La cour de cassation suspend le procès contre Ali Bongo

Avec l’entrée en jeu de la cour de cassation, le procès reporté au 02 septembre et opposant le collectif « Appel à agir » au Président de la République ne se tiendra plus.

Les conseils du président Ali Bongo ont indiqué qu’un procès n’avait pas lieu d’être contre le Président de la République. La cour de cassation est maintenant censé dire: « si la cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle le président de la république ». Ces conseils ont affirmé, le 26 août, à Libreville, que le président de la Cour de cassation avait déjà suspendu toute procédure devant la Cour d’appel.

«Nous tenons à féliciter cette juridiction pour ce retour à la normalité puisqu’enfin, les règles de procédure ont été respectées», se sont réjouis les conseils d’Ali Bongo. Ils ont enfin donné rendez-vous au collectif « appel à Agir » devant la Cour de cassation. «Rendez-vous est donc donné devant la Cour de Cassation, juge du droit et non des faits, qui devra dire si la Cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle, le président de la République qui bénéficie d’un privilège de juridiction constitutionnellement établi», ont conclu maîtres Aimery Bhongo-Mavoungou et Tony Serge Minko Mi-Ndong.

Plainte contre Ali Bongo: L’audience repoussée au 02 septembre 2019

L’information vient d’un communiqué du collectif « Appel à agir ». Leur procès contre Ali Bongo a été repoussé à cause de l’absence des magistrats dans la salle d’audience.

« L’audience prévue ce jour n’a pu se tenir, faute de quorum. Autrement dit, parce qu’il n’y avait qu’un seul magistrat dans la salle, la collégialité n’était pas garantie », a écrit le collectif dans son communiqué transmis à la presse. Le 02 septembre est la date de la prochaine audience devant se tenir à la cour d’appel de Libreville, mais elle ne garantie toujours pas que les magistrats seront présents.

L’absence des magistrats n’a donc pas permis la tenue de l’audience, d’autant plus que le premier président de la Cour d’appel qui avait programmé cette audience a été suspendu de ses fonctions. Mme Paulette Ayo Mba, épouse Akolly, est accusée de rébellion contre une décision de justice.

Le président de la république Ali Bongo avait été victime d’un AVC le 24 octobre 2018. C’est à la suite de cet incident que le collectif a exigé une expertise médicale, pour savoir si Ali Bongo est encore apte a exercer ses fonctions de chef de l’Etat.