La CEDEAO tient un sommet extraordinaire sur la crise au Mali

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tient, ce jeudi 20 août, un sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali.Selon un communiqué de la Commission de la CEDEAO à Abuja, le sommet, qui se tiendra par vidéoconférence, a été convoqué à la suite du coup d’État militaire en République du Mali. 

La CEDEAO a fermement condamné le changement non démocratique de régime car, contraire à son Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance, indique le communiqué. 

« La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a joué un rôle de médiateur dans les crises sociopolitiques et a organisé plusieurs missions de médiation et de paix au Mali », rappelle le document.

L’inflation nigériane pour le mois de juillet s’élève à 12,82%

Le Bureau national des statistiques (NBS) a déclaré que le taux d’inflation du Nigeria pour le mois de juillet 2020 est de 12,82%.Le NBS a déclaré dans son rapport mensuel de l’indice des prix à la consommation (IPC) qui mesure l’inflation, que le taux d’inflation pour le mois de juillet a augmenté de 0,26 points de pourcentage de plus que le taux enregistré en juin 2020 de 12,56%.
 
En variation mensuelle, souligne le bureau des statistiques, l’indice global a augmenté de 1,25% en juillet 2020, soit 0,04% de plus que le taux enregistré en juin 2020, qui était de 1,21%.
 
Il s’agit du taux le plus élevé jamais enregistré dans le pays au cours des 27 derniers mois, alors que les prix des denrées alimentaires et des fournitures médicales continuent de grimper dans le contexte de la pandémie de coronavirus (Covid-19).
 
Selon le rapport, des hausses ont été enregistrées dans toutes les divisions de la Classification de la consommation individuelle par objectif (COICOP) qui ont donné l’indice de référence.
 
Il explique que la variation en pourcentage de l’IPC composite moyen pour la période de douze mois se terminant en juillet 2020 par rapport à la moyenne de l’IPC des douze mois précédents était de 12,05%, soit une hausse de 0,15 point de pourcentage par rapport aux 11,90% enregistrés en juin 2020.
 
« Le taux d’inflation urbaine a augmenté de 13,40% (en glissement annuel) en juillet 2020, contre 13,18% en juin 2020, tandis que le taux d’inflation rurale a augmenté de 12,28% en juillet 2020, contre 11,99% en juin 2020. Sur une base mensuelle, l’indice urbain a augmenté de 1,27% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04% par rapport au 1,23% enregistré en juin 2020, tandis que l’indice rural a également augmenté de 1,23% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04% par rapport au taux enregistré en juin 2020 (1,19%). La variation moyenne correspondante sur douze mois de l’indice urbain en pourcentage d’une année sur l’autre était de 12,66% en juillet 2020. C’est plus que les 12,50% enregistrés en juin 2020, alors que le taux d’inflation rural correspondant en juillet 2020 est de 11,49%, contre 11,36% en juin 2020 », souligne le rapport.
 
L’indice alimentaire composite, poursuit le document, a augmenté de 15,48% en juillet 2020 contre 15,18% en juin 2020.
 
Cette hausse de l’indice alimentaire, selon le rapport, a été causée par l’augmentation des prix du pain et des céréales, des pommes de terre, des ignames et autres tubercules, de la viande, des fruits, des huiles et graisses et du poisson.
 
« En variation mensuelle, le sous-indice alimentaire a augmenté de 1,52% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04 point de pourcentage par rapport au 1,48% enregistré en juin 2020. Le taux annuel moyen de variation du sous-indice alimentaire pour la période de douze mois se terminant en juillet 2020 par rapport à la moyenne des douze mois précédents était de 14,63%, soit 0,17 point de pourcentage par rapport au taux annuel moyen de variation enregistré en juin 2020 (14,46%), » conclut le rapport.

Nigeria : la police traque les armes prohibées

L’Inspecteur général de la police (IGP) du Nigeria, Mohammed Adamu, a ordonné aux commissaires de police des 36 Etats du pays et dans le Territoire de la capitale fédérale (FCT) d’Abuja de prendre immédiatement les mesures appropriées pour identifier, isoler, désarmer, arrêter et poursuivre tout individu ou groupe (s) en possession d’armes à feu prohibées.Le porte-parole du quartier général de la police nigériane, Frank Mba, a indiqué lundi à Abuja dans un communiqué que la directive s’inscrit dans le cadre des préparatifs en vue des prochaines élections au poste de gouverneur dans les Etats d’Edo et d’Ondo, ainsi que des efforts du haut commandement de la police pour freiner la prolifération des armes à feu prohibées dans le pays.

Il a ajouté que la directive est devenue nécessaire dans un contexte d’armement et de mouvements délibérés de voyous politiques et d’autres éléments criminels à travers le pays.

Selon le communiqué, la directive vise également à lutter contre la prolifération et la possession illégale d’armes à feu prohibées dans le pays, ce qui est contraire aux dispositions du chapitre F.28 LFN 2004 de la loi sur les armes à feu.

« Dans le même ordre d’idées, les commissaires de police de tous les Etats de la Fédération et le FCT ont été invités à convoquer immédiatement une réunion de sensibilisation de tous les groupes d’autodéfense et de quasi-services de sécurité répartis dans tout le pays, afin de s’assurer que leurs activités sont en conformité avec les lois existantes guidant leur établissement et leurs opérations », a-t-il déclaré.

Le chef de la police, tout en observant que plusieurs groupes civils, notamment des justiciers, des quasi-Etats et des services de sécurité régionale sous diverses formes se dotent d’armes à feu et d’armes prohibées, en violation des dispositions de la loi sur les armes à feu, note que la tendance, si elle n’est pas contrôlée, posera une grave menace pour la sécurité nationale.

« Le patron de la police enjoint les citoyens à coopérer avec la police dans l’application de cette ordonnance car, elle vise à assurer la sécurité des vies et des biens dans le pays », a ajouté le communiqué.

Buhari signe l’acte de création de l’Agence africaine d’assurance commerciale

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a signé l’acte mettant en place l’Agence africaine d’assurance commerciale qui vise à stimuler l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, Femi Adesina a indiqué dans un communiqué de presse, reçu mardi à APA, que l’accord et l’agence sont enregistrés auprès du Secrétariat des Nations Unies, conformément à la Charte des Nations Unies.

Selon lui, l’Agence, une fois sur pied, devra s’appuyer sur les efforts multilatéraux antérieurs déployés par les Etats africains en faveur de l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.

M. Adesina a déclaré que la signature de l’accord vise à atteindre une croissance durable, à promouvoir l’activité économique et à créer un environnement propice au commerce extérieur, ainsi qu’aux investissements transfrontaliers et nationaux.

Rappelant les objectifs et les buts économiques de l’Union africaine, il a souligné qu’il existe plusieurs traités africains d’intégration économique régionale, notamment le Traité instituant le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Traité instituant la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Traité instituant la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.

« Le Procureur général et ministre de la Justice, Abubakar Malami, a indiqué dans un mémorandum que la demande de signature du président de l’accord fait suite à la directive du Conseil exécutif fédéral, selon laquelle l’instrument est préparé et transmis pour exécution », poursuit le communiqué.

Washington alerte Abuja de la pénétration d’Al-Qaeda dans le nord-ouest

Les Etats-Unis ont alerté le gouvernement nigérian que le groupe Al-Qaïda est en train de pénétrer dans le nord-ouest du pays.Le quotidien nigérian Vanguard rapporte jeudi que le commandant des opérations spéciales américaines en Afrique, Dagvin Anderson, a déclaré lors de son briefing que le groupe s’étend également à d’autres parties de l’Afrique de l’Ouest.

Dans ses remarques, dont The Cable, une publication locale en ligne, a obtenu du Département d’Etat américain, Anderson a déclaré que les Etats-Unis continueraient à s’associer avec le Nigeria dans le partage de renseignements.

« Nous nous sommes engagés avec le Nigéria et continuons ainsi avec eux dans le partage de renseignements et dans la compréhension de ce que font ces extrémistes violents. Ce partage de renseignements est donc absolument vital et nous restons pleinement engagés avec le gouvernement du Nigeria pour lui permettre de comprendre ce que font ces terroristes, ce que fait Boko Haram, ce que fait l’Etat islamique et Al-Qaïda cherchent à s’étendre plus au sud dans les zones littorales », a-t-il déclaré.

Selon le rapport, M. Anderson a regretté qu’il y ait eu un revers en dépit des succès enregistrés les années précédentes.

Ces derniers temps, il y a eu une recrudescence des attaques terroristes à Kaduna, Katsina, Sokoto et dans d’autres États du nord-ouest.

Covid-19: UBA alloue 200 millions de dollars au secteur pétrolier du Nigeria

Pour assurer au secteur pétrolier nigérian une croissance économique post Covid-19, la United Bank for Africa Plc (UBA) lui a accordé 200 millions de dollars dans le cadre de la facilité de 1,5 milliard de dollars visant à doper la production pétrolière et les revenus du gouvernement. »UBA fournit 200 millions de dollars afin de soutenir la croissance des investissements et les besoins de liquidités. La facilité permettra d’obtenir les capitaux indispensables pour renforcer la capacité de production de la NNPC, qui est d’une importance stratégique pour l’économie nigériane et la principale source de recettes en devises du pays. La position de UBA en tant que Banque d’agent de facilité reconnaît la force du Groupe dans la structuration et le déploiement de financements dans le secteur pétrolier et gazier, ainsi que la profondeur et la liquidité du bilan du Groupe », explique un communiqué reçu à APA. 

La facilité de 1,5 milliard de dollars est structurée en deux tranches. La première tranche de 1 milliard de dollars, remboursable sur une période de cinq ans, sera versée en dollars. La deuxième tranche de 500 millions de dollars sera mise en place en monnaie locale, payable sur sept ans. Les deux facilités seront remboursées sur une allocation de 30 000 barils par jour de pétrole brut de la NPDC. 

S’exprimant sur ce soutien à l’industrie pétrolière nigériane, le président du groupe UBA, Tony O. Elumelu, a déclaré : « Nous vivons l’une des années les plus difficiles sur le plan économique pour le Nigéria. Avec la forte baisse du prix du pétrole et les difficultés occasionnées par la pandémie du Covid-19, le secteur privé doit conjuguer ses efforts et contribuer de manière significative à l’économie. Cette facilité est une preuve claire que UBA soutient des investissements qui amélioreront considérablement la capacité de production du Nigéria et, ce faisant, elle démontre également la force, la profondeur et la sophistication de notre capacité de banque commerciale. Je pense qu’ensemble, en travaillant avec les gouvernements, nous pouvons créer plus d’emplois et plus de richesse pour les gens, non seulement au Nigéria, mais dans toute l’Afrique ».

L’UA appelée à mettre en œuvre le projet africain de TGV

Les participants au webinaire sur le projet de chemin de fer à grande vitesse en Afrique qui s’est tenu le 29 juillet dernier, ont appelé l’Union africaine et les dirigeants du continent à accélérer la mise en œuvre du train à grande vitesse pour soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).Animé par Olawale Rasheed de la table ronde des chemins de fer africains, le webinaire a été organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD).

Le NEPAD a déclaré lundi que M. Raila Odinga, le Haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique, qui a présidé la rencontre, a mis le continent au défi de prêcher par l’exemple, soulignant que « si l’Europe et l’Amérique du Nord pouvaient transformer leurs systèmes ferroviaires à l’époque où ils l’ont fait, l’Afrique peut même faire mieux maintenant ».

M. Odinga a noté les nombreux développements ferroviaires à travers l’Afrique et déclaré que le continent avait consacré beaucoup de temps à la planification. Citant la Zlecaf, le Haut Représentant de l’UA a déclaré que la logistique des transports et l’interconnectivité étaient essentielles au succès du projet, dénonçant la très faible connectivité entre les Africains en raison de la mauvaise connexion des transports.

Le Directeur des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, Cheikh Bedda, a souligné l’importance stratégique du train à grande vitesse pour le développement de l’Afrique. Il a informé les participants à la réunion que la Commission était prête à faire avancer le processus de mise en œuvre.

Tout en notant la perturbation occasionnelle causée par la pandémie de Covid-19, M. Bedda a déclaré que la direction de la commission était déterminée à transformer la pandémie en opportunité, soulignant que la commission était ouverte à une collaboration et un partenariat crédibles pour faire du projet une réalité.

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat principal de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains ont des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.

Corruption : le président de la BAD «innocenté»

Une Commission d’enquête indépendante a, dans un rapport, complètement exonéré de toute faute éthique, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, accusé de corruption, a confirmé mardi une source officielle.Des dénonciateurs anonymes avaient initialement accusé Adesina de détournement de fonds, de traitement préférentiel des Nigérians dans les nominations de haut niveau et de promotion de personnes accusées ou reconnues coupables de fraude et de corruption.

Le panel de trois membres éminents est composé de Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande, ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, et présidente des Anciens, un organe mondial de sages soucieux du bien-être du monde.

 Le président de la Cour suprême de la Gambie, Hassan B. Jallow et M. Leonard F. McCarthy, ancien Procureur général et ancien directeur du Bureau des infractions économiques graves.

 En janvier 2020, seize allégations de faute éthique ont été portées contre Adesina par un groupe de dénonciateurs. 

 Les allégations, qui ont été examinées par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque en mars, ont été décrites comme « frivoles et sans fondement ».

 Les conclusions et les décisions du Comité d’éthique ont ensuite été confirmées par le Bureau supérieur du Conseil des gouverneurs en mai, qui a blanchi Adesina de tout acte répréhensible.

 Le rapport du panel indique qu’il « est d’accord avec le Comité (d’éthique) dans ses conclusions concernant toutes les allégations contre Adesina et estime qu’elles ont été correctement examinées et rejetées par le Comité ».

 Le panel donne une nouvelle fois raison à Adesina, en déclarant avoir « examiné les observations du président à leur valeur nominale et les trouve cohérentes avec son innocence et convaincantes ». 

 Les conclusions de la Commission d’enquête indépendante sont décisives et ouvrent désormais la voie à la réélection d’Adesina pour un second mandat de cinq ans en tant que président lors des assemblées annuelles de la BAD prévues du 25 au 27 août.

 Adesina est un technocrate distingué et hautement décoré et un économiste du développement respectée dans le monde entier. 

 Il a reçu le prestigieux Prix mondial de l’alimentation en 2017 et le Prix Sunhak de la paix en 2019 pour son leadership mondial dans le domaine de l’agriculture et de la bonne gouvernance.

Depuis qu’il a pris les rênes de la BAD en 2015, il a introduit plusieurs réformes innovantes, notamment une stratégie de développement High5 ; une restructuration de la banque comprenant l’ouverture de bureaux dans plusieurs pays africains pour se rapprocher de ses clients ; un Forum d’investissement en Afrique qui a attiré 79 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des projets en Afrique entre 2018 et 2019.

Adesina, ancien ministre de l’Agriculture au Nigeria, a mené avec succès depuis son arrivée à la BAD, une campagne historique d’augmentation générale du capital qui a abouti à la hausse du capital de la banque par ses actionnaires, qui est passé de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, en octobre 2019.

Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.

Ouverture de la 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO

La 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO a débuté ses travaux ce mardi 14 juillet, a appris APA.Cette réunion, tenue en visioconférence, examinera entre autres l’état des tâches assignées aux institutions communautaires, le rapport de la situation financière de la communauté en 2020 ainsi que le projet de budget révisé des institutions communautaires, renseigne un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

Les rapports qui seront présentés lors de la réunion, ajoute le texte, incluront également ceux de l’Auditeur général ainsi que sur le statut de la vision 2050.

« A l’issue de la rencontre de quatre jours, le Comité administratif et financier adoptera un rapport validé émanant des délibérations des participants », conclut le communiqué.

Nigeria: le président Buhari attristé par le décès du Pm ivoirien

Le président Muhammadu Buhari du Nigeria a appris avec beaucoup de regret la mort du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.Dans une déclaration de son Assistant spécial principal pour les médias et la communication, Garba Shehu, le président a compati avec le président Alassane Ouattara, ainsi qu’avec le gouvernement et le peuple de Côte d’Ivoire suite au décès du Pm Coulibaly.

Dans son message de condoléances, le président Buhari a déclaré que le Premier ministre, mort dans l’exercice de ses fonctions a laissé un vide non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi dans la sous-région ouest-africaine, qui l’avait considéré comme un leader émergent pour les temps nouveaux.

« Son leadership, son sens politique et son sens des affaires, au service du président Ouattara, incarnent la réussite de l’économie et le retour de la paix et de la stabilité après les crises que la Côte d’Ivoire a traversées. Que Dieu bénisse son âme et unifie davantage le pays et son peuple », a déclaré le président Buhari.

Coulibaly, candidat à l’élection présidentielle ivoirienne prévue pour octobre, est décédé mercredi ddernier à l’âge de 61 ans. Il est décédé quelques jours seulement après son retour de France, où il avait passé deux mois pour des soins médicaux.  

Nigéria: suspension du président de la Commission des crimes économiques

Le président par intérim de la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria, Ibrahim Magu, a été suspendu.Cette suspension a reçu l’approbation de la présidence de la République, qui a déclaré que l’enquête en cours sur le président en exercice de la Commission des crimes économiques et financiers prouve que personne sous l’administration actuelle n’était au-dessus de tout soupçon. 

Cette suspension fait suite à un panel mis en place par le président Muhammadu Buhari et dirigé par le juge Ayo Salami pour enquêter sur les différentes allégations portées contre Magu. Ce dernier a été interrogé lundi dernier pendant des heures lors de sa comparution devant le panel, à la Villa présidentielle, à Abuja, avant d’être placé en garde à vue. 

Mais selon la chaîne de télévision Channels qui cite une source à la présidence, l’interrogatoire du patron de l’agence anti-corruption devait lui donner l’opportunité de se dédouaner d’allégations pesantes de corruption. L’enquête sur Ibrahim Magu devait renforcer l’engagement de l’administration Buhari en faveur de la transparence et de la responsabilité, et que le titulaire d’une fonction aussi élevée doit être au-dessus de tout soupçon.

En Afrique francophone, les FinTechs ont besoin d’un coup de pouce pour se développer (Etude)

Les entreprises FinTechs en Afrique francophone ont besoin d’un coup de pouce pour booster leur développement et combler leur gap par rapport à leurs paires anglophones, rapporte une étude parvenue ce mardi à APA.« Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel », souligne l’étude. 

Cette dernière qui a porté sur l’activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs (entreprises axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier) a montré que beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié.

Par ailleurs, ajoute le document, compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Ce qui fait qu’il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Celles disponibles étant limitées dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. 

Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable, fait remarquer le document.

A ces divers constats s’ajoute le fait que pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.

Et pour pallier ces difficultés, il est nécessaire, selon les auteurs de l’étude, de procéder à des incitations fiscales, faciliter l’accès équitable pour l’USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), renforcer la collaboration et les partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et trouver des solutions alternatives à leur financement.

Cette étude menée par le cabinet MicroSave Consulting, en collaboration avec la Fondation Mastercard concernait six pays que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, le Sénégal et le Togo.

Nigeria: 10 soldats tués dans une embuscade de Boko Haram

Dix soldats nigérians sont tués dans une embuscade tendue samedi par des insurgés de Boko Haram le long de la route Maiduguri-Damboa-Biu, dans l’Etat de Borno (nord du pays).Dans sa parution de ce lundi, le journal nigérian Vanguard a indiqué que 20 combattants de la secte Boko Haram ont également été tués dans les accrochages.

Le journal a ajouté qu’un des soldats avait perdu la vie le long de la route Pulka-Ngoshe, lors d’une autre opération.

Le journal qui cite plusieurs sources, a affirmé que dix soldats ont été blessés lors de l’attaque, tandis que d’autres sont toujours portés disparus. Il indique qu’un passager, Ali Isa, qui a réussi à échapper à l’attaque, a déclaré que plusieurs membres de la secte Boko Haram avaient tendu une embuscade le long de la route de Damboa vers 14 heures et ouvert le feu sur les véhicules d’escorte militaire, entraînant un violent échange de coups de feu et forçant de nombreuses personnes à fuir dans la brousse pour sauver leur peau.

Les autorités militaires nigérianes n’ont publié aucune déclaration sur cette attaque.

Le Nigéria condamne l’attaque de son ambassade en Indonésie

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a condamné l’attaque de l’ambassade du Nigeria à Jakarta, en Indonésie, par des ressortissants Nigérians qui se plaignent de la discrimination et de la violation de leurs droits par les fonctionnaires indonésiens de l’immigration.Le ministre Onyeama a déclaré dans un tweet qu’il n’y avait aucune justification à cette attaque.

Selon la chaîne de télévision nigériane Channels Television qui cite le ministre, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet incident « honteux » et les punir en conséquence.

« Attaquer l’ambassade du Nigeria est un comportement absolument déplorable et honteux », a déclaré le ministre.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Nigeria : la Covid-19 menace 13 millions d’emplois (PAM)

Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence spécialisée des Nations Unies affirme que la pandémie de la Covid-19 pourrait entraîner la perte de 13 millions d’emplois au Nigeria.Le Nigeria a besoin d’une intervention financière urgente pour relancer son économie, car des millions de citoyens à travers le pays souffrent actuellement de l’impact économique du virus, a indiqué l’agence.

La porte-parole principale du PAM, Elisabeth Byrs, a indiqué mercredi dans un communiqué que plus de 182 millions de dollars étaient nécessaires pour apporter une aide vitale au pays le plus peuplé d’Afrique au cours des six prochains mois.

Elle a expliqué que plus de 3,8 millions de citoyens, en particulier ceux du secteur informel, pourraient perdre leur emploi et que ce chiffre pourrait même atteindre 13 millions si la restriction des mouvements persistait.

« Nous sommes préoccupés par les communautés touchées par le conflit dans le nord-est du pays qui sont déjà confrontées à une famine extrême qui les rend particulièrement vulnérables. Ils sont sous assistance et ont besoin d’aide pour survivre », ont rapporté jeudi les médias locaux, citant Byrs.

La responsable du PAM a cependant déclaré que son organisation distribuait une aide alimentaire et nutritionnelle pour deux mois dans les camps de personnes déplacées et parmi les communautés vulnérables.

Elle a également déclaré que trois millions de personnes vulnérables à Abuja, Kano et Lagos recevraient également une assistance du PAM.

« Nous intensifions actuellement nos opérations dans le Nord-Est pour servir plus de personnes en réponse aux nouveaux défis de l’insécurité alimentaire accrue posés par COVID-19 », a déclaré Byrs.

Selon elle, les pertes d’emplois devraient davantage aggraver la faim, c’est pourquoi elle soutient les citoyens vulnérables au Nigeria.

La Cedeao condamne le meurtre de George Floyd par la police américaine

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao ) a condamné « la mort choquante » d’un Afro-américain non armé, George Floyd, suite au traitement brutal infligé par la police de l’Etat du Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique.Dans un communiqué, la Cedeao « présente à la famille et aux proches de M. Floyd ses plus sincères condoléances ».

« A cet égard, la Commission de la Cedeao soutient également la désapprobation de cette évolution exprimée par le Président de la Commission de l’Union africaine, invoquant la Résolution historique contre la discrimination raciale aux Etats-Unis adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès 1964. La Commission de la Cedeao estime que la tradition démocratique des Etats-Unis d’Amérique inspirera les efforts pour trouver une solution permanente à ce malheureux phénomène », poursuit le communiqué.

BAD: Buhari à la rescousse de Akinwunmi Adesina

Le président nigérian Muhammadu Buhari a apporté son soutien à son compatriote Dr Akinwunmi Adesina, président de la BAD dont la gestion est critiquée.Le président nigérian Muhammadu Buhari a rencontré mardi Dr Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA.

La réunion, selon la rencontre de la chaîne de télévision nigériane Channels Television, a également été suivie par le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale du Nigeria, Zainab Ahmed ; le ministre des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama et le chef de cabinet du président Ibrahim Gambari.

Lors de cette rencontre, le gouvernement nigérian a réitéré son soutien au Dr Adesina. Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Zainab Ahmed, dans une lettre, a demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina.

M. Adesina, 60 ans, est sous le feu des critiques suite à une plainte d’un groupe de dénonciateurs l’accusant d’avoir enfreint le code de conduite de la BAD, dont l’entrave à l’efficacité, le traitement préférentiel et l’implication dans des activités politiques.

Dans une lettre du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin parvenue à l’AFP lundi, les Etats-Unis avaient demandé à la Banque africaine de développement (BAD) de lancer une enquête indépendante sur les accusations de « prévarication » contre son président Akinwumi Adesina

Des accusations réfutées par Dr Adesina qui clame son innocence. « Je maintiens mon innocence en ce qui concerne les allégations falsifiées qui cherchent injustement à porter atteinte à mon honneur et à mon intégrité, ainsi qu’à la réputation de la Banque africaine de développement », a déclaré Adesina dans un communiqué publié la semaine dernière 

 A côté du gouvernement nigérian, Adesina peut aussi compter sur le soutien de l’ancien président, Olusegun Obasanjo, qui, dans une déclaration, a également demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina lancés par le secrétaire au Trésor américain.

Ces remous interviennent dans un contexte de renouvellement au sein de la BAD où l’élection du prochain chef de l’institution est prévue pour le mois d’août. M. Adesina est pour l’heure l’unique candidat.

Fondée en 1964, la BAD compte 80 pays membres, dont 26 en dehors d’Afrique comme les États-Unis. Selon les statuts de l’institution, le chef de la BAD doit être d’origine africaine.

Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

L’armée nigériane neutralise 20 terroristes à Borno

Les troupes de l’armée nigériane ont tué 20 terroristes du groupe Boko Haram et de l’État islamique dans le nord de l’État de Borno.Le coordonnateur des opérations médiatiques de l’armée, le Major-général John Enenche, a déclaré lundi que les troupes du 130e Bataillon, avec le soutien du Super Camp de l’Armée de terre de Baga, ont réalisé le succès d’une opération offensive d’interception décisive dimanche.

Il a révélé que les terroristes, qui étaient armés de mortiers, de lance-roquettes et d’armes légères, se dirigeaient vers les villages entourant Baga lorsque les troupes ont attaqué leur convoi avec une puissance de feu écrasante.

Selon le général Enenche, les troupes ont saisi six fusils AK 47, 520 cartouches de munitions spéciales de 7,62 mm et cinq grenades à main.

Il a révélé que neuf soldats, qui ont été blessés pendant l’opération, ont été évacués vers l’hôpital du secteur 3 pour y être soignés et qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée du côté des troupes nigérianes.

Le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Tukur Buratai, a félicité les courageux soldats pour leur professionnalisme et leur a demandé de rester déterminés à chasser les criminels du nord-est du Nigeria.

Gabon-Attaque de pirates : L’otage gabonais Patrick Imbogho libéré ( présidence de la République)

Selon un tweet du chef de l’État gabonais son excellence Ali Bongo Ondimba, le gabonais pris en otage lors de l’attaque de pirates du 22 décembre a été libéré.

«Notre compatriote Patrick Imbogho, pris en otage lors d’une attaque de pirates le 22 décembre dernier, a été libéré», a tweeté, le 20 décembre, le président de la République.

Selon Ali Bongo, le Gabonais a été libéré «en même temps qu’un autre marin de nationalité camerounaise». «Il est en bonne santé et a retrouvé sa famille au Gabon», a poursuivi le chef de l’Etat en précisant que, sa libération est «l’aboutissement d’un travail de coopération».

Pour rappel, le 22 décembre  des pirates avaient attaqué 5 bateaux et tuant au passage le commandant Aymar Mboumba Mbina, commandant du “Tropic Down”, un navire appartenant à la société Satram. En plus des deux personnes évoquées dans le tweet d’Ali Bongo, cette attaque avait également donné lieu au kidnapping de 4 Chinois qui ont été retrouvés au Nigéria, avant de regagner la Chine.

Si le tweet du chef de l’État gabonais est loin de clore cette affaire, des interrogations demeurent sur les motivations des “pirates” et sur le lieu où ont été délivrés le reste des otages.