Afrique du Sud : le confinement a pour priorité de sauver des vies (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que la mesure de confinement de huit semaines imposée pour lutter contre le coronavirus en Afrique du Sud avait pour but de sauver des vies en empêchant cette maladie mortelle de se propager dans la population.

En réponse aux menaces de l’opposition de le traîner en justice avec son gouvernement pour mettre fin au confinement national, M. Ramaphosa a déclaré que les décisions de son gouvernement sur cette mesure stricte étaient guidées par « la nécessité de promouvoir le droit à la vie et à la dignité tels que définis dans la constitution ».

 « Certains ont réussi dans leurs contestations judiciaires et d’autres non. Certains se sont adressés aux tribunaux sur la base de l’urgence de leurs affaires, et ont vu leurs requêtes rejetées, et d’autres ont eu recours à d’autres voies pour obtenir l’assouplissement qu’ils recherchaient », a déclaré M. Ramaphosa.

 Mais dans tout cela, poursuit M. Ramaphosa, le gouvernement a mis en place des freins et des contrepoids pour s’assurer que chaque aspect de la bonne gouvernance puisse résister à l’examen constitutionnel.

 Outre les partis d’opposition, plusieurs organisations non gouvernementales, des particuliers, des organisations commerciales et des organismes religieux ont également saisi les tribunaux pour contester certains aspects de l’arrêt.

 L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars. Une évolution qui a vu la plupart des industries, des interactions socio-économiques et d’autres activités s’arrêter net au cours des huit dernières semaines.

Santé: 133 malades mentaux « pris en charge» par les pompiers en Côte d’Ivoire au 1er trimestre 2020

Quelque 133 malades mentaux ont été « pris en charge» par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) en Côte d’Ivoire au premier trimestre 2020 contre un total de 533 durant toute l’année 2019 et 451 en 2018, a appris APA lundi auprès de cette institution.Dans une note d’information, le GSPM a expliqué la procédure de prise en charge des malades mentaux par ses services en vigueur dans le pays. Concernant cette procédure, les pompiers ont fait savoir qu’un malade mental ( menaçant ou pas) ayant une famille, peut être pris en charge et évacué dans un hôpital psychiatrique avec la présence obligatoire de ses parents. 

Dans le cas d’un malade mental menaçant sans parent, il s’agit d’un trouble à l’ordre public, donc n’émanant pas de la responsabilité des pompiers.  

Cependant, précise la note, les pompiers peuvent intervenir dans ce cas avec un « De par la loi» ( Une loi d’exception) délivré par la police afin de maîtriser le malade et l’évacuer vers un hôpital psychiatrique. 

Quant à la situation d’un malade mental sans parents, accidenté ou faisant un malaise, sa prise en charge par les pompiers est immédiate et son évacuation vers une structure sanitaire avec un « De par la loi», puis son transfert vers un hôpital psychiatrique après les soins.

 « La prise en charge d’un malade mental errant sans autre affection, est de la responsabilité de sa famille ou des services sociaux de la commune dans laquelle il est», a conclu la note. 

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) est une unité militaire mise à la disposition du ministère de l’intérieur en Côte d’Ivoire. Le GSPM est chargé d’assurer la protection des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national à l’occasion d’événements nécessitant l’intervention immédiate de ses personnels et la mise en œuvre de ses matériels spécifiques. 

L’armée nigériane neutralise 20 terroristes à Borno

Les troupes de l’armée nigériane ont tué 20 terroristes du groupe Boko Haram et de l’État islamique dans le nord de l’État de Borno.Le coordonnateur des opérations médiatiques de l’armée, le Major-général John Enenche, a déclaré lundi que les troupes du 130e Bataillon, avec le soutien du Super Camp de l’Armée de terre de Baga, ont réalisé le succès d’une opération offensive d’interception décisive dimanche.

Il a révélé que les terroristes, qui étaient armés de mortiers, de lance-roquettes et d’armes légères, se dirigeaient vers les villages entourant Baga lorsque les troupes ont attaqué leur convoi avec une puissance de feu écrasante.

Selon le général Enenche, les troupes ont saisi six fusils AK 47, 520 cartouches de munitions spéciales de 7,62 mm et cinq grenades à main.

Il a révélé que neuf soldats, qui ont été blessés pendant l’opération, ont été évacués vers l’hôpital du secteur 3 pour y être soignés et qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée du côté des troupes nigérianes.

Le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Tukur Buratai, a félicité les courageux soldats pour leur professionnalisme et leur a demandé de rester déterminés à chasser les criminels du nord-est du Nigeria.

Maroc : Arrestation de 4 individus accusés de trafic international de drogue, dont un officier de la DGST

La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a annoncé que la Brigade nationale de la police judiciaire a procédé, ce dimanche, à l’arrestation de quatre individus, dont un officier de police relevant de la Direction régionale de DGST à Tanger, pour leurs liens présumés avec des réseaux internationaux de trafic de drogues et de psychotropes et divulgation du secret professionnel, complicité, corruption et dissimulation de personnes recherchées.Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que les trois suspects s’activaient dans des réseaux de trafic international de drogues et de psychotropes en lien avec la cargaison de cocaïne récemment saisie au port Tanger-Med, tout en bénéficiant de la complicité de l’officier de police interpellé qui couvrait leurs activités criminelles, outre la divulgation de données relevant du secret professionnel en échange de sommes d’argent à titre de corruption pour s’abstenir de faire un travail qui relève de ses fonctions, indique un communiqué de la DGST.

Les quatre mis en cause, dont l’officier de police, ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire, sous la supervision du parquet compétent, en vue de jeter la lumière sur les dessous de cette affaire affaire et déterminer ses ramifications nationales et ses liens internationaux présumés, fait savoir la même source.

Les perquisitions et opérations de recherches se poursuivent afin d’interpeller tous les complices et de saisir tous les revenus issus de ces activités criminelles, ajoute-t-on.

Décès de Cheick Boikary Fofana, chef suprême de la communauté musulmane ivoirienne

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques ( COSIM), par ailleurs chef suprême de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, Cheick Aïma Boikary Fofana est décédé, dimanche à Abidjan, à l’âge de 77 ans. L’information a été donnée par Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, Service public).

« Le président de la République adresse à sa famille et à la communauté musulmane et à l’ensemble des ivoiriens ses condoléances les plus attristées. Le président de la République salue la mémoire d’un grand homme de foi, artisan de paix et de dialogue entre les confessions religieuses», a dit M. Diakité.

 Le décès de ce dignitaire religieux est considéré comme une grande perte pour la communauté musulmane ivoirienne en ce sens qu’il fût l’un des acteurs majeurs de la structuration de l’islam dans le pays.

Ancien cadre de banque et Imam principal de la mosquée des II-Plateaux Aghien à l’Est d’Abidjan, le Cheick Aïma Boikary Fofana a occupé plusieurs postes clés au sein des organisations islamiques ivoiriennes.

 Il a été entre autres été, Conseiller spécial du président du Conseil national islamique (CNI) en 1993, puis porte-parole du Conseil supérieur des imams ( COSIM) avant de prendre la tête de cette organisation jusqu’à sa mort.

Décès à Abidjan du député ivoirien Dominique Adjé des suites d’une crise cardiaque

Dominique Adjé, le député de la commune de Bouaflé, une localité du centre-ouest ivoirien, et président du Parti pour la République et pour la démocratie (PRD), est décédé samedi à Abidjan des suites d’une crise cardiaque, selon son entourage.M. Adjé, évacué d’urgence dans une clinique dans le Sud d’Abidjan, la capitale économique du pays, a succombé tôt le matin. Cette nouvelle a affolé la toile, où des proches témoignent de lui d’un homme attachant.

Son agenda, devrait le conduire « cette semaine » à Bouaflé, une circonscription où il occupait le poste de député depuis 2016. Ex-secrétaire général adjoint du Rassemblement des républicains (RDR, le parti d’Alassane Ouattara), il dirige aujourd’hui le PRD.

Le décès de cet homme politique, ancré dans la Région de la Marahoué, intervient un peu plus de cinq mois après le départ d’un « monument » de cette région, Charles Koffi Diby, ex-président du Conseil économique, social, culturel et environnemental de Côte d’Ivoire.

Sénégal: augmentation de 176 milliards FCFA des importations

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une forte augmentation de 176,1 milliards FCFA (environ 281,760 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, selon les données annoncées samedi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont établies à 486,2 milliards FCFA contre 310,1 milliards FCFA au mois de mars 2019, soit une progression de 56,8% en glissement annuel.  Selon la DPEE, cette progression est en liaison avec la hausse des achats des produits pétroliers (+77,7 milliards), de produits alimentaires (+22,8 milliards), de  machines, appareils et moteurs  (+19,4 milliards), de  véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (+16,6 milliards) et de produits pharmaceutiques (+4,4milliards).

« Les importations de produits pétroliers ont augmenté du fait de la hausse des achats d’huiles brutes de pétrole (+78,7 milliards), légèrement atténuée par une baisse des importations de produits pétroliers raffinés (-1,0 milliard) », précise la DPEE. Quant au renforcement des importations de produits alimentaires, il reflète l’augmentation des achats de froment et méteil (+6,9 milliards), de riz (+6,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+5,1 milliards) et de maïs (+1,3 milliard).

Par rapport au mois de février 2020 où elles se situaient à 203,4 milliards FCFA, les importations de biens se sont inscrites également en forte hausse de 282,8 milliards FCFA au mois de mars 2020. Cette situation est expliquée, en partie, par la progression des achats à l’étranger de produits pétroliers (+86,4 milliards), de  machines, appareils et moteurs  (+40,4 milliards), de produits alimentaires (+36,1 milliards) et de  véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (+35,2 milliards).

« Concernant les importations de produits alimentaires, souligne la DPEE, la hausse est liée à la reprise des achats de riz (+13,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+9,5 milliards), de  froment et méteil  (+6,2 milliard) et de fruits et légumes comestibles (+1,1 milliard) ».

Pour ce qui est des produits pétroliers, la hausse observée est l’effet de la progression des achats d’huiles brutes de pétrole (+78,7 milliards) et de produits pétroliers raffinés (+7,7 milliards). 

Maroc : Le conseil des droits de l’Homme lance une plateforme sur la liberté d’expression dans l’espace numérique

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a lancé une plateforme interactive sur la liberté d’opinion et d’expression dans l’espace numérique, indique l’institution des droits de l’Homme dans un communiqué.Cette plateforme vise à interagir avec les spécialistes, les différentes parties prenantes et le grand public autour du droit à la liberté d’opinion et d’expression et de ses limites, en se basant sur les principes internationaux qui consacrent ce droit, explique le CNDH.

Cela implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, ajoute-t-on de même source.

Citée par le communiqué, la présidente du CNDH, Mme Amina Bouayache a souligné que « le droit à la liberté d’expression est un droit fondamental en soi et un droit qui permet la réalisation d’autres droits et libertés. Sur cette base, la liberté d’expression est la pierre angulaire de toute société où règnent liberté et  démocratie ».

A travers cette plateforme, le Conseil se propose de contribuer au débat public sur la manière de relever les défis liés à la garantie de l’exercice de nouvelles formes de liberté d’opinion et d’expression et dans la réflexion collective sur les dimensions liées à l’éthique de l’utilisation des technologies numériques et des médias sociaux comme outils d’exercice des libertés.

Cette initiative tend aussi réfléchir à la manière de s’inspirer de certaines expériences et bonnes pratiques dans ce domaine, afin d’élaborer une charte déontologique nationale de l’utilisation de l’espace numérique dans l’espace public.

Af’Sud: 6000 plaintes contres des banques en 2019

La First National Bank (FNB), l’une des plus grandes banques d’Afrique du Sud est en tête des autres banques du pays ayant reçu les 6000 plaintes que des clients ont déposées contre le secteur en 2019, a appris APA vendredi.Selon le rapport annuel de la Médiatrice des services bancaires, Reana Steyn, remis à APA, la FNB est suivie de près par les banques Standard Bank, Nedbank et Capitec dans le nombre de plaintes reçues.

Le rapport, s’est cependant abstenu de montrer un nombre spécifique de plaintes de la FNB, indiquant seulement que plus de 6000 procédures formelles avaient été ouvertes en 2019 contre l’ensemble du secteur bancaire.

La Médiatrice a déclaré que la fraude sur les services bancaires par Internet, les cartes de crédit et les GAB a suscité le plus de plaintes.

« Je pense qu’il est très instructif de considérer nos trois principales catégories de plaintes comme étant la fraude bancaire sur Internet, suivie par la fraude par carte de crédit, les opérations de guichets automatiques étant la troisième catégorie », a-t-elle déclaré.

Elle a noté que les trois principales catégories étaient toutes liées à des problèmes de criminalité que les banques n’avaient pas réglés à la satisfaction des clients.

« Cela les a amenés à nous demander de l’aide », a-t-elle déclaré, ajoutant que les plaintes devraient augmenter cette année en raison de la pandémie de coronavirus.

Sénégal: hausse de 539 milliards FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une augmentation de 538,9 milliards de FCFA (environ 862,240 millions de dollars) au terme du mois de février 2020 comparé à la même période de l’année 2019, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4616,5 milliards FCFA au mois de février 2019 à 5155,4 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 11,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes  sur l’administration centrale  qui ont enregistré un accroissement de 54,2%, passant de 455,8 milliards de FCFA en février 2019 à 703 milliards de FCFA en février 2020. 

Les crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie ont aussi contribué modestement (+7,01%) à la progression de l’encours global des créances intérieures, avec une réalisation de 4452,4 milliards de FCFA contre 4160, 7 milliards de FCFA un an auparavant.

Par rapport au mois de janvier 2020 où il s’élevait à 5156,8 milliards de FCFA, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est légèrement replié de 1,4%. Ce retrait est occasionné par les créances sur les autres secteurs (-14,6% à 4452,4 milliards de FCFA contre 4467 milliards de FCFA en janvier). En revanche, les créances nettes sur l’administration ont progressé de 13,2% à 703 milliards contre 689,8 milliards en janvier 2020.

Namibie: Le président namibien gèle l’achat de nouveaux véhicules pour cinq ans

Le président namibien Hage Geingob a ordonné le gel de l’achat de nouveaux véhicules pour les ministres et autres fonctionnaires au cours des cinq prochaines années, dans le cadre des mesures d’austérité prises par son gouvernement.Dans un communiqué publié jeudi, la présidence a indiqué que le dirigeant namibien a ordonné que la flotte automobile du gouvernement namibien « ne soit pas renouvelée pour la période 2020-2025 ».

 « Aucun nouveau véhicule ne sera acheté pour les membres de l’exécutif et les titulaires de charges publiques du gouvernement namibien », a déclaré la présidence.

 Le bureau a déclaré que cette mesure devrait se traduire par des économies d’environ 200 millions de dollars namibiens (environ 10,8 millions de dollars US) au cours des cinq prochaines années.

 Dans le cadre des mesures d’austérité, le président Geingob a également ordonné un plafonnement de la consommation mensuelle de carburant par les fonctionnaires.

 Ces mesures interviennent alors que la Namibie s’achemine vers une crise économique, caractérisée par une baisse des recettes publiques et aggravée par des sécheresses récurrentes au cours des cinq dernières années.

 Rien qu’en 2019, plus de 30 millions de dollars US ont été redirigés vers l’aide aux victimes de la sécheresse pour plus de 600.000 Namibiens dans les 14 régions du pays.

Ghana: l’inflation grimpe à 10,6% en avril

Le statisticien du gouvernement ghanéen, le professeur Samuel Kobina Annim, a déclaré que l’inflation du pays pour le mois d’avril est montée à 10,6%.

Le Pr. Annim a déclaré lors d’une conférence de presse à Accra que le chiffre de l’inflation pour le mois d’avril était plus élevé que celui de 7,8% enregistré en mars de cette année ; chiffre qu’il a décrit comme étant le plus élevé depuis août 2019.

 Ce chiffre élevé, a-t-il expliqué, était dû en grande partie à la hausse des prix du gari, du manioc frais, de l’igname et du plantain, entre autres produits du panier alimentaire et des boissons non alcoolisées.

 Le statisticien du gouvernement a également imputé la hausse du taux d’inflation en avril aux restrictions imposées aux déplacements dans la région du Grand Accra et dans certaines parties des régions d’Ashanti et du centre.

 

Selon lui, les restrictions ont fait monter en flèche les prix des biens et des services, en particulier ceux du panier alimentaire, ce qui a entraîné un pic de l’inflation à 10,6% en avril.

 

Selon les médias locaux jeudi, l’inflation alimentaire mensuelle s’élevait à 6,4%, indiquant qu’entre mars 2020 et avril 2020, le niveau moyen des prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées a augmenté de 6,4%.

Côte d’Ivoire: démarrage des émissions de la télévision islamique Al Bayane vendredi

La télévision confessionnelle islamique ivoirienne Al Bayane, intégrée depuis le 12 mai 2020 au Bouquet (N°208) de Canal + Afrique, démarre ses émissions vendredi, a annoncé jeudi à Abidjan son directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse.Depuis 48h, le programme a commencé dès la mise en onde avec le teasing, la lecture du coran, des bandes annonces et des impressions de fidèles, mais pour le démarrage des émissions « c’est demain (vendredi) », a indiqué l’Iman Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse au siège de la chaîne.

« A partir de maintenant, la télévision islamique Al Bayane est devenue une réalité dans l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire et compte prendre entièrement sa place » dans le paysage audiovisuel du pays, a lancé l’imam Cissé Djiguiba.

Cette première télévision confessionnelle du pays offre un programme avec des contenus variés, allant de l’information à la sensibilisation, de la formation et à l’éducation des téléspectateurs sur le plan des enseignements religieux islamiques, a-t-il dit. 

Les plages horaires seront consacrées, entre autres, à des émissions ayant trait à l’éducation, à la culture, à l’économie,  à la santé, et des espaces dédiés aux femmes, aux enfants, aux jeunes et des émissions à caractère social, a fait savoir le directeur général de cette télévision.

Il s’agit d’aller dans le prolongement de ce qui diffusé à la radio du Groupe mais « traduit autrement par rapport à l’outil audiovisuel qu’ est la télévision ; avec un volet divertissement et des documentaires », a-t-il relevé. 

« Nous ferons en sorte que les attentes de nos téléspectateurs soient servis dans l’optique d’obtenir leur satisfaction », a-t-il souligné, avant d’annoncer la tenue du journal télévisé fixée à 19h45 GMT (heure locale) qui traitera de l’actualité générale. 

Cette chaîne compte également faire du « dialogue des religions l’un des volets importants » de ses leitmotivs car « obtenir la paix exige que l’on soit capable de dialoguer et d’engager des processus pour permettre aux peuples et aux populations de se comprendre mutuellement », a -t-il noté. 

De ce fait, des prêtres, des pasteurs et des imams viendront traiter de la problématique de la paix, de la moralisation de la société et des questions d’intérêt général (éducation…) vu chacun sous l’angle de la religion qui est la sienne, à travers des débats, a-t-il poursuivi. 

Ces thématiques ne concernent pas les débats contradictoires où l’un dit c’est telle religion qui est vraie ou non, a-t-il précisé, assurant avoir une expérience d’au moins une vingtaine d’année en matière de dialogue interreligieux. Et ce, pour contribuer à l’essor d’un respect mutuel et la tolérance.  

Des fidèles et même des non musulmans ont adhéré au projet télévision Al Bayane dans le cadre de la mobilisation de fonds. Suite à un appel aux Ivoiriens et aux musulmans en particulier, plus de 600 000 personnes ont contribué, permettant de récolter environ un milliard de francs CFA. 

En 19 ans, le Groupe média Al Bayane n’a eu d’aide extérieure pour le fonctionnement de sa radio dénommée Al Bayane. Le partenariat de la télévision avec Canal+ (en dehors du contrat) s’étend au moins sur un an et demi sur 45 pays de l’Afrique subsaharienne.

« Nous comptons mettre un autre satellite qui couvre l’Europe, l’Amérique et l’Asie, et cela dans le moyen terme », a révélé l’imam Djiguiba, ajoutant cela « est à l’étude pour que nos frères et sœurs qui ont contribué financièrement puissent eux aussi suivre le programme d’Al Bayane ». 

Le Groupe média Al Bayane qui comprend une radio et une télévision, veut « aller encore plus loin avec la presse écrite et d’autres éléments qui rentrent dans la composition de tout ce qui peut servir nos communautés et le pays dans son essor de développement », selon son directeur général.  

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », avait annoncé début janvier le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à la télévision publique.  

« L’extinction du signal analogique est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision terrestre numérique) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits par la société IDT. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y étaient déjà.  

Le Rwanda ébranlé par les catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles ont causé de grandes pertes en vies humaines et en biens au Rwanda entre janvier et avril 2020, faisant 140 morts et 225 blessés, selon le ministère de la Gestion des urgences.Selon un rapport publié par ledit ministère, une série de catastrophes a détruit au moins 3 117 hectares de cultures, 124 routes et 64 ponts, perturbant les activités économiques dans tout le pays.

Ces catastrophes, des inondations, des orages, des glissements de terrain, des tempêtes et autres continuent de faire des victimes et ont des effets néfastes sur l’économie.

Plus de 3082 maisons ont été endommagées au cours de cette période, ce qui a provoqué le déplacement de milliers de familles.

Le ministère affirme que 3227 animaux domestiques sont morts à la suite de ces catastrophes, dont 60 vaches.

Au moins 36 salles de classe, un centre de santé, 12 églises, 10 maisons administratives, 13 infrastructures d’approvisionnement en eau qui ont perturbé l’approvisionnement en eau dans certaines régions et un marché ont été endommagés par les catastrophes.

Les événements climatiques extrêmes ont également détruit 61 infrastructures électriques, affectant l’approvisionnement temporaire en énergie dans certaines régions du pays.

Les pertes annuelles pour l’économie rwandaise ont été estimées à 43 millions de dollars en raison des seules inondations et sécheresses combinées, selon le profil de catastrophe du pays.

Les conditions climatiques extrêmes coûtent 10% du budget national du Rwanda.

Sénégal: baisse de 50 milliards FCFA des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une baisse de 49,9 milliards FCFA (environ 79,840 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, annonce la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 153,4 milliards de FCFA contre 203,3 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit une baisse de 24,5% en glissement annuel.

Selon la DPEE, cela traduit la contraction de la valeur des exportations de produits pétroliers (-24,3 milliards), d’or non monétaire (-15,7 milliards), de produits alimentaires (-12,1 milliards), d’acide phosphorique (-10,2 milliards) et d’engrais chimiques et minéraux (-6,1 milliards).

En revanche, le titane et le zircon ont connu des hausses respectives de 6,1 milliards FCFA et 1,5 milliard FCFA.

S’agissant de la baisse des exportations de produits alimentaires, la DPEE note qu’elle est consécutive à la diminution de 15,4 milliards de FCFA des ventes à l’extérieur de produits arachidiers, atténuée, toutefois, par la hausse des exportations de produits halieutiques (+2,1 milliards) et de préparations de soupes, potages et bouillons (+1,0 milliard).

En glissement mensuel, les exportations de biens ont enregistré une légère hausse de 2,5% comparées au mois de février 2020 où elles s’élevaient à 149,6 milliards de FCFA.

Cette situation reflète essentiellement la progression de la valeur des exportations d’acide phosphorique (+5,6 milliards) et de titane (+3,2 milliards).

En revanche, souligne la DPEE, le mois de mars se caractérise par un repli des exportations de produits alimentaires (-9,6 milliards), de produits pétroliers (-6,3 milliards), de ciment (-4,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-1,8 milliard) et d’or non monétaire (-1,6 milliard).

La contraction des ventes à l’étranger de produits alimentaires est essentiellement imputable à la baisse des exportations de produits arachidiers (-12,1 milliards).

Maison d’arrêt d’Abidjan : une «enquête en cours» après la «séquestration» d’un journaliste (Ministre)

Le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme a diligenté une enquête qui « est en cours» en vue de faire la lumière sur l’affaire « Claude Dassé», un journaliste ivoirien qui aurait été séquestré, violenté et menacé de mort la semaine dernière par des gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays.« (…) Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a instruit le procureur de la République près le Tribunal de Yopougon de diligenter une enquête, qui est en cours, en vue de faire la lumière sur cette affaire», rapporte un communiqué de ce département ministériel transmis mercredi à APA.

« En  tout état de cause, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, tient à indiquer qu’une suite sera réservée aux conclusions de cette enquête», ajoute le communiqué signé par Bernard Kouassi, le directeur de cabinet du ministre Sansan Kambilé. 

Mercredi dernier, le journaliste ivoirien Claude Dassé  a affirmé avoir été séquestré, violenté et menacé de mort par des gardes pénitentiaires de la MACA alors qu’il y était dans le cadre d’une enquête journalistique sur cette prison.

AfSud : l’ANC demande des sanctions contre le ministre des Finances

Les plus hauts responsables du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) en Afrique du Sud sont irrités par la conduite publique du ministre des Finances, Tito Mboweni et souhaite que le président Cyril Ramaphosa le mette au pas sans délai, a appris APA mercrediCe qui a irrité les cadres supérieurs de l’ANC, ce sont les révélations de Mboweni au sujet de ses désaccords avec la politique du gouvernement, comme indiqué dans des tweets récents qui ont rendu publics les désaccords avec ses collègues du Cabinet.

Dans l’un des tweets, le ministre s’est plaint du fait « qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais un homme libre, sans contrainte politique. Ensuite, j’ai accepté de rejoindre volontairement le gouvernement. Libre mais pas libre !! »

Dans le tweet, il a ajouté: « Vous devez obéir aux décisions majoritaires et collectives (du Cabinet)! Parfois, on a l’impression d’avaler un rocher! »

Les responsables du parti en colère ont également reproché à Mboweni de ne pas soutenir l’interdiction persistante de vente de produits du tabac par le gouvernement pendant le confinement de sept semaines, en plus de prendre ses distances avec la décision de l’Exécutif de réserver des fonds de secours pour le tourisme, contre les coronavirus, aux petites entreprises appartenant à des Noirs en difficulté, et qui ont pris un gros coup financier pendant la pandémie.

Le trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile, a confirmé mercredi que les six principaux responsables du parti avaient en effet discuté de la conduite publique de Mboweni, et ils n’appréciaient pas le fait qu’il ait lavé le linge du parti en public.

« Oui, nous avons discuté de la conduite de Mboweni et nous pensons que nos collègues doivent travailler ensemble. Nous savons que dans toute organisation, y compris le Cabinet, les gens auront des opinions différentes. Mais en définitive, une fois qu’une décision a été prise, nous voulons que tout le monde s’y soumette », a déclaré MashatilSelon lui, les hauts responsables ont demandé à Ramaphosa, en tant que chef de l’ANC et président du pays, de parler à Mboweni d’un changement dans sa conduite et de respecter les décisions collectives.

La présidence du parti n’a pas encore réagi aux propos de Mashatile.

Mboweni, ancien gouverneur de la South African Reserve Bank, est connu comme étant un esprit libre en ce qui concerne ses déclarations publiques.

Côte d’Ivoire: Chantal Nanaba Camara nommée présidente du Conseil supérieur de la magistrature

La magistrate hors hiérarchie Chantal Nanaba Camara a été nommée mercredi présidente du Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans par le président ivoirien Alassane Ouattara, a appris APA de source officielle.« Au titre du Conseil supérieur de la magistrature et conformément à l’article 145 de la constitution, le président de la République a procédé à la signature d’un décret portant nomination de Mme Chantal Nanaba Camara, présidente de la Cour de cassation en qualité de présidente du  Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans», a annoncé Patrick Achi, le ministre Secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué.

 Le 03 avril dernier, rappelle-t-on, la magistrate hors hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, réputée pour sa rigueur, a été nommée présidente de la Cour de cassation.

Afrique du Sud : Timide reprise des ventes de véhicules

L’Afrique du Sud a entamé mercredi des ventes de véhicules automobiles à une échelle réduite, le plein fonctionnement des secteurs devant commencer en juin, a annoncé le ministère du Commerce et de l’Industrie.Il a ajouté que dans le cadre de cette phase de la réouverture de l’industrie automobile, les points de vente de voitures ne pourraient avoir que 30% de leur personnel travaillant sur place.

En vertu des règles actuelles de confinement du coronavirus de niveau 4 du pays, toutes les voitures qui ont été vendues « doivent être livrées au domicile des acheteurs après avoir été soigneusement désinfectées ».

« Les règles permettent également toutes les réparations nécessaires pour la sécurité ou le contrôle technique et l’entretien courant pour tout le monde – pas seulement les travailleurs des services essentiels comme cela a été le cas jusqu’à présent », a informé le ministère.

L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars et devrait assouplir les règles strictes sur une base hebdomadaire, jusqu’à ce que le pays atteigne le niveau 1 de déréglementation.

Côte d’Ivoire : départ de Mabri suite à un léger réaménagement du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mercredi à un réaménagement du gouvernement, marqué par le départ de Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.M. Mabri, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, a été remplacé par Adama Diawara, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

Albert Flindé, un cadre de l’Udpci, lui a été nommé ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, tandis que Roger Adom occupe le portefeuille du ministère de la modernisation de l’Administration et de l’innovation du service civique.  

Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur,  qui assurait l’intérim du ministère des Affaires étrangères, après le départ de Marcel Amon-Tanoh, a été nommé ministre des Affaires étrangères. 

Dans ce nouveau gouvernement ivoirien, Raymonde Goudou, ministre de la modernisation de l’Administration, assurant l’intérim du ministère de la Culture, a été confirmée ministre de la Culture et de la Francophonie. 

Quant à Philippe Legré, précédemment secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, il devient ministre des Affaires maritimes.

Ce remaniement technique du gouvernement intervient à environ six mois de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre 2020. 

Léger remaniement du gouvernement ivoirien avec l’entrée de cinq nouveaux ministres

Le président ivoirien Alassane Ouattara a signé mercredi plusieurs décrets réaménageant légèrement le gouvernement ivoirien avec la nomination de cinq nouveaux ministres et la sortie d’Albert Toikeusse Mabri, l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.L’information a été donnée par Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué. Ainsi les cinq nouveaux ministres entrants sont MM. Albert Flindé au poste de ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Adama Diawara au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Roger Adom en qualité de ministre de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public.

Par ailleurs, le chef de l’exécutif ivoirien a nommé des ministres gouverneur de district autonome. Il s’agit de MM. Robert Beugré Mambé au poste de ministre gouverneur du district d’Abidjan et de Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët en qualité de ministre gouverneur du district autonome de Yamoussoukro.

Quant aux ministres Ally Coulibaly (ex-ministre des ivoiriens de l’extérieur) Philippe Legré ( ex-secrétaire d’état chargé des affaires maritimes) et Raymonde Goudou Coffie ( ex-ministre de la modernisation de l’administration), ils ont été nommés respectivement, ministres  des Affaires étrangères, ministre chargé des Affaires maritimes et ministre de la Culture et de la francophonie.

Ce remaniement du gouvernement ivoirien intervient à cinq mois de présidentielle d’octobre prochain et dans un environnement politique tendu.

JESA décroche un gros contrat d’électricité au Sénégal

Le leader de l’ingénierie, Jacobs Engineering (JESA), joint-venture entre le Groupe OCP et Jacobs Engineering Inca, a annoncé avoir remporté la mission de consultant en gestion de programme et en gestion environnementale et sociale (mission « MOSES » – « Management Oversight Social and Environmental Support ») pour le compte du MCA-Sénégal II, dans le cadre du programme du Sénégal axé sur l’énergie (MCC Power Compact), indique un communiqué de JESA-Maroc parvenu à APA.Dans le cadre de ce programme, d’une durée de cinq ans, JESA en partenariat avec Antea Group, assurera les missions d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’œuvre, notamment l’assistance à la gestion globale du programme, la revue des conceptions et études d’ingénierie, la gestion environnementale et sociale du programme, l’assistance aux processus d’appels d’offres, ainsi que la gestion des travaux de construction. La fin de la mission sera concomitante à l’achèvement du MCC Power Compact durant l’été 2025, précise la même source.

Le projet de transport d’électricité a pour vocation de moderniser le réseau selon les meilleures normes de fiabilité internationales, dans le but de réduire le risque d’incidents entraînant des coupures de courant tout en respectant les standards environnementaux et sociaux. Le projet concerne la grande région métropolitaine de Dakar, qui représente environ 60% de la demande en électricité du pays et 20% de sa population.

Le projet « élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et péri-urbaines » vise l’augmentation de l’offre et la demande en électricité de qualité dans les zones rurales et péri-urbaines du Sénégal.

MCC Power Compact a été signé le 10 décembre 2018 entre les gouvernements américain et du Sénégal, d’un montant global de 600 millions de dollars. Il est constitué d’une subvention du gouvernement américain de 550 millions de dollars sur cinq ans et d’une contrepartie du gouvernement sénégalais d’un montant de 50 millions de dollar.

L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités des acteurs du secteur énergétique, d’attirer l’investissement du secteur privé, et de financer les investissements en infrastructures dans le domaine du transport d’électricité, de même que l’extension du réseau au profit des entreprises et ménages à faible revenu et non desservis.

Avec plus de 2 000 collaborateurs, JESA, fournisseur de solutions de classe mondiale avec un ADN africain, est le plus grand groupe d’ingénierie au Maroc et l’un des leaders en Afrique. JESA est une joint-venture entre deux leaders mondiaux, le groupe OCP, leader mondial des phosphates et dérivés, et le groupe australien Worley, l’un des plus grands prestataires mondiaux de services techniques, professionnels et de construction.

Spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil, JESA offre une gamme complète de services, couvrant toutes les phases des projets depuis l’analyse du besoin et l’étude de faisabilité jusqu’au management de la construction et l’assistance à la mise en service ou la maintenance.

Avec son siège social situé à Casablanca, au Maroc, JESA possède des bureaux ou des installations d’ingénierie à Rabat, Abidjan, Dakar, Addis-Abeba, Lakeland (États-Unis), et Cotonou. Le groupe est aussi actif en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Guinée, en Éthiopie, et au Rwanda et intervient dans divers domaines, notamment ceux des phosphates, mines et minéraux, chimie, infrastructures de transport, ouvrages d’art, assainissement, eau et environnement, énergie, et bâtiment.

Désiré Cashmir Kolongele nommé directeur de cabinet de Félix Tshisekedi

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a nommé le Professeur Désiré Cashmir Kolongele Eberande, son directeur de Cabinet par intérim.Sur son compte twitter, FATSHINEWS, la plateforme de communication du président Félix Tshisekedi, précise que le Pr Eberande a été nommé, hier mardi 12 mai 2020.

Il remplace à  ce poste, Vital Kamerhe, poursuivi pour détournement de 50 millions de dollars US destinés au Programme dit des 100 jours du président de la République.

Le procès de Kamerhe, ouvert lundi dernier devant le Tribunal de grande instance de la Gombe, à Kinshasa, a été renvoyé au 25 mai.

Maroc : Les écoles resteront fermées, les examens du bac fixés pour juillet et septembre

Le ministre marocains de l’Education nationale, Said Amzazi a fait savoir que les écoles resteront fermés jusqu’en septembre prochain et seuls les examens des 1ères et 2e années du baccalauréat seront organisés, le national du baccalauréat sera en juillet, et le régional (1ère année) en septembre.Pour respecter le principe de l’égalité des chances, les sujets d’examen ne porteront que sur les programmes qui ont fait l’objet de cours présentiels jusqu’au 14 mars 2020, a précisé le ministre qui intervenait, ce mardi 12 mai, à la Chambre des conseillers.

Concernant le retour aux écoles, Amzazi a fait savoir qu’il ne sera pas fait avant le mois de septembre 2020.

Au sujet des autres niveaux scolaires, le ministre a précisé que les notes des contrôles continus, réalisés en présentiel, seront prises en considération, alors que sera assurée la continuité pédagogique, jusqu’à la fin de l’année scolaire au profit de ces niveaux.

Le but, a-t-il mis en avant, est de compléter les programmes éducatifs et de fournir le soutien pédagogique nécessaire, en assurant la continuité du processus « d’enseignement à distance » à travers diverses plateformes numériques, chaînes de télévision et brochures, qui seront distribuées aux élèves du primaire dans les zones reculées des zones rurales.

Au retour des classes en septembre, des cours de rattrapage et de soutien éducatif présentiel seront assurés dans le but de renforcer les acquis des élèves en vue de la prochaine année scolaire, a-t-il assuré.

Côte d’Ivoire: Toikeusse Mabri , président de l’Updci, désormais porte-parole de son parti

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, Toikeusse Mabri a annoncé mardi être le porte-parole de sa formation « à titre exclusif » pour « préserver la cohésion interne », dans un communiqué.« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohésion du discours du parti, le président du parti porte, à titre exclusif, la parole de l’Udpci jusqu’à nouvel ordre », écrit M. Mabri dans un communiqué. 

Il relève toutefois qu’ « en cas de besoin, un cadre du parti sera désigné pour délivrer le message de l’Udpci », avant d’ajouter « nous sommes le parti pour la démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés tout en préservant l’ordre et la discipline ».

M. Mabri a récemment procédé à un réaménagement de son Cabinet et de la direction de l’Udpci, suite à une crise de leadership. Des personnalités considérées comme ses pourfendeurs, et très engagées au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ne figurent dans l’équipe dirigeante. 

« Nous sommes le parti pour la paix en Côte d’Ivoire et au moyen du bon ton et du dialogue, nous devons nous mobiliser et rassembler tous nos concitoyens autour des valeurs qui contribuent à bâtir la nation », poursuit-il.

Il invite par ailleurs tous les militants à « demeurer de vrais adhérents de l’Udpci dans l’attente des échanges très prochains à l’occasion des consultations sur l’avenir», sans autre précisions, à près de six mois des élections présidentielles prévues le 31 octobre 2020.  

Des cadres du parti s’étaient désolidarisés de lui pour n’avoir pas soutenu ouvertement le candidat désigné du Rhdp, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, lors d’un Conseil politique élargi dans la nuit du 12 au 13 mars 2020.

De ce fait, M. Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et membre dans l’instance dirigeante du Rhdp, a fait un repli pour réaménager son parti, or la législation ivoirienne ne permet pas qu’un individu milite dans deux partis à la fois.  

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.

Burkina/Présidentielle 2020: Eddie Komboïgo désigné candidat du CDP, le parti de Blaise Compaoré

Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a été élu candidat de sa formation politique pour la présidentielle burkinabè du 22 novembre 2020.M. Eddie Komboïgo a été élu, le dimanche 10 mai 2020, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès( CDP) pour la présidentielle du 22 novembre 2020 avec 133 voix contre 21 pour son challenger, Yaya Zoungrana. 

Porté en mai 2015 à la tête du CDP, un an après des soulèvements populaires ayant conduit au départ de Blaise Compaoré du pouvoir, Eddie Komboïgo, tient le gouvernail du parti. A son septième congrès ordinaire,  le parti a décidé de reconquérir le pouvoir d’Etat. 

Avec 130 membres que compte le bureau exécutif national, le CDP a reconstruit ses comités de base et crée un maillage sur toute l’étendue du territoire pour mobiliser les militants et les sympathisants dans l’optique de revenir au pouvoir.

  Cette bataille s’annonce épique et palpitante. Les dirigeants du Mouvement du peuple pour le progrès ( MPP, parti au pouvoir), fondé par Roch Marc Christian Kaboré, un ancien cadre du parti de Blaise Compaoré, connaissent bien leurs principaux adversaires politiques, surtout le CDP, et s’attèlent à rempiler et rester aux affaires.   

L’indice des prix à la consommation fléchit en avril 2020

L’indice des prix à la consommation (IPC) du Rwanda, principal indicateur de l’inflation, a est tombé à 8% en glissement annuel en avril 2020, contre 8,5% en mars 2020, selon l’Institut national de la statistique.En avril 2020, la nourriture et les boissons non alcoolisées ont augmenté de 15,8% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle, a déclaré l’Institut.

Les boissons alcoolisées, le tabac et les narcotiques ont augmenté de 17,4% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle. Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont augmenté de 6,5% en variation annuelle et de 2,3% en variation mensuelle.

Les données montrent également que les « biens locaux » ont augmenté de 8,5% en variation annuelle et ont diminué de 0,4% en variation mensuelle, tandis que les prix des « produits importés » ont augmenté de 6,3% en variation annuelle et ont augmenté de 0,6 % en variation mensuelle.

Les prix des « produits frais » ont augmenté de 19,7% en variation annuelle et ont diminué de 4,4% en variation mensuelle. Les prix de « l’énergie » ont augmenté de 16,5% en variation annuelle et de 5,6% en variation mensuelle. Ceux de « l’Indice général hors produits frais et énergie » ont augmenté de 4,6% en variation annuelle et de 0,4% en variation mensuelle.

La FIJ exige la libération d’un journaliste mozambicain

La Fédération internationale des journalistes a appelé, mardi, le gouvernement mozambicain à assurer la libération en toute sécurité d’un journaliste enlevé par l’armée il y a plus d’un mois, dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, en proie à des troubles.Le journaliste de la radio communautaire de Palma, Ibraimo Abu Mabaruco, aurait été arrêté par des soldats dans la nuit du 7 avril après avoir quitté son bureau et n’a pas été revu depuis lors.

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a qualifié cette arrestation et détention en secret d’illégales et de disparition forcée.

« Le journaliste ne représentait aucune menace pour l’armée ou les forces de sécurité et faisait son travail dans l’intérêt public… Le gouvernement du Mozambique doit immédiatement mettre fin à ces arrestations illégales de journalistes par l’armée », a déclaré M. Bellanger dans un communiqué.

Il a appelé les autorités mozambicaines à « garantir la sûreté et la sécurité des journalistes dans le pays et à libérer immédiatement notre collègue ».

Selon la section mozambicaine de l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA), Mabaruco a envoyé un SMS à ses collègues le jour de l’enlèvement expliquant qu’il était « entouré de soldats ».

Le MISA a également indiqué qu’un officier de police basé au commandement de la police du district de Palma avait confié à l’organe de surveillance des médias que « ce sont les forces armées du Mozambique qui ont enlevé le journaliste ».

L’officier de police a déclaré qu’il « savait que le journaliste avait été emmené de Palma à Mueda où les forces armées ont une salle d’interrogation », selon le MISA.

Plusieurs journalistes ont été harcelés, intimidés, arrêtés et détenus dans la province de Cabo Delgado où les forces de sécurité mozambicaines luttent contre une insurrection armée.

Les enjeux du déconfinement et la relance économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux du déconfinement et de la relance économique.+Aujourd’hui le Maroc+  écrit que dans les jours qui nous séparent du 20 mai, il y a une et une seule bataille sur laquelle tout doit être focalisé: le respect à la lettre des mesures sanitaires et du confinement.

La décision de la levée ou non de l’état d’urgence sanitaire et du confinement sera purement scientifique et en fonction des ratios et indicateurs chiffrés de la pandémie, souligne le journal, expliquant qu’en l’espace de 7 jours, l’évolution de la courbe peut facilement connaître une inflexion en mieux comme en pire.

En beaucoup moins qu’une semaine, on a vu comment des pays et non des moindres ont subitement basculé vers des situations dramatiques, des scénarios catastrophiques, prévient-il.

Dans le même sillage, +Assahra Al Maghribiya+, souligne que la seule issue à cette crise sanitaire est le confinement, évoquant les nombreux pays qui ont correctement appliqué cette mesure et obtenu de bons résultats leur permettant d’entamer une nouvelle phase.

Il ne faut pas trop se fier aux indices positifs, prévient la publication, expliquant que la situation demeure instable à cause des manquements par certains du confinement et des dispositions préventives.

Abordant le sujet de la relance économique, +l’Économiste+ relève qu’il faut être sur deux buts en même temps, le très court terme et le long terme.

Il s’agit là d’une relance adaptée au contexte, estime la publication, notant que des montants importants d’argent sont engagés dans des opérations entièrement nouvelles.

Il y a si longtemps qu’on parle de nouveau modèle, soutient-il, faisant remarquer, en revanche, que le fait « qu’on ne sache pas grand-chose de la masse comme du détail de ces dépenses est nettement plus embarrassant »

+Le Matin+ rapporte qu’une tentative de trafic de cocaïne à bord d’un camion de transport international en provenance d’un pays européen a été mise en échec, lundi, par la brigade de la police judiciaire du district de sûreté du port Tanger-Med.

Dans un communiqué, cité par le quotidien, la Direction générale de la sûreté nationale, indique que les opérations de fouille menées à bord du camion ont permis la saisie d’une quantité totale de 25,5 kilogrammes de cocaïne soigneusement dissimulée sous la cabine du conducteur. Et de préciser que le conducteur, un Marocain âgé de 42 ans, a été arrêté.

Le suspect a été placé en garde à vue sur fond de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, déterminer les ramifications et les liens de cette opération avec les réseaux internationaux de trafic de drogue, et identifier les complices éventuels impliqués dans cette affaire.