La cour de cassation suspend le procès contre Ali Bongo

Avec l’entrée en jeu de la cour de cassation, le procès reporté au 02 septembre et opposant le collectif « Appel à agir » au Président de la République ne se tiendra plus.

Les conseils du président Ali Bongo ont indiqué qu’un procès n’avait pas lieu d’être contre le Président de la République. La cour de cassation est maintenant censé dire: « si la cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle le président de la république ». Ces conseils ont affirmé, le 26 août, à Libreville, que le président de la Cour de cassation avait déjà suspendu toute procédure devant la Cour d’appel.

«Nous tenons à féliciter cette juridiction pour ce retour à la normalité puisqu’enfin, les règles de procédure ont été respectées», se sont réjouis les conseils d’Ali Bongo. Ils ont enfin donné rendez-vous au collectif « appel à Agir » devant la Cour de cassation. «Rendez-vous est donc donné devant la Cour de Cassation, juge du droit et non des faits, qui devra dire si la Cour d’appel pouvait faire comparaître par-devant elle, le président de la République qui bénéficie d’un privilège de juridiction constitutionnellement établi», ont conclu maîtres Aimery Bhongo-Mavoungou et Tony Serge Minko Mi-Ndong.

Le procès Bertrand Zibi renvoyé au 22 mai prochain

Le procès qui devait se tenir ce mercredi au tribunal de première instance de Libreville a été reporté une fois de plus.

Le procès de l’ancien député de Bolossoville, Bertrand Zibi Abeghe, n’a pas eu lieu ce mercredi 08 mai comme prévu. Il a à nouveau été renvoyé au 22 mai 2019. Et pour cause, la partie civile constituée par le plaignant, un certain Kenévien, n’ayant pas été saisie officiellement, ainsi que le prévoit la Constitution en son article 1er, et le Code pénal en son article 64. Lesquelles dispositions précisent que toutes les parties doivent être citées.

Incarcéré depuis le 1er septembre 2016,après son arrestation au QG de l’opposant Jean Ping le 31 août 2016, il est accusé de crime contre la paix publique, association de malfaiteurs, instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat et instigation aux violences et voies et de fait, non-assistance à personne en danger et détention illégale d’armes à feu, coups et blessures volontaires aggravés, séquestration arbitraire .