Gabon : la setrag annonce la reprise du trafic ferroviaire dès la semaine prochaine

La société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a annoncé la reprise progressive du trafic ferroviaire d’ici la deuxième quinzaine de janvier.

 

Selon un communiqué de la Setrag, les travaux engagés pour reconstruire la partie du chemin de fer détruit par l’éboulement avancent selon le planning partagé aux autorités.   En effet, les travaux sont réalisés par Setrag et la Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué) sous la supervision de l’État gabonais.

Une vingtaine d’engins et plus de 150 agents pour déblayer le terrain et reconstruire la partie affectée. Près de 300 000 m3 de terre ont déjà été évacués. Une nouvelle qui va soulager les populations de plusieurs localités du pays, qui depuis l’interruption de la ligne de chemin de fer entre les gares d’Offoué et de Booué, éprouvent des difficultés à s’approvisionner en produits alimentaires, en médicaments.

Notons que, c’est depuis le 24 décembre 2022, qu’un éboulement de terrain entre les gares d’Offoué et de Booué a suspendu le trafic ferroviaire.

Poissons morts sur l’Ogooué : voici les premiers résultats de l’enquête

L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), a lancé dimanche une enquête visant à faire la lumière sur la mort de centaines de poissons sur le fleuve Ogooué début juillet.

Le ministre de l’Agriculture à travers un communiqué daté du lundi 22 juillet, a apporté un début d’éclaircissement sur le mystère entourant la mort de centaines de poissons sur le fleuve Ogooué intervenu en début juillet.

Trois hypothèses sont retenues par le rapport de l’ANPN, transmis le 20 juillet au gouvernement pour en expliquer la cause. «Le drame de la mort mystérieuse de centaines de poissons [qui] fait craindre l’intoxication des populations avec l’arrivée de la saison sèche et l’activité de la pêche qui rentre dans son pic ».

Selon les experts, certaines pratiques de pêche par les communautés locales, l’exploitation minière illégale et particulièrement de l’or ou encore les changements climatiques induisant une baisse rapide des eaux qui provoque un appauvrissement en oxygène et une élévation d’azote et de phosphore dans les lacs peuvent en être les causes.

Pour le moment, aucun cas de décès ou de maladie lié à une intoxication n’a été enregistré dans la région. Mais, l’Agence nationale des parcs nationaux en appelle à plus de vigilance.