à des éléments de la nébuleuse « Etat islamique ».

Bridges a rejoint l’armée américaine en 2019 et, cette même année, les procureurs indiquent qu’il s’est imprégné de la propagande des groupes terroristes, note le quotidien, ajoutant qu’il a commencé à exprimer ses opinions sur les réseaux sociaux en interagissant sur les forums extrémistes sous le pseudonyme « Cole Gonzales ».

S’il est reconnu coupable, chaque crime est passible d’une peine maximale de 20 ans de prison.

L’arrestation de Bridges est un nouvel exemple de l’étroite coopération sécuritaire entre Rabat et Washington, qui constitue un volet du partenariat stratégique multiforme unissant les deux pays.

Gambie : prorogation du mandat de l’Ecomig

Le mandat de la mission de maintien de la paix de la Cedeao en Gambie est prolongé d’un an, a appris APA, mardi.Les forces de l’Ecomig (sigle anglais) resteront donc dans le pays au-delà de décembre 2021, et se transformeront en une mission de police au cours des douze prochains mois.

L’Ecomig est composée principalement de troupes sénégalaises, nigérianes, ghanéennes, maliennes et togolaises. Elle a été déployée en Gambie en 2017, peu après la crise postélectorale qui a suivi la défaite surprise de Yahya Jammeh à la présidentielle.

Depuis lors, le séjour de la mission Ecomig dans le pays a été prolongé cinq fois, le gouvernement du président Barrow ayant entrepris une réforme globale des forces de sécurité, considérées comme des instruments notoires de coercition et de torture par l’ancien président Jammeh, aujourd’hui en exil en Guinée équatoriale.

La dernière décision en date de prolonger le séjour de l’Ecomig par la Cedeao a été prise lors de la 58e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenue par vidéoconférence le week-end dernier.

Le président Barrow a déclaré que son gouvernement a besoin de plus de temps pour réorganiser « la mission, les structures, les mentalités et la culture des institutions de sécurité afin de les rendre plus réactives, plus abordables et plus responsables, sur la base de normes et de principes démocratiques ».

Baptisée « Opération Rétablir la Démocratie », la mission de l’Ecomig a débuté avec au moins 4000 soldats du Nigeria, du Sénégal, du Ghana, du Mali et du Togo après que Jammeh s’est exilé en janvier 2017.

Nigeria : Buhari limoge quatre chefs militaires

Le président Muhammadu Buhari a limogé quatre chefs de l’arméeIl a pris la décision alors que le pays est confronté à une vague d’enlèvements et d’activités des insurgés de Boko Haram.

Les chefs de l’armée de terre, de l’air, de la marine et le chef d’état-major de la défense ont remis leur démission que M. Buhari a acceptée.

Son gouvernement a été réticent quant aux raisons de leurs départs, mais Buhari a déclaré dans un tweet mardi que leurs remplaçants seront confirmés plus tard.

Des sources de sécurité affirment que le dirigeant nigérian n’est pas satisfait de l’armée dans la lutte contre l’insurrection de Boko Haram, qui dure depuis onze ans.

Les enlèvements de civils notamment de politiciens, de footballeurs et de stars de Nollywood sont devenus monnaie courante ces dernières années.

Ouganda : l’assignation à résidence de Bobi Wine levée

Les soldats qui avaient encerclé la maison de l’opposant Bobi Wine, à Kampala, ont quitté les lieux.Bobi Wine et sa compagne ont été assignés à résidence à la suite des élections générales du 14 janvier. Des soldats et des policiers ont été déployés dans la zone autour de sa résidence.

Cela a empêché Wine de quitter les lieux depuis l’élection qui a valu au vétéran Yoweri Museveni un sixième mandat à la présidence. Museveni, qui est au pouvoir depuis 1986, était face à Wine et dix autres candidats à la présidence lors du vote.

Wine, une pop star devenue politicien, a affirmé qu’à la veille du vote, des soldats avaient fait irruption chez lui alors qu’il accordait une interview à un journaliste.

Il avait juré de contester les résultats de la présidentielle, alléguant un truquage généralisé des votes et une intimidation des militants de l’opposition.

Maroc : lancement d’un programme d’incubation pour soutenir des startups vertes

L’African Youth Climate Hub (AYCH), une plateforme de la jeunesse africaine pour le climat, annonce le lancement d’un appel à candidatures pour un programme d’incubation de startups en faveur du climat et la promotion du développement durable, indique un communiqué de AYCH parvenu à APA.Partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le Groupe OCP et YOUNGO (Children and Youth Constituency to United Nations Framework Convention on Climate Change), AYCH est une initiative lancée en septembre 2019 à New York par la Princesse marocaine Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement, à l’occasion du Sommet de l’Action pour le Climat, rappelle la même source.

Ce nouveau hub donne la parole et amplifie les actions des jeunes africains afin de renforcer leur leadership en faveur du climat et du développement durable.

Hébergé au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement à Bouknadel (24 km au nord de Rabat), bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, l’African Youth Climate Hub met les jeunes en réseau sur une plateforme numérique et accompagne leurs initiatives.

Pour nourrir l’esprit d’entreprise et aider à l’émergence de cette nouvelle génération, un programme d’incubation, qui est une des priorités de l’African Youth Climate Hub, est porté conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Centre International Hassan II pour la Formation à l’Environnement.

Ce programme d’incubation veut favoriser le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable. Les entreprises qui en émergeront placeront les préoccupations sociales et environnementales au même rang que les préoccupations économiques.

Il propose aux startups un programme personnalisé de six mois pendant lesquels elles bénéficieront d’un soutien pratique et adapté, d’ateliers pour les munir d’outils pour la mise en œuvre de leurs projets et les aider à transformer leurs idées en prototypes technologiques opérationnels.

Pour cette première édition, AYCH incubera 10 projets portés par de jeunes africains, fait savoir le communiqué.

Addis-Abeba dément toute tentative d’assassinat contre le Pm

Le bureau du Premier ministre éthiopien a démenti dimanche les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Premier ministre Abiy Ahmed a échappé à un assassinat.« Le Premier ministre Abiy Ahmed est en service, en sécurité et en bonne santé », a déclaré la Primature dans un communiqué publié ce week-end.

Selon des rumeurs sur les réseaux sociaux, Abiy serait parti se soigner après avoir été blessé par balles. Le Premier ministre aurait été agressé après avoir eu une discussion avec le chef du Bureau national du renseignement et de la sécurité.

« Nous demandons au public de rester vigilant face aux fausses informations circulant au sujet de la santé et du bien-être du Premier ministre Abiy Ahmed sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.

Depuis le début de la semaine dernière, cependant, le Premier ministre n’est pas apparu et de nombreuses personnes se sont déclarées préoccupées par sa disparition à la télévision.

Les dizaines de responsables qui auraient coordonné l’attaque ont été arrêtés, selon la rumeur. La réaction des médias sociaux à cette rumeur a été mitigée et la majorité des utilisateurs espère que la rumeur soit fausse.

Le Premier ministre Abiy Ahmed était actif sur les réseaux sociaux ; il partageait et mettait régulièrement à jour ses fans, sauf ces derniers jours. Abiy Ahmed est le 4ème Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie depuis le 2 avril 2018.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Mali : Bah N’daw en visite de travail en France

Le chef de l’Etat a quitté, ce mardi matin, la capitale Bamako pour se rendre à Paris (France), annonce un communiqué de la Présidence de la République malienne.Le président Bah N’daw effectuera une visite de travail de 72 heures sur l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron. 

« Les échanges vont porter sur la coopération franco-malienne et sur le Sommet du G5 Sahel prévu à Ndjamena (Tchad) en février prochain », précise la Présidence malienne.

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Ethiopie : des armes de guerre découvertes au Tigré

Beaucoup d’armes de guerre ont été découvertes au Tigré.La 4ème division mécanisée des forces de défense éthiopiennes a découvert 51 roquettes et missiles cachés par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans une jungle près d’une ville de la région du Tigré.

Tous sont des missiles et des roquettes air-sol. Ils ont été placés à proximité de camions-citernes et d’acétylène. S’ils avaient explosé, ils auraient pu tout détruire, y compris l’aéroport voisin, a déclaré lundi le chef du commandement nord de l’armée de l’air éthiopienne, le colonel Wendu Kindu.

Au début du mois dernier, les forces de défense éthiopiennes avaient pris le contrôle de plusieurs roquettes et missiles à Mekele, capitale du Tigré, après avoir déclaré la victoire sur les forces du TPLF.

Le TPLF a bombardé trois fois des villes éthiopiennes et érythréennes par des roquettes sans causer de graves dommages.

L’ancien président de la région du Tigré, Debretsion Gebremichael, qui reste toujours introuvable, avait confirmé des frappes de missiles visant l’aéroport de la capitale érythréenne, Asmara, le qualifiant de « cible légitime ».

Dans un message écrit, Debretsion a déclaré que le TPLF combattait 16 divisions érythréennes, sans en apporter de preuve. Des responsables du TPLF avaient également accusé l’Erythrée d’aider le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed dans le conflit avec le Tigré.

Selon lui, la recherche de chefs fugitifs du TPLF et la recherche de plus de missiles et de roquettes sont en bonne voie.

Pour rappel, l’armée éthiopienne a découvert 22 réservoirs de carburant qui ont été enterrés par les rebelles TPLF près de Mekele.

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Le FDFP compte agréer d’ici fin février près 8500 Plans de formation professionnelle

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) de Côte d’Ivoire compte boucler l’agrément des plans de formation professionnelle pour l’exercice 2020 à « fin février » 2021 et vise près de 8 500 plans de formation dont 3 508 déjà validés.

« Pour ce qui est de 2020, à ce jour, nous avons agréé pour l’instant 3 508 plans de formation, mais il faut dire que nous en avons 4 807 en cours de traitement », a dit mardi face à la presse Rachel Liabra, conseiller en charge de la coordination des services techniques et de la veille stratégique au FDFP.

L’exercice 2020, soulignera-t-elle, « n’est pas encore clos. A fin février, nous aurons agréé autour de 8 500 plans de formation (besoins de formations exprimés par les entreprises) ». Ce qui devrait permettre de renforcer les compétences d’un plus grand nombre de travailleurs locaux.    

« En 2019, nous avons agréé 8 463 plans de formation. Mais, durant l’année 2019, nous avons travaillé aussi pour le compte de 2018 où nous avons fait agréer 5 060 plans de formation », a fait observer Mme Rachel Liabra.  

Depuis mai 2019, le FDFP est dirigé par une nouvelle équipe, conduite par Joël N’Guessan, le président du Conseil de gestion qui veut davantage amener les cabinets de formation à fournir des prestations de qualité dans l’optique d’un repositionnement de la structure.

Sur la période de mai 2019 à décembre 2020, soit 20 mois d’activités, le FDFP a enregistré « 11 971 plans de formation agréés pour un montant total 21,43 milliards de Fcfa au profit de 18 330 bénéficiaires », selon les résultats obtenus au cours de cette période.  

Au cours de ces 20 mois d’activités, 208 projets de formation ont été agréés pour un montant global de 12,28 milliards Fcfa » au bénéfice de 122 216 personnes. En outre, 78 projets ont été financés en direction des non-cotisants et 66 au profit des différentes régions du pays.

Les résultats obtenus montrent également que 60 projets ont été agréés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la mise à niveau des entreprises en période post Covid-19. Et ce, dans la vision de l’action sociale du gouvernement ivoirien.

Concernant les paiements relatifs aux plans de formations exécutés, il ressort « 14 020 actions de formations contrôlées et liquidées pour 18,01 milliards Fcfa », tandis que les paiements ayant trait aux projets de formation exécutés révèlent « 428 échéances liquidées pour 8,76 milliards de Fcfa ».   

M. Joël N’Guessan s’est dit « fière du travail qui a été abattu par l’équipe » durant ces 20 mois d’activités, mentionnant qu’à son arrivée, « il y avait urgence », entre autres doter les services d’outils informatiques et de matériels de bureau.

Il s’est en outre félicité de ramener le délai de paiement des prestations à 28 jours, alors qu’auparavant cela pouvait aller jusqu’à deux ans, tout en projetant d’accroître le budget du FDFP à 60 ou 80 milliards Fcfa contre 40 milliards Fcfa actuellement.

A ce jour, 1 287 cabinets sont habilités à exercer dont 157 cabinets publics, 1 105 cabinets privés et 25 centres de formation internes. De mai 2019 à décembre 2020, l’on dénombre 1 348 renouvellements d’habilitation et 534 nouveaux cabinets habilités.

Le secrétaire général du FDFP, Barry-Battesti Léonid, a assuré qu’aujourd’hui, la structure a repris l’angle avec toutes les entités intervenant dans le champ de la formation-emploi. Et ce, afin d’accroître les offres de services.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Ethiopie : des armes de guerre découvertes au Tigré

Beaucoup d’armes de guerre ont été découvertes au Tigré.La 4ème division mécanisée des forces de défense éthiopiennes a découvert 51 roquettes et missiles cachés par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans une jungle près d’une ville de la région du Tigré.

Tous sont des missiles et des roquettes air-sol. Ils ont été placés à proximité de camions-citernes et d’acétylène. S’ils avaient explosé, ils auraient pu tout détruire, y compris l’aéroport voisin, a déclaré lundi le chef du commandement nord de l’armée de l’air éthiopienne, le colonel Wendu Kindu.

Au début du mois dernier, les forces de défense éthiopiennes avaient pris le contrôle de plusieurs roquettes et missiles à Mekele, capitale du Tigré, après avoir déclaré la victoire sur les forces du TPLF.

Le TPLF a bombardé trois fois des villes éthiopiennes et érythréennes par des roquettes sans causer de graves dommages.

L’ancien président de la région du Tigré, Debretsion Gebremichael, qui reste toujours introuvable, avait confirmé des frappes de missiles visant l’aéroport de la capitale érythréenne, Asmara, le qualifiant de « cible légitime ».

Dans un message écrit, Debretsion a déclaré que le TPLF combattait 16 divisions érythréennes, sans en apporter de preuve. Des responsables du TPLF avaient également accusé l’Erythrée d’aider le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed dans le conflit avec le Tigré.

Selon lui, la recherche de chefs fugitifs du TPLF et la recherche de plus de missiles et de roquettes sont en bonne voie.

Pour rappel, l’armée éthiopienne a découvert 22 réservoirs de carburant qui ont été enterrés par les rebelles TPLF près de Mekele.

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Mali : Bah N’daw en visite de travail en France

Le chef de l’Etat a quitté, ce mardi matin, la capitale Bamako pour se rendre à Paris (France), annonce un communiqué de la Présidence de la République malienne.Le président Bah N’daw effectuera une visite de travail de 72 heures sur l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron. 

« Les échanges vont porter sur la coopération franco-malienne et sur le Sommet du G5 Sahel prévu à Ndjamena (Tchad) en février prochain », précise la Présidence malienne.

Addis-Abeba dément la rumeur de la tentative d’assassinat de Abiy Ahmed

Le bureau du Premier ministre éthiopien a démenti dimanche les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Premier ministre Abiy Ahmed a échappé à un assassinat.« Le Premier ministre Abiy Ahmed est en service, en sécurité et en bonne santé », a déclaré la Primature dans un communiqué publié ce week-end.

Selon des rumeurs sur les réseaux sociaux, Abiy serait parti se soigner après avoir été blessé par balles. Le Premier ministre aurait été agressé après avoir eu une discussion avec le chef du Bureau national du renseignement et de la sécurité.

« Nous demandons au public de rester vigilant face aux fausses informations circulant au sujet de la santé et du bien-être du Premier ministre Abiy Ahmed sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.

Depuis le début de la semaine dernière, cependant, le Premier ministre n’est pas apparu et de nombreuses personnes se sont déclarées préoccupées par sa disparition à la télévision.

Les dizaines de responsables qui auraient coordonné l’attaque ont été arrêtés, selon la rumeur. La réaction des médias sociaux à cette rumeur a été mitigée et la majorité des utilisateurs espère que la rumeur soit fausse.

Le Premier ministre Abiy Ahmed était actif sur les réseaux sociaux ; il partageait et mettait régulièrement à jour ses fans, sauf ces derniers jours. Abiy Ahmed est le 4ème Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie depuis le 2 avril 2018.

Maroc : lancement d’un programme d’incubation pour soutenir des startups vertes

L’African Youth Climate Hub (AYCH), une plateforme de la jeunesse africaine pour le climat, annonce le lancement d’un appel à candidatures pour un programme d’incubation de startups en faveur du climat et la promotion du développement durable, indique un communiqué de AYCH parvenu à APA.Partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le Groupe OCP et YOUNGO (Children and Youth Constituency to United Nations Framework Convention on Climate Change), AYCH est une initiative lancée en septembre 2019 à New York par la Princesse marocaine Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement, à l’occasion du Sommet de l’Action pour le Climat, rappelle la même source.

Ce nouveau hub donne la parole et amplifie les actions des jeunes africains afin de renforcer leur leadership en faveur du climat et du développement durable.

Hébergé au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement à Bouknadel (24 km au nord de Rabat), bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, l’African Youth Climate Hub met les jeunes en réseau sur une plateforme numérique et accompagne leurs initiatives.

Pour nourrir l’esprit d’entreprise et aider à l’émergence de cette nouvelle génération, un programme d’incubation, qui est une des priorités de l’African Youth Climate Hub, est porté conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Centre International Hassan II pour la Formation à l’Environnement.

Ce programme d’incubation veut favoriser le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable. Les entreprises qui en émergeront placeront les préoccupations sociales et environnementales au même rang que les préoccupations économiques.

Il propose aux startups un programme personnalisé de six mois pendant lesquels elles bénéficieront d’un soutien pratique et adapté, d’ateliers pour les munir d’outils pour la mise en œuvre de leurs projets et les aider à transformer leurs idées en prototypes technologiques opérationnels.

Pour cette première édition, AYCH incubera 10 projets portés par de jeunes africains, fait savoir le communiqué.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Sénégal : huit recommandations pour freiner le coronavirus

Le gouvernement sénégalais doit prendre huit mesures pour freiner la propagation du coronavirus.Ces recommandations faites par Moubarack Lô, Directeur général du Bureau de Prospective Economique (BPE) et Amaye Sy, Expert senior à ladite structure, doivent permettre de gagner le combat contre la pandémie.

Pour ces experts, l’Etat doit « remobiliser les communautés, comme ce fut le cas pendant les mois d’avril, mai et juin 2020 ; promouvoir activement le port de masques, en ramenant le prix des masques jetables à 50 FCFA en pharmacie et des masques lavables à 300 FCFA l’unité ; faire un bon usage du couvre-feu, en ciblant des départements à confiner plutôt que des régions, et en usant d’indicateurs objectivement vérifiables ».

Dans une réflexion intitulée « Covid-19 : Quelles nouvelles options pour le Sénégal ? », Lô et Sy estiment qu’il faut aussi « multiplier les tests rapides et décentralisés à coût très réduit, ainsi que les tests sérologiques. Car, il vaut mieux avoir un nombre élevé de cas, dont beaucoup d’asymptomatiques, détectés très vite, qu’un nombre limité (de) tests avec de nombreux cas graves et de décès ».

Les 5e et 6e mesures pour freiner la Covid-19 doivent consister à « mieux gérer les cas importés, en rendant systématique l’auto confinement dans la semaine qui suit l’arrivée ; à mettre à niveau les CTE (Centres de traitement des épidémies) et les démultiplier, pour une meilleure prise en charge des cas sérieux ».

Enfin, le gouvernement doit « améliorer la prise en charge à domicile, et mettre (en place) une stratégie prudente et progressive de vaccination, pour mieux apprendre de l’expérience internationale ».

A la date du 25 janvier 2021, le Sénégal a enregistré un total de 24.993 cas de Covid-19 dont 20.681 patients guéris et 582 décès.

Covid-19, état d’urgence et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité liée au coronavirus, la fin de l’état d’urgence de 12 jours décrété à Dakar et Thiès, et les faits de société alimentent les quotidiens sénégalais de ce mardi.« Vaccination contre la Covid-L’heure des manœuvres », constater EnQuête, expliquant qu’au moment où le flou s’installe sur l’efficacité des candidats vaccins, les Etats peaufinent leurs stratégies de vaccination.

Ce faisant, le journal informe que la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao veut commander 240 millions de doses de vaccins. « L‘anglo-suédois AstraZeneca, les américains Moderna et Pfizer/BioNtech : les vaccins qui ont la cote », écrit EnQuête.

Walf Quotidien se focalise sur la fin de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans deux régions considérées comme des foyers de la Covid-19 au Sénégal et titre : « Dakar et Thiès retiennent leur souffle ».

Selon le journal, cette mesure prend fin aujourd’hui, mais tout porte à croire qu’on s’achemine logiquement vers une prorogation.

« Application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Macky, à l’épreuve de la légalité », titre Sud Quotidien.

Nos confrères donnent la parole à Iba Barry Kamara, enseignant-chercheur à l’Ucad, qui affirme : « Faute de signature d’un décret, il n’y a plus d’état d’urgence ni d’état de siège encore moins de couvre-feu au Sénégal ».

En attendant, L’Observateur plonge « dans l’enfer des mesures de restriction à Dakar » et note : « Banlieue, le couvre faim de l’état contre les populations ».

Pour L’As, « le Sénégal grossit malgré la Covid-19 » avec 750 milliards d’investissements directs (IDE).

Pendant ce temps, le nouveau dispositif de la police fait la Une du Soleil qui titre : « A Dakar, ça circule mieux ».

Ce quotidien national note qu’excellant dans l’art de la régulation, la Compagnie de circulation de la police ne ménage aucun effort pour améliorer la fluidité sur les routes de Dakar, au grand bonheur des usagers.

A propos de l’affaire Diary Sow, cette étudiante sénégalaise disparue à Paris, Walf Quotidien parle de « clap de fin pour un film de série B » et informe qu’elle a été retrouvée saine et sauve et elle est en compagnie de son parrain, le ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam.

« Disparition-réapparition de la meilleure élève du Sénégal-Diary Sow, la vérité cachée », titre L’Observateur, qui révèle son hôtel à plus de 100 euros près de la Gare du Midi.

L’Obs parle également de son séjour dans les résidences de jeunesse à Bruxelles (Belgique), de sa lettre adressée à son parrain et de la famille de poètes qui l’a hébergée.

« Dessous d’une saisie record : conditionnement et transformation de la cocaïne-Un labo déniché au cœur de Ngaparou », renseigne Libération à sa Une, informant que l’entrepreneur belge Jean Yann Blain a fourni l’acétone devant servir à affiner les 650 kilos de cocaïne.

En sport, la Coupe d’Italie fait la Une des quotidiens spécialisés comme Stades qui titre : « Inter Milan/AC Milan à 19h45 : Derby en quarts pour oublier les faux pas ».

« Coupe d’Italie : quarts de finale-Chaud derby Inter-Milan AC », note Record, rappelant que l’Inter accueillera l’AC pour ce qui sera le premier quart de finale de la Coupe d’Italie.

Maroc/Covid-19 : Tout ce qu’il faut savoir sur l’opération de vaccination

Le Maroc entamera cette semaine l’opération de vaccination contre la Covid-19. Pour ce faire, un lourd dispositif sera mobilisé pour réussir cette opération de grande envergure.En termes de dispositif, un total de 2.880 établissements de soins de santé primaires a été désigné pour cette opération qui devra mobiliser la majorité des professionnels de santé ainsi qu’un nombre important de stations vaccinales qui y seront rattachées pour développer les activités de vaccination.

Les activités de vaccination s’effectueront en deux modes : un mode fixe où la population se déplace vers la station vaccinale et un mode mobile qui prévoit le déplacement des équipes de vaccination rattachées à la station vers des points mobiles de vaccination selon un programme préétabli dont le nombre est arrêté lors de la planification locale en 7000 points.

Le nombre de doses nécessaires est de deux. Pour le vaccin du laboratoire chinois « Sinopharm », l’intervalle minimal entre les deux injections est de 21 jours, tandis que pour le vaccin du laboratoire suédo-britannique « Astrazeneca », il est de 28 jours.

Pour bénéficier de la vaccination, il faudra prendre rendez-vous en ligne ou par SMS. Les citoyens et les résidents étrangers faisant partie des catégories ciblées peuvent obtenir le rendez-vous de vaccination et avoir des informations sur le centre de vaccination en consultant le portail www.liqahcorona.ma ou en envoyant un SMS sur le numéro gratuit 1717.

Pour ce qui est de la population cible, l’opération de vaccination va concerner, de façon graduelle, les citoyens âgés de plus de 18 ans. La population cible, est estimée à 25.000.000 de personnes, soit 80 % de la population.

La priorité sera accordée à certaines cibles en particulier les personnels de première ligne, en l’occurrence, les professionnels de Santé, les autorités publiques, l’armée, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus. L’opération de vaccination devra s’élargir au reste de la population.

Les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid-19 seront, elles aussi, priorisées.

Pour rappel, le Maroc a opté pour deux vaccins : le vaccin du laboratoire Sinopharm et celui du laboratoire AstraZeneca.

Le vaccin Sinopharm est un vaccin inactivé développé par une méthode appliquée depuis une cinquantaine d’années. Cette méthode est utilisée pour le développement des vaccins contre la grippe, la rage, la poliomyélite et la coqueluche…

Le vaccin AstraZeneca est un vaccin à vecteur viral dont le virus est dépourvu de gène de reproduction qui ne présente pas de risque infectieux pour l’organisme mais ayant le pouvoir de déclencher une réponse immunitaire. Le vaccin contre L’Ébola en fait partie.

Comme tous médicaments et produits de santé, le vaccin contre la Covid-19 peut provoquer, chez certaines personnes, des effets indésirables. Pour les vaccins choisis par le Maroc, de rares effets indésirables, bénins à modérés, ont été notifiés chez quelques personnes parmi les participants aux essais cliniques au Maroc.

Ces effets mineurs ou modérés disparaissent spontanément, et se manifestent par des réactions locales (douleur, tuméfaction ou rougeur au site d’injection) ou des réactions systémiques (fièvre, petit malaise, douleur musculaire, maux de tête, douleur articulaire …).

Les résultats intermédiaires de ces derniers ont confirmé que ces effets indésirables étaient transitoires, comparables à d’autres vaccins de même type et qu’aucun événement indésirable grave n’a été signalé.

Afin de surveiller ces évènements post vaccinaux et réagir à temps, le ministère de la Santé a mis à disposition des bénéficiaires la plateforme « Yakadaliqah » qui leur permettra de bénéficier, à distance, d’un suivi de leur sécurité vaccinale, en déclarant, via cette plateforme, tout évènement indésirable observé après la première et/ou la deuxième dose de vaccin qu’ils vont recevoir.

Elle leur permettra ainsi d’être continuellement en contact avec les médecins de leur site de vaccination de proximité.

Mozambique : le cyclone Eloïse fait plusieurs dégâts

D’énormes dégâts sont notés au Mozambique après le passage du cyclone Eloïse.Le cyclone tropical Eloïse a déversé de grandes quantités de pluies sur le Mozambique ce week-end et a déclenché des vents violents qui ont détruit des milliers de bâtiments, déplacé environ 7.000 personnes et détruit des récoltes, selon l’agence de secours du pays.

L’Institut national pour la gestion et la réduction des risques de catastrophe (INGC) a déclaré que le cyclone a détruit neuf écoles et endommagé environ 17 autres écoles, ainsi que 11 hôpitaux.

Près de 6.900 personnes ont été déplacées après que 1.069 maisons ont été complètement rasées par les inondations et les rafales de vent, tandis que 3.343 autres maisons ont été partiellement détruites.

Selon l’INGC, 12 personnes ont été blessées par le cyclone tandis que plus de 136.000 hectares de cultures ont été détruits.

Le cyclone a touché terre au Mozambique samedi matin avant de se diriger vers eSwatini, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, où il a déclenché de fortes pluies.

La police d’eSwatini a publié hier dimanche une alerte sur plusieurs fleuves et rivières inondés à travers le pays.

La Minusma salue la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de paix au Mali

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), Annadif Khatir Mahamat Saleh, a salué lundi à Abidjan la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de maintien de la paix au Mali, après un entretien avec Alassane Ouattara.

Cet entretien de M. Khatir Mahamat, le patron de la Minusma, avec M. Alassane Ouattara, tenu au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a eu lieu peu après un hommage de la Nation, à la place d’armes de l’Etat-major des armées, à la mémoire de quatre Casques bleus ivoiriens tués le 13 janvier 2021 dans une attaque terrosriste dans le Nord du Mali. 

« Nous nous sommes entretenus avec le président (Alassane Ouattara) pour le remercier et remercier la population ivoirienne, puis présenter nos condoléances aux familles et aux enfants des Casques bleus tués », a dit M. Mahamat à l’issue de leur entretien.

Le président Ouattara, « en retour, nous a dit la détermination de la Côte d’Ivoire pour continuer dans cette opération de maintien de la paix, parce que la menace est globale; la réponse doit être globale et la solidarité est de mise », a-t-il rapporté.

« Nous nous réjouissons de l’engagement de nos frères Ivoiriens au secours de leurs frères du Mali », a ajouté le chef de la Minusma, qui a dit être venu à Abidjan,  accompagné du commandant des forces onusiennes, le général Dennis Gyllenspore, pour prendre part à cet « émouvant » hommage de la nation aux quatre Casques bleus ivoiriens tués au Mali.  

« Pour nous, c’est aussi témoigner du courage dont ils ont fait preuve lors de cette attaque, (ainsi que) leur détermination », a-t-il poursuivi, tout en assurant que « les Nations Unies demeurent engagées pour la paix et la stabilité au Sahel ». 

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation de ses troupes, a fait quatre morts et trois blessés dont l’état reste stable. L’âge des soldats tués se situe entre 30 et 45 ans.

Sénégal : hausse du coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation

Le coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation a progressé de 1,0% au quatrième trimestre 2020, par rapport au trimestre précédent, rapporte une noteLe coût de la construction d’une demeure au Sénégal devient de plus en plus élevé. En effet, selon une note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), parvenue ce lundi à APA, celui a augmenté de 2,6% comparé à l’année dernière. Cette hausse est entraînée par le renchérissement de la main d’œuvre, de la location du matériel, ainsi que des matériaux de construction, explique l’ANSD.

Par ailleurs, souligne l’agence, le rapport des prix moyens des douze mois de 2020 sur ceux de 2019 fait ressortir une progression de 1,5%.

Plus en détaillant, l’ANSD précise que le coût de la main d’œuvre s’est apprécié de 2,6% comparativement au trimestre précédent. Cette évolution est consécutive au renchérissement des rémunérations des maçons (+4,6%), des manœuvres (+1,3%), des coffreurs (+3,8%), des électriciens (+1,9%) et des plombiers (+3,3%). Comparé au quatrième trimestre 2019, il s’est accru de 8,6%.

Les prix des matériaux de construction ont de leur côté rebondi de 0,4% par rapport au troisième trimestre 2020. Cette amélioration est consécutive à l’accroissement de ceux des matériaux pour le revêtement des murs et sols, des matériaux de base et des matériaux de plomberie et sanitaire. Cependant, la baisse des prix des peintures et des matériaux pour travaux d’électricité a atténué cette évolution. En variation annuelle, ils ont crû de 0,4%.

S’agissant des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, ils se sont appréciés de 2,0%, en liaison avec la hausse de ceux des carreaux murs (+1,1%) et des carreaux sol (+2,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, ils se sont appréciés de 0,2%.

Les prix des matériaux de base ont augmenté de 0,5%, en rapport avec le renchérissement du fer (+2,5%). Par rapport au quatrième trimestre 2019, ils se sont accrus de 0,4%.

Les prix des matériaux de plomberie et sanitaire se sont accrus de 0,3% au cours de la période sous revue, en raison de la montée de ceux des tuyaux en plastique (+0,2%), des coudes et tés en plastique (+0,2%) et des matériaux sanitaires pour salle de bain et WC (+0,5%). Rapportés à leur niveau du quatrième trimestre 2019, ils ont augmenté de 1,9%.

Quant à l’augmentation de 0,2% des prix des matériaux de menuiserie, elle résulte de celle des prix des matériaux en bois rouge (+0,3%), en bois blanc (+0,5%) et en métallique (+0,2%). En variation annuelle, ils se sont relevés de 0,3%.

Les prix des matériaux pour l’étanchéité ont fléchi de 0,3% au quatrième trimestre 2020, suite au recul de ceux des enduits (-0,5%.). En variation annuelle, ils se sont accrus de 1,4%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité se sont contractés de 0,2% au quatrième trimestre 2020, en raison d’un fléchissement des prix des interrupteurs (-0,4%) et des réglettes (-1,7%). En variation annuelle, ils ont baissé de 0,8%.

Les prix des peintures ont chuté de 0,3%, en raison d’un repli de ceux des peintures à huile (-0,3%) et à eau (-0,3%). En variation annuelle, ils se sont réduits de 0,4%.

Le coût de la location du matériel s’est inscrit en hausse de (+0,1%), en rapport avec le relèvement du coût de location des planches (+0,2%) et des serres joints (+0,6%). En variation annuelle, il s’est réduit de 0,5%.

Le coût des « moyens de gestion » a enregistré une baisse de 0,1% au cours de la période sous revue, tirée par celle des prix des services de communication (-6,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, il s’est réduit de 0,3%.

RD Congo : Sylvestre Ilunga sur un siège éjectable

Le Premier ministre congolais est visé par une motion de censure déposée vendredi dernier au bureau provisoire de l’Assemblée nationale.La crise politique prend une nouvelle tournure en RDC où le Premier ministre risque d’être destitué. En effet, 301 députés sur les 500 que l’hémicycle ont déjà signé la motion de censure. Ces parlementaires estiment que le gouvernement, dirigé par ce Premier-ministre pro-Kabila, a échoué à exécuter son programme.

Un mois et demi après avoir fait chuter le bureau de l’Assemblée nationale, que dirigeait Jeanine Mabunda proche de Kabila, les députés vont prochainement se pencher sur l’avenir du Premier ministre congolais.

C’est Chérubin Okende, un député du parti de Moise Katumbi, nouvel allié de Félix Tshisekedi, qui porte l’initiative visant à écarter Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Ce dernier est d’ailleurs invité à se présenter, mardi 26 janvier à 13 heures, à la séance plénière de l’Assemblée nationale.

« Le pays va très mal. Il n’y a que le chef du gouvernement qui engage la politique de l’exécutif devant l’Assemblée nationale et qui peut en répondre. Le premier conseil que nous avons prodigué au Premier ministre c’est de prendre de la hauteur et de démissionner. Il a refusé. Il ne nous reste plus que ce moyen pour qu’il vienne s’expliquer », affirme M. Okende, député d’Ensemble pour la République.

Mais du côté de Sylvestre Ilunkamba, l’acte posé par certains députés est jugé « illégal » puisque la mission principale du bureau d’âge étant la mise en place d’un bureau définitif.

Selon un député du Front Commun pour le Congo (FCC) du camp de Kabila, « le bureau d’âge est habilité à gérer les affaires courantes et à convoquer la session extraordinaire, organiser le vote du bureau définitif, toute autre question ne doit pas être débattue. Et sur le plan de droit, un ordre mal donné et légalement manifeste ne s’exécute pas. Nous allons nous battre, nous sommes du côté de la loi ».

Dans les rangs du FCC, on estime qu’un forcing des proches de Félix Tshisekedi peut amplifier la crise politique et faire glisser le pays vers l’ébranlement de l’ordre constitutionnel.

Investi président de la République le 24 janvier 2019, Tshisekedi était contraint à partager le pouvoir avec son prédécesseur. Le fils de Laurent-Désiré Kabila contrôlait le Parlement au sortir des élections législatives.

Mais des divergences politiques vont vite apparaître entre les deux mastodontes, poussant le président Tshisekedi à suspendre, en octobre dernier, les réunions du Conseil des ministres. Et d’annoncer deux mois plus tard la fin de la coalition avec Joseph Kabila.

Renforcé dans cette crise politique par le ralliement de plusieurs députés pro-Kabila et des ténors de l’opposition comme Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi compte parachever son combat par la destitution du Premier ministre, Sylvestre Ilunga.