Maroc/variole du singe : le degré de transmission demeure faible (ministre)

Le degré de transmission de la variole du singe au Maroc demeure faible en comparaison avec d’autres virus tels que la Covid-19. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, ce lundi à la Chambre des représentants. « Le danger de transmission de la variole du singe demeure faible, en comparaison avec d’autres virus tels que la Covid-19. Ce virus ne risque pas de se transformer en pandémie au niveau international », a-t-il assuré. Et de noter que son département a mis en place un plan de riposte en cinq étapes. Il s’agit, en premier lieu, de former les professionnels de la santé pour le diagnostic de cette maladie. Ensuite, le ministère a procédé à la désignation de 4 laboratoires au niveau national pour le diagnostic du virus. « Nous disposons aujourd’hui de tout ce qu’il faut pour gérer les cas suspects, les cas confirmés et les cas contact », a rassuré le ministre. 

Selon le ministre , le succès de la gestion de l’émergence de ce virus passe par l’isolement des cas confirmés dans leurs domiciles. « Seuls les cas graves doivent se déplacer à l’hôpital. Il s’agit des cas souffrant de problèmes au niveau des poumons, du cerveau ou des yeux », a-t-il précisé. Et de conclure que la plus grande crainte serait une résurgence des cas de la Covid-19 au cours des prochaines semaines. 

Politique et culture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’audition des responsables par les élus, la reprise de la vie normale d’avant la pandémie et la crise de lecture au Maroc sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de l’audition des responsables par les élus, écrit que les auditions de responsables publics peuvent parfois sembler de « simples formalismes sans enjeux véritables », alors que ce genre d’exercices est l’incarnation au plus haut niveau de l’esprit de la Constitution et de son volet principal et important qui ordonne et organise les rôles, missions et attributions des différentes institutions et des pouvoirs.

La publication estime que les grands “oraux” solennels auxquels se prêtent les hauts responsables devant les élus sont le “meilleur moyen” pour “garder constamment vivace l’esprit de la loi suprême”.

De plus, ces auditions sont aussi l’incarnation d’un autre principe fondamental, à savoir la reddition des comptes qui accompagne toute responsabilité, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la reprise de la vie normale d’avant la pandémie, écrit que malgré le frémissement “inquiétant” du nombre de contaminations au Covid, l’enregistrement sous nos cieux d’un premier cas de la variole du singe, la sécheresse et le prolongement de la guerre en Ukraine et ses corollaires, “la vie telle que nous la connaissions avant la crise pandémique semble résolue à reprendre ses droits”.

De part et d’autre du Royaume, les festivals, les mariages, les Salons et les événements sportifs d’antan et de maintenant “renaissent comme une végétation luxuriante après un feu de forêt”, relève le journal.

Une exubérance sociale, artistique, sportive et littéraire qui détonne, certes, avec la sinistrose des deux dernières années, ainsi qu’avec la crise économique d’aujourd’hui, mais “une exubérance qui fait plaisir à voir, à vivre”, estime-t-il.

Un autre droit, celui de se déplacer et de voyager sans entraves ni contraintes revient en force avec comme point culminant le lancement officiel, dimanche 5 juin, de l’Opération Marhaba 2022, note-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la crise de lecture au Maroc, écrit que le salon du livre qui se tient à Rabat ne peut cacher l’indigence de notre industrie du livre, devenue un artisanat héroïque, à l’exception bien sûr du livre scolaire.

« Aujourd’hui nous avons des millions d’étudiants, de diplômés d’universités, la liberté d’expression… et peu de lecteurs », regrette le quotidien.

Beaucoup de livres sont accessibles sur les terminaux digitaux, dont des tablettes de la taille d’une page, mais “chez nous ils n’ont pas de succès”, car “ce ne sont pas les textes qui mobilisent l’attention des addicts du smartphone », relève-t-il, estimant que l’école doit inculquer la lecture dans l’esprit du citoyen.

Maroc: Vers la création de la Ligue des écrivaines africaines

Le comité préparatoire chargé de la création de la Ligue des écrivaines africaines a tenu une réunion samedi à Rabat, en marge des travaux de la 27ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL).Selon un communiqué de la Ligue des écrivaines du Maroc, cette réunion, tenue au pavillon Afrique au sein du SIEL, a examiné le projet de création de la ligue des écrivaines africaines et la possibilité de tenir le congrès constitutif de cette nouvelle organisation au cours de la prochaine rentrée culturelle.

Cette réunion s’est tenue avec la participation de la présidente de la Ligue des écrivaines du Maroc, Mme Badia Radi, des membres du bureau exécutif de la ligue et des représentantes du Sénégal, du Gabon, du Burkina Faso, du Bénin, du Madagascar, de la Mauritanie, de la Libye et de l’Egypte.

La réunion du comité préparatoire a également abordé les mécanismes à même de faire associer l’ensemble des pays africains à ce projet, qui vise à unifier les voix culturelles et intellectuelles à l’échelle du continent, à faire connaître la diversité culturelle, linguistique et ethnique qui constitue une richesse immatérielle pour l’espace africain et à répondre aux besoins insistants et accrus de l’écrivaine africaine, au service de la parité et de l’égalité des chances.

Par ailleurs, les participantes à la réunion ont discuté de la création de ligues locales des écrivaines dans chaque pays africain, des structures qui constitueront une vraie plateforme de partenariat, de solidarité et de coopération sud-sud.

Le communiqué indique qu’au cours de cette réunion, les membres du comité ont été chargés de faire adhérer de grandes figures féminines de la culture à cette « passerelle culturelle qui s’inscrit en harmonie avec l’ensemble des mutations locales, régionales et universelles ».

Clap de fin pour la 22ème édition du FICAK

La 22ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) a été clôturée, samedi, avec la traditionnelle cérémonie de remise des prix.Organisée du 28 mai au 4 juin, cette édition a été marquée par l’hommage appuyé rendu à l’acteur et réalisateur marocain Mohamed Choubi qui a reçu l’écusson du Festival des mains du président de la Fondation du FICAK, El Habib El Malki.

Cet hommage vient consacrer la richissime carrière de l’acteur marocain de renommée qui a amplement participé à la promotion du 7ème art.

Plusieurs films ont été récompensés lors de cette édition qui a mis à l’honneur le cinéma burkinabè.

Le film « L’automne des pommiers » du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir a remporté le grand prix de la section fiction.

Le Prix du Jury (Section Fiction) baptisé au nom de feu Noureddine Saïl a été remporté par le film « J’irai au diable » de la réalisatrice tunisienne Ismahane Lahmar. Celui de la mise en scène « Idrissa Ouédraogo » est revenu au réalisateur égyptien Magdi Ahmed Ali (Egypte) pour son film « In, 2 Talaat Harb ».

Le prix du Scénario qui porte le nom de Samir Farid a été décroché par le film “La nuit des rois” de Philippe Lacôte représentant la Côte d’Ivoire.

Le prix de la meilleure interprétation féminine a été décerné à Girley Chalène pour son rôle dans le film “The White Line” de Desiree Kahikopo (Namibie).

Le prix de la meilleure interprétation masculine baptisé feu « Mohamed Bastaoui » est revenu à l’acteur Michael Wawuyo Sr pour son rôle dans le film “A Taste Of Our Land” du réalisateur Amuli Yuhi (Rwanda).

La Mention spéciale d’honneur du jury a été remise au film “In, 2 Talaat Harb” de Magdi Ahmed Ali (Egypte) et à l’acteur marocain Mohamed Tsouli dans son rôle dans le film “L’automne des pommiers” de Mohamed Mouftakir.

Le jury a également décerné la mention d’honneur à l’actrice Dyness Daisy Lungu pour son rôle dans le film “Maria Kristu” de Paul. S. Wilo (Zambie) et à la troupe de chorégraphie et de chant du film “La nuit des rois” de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), et une autre mention d’honneur pour la qualité de l’image au long-métrage “Oliver Black” de Tawfik Baba.

Dans la Section longs-métrages documentaires, le grand prix “Najib Ayyed” a été attribué au film “Marcher sur l’eau” de Aïssa Maïga (Niger). Le Prix du Jury baptisé au nom du réalisateur béninois Paulin Soumanou Vieyra a été remis à la réalisatrice Mia Lekou (Kenya) pour son film “The Letter”.

La Mention spéciale du jury du film documentaire est revenue au court-métrage “Broken Mirrors” de Othmane Saâdouni.

Le prix Don Quicotte a été attribué au long-métrage “Oliver Black” de Tawfik Baba, qui a également remporté le prix de la Critique, décerné par la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC).

Le cinéma, vecteur de réinsertion des détenus africains

Le cinéma est un outil de réinsertion sociale des détenus africains, ont souligné les participants à une rencontre-débat tenue en marge du festival culturel au profit des détenus africains qui s’est tenu vendredi à la prison locale de Khouribga.Lors d’un panel intitulé « Le cinéma et la question de la réinsertion des détenus africains » organisé en marge de la 3ème édition du Festival culturel au profit des détenus africains organisée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) et la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, les participants ont plaidé pour la promotion du cinéma dans l’univers carcéral à travers la projection de films et la tenue de rencontres débats entre détenus et réalisateurs dans le but d’en faire un levier de réinsertion sociale.

Pour le critique d’arts sénégalais, Maguèye Kassé, le partage d’attitudes et d’initiatives positives en faveur des migrants incarcérés notamment à travers le cinéma est un moyen efficace pour créer les conditions propices à la réinsertion et barrer la route à des discours négatifs.

Il est aussi question de mettre en relief à travers des oeuvres cinématographiques des cas de réussites de migrants qui peuvent aider à envisager des alternatives de retour aux pays dans certaines conditions favorables, a-t-il dit.

Il ajouté que le Maroc et la Méditerranée offrent un bel exemple, en ce sens qu’ils constituent des voies de passage pour l’Afrique subsaharienne vers un eldorado supposé, un leurre dont le 7ème art s’est emparé dans différentes productions cinématographiques décrivant les affres et les drames de la migration clandestine.

« Différents cinéastes et non des moindres, des réalisateurs et réalisatrices de talent, se sont emparés du sujet et ont tourné des films qui ont connu beaucoup de succès, au-delà de nos frontières », a fait observer M. Kassé, relevant que les victimes des criminels de la migration doivent être soutenues moralement et psychologiquement pour qu’elles puissent reconstruire leurs vies.

La prison n’est plus la seule alternative pour ceux qui se sont perdus dans les méandres d’un rêve fait, somme toute d’illusions, a-t-il soutenu, relevant que la culture est la parfaite alternative à ces détenus.

Le Maroc plaide pour une stratégie africaine de la culture

Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a appelé, vendredi à Rabat, à la mise en place d’une stratégie africaine de la lecture en vue d’assurer une diffusion optimale de cette pratique auprès des générations montantes et des jeunes du continent.L’Afrique ne manque pas d’écrivains ou d’éditeurs, mais a plutôt besoin de promouvoir l’acte de lecture auprès de sa jeunesse, car c’est le « maillon le plus faible » du processus culturel, a souligné le ministre lors de la conférence d’ouverture du programme culturel du 27è Salon international de l’édition et du livre (SIEL), dont les littératures africaines sont l’invité d’honneur.

Le ministre, qui a pris part à cette conférence aux côtés du ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a estime nécessaire de mener aujourd’hui une réflexion sur la mise en place d’une stratégie africaine de la lecture, ainsi que sur un mécanisme de création d’un réseau d’éditeurs sur le continent de manière à assurer la présence des publications africaines dans chacun de ses pays.

Il s’agit d’un « grand défi que nous devons relever tous pour gagner ensemble », a-t-il insisté, notant que le SIEL de Rabat représente l’un des efforts déployés pour souligner l’intérêt accordé au livre et vulgariser la lecture.

Il a en outre mis en avant la diversification de la programmation culturelle et le nombre important de maisons d’édition africaines participant à cette édition du SIEL, ajoutant que cela atteste de « la richesse et du potentiel de la littérature et des écrivains africains ».

Cet événement, qui se tient du 02 au 12 juin, constitue une occasion de faire connaitre les cultures africaines et rapprocher les écrivains et les éditeurs du continent, a-t-il fait remarquer, soulignant que la présence du ministre sénégalais de la Culture et de la Communication à l’ouverture du SIEL reflète les relations distinguées de fraternité et d’amitié qui unissent les deux pays frères.

M. Bensaid a ajouté que cette présence est également porteuse d’une « symbolique particulière », étant donné que le Sénégal assure actuellement la présidence tournante de l’Union africaine.

Le choix des littératures africaines comme invité d’honneur du 27ème SIEL reflète les liens multidimensionnels entre la culture marocaine et les cultures des pays africains frères et s’inscrit dans le droit fil de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour la promotion de la coopération Sud-Sud.

Selon les organisateurs, cette manifestation est marquée par la participation de 712 exposants représentant 55 pays de par le monde. Un large éventail de publications sera présenté, reflétant une diversité et une richesse qui, en chiffres, atteint 100.000 titres.

Au programme, un menu culturel riche et varié, avec six espaces de rencontres et de débats entre un grand nombre de professionnels ainsi que des créateurs, des écrivains et des chercheurs de divers domaines et horizons, issus du Maroc et du reste du monde.

Outre des conférences, présentations des nouvelles parutions et soirées de poésie auxquelles vont participer 380 intervenants, d’autres activités auront lieu dont la remise du Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage, du Prix des jeunes poètes et du Prix national de la lecture. Diverses activités sont également prévues pour les enfants en matière pédagogique, artistique et scientifique, encadrées par 63 animateurs.

Gazoduc Nigeria/Maroc: premier feu vert d’Abuja

Le projet de construction d’un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l’Afrique de l’Ouest et l’Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d’Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria.Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l’Afrique attirent de plus en plus les regards, l’Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.

Il y a quatre ans, le roi du Maroc Mohammed VI et le président nigérian Muhammadu Buhari ont convenu du lancement d’un méga-projet de transport de gaz le long de la côte atlantique, sur plus de 3.000 km. Un accord entre les deux pays a été signé pour la première fois en 2016.

Le ministre nigérian du Pétrole Timipre Sylva a annoncé mercredi que le gouvernement fédéral avait donné « son accord pour que la compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) signe un accord avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la construction » de ce gazoduc.

Le ministre a précisé que ce projet était toujours « au stade de la conception technique initiale », qui devrait notamment déterminer son coût. »C’est à ce moment-là que nous parlerons de financement », a-t-il précisé. Ce pipeline serait une extension d’un gazoduc qui achemine le gaz du sud du Nigeria au Bénin, au Ghana et au Togo depuis 2010. « Ce gazoduc doit passer par 15 pays ouest-africains jusqu’au Maroc, et du Maroc jusqu’à l’Espagne et l’Europe », a rappelé le ministre.

L’acheminement du gaz nigérian à l’Afrique du Nord alimente depuis longtemps de nombreux intérêts, l’Algérie ayant notamment mené des discussions en 2002 pour un projet similaire de pipeline traversant la région du Sahel. Le Nigeria, membre de l’OPEP, dispose d’énormes réserves en gaz, les premières en Afrique et les septièmes au niveau mondial.

Le Nigeria veut construire un gazoduc vers le Maroc

L’infrastructure va traverser quinze pays d’Afrique de l’Ouest jusqu’au Maroc.La Compagnie pétrolière nationale du Nigeria (NNPC) est autorisée à conclure un accord avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour la construction du gazoduc Nigeria-Maroc.

Le ministre d’État nigérian des Ressources pétrolières, le chef Timipre Sylva, a annoncé à la presse locale, à l’issue de la réunion du Conseil exécutif fédéral (FEC) mercredi à Abuja, que le projet est encore au stade de la conception technique préliminaire après laquelle le coût sera déterminé.

Il a expliqué que le FEC a donné son accord pour que la NNPC Ltd exécute le protocole d’accord avec la Cedeao pour la construction du gazoduc qui acheminera le gaz vers 15 pays d’Afrique de l’Ouest et vers le Maroc, puis du Maroc vers l’Espagne.

Les médias locaux ont rappelé ce jeudi que le Roi du Maroc Mohammed VI et le président nigérian Muhammadu Buhari ont approuvé il y a quatre ans le mégaprojet de transport de gaz qui doit être construit le long de la côte atlantique, après qu’un accord initial a été signé en 2016.

Maroc: Un premier cas détecté de la variole du singe

Le ministère marocain de la Santé et de la protection sociale vient d’annoncer ce jeudi 2 juin 2022, un premier cas confirmé de variole du singe.Dans un communiqué, le ministère confirme la détection du premier cas de cette maladie, appelée également Monkeypox. Ce serait un cas importé de l’étranger, selon de premières informations.

Immédiatement après avoir obtenu le résultat des analyses de laboratoire du cas confirmé, les centres national et régional des opérations d’urgence de santé publique, ainsi que les équipes d’intervention rapide, ont commencé leur enquête épidémiologique afin d’établir une liste des cas ayant été en contact avec la personne infectée, afin de les surveiller et de prendre des mesures préventives pour éviter la propagation du virus conformément aux normes nationales et internationales de sécurité sanitaire.

Le ministère de la Santé affirme qu’il continuera à informer l’opinion publique de l’évolution épidémiologique en lien avec cette alerte sanitaire mondiale.

Royal Air Maroc, première compagnie africaine certifiée Cargo iQ

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) a obtenu, récemment, la certification Cargo iQ en conformité avec les normes Cargo iQ de gestion de la qualité de l’industrie du transport de fret aérien, devenant ainsi la première compagnie africaine à décrocher cette prestigieuse certification.Avec cette distinction, la Compagnie nationale rejoint de grands transporteurs aériens du monde, des acteurs majeurs de la chaîne logistique (dont des transitaires) et fournisseurs de solutions informatiques prééminents au niveau mondial, indique RAM dans un communiqué.

Fondé en 1997 par des compagnies aériennes et des transitaires majeurs au sein de l’IATA (Association internationale du transport aérien), le groupe d’intérêt Cargo iQ a pour mission la création et l’implémentation des standards de qualité pour l’industrie du fret et de la chaîne logistique à l’échelle mondiale.

Le groupe compte aujourd’hui plus de 60 membres issus de l’ensemble de la chaîne logistique, dont des compagnies aériennes, des transitaires, des agents de manutention au sol, des fournisseurs de solutions informatiques, des services d’acheminement routier et, plus récemment, des transitaires de petites et moyennes entreprises (PME).

En plus de cette certification prestigieuse, qui témoigne des progrès tangibles réalisés par la Compagnie nationale en matière de fret aérien, la RAM a également décroché deux étoiles additionnelles dans les catégories « Responsabilité sociale de l’entreprise » et « Esprit d’innovation » dans le cadre de cette certification.

Valable pour une durée de 3 ans à l’issue d’un audit rigoureux conduit par l’organisme de certification SGS, cette certification renouvelable fait suite à l’adhésion de la RAM à la communauté Cargo iQ en 2019.

Cet audit vise la vérification de la conformité des opérations des membres sur la base d’un plan directeur opérationnel (MOP) qui est essentiellement axé sur la normalisation des processus et l’amélioration de la transparence via l’interfaçage des échanges de données relatives aux envois entre les parties prenantes pour une planification précise et un suivi proactif.

Visite au Maroc du chef d’État-major général des Armées sénégalaises

Le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu mardi à l’État-major général des FAR à Rabat, le Général de Corps d’Armée Cheikh Wade, Chef d’État-major général des Armées sénégalaises, accompagné d’une importante délégation militaire.Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de responsables militaires des FAR, les deux parties ont mis en exergue les relations bilatérales d’amitié et de coopération militaire entre les deux pays. Cette coopération s’inscrit dans le cadre des relations exceptionnelles et des liens historiques qui unissent les deux pays et qui n’a cessé de se consolider et de se diversifier pour couvrir les domaines de la formation, des entraînements et de l’échange de visites, indique un communiqué de l’État-major général des Forces Armées Royales.

En effet, la formation des officiers et sous-officiers de l’Armée sénégalaise dans les Écoles et Centres des Forces Armées Royales a toujours constitué le socle de la coopération maroco-sénégalaise. A ce jour, plus de 2.000 militaires sénégalais ont été formés dans les établissements de formation des FAR, souligne la même source.

Par ailleurs, les deux responsables ont exprimé leur volonté commune d’affermir la coopération militaire afin de défendre les intérêts des deux pays et faire face aux défis communs. A cet effet, les participations successives des deux forces aux exercices « African Lion » et « Flintlock » ainsi que les entraînements conduits dans le cadre de la coopération tripartite Maroco-Franco-Sénégalaise, renforcent significativement la capacité des deux armées à opérer ensemble.

Pour sa part, le Général de Corps d’Armée Cheikh Wade a salué la volonté des FAR d’œuvrer pour dynamiser davantage la coopération militaire bilatérale avec les Forces Armées Sénégalaise, et l’étendre à d’autres domaines porteurs de plus-values réciproques, traduisant ainsi l’intérêt particulier qu’accorde Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d’État-major général des Forces Armées Royales, à la coopération entre les deux pays, conclut le communiqué.

Ligue des champions d’Afrique: Le Wydad de Casablanca remporte le sacre

Le Wydad de Casablanca a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football, en battant Al Ahly du Caire par 2 buts à 0, lundi au complexe sportif Mohammed V, un troisième sacre réalisé au terme d’un parcours exceptionnel.Pour atteindre la finale de cette compétition continentale, le WAC a disputé 12 matchs, dont huit victoires, deux matchs nuls et deux défaites. Après le dernier match de l’équipe en Botola, l’entraîneur Walid Regragui a confirmé que son équipe était prête à remporter le titre, après que ses hommes ont terminé la phase de groupes en battant un record et en décrochant deux victoires à l’extérieur en quart et en demi-finale.

A l’entame de la compétition, les Wydadis ont été battus par les ghanéens de Hearts of Oak à l’aller avant de se ressaisir au retour en dominant largement leur adversaire par 6 buts à 1, grâce à Simon Msuva, Ayman Hassouni, Yahya Jabrane, Ayoub Amloud et Achraf Dari.

Lors de la phase de groupes, le Wydad Casablanca a terminé la rencontre face aux angolais de Sagrada en sa faveur, avec un résultat sans appel de 3 buts à 0, mais son match contre Petro Atlético au stade de ce dernier allait presque tout gâcher. Les coéquipiers de Jabrane sont revenus avec une défaite (1-2) qui les a privés de la première place du groupe.

Le Wydad a achevé la phase de poules avec un bilan très honorable, avec cinq victoires sur six matchs disputés, ce qui lui a permis de terminer cette phase en tête du classement, et de devenir la première équipe du continent africain à inscrire 15 buts lors de cette phase de la compétition pour s’accaparer le record de l’équipe nigériane d’Enyimba, qu’elle détenait depuis 2003 avec 14 buts.

Lors du match des quarts de finale, le Wydad a été contraint de disputer le match aller contre Chabab Belouizdad en infériorité numérique après l’expulsion de son joueur Jalal Daoudi après seulement sept minutes du début du match. Le Wydad a confirmé sa force et sa détermination à rafler le troisième titre de son histoire, après avoir arraché une nouvelle victoire hors de son stade face à Petro Atlético (3-1), avant de disputer le match retour avec sérénité après avoir arraché un précieux nul qui l’a propulsé à la finale.

Maroc: Clap de début de la 22ème édition du festival du cinéma africain de Khouribga

Par Hicham Alaoui — La 22ème édition du festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) s’est ouverte, ce samedi 28 mai 2022, après deux ans de report dû à la pandémie Covid-19.Dans une ambiance bon enfant auréolée par des chants musicaux africains exécutés par une troupe de l’Afrique de l’Ouest, cette messe cinématographique réunira, six jours durant, les grandes figures du monde du cinéma.

Pour les organisateurs, le Festival se veut le cadre idoine d’échanges culturels entre les acteurs du domaine artistique et culturel.

« Nous devons veiller à la durabilité de ce Festival comme espace d’échanges permettant de faire entendre la voix de l’Afrique à travers l’innovation et l’art cinématographique », a souligné Habib El Malki, président de la Fondation du FCAK lors de la cérémonie d’ouverture.

Devant un parterre du monde artistique et cinématographique, El Malki a insisté sur la nécessité d’investir dans la culture comme levier de développement du continent africain. Pour le président du Festival, l’Afrique regorge de potentiels lui permettant de se positionner comme « le continent des industries cinématographiques ». « L’Afrique peut relever ce défi en misant sur la qualité de la production », a-t-il dit.

Côté programmation, 13 longs-métrages sont en lice en compétition officielle (Sélection fiction), au moment où 7 films vont concourir dans la catégorie Films documentaires. L’une des particularités de cette 22ème édition est que les prix portent les noms de grandes figures du milieu cinématographique, d’après le secrétaire général du ministère marocain de la Jeunesse.

Parmi ces grands ténors, Noureddine Sael, fondateur du Festival, décédé en décembre 2020. D’ailleurs, la cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours émouvants sur ce précurseur de la scène culturelle et médiatique.

Dans ce même esprit, un hommage appuyé a été rendu à Soma Ardiouma, l’ancien délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont le pays (Burkina Faso) est l’invité d’honneur de cette 22ème édition du FICAK.

Le FICAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des festivals de cinéma les plus anciens au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent.

Maroc: interdiction d’une manifestation contre la vie chère et la normalisation avec Israël

Les autorités marocaines ont annoncé l’interdiction d’une manifestation prévue dimanche à Casablanca contre la cherté de la vie, les « restrictions aux libertés » et la normalisation avec Israël, ont affirmé vendredi les organisateurs dans un communiqué. »Les autorités locales nous ont notifié l’interdiction de la manifestation nationale en invoquant le maintien de l’ordre public », a souligné la coordination du Front social marocain, composée de partis de gauche et de syndicats.

Cette décision est également motivée par « le non-respect des exigences légales liées aux marches et manifestations publiques », a rapporté la presse locale, en citant la préfecture de Casablanca. 

Le Front social a dénoncé cette interdiction qui « montre que la réponse systématique (des autorités) est la répression et les restrictions aux droits et libertés ».

Maroc/France: l’exercice de coopération militaire « Mirage » touche à sa fin

Les armées de l’air française et marocaine ont achevé vendredi au Maroc un exercice d’entraînement de Mirage, pour la première fois depuis dix ans, visant à « renforcer la coopération aéronautique militaire » bilatérale, selon des sources diplomatiques et militaires.Baptisé « Marathon 2022 », cet exercice s’est déroulé à partir du 16 mai depuis la base aérienne des Forces Royales Air (FRA) de Sidi Slimane, près de Rabat.

Trois Mirage 2000D basés à Nancy (est de la France), ont été déployés, au sein d’un détachement rassemblant près de 80 personnes, et des Mirage F1-M marocains.

« Marathon 2022 » a été « l’occasion pour les pilotes tant marocains que français d’entraîner leur interopérabilité, notamment par le partage des expériences tactiques mais aussi techniques relatives à l’emploi de certaines armes et munitions », a précisé à la presse internationale l’ambassade de France au Maroc. Deux entraînements ont été conduits quotidiennement, partant de la préparation de missions conjointes (chasse air-air, bombardement en profondeur) à leur exécution, a indiqué la même source.

Le précédent exercice de l’armée de l’air française au Maroc –une campagne de tir– remonte à décembre 2012, selon le ministère français des Armées.

Le Maroc élu au Conseil Exécutif de l’OMS pour la période 2022-2025

Le Maroc a été élu au Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la période 2022-2025, en tant que représentant du groupe des Etats de la Méditerranée Orientale (EMR), à l’occasion des travaux de la 75ème session de l’Assemblée Mondiale de la Santé, qui se tiennent à Genève du 22 au 28 mai 2022, indique vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.Candidat à l’un des deux sièges vacants au titre de la région EMR, le Maroc a pu engranger l’appui des Etats membres de l’Organisation grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère de la Santé et de la Protection Sociale, souligne la même source.

Le Maroc mettra à profit son mandat pour contribuer à la réalisation de l’objectif du « triple milliard », sur lequel est axé le plan stratégique quinquennal de l’OMS, à savoir protéger un milliard de personnes face aux situations d’urgence, faire bénéficier un milliard de personnes de la couverture sanitaire universelle et garantir un meilleur état de santé et un plus grand bien-être à un milliard de personnes d’ici 2023, indique le ministère.

La guerre en Ukraine fait vaciller l’économie africaine

La guerre en Ukraine pourrait « assombrir les perspectives économiques » de l’Afrique au regard des indicateurs macroéconomiques de l’Afrique selon la Banque africaine de développement (Bad).Dans son rapport « Perspectives économiques en Afrique en 2022 », publié mercredi à l’occasion des Assemblées annuelles de la BAD, à Accra, l’institution prévient que « le continent risque de plonger dans la stagflation, une combinaison de croissance lente et d’inflation élevée. »

La publication des Perspectives économiques en Afrique 2022 intervient dans le contexte de deux crises mondiales majeures : la pandémie persistante de Covid-19 et le conflit russo-ukrainien.

Selon le rapport, ce conflit a éclaté alors que « l’économie africaine était sur la voie de la reprise après l’impact dévastateur de la pandémie, et pourrait assombrir les perspectives économiques auparavant prometteuses du continent ».

Le Produit intérieur brut (PIB) réel devrait croître de 4,1 % en 2022, nettement inférieur aux près de 7% de croissance de 2021, souligne le rapport qui mentionne que cette décélération de la croissance montre « la gravité de l’impact du conflit russo-ukrainien sur l’économie africaine ».

Du côté de la demande, la croissance africaine sera tirée en grande partie par la consommation privée et l’investissement, et du côté de l’offre, par l’expansion continue du secteur des services, souligne le rapport.

Perturbations du commerce mondial 

La banque note que des chaînes d’approvisionnement, principalement dans les secteurs de l’agriculture, des engrais et de l’énergie, à la suite du conflit russo-ukrainien et des sanctions correspondantes sur le commerce avec la Russie ont fait pencher la balance des risques pesant sur les perspectives économiques de l’Afrique vers le bas.

L’impact est toutefois susceptible d’être asymétrique. D’un côté, les pays africains exportateurs nets de pétrole et d’autres produits de base pourraient bénéficier des cours élevés des produits de base qu’ils exportent.

D’un autre côté, l’impact sur les pays importateurs nets d’énergie, de produits alimentaires et d’autres produits de base est préoccupant car la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie exacerbera les pressions inflationnistes et limitera l’activité économique.

Les populations vulnérables, en particulier dans les zones urbaines, supporteront le plus le fardeau de la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, et en l’absence de mesures pour amortir cet impact, cette hausse pourrait attiser la grogne populaire à travers le continent.

Pour ce faire, les pays africains doivent donc organiser d’urgence une réponse politique contracyclique, par exemple des subventions pour atténuer l’impact de la hausse des coûts des denrées alimentaires et de l’énergie.

Or, dans de nombreux pays africains, la marge de manœuvre budgétaire reste limitée par les effets de la pandémie. Les revenus des gouvernements n’ont pas renoué avec les niveaux d’avant la crise, et la pression sur les dépenses reste élevée.

La BAD a réagi rapidement avec une Facilité africaine d’intervention et d’urgence en cas de crise alimentaire de 1,5 milliard de dollars en vue d’accélérer rapidement la production alimentaire et l’approvisionnement en engrais et d’alléger les contraintes de financement du secteur social dans les pays membres régionaux.

Si le conflit persiste, la croissance de l’Afrique devrait stagner aux alentours de 4 % en 2023. Le texte souligne, par ailleurs, que le déficit global du compte courant devrait se réduire à 2,0% du PIB en 2022, contre 2,4 % en 2021, avec des différences selon les régions.

29,6 millions d’Africains visés par l’extrême pauvreté en 2022 

Malgré une relance prévue de la croissance économique en Afrique, la pandémie de Covid-19 ainsi que la guerre russo-ukrainienne devraient exacerber l’extrême pauvreté sur le continent africain.

Les estimations de la Banque ont montré que 28,7 millions d’Africains supplémentaires ont plongé dans l’extrême pauvreté en 2021 par rapport aux chiffres projetés pré-Covid-19 contre environ 26 millions en 2020, ce chiffre devrait atteindre 29,6 millions en 2022 et 2023.

La révision à la baisse de l’effet de la pandémie sur la pauvreté en Afrique par rapport aux PEA 2021 (une baisse de 4,6 et 10 millions en 2020 et 2021, respectivement) reflète principalement de meilleures performances de croissance que celles prévues en 2020.

L’éclatement du conflit russo-ukrainien, qui a entraîné une hausse soudaine des prix de l’énergie et d’autres matières premières et provoqué des perturbations de l’offre mondiale, a des conséquences sur les économies africaines.

Le ralentissement prévu de la croissance et l’inflation plus élevée prévue pour 2022 auront des répercussions sur la pauvreté de l’Afrique. En particulier, la baisse des revenus réels dans un contexte de hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant frappera de plein fouet les ménages vulnérables.

La dette souveraine, une menace pour la reprise économique 

La dette souveraine demeure une menace pour la reprise économique, malgré les récentes initiatives d’allégement de la dette. Le ratio moyen dette TPIB en Afrique a été estimé à 71,4 % en 2020, en raison de la faiblesse des systèmes de gestion des finances publiques, des dépenses de sécurité, d’une inflation élevée, des faiblesses dans la mobilisation des revenus et de l’augmentation des dépenses publiques due à la pandémie.

À court et à moyen terme, la dette souveraine de l’Afrique devrait rester supérieure à ses niveaux d’avant la pandémie, car les pays ont besoin de ressources supplémentaires – estimées à environ 432 milliards d’USD en 2020–2022 (une baisse par rapport aux 484 milliards d’USD estimés dans les PEA 2021 due en partie à une situation budgétaire meilleure que prévue).

Le rapport mentionne que les pays africains devront faire face aux impacts socio-économiques de la pandémie et soutenir la reprise économique. Dans un contexte de marge de manœuvre budgétaire réduite, le soutien des politiques dont les pays ont tant besoin continuera à plomber les dettes souveraines des pays africains, qui devraient se stabiliser à environ 70 % du PIB en 2021 et 2022.

Bien que l’augmentation de la dette soit presque généralisée, les divers groupes de pays présentent des différences notables. La forte augmentation globale en 2020 (près de 10 points de pourcentage) est imputable aux économies riches en ressources non pétrolières. C’est ce groupe de pays qui a le plus contribué à l’augmentation globale de la dette, atteignant plus de 85,4 % du PIB cette année-là.

Ce groupe est suivi de celui des pays exportateurs de pétrole (dette moyenne de 66,7 % du PIB) et les pays à faible intensité en ressources (65,3 % du PIB). Les niveaux d’endettement dans les pays à faible intensité en ressources ont considérablement augmenté, passant de 57,4 % en 2019 à environ 66,1 % en 2021, et devraient rester élevés à court terme.

Le Maroc et Israël signent un mémorandum d’entente dans le domaine de la recherche scientifique et technologique

Le Maroc et Israël ont signé jeudi 26 mai 2022 à Rabat, un mémorandum d’entente afin de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’innovation, de la recherche scientifique et des technologies.Ce mémorandum, signé lors  d’une cérémonie présidée par le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, et la ministre israélienne de l’Innovation, des Sciences et des Technologies, Orit Farkash-Hacohen, vise à renforcer les relations bilatérales et établir des liens de coopération entre les établissements universitaires marocains et leurs homologues israéliens dans les domaines scientifique et technologique, ainsi que de développer des programmes de recherche conjoints dans les secteurs prioritaires pour les deux pays, indique un communiqué du ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Dans une allocution à cette occasion, Abdellatif Miraoui a mis en avant l’importance de ce mémorandum pour donner un nouvel élan aux relations de coopération bilatérale dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation, à travers le rapprochement entre les établissements universitaires des deux pays, l’échange d’expertises et d’expériences et l’encouragement à la mobilité des étudiants et des chercheurs.

Cette initiative, a-t-il ajouté, est une opportunité pour développer des programmes de recherche scientifique dans des domaines d’intérêt commun, tels que l’énergie verte, l’agriculture durable, la santé et les industries modernes.

La ministre israélienne a, quant à elle, fait savoir que cet accord , qui s’inscrit dans le cadre de la «Déclaration conjointe» du 22 décembre 2020, ouvre des perspectives prometteuses de coopération bilatérale.

«Nous œuvrerons ensemble à relever les défis communs dans plusieurs domaines, à travers la consolidation de la coopération dans les secteurs des énergies renouvelables, des sciences et des technologies de l’eau, outre les questions liées à la santé et au changement climatique», a-t-elle assuré.

Elle a ajouté que la nouvelle ère de coopération qui s’annonce permettra aux deux pays de mutualiser leurs efforts pour relever les défis communs qui les interpellent dans les domaines soulevant des enjeux de durabilité et de compétitivité (eau, environnement, énergies renouvelables, mobilité, santé, nouvelles technologies…).

Maroc: première expérience mondiale réussie de transplantation d’arganiers adultes

La première expérience mondiale de transplantation d’arganiers adultes, initiée en 2019 par LafargeHolcim Maroc, l’ANDZOA et l’AgroTech Massa, affiche un taux de réussite de 70%, indiquent les trois porteurs de ce projet de recherche.Mené dans le cadre d’un projet de recherche, sur 3 périodes distinctes pendant 2 ans (hiver, printemps et été) et en testant 2 techniques de prétraitement (arrosage et cernage), ce projet  » a permis une maîtrise des techniques possibles et des conditions de réussite. Les résultats préliminaires montrent un taux de réussite de 70% « .

Cette expérience vise à concilier la préservation de cette ressource endémique du Maroc et le développement économique de la Réserve de Biosphère Arganeraie.

 Les arganiers existants dans des zones destinées à des activités économiques dans l’Arganeraie ont été déplacés vers des sites de plantation où les arbres pourront être sauvegardés et continuer à se développer.

Au Maroc, l’arganier est un arbre précieux qui joue un rôle inégalé dans la vie culturelle, socio-économique et écologique des populations.

 De cet arbre à multiples usages, les habitants puisent leur huile alimentaire, leur bois de chauffage et outillages ainsi que des remèdes contre leurs maladies.

 Unique dans le monde, la Réserve de Biosphère de l’Arganeraie (RBA), couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares (toutes essences forestières confondues), l’arganier y occupe la part la plus importante avec une superficie de 830.000 hectares.

Cette réserve, reconnue par l’UNESCO en 1998, se caractérise par sa multifonctionnalité socio-économique et son aspect écologique unique.

Maroc: la croissance estimée à 1,8% en 2022 (BAD)

La croissance économique du Maroc devrait s’établir à 1,8% en 2022 et à 3,3% en 2023, malgré la reprise des exportations et un retour partiel des touristes, prévoit la Banque africaine de développement (BAD). »Cette évolution, en dessous de sa moyenne de 2015–19, s’explique par la hausse des prix des matières premières et du retard des précipitations », relève le rapport des Perspectives économiques en Afrique 2022, publié par la BAD, en marge des assemblées annuelles de la Banque, organisées à Accra.

En 2022, l’inflation devrait dépasser 4%, reflétant la hausse des prix des importations, ce qui affecte également la facture énergétique et le déficit du compte courant, précise ledit rapport. Conformément au Nouveau Modèle de Développement (NMD) visant à augmenter le capital humain d’ici 2035, les indicateurs sociaux devraient s’améliorer, car, d’ici 2025, le Royaume vise à généraliser la protection sociale, l’indemnisation en cas de perte d’emploi, l’assurance maladie et les allocations familiales, fait savoir la BAD.

Le déficit budgétaire devrait atteindre 6,3 % du PIB en 2022, estime la même source. Et de noter que les politiques visant à développer davantage le secteur privé par le développement des petites et moyennes entreprises renforceraient la croissance et son caractère inclusif.

Ces 57è assemblées, qui marquent un retour aux réunions en présentiel après les rencontres virtuelles des deux dernières années, se veulent une occasion de discuter des moyens de faciliter la transition énergétique de l’Afrique dans un contexte marqué par des changements climatiques, dont les répercussions sont déjà remarquables sur les pays du continent.

L’objectif de ces assemblées, dont le thème s’aligne sur la 27e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) prévue en Égypte en novembre prochain, est de discuter des moyens d’aider les pays africains à s’adapter aux changements climatiques, à travers notamment la mobilisation de ressources nécessaires.

Le Suriname ouvre jeudi un Consulat général à Dakhla

La République du Suriname a décidé d’ouvrir jeudi un Consulat général dans la ville de Dakhla et son ambassade à Rabat ce mercredi.L’ouverture de ces deux représentations diplomatiques a été annoncée lors d’un point de presse conjoint du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et de son homologue du Surinam, Albert Ramdin, à l’issue de leurs entretiens à Rabat.

Le Consulat général et l’ambassade du Suriname constitueront deux mécanismes de nature à consolider la coopération entre les deux pays et à insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales, a souligné le ministre marocain.

Dans un communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens entre les deux ministres, M. Ramdin a exprimé le plein soutien de son pays au plan marocain d’autonomie en tant que base unique d’une solution politique au différend régional sur le Sahara, dans le plein respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté marocaine.

Maroc : la Smart City Casablanca ouvre ses portes

L’édition 2022 du « Smart City Casablanca Symposium », une plateforme d’échanges et de réflexions, s’est ouverte mercredi au public, sous le thème « L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech », ont annoncé les organisateurs.La thématique de cette année puise son essence de la pertinence des expériences de résiliences low-tech des citoyens pendant la crise de la Covid-19, mais aussi de l’importance de l’intelligence communautaire pour transiter vers la Smart City. Elle sera traitée sous un triptyque urbanistique, économique et écologique. Cette convergence de l’humain et des low-tech laisse ainsi entrevoir le potentiel de l’intelligence collective dans la co-conception et la co-construction de la ville dite smart tout en mobilisant les outils, ressources, biens et services appropriés.

Cette nouvelle édition de Smart City Casablanca Symposium se propose de réfléchir à la relation entre le citoyen et la technologie low-tech afin de résoudre les grands défis de l’urbanisation et de la métropolisation.

Cinq axes thématiques seront abordés lors de cet évènement qui tiendra sur deux jours dans un format hybride via une plateforme virtuelle de retransmission. Il s’agit de la gouvernance Bottom-up, de l’innovation communautaire, de l’entrepreneuriat social et du développement socio-économique, de la technologie lowtech au service des citoyens et enfin, de la transition écologique des villes et des territoires.

Pour relever les défis actuels et futurs, les villes doivent donc s’appuyer davantage sur l’intelligence communautaire, notamment la coopération entre les acteurs publics et privés. La problématique n’est autre que d’identifier les appuis de la ville pour une approche low-tech menant à bien la transition vers plus de durabilité et de résilience et dans laquelle le citoyen est acteur, concepteur et catalyseur de ces synergies territoriales intégrées.

La session plénière débattra de trois sujets se rapportant à l’innovation communautaire et low-tech dans la fabrique de la ville, des nouveaux business models de la ville low-tech et de la low-tech pour des villes durables et résilientes.

En marge du Smart City Casablanca symposium, un village a été dédié aux start-ups. Smart City Casablanca Symposium est aussi ouvert au grand public à la place des Nations unies travers « Smart City Connect Casablanca », l’objectif étant de vulgariser le concept de la Smart City.

Smart City Casablanca Symposium se tient sous format hybride. Cet événement 2.0 réunit deux audiences présentes par deux biais différents, à savoir l’une d’elle assistera directement à l’événement et l’autre participera digitalement grâce à une plateforme virtuelle spécialement dédiée.

Tourisme, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le tourisme local, l’importance de la convergence des politiques publiques et les enjeux de la participation du Maroc au Forum de Davos sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ souligne qu’en cet été 2022, le touriste marocain de la classe moyenne, malmené par les effets cumulés de la crise du Covid, l’explosion de l’inflation et, par ricochet, la cherté du coût de la vie consécutive à la guerre en Ukraine, se retrouve contraint d’accepter une offre touristique loin de ses attentes.

L’offre touristique proposée localement semble en effet « taillée sur mesure » pour les seuls touristes étrangers et paraît même, à certains égards, “sciemment formulée pour l’exclure”, constate le journal, citant les prix astronomiques, les prestations médiocres et le sentiment d’infériorité que ressent le tourisme marocain vis à- vis du touriste étranger.

“Un minimum d’efforts, saupoudrés d’une bonne dose d’estime et de gratitude, auraient pourtant suffi à fidéliser les Marocains et à les réconcilier définitivement avec l’offre locale”, déplore-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les réformes importantes, à caractère économique ou social, nécessitent le plus souvent des réponses et des politiques transverses, qui sont elles-mêmes parmi les plus compliquées à mener au regard de la diversité des intervenants, notamment la présence d’acteurs de différentes natures, qui nécessite un process laborieux de concertations, et la pluralité des départements et administrations appelés à y contribuer, mais chacun selon son agenda, ses priorités et ses moyens.

Pour obtenir une parfaite synchronisation, la publication souligne l’importance majeure de la clarification express des rôles et périmètres d’action des uns et des autres, de la contractualisation des acteurs sur les résultats et les livrables attendus et, surtout, de la mise en place de systèmes de pilotage au plus près.

Cette convergence sera désormais un des “paramètres décisifs” pour l’efficacité et la réussite des politiques publiques, estime-t-il.

+L’Économiste+, qui s’attarde sur les enjeux de la participation du Maroc au Forum économique mondial 2022, qui s’achève jeudi à Davos, en Suisse, écrit que le Maroc a raison, car “il faut, contre vents et marées, continuer à renforcer sa présence sur les radars internationaux”, expliquant que dans ce forum, le pays “apporte dans ses bagages de grands chantiers” avec l’investissement placé au cœur de ses réformes socioéconomiques.

“Il faut rendre sa place la plus visible et la plus crédible possible”, mais une fois cette position bien défendue, “il faudra lui donner de la force, du concret et de la transparence”, suggère-t-il.

Le groupe OCP rejoint le World Economic Forum

Le Groupe OCP a annoncé mardi avoir rejoint le World Economic Forum (WEF), une organisation non-gouvernementale internationale, réputée pour sa conférence annuelle du Davos qui se déroule actuellement en Suisse.Le leader dans le domaine de la nutrition des plantes et premier producteur mondial d’engrais à base de phosphate « renforce ainsi sa position d’acteur africain grâce à son partenariat avec le WEF « , indique le groupe dans un communiqué parvenu à APA, notant que les partenaires participent à des échanges intersectoriels et interrégionaux afin de comprendre les principales perturbations de leurs industries, de façonner la gouvernance environnementale et sociale et de mener des coalitions influentes.

En rejoignant le WEF, l’OCP participera aux discussions portant sur la coopération mondiale, le rééquilibrage économique, la société et l’équité, la nature, l’alimentation et le climat, la transformation de l’industrie et l’innovation, relève le communiqué, ajoutant que ce partenariat reflète l’approche et l’engagement du Groupe OCP à soutenir et à agir pour un avenir durable.

La Banque mondiale approuve un prêt de 350 millions de dollars pour soutenir l’économie bleue au Maroc

La Banque mondiale a approuvé un prêt de 350 millions de dollars pour appuyer le lancement du programme Économie bleue au Maroc, a annoncé mardi l’institution.

« Ce prêt entend stimuler la création d’emplois et la croissance économique, tout en améliorant la durabilité et la résilience des ressources naturelles, ainsi que la sécurité alimentaire, un enjeu dont l’importance s’est encore accentuée avec les répercussions de la guerre en Ukraine « , précise la Banque mondiale dans un communiqué.

S’inscrivant dans la continuité des précédentes activités de la Banque mondiale dans le développement côtier au Maroc, ce prêt-programme pour les résultats en faveur de l’économie bleue a pour objectifs de   » développer des cadres institutionnels, améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et renforcer certains secteurs pour une économie bleue résiliente au changement climatique dans des zones ciblées « .

Le projet comprend deux volets interdépendants destinés à étayer le programme gouvernemental. Le premier, qui s’articule autour d’une commission interministérielle et de mécanismes de coordination régionale, soutient l’établissement de cadres institutionnels visant à renforcer la coordination verticale et horizontale. Il s’attachera également à instaurer un nouveau modèle de fonctionnement collaboratif au sein des secteurs et des régions, à optimiser la planification budgétaire et à œuvrer à des objectifs communs.

Le second volet porte sur l’investissement dans des domaines clés de l’économie bleue, notamment le tourisme durable et le sous-secteur de l’aquaculture ; la formation professionnelle dédiée à la gestion de l’économie bleue ; la protection et la gestion des services écosystémiques ; et l’amélioration de la résilience climatique dans des zones ciblées. La création d’emplois et la croissance économique qui en découleront devraient stimuler la reprise après la pandémie de COVID-19. Pour contribuer à la sécurité alimentaire, le programme soutiendra la création d’exploitations aquacoles et la préservation des ressources marines dans des aires protégées. Il s’emploiera par ailleurs à promouvoir l’égalité entre les sexes et l’inclusion des jeunes à travers des structures d’accompagnement (incubateurs d’entreprises) et un appui technique.

« Le programme Économie bleue sert de plateforme commune à des régions et des filières diverses pour l’élaboration et la mise en œuvre de solutions intégrées dédiées à une administration efficace des ressources marines et côtières. Le programme soutient ainsi une société équitable et durable », souligne Marcelo Hector Acerbi, spécialiste senior de l’environnement, cité dans le communiqué.

Selon la Banque mondiale, des relevés marins seront effectués pour estimer, sur une base scientifique, la santé des réserves halieutiques et déterminer les mesures à suivre pour les gérer. La qualité des plages, atout majeur pour le tourisme côtier, fera l’objet d’une surveillance environnementale, tandis que l’exploitation d’images satellites des zones littorales permettra de mesurer l’érosion et d’étayer les décisions relatives au développement des zones côtières. 

Enfin, la création de 14 nouvelles exploitations aquacoles, mêlant notamment élevage de crustacés et culture d’algues, peut stimuler la production, attirer de futurs investissements et générer de nouveaux emplois pour les femmes et les jeunes, ce qui favoriserait l’ouverture de ce sous-secteur à tous.

Santé, environnement et éducation au menu des quotidiens marocains

La variole du singe, l’économie verte au Maroc, la consultation nationale sur l’école publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi. 

+L’Opinion+, qui revient sur les conséquences de la résurgence de la variole du singe, écrit qu’avec la circulation de la variole du singe en Europe et en Amérique, la peur et l’inquiétude ressurgissent “naturellement”, mais que le grand défi est de tirer les bonnes leçons de la pandémie de covid-19, dont la psychose qui l’a accompagnée était “démesurée” et a conduit à la destruction des économies et des ménages.

Au Maroc, un plan de vigilance et de riposte finalisé verra le jour incessamment, qui, d’après le premier draft, paraît “souple” et “permettrait à la roue économique de continuer de rouler dans son tracé”, au moment où la saison estivale s’annonce “prometteuse”, annonce le journal.

Au cas où la variole réussit à s’incruster dans le territoire national, elle causerait “inévitablement” des dégâts, mais qui resteraient limités tant que la communauté internationale, et surtout les grandes puissances, ne réitèrent pas les erreurs du passé en s’inscrivant dans des postures excessivement prudentes, estime-t-il.

Dans le même sillage, +Le Matin+ fait savoir que le ministère de la Santé veut activer le processus d’approvisionnement du traitement recommandé pour la variole du singe.

Selon des sources, la Direction des médicaments s’apprête à lancer une série de consultations pour prendre d’éventuelles mesures d’achat de quantités suffisantes d’un agent antiviral connu sous le nom de «Tecovirimat». Ce dernier représente le traitement le plus approprié à ce jour de la maladie, mais il n’est pas encore largement disponible.

Ce médicament a été autorisé par l’Association médicale européenne (EMA) pour le Monkeypox en 2022 sur la base de données d’études animales et humaines.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc semble avoir emprunté « résolument » et “irréversiblement” la voie vers l’édification d’une économie verte, soulignant que les expériences marocaines dans le domaine du solaire, de l’éolien ou de la gestion durable des ressources en eau “se multiplient” et “s’exportent” même en Afrique.

Au fil des années et des décennies, les options prises par le Maroc de manière précoce s’avèrent être aujourd’hui des choix “visionnaires” à leur époque et surtout obligatoires, d’autant plus que les investissements qui ont été réalisés depuis des années dans les différentes filières de l’économie verte “auraient pu coûter bien plus s’ils devaient être faits aujourd’hui”, relève la publication.

Les bénéfices tirés pour l’économie sont déjà effectifs, sans compter les effets induits indirects ou cachés, constate-t-il, citant en exemple l’acquisition de l’expertise avec des années d’avance par rapport à d’autres pays, qui donne inévitablement au Maroc un “positionnement avantagé” dans les futures chaînes de valeur mondiales.

+L’Economiste+, qui aborde la consultation nationale sur l’amélioration de l’école publique, lancée par le ministère de l’Education pour recueillir les avis et suggestions des citoyens sur les moyens de parvenir à une école qui répond à leurs attentes et aspirations, indique que cette consultation a déjà été effectuée auparavant et qu’il faudrait passer à l’action.

“Que d’études ont été réalisées, que de réunions ont été tenues, que de budgets ont été dépensés… Et voilà que l’Education nationale s’engage, à nouveau, dans des consultations nationales, devant servir à dresser une feuille de route pour améliorer la qualité de l’école publique”, déplore le quotidien.

“Oui, il est toujours bon de démarrer les réformes du terrain, de partir du bas vers le haut. Mais ce travail de consultation a bel et bien été fait, constate-t-il, estimant que le changement de gouvernement a démontré qu’une loi-cadre ne garantit pas forcément la continuité des projets, puisque les nouveaux responsables du système sont revenus sur des décisions et réformes de leurs prédécesseurs.

Francophonie: le Maroc en faveur de la reconduction de Louise Mushikiwabo 

Le Maroc propose une candidature unique de l’actuelle secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, pour un nouveau mandat en vue de poursuivre les réformes engagées par l’Organisation, a affirmé, lundi, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Il s’agit d’une option claire et pragmatique de soumettre une candidature unique au prochain sommet des chefs d’Etat de l’organisation, prévu en Tunisie, en prenant en considération des circonstances particulières notamment les répercussions de la pandémie mais également la volonté de poursuivre les réformes engagées par la Francophonie, a souligné Bourita qui intervenait en visioconférence, lors de la 41-ème session extraordinaire de la conférence ministérielle de cette organisation.

Et d’affirmer cette option n’est pas contraire au règlement de l’Organisation, insistant sur la nécessité de préserver l’efficacité et la stabilité des institutions de la Francophonie, tout en poursuivant les réformes qui ont été menées jusqu’à présent par son secrétaire générale.

« Nous voulons poursuivre ces réformes », a-t-il insisté, soutenant que cette option de candidature unique permettra de se focaliser sur la préparation du sommet des chefs d’Etat et de ses enjeux, ainsi que de se concentrer sur la poursuite des réformes.“Le temps qui nous sépare du sommet devrait être focalisé sur un travail de fond”, a dit le ministre, lançant un appel à la secrétaire générale et au secrétariat pour “se consacrer à la préparation de la vision que nous voulons pour l’organisation à l’avenir”.

Variole du singe : Le Maroc annonce trois cas suspects

Le ministère de la Santé et de la protection sociale vient d’annoncer que le Maroc a identifié 3 cas suspects de variole du singe.L’annonce a été faite par Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé.

« Les cas suspects sont en bonne santé et ont subi les examens et tests nécessaires en attendant les résultats », a expliqué Dr Mrabet.

Il a rappelé que le ministère a déployé un plan de surveillance et de riposte pour suivre la situation au monde et au Maroc.

Le ministère de la, Santé a déjà mis en place un plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe, qui se propage dans plusieurs pays européens et de l’Amérique du Nord. 

Ce système définit les cas de la maladie comme étant suspects, probables ou confirmés, de même qu’il prévoit la procédure à suivre pour la protection sanitaire et le traitement des cas contacts.

La Mauritanienne Fatimetou Abdel Malick élue présidente de CGLUA

La Région de Nouakchott représentée par Mme Fatimetou Abdel Malick, a été élue nouvelle Présidente de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) pour les trois prochaines années, a annoncé lundi l’organisation panafricaine.Dans un communiqué, CGLUA a précisé que son Assemblée générale élective, tenue dans le cadre de la 9ème édition du Sommet Africités (Kisumu 17-21 mai) a élu les nouveaux membres du bureau de l’organisation.

Il s’agit, selon la même source, des 45 membres du Conseil panafricain de CGLUA, des 15 membres du Comité exécutif, des 5 membres du Comité de gestion financière et des 5 vice-présidents.

Parmi les 15 membres du Comité exécutif de CGLUA, figure l’Association marocaine des Présidents des Conseils communaux, (AMPCC), lit-on dans le communiqué.

À cette occasion, Mme Fatimetou Abdel Malick a déclaré que « le mandat qui débute sera le mandat de tous les défis, que nous ne pourrons relever qu’ensemble et chacun séparément dans son segment. »

“Je m’efforcerai de porter notre voix aussi loin et le plus efficacement possible et à contribuer à faire de notre organisation un acteur incontournable à l’échelle du continent mais aussi sur le plan international », a-t-elle ajouté.

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la nouvelle approche de l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), la croissance économique et la variole du singe.+Le Matin+ qui titre « Phase III de l’INDH : une nouvelle gouvernance basée sur la promotion du capital humain et de la culture du résultat », écrit que la phase III de l’INDH, tirant les enseignements qui s’imposent des étapes I et II, adopte une nouvelle gouvernance pour atteindre ses objectifs. Elle mise désormais sur des leviers ayant trait au développement du capital humain et à la culture du résultat.

«Nous nous sommes intéressés dès le lancement de cette troisième phase à la mise en place des programmes qui s’intéressent particulièrement à la promotion du capital humain. Il s’agit de favoriser le soft plutôt que le hard», souligne Mohammed Dardouri, le wali coordinateur national de l’INDH, cité par le quotidien.

 Le haut responsable ajoute dans le même ordre d’idées que l’exécution des programmes est confiée à des partenaires qui peuvent être des associations ou des bureaux d’étude, mais avec des objectifs bien définis dans le cadre de cahiers des charges précis.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la question de l’inflation, relève que celle-ci est à 5,9% au mois d’avril! Inimaginable il y a quelques mois, la hausse des prix est une nouvelle donne avec laquelle les chefs d’entreprise et les ménages doivent composer.

L’Indice des Prix de Consommation (IPC) est surtout tiré par l’envolée des produits alimentaires de 9,1% au mois d’avril. Un poste qui représente une part importante des dépenses des ménages.

Au registre économique, +L’Opinion+ estime que la croissance a été considéré comme le meilleur moyen de créer des opportunités d’emploi et d’élever le niveau de vie. A présent, les dirigeants politiques et commerciaux commencent à voir cela dans l’autre sens : en préparant au mieux les citoyens pour naviguer dans le monde du travail, les entreprises peuvent plus efficacement stimuler leur croissance économique et leur développement.

Selon Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce le Maroc a fait le pari d’être un pays pionnier en matière d’énergies renouvelables, un pari d’une portée stratégique et géopolitique importante, d’autant plus que le Royaume dispose d’un considérable potentiel d’exploration des hydrocarbures.

Pour lui, la voie du développement intégré est inévitable pour étendre le système industriel moderne, étendre les frontières de l’industrie et améliorer sa compétitivité. « Aujourd’hui, nous travaillons pour renforcer la souveraineté industrielle, tout en oeuvrant pour la finalisation du Plan de relance industrielle et l’intégration industrielle à travers la réduction des vulnérabilités des TPE et des PME », a-t-il dévoilé dans une interview au journal.

+Le Matin+, qui s’intéresse à la maladie de la variole du singe, indique que tout cas suspect ou probable de variole du singe doit être immédiatement déclaré à l’autorité sanitaire dont relève la structure sanitaire du public comme du privé. Cette dernière coordonne, en urgence, avec le service régional de Santé publique la vérification de la définition du cas et procède à l’investigation épidémiologique dès que le cas est classé comme cas probable.

Pour chaque cas, une fiche d’investigation est renseignée et envoyée au Centre national d’opérations d’urgence en santé publique (CNOUSP). C’est ce que prévoit le ministère de la Santé dans le cadre du Plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe (Monkeypox). Les détails de ce plan ont été communiqués, le 20 mai, à l’ensemble des composantes de l’écosystème de santé, que ce soit dans le public ou le privé.

La même publication rapporte que la Banque mondiale s’apprête à accorder au Maroc un prêt de 350 millions de dollars. Celui-ci est destiné à cofinancer à hauteur de 79,74% un nouveau programme de développement de l’économie bleue. Ce programme s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie nationale pour l’économie bleue d’un coût global de 2 milliards de dollars.