Côte d’Ivoire: célébration à Songon de la 3è Journée africaine de l’état-civil

La troisième édition de la Journée africaine de l’état-civil a été célébrée lundi à Songon, une banlieue située à l’ouest d’Abidjan autour du thème, «Enregistrement des faits d’état-civil et statistiques de l’état-civil, un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence ».«L’état-civil constitue une source inestimable de statistiques complètes, régulières et détaillées. Par conséquent, l’enregistrement continu et universel de l’état-civil et la production de statistiques sont des instruments au service de la bonne gouvernance», a souligné à cette occasion, Gnenin Sitionni Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).

Poursuivant, il a déploré l’impact négatif du Coronavirus sur les services de l’état-civil en Côte d’Ivoire. «L’enregistrement des faits d’état civil est entravé par la distanciation sociale, la restriction des déplacements et la faible fréquentation des centres, l’enregistrement et la fermeture des services locaux», a ajouté M. Kafana.

«La nécessité d’une collaboration étroite avec le secteur de la santé par l’établissement d’un lien entre l’état-civil et les services de santé maternelle et infantile, permettra d’assurer la continuité de l’enregistrement des naissances même dans les situations d’urgence», a estimé le directeur général de l’ONECI, annonçant que le  système de l’état-civil ivoirien offrira «bientôt» des services à distance.

La Journée africaine de l’état-civil vise notamment à présenter les actions entreprises et celles en cours pour rendre l’état-civil inclusif, exhaustif et fiable.

Le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches d’où qu’elles viennent (Christophe Kouamé)

Le président de l’ONG CIVIS-CI, une organisation de la société civile ivoirienne spécialisée dans l’éducation à la citoyenneté, Dr Christophe Kouamé a estimé lundi à Abidjan que le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches « d’où qu’elles viennent » se fondant sur l’article 20 de la constitution ivoirienne.« Les revendications de rue sont garanties par l’article 20 de la constitution de la Côte d’Ivoire. Ce qui manque, c’est que le gouvernement avec le ministère de l’intérieur n’encadre pas les marches. Il y a une obligation gouvernementale d’encadrer toutes les marches d’où qu’elles viennent. Les marches spontanées et autres doivent être encadrées, que ce soit deux citoyens ou jusqu’à mille citoyens», a soutenu Dr Kouamé dans un entretien avec APA.

 « Ce qui est en faute ici, c’est que l’État de Côte d’Ivoire prend la police et décide de chasser des citoyens ivoiriens qui expriment leurs droits», a-t-il regretté.

Depuis la semaine dernière, des militants de l’opposition ivoirienne organisent de plus en plus des manifestations de rue à Abidjan et même dans certaines localités de l’intérieur du pays pour dénoncer soit,  le retrait de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de la liste électorale de 2020 ou la décision du président ivoirien Alassane Ouattara d’être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

Réagissant auparavant sur Les récriminations de l’opposition ivoirienne contre la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, le président de CIVIS-CI a indiqué être satisfait de la recomposition de cette institution même si toutes les revendications de la société civile n’ont pas encore été prises en compte.

«Nous acteurs de la société civile, nous travaillons sur un principe directeur qui s’appelle la diplomatie des petits pas. Pour nous qui voulons un changement structurel de la Côte d’Ivoire sur le long terme,  nous sommes satisfaits de la  CEI même si la totalité de nos revendications n’ont pas encore été satisfaites», a souligné Dr Kouamé, appelant le gouvernement à poursuivre les discussions avec l’opposition politique.

Selon lui, « aujourd’hui, le problème que la CEI aura à résoudre, c’est le problème de confiance et de transparence». Dans la foulée, il a dénoncé le parrainage citoyen, l’une des conditions à remplir pour être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Le  gouvernement ivoirien est en contradiction avec la notion de suffrage universel qui fait partie des principes généraux de la démocratie. La théorie de la démocratie veut que tout citoyen puisse gérer la chose publique», a estimé Dr Kouamé à cet effet.

Il a conclu en appelant le président ivoirien Alassane Ouattara à permettre que tous les acteurs politiques qui le désirent, puissent être candidat à la prochaine élection présidentielle estimant que cela pourra « faire baisser le mercure ».

Présidentielle 2020: en cas de doublon de parrainage, le 1er parrainage pris en compte (CEI)

En cas de doublon de parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, seul le premier parrainage déposé est pris en compte, selon le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Sourou Koné.Il s’exprimait, lundi, devant des élus locaux, notamment des députés, des sénateurs et des maires du département d’Abidjan sur le contentieux électoral qui s’achève le 11 août 2020 et le parrainage des électeurs, à l’hôtel de ville du District d’Abidjan.   

« Si nous constatons que quelqu’un a parrainé deux personnes et que la première personne a déjà déposé son dossier et que la deuxième vient » avec ce même parrainage, il lui sera signifié qu’ « il a perdu ce parrain », a relevé le premier vice-président de la CEI.  

De ce fait, la CEI se chargera d’appeler le coordonnateur de ce candidat « pour lui indiquer que monsieur x qui a parrainé votre candidat avait aussi parrainé un autre candidat », a fait savoir M. Koné, avant d’ajouter qu’il est donné « 48 heures (à ce dernier) pour le remplacer ».

Toutefois, fera-t-il observer, l’électeur qui accorde un double parrainage encourt des sanctions pénales et pécuniaires. En outre, il peut se voir retirer son droit civique et politique, ce qui occasionnerait le retrait de son nom sur le listing électoral.

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à l’élection présidentielle afin de lui permettre d’être candidat. Cette caution est notamment matérialisée par une signature de l’électeur.

Au sujet du report du délai du contentieux sur la liste électorale, le premier vice-président de la CEI, a fait savoir que cette mesure intervient en raison de la fête du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août. Prévu du 5 au 7 août, le contentieux est prorogé jusqu’au 11 août 2020.

Les personnes décédées, privées de leurs droits civiques et politiques sont retirées de la liste électorale selon le Code électoral. Trois personnalités politiques, récemment condamnées, notamment Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, pourraient ne pas figurer sur le listing électoral définitif.

Présidentielle 2020: le gouvernement ivoirien invite l’opposition à utiliser un « ton apaisé »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara « reste candidat » à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, invitant l’opposition, qui rejette sa candidature pour non-conformité constitutionnelle, à utiliser un « ton apaisé».« Je voudrais inviter la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Cela passe par l’utilisation d’un ton apaisé », a dit M. Sidi Touré, lors d’une conférence de presse à Abidjan, estimant que « le débat citoyen doit se mener, mais dans le strict respect, l’union et la discipline ».  

Face à l’histoire, lancera-t-il, nous avons une responsabilité, celle de transmettre notre pays et le rendre encore plus fort aux générations à venir. Un appel aux fins qu’il n’y ait pas de crise liée à l’élection présidentielle prochaine.      

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a expliqué que selon la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale.

De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non rétroactivité des lois ». A contrario, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats.     

Pour lui, le débat doit être serein, car il reviendra au Conseil constitutionnel, le juge suprême des élections présidentielles, de «trancher définitivement sur cette question ». Une posture qui ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.     

« Alassane Ouattara reste candidat dans le cadre de la IIIe République. Nous avons connu une République qui s’est achevée avec l’avènement de cette constitution en 2016 » qui instaure d’ailleurs, pour la première fois une vice-présidence, a-t-il poursuivi.  

Le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020, insinuant qu’il reconsidérait sa position, émise le 5 mars 2020 devant le Parlement, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération.

Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.  

Suite à ce décès de son dauphin, l’appel d’une partie des Ivoiriens dans leur diversité à briguer un troisième mandat et au regard des enjeux pour la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat a décidé de faire un sacrifice supplémentaire pour la préservation des nombreux acquis du pays ces dernières années.   

Des réactions de leaders politiques de l’opposition ont inondé la toile. Sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, actuellement en France, s’est offusqué de cette candidature de M. Ouattara, son mentor dans un passé récent.  

M. Soro est « bien confortable dans son fauteuil en France là-bas, il ferait bien de venir sur le terrain pour être le premier en tête de file pour la manifestation qu’il appelle. Je pense que ce n’est pas assez responsable de sa part ; il est en France et il appelle les Ivoiriens à s’entredéchirer », a dit M. Sidi Touré.

Après l’annonce de la candidature de M. Ouattara pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue à travers le pays pour protester contre ce troisième mandat. Lundi, des forces de l’ordre ont été déployées à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.   

L’opposition ougandaise en colère contre la démolition d’une église

Le chef de l’opposition ougandaise Kizza Besigye a exprimé sa colère suite à la démolition, hier dimanche, d’une église dans le district de Lubanga, au centre de l’Ouganda.Le bâtiment, vieux de 40 ans, a été démoli par des bulldozer alors qu’un fort dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux, ce qui avait fait l’objet d’une longue dispute entre la direction de l’église et un homme d’affaires connu sous le nom de Dodovico.
 
Des mois avant la démolition, la police surveillait les lieux, empêchant apparemment l’accès au bâtiment.
 
Dodovico avait obtenu un mandat d’un huissier pour procéder à la démolition, ce qui a laissé les membres de la communauté chrétienne dans la zone en détresse.
 
Sur sa page Facebook, le chef de l’opposition Besigye a décrit la démolition comme « un acte de vandalisme officiel sans précédent et une attaque contre la foi et la communauté ».
 
« Il y a un Juge incorruptible au-dessus de tous nos juges et des dirigeants puissants. Cette affaire de vandalisme sera certainement entendue et la justice sera rendue », a-t-il écrit.

Covid-19: la Conférence épiscopale du Malawi fustige les nouvelles mesures barrières

Les chefs religieux du Malawi ont exprimé leur déception envers le gouvernement du président Lazarus Chakwera qui ne les a pas consultés avant d’imposer de nouvelles mesures de confinement à cause de la recrudescence des cas de coronavirus, a appris APA lundi.Selon la Conférence épiscopale du Malawi, un groupe composé principalement des évêques catholiques du pays, le gouvernement a annoncé les nouvelles mesures sans consulter les chefs religieux du pays pour entendre leur point de vue sur les restrictions.

L’imposition de nouvelles règles, ont-ils noté, a été faite trois mois après qu’un tribunal s’est prononcé contre l’imposition des mêmes restrictions au pays jusqu’à ce que les tribunaux examinent la loi régissant les mesures.

Les chefs religieux ont toutefois déclaré avoir informé leurs fidèles lors des messes du dimanche de respecter les règles annoncées par le gouvernement plus tôt dans la journée jusqu’à ce que les plaintes contre les nouvelles restrictions soient réglées.

D’ici là, les évêques ont déclaré qu’ils “engageront le gouvernement à voir notre véritable rôle dans la prévention de la propagation de Covid-19 dans le pays”.

Pour sa part, tout en n’admettant pas son manque de concertation avec la communauté religieuse avant d’imposer les mesures punitives, le gouvernement malawite a déclaré qu’il discuterait avec les chefs religieux afin de trouver une solution.

“Le gouvernement a décidé d’engager les chefs religieux dans de nouvelles consultations”, a annoncé le ministre de la Santé, Khumbize Kandodo Chiponda, dans un communiqué.

Parmi les nouvelles restrictions du gouvernement figurent la réduction des heures de travail dans les bars et les restaurants, l’interdiction des marchés à proximité des hôpitaux et le port de masques dans tous les lieux publics, sous peine d’une amende de 10.000 MK (environ 13 USD).

Le Malawi compte 4 624 cas de Covid-19 dont 143 décès depuis son apparition dans le pays en avril dernier, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant qu’il y a cependant eu une recrudescence de nouveaux cas ces derniers temps.

3e mandat Ouattara: des policiers déployés à Abidjan pour empêcher les protestations

Des policiers ont été déployés lundi, par endroits, dans le District d’Abidjan en vue d’empêcher des protestations contre la candidature de Alassane Ouattara pour un 3e mandat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Plusieurs unités de la police nationale étaient postées aux abords des principales artères du District d’Abidjan en vue de disperser des regroupements de manifestants, notamment les militants de l’opposition qui réfutent un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara.

De petits commerces, entre autres, des points de mobile money moins protégés ont dû fermer pour éviter que d’éventuelles manifestations portent un coup à leurs activités. Une certaine psychose s’était emparée de quelques individus qui ne manquaient de prendre des précautions.

Au lendemain de l’annonce de sa candidature, des leaders de l’opposition ont clamé une violation de la Constitution, car pour eux le chef de l’Etat sortant ne peut faire consécutivement trois mandats selon la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats.

Le camp présidentiel, lui, soutient que la Constitution de 2016,  modifiée à l’issue d’un référendum,  consacre une autre République et met le compteur à zéro, donnant droit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Car, c’est le premier mandat de la llle République.

Des manifestations éclatées étaient observées à Abidjan, dans la capitale économique. Dans certaines villes de l’intérieur du pays comme à Bangolo, des populations ont battu le pavé pour dire non à un troisième mandat de M. Ouattara.

Dans un discours à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a déclaré qu’il reconsidérait sa position de ne briguer un autre mandat, annonçant sa candidature pour répondre à l’appel du peuple. 

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », a dit M. Ouattara.

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il assure agir dans l’antre de la Constitution qui lui permet de se présenter pour un 3e mandat présidentiel.

M. Ouattara qui avait planifié une vie après la présidence, brigue un troisième mandat à la suite du décès de son dauphin, Gon Coulibaly, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) mort le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque.

La montée inquiétante du nombre de contaminations au menu quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de la recrudescence des cas de contamination au coronavirus au Maroc et de l’embellie que connait le secteur de l’automobile.Sous le titre « Au bord du naufrage », +Al Bayane+ écrit que contre toute attente, la recrudescence du fléau réapparaît pour atteindre des taux inédits, depuis son irruption en ce début de mars de l’année en cours, notant que la situation sanitaire préoccupe, de plus en plus, dans notre pays qu’on croyait à l’abri de toute prolifération déchaînée, comme il est en passe de se produire, à une cadence haussière.

Le sentiment de psychose qu’on redoutait, il y a quelque temps, s’apprête fortement à s’installer dans les foyers, en pleine période d’été où la canicule incite aux grandes sorties massives sur les plages rafraîchissantes et les espaces herbacés, relève le quotidien, soulignant que l’effort de titan que la nation, dans son intégralité, avait déployé, avec haute civilité pour juguler l’épidémie, semble tomber à l’eau, au vu de ces taux fort effrayants.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient qu’à mesure que la situation évolue, en bien ou en mal, les réponses apportées par les pouvoirs publics devront forcément s’adapter à la réalité du terrain, notant toutefois que cette réalité n’est pas la même partout car elle est en fonction des spécificités des régions.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le dernier décret pris pour la prolongation de l’état d’urgence sanitaire donne plus de prérogatives aux autorités locales et plus spécialement aux walis, explique le journal, faisant remarquer que ces derniers sont, en effet, plus proches du terrain et plus à même de prendre les décisions les plus adaptées aux spécificités locales en termes de population, de densités, de configurations des tissus urbains,…etc.

De l’avis de la publication, le dispositif de lutte ainsi différenciée et partiellement délocalisée est plus logique et, surtout, donne plus d’agilité aux pouvoirs publics face à une situation sanitaire qui ne cesse de changer d’un jour à l’autre.

+L’Economiste+ relève que le marché automobile voit enfin le bout du tunnel après le coup d’arrêt brutal engendré par la crise sanitaire. En s’appuyant sur les propos du  vice-président de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (Aivam), le journal rapporte que « le marché est parvenu à enregistrer une augmentation de plus de 10% par rapport à la même période de 2019 (14.377 véhicules vendus toutes catégories confondues pour le seul mois de juillet) ».

A la lumière des statistiques avancées par l’Aivam, on aurait plutôt tendance à croire que les concessionnaires parviennent à tirer leur épingle du jeu. A un détail près: les données précitées n’intègrent pas la catégorie de clients violemment touchée par la Covid-19, et «qui représente pas moins de 20% des ventes de véhicules pour particuliers », précise le quotidien.

Avec un secteur du tourisme à l’arrêt, la location de courte durée attend impatiemment de renouer avec sa gloire d’antan. Les professionnels avancent, à ce propos, que « la demande des loueurs ne se manifeste toujours pas ».

Côte d’Ivoire: la BASE, mouvement citoyen apporte son assistance aux malades de la Covid-19

Un mouvement citoyen dénommée Banque d’Amour et de Solidarité Efficace (BASE) s’est engagé dans la lutte contre la Covid-19 en apportant son assistance aux personnes vulnérables à cette maladie en Côte d’Ivoire. « LA BASE est résolument engagée dans la lutte contre la Covid-19 à travers des actions directes et pérennes. Elle mène un combat particulier en faveur des personnes rendues plus vulnérables par certaines » certaines maladies « telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires …», rapporte une information transmise à APA, lundi.

LA BASE, organisation initiée par la Conseillère du Président de la République en charge du Genre, Euphrasie Kouassi-Yao, a apporté  une aide financière d’urgence à une famille très endettée, en détresse extrême parce qu’elle subit de plein fouet les effets principaux et collatéraux de la Covid-19 avec le décès de trois de ses membres des suites de cette maladie.

La BASE se veut un mouvement citoyen et social, créé le 23 avril 2020 sous l’égide de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décision » (CUEFPOD).

L’explosion des cas communautaires à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA alertent sur l’explosion des contaminations communautaires à la Covid-19 après la célébration de la fête de la Tabaski.« Dégâts dune Tabaski communautaire », barre à sa Une le quotidien Tribune avant de signaler qu’« entre jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pas moins de 266 cas issus de la transmission communautaire ont été recensés contre 14 décès ». Cela pousse L’AS quotidien à arborer ce titre : « La Tabaski fait exploser la Covid-19 ».

Sous le titre « Une journée 100 », Le Quotidien revient sur ce records des cas communautaires enregistrés en une journée et informe que « plus de 10 régions (sont) infectés ».

« Ça était un dimanche noir avec 113 cas communautaires recensés dans plus de 10 régions. Ce record de personnes touchées via cette transmission montre une nouvelle fois la gravité de la situation qui risque d’échapper à tout contrôle si la chaine de contamination n’est pas rompue dans les prochaines semaines », commente le même journal.

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité en relayant « Le cri d’alarme sur l’explosion des cas communautaires » du professeur Moussa Seydi, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, chargé de la lutte nationale contre la Covid-19.  « Un cas communautaire peut contaminer 400 personnes en un mois », déclare, dans les colonnes du quotidien, le professeur Seydi.

Face à cette inquiétante explosion des cas communautaires sur le territoire national après la Tabaski, Vox Populi informe que « L’Eglise (a demandé) aux fidèles de rester chez eux ». « Ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger », rappelle les Evêques de la conférence épiscopale de Dakar. Il n’y aura donc « pas de grand rassemblement pour la fête de l’assomption du 15 août », signale Vox Populi.

Ce dernier comme plusieurs autres quotidiens se fait l’écho de la sortie de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane qui « prône un Magal et un Gamou modèle Hajj 2020 » pour endiguer la propagation effrénée du virus. « Le Grand Magal et le Grand Gamou doivent être annulés » déclare, dans les colonnes de la Tribune, l’actuel PCA de Petrosen Holding.

S’interrogeant, dans sa chronique hebdomadaire, sur la manière de célébrer ces deux événements religieux, le patron du journal Le Quotidien, Madiambal Diagne, invite l’Etat à « Ne pas mettre la presse au banc des accusés » tout en prônant « la pédagogie et le dialogue » pour éviter un bras de fer avec les fidèles.

Avec les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19, « L’Etat fâchent les artistes » note le journal EnQuête, affirmant qu’« En fermant bars, discothèques et salles de spectacles, l’Etat indispose les artistes ».

Dans les colonnes du journal, le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal ne mâche pas ses mots pour fustiger ces nouvelles restrictions. « Nous sommes sidérés de constater que notre secteur est le plus pris à partie dans ces mesures », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien revient sur la grève dans la Justice et titre : « L’arme sécrète de l’Etat ».

« Pour parer à la longue grèves des travailleurs de la Justice qui semble paralyser le fonctionnement du service public de la justice, l’Etat concède une formation accélérée de dix jours à des gardes pénitentiaires pour faire office de greffiers ad hoc dans les juridictions.  Ce que déplorent les greffiers qui voient cela comme une +insulte+ à leur profession », écrivent nos confrères.

Mauritanie : Ghazouani veut « relancer la machine » (analyste)

Pour le journaliste mauritanien, Bakari Guèye, l’avènement d’un nouveau gouvernement dans son pays procède de la volonté du chef de l’Etat de donner corps à ses promesses de campagne.Pourquoi le président Mohamed Ould Ghazouani a décidé de changer de Premier ministre au moment où il vient d’achever sa première année au pouvoir ?

Le président Ghazouani était venu avec un programme très ambitieux. Son accession au pouvoir avait suscité beaucoup d’espoirs qui malheureusement ont été pratiquement déçus. Il fallait, après une année avec un bilan mitigé, relancer la machine. C’est ce qui explique le changement de Premier ministre.

Ce dernier aura pour missions d’insuffler de nouveau l’espoir aux Mauritaniens et surtout d’avoir des résultats concrets dans l’exécution du programme du chef de l’Etat. Celui-ci avait promis de sortir les Mauritaniens de la situation difficile dans laquelle ils se trouvent.

Qui est le nouveau Premier ministre et pourquoi a-t-il été choisi ?

Il s’appelle Mohamed Ould Bilal. Il est né en 1963 à Rosso à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. C’est quelqu’un qui a eu une formation d’ingénieur en hydraulique. Il a été formé en Algérie. Après ses études, au début des années 90, il est rentré en Mauritanie pour occuper d’importants postes.

Il a eu à diriger, à Assaba (est), un projet du Commissariat à la sécurité alimentaire qui entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. C’était de 1993 à 2000. Il a également travaillé comme Consultant à l’Agence de développement urbain (Adu), une structure gouvernementale. En 2002, il a été nommé Directeur des infrastructures dans l’agence susmentionnée. Il est entré au gouvernement en 2007 comme ministre de l’Equipement, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Ensuite, il a quitté le gouvernement.

Et avec l’arrivée de Mohamed Ould Abdel Aziz en 2008, il a occupé brièvement un poste de Directeur de la Société mauritanienne d’électricité (Somalec). Il n’a pas tenu très longtemps à cause apparement d’un conflit avec l’ancien président de la République. On dit que c’était lié à la passation des marchés au niveau de cette entreprise. On raconte que c’est un monsieur très regardant sur les règles orthodoxes. Donc, il n’a pu se comprendre avec le président Aziz qui l’a débarqué. Depuis l’été 2019, il était un Conseiller du Premier ministre qui vient d’être limogé.

L’actuel Premier ministre est considéré comme un technocrate. Ghazouani l’a choisi non seulement pour ça mais également pour sa jeunesse et son détachement de la politique. Mohamed Ould Bilal a déjà fait ses preuves. C’est pour cette raison qu’il a été nommé à ce poste.

La nouvelle équipe gouvernementale marque-t-elle une rupture avec l’ancien cabinet ou en est-elle la continuité ?

Je trouve que le nouveau gouvernement qui vient d’être mis en place est à la fois une rupture et une continuité de l’anncienne équipe. Une rupture parce que tous les ministres de l’ancien régime, qui figuraient dans le premier gouvernement, n’ont pas été reconduits à l’exception d’un seul : le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Tous ces ministres ont été cités dans le rapport de la Commission d’enquête parlementaire qui portait sur les détournements de deniers publics durant la dernière décennie. Ces limogeages étaient d’ailleurs une demande très pressante de l’opinion publique. En dehors de cela, il y a eu huit nouveaux ministres, et pas des moindres, qui sont venus renforcer l’équipe gouvernementale.

Parmi ceux-ci, il y a un ministre de souveraineté, celui de la Justice, Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ould Boya. C’est un ancien commis de l’Etat, un ancien diplomate. Il y a aussi la nomination d’un nouveau ministre de la Culture en la personne de Lemrabott Ould Bennahi qui était le porte-parole de la Commission d’enquête parlementaire. Cette entité est prise très au sérieux par le pouvoir.

Il y a également un nouveau ministre de l’Economie, Ousmane Mamoudou Kane. C’est un expert dans ce domaine connu sur le plan africain et international. Il aura pour tâche essentielle de relancer l’économie mauritanienne au sortir de cette crise de la Covid-19 ayant profondément affecté le pays. Il y a enfin un nouveau ministre du Pétrole. C’est un profond remaniement. Une façon pour le président Ghazouani d’injecter du sang neuf à son gouvernement afin qu’il puisse  satisfaire aux attentes des Mauritaniens qui commencent vraiment à s’impatienter.

L’Égypte reçoit 250 respirateurs artificiels de l’USAID pour faire face au coronavirus

Par Mohamed Fayed — L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a offert 250 respirateurs artificiels aux hôpitaux égyptiens, pour soutenir les efforts du gouvernement égyptien dans la lutte contre le coronavirus.Dans ce cadre, la ministre égyptienne de la coopération internationale a expliqué que la pandémie de la Covid-19 a incité les pays à renforcer la coopération entre eux en réponse aux besoins humanitaires émergents, ajoutant que le partenariat entre l’Égypte et les USA reflète l’esprit de responsabilité partagée et incarne les principes de solidarité mutuelle au profit de leurs peuples.

Il est à noter que le gouvernement égyptien avait auparavant fourni un lot d’aide médicale aux États-Unis en avril dernier pour contribuer à soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19.

Pour rappel, le portefeuille de coopération de l’USAID en Égypte s’est élevé à plus de 30 milliards de dollars depuis 1978, couvrant plusieurs secteurs. La part du secteur de la santé de ce portefeuille a atteint plus d’un milliard de dollars. Cette aide vise, entre autres, à améliorer la santé et la nutrition des mères et des enfants et à éliminer les maladies infectieuses.

Covid-19 : des acteurs culturels ivoiriens plaident pour un accompagnement du gouvernement

Des acteurs culturels ivoiriens qui estiment « avoir été oubliés » dans l’octroi des soutiens du gouvernement ivoiriens aux couches socioprofessionnelles impactées par la Covid-19 dans le pays, ont plaidé samedi à Abidjan pour un accompagnement de l’État.«C’est un monde qui a été le plus impacté par la Covid-19.  Nous plaidons pour qu’il y ait un regard tourné vers ce monde de la culture qui contribue fortement au développement de la Côte d’Ivoire. Ce que nous attendons du gouvernement,  c’est de l’accompagnement, une subvention», a dit l’artiste-chanteur ivoirien Traoré Salif dit A’Salfo après une rencontre avec Hamed Bakayoko, le nouveau premier ministre.

« Ce n’est qu’avec un accompagnement que la culture va donner une belle image du pays à l’extérieur. Il est temps que nous soyons accompagnés à notre juste valeur », a-t-il poursuivi, reconnaissant déjà l’effort effectué par le gouvernement.

A’Salfo qui était accompagné de plusieurs acteurs culturels ivoiriens à cette rencontre, a affirmé être venus avec ses pairs, pour féliciter le nouveau chef du gouvernement ivoirien pour sa nomination et profiter pour lui présenter les difficultés de leur corporation.

« Avec le premier ministre, nous avons encore parlé de culture. Nous avons discuté des perspectives et de la contribution de la culture qui est aussi l’une des priorités de sa mission», a ajouté le chanteur.

Dans la foulée, A’Salfo et ses confrères ont plaidé auprès du premier ministre ivoirien, pour la libération du S. Kelly, un artiste-chanteur ivoirien incarcéré à Bouaké après des publications sur les réseaux sociaux.

« On a un des nôtre qui a eu un dérapage et qui est aujourd’hui incarcéré à Bouaké (Centre ivoirien). Donc nous avons présenté nos excuses au nom de toute la corporation au premier ministre et demandé aussi sa clémence pour qu’il soit libéré», a indiqué A’Salfo estimant que les hommes de la culture n’ont pas leur place en prison.

En congrès à Abidjan, un mouvement de la diaspora burkinabè décide de soutenir Roch Kaboré à la présidentielle de novembre

C’est le moment, un mouvement politique de la diaspora burkinabè vivant dans le monde, a décidé samedi à Abidjan, de soutenir Roch Kaboré à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, à l’issue de son premier Congrès extraordinaire.Réunis dans un hôtel de référence de la place à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan, les congressistes, estimés à plus de 1 000, ont approuvé par acclamation le soutien au président sortant M. Roch Kabore. Et ce, après que nul ne se soit opposé suite à la question de savoir si quelqu’un en était contre.

Ce congrès « historique » de toute la diaspora burkinabè vivant dans le monde « répond à un besoin patriotique », a déclaré en marge de l’événement Moumouni Pograwa, le président du mouvement politique, reconduit ce jour à la tête de l’organisation.

La réunion n’a pu regrouper davantage de membres à travers le monde en raison de la pandémie de la Covid-19, a fait savoir M. Pograwa. Cependant 18 délégations venues de l’extérieur y ont pris part, tandis celles des USA et de l’Europe ont suivi l’événement par visioconférence et donné leurs avis.

A travers ce choix, les Burkinabè de la diaspora décident de prendre leur destin en main en désignant « un champion, un combattant et un commandant », M. Roch Kaboré qui depuis l’indépendance, a permis sous son ère, à la diaspora d’élire les dirigeants de leur pays, a-t-il soutenu.

Ce « rêve » est une réalité aujourd’hui et « c’est un devoir de reconnaissance pour ce qu’il a fait pour la diaspora », a-t-il renchéri,  faisant observer qu’ « il ne s’agit pas de regarder ce qui est bien ou ce qui n’est pas bien, (mais) ce qu’ il a fait pour la diaspora ».

 « C’est grâce à lui aujourd’hui que nous avons le droit de vote, que nous avons des papiers étant hors de notre pays, que la diaspora a près de dix sièges à l’assemblée nationale, la diaspora participe aux débats politiques et nous avons un ministère des Burkinabè de l’étranger », a-t-il énuméré.

« Je pense que le congrès a bien fait de porter son choix sur ce candidat », a poursuivi M. Moumouni Pograwa. Toutefois, il existe des diversités de vues politiques au sein de la diaspora burkinabè estimée à plus de 7 millions dans le monde dont plus de 3 millions en Côte d’Ivoire.

Pour lui, « dans une démocratie, il faut qu’il y ait des voies discordantes ». Et, cette décision s’appuie sur des faits, notamment ce qu’ il a posé comme acte à l’endroit de la diaspora. Le soutien à M. Roch Kaboré,  dira-t-il, vise à faire en sorte qu’ il puisse en faire davantage.

Le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes. A ce sujet, M. Pograwa assure que leur candidat, Roch Kaboré est surnommé « le commandant », car « juste quelques semaines après son élection », le pays a été frappé par les djihadistes, mais « il fait front pour que le pays ne tombe pas ».

« Nous sommes fiers de lui et de ce qu’ il a apporté comme solutions afin que le Burkina Faso reste un bouclier contre le terrorisme  (dans la région ) en protégeant aussi les autres pays du Sud », a dit M. Pograwa, avant d’ajouter « nous sommes sûrs que notre candidat passera au premier tour ».

Le mouvement politique C’est le moment qui n’entend pas se muer en un parti, va battre campagne pour M. Roch Kaboré pour convaincre les uns et les autres que le seul commandant à bord, c’est lui, qui est d’ailleurs « le remède contre le terrorisme au Burkina Faso ».

Ce mouvement de la diaspora burkinabè existe depuis deux ans. Il veut contribuer au développement socio-économique du pays. L’apport de cette diaspora vers le pays en termes de transfert monétaire se chiffre en moyenne, selon M. Pograwa, à 58 milliards Fcfa annuellement.  

L’élection présidentielle burkinabè du 22 novembre 2020 s’annonce épique. Déjà, le parti de l’ex-président Blaise Compaoré a désigné son candidat Eddie Komboïgo. Le soutien de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire, la plus importante au monde (plus de 3 millions), peut basculer en faveur du parti qui y capte le plus d’électeurs.

Le premier congrès extraordinaire du mouvement CLM a regroupé des délégations venues de diverses localités de la Côte d’Ivoire, ce qui montre un ancrage de cette organisation politique dans ce pays voisin au Burkina Faso. Ces deux États entretiennent des liens historiques et séculaires.  

Les exportations du Maroc se sont contactées de près de 2,5 milliards d’euros à cause de la Covid-19

Les exportations du Maroc se sont contactées de près de 2,48 milliards d’euros au titre des six premiers mois de 2020 à cause de la pandémie de la COVID-19, soit une baisse de 18,3% par rapport à la même période de l’année précédente, a relevé l’office marocain des changes.Les exportations se sont en effet chiffrées à 121,30 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin juin contre 148,53 milliards de dirhams une année plus tôt, indique l’office, ajoutant que ce repli s’explique par la diminution des expéditions de la quasi-totalité des secteurs.

Dans les détails, le secteur de l’automobile est en tête des secteurs ayant le plus souffert en cette période. Le chiffre d’affaires de ce secteur à l’export s’est rétracté de 13,8 milliards de dirhams pour atteindre les 28,34 milliards de dirhams à fin juin.

Le textile arrive en deuxième position des secteurs impactés à l’export. Ses ventes ont diminué de 34,9% générant à fin juin 12,33 milliards de dirhams.

Selon l’Office des changes, « les exportations du secteur textile et cuir dans les six premiers mois de l’année 2020 ont été affectées principalement par le recul des ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie».

De même, le secteur de l’aéronautique a vu ses expéditions fléchir de 18,1% perdant 1,53 milliard de dirhams de leur valeur au premier semestre de l’année. Les ventes à l’export de l’agriculture et agroalimentaire ont accusé une baisse de 4,3% passant en une année de 34,64 milliards de dirhams à 33,14 milliards de dirhams à fin juin.

Maroc : Saisie de 20 kg de plaques d’or à l’est du pays

Les services sécuritaires de la ville d’Oujda, à l’est du Maroc, ont saisi, vendredi 20 kg de plaques d’or et un montant de près de 2,5 millions d’euros qui pourraient provenir d’activités criminelles, indique samedi un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).Les recherches et les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont permis d’interpeller quatre individus pour leurs liens présumés avec ces actes criminels et de saisir cinq voitures et 12 lingots, qui pèsent 20 Kg, ainsi qu’une somme de 2,48 millions d’euros, ajoutant que l’enquête est en cours pour déterminer l’origine et les tenants et aboutissants de la possession de cette somme d’argent.

Lors des perquisitions menées par les éléments de la police pour interpeller un cinquième individu, pour son implication présumée dans cette affaire, un policier a été contraint de tirer deux balles de sommation, à cause de l’opposition farouche qu’a manifestée un groupe d’individus par le jet de pierres, ce qui a causé la blessure d’un policier, précise la DGSN.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les autres  complices, conclut la même source.

Burkina Faso: l’attaque d’un marché de bétail fait 20 morts

Des individus non identifiés ont ouvert le feu vendredi, à l’est du Burkina Faso, sur des populations surveillant un marché de bétail, faisant une vingtaine de morts parmi elles.L’attaque s’est déroulée vers 12h au marché de bétail du village de Namoungou, dans la commune de Fada N’Gourma, région de l’Est, note le gouverneur de la région dans un communiqué.

Le Colonel Saidou Sanou informe que le bilan provisoire fait état « de nombreux blessés », en plus de la vingtaine de personnes tuées. En outre, une opération de ratissage est en cours dans la zone ».

Par ailleurs, il a invité les populations « à la vigilance mais aussi à une étroite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) ».

Le Burkina Faso, qui a célébré le 5 août dernier son 60e anniversaire d’accession à l’indépendance, fait face à une crise sécuritaire sur fond de terrorisme depuis quelques années.

Dans son adresse à la nation, le président Roch Marc Christian Kaboré avait insisté sur les « attaques terroristes » qui ont particulièrement endeuillé la population et une partie de l’armée.

Covid-19: l’Eglise catholique sénégalaise maintient la suspension des cultes publics

La Province ecclésiastique de Dakar, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, affirme avoir prorogé la suspension du Culte chrétien décidée dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.« Il demeure de notre devoir, à nous vos Pères Évêques, de rappeler que la situation actuelle de cette pandémie, tant au niveau national qu’international, est loin d’être maîtrisée », ont déclaré solennellement les hommes de Dieu.

Partant de ce constat et en se basant sur les nouvelles instructions du président de la République pour un meilleur respect des gestes barrières, mais aussi les mises en garde des experts sur les menaces persistantes et aggravantes de la pandémie, « nous maintenons notre fervent appel à la persévérance dans la patience et la prudence », ont soutenu les Evêques, martelant que « la situation actuelle ne milite pas en faveur d’une reprise immédiate du Culte chrétien ».

Selon les religieux et contrairement à ce que beaucoup souhaitaient ou pensaient, « la date du 15 Aout 2020 n’a jamais été fermement retenue pour une reprise officielle du Culte chrétien en public, notamment à travers la Célébration des Messes avec présence du Peuple de Dieu ».

Tout en rappelant que ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar signalent que « les églises demeurent ouvertes aux fidèles pour des dévotions personnelles ».

Certaines sollicitations d’ordre pastoral (Baptême, Mariage, Funérailles…) sont laissées à l’appréciation des Prêtres qui devront, dans un esprit de dialogue avec les fidèles laïcs et de communion pastorale, s’assurer que tout se fasse dans le respect des mesures barrières, avec un nombre restreint de fidèles, pour ne pas favoriser la propagation de la maladie, lit-on encore dans le communiqué.

Compte tenu du contexte de la pandémie, les Ordinations sacerdotales et Professions religieuses de l’année Pastorale 2020-2021 se feront dans un cadre restreint et dans le respect des mesures sanitaires que requiert la situation, avec le souci permanent de protéger la vie humaine, informe la note.

Ainsi, à l’occasion de la prochaine fête de l’Assomption, le 15 août, les Evêques demandent « à tous d’éviter les déplacements et les regroupements habituels, et d’invoquer, avec ferveur, la protection maternelle de Marie pour nos familles, notre pays et le monde entier ».

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le retrait du Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de l’UE, la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus et les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020.+L’Economiste+ rapporte que l’Union européenne a décidé de retirer le Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de voyage à cause d’une recrudescence des cas de contagions par le Covid-19, a annoncé le Conseil de l’UE.

Le Maroc avait été placé sous surveillance lors du dernier réexamen fin juillet et l’Algérie avait été retirée de la liste de ces pays, en raison d’une hausse des contaminations dans ce pays.

Cette décision ne s’applique pas aux citoyens de l’UE et aux membres de leur famille venant de ce pays, ni aux résidents de longue durée de l’UE et à leurs familles. Une exemption est également prévue pour les voyageurs ayant une fonction ou des besoins essentiels comme le personnel médical, souligne le quotidien.

+Assabah+ relève que la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus connaît actuellement risque de compromettre le plus long processus électoral que le Maroc ait jamais connu. Lequel processus s’étend sur une bonne partie de l’année prochaine, précise le quotidien. Si le Royaume n’arrivait pas à maîtriser l’évolution de la pandémie, il est donc attendu, poursuit la publication, que ce long processus soit reporté.

Pour l’heure, la hausse des cas enregistrés et la fermeture de huit villes est de nature à compromettre toute l’opération électorale. Ce qui fait dire au quotidien, citant des sources informées, que la poursuite de la détérioration de la situation d’ici la fin de l’année empêcherait définitivement la tenue des élections en leur temps. Cela d’autant, poursuit le journal, que le ministère de l’Intérieur n’a pas encore donné suite aux mémorandums qui lui ont été remis par les chefs de partis politiques concernant les préparatifs de ce multiple scrutin et la réforme des lois électorales.

Les responsables des partis politiques sont également partagés sur le sujet. Certains s’accrochent aux délais constitutionnels et légaux et exigent l’organisation, dans les délais prévus, de ce long processus qui porte sur la désignation de pas moins de 32.000 élus locaux dans les assemblées communales, provinciales et préfectorales ainsi que les conseils régionaux, en plus des représentants des salariés et des 515 membres des deux chambres du Parlement.

+Libération+ fait savoir que le Haut-commissariat au plan vient de rendre publics les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020. Sans surprise, il en ressort assez clairement que le marché du travail demeure dans une situation précaire, sous l’effet de la propagation de la pandémie du coronavirus, de l’état d’urgence et du plein confinement.

Selon l’institution publique, citée par le quotidien, l’économie marocaine a perdu 589.000 postes d’emploi, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020,  résultant d’une perte de 520.000 postes en milieu rural et de 69.000 en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois années précédentes.

Dans une note d’information relative à la situation du marché du travail au deuxième trimestre 2020, le Haut-commissariat indique que cette perte a touché tous les secteurs d’activité, particulièrement dans l’« agriculture, forêt et pêche », l’« industrie y compris l’artisanat », les « services » et dans le BTP.

Concernant le secteur de l’« agriculture forêt et pêche », il ressort que son volume d’emploi a baissé de 477.000 postes, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020, contre une perte annuelle moyenne de 90.000 postes entre les deuxièmes trimestres des trois années précédentes.

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, samedi à APA, traitent largement des nouvelles mesures barrières annoncées la veille par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, pour contrer le coronavirus dont les cas ne cessent d’augmenter dans le pays.« Interdiction des rassemblements dans les lieux publics : Touba et Tivaouane dans l’œil du cyclone », titre Source A.

Dans ce journal, le ministre Ndiaye qui faisait face à la presse, a expliqué que « 158 des 213 morts (liés à la Covid-19) sont du 3e âge ».

Contre la propagation de la Covid-19, Sud Quotidien note que « l’Etat se ravise » et rend obligatoire le port du masque dans les services de l’administration et du privé, dans les commerces et les transports.

Selon nos confrères, il est également interdit les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sport, des espaces publics et des salles de spectacle. « Interdiction de toute manifestation sur la voie publique (notamment à Dakar). Amende de 200 à 20.000 f cfa aux contrevenants. Mise à contribution des autorités religieuses », conclut Sud Quotidien.

« Gestion de la Covid-19 : Le ministre de l’Intérieur corse les mesures », renchérit Direct News, qui estime qu’Aly Ngouille Ndiaye communique mieux que Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Traitant de ces « mesures restrictives pour stopper les contaminations », La Tribune écrit que « Macky apprend à contrer le virus », pendant que son ministre Aly Ngouille Ndiaye « accélère le recul et accuse la jeunesse ».

S’il en est ainsi, c’est parce que dans Vox Populi, le ministre de l’Intérieur affirme que « les jeunes transmettent le virus aux vieux qui en meurent ».

« Lutte contre la Covid-19 : L’Etat interdit les cérémonies de levée de corps », renchérit Lii Quotidien.

Pendant ce temps, L’As se focalise sur les 82 cas communautaires enregistrés hier vendredi et voit « le Sénégal dans une situation explosive ».

Toutes choses qui poussent Libération à faire état d’une explosion de la transmission communautaire du virus avec « 100 cas en deux jours ». Selon le journal, le bilan passe à 225 morts.

« Hausse drastique des cas après la Tabaski : Coups de bélier du Covid-19. 82 cas communautaires dont 11 à Saint-Louis », titre Le Quotidien, informant que les mesures de restriction entrent en vigueur.

Pour Walf Quotidien, « accusée de désinvolture (par le chef de l’Etat qui lui demande de ne pas alarmer la population) : La presse, vent debout contre Macky. Le président, les faux-fuyants et la stratégie du bouc-émissaire ».

Cela fait dire aux Echos que « la presse corrige et rectifie Macky ».

Ce journal revient sur le placement sous mandat de dépôt des auteurs du saccage de ses locaux et informe que « le Procureur criminalise les faits, le Doyen des juges chargé de l’instruction ».

Nos confrères soulignent que le Procureur vise l’association de malfaiteurs et le pillage de biens mobiliers appartenant à autrui, faisant que les agresseurs risquent entre 10 et 20 ans de réclusion criminelle.

Mali : le président IBK attend beaucoup du gouvernement

Le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta compte énormément sur le gouvernement dirigé par Boubou Cissé pour pacifier le pays.Le locataire du palais Koulouba a décliné ses attentes à travers une lettre de mission publiée ce vendredi. Dans cette missive, Ibrahim Boubacar Keïta déclare avoir reconduit, le 11 juin dernier, Boubou Cissé au poste de Premier ministre en raison de ses « compétences techniques avérées », de sa « loyauté » et de son « sens élevé de l’État et de l’éthique ».

Comme l’ont préconisé la Mission de médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et les cinq chefs d’État de cette organisation régionale qui se sont rendus le 23 juillet à Bamako, le président de la République est convaincu qu’« un gouvernement d’union nationale, en ce temps d’épreuves, constituerait une solide garantie ».

À l’en croire, il sera « la vitrine du Mali rassemblé, réuni et remobilisé pour le seul combat qui vaille : celui pour la sécurité et l’intégrité du territoire, celui pour le bien-être du peuple, celui enfin pour un avenir serein pour l’écrasante majorité de la population, à savoir la jeunesse, dont vous savez combien elle m’est chère ».

Le 27 juillet 2020, dans la foulée d’un sommet extraordinaire de la Cedeao tenu par visioconférence, un gouvernement restreint de six ministres a été formé. Cette équipe a une lourde tâche : construire les fondations d’un futur gouvernement d’union nationale.

À cet effet, le président IBK assigne cinq missions principales à « ce gouvernement (qui) ne connaîtra aucun répit ».

Premièrement, il doit « travailler au retour de la normalité, de la concorde et de la paix sociale et créer les conditions propices à la formation d’un gouvernement d’union nationale ». Deuxièmement, le gouvernement de Boubou Cissé doit « diligenter une enquête minutieuse et crédible sur les pertes en vies humaines ainsi que les atteintes aux biens publics et privés tant à Bamako les 10, 11 et 12 juillet que précédemment lors des manifestations qui ont eu lieu à Kayes et Sikasso notamment ».

Troisièmement, le chef de l’État malien souhaite que soit accélérée « l’opérationnalisation des mécanismes de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif ». Quatrièmement, il conseille d’« étudier les voies et moyens de la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes desdites manifestations ou de leurs ayant droit ».

Cinquièmement, Ibrahim Boubacar Keïta veut que ces hommes en qui il a confiance mobilisent « toutes les énergies et les ressources requises pour l’application immédiate et complète de l’article 39 (de la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut des enseignants), en dépit (de son) coût financier particulièrement important ».

En plus de cela, le gouvernement provisoire devra se pencher sur « (les) contingences de la saison agricole et les complexités de la pandémie du coronavirus ». Partant de là, le président du Mali exhorte ses ministres à libérer « tous les crédits nécessaires pour une bonne campagne agricole », et à maintenir voire intensifier « la lutte contre la pandémie, car notre seul salut réside dans la prévention ».

Pour accomplir cette mission ardue, IBK invite les membres du gouvernement à « rester humble, (à) garder (leurs)portes ouvertes et (leurs) mains tendues ».

Depuis le mois de juin, un vent de révolte souffle au Mali avec l’organisation de manifestations pour réclamer la démission du président de la République qui n’entend pas céder. Ce dernier explique les malheureux évènements par «

(des) incompréhensions et (des) malentendus », non sans dire à ses concitoyens : « Nous n’avons pas le choix, nous sommes appelés à rester ensemble. Notre destin est solidaire ».

Toutefois, met en garde le chef de l’État, la loi et l’ordre doivent prévaloir. Par conséquent, dit-il, il est impossible de transiger là-dessus parce que ce sont là les prescriptions et les préalables de l’État de droit que nous ambitionnons de construire.

Madagascar : la Covid-19 vend chèrement sa peau

Pendant longtemps, la Grande île a retardé la propagation du coronavirus, mais elle voit maintenant déferler une vague de contaminations et de décès.Tout ne tient qu’à un fil. Il paraît loin la période où Andry Rajoelina, le président de Madagascar, se félicitait de la résilience de son pays face à la pandémie de Covid-19 combattue par une recette locale : le Covid Organics.

Ce médicament à base d’Artemisia, « une plante aux grandes vertus médicinales », est censé prévenir et guérir une maladie qui n’a pas livré tous ses secrets au monde scientifique. Persuadé de détenir la solution miracle, le chef de l’Etat malgache en a fait la promotion auprès de ses pairs africains, avant d’accuser l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) « d’attitude condescendante vis-à-vis de l’Afrique ».

Début juillet, le quadragénaire a annoncé que « Madagascar (va) lancer des essais cliniques pour l’artésunate injectable » dans le but de fournir des preuves scientifiques de son efficacité. Décidément, Andry Rajoelina veut « positionner » son pays sur le marché pharmaceutique mondial. Et rien ne semble entamer son optimisme. Mieux, il a récemment inauguré une usine pharmaceutique dénommée Pharmalagasy d’une capacité de production de 15.000 gélules par minute.

Malgré tout, force est de constater que l’épidémie de coronavirus prend mauvaise tournure à Madagascar. Entre le 25 juillet et le 7 août, l’île rouge a recensé 3842 nouveaux cas et 57 décès. A ce jour, le décompte s’établit à 12.708 infections et 135 morts.

Une situation suffisamment alarmante pour que le président de la République monte au créneau. Ces dernières semaines, il a multiplié les déplacements afin de témoigner son soutien au personnel soignant, et sa compassion aux populations.

Le dirigeant a ainsi lancé officiellement les activités du Centre Médical Covid-19 (CMC) à Antananarivo. Dans cette infrastructure, à en croire M. Rajoelina, « les résultats des tests seront délivrés dans un délai maximal de 72 heures ».

De plus, ce pays de l’océan Indien s’est doté d’un Centre de Traitement Covid-19 (CTC) pouvant accueillir 400 patients et qui « offrira des soins adaptés aux personnes présentant des symptômes graves » comme la détresse respiratoire.

Pour plus de lisibilité dans la gestion de la crise sanitaire, Madagascar a développé Covdata, une plateforme digitale qui regroupe les données médicales : nombre de lits, de concentrateurs d’oxygène, de patients pris en charge dans les hôpitaux et dans les centres de santé.

Dans ce pays où plus de 80 % de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté, l’Etat vient en aide aux ménages à faibles revenus. C’est la raison d’être de la campagne de distribution de vivres et de produits de première nécessité à travers tout le pays.

Dans la capitale Antananarivo, près de 200.000 familles ciblées recevront chacune du riz, de l’huile, des légumes secs, du sucre, de la farine, du sel, du lait concentré et un format familial de remède amélioré Tambavy CVO (dérivé de l’Artemisia).

« L’Etat travaille ardemment afin que cette pandémie ne perdure pas à Madagascar. Un budget de 20 millions de dollars est consacré à ce programme d’aides alimentaires  », a expliqué Andry Rajoelina. Ce dernier a assuré que « les autorités locales, qui seraient tentées de détourner les aides destinées à la population, seront passibles de sévères sanctions ».

L’exécutif malgache s’appuie également sur un autre levier pour soulager les citoyens éprouvés puisque « les salariés déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps), depuis un an ou plus, pourront bénéficier d’un prêt équivalent à un mois de salaire, remboursable en 12 mois ».

En raison de leur fragilité, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Très Petites Entreprises (TPE) peuvent souscrire à « un prêt à taux d’intérêt faible » dans le cadre d’un programme d’un montant global de 40 millions de dollars.

Après avoir tiré des leçons de cette désastreuse conjoncture, le président de la République a souligné que « L’Etat mettra en œuvre toutes les solutions pour sortir de la crise économique avec une vision à long terme ». Celle-ci va notamment se traduire par la production à Madagascar, autant que possible, de « tous les biens et denrées » dont les populations ont besoin au quotidien.

Pour la réussite de son plan de redressement économique post-Covid, le chef de l’Etat malgache a invité « le secteur privé à travailler avec l’Etat et à favoriser les projets d’industrialisation durable des secteurs à fort potentiel tels que : l’agriculture, le textile, l’agroalimentaire, la transformation de produits halieutiques, les transports, les Bâtiments Travaux Publics… ».

« Le tourisme joue (aussi) un rôle essentiel dans l’économie » de la Grande île, a constaté Andry Rajoelina. C’est pourquoi, il a récemment rencontré « les opérateurs du secteur à Nosy be (nord-ouest) ». Au sortir de cette audience, « une ouverture partielle (des) frontières (pour) permettre l’arrivée de vols internationaux vers Nosy be », une destination prisée des touristes du monde entier, n’est pas exclue vers le mois d’octobre prochain. Il faudra s’entourer de toutes les garanties si un traitement certifié ou un vaccin efficace n’est pas trouvé d’ici là.

Covid-19: Dakar renforce les mesures barrières

Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé vendredi les nouvelles restrictions du gouvernement pour freiner la propagation inquiétante de la Covid-19, surtout dans la capitale Dakar.La population sénégalaise va devoir reprendre certaines habitudes héritées du dernier état d’urgence de quatre mois, même si elle n’y revient pas officiellement.

En conférence de presse cet après-midi au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Aly Ngouille Ndiaye a fait savoir que désormais les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles sont interdits.

La même mesure est prise pour toute manifestation sur la voie publique, « spécialement à Dakar », l’épicentre de la maladie. « Le principal problème c’est Dakar. Si on n’arrive à contenir Dakar, nous contiendrons les autres », a-t-il admis, répondant à une question d’un journaliste.

Le port du masque, qui était pourtant obligatoire malgré la levée du couvre-feu, est rendu de nouveau obligatoire dans les services de l’administration publique et privée, dans les commerces et les transports. Petite précision : « On peut ne pas porter un masque dans la rue ».

Enfin, le ministre Aly Ngouille Ndiaye dit tenir au « respect scrupuleux » des arrêtés de son collègue des Transports, relativement au nombre de places autorisées dans les transports en commun. En effet, des chauffeurs trouvent depuis quelques temps des astuces pour surcharger leurs bus alors que seuls les sièges à bord sont autorisés aux clients.

Ces nouvelles mesures font suite aux instructions présidentielles de mercredi en Conseil des ministres. Macky Sall avait demandé en effet à ses ministres de l’Intérieur et des Forces armées de déployer sur le terrain « un dispositif spécial de régulation et de contrôle » de l’accès aux plages et des rassemblements publics, sur l’étendue du territoire de la région de Dakar.

« Nous avons suffisamment de forces, que cela soit la gendarmerie ou la police », a-t-il noté, avant de mettre en garde les contrevenants. Ils « s’exposent à des sanctions pénales » qui peuvent être une amende ou un mandat de dépôt. Le montant sera fixé par « instruction » alors que la peine de prison peut durer « un mois » pour le récalcitrant.

Depuis qu’il a été touché par la pandémie, le Sénégal a recensé 10.887 cas dont 7186 guéris, 225 décès et 3475 patients sous traitement. Parmi ces derniers, 39 sont en réanimation ce vendredi dans les centres de traitement.

« Près de 50% des malades ont moins de 40 ans » et les plus de 60 ans comptent « 158 décès » dans leurs rangs, souligne M. Ndiaye pour qui la signification est simple : « les jeunes constituent des vecteurs de transmission du virus aux personnes âgées » qui en meurent à cause de leurs comorbidités.

« Les jeunes sont interpellés. L’heure est pour eux à la prise de conscience et de responsabilité », a-t-il fait savoir, ajoutant que « nous devons nous comporter en citoyens modèles et respecter les mesures barrières ».

Il appelle par ailleurs à taire les polémiques pour aller à « l’unisson, à la solidarité », parce que « l’ennemi est toujours debout devant et prêt à frapper ».

La clôture du contentieux sur la liste électorale provisoire ivoirienne reportée au 11 août

Initialement prévue ce vendredi, la clôture du contentieux sur la liste électorale provisoire ivoirienne de 2020 a été reportée au mardi 11 août prochain « pour tenir compte des deux jours non ouvrés dédiés à la commémoration de la fête nationale», a appris APA vendredi auprès de la commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« (…) A la demande de certains partenaires, notamment les partis politiques, la fin de la période du dépôt des réclamations (sur la liste électorale) initialement prévue le 07 août est désormais fixée au mardi 11 août 2020 pour tenir compte des deux jours non ouvrés dédiés à la commémoration de la fête nationale», a annoncé l’institution électorale dans un communiqué.

« La CEI compte sur le civisme et la responsabilité de tous pour le bon déroulement du contentieux électoral, gage essentiel pour la fiabilité du listing électoral », a exhorté le communiqué.

 Le contentieux sur la liste électorale provisoire 2020 (correction, radiation ou inscription) est ouvert depuis mercredi dernier. A l’issue du recensement électoral en Côte d’Ivoire, le listing électoral provisoire de 2020 compte 7 500 035 électeurs en vue des prochaines échéances électorales dont l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: les résultats des examens de la formation professionnelle connus

Les résultats des examens scolaires de la formation professionnelle session 2020, en Côte d’Ivoire, organisés par la direction des examens et concours de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (DEXC), du 07 au 24 juillet 2020, sont connus depuis le 6 août 2020.Les résultats des examens de la formation professionnelle, dont les épreuves se sont tenues sur la période du 07 au 24 juillet 2020, dans tout le pays, ont été publiés jeudi sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci, suite aux phases de délibération, qui ont eu lieu du 03 au 05 août 2020.

Les taux de réussite ressortent un pourcentage de 83,47% pour la filière tertiaire du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP tertiaire), 82, 29% pour la filière industrie du CAP, un taux de 75,16% pour la filière tertiaire du Brevet de technicien (BT) et 81,41 % pour le BT industrie.

Pour la filière banque 1 du Brevet professionnel  (BP) l’on enregistre un taux de 60,92 %, contre un taux de 50, 92 %  pour le BP banque 2  et un pourcentage de 82,01 % pour la filière BP banque 3.  

Les résultats sont également consultables à la Direction des examens et concours (DEXC), sise aux 2 Plateaux, dans les directions régionales et dans les centres d’examens, indique une note qui souligne que les réclamations sont ouvertes du samedi 08 au mercredi 12 août 2020.

Les résultats définitifs, eux, seront proclamés le 14 août 2020, après la phase des réclamations. Le directeur des examens et concours (Dexc), Bertin Yao, a annoncé récemment que 10 000 places sont disponibles aux concours d’entrée dans les établissements publics de la formation professionnelle.

Les tests concernent les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), du Brevet professionnel (BP), du Brevet de technicien (BT), celui d’entrée en année préparatoire du Brevet de technicien supérieur (AP/BTS) et du Brevet de technicien supérieur (BTS).

Les inscriptions ont lieu sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci du 03 août au 28 août 2020 ; et les épreuves écrites les 26 et 27 septembre 2020 sur toute l’étendue du territoire national. La proclamation des résultats est prévue pour le 16 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: une cérémonie de prise d’armes marque l’an 60 de l’indépendance

La fête de l’an 60 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été célébrée vendredi, officiellement, par une cérémonie symbolique de prise d’armes au palais de la présidence de la République, à Abidjan, devant le chef de l’Etat, en raison de la pandémie de la Covid-19.Cette célébration, une occasion de grande allégresse, envisagée dans un élan mémorable avec un grand défilé militaire et civil à Yamoussoukro, la capitale politique, a été limitée à une cérémonie de prise d’armes, a dit le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans un message à la Nation, la veille.   

En fin de matinée, M. Ouattara vêtu d’un costume sombre et arborant un cache-nez couleur treillis, a fait la revue des troupes et salué des officiels sur le parvis du palais présidentiel, où le drapeau ivoirien a été monté lors de l’exécution de l’hymne national.  

Il était prévu « un défilé de toutes les forces vives de la Nation pour illustrer les progrès réalisés par notre pays au cours de ces dernières années », avait indiqué M. Ouattara, déplorant que la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a durement éprouvé le pays restreigne cette festivité. 

« Face à cette réalité, nous avons décidé de limiter la célébration de la fête de l’Indépendance 2020 à une cérémonie symbolique de prise d’armes sur l’esplanade du Palais de la Présidence de la République », a expliqué M. Ouattara. Et ce, pour freiner la propagation du virus.  

La pandémie de la Covid-19 a entraîné, en Côte d’Ivoire, le ralentissement des activités économiques, des pertes d’emplois dans le secteur privé et une baisse importante des revenus dans le secteur informel. 

Les conditions de vie des ménages vulnérables se sont en outre détériorées. Quant au taux de croissance du PIB, initialement prévu à 7% en cette année 2020, il pourrait connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8% si la crise perdure jusqu’à la fin de l’année. 

« Nous demeurons cependant optimistes car les bases de notre économie sont solides », a assuré le chef de l’Etat ivoirien qui a annoncé par ailleurs qu’il briguera un troisième mandat présidentiel pour consolider les acquis de développement. 

« Le risque que tous les acquis, après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population, soient compromis ; le risque que notre pays recule dans bien des domaines ; tout cela m’amène à reconsidérer ma position » de ne pas briguer un troisième mandat, a soutenu M. Ouattara.  

Face au cas de force majeure survenu après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du Rhdp (pouvoir), et « par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il déclaré.

Le 7 août est un temps mémorial pour la nation ivoirienne, marquant l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance du pays. M. Ouattara a dans son discours, la veille, rendu hommage aux grands serviteurs de l’Etat, à tous les bâtisseurs, illustres ou inconnus, encore en activité ou disparus.  

Côte d’Ivoire: l’an 60 de l’accession à l’indépendance célébré dans la sobriété par un cérémonial militaire

L’an 60 de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance a été célébré vendredi dans la sobriété au palais présidentiel d’Abidjan par une cérémonie solennelle de prise d’armes en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités. D’ordinaire festif et populaire, la célébration de l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale s’est voulue sobre cette année en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, une maladie qui a tué à ce jour 103 personnes en Côte d’Ivoire.

 Dans un message solennel à la nation diffusé  jeudi soir sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) le président ivoirien Alassane Ouattara a passé en revue les grandes actions de développement réalisées par son gouvernement depuis 2011 réaffirmant sa foi en l’avenir de la Côte d’Ivoire.

La commémoration de ce soixantième anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance a été organisée autour du thème, «le rôle des forces de défense et de sécurité dans la consolidation de la cohésion sociale, de la paix et du développement ».

eSwatini: les enseignants s’opposent à la reprise des cours

Les enseignants d’eSwatini ont rejeté la décision du gouvernement de procéder à une réouverture progressive des écoles, malgré la pandémie de coronavirus qui a fait à ce jour, 55 morts dans le pays.L’Association nationale des enseignants du Swaziland (SNAT) a poursuivi le gouvernement eSwatini devant le tribunal du travail pour sa décision de rouvrir les écoles en juillet dernier, malgré un pic de cas de coronavirus dans ce royaume d’Afrique australe. Quelque 2.968 cas de Covid-19 ont été enregistrés à la date de ce 7 août.

Les classes d’examen sont revenues à l’école depuis le 6 juillet, malgré les protestations des enseignants et des parents d’élève.

Le ministère de l’Éducation est également catégorique sur le fait que les autres classes supérieures telles que la troisième et la septième année de fin d’études primaires devraient également retourner à l’école.

Le SNAT a poursuivi le gouvernement devant le tribunal du travail, estimant que la situation n’est pas encore propice au retour des enfants à l’école, car la plupart des écoles ne sont pas suffisamment préparées pour répondre aux exigences de la Covid-19.

Dans sa requête, l’association a fait valoir que les étudiants et les enseignants risquent de contracter la Covid-19 s’ils continuent de fréquenter l’école.

Selon la secrétaire générale de la SNAT, Sikelela Dlamini, plus de 20 cas de Covid-19 ont jusqu’à présent été signalés dans les écoles.

Ce qui inquiète le plus les enseignants, c’est que la plupart des écoles où les cas ont été signalés ont continué à fonctionner comme si de rien n’était, mettant en danger les enseignants et les élèves.

Covid-19: la Gambie impose le couvre-feu

Une vague de cas de coronavirus en Gambie a provoqué l’imposition d’un couvre-feu nocturne, le premier depuis l’entrée en vigueur des restrictions d’urgence, a appris APA vendredi.La restriction des mouvements de personnes entre 22 heures et 5 heures du matin est entrée en vigueur jeudi soir, les rues des zones urbaines semblant désertes deux heures avant son entrée en vigueur. Il durera 21 jours à compter du 6 août.

La circulation était fluide et les mouvements des piétons peu denses, car nombre d’entre eux ont répondu à l’appel de la police à rester à la maison pendant les heures de couvre-feu. Tout le trafic terrestre, maritime et aérien reste également fermé.

Le pays compte actuellement 799 cas, dont 16 décès et 115 guérisons.

La police gambienne a annoncé qu’elle lançait l’opération « Save our Souls (SoS) » conformément à l’application du règlement 2020 sur la protection de la santé publique (maladies dangereuses et infectieuses) dans le cadre d’une campagne nationale visant à freiner la propagation rapide de la Covid-19.

La police a été habilitée à veiller à ce que tous les points de vente non alimentaires sur les marchés de la Gambie restent fermés, à l’exception des banques et des institutions financières, des pharmacies, des supermarchés et des supérettes, des commerçants locaux et des commerçants de produits alimentaires essentiels.

En vertu des nouvelles restrictions, les marchés ouvriront entre 06h00 et 14h00 tous les jours, mais seront fermés le dimanche.

Les rassemblements à l’intérieur des mosquées et des églises sont interdits en vertu des nouvelles restrictions qui rendent également obligatoire le port d’un masque facial dans les lieux publics autorisés à fonctionner.

A cause du taux croissant d’infections observé en Gambie, le vice-président et trois autres ministres du Cabinet ont été testés positifs au virus, tandis que le président Adama Barrow s’est isolé avant qu’il ne soit constaté qu’il n’avait pas contracté la maladie.

Le ministre de la Santé a également été aperçu en train de se faire inscrire dans un centre de test suite à des symptômes de la maladie respiratoire, mais son cas s’est finalement avéré négatif.

Economie, sécurité, santé et social au menu des quotidiens marocains

L’injection de 120 milliards DH dans l’économie nationale, l’accident de la route survenu près d’Agadir, la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 et la fusion des caisses de retraite, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Bayane+ relève que profondément impacté par les effets de la pandémie régnante, l’état sanitaire paralyse la quasi-totalité de l’économie nationale, notant qu’on ne pourrait persister à ignorer la détérioration de secteurs économiques, sous prétexte que la crise virale sévissait indéfiniment.

La relance immédiate de cette situation critique s’impose en vue d’éviter qu’elle empire davantage, soutient le quotidien, rappelant que « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme à son accoutumée, eut la sage initiative de rebooster la machine, en y injectant la bagatelle de 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), à travers les vannes des divers contributeurs de la Nation ».

« C’est ainsi que l’argentier du Royaume tenait une conférence de presse, mardi dernier à la capitale, afin de jeter l’éclairage sur le déploiement de l’ébauche royale, étalée sur une durée de cinq années, en deux tranches », rapporte-t-il, expliquant que « conçue en progressivité, cette action de haute portée sociale aspire à soulager les contraintes dont souffrent les foyers précaires du pays ».

Revenant sur l’accident de l’autocar survenu dans la région d’Agadir et qui a provoqué la mort de douze personnes, +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’ « officiellement, les autocars ne doivent pas dépasser 70% de leur capacité en raison de la situation épidémiologique et des consignes sanitaires pour stopper la propagation du Coronavirus ».

Dans les faits et sur le terrain, la situation est malheureusement tout autre, fait observer le journal, qui souligne que le nombre des morts et des blessés est de 48 personnes, soit pratiquement 100% de la capacité de l’autocar.

Au vu de cette situation, il est tout à fait normal que lorsque des passagers ne sont pas victimes d’un accident de la route en raison des infractions au code de la route, ils seront probablement des victimes potentielles de la pandémie du Coronavirus, ajoute-t-il, expliquant qu’il suffit qu’un seul passager soit contaminé pour que les risques de contagion à bord du véhicule soient multipliés par 10 ou 20.

+Maroc Le Jour+ se fait l’écho du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a souligné que la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 est une alternative à l’hospitalisation réservée uniquement aux patients qui répondent à certains des critères médico-sanitaires bien précis et aux conditions d’isolement.

Selon lui, « le protocole de prise en charge des cas de Covid-19 concerne uniquement les cas asymptomatiques qui ne représentent aucun signe clinique et les personnes qui répondent à un nombre de conditions, telles que l’absence de facteurs de risque comme l’âge avancé, les maladies chroniques, la grossesse et l’allaitement », a-t-il expliqué.

Il a relevé que le processus de prise en charge à domicile s’applique aux personnes remplissant des conditions favorables pour s’isoler, notamment une chambre individuelle bien aérée et l’absence de personnes vulnérables vivant sous le même toit, soulignant que la décision de prise en charge doit aussi tenir compte de l’avis du patient et sa prédisposition à assumer cette alternative.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a affirmé que l’étude lancée par son département sur le projet de fusion des caisses de retraite en deux pôles public et privé, dans le cadre de la réforme globale des retraites, est fin prête.

Intervenant lors d’une conférence de presse, le ministre a fait savoir qu’il était prévu de dévoiler ladite étude dans les derniers mois, mais la survenue de la pandémie du Coronavirus a causé le report de sa présentation. S’agissant des scénarios probables de la création d’un pôle de retraite, le ministre a expliqué que la fusion de la Caisse Marocaine de Retraite (CMR) et du Régime Collectif d’Allocation de Retraité (RCAR) est une option envisageable, sans pour autant en dévoiler les modalités, ni le calendrier.