Côte d’Ivoire: appel à candidature d’une ONG sur des projets liés à l’eau potable

L’ONG belge Young Water Solutions (YWS) a lancé en Côte d’Ivoire, en collaboration avec Incub’Ivoire, une entité spécialisée dans l’incubation des start-up, un appel à candidature visant à accompagner les jeunes entrepreneurs sur des projets dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.Selon Francis Akotia, coordinateur du programme Young Water Fellowship (YWF) Côte d’Ivoire, ce projet s’adresse en particulier aux jeunes issus de milieux défavorisés, car ceux-ci sont plus susceptibles d’être concernés par les problématiques d’accès et d’assainissement de l’eau. 

Le projet vise à apporter des solutions aux problèmes d’eau et d’assainissement dans les communautés confrontées à ces deux problématiques. Selon M. Akotia, la sélection accordera la priorité aux jeunes qui n’ont pas encore bénéficié d’opportunités de formation ou de financement.

La cible de ce programme concerne les jeunes âgés de 18 à 30 ans et résidents en Côte d’Ivoire. Ces jeunes qui se veulent des acteurs du changement devront être attirés par le secteur de l’eau et de l’assainissement afin que les défis mondiaux puissent être résolus par des solutions locales.

Pour être éligibles, ces jeunes doivent avoir des profils de leaders au sein de leurs communautés, et un plan de mise en œuvre de leur entreprise sociale pour s’attaquer efficacement aux problèmes d’eau et d’assainissement de leurs communautés, en accord avec les ODD, a fait savoir M. Akotia.

Le programme YWF commence avec la dissémination de l’appel à candidature. Pour postuler au Fellowship, les candidats doivent remplir un formulaire de candidature et soumettre une vidéo de deux minutes présentant leurs idée de projet en lien avec l’eau. 

En outre, le projet d’entreprise doit être à l’étape initiale de son développement, pour être admissible. Des efforts importants devraient être déployés pour atteindre notamment des personnes hors du milieu de l’eau et qui ne disposent pas des réseaux de soutien. 

Une centaine de jeunes entrepreneurs est attendue. La phase de sélection, elle, devrait permettre de fournir à 10 jeunes entrepreneurs sociaux ivoiriens les outils et les compétences nécessaires pour créer des entreprises sociales qui s’attaquent aux problèmes liés à l’eau et à l’assainissement.

L’objectif de la formation est de donner les outils et les compétences nécessaires aux jeunes entrepreneurs pour piloter leur propres entreprises. Pour cela, ils seront managés sur des business model, la planification financière, la planification des opérations et le pitching. 

La formation est prévue se terminer par une Pitching Night, un événement qui rassemble différents acteurs du secteur de l’eau pour entendre les pitches des Fellows et profiter d’une soirée de réseautage. 

Pour le financement et le pilotage, les Young Water Fellows sont invités à soumettre la version finale de leur proposition pilote, deux semaines après la fin de la formation. Et, si les critères sont remplis, ils recevront jusqu’à 5000 € (3,2 millions Fcfa) de financement d’amorçage pour mettre en œuvre leurs projets pilotes dans les 6 à 8 mois suivants.  

Young Water Solutions est une ONG internationale basée à Bruxelles et créée par de jeunes professionnels et des experts du secteur de l’eau. Depuis 2015, YWS soutient des jeunes de pays à revenus faibles et intermédiaires dans la mise en œuvre de solutions pour pallier aux problèmes d’eau dans leur communauté.

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

Prêt de 182,38 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire pour la réduction des risques d’inondation

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé lundi un crédit IDA d’une valeur 182,38 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire pour prévenir les risques d’inondation et améliorer la qualité de gestion des déchets solides à Abidjan et les grandes villes du pays, selon un communiqué.
Ce prêt qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (PARU) vise à « améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres », précise le communiqué. 

La première phase de mise en œuvre de ce projet, dotée d’une enveloppe de 21,42 milliards Fcfa, devrait être consacrée à la construction ou la réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les communes les plus exposés comme Yopougon et Abobo, ainsi que Grand Bassam.

Le projet devrait permettre de mettre en place un système d’alerte précoce des inondations et de renforcer les capacités des institutions en charge des questions d’assainissement et de la planification urbaine, à travers la formation et l’équipement en technologies numériques dédiées, poursuit le texte.  

« La construction de nouveaux systèmes de drainage, telle que déjà en cours à Yopougon où il y a un grand chantier, améliorera fortement la qualité de vie des communautés environnantes. Mais cette amélioration ne peut être durable que si elle est accompagnée par la mise en place d’une collecte régulière des déchets solides et une meilleure planification urbaine », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Selon Coralie Gevers, « si nous voulons éviter que les inondations continuent à affecter les populations des quartiers défavorisés (dans l’ensemble du pays), il est essentiel que les autorités et les communautés se mobilisent pour mieux gérer les déchets ».

Plusieurs villes de Côte d’Ivoire sont confrontées à un déficit de gestion des déchets solides. Même si la situation s’est considérablement améliorée à Abidjan au cours de ces dernières années, le taux de collecte des déchets solides reste à un taux de  40% dans la plupart des villes du pays. 

Pour pallier le déficit, le PARU lancera dès 2021 la phase de construction de nouveaux sites d’enfouissement à Abidjan. Ensuite, les sites des villes secondaires suivront en 2022. Le projet devrait permettre de créer des emplois ainsi que le recyclage et la construction des systèmes de drainage. 

A terme, le PARU devrait soutenir la réforme du cadre réglementaire et institutionnel ainsi que les mécanismes de financement visant à améliorer l’environnement et le secteur des déchets solides, dans le cadre de partenariats public-privé. 

Le pays traverse actuellement une saison de pluie. A Abidjan, les prévisions météorologues annoncent des temps orageux. Déjà des pluies diluviennes ont occasionné d’importants dégâts matériels dans la capitale économique ivoirienne et entraîné mort d’homme.  

Guinée : le FNDC appelle à une nouvelle manifestation

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, appelle les habitants de Conakry, la capitale, à une nouvelle marche pacifique le 08 juillet prochain pour « la liberté et l’alternance démocratique » en Guinée.La trêve observée jusque-là, à cause du coronavirus, par les opposants à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé va ainsi être rompue. Le FNDC dénonce en effet « le cynisme » du pouvoir qui aurait profité de l’arrêt des manifestations « pour kidnapper et séquestrer ses opposants, accélérer le déroulement de son agenda politique de coup d’État et de destruction des fondements de la République ».  

Partant de constat, le mouvement citoyen estime donc que « Le moment est venu pour les patriotes de se remobiliser pour sauver la nation et le peu de valeurs morales qui nous restent ».

Cette marche pacifique, souligne la note, « vise à dénoncer l’instrumentalisation de la crise sanitaire pour intensifier les violations graves des droits de l’Homme, exiger la libération immédiate des centaines de militants et sympathisants du FNDC kidnappés à travers le pays et rappeler à M.Alpha Condé qu’il n’y aura jamais de 3ème mandat en Guinée ».

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. 

La date du 31 juillet prochain proposée pour l’inhumation de Marie-Rose Guiraud à Abidjan

Le comité d’organisation des obsèques de la célèbre chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud a proposé la date du 31 juillet prochain pour son inhumation à Abidjan et est en attente de la confirmation de cette date auprès des autorités ivoiriennes, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une source proche de ce comité d’organisation des obsèques de la célèbre danseuse, une audience a été demandée à la ministre ivoirienne de la Culture  et de la Francophonie à cet effet.

Si cette date est confirmée pour l’inhumation, des hommages nationaux sont également prévus dans la dernière semaine du mois de juillet prochain en la mémoire de l’illustre disparue au palais de la culture de Treichville au Sud d’Abidjan et à la Fondation EDEC à la Riviera Palmeraie où sont prévus des projections de films documentaires, des expositions photos et des prestations artistiques de troupes telles que le Ballet national et les Guirivoires.

Selon cette même source, plusieurs personnalités ivoiriennes du monde des arts et de la culture dont Georges Momboye,  sont déjà sur place à Abidjan pour apporter leur contribution à ce dernier hommage qui sera rendu à la « prêtresse de la danse africaine ».

Marie-Rose Guiraud est décédée en avril dernier à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie. Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Des cumuls pluviométriques «supérieurs à ceux de la normale» enregistrés à Abidjan

Sur la période du 12 au 15 juin 2020, des cumuls pluviométriques « supérieurs à ceux de la normale de la même période» ont été enregistrés dans toutes les communes du district d’Abidjan, a appris APA lundi de source officielle. L’information a été donnée par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) dans un document dénommé « Analyse fréquentielle des hauteurs de pluie journalière dans le district d’Abidjan du 12 au 15 juin 2020 à 08h00 ».

« Les communes de Bingerville et Koumassi ont enregistré les plus forts écarts avec plus de 230%. Les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles. Les périodes de retour pour la quantité de pluie de Bingerville est de 85 ans tandis que celle de Koumassi est de 45 ans», rapporte la SODEXAM dans ce document.

Expliquant cette situation exceptionnelle dans ces deux communes,  la météo a indiqué que la comparaison des hauteurs de pluie du 12 au 15 juin 2020 à au niveau des postes pluviométriques du district d’Abidjan avec les données historiques de pluie maximale journalière enregistrée à la station Synoptique d’Abidjan aéroport sur la période 1936-2019 (soit 84 années) permet de conclure que les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles.

« Les hauteurs de pluie des autres communes ne sont pas exceptionnelles car leurs durées de retour sont relativement faibles», précise par ailleurs, le document.

 La capitale économique ivoirienne est arrosée depuis quelques par de fortes précipitations qui ont fait au moins un mort et plusieurs blessés avec des quartiers inondés. Un immeuble de trois étages s’est également effondré à Abatta Village dans l’Est d’Abidjan.

Gambie: un membre de « l’escadron de la mort » de Jammeh détenu aux USA

Michael Sang Corea, un ancien membre d’un escadron relevant directement du président déchu Yahya Jammeh, est actuellement en détention aux Etats-Unis où il a comparu la semaine dernière devant un juge fédéral, qui l’accuse d’avoir torturé des opposants politiques.Sang Corea a été accusé d’avoir participé à la torture de comploteurs présumés, dont des civils qui avaient prétendument fomenté un coup d’Etat visant à renverser Jammeh en 2006.

Le sort de l’ancien membre des Forces armées gambiennes, âgé de 41 ans, reste incertain, des poursuites pénales contre lui étant déjà en cours aux Etats-Unis pour des accusations d’abus commis en Gambie.

En 2019, le gouvernement avait émis des mandats d’arrêt contre plusieurs anciens tueurs à gages, connus sous le nom de Junglers qui sont toujours en liberté, notamment Michael Sang Corea, Nuha Badjie, Sanna Manjang, le lieutenant Solo Bojang, le lieutenant Momodou Jarju, Borra Colley, Malick Manga, le sergent d’état-major Sulayman Sambou.

Ils sont tous accusés de meurtre et de démembrement des corps de leurs victimes présumées.

Rien n’indique encore que Banjul soit prêt à contacter Washington pour faire une demande d’extradition de Corea. Aucun traité d’extradition n’a été signé entre la Gambie et les Etats-Unis.

Quelques Gambiens basés aux Etats-Unis ont été jugés et emprisonnés pour avoir participé à un coup d’Etat manqué contre Jammeh en décembre 2014.

Un observateur anonyme à Banjul a récemment déclaré à l’Agence de presse africaine qu’étant donné que Michael Corea est en procès aux Etats-Unis, il est peu probable que Washington accède à une demande de Banjul de l’extrader pour qu’il soit jugé en Gambie.

Lors de témoignages devant la Commission vérité, réconciliation et réparation (TRRC) de la Gambie, plusieurs anciens Junglers ont déclaré avoir joué un rôle actif dans la torture et le meurtre d’opposants présumés au régime de Jammeh.

Sang Corea a été nommément désignée pour avoir participé à la torture de prétendus comploteurs de coup d’Etat en 2006 et d’autres violations ont été infligées à des détenus politiques pendant une période de 14 ans.

Michael Sang Corea s’était enfui aux Etats-Unis en 2016, peu de temps avant que Jammeh ne perde la dernière élection présidentielle du pays à son successeur Adama Barrow.  

Le foncier se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets liés aux problèmes fonciers, aux côtés d’autres sujets économiques.« Une catastrophe écologique en continu », barre à sa Une Sud Quotidien qui a consacré tout un dossier au saccage de la bande côtière et des Filaos.

« De Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime et de toute la bande côtière est compromis, soutient le journal, précisant que. Si ce n’est pas la bande des Filaos, menacée par l’abattage des arbres, c’est le bradage du foncier qui indigne les habitants ».

Cela pousse la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, à déclarer dans L’Observateur que « De Cap vert, Dakar est devenu Cap Béton ».

Sous le titre « Main basse sur 55 ha », le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « Scandale foncier à Diass (périphérie de Dakar) » et informe que « Le projet futuriste présenté par le promoteur Mamadou C. Fall s’est transformé en parcelles vendues ».

Notant des « suspicions d’un deal entre le maire, un promoteur et des autorités administratives », le journal se désole du fait qu’il est désormais « difficile de trouver une partie du pays qui échappe aux litiges fonciers ».

Si rien n’est fait par le pouvoir actuel fait pour régler ces problèmes, l’opposant Ousmane Sonko,  « promet, dans le journal L’AS quotidien, la destruction, dès son accession au pouvoir, de tous les édifices » illégalement construits sur le littoral.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la dette du Sénégal et fait état de « La fausse note de Moody’s ».

« En signalant aux bailleurs des fonds que la note du Sénégal est susceptible d’être dégradée par cette agence, Moody’s va corser les conditions d’accès du Sénégal à des finances à des taux favorables. Or, comme le fait remarquer une note du ministère des Finances, la signature du Sénégal n’a jamais été prise à ce jour, en défaut par rapport à ses obligations extérieures. Donc la question est à quel jeu joue Moody’s ? », s’interroge le journal.

Revenant sur cette même actualité, L’Observateur donne la parole à l’enseignant-chercheur, Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, qui explique que cette baisse de la note du Sénégal par Moody’s « est normale (et qu’elle) est la conséquence logique du réaménagement de la dette ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la remise partielle de la dette fiscale et arbore ce titre : « L’Etat dévoile les modalités d’application ».

Dans ses colonnes, le journal informe que le ministère des Finances et du Budget a pris deux arrêtés dans lesquels il explique, en détail, les modalités d’application de cette mesure et précise les activités éligibles.

Côte d’Ivoire : effondrement d’un immeuble à Abatta village dans l’Est d’Abidjan

Un immeuble de trois étages s’est effondré, dimanche à Abatta Village, à l’Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne arrosée ces dernières heures par de fortes précipitations, a appris APA de source sécuritaire.«Les sapeurs-pompiers militaires sont à pieds d’œuvre et le bilan de cet incident n’est pas encore disponible », a indiqué Police Secours, une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours sur la capitale économique ivoirienne ont fait au moins un mort et  plusieurs blessés. Des cas d’inondation ont été également signalés dans plusieurs communes d’Abidjan. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Mali : Deux Casques bleus tués dans une attaque

Deux soldats de la Mission des Nations-unies au Mali (Minusma) ont été tués, samedi soir, par des hommes armés dans la commune de Tarkint, au nord-est de Gao en proie aux attaques terroristes.Alors que le convoi effectuait la liaison Tessalit-Gao, des individus armés non identifiés ont attaqué samedi vers 19h GMT le convoi logistique qui était à l’arrêt, et tué deux soldats de la paix. Les Casques bleus de la MINUSMA ont riposté avec fermeté et mis en fuite les assaillants. 

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a condamné cette « attaque meurtrière ».

« Je tiens à exprimer mon indignation et ma profonde peine suite à l’attaque d’hier soir contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies au Mali », a déclaré dimanche M. Annadif.

Ces Casques bleus sont « morts au service de la paix au Mali », a rappelé le chef de la Minusma, qui a également fermement condamné des « actes lâches qui ont pour but de paralyser les opérations de la Mission sur le terrain.

« Nous devrons conjuguer tous les efforts afin d’identifier et d’appréhender les responsables de ces actes terroristes pour qu’ils répondent de leurs crimes devant la justice,” a-t-il conclu.

 

Côté d’Ivoire: création d’une ONG de journalistes pour lutter contre les Fake News

Une Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Journalistes contre les fake news ( fausses informations)» (JCFN), regroupant des journalistes et acteurs des médias ivoiriens a été créée en vue de lutter contre le phénomène des fausses informations qui « entravent la liberté de la presse », rapporte une note d’information transmise samedi à APA.Cette organisation est une initiative de Yao Noël, un vétéran de la presse ivoirienne et membre-fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI, faîtière des journalistes ivoiriens) dont il fut le premier président. « Il s’agit de lutter contre le grave phénomène  des fausses nouvelles qui entrave la liberté de la presse  et  d’extirper de nos rangs ceux des journalistes qui s’y adonnent et s’y complaisent, discréditant, chaque jour un peu plus, le métier et la corporation de journalistes », a expliqué M. Yao dans cette note d’information. 

Selon lui, les Fake News sont aujourd’hui une plaie, une gangrène et un virus tout aussi destructeur que le Coronavirus. « Notre ONG va mener cette lutte afin d’aider à redonner toute son honorabilité et sa crédibilité au journalisme ivoirien», a-t-il souligné.

 Des actions  d’information, de formation, de sensibilisation mais aussi de dénonciation et de responsabilisation de tous, figurent au nombre des moyens d’action et des initiatives de cette organisation. 

M. Yao a conclu en invitant tous les journalistes à se joindre à cette « action de salubrité et de sauvetage du journalisme mis à mal par les amateurs de fake news».

Côte d’Ivoire: 50 jeunes filles-mères formées en entrepreneuriat pour améliorer leur employabilité

A l’initiative de l’association « Pro-Kids Côte d’Ivoire» , une ONG qui milite en faveur du bien-être des femmes et des enfants, une cinquantaine de jeunes filles-mères a entamé samedi à Abidjan, une formation en entrepreneuriat, en gestion de projets et en leadership féminin pour améliorer leur employabilité, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce programme de formation dénommée « Pro-girls Fellowship» qui durera huit mois concerne une cinquantaine de jeunes filles mères parmi lesquelles des élèves, des prostituées, des analphabètes… 

« Aujourd’hui  on parle de  Pro-girls fellowship qui est notre deuxième grand projet. C’est un projet qui touche les filles-mères, un programme de renforcement des capacités de ces filles pour améliorer leur employabilité », a expliqué à APA Aïcha Traoré, la présidente de cette association. 

Selon elle, ces jeunes filles mères « se sentent lésées dans la société et  subissent un traumatisme dont personne n’en prend conscience. Ce sont des filles qui sont doigtées dans la rue». 

Poursuivant, Mme Traoré a souligné que ce programme de formation sera dispensé à ces filles dans les communes de Yopougon (Ouest d’Abidjan) et d’Abobo (Nord d’Abidjan). En plus de la formation théorique, ces filles mères rencontreront  « des personnes-modèles» pour s’en inspirer. 

La deuxième partie  du projet consistera à faire la sensibilisation dans les écoles pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire et parmi les filles que nous  allons former, certaines seront nos ambassadrices, a ajouté Mme Traoré.

 

Le programme « Pro-girls fellowship» au cours duquel seront formées des filles-mères élèves, des filles-mères prostituées, des jeunes filles enceintes, a entre autres pour objectif de contribuer à la réduction des grossesses en milieu scolaire et faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes filles.

Plusieurs quartiers inondés après des pluies diluviennes à Abidjan

Plusieurs quartiers d’Abidjan ont été inondés samedi après des pluies diluviennes qui se sont abattues sur toute la ville, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon des témoins, la pluie torrentielle de ces dernières 24 heures a créé des inondations à Angré Château et à la Riviera, deux quartiers huppés dans l’Est d’Abidjan. D’autres sources évoquent des cas de disparition d’enfants et d’énormes dégâts matériels, une information qui n’a pas été confirmée par des voix officielles.  

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a appelé à la vigilance des uns et des autres dans le district d’Abidjan annonçant des pluies fortes ou modérées ce jour.

 En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Côte d’Ivoire: début de la distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité

Le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana, a procédé vendredi à Bingerville, une cité située à l’Est d’Abidjan, au lancement de l’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité (CNI), comportant une puce électronique.« Cette CNI (Carte nationale d’identité) que nous délivrons à partir d’aujourd’hui est munie d’une puce électronique », a indiqué le directeur général de l’ONECI, assurant qu’elle est sécurisée.  

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui pourra servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale, a déclaré M. Gnenin Sitionni Kafana.

Il a fait savoir que les informations sur la nouvelle CNI ont été « gravées au laser » et que la carte ne nécessitait pas d’être plastifiée. Car, les écritures et les mentions portées sur le document sont durables.  

La puce électronique incorporée dans la carte, dira-t-il, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces. 

En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique. L’opération lancée à Bingerville, devrait, selon le directeur général de l’ONECI s’étendre à Abidjan la semaine prochaine.

Le directeur général de l’ONECI a par ailleurs indiqué que plusieurs milliers de dizaines de cartes d’identité sont prêtes. Toutefois, les pétitionnaires devront attendre d’être notifiés par SMS de la disponibilité de leur CNI.

L’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité ivoiriennes intervient à près de cinq mois de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020. Un scrutin qui déchaîne déjà les passions dans les arènes politiques. 

Le bilan économique et social du RHDP est «éloquent et incontestable» (Mariatou Koné)

Le bilan de développement économique et social du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) est « éloquent et incontestable», a soutenu, vendredi, à Boundiali (extrême nord), la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné.Elle s’exprimait au cours d’une campagne de sensibilisation visant à exhorter les militants du RHDP, à s’inscrire massivement sur la liste électorale afin de garantir la victoire de ce parti à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, rapporte une note d’information de ses services transmise à APA.

« La force du balai réside dans l’assemblage et l’union des brindilles. En nous inscrivant massivement sur la liste électorale, en nous rendant massivement aux urnes le jour du vote, nous construirons la victoire du RHDP », à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a dit Mme Koné aux militants du parti d’Alassane Ouattara.

 Poursuivant, Pr Mariatou Koné qui est également  maire de la commune de Boundiali, a souligné que «nous sommes convaincus que la victoire est à notre portée surtout avec un bilan de développement économique et social éloquent et incontestable».

La Commission électorale ivoirienne (CEI) a lancé officiellement, mercredi à Abidjan, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs.

Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d’Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l’étranger. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

La Banque africaine de développement, genèse d’une institution au service du continent africain

La Banque africaine de développement, fondée en 1964, et pensée par des pères fondateurs africains pour l’Afrique, s’affiche aujourd’hui comme une institution forte et la première entité de financement du développement sur le continent.Le capital de la Banque, l’une des principales banques multilatérales de développement au monde, est souscrit à ce jour par 81 pays membres, dont 54 pays africains appelés membres régionaux et 27 pays non-africains, membres non-régionaux, l’Irlande étant le nouvel adhérent. 

La Banque a pour principal objectif, de mobiliser des ressources visant à financer les projets économiques et sociaux des pays africains. Ses priorités sont la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations sur le continent.   

Levier de la construction d’une réelle indépendance économique et financière des États africains, au lendemain de leur indépendance, l’institution œuvre à renforcer, diversifier et étendre les legs de la puissance coloniale tout en contribuant à un développement intégré.  

Avant la création de l’institution le 10 septembre 1964, les pères fondateurs africains ont initié une conférence des ministres, qui a mis en place un Comité de neuf pays, chargés de préparer la naissance de la Banque africaine de développement. Le 4 août 1963, à Khartoum, au Soudan, les 23 pays africains nouvellement indépendants signent l’accord portant création de l’institution.

Une fois cette étape franchie, les fonds sont levés. La Banque devient un accélérateur du développement des pays africains. Ses réformes, au fil du temps, engendrent une mutation de la Banque autour de son portefeuille d’activités stratégiques. 

En 1964, le Soudanais Mamoun Beheiry, premier président élu de l’institution, conduit la destinée de la Banque avec 26 pays membres et une population estimée à 300 millions d’habitants. Aujourd’hui, l’Afrique compte plus de 1,2 milliard de personnes, le deuxième continent le plus peuplé après l’Asie.

La Banque met en place deux guichets concessionnels, le Fonds africain de développement (FAD, créé le 29 novembre 1972 sous l’ère du Tunisien Abdelwahab Labidi, deuxième président de la Banque africaine de développement), créé par la Banque et 13 pays non-africains, et le Fonds spécial du Nigeria (FSN, né en 1976), crée par l’État fédéral du Nigeria.

À la suite d’une session inaugurale du Conseil des gouverneurs, tenue du 4 au 7 novembre 1964 à Lagos, la Banque installe son siège à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 1965. Sur les terres de Félix Houphouët-Boigny, elle lance ses premiers projets le 1er juillet 1966.

De 1963 à 1982, les ressources de la Banque passent d’un capital autorisé de 250 millions à 2,9 milliards de dollars. Le 30 décembre 1982, l’entrée des pays membres non-régionaux dans le capital porte ses ressources à 6,3 milliards de dollars.

Avec la quatrième augmentation de capital, réalisée au Caire (Égypte) en juin 1987, ses ressources ont plus que triplé pour atteindre 22,3 milliards de dollars. La cinquième augmentation de capital, en 1998, marque une nouvelle progression de 35%. Les pays régionaux détiennent alors 60% du capital.

En ce qui concerne le FAD, après des contributions initiales d’un montant de 101 millions de dollars, versées en 1974 par les 13 premiers États membres, le Fonds connaît 11 reconstitutions, au rythme d’une triennale.

Le cycle de reconstitution, pour la période 2008-2010, s’élève à 5,76 milliards d’UC (8,9 milliards de dollars), soit une augmentation record de 52% par rapport aux cycles précédents.

Le Fonds spécial du Nigeria, pour sa part, démarre ses opérations avec un capital de 80 millions de dollars en 1976 et connaît une reconstitution en 1981. Géré efficacement par la Banque, il atteint aujourd’hui 233,5 millions d’UC, soit environ 432 millions de dollars (253,64 milliards FCFA).

L’institution joue également un rôle essentiel dans la mise en place et la promotion d’institutions africaines de développement, entre autres, la Société africaine de réassurance AFRICA RE, la Société pour l’habitat et le logement territorial en Afrique (Shelter Afrique) et la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK).

En novembre 2018, la Banque lance la première édition de l’Africa Investment Forum (AIF) à Johannesburg (Afrique du Sud), un événement destiné à mobiliser des ressources pour relever les défis du financement des infrastructures, afin d’accélérer la transformation économique du continent. La Banque évolue en fonction des changements de la demande sociale de financements de la part des communautés rurales, du monde des affaires et des États membres régionaux.

En 2019, elle procède à une augmentation historique du capital de 67 796 milliards FCFA, soit 125% du capital (de 93 à 208 milliards de dollars).

Deux militaires ivoiriens blessés dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne

Deux militaires ivoiriens ont été blessés, jeudi nuit, dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne à Gbéya, localité située dans la sous-préfecture de Maradiana-Sokourani dans le département de Kaniasso, dans le nord-ouest ivoirien.Des sources sécuritaires concordantes annoncent à APA que, jeudi, peu avant 21h, heure locale et Gmt, « des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes de calibre 12 depuis les broussailles obscures, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya». Le bilan de cette attaque fait état de deux blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

L’un des soldats ivoiriens est blessé au dos et à la tête, tandis que l’autre est blessé au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front.

« Les deux militaires sont conscients et leur pronostic vital n’est pas engagé », rassurent ces mêmes sources, ajoutant que les blessés sont « pris en charge au centre de santé de Gbéya en attendant leur évacuation à Odienné », la capitale régionale du Kabadougou, dans le nord-ouest du pays.

Tôt jeudi, une première attaque du poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo dans le nord-est ivoirien attribuée à des terroristes a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé.

Force Covid-19 et justice au menu des quotidiens sénégalais

Le bilan d’étape du Comité de suivi du Force Covid-19 et le procès en France de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, alimentent la presse sénégalaise reçue ce vendredi à APA. »Force Covid-19 fait son bilan. Un membre testé positif. Le registre national unique n’est pas fiable. Il y a plus de pauvres que l’on imaginait. Un rapport final transmis à Macky », détaille Rewmi Quotidien en première page.

« Suivi des activités du Force Covid-19-François Ndiaye droit dans ses bottes », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le général qui dirige le comité de suivi déplore: »Des Sénégalais atteints de paranoïa fabriquent des fake news ».

« Guerre des mots autour des perdiem chez des éléments du Force Covid-19-Tirs de sommation du général François », écrit La Tribune, citant le général Ndiaye qui dément: »C’est faux. Nous faisons du bénévolat ».

Mais la riposte de Toussaint Manga, membre dudit comité ne se fait pas attendre. Selon le député libéral, « le général Ndiaye veut redorer son blason ».

Quoi qu’il en soit, le général Ndiaye affirme dans EnQuête : »La mission continue, on ne se laisse pas divertir ». Il ajoute dans Vox Populi que la crise de la Covid-19 « a fait éclore des talents…Des talents aussi bénéfiques que maléfiques ».

Pendant ce temps, dans L’As, le ministre-maire de Louga (nord), Moustapha Diop, se dresse « en bouclier de Macky Sall » contre les critiques sur sa gestion de la Covid-19. « Gestion de la Covid-19 par Macky Sall. Toutes les mesures ont été salutaire », poursuit Moustapha Diop dans Source A.

« Rapports avec leurs directeurs-Macky désarme ses ministres », titre Walf Quotidien, alors que traitant de la promulgation d’une nouvelle loi sur l’emploi, L’Observateur note que « Macky casse le code du travail ».

L’économie fait la Une de Sud Quotidien qui constate que « le tourisme (sénégalais est) en berne » à cause de mauvais choix politiques, de l’absence de visibilité et de la Covid-19.

Revenant sur le procès de Lamine Diack,  Walf Quotidien indique que l’accusé « dèpolitise son procès et maudit son fils ». Pour Le Témoin, face au juge, Lamine Diack a affirmé: »Mon fils Massata c’est un voyou ! ». « Procès de l’affaire du scandale à l’IAAF-Lamine Diack, Pape Massata et l’histoire de voyou à Paris », renchérit L’Observateur.

Covid-19 : le Centre National de Transfusion Sanguine du Sénégal « vidé » de son sang

Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a subi les effets collatéraux de la pandémie du coronavirus qui s’est matérialisé par une rupture de ses stocks, a déclaré, ce jeudi à Dakar, la cheffe du service promotion don de sang au CNTS, Dankhouba Traoré Diallo.Depuis l’apparition de la Covid-19 au Sénégal, de nombreux donneurs, par peur de choper le virus, ont préféré rester chez eux au lieu d’effectuer le déplacement jusqu’au CNTS, ce qui a conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, a expliqué Mme Diallo qui s’exprimait lors d’une journée de don de sang organisée par l’Association des femmes du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pour pallier ce problème, un dispositif hygiénique où l’on procède à la vérification de la température et au lavage des mains a été installé à la porte d’entrée du centre, a fait savoir Dankhouba Traoré Diallo, avant d’ajouter que les salles de prélèvement du sang ont été également multipliées et que certaines chaises ont été éliminées pour respecter le principe de la distanciation physique. 

Par ailleurs, le CNTS a multiplié les appels aux dons à travers plusieurs spots diffusés par les radios et télévisions de la place. Et depuis lors, soutient Mme Diallo, le CNTS a reçu plus de 1000 personnes rien que pour la semaine passée. Si elle s’en félicite, elle rappelle tout de même qu’il reste un gap à compléter puisque les dernières statistiques révèlent qu’ils sont à 97 792 donneurs depuis le début de l’année. 

Selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il faut 10 donneurs pour 1000 habitants pour assurer les besoins en sang d’une population donnée, soit 160 000 donneurs par an pour ce qui est du Sénégal.

Rappelant l’importance de la mission du CNTS qui est « de trouver du sang et de le mettre à la disposition des patients qui en ont besoin », la cheffe du service promotion don de sang a exhorté la population « à venir régulièrement faire cet acte noble qui est de sauver des vies ».

Message de condoléances du Président Nana Addo suite au décès de Nkurunziza

Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a présenté ses condoléances au gouvernement et peuple burundais suite au décès de leur président sortant, Pierre Nkurunziza.Nkurunziza, 55 ans, est décédé le lundi 8 juin 2020 des suites d’un arrêt cardiaque.

Le Président Nkurunziza devait remettre le pouvoir en août prochain, au vainqueur de l’élection présidentielle de mai dernier après avoir gouverné le Burundi pendant 15 ans. Le président du Parlement burundais devrait pour l’instant prendre en charge les affaires du pays, selon les médias internationaux.

« Le peuple ghanéen et moi-même adressons nos plus sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République du Burundi, après la triste nouvelle du décès de leur président, Son Excellence Pierre Nkurunziza. Que son âme repose dans une paix parfaite », ont rapporté jeudi les médias locaux citant le président Akufo-Addo.

Covid-19: La BAD mobilise 20m $ au profit du G5 Sahel

Les pays du G5 Sahel ont reçu une subvention de 20 millions de dollars de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour faire face à la propagation du coronavirus, a annoncé jeudi l’institution financièreA la date du 11 juin, la maladie a infecté 5.661 personnes et fait 357 morts dans les pays du G5 Sahel qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

« Cette opération complétera le développement et les actions humanitaires du vaste partenariat de l’Initiative de l’Alliance du Sahel au profit des plus vulnérables », a déclaré Yero Baldeh, Directeur du Bureau de coordination des Etats en transition à la BAD.

Selon la Banque, le financement du projet qui permettra aux communautés les plus vulnérables d’accroître leur résilience, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur de leurs propres pays, ainsi que les réfugiés et leurs communautés d’accueil, dans les cinq pays formant le G5 Sahel.

Un montant supplémentaire de 1,37 million de dollars en fonds de subvention, provenant de la facilité de soutien à la transition de la Banque, sera également déployé dans les pays du G5 Sahel pour renforcer la capacité d’exécution et de coordination de son secrétariat permanent et soutenir la formation à la biosécurité et à la gestion des déchets biomédicaux dans les pays concernés.

Cet élargissement des fonds de subvention aux pays du G5 Sahel s’inscrit dans le cadre de l’enveloppe d’intervention Covid-19 de la Banque, pouvant aller jusqu’à 10 milliards de dollars, principal canal institutionnel d’aide aux pays africains afin d’amortir l’impact économique et sanitaire de la crise.

Les experts humanitaires disent que de nombreuses familles à travers l’Afrique, notamment au Burkina Faso et au Mali, ont été expulsées de leurs maisons, à un moment où le continent lutte pour contenir la pandémie.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) estime que le Burkina Faso a été en 2019 le pays africain ayant vécu la crise de déplacement la plus rapide en raison de la violence armée.

L’organisation humanitaire « a fourni de la nourriture à plus de 51.000 personnes déplacées dans le nord et des secours à 9.000 personnes dans l’est et le centre-est du pays ».

De plus, l’attaque armée de la semaine dernière dans le centre du Mali a laissé des villages incendiés, des troupeaux et des biens pillés ainsi que des familles tuées et d’autres contraintes de fuir.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Covid-19: Le Ghana enregistre un taux d’inflation de 11,3% en mai

Le taux d’inflation du Ghana est passé à 11,3% en mai contre 10,6% enregistré en avril 2020, à cause de la pandémie de coronavirus qui a affecté l’indice général des prix des biens et services dans le pays.L’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, a montré que la hausse par rapport au chiffre d’avril était de 0,7%, a indiqué le professeur Samuel Annim, le Statisticien du gouvernement ghanéen.

Les rapports ont noté que l’inflation mensuelle entre avril et mai de cette année était de 1,7%, tandis que la composante Aliments et boissons non alcoolisées a enregistré un taux d’inflation annuel de 15,1%, en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport au 14,4% enregistré en avril.

« Cela signifie que la nourriture est le principal moteur de l’inflation d’une année sur l’autre », a déclaré le professeur Annim.

 L’ESG a expliqué que l’inflation des produits importés était de 4,8% contre 14,1% en moyenne pour les produits locaux, ce qui représente le taux d’inflation locale le plus élevé et le taux d’inflation des produits importés le plus bas depuis le dégrèvement d’août 2019.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel

Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), une institution sous tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a signé une convention de partenariat avec ENGIE, une entreprise spécialisée dans les services énergétiques en Afrique en vue de perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel en Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise jeudi à APA, cet accord a été paraphé par Brigitte Agnissan, la directrice générale du CIDFOR et Thierry Court, le directeur général de ENGIE. Selon Mme Agnissan, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son institution de « s’unir et de collaborer avec le milieu productif en vue d’assurer une formation continue adéquate des enseignants de l’enseignement professionnel».

 « Le monde productif est constamment, sujet à mutation au niveau des équipements, du matériel de production et des procédures de fabrication liée à l’évolution technologique, d’où la démarche appropriée qui est le programme d’immersion en entreprise des acteurs de la formation», a soutenu la directrice du CIDFOR au nom du Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

De son côté, M. Thierry Court s’est lui-aussi félicité de la signature de cet accord de partenariat avec son entreprise. Présente en Côte d’Ivoire depuis 2016, la société ENGIE est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde.

Nigeria : la Covid-19 menace 13 millions d’emplois (PAM)

Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence spécialisée des Nations Unies affirme que la pandémie de la Covid-19 pourrait entraîner la perte de 13 millions d’emplois au Nigeria.Le Nigeria a besoin d’une intervention financière urgente pour relancer son économie, car des millions de citoyens à travers le pays souffrent actuellement de l’impact économique du virus, a indiqué l’agence.

La porte-parole principale du PAM, Elisabeth Byrs, a indiqué mercredi dans un communiqué que plus de 182 millions de dollars étaient nécessaires pour apporter une aide vitale au pays le plus peuplé d’Afrique au cours des six prochains mois.

Elle a expliqué que plus de 3,8 millions de citoyens, en particulier ceux du secteur informel, pourraient perdre leur emploi et que ce chiffre pourrait même atteindre 13 millions si la restriction des mouvements persistait.

« Nous sommes préoccupés par les communautés touchées par le conflit dans le nord-est du pays qui sont déjà confrontées à une famine extrême qui les rend particulièrement vulnérables. Ils sont sous assistance et ont besoin d’aide pour survivre », ont rapporté jeudi les médias locaux, citant Byrs.

La responsable du PAM a cependant déclaré que son organisation distribuait une aide alimentaire et nutritionnelle pour deux mois dans les camps de personnes déplacées et parmi les communautés vulnérables.

Elle a également déclaré que trois millions de personnes vulnérables à Abuja, Kano et Lagos recevraient également une assistance du PAM.

« Nous intensifions actuellement nos opérations dans le Nord-Est pour servir plus de personnes en réponse aux nouveaux défis de l’insécurité alimentaire accrue posés par COVID-19 », a déclaré Byrs.

Selon elle, les pertes d’emplois devraient davantage aggraver la faim, c’est pourquoi elle soutient les citoyens vulnérables au Nigeria.

Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Une dizaine de morts dans l’attaque d’un poste mixte de sécurité de l’armée ivoirienne

L’attaque du poste mixte armées-gendarmerie de Kafolo dans le Nord-Est ivoirien a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, annonce le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia dans un communiqué.« Ce jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 heures du matin, le poste mixte armée-gendarmerie, à Kafolo, dans la sous sous-préfecture de Sikolo au Nord-Est de la Côte d’Ivoire a été attaqué par des individus armés non encore identifiés. Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé », stipule le communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque », poursuit le chef d’Etat-major des armées, ajoutant que « des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants ».

Le président de la République et le Gouvernement « s’inclinent devant la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur » et « présentent leurs sincères condoléances aux familles victimes et formulent des vœux de prompt rétablissement pour les blessés ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Démarrage de l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne

La Commission électorale ivoirienne (CEI) a lancé officiellement mercredi à Abidjan, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a constaté APA sur place.Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d’Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l’étranger.

« L’opération de révision de la liste électorale a pour objectif essentiel de prendre en compte les mutations intervenues dans le corps électoral et d’offrir la possibilité à toutes les personnes de nationalité ivoirienne remplissant les conditions prescrites par la loi de s’inscrire sur la liste électorale », a indiqué Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI dans une allocution à cette occasion.

  Poursuivant, il a expliqué que les  pièces requises pour les requérants en Côte d’Ivoire sont la carte nationale d’identité (CNI)  ou le certificat de nationalité ivoirienne ou l’attestation d’identité ou encore le récépissé délivré par l’Office national de l’état-civil et de l’identification en Côte d’Ivoire (ONECI).

 « Pour venir s’inscrire sur la  liste électorale, il est bon de retenir l’une de ses pièces. Ce ne sont pas des conditions cumulatives. Il suffit d’avoir une seule de ces pièces pour venir vous inscrire sur la liste électorale», a précisé M. Coulibaly. 

En ce qui concerne les ivoiriens de la diaspora, le président de la CEI a fait savoir que pour prendre part à cette opération, ceux-ci devront présenter une CNI, ou un passeport biométrique ou une carte consulaire.

Auparavant, M. Coulibaly a souligné que cette révision de la liste électorale ivoirienne concerne  plusieurs catégories de personnes. Notamment, tous ceux des ivoiriens qui sollicitent leur première inscription sur la liste électorale,  les  nouveaux majeurs et les électeurs déjà inscrits sur la liste électorale et qui souhaiteraient  apporter des modifications à leurs données personnelles ou désireux de changer de lieux de vote.  

Cette dernière catégorie, a indiqué M. Coulibaly,  peut apporter les modifications souhaitées en ligne ou en se rendant dans des centres d’enrôlement.

« Pour l’enrôlement en ligne, vous devriez rapporter la preuve qui fonde le changement de lieu de vote. Cette preuve se faisant par la production d’une attestation de résidence, de domicile ou une attestation fiscale. Et  nous avons conçu à cet effet, des documents spécifiques disponibles dans certaines administrations», a-t-il détaillé insistant que ces documents sont gratuits.

M. Coulibaly a conclu en invitant les partis politiques à exhorter leurs militants afin qu’ils s’approprient cette opération.

Environ 6 600 000 personnes sont inscrites sur  la liste électorale  ivoirienne pour une population électorale estimée à 10 500 000 personnes. Quelque 10 848 centres d’enrôlement sont ouverts pour cette opération sur l’ensemble du territoire ivoirien et 84 à l’étranger. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. 

Jennifer Blanke quitte la BAD pour des «raisons purement familiales» (Officiel)

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, mercredi, que sa vice-présidente chargée de l’agriculture, du développement humain et social, Jennifer Blanke quitte la Banque le 04 juillet prochain pour des « raisons purement familiales ».Mme Blanke qui a rejoint la BAD au début de 2017, a supervisé un certain nombre de programmes essentiels de l’institution, rapporte la Banque dans un communiqué transmis à APA.

 « Je remercie le président Akinwumi Adesina pour son leadership, ses conseils et son soutien qui ont sans doute motivé et aidé mon équipe et moi-même à jouer un rôle clé dans la transformation de la Banque. Je me sens privilégiée d’avoir eu l’occasion de contribuer au programme de la Banque qui vise à accélérer la transformation sociale et économique de l’Afrique », a déclaré Mme  Blanke à l’annonce de son départ.

« Je pars pour des raisons purement familiales afin de rejoindre ma famille en Suisse après une période très enrichissante à la Banque », a-t-elle insisté, ajoutant que « la Banque et l’excellente équipe que nous avons constituée vont me manquer » et «je continuerai à soutenir fermement notre institution où que je sois ».

Evoquant ce départ de Mme Jennifer Blanke, le président de la Banque, Akinwumi Adesina a déclaré avoir été « ravi de travailler avec le Dr Jennifer Blanke durant ces trois dernières années et demie ».

Selon lui, elle a fait preuve d’un véritable leadership et a fait avancer les programmes de la Banque sur plusieurs fronts, en particulier dans le domaine de la sécurité alimentaire, de l’autonomisation financière des femmes et de la création d’emplois.

 « Je lui souhaite plein succès et je me réjouis de pouvoir poursuivre la coopération et l’engagement avec elle », a conclu le président de la BAD.

Joël Hounsinou nommé DG de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire

Joël Hounsinou est nommé depuis le 29 mai 2020, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.M. Hounsinou était précédemment Directeur général adjoint au sein de cette même filiale aux côtés de Pierre Bellerose, le Directeur Régional pour la Région Côte d’Ivoire – Burkina Faso. 

« Je suis très honoré de la mission qui m’a été confiée et de la confiance qui m’est accordée. Grâce aux équipes expérimentées de la Côte d’Ivoire, je mettrai tout en œuvre pour maintenir le leadership et accroître les performances de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire », s’est-il félicité.

Diplômé de l’École Supérieure de Commerce d’Abidjan (ESCA) et de l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, M. Hounsinou a débuté sa carrière au sein des cabinets d’audit Arthur Andersen et Coopers & Lybrand avant de rejoindre le Groupe Bolloré en 1995. 

« Dans le respect des engagements de notre entreprise et pour soutenir la croissance économique de la Côte d’Ivoire, nous allons contribuer à la poursuite de nos investissements structurants, à la conduite des projets sociaux et environnementaux importants et à la promotion d’une conduite transparente des affaires. » a déclaré le nouveau Directeur général.

M. Hounsinou cumule 25 années de carrière au sein du Groupe Bolloré, dans lequel il a occupé des positions stratégiques, notamment au sein de Sitarail dont il a été Directeur général pendant six ans.