Social, enseignement et cyberespace au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du lancement d’un nouveau round du dialogue social, la réforme de l’université et la protection du cyberespace sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement d’un nouveau round du dialogue social, estime que le gouvernement est déterminé à s’engager dans un vrai dialogue social qui soit constructif, responsable et durable.

La démarche du gouvernement tend à rompre avec la technique du donnant-donnant, qui s’inscrit dans le très court terme avec un contenu contextuel, pour ne pas dire éphémère, puisque donner signifie « concéder dans une logique étroite de petits arrangements ».

En revanche, le gouvernement semble opter pour la démarche gagnant-gagnant, qui a pour philosophie fondatrice l’amélioration et la construction collective dans la durée, relève le quotidien.

Quand un des partenaires, l’État par exemple, commence par faire le premier pas en donnant une suite positive à une ou plusieurs demandes, cela est plus un gage de bonne volonté qu’une concession temporelle ou de l’ordre du marchandage tactique, estime-t-il.

L’Economiste, qui aborde la réforme de l’université, constate que chaque année, plus de la moitié des bacheliers qui veulent suivre un enseignement universitaire choisissent les facultés des sciences juridiques, économiques et sociales, pour s’inscrire majoritairement en droit en arabe, précisant que lors de cette rentrée, ces facultés, parce que libres d’accès et ne pouvant refuser des places aux nouveaux arrivants, continuent “d’entasser” leurs effectifs, estimés entre 130.000 et 140.000 nouveaux étudiants.

“Des profs encadrant seuls jusqu’à plus de 344 étudiants (cas de Tétouan), des jeunes assis par terre pour pouvoir suivre les cours, une minorité qui obtiendra sa licence en trois ans (18%), une moitié qui jettera l’éponge pour quitter le système sans aucun diplôme… Et à la sortie, un quart de chômeurs parmi les diplômés”, déplore-t-il.

Il se demande jusqu’à quand ces facultés devront “subir ce scénario” dont des dizaines de milliers de jeunes paient les frais et si elles ne méritent pas, à elles seules, un plan d’urgence, d’autant plus que l’actuelle équipe en charge du secteur n’a toujours pas décliné son plan d’action, un an après sa prise de fonction, et qu’elle ne prévoit sa réforme pédagogique de la licence qu’à partir de septembre 2023.

+Le Matin+ écrit que les mesures adoptées par le Maroc pour protéger le cyberespace ont permis au Royaume de gagner 43 points et se classer 50ème à l’échelle mondiale selon l’Indice mondial de la cybersécurité, publié par l’Union internationale des Télécommunications. C’est ce qu’a affirmé Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’administration de la défense nationale.

Le ministre délégué a indiqué que cette avancée se traduit par les efforts déployés par le Maroc en termes de renforcement de la cybersécurité au niveau national et l’engagement constant de l’administration de la Défense Nationale dans la création d’un environnement favorable pour faciliter l’accès aux services numériques et dématérialiser les services publics.

Economie, stress hydrique et santé au menu des quotidiens marocains

L’industrie automobile, le stress hydrique et les enjeux de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’industrie automobile, écrit que la trajectoire de l’industrie automobile marocaine est une leçon grandeur nature sur plusieurs décennies qui s’offre aux stratégistes, qui doivent dessiner aujourd’hui ce que devraient être l’économie et l’industrie de demain si le Maroc veut réussir le challenge de garder ou améliorer ses positions mondiales.

Naturellement, le Maroc a débuté, il y a très longtemps, comme site de sous-traitance avec de l’assemblage de voitures de différentes marques.

Mais, à la fin des années 90 et début 2000, s’est opéré un premier virage avec l’apparition pour la première fois dans l’histoire de l’industrie automobile nationale du concept de la voiture économique basée sur la notion d’intégration locale, constate le journal.

Aujourd’hui, et comme le montrent les projets de voitures électriques de Renault et Peugeot, le Maroc est devenu résolument une plate-forme industrielle où se conçoivent les innovations du futur, relève-t-il.

Il est donc passé, en l’espace de 4 décennies, du statut de «façonnier», où en sont encore beaucoup d’autres pays similaires pas loin, à celui d’acteur de l’avenir, c’est-à-dire un «Game changer» de l’industrie automobile mondiale, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique du stress hydrique, écrit que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et qu’il se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue fixé à 500 m3 par personne et par an, estimant que dans une perspective à plus long terme, la réduction de la disponibilité en eau et la baisse des rendements agricoles pourraient réduire le PIB à hauteur de 6,5%!

Pour le pays, une seule solution s’impose: revoir de fond en comble sa politique hydraulique qui ne répond plus aux besoins, recommande le quotidien.

L’irrégularité des pluies est devenue un fait récurrent et il faut faire avec et l’intégrer dans les futures stratégies, note-t-il, soulignant qu’un changement radical doit s’opérer dans la perception et l’attitude à l’égard de la ressource eau.

+L’Opinion+ déplore que l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), mise en place en vue de couvrir les risques et frais de soins de santé des assurés et leurs familles, passe sous silence les maladies rares, encore boudées par les aides financières de l’Etat.

Ces maladies dites orphelines, qui touchent près de 1,5 million de personnes dans le monde entier, dont plusieurs milliers au Maroc, continuent de ravager non seulement la santé des patients, mais également leurs bourses.

Parmi elles, figurent la mucoviscidose, qui détruit les voies respiratoires et digestives du patient, et l’albinisme qui restent, selon de nombreux médecins interrogés, sous-diagnostiqués, car onéreux.

A l’instar de ces deux maladies, beaucoup d’autres ne bénéficient d’aides financières et médicamenteuses que de la part du corps caritatif qui leur est entièrement consacré, et des fonds voués à la recherche médicale, déplore-t-il, souhaitant que l’AMO puisse couvrir ne serait-ce qu’une infime partie de la prise en charge de ces personnes vulnérables, afin de pouvoir parler de l’édification d’un véritable État social, gage de la refonte du système de Santé, dictée par le Nouveau Modèle de Développement.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Le projet de loi de Finances pour 2023, l’investissement au Maroc et la question des concentrations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Evoquant le projet de loi de Finances 2023, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’exercice des arbitrages risque d’être encore plus complexe au regard de la conjoncture et des perspectives à l’échelle mondiale mais aussi à cause des contraintes et priorités nationales.

Réformes sociales à accélérer de manière urgente, stress hydrique, soutien et préservation du pouvoir d’achat, accompagnement des secteurs économiques pour consolider la reprise post-Covid… tout cela nécessitera évidemment des budgets vertigineux que le gouvernement devra mobiliser, estime le journal.

Pour autant, et malgré l’énorme poids que tout cela représente sur les finances publiques, il y a visiblement encore des marges de manœuvre budgétaires non encore exploitées, des poches de gaspillage, des ressources à réallouer de manière plus pertinente et impactante, estime-t-il, exhortant les « faiseurs de budgets publics » à “démontrer de nouveaux talents en matière de chirurgie financière”.

+L’Economiste+, qui aborde l’investissement au Maroc, estime que les “mésaventures” des investisseurs sont légion : procédures administratives complexes et imprécises, passe-droits, absence de conseils et d’informations, coût élevé des terrains et une multitude d’intervenants, entre autres.

L’acte d’investir est un ensemble de grands paris, mais “ils valent le coup s’ils évoluent dans un environnement administratif et juridique attractif et sain avec à la clé la création d’emplois et de richesse”, note la publication.

L’investissement a besoin d’une “orchestration globale” des compétences des pouvoirs publics et des partenaires privés, plaide-t-il.

Au-delà du cadre juridique et réglementaire à proprement parler, la Charte de l’investissement doit ratisser large et se concentrer sur la convergence entre les différents acteurs de l’acte d’investissement, soutient-il, estimant nécessaire de garantir sa flexibilité et son adaptabilité rapide avec les nouveaux défis.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la question des concentrations, écrit que le Conseil de la concurrence, décidé à fait preuve de flexibilité depuis juin dernier, a opté pour la procédure transactionnelle et accordé la possibilité aux entreprises de régulariser leur situation vis-à-vis de la loi, en notifiant les opérations de concentration non déclarées jusqu’alors.

Pour le quotidien, cette démarche privilégiée par le régulateur vise à inspirer confiance aux opérateurs pour qu’ils puissent se rattraper, en échange d’une réduction de la sanction.

Même les entreprises qui n’ont pas encore réalisé de chiffre d’affaires pourront régler leur ardoise en payant une amende forfaitaire de 500.000 dirhams, selon une nouvelle décision publiée lundi, ajoute-t-il.

On a beau privilégier la méthode amiable pour mettre fin aux problèmes des opérations non-notifiées, rien n’aboutira si les entreprises persistent dans leur méconnaissance du droit de la concurrence, déplore-t-il.

Politique et développement au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement et les disparités régionales sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.L’Economiste, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée du gouvernement, écrit qu’un nouveau vent semble souffler cette année sur la rentrée sociale, notamment la hausse des pensions de retraite CNSS (5%), finalement débloquée par le ministère des Finances.

En plus des dossiers qu’il faudrait régler, tels que l’emploi, la croissance, l’inflation et l’investissement, les alertes inquiétantes et persistantes de l’enseignement, tant sur la baisse des compétences que sur la crise des valeurs, sont d’une « criante actualité », comme en témoignent la colère et le ras-le-bol dans les rangs des enseignants à la veille de la rentrée universitaire, à cause de leur statut dont la réforme “traîne depuis plus d’un an et demi”, relève le journal.

Aujourd’hui, la crise globale qui joue sa partition n’est pas seulement sociale et économique, mais aussi de confiance, celle qui dépend de la concrétisation de tous les engagements pris et de l’évaluation de la justesse des orientations des politiques publiques, estime-t-il.

+L’Opinion+ estime que les projections du gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2023 sont “trop optimistes” tant elles restent tributaires d’une pluviométrie sinon exceptionnelle, pour le moins normale.

Or, l’optimisme n’a plus sa place dans le monde actuel, marqué par un contexte politiquement, économiquement et, surtout, climatiquement incertain, relève l’éditorialiste.

De ce fait, l’anticipation et la prévision sont devenues tellement difficiles à notre époque où les changements climatiques et l’instabilité géopolitique semblent s’installer dans la durée pour devenir des paramètres quasiment structurels.

D’où la nécessité impérieuse pour un pays comme le Maroc de devenir “antifragile”, c’est à dire que tout choc “doit faire l’objet d’un retour d’expérience à même de permettre à l’État et à la société de s’adapter aux nouvelles réalités, en vue de réagir rapidement et efficacement au cas où ces événements venaient à se reproduire”, suggère-t-il

Revenant sur le problème des disparités régionales, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que d’année en année les disparités s’amenuisent entre régions en termes de création de richesses, les écarts entre les 12 régions du Maroc sont encore “flagrants”, estimés par le HCP à quelque 70 milliards DH (1 euro =10,8 DH) en termes de PIB.

Ce chiffre n’est en fait qu’une moyenne arithmétique qui ne reflète pas l’ampleur du fossé entre les extrêmes, surtout que cette estimation ne rend compte que d’un seul agrégat économique, à savoir le PIB, qui est loin de renseigner de manière précise sur le niveau de performance d’une région, fait remarquer la publication.

Amorcer une transformation véritable des régions passera nécessairement par l’élaboration non pas simplement de plans de développement régionaux, comme c’est déjà le cas, mais de vrais contrats de performance collectifs qui engagent les gestionnaires de territoires envers les pouvoirs publics, la population, les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires institutionnels et économiques, préconise-t-il.

Politique et sport au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement, le sommet de la Ligue arabe et les actes de violence dont ont fait l’objet l’équipe nationale de football des moins de 17 ans en Algérie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que les politiques publiques, les réformes importantes ainsi que les programmes de différentes natures lancés par les pouvoirs publics comportent inévitablement des actions invisibles pour l’opinion publique, mais déterminantes pour la réussite, telles que le travail énorme de mise à niveau législative, légale et réglementaire, en plus de la reconfiguration des outils et dispositifs administratifs.

Le volume de travail de révision législative auquel a dû s’atteler le gouvernement au lendemain de sa nomination pour pouvoir mettre en marche le plus rapidement possible la généralisation de la protection sociale, la réforme de l’éducation ou de la santé, en est le parfait exemple, explique le quotidien.

Des programmes comme Forsa, Awrach ou encore les dispositifs de soutien d’urgence ont retenu l’attention de l’opinion seulement à travers les chiffres des bénéficiaires ou des financements alloués.

Mais presque personne ne s’attarde sur les milliers d’acteurs et de partenaires qui ont dû être mobilisés, les milliers de conventions et contrats qui devaient être préparés et signés, la multitude de détails complexes à régler sur les plans juridique, technique, administratif et logistique, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur le sommet de la Ligue arabe prévu en novembre en Algérie, écrit que le « cafouillage diplomatique » enregistré lors de la 158ème session du Conseil de la Ligue arabe organisée le mardi 6 septembre au Caire, donne un avant-goût de l’ambiance du prochain Sommet de cette même ligue au cas où il aurait réellement lieu.

Sans doute emporté par l’“enthousiasme habituel” qui marque ce genre de conclaves entre «frères arabes», le secrétaire général de la Ligue, Ahmad Abu El-Gheit, a en effet affirmé que le différend entre le Maroc et la Tunisie était dépassé, à l’issue d’un entretien entre le ministre tunisien des Affaires étrangères et son homologue marocain, Nasser Bourita.

Mais, le même jour, ce dernier a rectifié le coche en déclarant que “la position du Maroc par rapport à l’accueil grave et inacceptable par le chef de l’État tunisien du chef de la milice séparatiste, reste inchangée”, souligne l’éditorialiste.

Historiquement, les Conseils de la Ligue arabe et surtout ses Sommets ont toujours été friands de ce genre de déclarations ainsi que d’effets de manchettes sur de supposées réconciliations, alliances et déclarations de paix, qui prenaient souvent le dessus sur les explications franches et sérieuses.

L’objectif étant de gérer l’urgence et de créer l’illusion d’un monde arabe uni et de Sommets réussis, avec tout ce que cela implique comme dividendes politiques pour le pays organisateur et ses dirigeants, en l’absence d’actions et de résultats concrets, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde les actes de violence dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine des moins de 17 ans par les joueurs et supporters algériens, à l’issue de la finale de la Coupe arabe disputée jeudi en Algérie, écrit qu’au regard de la gravité des actes “barbares” commis contre des jeunes, les sanctions infligées par la commission disciplinaire de l’Union arabe de football sont insignifiantes.

Pour la publication, cette “barbarie” ne peut être justifiée par le prétexte d’un “acte isolé”, car “le scénario était bel et bien écrit à l’avance”, d’autant plus que le stade n’était pas sécurisé.

Ces actes “inadmissibles” démontrent que la junte militaire au pouvoir a réussi à inculquer à une jeunesse livrée à elle-même, la haine du Maroc, en le diabolisant à longueur de journées dans les médias publics et privés, estime-t-il.

Ils remettent encore une fois à l’ordre du jour la sécurité des Marocains en Algérie, surtout qu’Alger va abriter début novembre le Sommet arabe, met-il en garde.

Education, administration et aérien au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réforme de l’enseignement, la gestion de la chose publique et l’ouverture de ligne aérienne Casablanca-Doha, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie éco+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, estime que ce secteur est devenu « un des moutons noirs » des secteurs sociaux, estimant qu’aucune réforme entreprise dans ce sens n’est parvenue à accoucher d’un système éducatif qui ressuscite une école publique, sur les vestiges de laquelle ont fleuri des établissements privés hors de prix et des missions étrangères qui ouvrent comme des franchises.

De la “spirale infernale” qui a enfoncé notre école publique dans “les abysses des plus mauvais systèmes éducatifs au monde”, le Maroc n’arrive pas à s’en sortir depuis des décennies, déplore le journal, soulignant que cet échec du système éducatif est une réalité, mais qu’il n’est pas pour autant une fatalité.

C’est pourquoi, le ministre de l’Education nationale a placé sa première rentrée des classes sous le signe de retour aux fondamentaux : calcul, lecture et activité physique pour tous, en plus de l’introduction de réforme de fond dans des classes pilotes.

Mais la clé de réussite de la future réforme repose sur une équation pas si évidente à résoudre : satisfaire un corps enseignant qui s’est paupérisé tout en investissant dans les établissements et les pédagogies d’apprentissage, alors que le budget de l’Education nationale a explosé, fait-t-il remarquer.

Révolutionner le statut des enseignants est le premier pas dans ce long chemin que sera la réforme du système éducatif. “Benmoussa cherche à l’harmoniser depuis les vacances de printemps, sans parvenir pour autant à réussir à faire valider sa copie de statut unifié, alors qu’il espérait réussir cette épreuve avant ce retour aux classes”, relève-t-il.

+Tel Quel+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, estime qu’un “coup de mou” semble s’être encore une fois emparé de la chose politique. “Peu de paroles pour expliquer et encore moins d’actes pour rassurer”, relève l’hebdomadaire.

La léthargie peut sans doute s’expliquer en partie par la nature même de la séquence que l’on vit, puisque deux des plus grands chantiers de l’histoire du royaume sont en cours de démarrage, à savoir la généralisation de la protection sociale et la réforme de l’enseignement, mais les résultats de ce travail ne seront visibles que sur les moyen et long termes, constate-t-il.

Le chef de gouvernement est évidemment attendu pour remettre de la consistance dans des projets essentiels, mais son absence de réaction peut signifier deux choses: soit il n’a pas pris la pleine mesure des enjeux en vigueur, ce qui semble invraisemblable, soit le niveau d’autorité apte à faire avancer ces dossiers dépasse son périmètre, note-t-il.

“Il faut le dire sans détour, c’est l’impulsion royale qui a traditionnellement mis de l’huile dans les rouages des grands projets”, fait-il savoir.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé la relance à compter du 12 septembre, de sa route aérienne directe reliant l’aéroport Mohammed V de Casablanca et l’aéroport Hamad International de Doha (Qatar). 

Suspendue depuis mars 2020 en raison de la crise sanitaire, cette ligne sera reprise à raison d’un vol par jour, indique la compagnie nationale dans un communiqué cité par le quotidien, ajoutant que les vols seront opérés en Boeing 787-9 d’une capacité de 302 sièges dont 26 en classe Affaires.

Education, économie et sécurité au menu des quotidiens marocains

L’enseignement supérieur privé, les enjeux de la création des Cités des métiers et des compétences et la lutte contre le phénomène du terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Économiste+, qui aborde l’enseignement supérieur privé, écrit qu’à l’instar d’autres pans de l’économie, les écoles et universités privées ont bénéficié des vertus de la concurrence, qui les « a contraintes de tirer leurs standards vers le haut ».

La reconnaissance de l’Etat, leur permettant de délivrer des diplômes équivalents, et surtout les obligeant à respecter des normes strictes de qualité, les a aussi poussées à se surpasser, relève le journal.

Mais, on ne peut pas encore parler aujourd’hui d’“un match public privé au niveau du supérieur”, car, “dans l’absolu, le privé continue d’occuper à peine 5% des effectifs du secteur”, fait-il savoir.

La bataille n’est, toutefois, pas définitivement remportée, puisqu’avec leur autonomie financière, leur flexibilité, leur ancrage à l’international, leurs doubles diplômes, leurs accréditations internationales, les établissements privés peuvent aller encore plus loin, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la création des Cités des métiers et des compétences, écrit que ces premiers sites de la nouvelle génération de l’OFPPT accueilleront leurs promotions dans quelques jours.

Ces nouveaux temples de la formation professionnelle, dont la réalisation a été lancée il y a quelques années déjà sous l’impulsion personnelle du Souverain, sont censés être plus que de simples centres ou instituts à vocation de former de jeunes compétences dans divers domaines.

Elles ont pour vocation, en plus des compétences purement techniques, d’être aussi des complexes du savoir et de l’innovation continue, car elles sont appelées à former aujourd’hui les compétences pour le Maroc du futur, relève le quotidien.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ estime que le terrorisme, qui s’est entre-temps largement mondialisé, “semble plus que jamais toquer à notre porte”, puisque son épicentre géographique s’est dangereusement rapproché de nos terres pour se situer désormais dans notre voisinage immédiat, en Afrique et précisément au Sahel.

Ce qui appelle une politique et des actions volontaristes et anticipatrices en vue de garantir la sécurité du Royaume, à l’image de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue en mai dernier au Maroc, ou encore la 1ère Réunion ministérielle des États Africains Atlantiques, tenue en juin à Rabat, qui sont venues consacrer la position du Royaume comme acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme, estime l’éditorialiste.

Sur ce registre, et loin de toutes velléités de leadership régional, comme se plaisent à le proférer les adversaires de notre pays, la démarche du Maroc répond à un seul objectif, celui de “la prévention des effets d’un conflit qui frappe à nos portes”, explique-t-il.

Education et santé au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’enseignement, la gestion de l’épidémie du Covid et la propagation des fake news sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui revient sur la réforme de l’enseignement, écrit que le ministre de tutelle a préparé la rentrée scolaire de cette année par une grande « concertation », mobilisant des milliers d’intervenants, des centaines de workshops, et une plateforme digitale “madrastna.ma”.

“En bon ingénieur, il a voulu reconstruire, et en bon manager, il a organisé la participation”, et trouvé un slogan “une école de qualité pour tous”, relève le journal, qui espère, pour cette première rentrée sans Covid, quelques améliorations d’un système qui n’est ni bon ni mauvais, mais ressemblant à la société marocaine.

La société veut, entre autres, que “notre école doit combler les défaillances sociales, développer les compétences, le savoir-vivre, l’égalité, la morale”, sauf que “la copie ne peut être meilleure que l’original”, fait-il remarquer.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la gestion de l’épidémie de coronavirus, estime que tous les indices semblent dire que, cette fois-ci, la pandémie Covid est sur le point de s’achever, étant donné que les statistiques fournies quotidiennement par les services épidémiologiques de la santé montrent un niveau de circulation du virus des plus bas depuis le début de la pandémie en mars 2020.

Toutefois, la fin de la pandémie ne veut pas dire la disparition totale et absolue du virus Sars-Cov-2, mais seulement qu’il ne représentera plus une menace majeure pour la santé de la population et le système hospitalier, relève l’éditorialiste.

Covid-19 continuera donc de circuler et même à faire des victimes comme n’importe quelle autre forme de grippe banale, voire moins, note-t-il.

Quoi qu’il en soit, le ministère de la santé publie encore à ce jour un bulletin quotidien dédié à la situation épidémiologique, mais dans quelques jours, avant le 30 septembre, le gouvernement devra se prononcer sur la reconduction ou non de l’état d’urgence sanitaire instauré depuis mars 2020, estime-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la propagation des fake news, écrit que le pouvoir de nuisance de ces fausses informations désormais produites à la chaîne constitue un “vrai casse-tête” pour les autorités, tout en opposant un “challenge angoissant” à la capacité de “discernement” des médias et des journalistes.

Tout récemment, à la faveur des tensions géopolitiques régionales, des interférences dans la politique étrangère et interne du Maroc ont pris la forme de messages WhatsApp qui ont été largement propagés, au point d’être “imprudemment” relayés par des médias plus ou moins crédibles, déplore le quotidien

Face à ces attaques de nouvelle génération, la riposte la plus adéquate n’est autre que la communication et la transparence envers le grand public, et surtout envers les médias, soutient-il.

Politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme de l’enseignement et la gestion de l’épidémie de Covid-19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ réplique aux ennemis de la première cause nationale, qui ont présenté la visite effectuée par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara à Tindouf comme « un coup de massue » pour le Maroc, en affirmant que cette “procédure routinière”, n’est “ni avantageuse, ni préjudiciable » pour les parties.

Son objectif est d’approfondir les consultations avec toutes les parties concernées, à l’instar de la tournée menée l’année dernière par De Mistura, dans la perspective de faire avancer de façon constructive le processus politique, explique le quotidien.

Sauf que depuis 2021, la donne a beaucoup changé: les séparatistes et leurs parrains algériens qui, l’année dernière, n’ont eu de cesse de torpiller la feuille de route onusienne, semblent aujourd’hui opter pour la voie du compromis, relève-t-il, notant que ce nouveau positionnement demeure non officiel pour le moment.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, écrit que malgré les grosses dépenses qu’implique la scolarisation des enfants dans les écoles privées, les ménages recourent à l’enseignement privé pour son “attractivité”, soulignant que ce choix prouve que ce que recherchent le plus les familles “c’est probablement la qualité et la performance”.

Cette “attractivité” du privé s’est nettement développée au fur et à mesure que l’école publique “a régressé durant des décennies”, constate le journal.

“Tout cela résume le plus grand dilemme” auquel doit répondre la réforme de l’enseignement : l’école est un service universel qui doit répondre à des “standards de qualité unifiés” et donner les “mêmes chances” à tous les apprenants indépendamment des moyens investis par les familles, estime-t-il.

+Al Bayane+ souligne que malgré la baisse significative du nombre de cas de Covid-19, des hôpitaux de campagne installés au début de la crise pour décongestionner la pression des patients “sont toujours plantés là où ils sont”.

La publication dit ne pas comprendre le maintien de ces “chapiteaux”, d’autant plus que la location de toutes installations se chiffre aux dépens des caisses de l’Etat et des régions.

“Il y a anguille sous roche face à ce laxisme dont profiteraient, sans nul doute, les compagnies propriétaires de ces matériels logistiques”, relève-t-il, appelant à stopper cette hémorragie qui suscite de l’interrogation sur les dessous de cette affaire.

Politique, santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement, la gestion de l’épidémie de coronavirus et l’enseignement supérieur privé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que quatre mois à peine sont passés depuis l’accord du dialogue social, le gouvernement est déjà en passe de mettre en application les termes de cet accord sonnant trébuchant.

Les engagements pris en matière de rémunérations, de smig, des avancements de grades et d’échelles ou encore des prestations sociales comme les allocations familiales ont été mis en exécution à travers une batterie de décrets adoptés en Conseil de gouvernement de ce jeudi 1er septembre, constate-t-il.

En choisissant l’option courageuse et néanmoins pesante financièrement de tenir ses engagements, quel qu’en soit le coût dans l’immédiat, le gouvernement s’inscrit également dans une nouvelle logique de restauration de la crédibilité et de la confiance entre les différents acteurs, estime le quotidien.

+L’Opinion+ écrit que les mesures prises par le gouvernement pour assurer une meilleure gestion de la pandémie du Coronavirus ont permis de lisser l’atterrissage de l’économie du Royaume et stabiliser la courbe de la récession.

Les résultats du commerce extérieur marocain témoignent de l’efficacité de cette orientation, explique la publication.

Et même si le déficit commercial continue de se creuser, suite à la hausse de l’import, tirée par une facture énergétique qui tutoie les sommets, le zoom devrait se faire sur les quelque 246 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH) générés par l’export et qui ramènent les indicateurs du Royaume au niveau d’avant-Covid, estime-t-il.

Ce rebond est dû principalement aux nouvelles opportunités qui se sont présentées à Rabat dans le marché des engrais phosphatés, mais le mérite revient également à la bonne performance du tissu industriel qui, grâce aux mesures prises, a fait montre de résilience et est parti même à la conquête de nouveaux marchés mondiaux, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur les universités privées, fait observer que sur certains segments, les dix universités payantes, privées ou en partenariat avec l’État, que compte le Maroc ont pu réaliser en quelques années ce que leurs homologues du public n’ont pu accomplir qu’en plusieurs décennies.

En santé, elles gèrent actuellement 11 facultés de médecine, pharmacie et dentaire, alors que les 12 universités publiques, elles, ne cumulent, à aujourd’hui, que quelque 10 facultés, relève le journal.

D’année en année, l’offre du privé se renforce, lui permettant de mieux se positionner sur la scène de l’enseignement supérieur, constate-t-il, notant que la reconnaissance de l’État, ouvrant la possibilité de délivrer des diplômes équivalents, lui confère encore plus de poids.

Politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la rentrée politique, l’Union du Maghreb arabe et le secteur agroalimentaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée politique, écrit que si la priorité de la majorité est de donner un nouveau souffle à l’investissement, l’amélioration du microcosme de l’emploi s’affiche comme une condition inéluctable, à commencer par la très polémique fixation du montant du salaire minimum légal.

Vu les ambitions du Royaume, la priorité est pour les filières à forte valeur ajoutée, dont l’industrie et l’agriculture, relève le quotidien, notant que la revalorisation dédiée aux travailleurs dans ces secteurs est de 5% et devrait être actée en septembre prochain, sauf imprévu.

Certes, cette revalorisation fait partie d’un large chantier social, qu’il faut voir dans son ensemble et qui comprend plusieurs plans visant à soutenir les populations vulnérables, mais le PLF 2023, dont l’examen et la finalisation marqueront la rentrée politique, pourrait être l’occasion d’ajouter « une pincée de mesures d’ascension sociale supplémentaires », suggère-t-il.

Pour cela, l’introduction d’une “fiscalité des ménages”, qui prend en compte la réalité socioéconomique de la population, dont les principales préoccupations sont souvent liées aux coûts associés aux soins médicaux et à l’éducation, “serait un bon début”, explique-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’Union du Maghreb arabe, écrit que cette Union “poursuit sa déconfiture”, aggravée par “le dérapage du président tunisien”, dont le régime est “de plus en plus inféodé au pouvoir algérien” qui, à son tour, “instrumentalise depuis des décennies le dossier du Sahara”.

Aujourd’hui, le Royaume a tout à gagner en misant sur des coalitions « prometteuses » avec des puissances africaines, plutôt que sur un “rêve hypothéqué”, estime le quotidien.

“Inutile donc de perdre davantage de temps avec des partenaires qui ne cachent plus leur hostilité. L’unité ne devient un objectif raisonnable que si les dirigeants, au même titre que les peuples, sont convaincus de son utilité pour leur survie d’abord, et leur bien-être ensuite”, soutient-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le secteur de l’agroalimentaire fait partie des grands gagnants de la dépression actuelle et que le Maroc est bien placé pour le savoir.

Car, les prix des produits alimentaires ont grimpé de 65% entre 2019 et 2021, ce qui a mécaniquement généré un niveau record du chiffre d’affaires pour les opérateurs à l’échelle mondiale de l’ordre de 8.600 milliards de dollars.

Les projections disent que ce chiffre qui atteindra les 10.000 milliards en 2030 se trouve être aussi à l’horizon de la stratégie agricole marocaine, Al Jayl Akhdar, rapporte-t-il, évoquant un “volume extraordinaire d’opportunités qui va s’offrir dans les années qui viennent au secteur agricole national et aux industriels”.

Politique et éducation au menu des quotidiens marocains

L’invitation par la Tunisie du chef du polisario au forum de coopération Japon-Afrique tenu à Tunis, la réforme de l’école et les toilettes publiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains ce mardi.Revenant sur l’invitation par la Tunisie du chef du polisario à la 8e TICAD, un forum de coopération Japon-Afrique tenu les 27 et 28 août à Tunis, +L’Opinion+ déplore que cet acte hostile émane malheureusement de la Tunisie, « cette voisine avec laquelle on aurait tant aimé partager des frontières terrestres et maritimes et que nous aurions vraiment dû et voulu avoir dans notre voisinage immédiat ».

La publication estime que ce pays était le “coeur” du Maghreb et sa zone franche diplomatique qui pouvait légitimement aspirer au statut de “terre de jonction et d’apaisement” entre les pays maghrébins, mais dont l’actuel président vient de “sacrifier la neutralité et la souveraineté décisionnelle pour l’introduire avec effraction” dans “le tumulte de conflits qui la dépassent”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme de l’école publique, écrit que depuis que le Maroc a mis sur les rails un processus lourd de réforme à travers la loi-cadre en vigueur depuis 2019, la rentrée scolaire devrait être le moment “idéal” pour “donner de la visibilité” sur l’avancement d’une telle réforme, surtout que la loi-cadre 51-17 a pour principal objectif de transformer l’école à l’horizon 2030.

La conduite d’un tel process est “naturellement complexe” aussi bien sur le plan stratégique, opérationnel que législatif et requiert “une adhésion et une implication toujours avec la même intensité”, estime le quotidien.

Et pour cela, tous les acteurs doivent disposer de manière régulière de la feuille de route, actualisée au besoin, pour savoir où on en est dans l’avancement de ce chantier vital pour l’avenir, soutient-il, estimant que la rentrée scolaire est le “meilleur moment” pour renouveler de manière collective l’engagement de la collectivité pour l’école.

+L’Economiste+ écrit que des centaines de milliers d’estivants sur les côtes marocaines ont été confrontés à un vrai calvaire cet été, étant donné que la plupart de ces côtes ne disposent d’aucune infrastructure dédiée pour les besoins naturels.

Le journal déplore l’absence de toilettes publiques dans les plages du Maroc, pourtant lieu de cristallisation du tourisme, notant que cette problématique des toilettes publiques est “récurrente” et concerne “malheureusement” la totalité du territoire.

La presse marocaine s’indigne de l’accueil du chef du polisario à Tunis

L’invitation par la Tunisie de l’entité séparatiste à la 8e TICAD est le sujet principal commenté par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ estime que la Tunisie « s’est fourvoyée avec le régime des généraux », dénonçant la décision « unilatérale » de Tunis d’“inviter les polisariens à la TICAD” et de réserver “même un accueil présidentiel au chef de la milice séparatiste”.

“Nul n’ignore que cette décision inédite est d’architecture algérienne et que le pouvoir tunisien a les mains liées” pour des raisons aussi bien politiques et qu’économiques, mais “ceci ne justifie pas la prise de position dangereuse et, surtout, non-durable, prise par la présidence tunisienne, d’autant plus que le Maroc n’a jamais cessé de tendre la main amicale et coopérative à tous les pays du Maghreb”, explique le journal.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que “l’acte d’hostilité manifeste du président tunisien à l’encontre du Maroc confirme finalement et prouve la justesse et la clairvoyance de la démarche intransigeante du Souverain qui, pas plus tard que le 20 août, évoquait longuement la question de l’intégrité territoriale lors de son discours à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple”.

Le Roi a tenu, en effet, “des termes on ne peut plus clairs” pour presque “sommer” certains pays à clarifier définitivement leur position sur la marocanité du Sahara, rappelle l’éditorialiste.

Le corollaire tout aussi “explicite” de cette “injonction” est que désormais sur la question du Sahara, le Maroc n’accepte plus la position dite de zone grise, relève-t-il, soulignant que “l’acte inqualifiable” du chef d’Etat tunisien “est l’illustration éclatante de ce qu’est cette hypocrisie dont le Maroc ne veut plus aujourd’hui”.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui rapporte que “tous les partis, toutes affaires cessantes, ont dénoncé cet acte hostile”, et “font le distinguo entre le président et le peuple tunisien, avec qui nous partageons tant de choses”.

Certains de ces dirigeants sont allés jusqu’à assimiler ce geste à un “coup de poignard dans le dos”, car dans ce dossier, “la présidence a fait preuve d’une ingratitude manifeste”, en oubliant “au plus fort de la pandémie Covid-19, que Rabat avait dépêché à Tunis des cargaisons de vaccins”, relève le quotidien.

“Le régime en place semble avoir été frappé d’amnésie au point de zapper tout ce qui nous réunit”, ajoute-t-il.

+Assabah+ rapporte que pour le parti du chef du gouvernement, le RNI, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un acte «hostile» envers le Royaume. S’il rappelle que cet acte est plutôt inédit, le RNI souligne qu’il vient confirmer la série d’impasses dans laquelle Kaïs Saïed a malheureusement entraîné la Tunisie, en prenant des décisions unilatérales et hostiles aux pays amis, lesquelles ne profitent en rien au peuple tunisien.

De son côté, l’USFP s’est dit «extrêmement en colère» face à l’accueil réservé au chef des séparatistes et à la violation «flagrante et odieuse» des relations bilatérales et régionales d’une part, et aux engagements des États parties de ce sommet qui se limite aux membres de l’ONU.

Même tonalité chez PAM (Parti Authenticité et Modernité) qui, comme le souligne la publication, insiste sur le fait que cet incident n’est pas le fruit du hasard, mais fait suite à une série de comportements incompréhensibles de la part de la présidence tunisienne ces dernières années.

Pourtant, le Royaume a toujours été du côté de la Tunisie, même lors de la pire période qu’elle a vécue suite à la multiplication des attaques terroristes. En dépit du contexte sécuritaire difficile à l’époque, le souverain n’a pas hésité à se rendre dans le pays, lui apportant ainsi un soutien clair.

Le PJD, le PPS et l’Istiqlal ne sont pas non plus restés indifférents face à la situation provoquée par le président tunisien. Les trois formations politiques ont dénoncé cette hostilité envers le Maroc, tout en rappelant l’impact grave que cela pourrait avoir sur les relations entre les deux pays. Le parti de la balance va encore plus loin en faisant de cet incident une preuve que les nouveaux dirigeants de la Tunisie ont dévié de leur approche amicale ferme envers le Maroc et ont soudainement renié les dénominateurs communs entre les deux pays, à savoir le bon voisinage, le respect mutuel des affaires de chaque pays sans interventionnisme. L’Istiqlal a également dénoncé vigoureusement cette volte-face flagrante dans la position d’un pays pourtant considéré comme frère.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume et les Marocains résidant à l’étranger sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant l’intégrité territoriale du Royaume, +Aujourd’hui Le Maroc+ estime que la visite de la cheffe de la diplomatie allemande au Maroc a été une nouvelle occasion pour le renforcement de la position marocaine au sujet de la cause nationale, le gouvernement allemand ayant ainsi réitéré par le biais de la ministre des affaires étrangères le soutien à l’initiative d’autonomie.

Grâce à une diplomatie marocaine « cohérente » et “forte”, le Royaume a pu renforcer sa position et rallier de nouveaux soutiens à sa cause, relève le journal.

Le discours royal adressé à la nation à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple a rappelé les conditions marocaines pour établir les partenariats avec ses partenaires qu’ils soient traditionnels ou nouveaux.

Cette nouvelle donne va permettre de mettre un terme à ce conflit artificiel vieux de plusieurs décennies, estime-t-il.

Elle est de nature également à encourager d’autres partenaires du pays à sortir de leurs zones de confort et d’afficher publiquement leur soutien à la cause juste du Maroc, ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +l’Opinion+, qui souligne que dans le discours royal, il a été “directement” demandé à certains partenaires d’hier et d’aujourd’hui, dont les positions sur le dossier du Sahara demeurent “ambiguës”, de clarifier et revoir “le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque”.

Une demande “claire” et “limpide” qui s’inscrit en continuité des précédents discours Royaux et qui augure de futurs rebondissements dans ce dossier, à l’image de la révision historique de la position espagnole et la reconnaissance de la primauté de l’initiative marocaine d’une large autonomie pour nos provinces sahariennes, sur toutes les autres options, juge l’éditorialiste.

N’en déplaise donc à tous les profiteurs de la prolongation de ce conflit artificiel, qu’ils soient algériens, européens ou autres, le Maroc est plus que jamais assuré de triompher dans sa lutte pour le parachèvement de son intégrité territoriale, fait-il savoir.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que depuis le discours royal du 20 août dernier, le sujet est sur toutes les lèvres: l’implication des Marocains du monde aux grands chantiers du Maroc, si bien que certains ministres commencent déjà à programmer des rencontres avec des experts MRE.

Avant cela, de nombreux talents essayaient, de leur propre initiative, de proposer leur savoir-faire au pays, en vain, car personne ne daignait les entendre, ni même prendre au sérieux leurs projets, regrette la publication.

Pour convaincre nos compétences à l’étranger de s’impliquer localement, il faudra, au lieu de slogans, leur garantir un “échange win win”, préconise-t-il, soulignant l’importance majeure de valoriser les compétences marocaines, qu’elles soient ici ou ailleurs.

Politique, tourisme et économie au menu des quotidiens marocains

La scène politique nationale, le secteur touristique et les subventions accordées aux professionnels du transport routier sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la scène politique nationale, écrit qu’après quelques semaines de la trêve estivale, le conseil de gouvernement s’apprête à tenir sa première réunion de la rentrée.

Cette rentrée politique intervient alors que la scène publique a été marquée par des moments politiques importants: c’est le cas pour le discours du Trône adressé à la Nation, où SM le Roi a maintenu le cap des grandes réformes et des projets structurants à la fois pour le Royaume et le peuple marocain.

Le gouvernement va également mener à bien les réformes prévues dans le cadre du chantier de la généralisation de la protection sociale, qui a également été réitéré, ajoute le quotidien.

Un autre moment politique « fort » a concerné la publication de la lettre de cadrage pour l’élaboration de la loi de Finances pour l’année prochaine, relève-t-il, soulignant que de “nouveaux défis” restent à relever pour le pays.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les subventions accordées par le gouvernement aux professionnels du transport routier, relève de la “fraude” dans cette opération, expliquant que certains transporteurs, sans utiliser leurs véhicules souvent loués à d’autres personnes, “usent des artifices les plus ingénieux” pour ainsi bénéficier indûment de cette aide.

Ces pratiques déloyales ont pris des proportions telles qu’on parle désormais d’un “commerce des agréments”, dénonce le journal.

Si le gouvernement puise dans les caisses publiques pour venir en aide aux transporteurs, c’est pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et non pas pour que l’argent public aille dans les poches d’une “poignée de manipulateurs”, souligne-t-il, estimant nécessaire une “réaction ferme et intransigeante vis-à-vis de toute tentative de contourner la loi”.

+L’Economiste+, qui revient sur la situation du secteur touristique, juge qu’en matière de tourisme, “nous ne sommes pas près de gagner la partie”.

“Les touristes sont revenus, mais les problèmes de fond sont restés les mêmes. Le service n’a pas fait de bond miraculeux en avant, les tarifs par contre oui”, souligne le quotidien.

Ce qui répugne le plus les touristes, qui se lâchent sur les réseaux, ce sont le harcèlement, les vols à l’arrachée, les achats forcés, la violence, la saleté des plages et les accidents de la route, entre autres, relève-t-il, estimant ces faits “très graves”, avec un “retentissement viral”, qui “nuit indubitablement à la destination”.

De plus, il met en garde contre une “vision précaire” du tourisme, à savoir augmenter le nombre de nuitées, sans remédier aux à-côtés qui font partie d’un package touristique, tout en préconisant la mise en place d’une « véritable stratégie touristique intégrée », sinon “nous sacrifierons nos visiteurs pour d’autres destinations plus agréables à vivre”.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire 2022-2023, la gestion des finances des collectivités locales et les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la rentrée scolaire 2022-2023, écrit que contrairement aux rentrées scolaires des trois dernières années, qui avaient subi de plein fouet les turbulences causées par la pandémie du Coronavirus, celle de l’année 2022/2023 semble jusqu’ici s’acheminer vers un scénario normal et sans accrocs, du moins sur le plan sanitaire.

Ce retour à la normalité doit être estimé à sa juste valeur et mis à profit afin de redonner à l’enseignement la centralité qui a toujours été la sienne dans la vie sociale et communautaire, soutient le journal.

Au-delà de l’aspect purement éducatif, les enjeux d’un tel repositionnement sont multidimensionnels et concernent l’équilibre psychologique, affectif, social et culturel de nos enfants, qui reste intimement lié au statut de l’école en tant que socle inébranlable de valeurs, estime-t-il.

Mais, pour qu’elle puisse jouer pleinement un rôle stabilisateur, l’école se doit d’être forte et exempte de tous les torts et travers qui contribuent à la détérioration de l’environnement intra et extrascolaire, notamment l’encombrement des classes et le manque d’outils pédagogiques, sans oublier l’environnement social volatil de l’enseignement, jalonné de tensions et de grèves à répétition.

+Aujourd’hui Le Maroc+ évoque un paradoxe concernant les finances des communes, où le besoin est « énorme », mais qui dégagent “continuellement” des excédents importants.

Face à cette situation, dont les raisons sont “imbriquées”, la publication estime important d’ouvrir le chantier de la réforme des finances et surtout des taxes locales, soulignant que les collectivités territoriales peuvent être réellement riches si les recettes locales sont optimisées, à commencer par les taxes et la fiscalité locale.

Il plaide, en conséquence, en faveur d’une fiscalité plus simple, mais performante, se demandant “à quoi bon avoir des dizaines de taxes si, au final, le recouvrement n’est pas fait à temps”.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc, écrit que le Maroc a annoncé, il y a quelques mois, la préparation d’un arsenal juridique dédié, tirant les leçons des expériences internationales, l’objectif étant de mettre en place des “garde-fous” pour éviter les dérapages d’une activité difficilement contrôlable.

Réglementer cette activité, encore balbutiante au Maroc, permettra d’éviter un dangereux laisser-aller.

Car, si les cryptomonnaies apportent de nouvelles souplesses, en permettant de contourner les complexités du circuit financier conventionnel, elles peuvent tout aussi bien être un terrain privilégié des activités criminelles, comme le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux, explique le quotidien.

La presse marocaine décrypte le discours royal

Le discours adressé samedi par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le discours royal a rappelé que la question du Sahara marocain est « déterminante », d’autant plus que le Maroc attend de ses partenaires une “plus grande clarté” de leur positionnement sur la question du Sahara marocain.

Les positions “ambiguës” de certains partenaires, traditionnels ou nouveaux, sur l’affaire du Sahara commencent à susciter des interrogations auprès du peuple marocain sur les vrais amis du Royaume et ceux qui profitent de la situation, relève le quotidien.

Pour ces pays “probablement dépassés” par les événements ou bien voulant ménager les adversaires directs du Maroc, “le temps est venu pour faire un choix”, écrit-il, estimant “inconcevable” d’être avec le Maroc dans les coulisses profitant des partenariats économiques et des marchés publics juteux, puis jouer à la neutralité positive ou bien ressasser un discours qui ne convainc plus personne sur une solution juste et équitable.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui estime que le message royal est limpide, étant donné que le dossier du Sahara “est le prisme à travers lequel le Maroc traite avec ses partenaires” et que c’est à cette aune que le Royaume mesure désormais la nature de ses partenariats.

Le signal est donc donné aux partenaires dont la position reste ambigüe de clarifier leur positionnement “de manière qui ne prête à aucune équivoque”, note-t-il.

“L’idée est de les inciter à sortir de la zone grise confortable et de cesser de vaciller, au gré des circonstances. Autrement dit, choisir son camp”, explique-t-il.

+L’Opinion+ évoque la “force” du lien qui unit indéfectiblement les Marocains du monde à leur patrie et leur engagement de faire du Maroc une nation prospère.

Pour la publication, cette “richesse patriotique”, n’étant ni infinie, encore moins inépuisable, devrait être entretenue et encouragée, premièrement, et comme l’a bien ordonné le Souverain lors de son discours, à travers la mise en place d’un mécanisme dédié capable d’appuyer les initiatives et les projets de ces Marocains.

L’enjeu est “décisif” du moment que la communauté marocaine à l’étranger est la première ressource en devises du Maroc, dépassant même le tourisme, secteur pivot de l’économie nationale, estime-t-il.

Mais l’inclusion des MRE passe également par la participation effective à la scène politique et à l’élaboration des politiques publiques spécifiques à cette communauté, ajoute-t-il.

+Assabah+, qui reprend des extraits du discours royal, souligne que le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit.

Ainsi, poursuit le quotidien, le Souverain a adressé un message clair à certains pays comptant parmi les partenaires traditionnels ou nouveaux du Maroc qui affichent des positions «ambiguës» au sujet de la question du Sahara marocain, les appelant à clarifier et revoir le fond de leur positionnement, qui ne doit prêter à aucune équivoque.

Selon le journal, ce message est spécifiquement adressé à certains pays, avec à leur tête la France. La position de ce pays relativement à la question du Sahara est aujourd’hui dépassée, même en Europe. Elle reste encore très timide, relève le quotidien. La France est donc appelée à faire montre de plus de courage et surtout d’une position politique au niveau de celle des Etats-Unis, de l’Espagne, de l’Allemagne et même du Royaume-Uni qui vient d’exprimer son soutien au Maroc.

 

Ce dernier pays s’y est d’ailleurs pris de manière assez timide, commençant d’abord par diffuser la carte complète du Maroc dans ses administrations et ses médias publics. L’autre pays également évoqué implicitement dans ce discours, estime le quotidien, est Israël qui vient d’affirmer son soutien franc à la marocanité du Sahara. De la Chine, dont le Maroc a soutenu l’intégrité territoriale à plusieurs reprises et lors de multiples crises mondiales, le Royaume attend également une position aussi ferme que franche vis-à-vis de son intégrité territoriale.

+Al Akhbar+ titre « Le temps de la clarté ». Le quotidien arabophone reprend la phrase dans laquelle le souverain affirme que le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère désormais ses rapports avec les autres pays, tout en précisant que c’est une phrase lourde de sens.

Le quotidien indique ainsi que le Royaume exige désormais une clarté dans la position de ses partenaires. Sans la citer, le discours, estime-t-il, fait allusion à la France. Un pays auquel le Maroc est lié par des relations stratégiques, sécuritaires, économiques et commerciales. Ce pays, pour garder son statut, est appelé aujourd’hui à ne plus jouer sur les deux tableaux. C’est donc un message, conclut l’éditorialiste, que le Souverain a adressé à la France et que les décideurs de ce pays devront prendre en considération.

En reprenant cette même phrase, le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ parle, lui, d’une « vision pertinente ». « Nous estimons, ou plutôt nous sommes convaincus, qu’il n’y a pas de message plus clair », écrit le quotidien. Les partenaires avec lesquels le Maroc a décidé de faire un bout de chemin doivent comprendre définitivement cette donne. Ils doivent surtout comprendre pourquoi le Royaume insiste pour faire du dossier du Sahara le prisme à travers lequel il considère son environnement international, et l’élément essentiel à travers lequel il mesure la sincérité de ses amitiés et l’efficacité de ses partenariats, enchaine-t-il.

Le Maroc a pu résister pendant un demi-siècle et, malgré toutes les difficultés qu’il a pu rencontrer, il n’a jamais changé sa position. Le Sahara est marocain et le restera. Un point c’est tout. Telle a toujours été sa position. Nous parlons d’un pays, poursuit le quotidien, qui a construit et continue de construire sa stratégie de développement sur ce que représente pour lui cette partie de son territoire.

La fête de la jeunesse au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que cet événement, que le peuple marocain va célébrer dimanche, met en lumière l’engagement résolu du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Il s’agit d’un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et épanouie, relève le journal.

Si, durant les dernières années, la courbe d’évolution des conditions de vie de cette partie de la population a été ralentie par les différentes crises mondiales, le Royaume, grâce à la vision avant-gardiste du Souverain, tourne une nouvelle page, porteuse d’espoir, constate-t-il.

Même son de cloche chez +Aujourd’hui Le Maroc+, qui estime que depuis des années, le pays, sous une impulsion royale, multiplie les initiatives et les actions en faveur de la jeunesse, afin de permettre aux jeunes femmes et hommes de vivre pleinement leur jeunesse, mais également et surtout de s’inscrire dans la nouvelle dynamique connue par le pays à différents égards.

La publication estime toutefois « souhaitable » que toutes les composantes de la société et à leur tête les jeunes puissent jouer un rôle déterminant pour relever les défis posés.

Car, aujourd’hui, le Royaume veut devenir un pays émergent et une locomotive dans la région et le continent, mais ces ambitions nécessitent beaucoup d’efforts et imposent l’implication de tous, principalement les jeunes, explique-t-il.

+L’Economiste+ écrit que les jeunes, censés participer activement au développement du pays, sombrent dans l’inactivité. Leur chômage est “l’un des visages les plus rebutants de notre modèle de développement”.

“La place des jeunes révèle très clairement comment la société se conçoit elle-même. Ils sont perçus comme une aubaine quand elle se veut en mouvement. Mais lorsqu’elle reste figée dans des modes de fonctionnement archaïques, ils sont exclus et marginalisés”, explique le quotidien.

Ces jeunes “ne doivent plus être perçus comme un problème à régler mais comme une solution. Celle qui doit être au cœur de notre projet de société”, soutient-il.

Migration, investissement et accidents de la route au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc pour lutter contre l’immigration irrégulière, les enjeux de l’investissement dans le capital humain et les accidents de la route, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde les efforts faits par le Maroc pour combattre l’immigration irrégulière, écrit que les moyens déployés par Rabat pour amortir l’onde de choc migratoire qui menace aujourd’hui le Vieux Continent, « sont extrêmement coûteux aussi bien sur le plan matériel qu’humain ».

La facture finale est “bien plus salée” que l’éventuelle enveloppe européenne de 500 millions d’euros pour financer les efforts de Rabat déployés pour contrer l’immigration irrégulière, relève l’éditorialiste.

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le Maroc veut faire de la lutte contre la migration clandestine la force et non le talon d’Achille du partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

Mais pour ce faire, il faut dissiper les “malentendus” et la “polémique” qui entourent le phénomène migratoire, “qui n’est ni une arme, ni un instrument de pression marocain”, soutient-il.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’investissement dans le capital humain, en se focalisant sur le groupe OCP, écrit que pour partager avec la société une partie de la richesse qu’il crée, le groupe OCP a choisi d’investir dans l’humain, expliquant que l’université Mohammed VI polytechnique (UMP), les écoles 1337 et YouCode, et le lycée d’excellence «Lydex» sont autant d’exemples de cette orientation.

Le groupe n’a pas fait dans la demi-mesure: des enseignants chercheurs de renommée nationale et internationale, des infrastructures haut standing et des équipements à la pointe de la technologie ont été mobilisés, relève-t-il.

Les étudiants, eux, sont choisis sur la base de leur mérite, et la majorité sont boursiers, ajoute-t-il.

En l’espace de trois ans, entre 2017 et 2020, l’UM6P a produit plus de 660 publications scientifiques et compte aujourd’hui une trentaine de brevets, soit une moyenne de 6 par an, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les accidents de la route, qui continuent de faucher tant de vies humaines dans le Royaume, écrit que la guerre des routes fait encore des victimes dans notre pays et que la saison estivale, qui connaît une augmentation exponentielle du trafic routier, rend le risque encore plus important.

Alors que l’année 2020 avait connu une certaine baisse du bilan des victimes en raison des restrictions sanitaires et du couvre-feu, le nombre des morts et des blessés graves semble aujourd’hui repartir à la hausse, constate la publication.

Bien qu’au cours des dernières années, le code de la route ait été changé et des radars aient été installés, les résultats peinent toujours à suivre, déplore-t-il, estimant nécessaire de rendre les sanctions encore plus dissuasives.

Immobilier, tourisme et feu de forêt au menu des quotidiens marocains

La situation de l’immobilier, le secteur du tourisme et le feu de forêt déclaré près de la ville de M’diq sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ estime que l’immobilier continue de crouler sous le poids de la flambée des coûts des matériaux et des frais logistiques, qui perdure en raison de la guerre en Ukraine.

Certes, après un premier trimestre jugé en deçà des attentes par les professionnels, l’activité commence à remuer pas à pas, grâce à la remontada de la demande et la baisse des prix constatée ce dernier trimestre, et qui varie de 4% à 8% selon la nature du bien immobilier.

Cependant, le déséquilibre entre l’offre et la demande se creuse, faute de nouveaux logements, notamment dans des villes comme Casablanca, où la demande serait presque 9 fois plus importante que l’offre, laissant le terrain à de nouvelles opportunités de croissance pour les opérateurs, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui évoque le manque de ressources humaines dans le secteur du tourisme, estime que la crise de ressources humaines que vit le secteur du tourisme « semble irrémédiable », expliquant que toutes les compétences ont pris la fuite pendant le Covid, et se sont pour la plupart formées et reconverties dans d’autres domaines avec succès, ou sont parties à l’étranger.

La publication s’interroge comment pouvoir gérer l’afflux massif de visiteurs, après “deux années blanches” où les opérateurs ont dû se défaire d’une grande partie de leur personnel par manque de finances ?.

Longtemps, le secteur du tourisme et ses sous-métiers ont négligé la valorisation des jeunes et leur formation, ainsi que leur rétribution, déplore-t-il.

 
+Aujourd’hui Le Maroc+ dénonce les auteurs qui seraient responsables du feu de forêt de Mediq (nord), qui a causé des “dégâts importants” et la perte de trois sapeurs-pompiers, tombés en accomplissant leur devoir.

Bien que l’enquête ouverte sur ce sujet pour révéler si ce sinistre est d’origine criminelle ou dû à l’insouciance n’est qu’à ses débuts, les premiers éléments montrent que quatre personnes seraient impliquées dans ce drame, regrette le quotidien.

La forêt étant un patrimoine national, construit sur plusieurs générations, la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques pour des familles et pour tout le pays, relève-t-il.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La gestion des catastrophes naturelles et le travail post-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde la gestion des catastrophes naturelles, estime que les catastrophes naturelles coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an, en plus des budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.

Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques, met en garde l’éditorialiste.

L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques, estime-t-il.

Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le monde du travail post-covid, écrit qu’avec l’atténuation de la crise sanitaire, qui a baissé d’intensité, les salariés et les fonctionnaires ont repris leur routine quotidienne, mais que le retour à la normale ne veut nullement dire que les changements accompagnant la crise sanitaire ont disparu.

Les managers et les entreprises doivent faire le job en mesurant l’ampleur des changements installés et leur impact sur la relation des salariés avec l’entreprise et le monde professionnel, soutient la publication

Il s’agit d’anticiper les problèmes qui peuvent ressurgir à n’importe quel moment et surtout ouvrir un débat avec les premiers concernés pour explorer toutes les pistes possibles, estime-t-il, soulignant l’importance majeure de mener des études sociologiques afin de cerner les changements et leur évolution dans le temps.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ estime « décisif » de redonner espoir aux jeunes, soulignant que l’esprit des «winners» doit prendre le dessus sur le défaitisme ambiant, surtout lorsqu’on sait que plus d’un jeune sur 4, âgés de 15 à 24 ans, ne travaille pas, n’est pas à l’école et ne suit aucune formation.

Pris dans la spirale de la marginalisation, plusieurs jeunes en manque de perspectives ont sombré dans la drogue, la délinquance et la violence, déplore le journal.

Inverser la tendance implique un changement de paradigme, plaide-t-il , plaidant pour une “dynamique collective” pour permettre de “libérer la créativité de chacun”.

Environnement, diplomatie et colonies de vacances au menu des quotidiens marocains

Le débat sur la plantation de palmiers dans les rues, le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas et les enjeux des colonies de vacances sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les remous provoqués par la plantation de certaines espèces de palmiers dans les rues principales des villes, écrit que bien que les arbres embellissent plus ou moins nos agglomérations, la tendance de privilégier différentes espèces de palmiers semble cependant se généraliser.

Raser de grands arbres dans beaucoup de boulevards et les remplacer par des palmiers irritent un grand nombre d’environnementalistes, qui estiment que, malgré leur qualité esthétique indiscutable, les palmiers ne sont pas forcément les arbres les plus ombrageux, relève le quotidien.

Au moment où la tendance haussière des températures se poursuit, une mise à profit intelligente du végétal dans les villes marocaines devient un « enjeu stratégique », qui peut participer à rafraîchir naturellement les espaces urbains, estime-t-il.

De ce fait, compter sur les seuls palmiers washingtonia pour constituer des oasis de fraîcheur dans l’aridité brûlante du béton, “ne peut être qu’un mirage”, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas à l’égard des Marocains, souligne la nécessité d’avoir “l’honnêteté de s’affranchir des vérités”, de “reconnaître ses torts et les réparer”, et surtout de “trouver une solution plus digne pour les demandeurs de visas”.

Ces restrictions imposées par la France “ne font qu’envenimer la situation”, et “alimentent le rejet de l’autre”, estime la publication.

Elles ont aussi créé par la force des choses, des marchés illicites de vente de rendez-vous, qui profitent à des hackers en tous genres, ajoute-t-il.

Du côté du Maroc, les responsabilités “doivent être assumées, quelle que soit l’origine du problème, ou les conditions, car ce sont les populations locales qui sont prises en otage de ce différend”, note-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux des colonies de vacances, écrit qu’au fil des années, le programme des colonies a évolué pour répondre à la forte demande, soulignant que de nombreuses familles sont attirées par ce genre d’initiatives pour permettre à leurs enfants de devenir véritablement autonomes.

Aussi, les normes de sécurité et d’hygiène ont beaucoup évolué au cours des dernières années au Maroc, estime le journal.

Outre de nouvelles règles entrées en vigueur suite à leur publication au Bulletin officiel, un grand effort a également été consenti concernant le contenu des programmes éducatifs et sportifs au sein des colonies, ajoute-t-il.

Ces colonies sont de véritables espaces pour inculquer les valeurs de la citoyenneté aux générations montantes, mais également un bon endroit pour découvrir des vocations et encourager les talents dans le sport ainsi que la culture, constate-t-il.

Militaire, emploi, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’aide militaire américaine qui sera accordée au Maroc, la question de l’emploi, le début d’opérations de forage dans la région du Gharb et les dernières statistiques sur le chômage.+Al Akhbar+ rapporte qu’une enveloppe de pas moins de six milliards de dollars est prévue dans le projet américain de loi de finances 2023, en guise d’aide militaire aux pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi qu’au Maroc, à l’Egypte, à la Jordanie et au Soudan.

L’objectif de cette coopération militaire est de contrer la menace iranienne directe ou indirecte qui finance et arme des milices et des organisations terroristes. Le Maroc a été ciblé par cette aide militaire en raison des menaces de déstabilisation planifiées par le régime iranien avec ses complices dans la région, écrit le quotidien.

Dans la chronique intitulée «Lettre de Washington», la source du quotidien souligne que «les Etats Unis d’Amérique auraient obtenu des informations sur le rapprochement entre Alger et Téhéran en vue de déstabiliser l’équilibre stratégique dans le nord de l’Afrique». C’est par cet axe Algérie-Iran, poursuit la même source, « que transitent le financement et l’armement des milices du Polisario par l’Iran et le Hezbollah ».

«L’importance de l’aide américaine est à souligner dans la nature de l’armement que Washington compte livrer au Maroc et qui n’est validé par le Sénat américain qu’à un allié stratégique», souligne le journal. La décision américaine, indique la même source, a deux portées politiques. La première réside dans le fait que «le Polisario est désormais considéré par les services américains comme un bras armé de l’Iran. Ce qui conduirait à tout moment au classement des milices du Polisario parmi les organisations terroristes».

La deuxième signification de cette aide militaire est qu’elle affirme le prolongement de la position politique et diplomatique américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Cette reconnaissance sera confirmée par le conseil de sécurité des Nations unies lors de sa prochaine réunion, ajoute le quotidien.

 +Le Matin+ souligne qu’un nouvel élan sera donné à l’emploi l’année prochaine, annonce le gouvernement dans sa note de cadrage relative au projet de loi de Finances de 2023.

D’après ce document, il sera question de poursuivre les programmes initiés dans le cadre de ce mandat, à travers notamment la mise en œuvre du programme «Awrach» qui vise à créer quelque 250.000 emplois, au cours des années 2022 et 2023. La lettre de cadrage annonce par ailleurs la détermination du gouvernement à encourager les initiatives des jeunes entrepreneurs dans le domaine agricole et à poursuivre la mise en œuvre du programme «Intilaka», outre le programme «Forsa».

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que SDX Energy, la société britannique d’exploration pétrolière et gazière opérant au Maroc, a annoncé le lancement des opérations de forage sur le puits SAK-1 à Lalla Mimouna dans la province de Kenitra.

Avec un réservoir à une profondeur d’environ 1.108 mètres, le puits est le premier d’une série de deux forages dans le bassin du Gharb, prévue pour le troisième trimestre 2022, selon un communiqué de la société britannique, cité par la publication.

La société envisage de lancer trois autres forages au Maroc entre le quatrième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, selon la même source. Dans le cadre de la phase initiale de sa campagne de forage 2021, SDX a terminé l’année dernière le forage de trois puits dans le bassin du Gharb.

+Assahra Al Maghribia+ cite les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP), publiée à l’occasion de la Journée internationale de la Jeunesse selon lesquelles près de 3 chômeurs sur 10 (29,7%) sont des jeunes.

Selon le HCP, près de 3 jeunes chômeurs sur 4 (75,8%) résident en milieu urbain (67,3% sont des hommes et 90,1% sont diplômés). Le taux de chômage a, quant à lui, atteint 31,8% pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans au niveau national, contre 13,7% pour les personnes âgées de 25 à 44 ans et 3,8% pour les personnes âgées de 45 ans ou plus, précise la même source.

Stress hydrique et économie au menu des quotidiens marocains

Le stress hydrique, la monnaie digitale et l’abattage des chiens errants sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la question du stress hydrique au Maroc, écrit que les ressources hydriques seront « probablement l’un des principaux défis » du Maroc pour les prochaines années, d’autant plus que les besoins actuels n’ont rien à voir avec ceux des dernières décennies.

Les changements de comportements, l’urbanisation et les modes de consommation font actuellement “monter la pression sur les ressources en eau à des niveaux probablement jamais égalés”, estime le journal, estimant “nécessaire” l’implication de tous pour permettre au pays de “négocier ce virage avec les moindres dégâts ou plutôt les moindres coupures possibles”.

Il appelle également à revoir les modes de consommation de l’eau et la manière d’utiliser cette ressource vitale, en vue de parvenir à des actions et une prise de conscience de tous les Marocains concernant les véritables enjeux à la fois pour les citoyens d’aujourd’hui et les générations futures.

+Les Inspirations Eco+ relève que « l’année 2021 a été marquée par une forte accélération du développement et des échanges des crypto actifs. La capitalisation de ces derniers a presque quadruplé entre fin 2020 et fin 2021 pour atteindre près de 3.000 milliards de dollars ».

Selon le journal, la banque centrale du Maroc s’est inscrite dans une démarche proactive. Un large processus de concertation est mis en place avec toutes les parties prenantes. La banque centrale suit l’évolution que connaissent les crypto actifs ces dernières années ainsi que l’attitude des autres banques centrales et agit en conséquence.

 

«Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), qui réalise une enquête annuelle sur le sujet, 90% des banques centrales ayant répondu à l’édition 2021 ont déclaré avoir des projets à des stades plus ou moins avancés pour explorer l’opportunité de mettre en place une MDBC (Une monnaie digitale de la Banque centrale) », informe le quotidien. Fait marquant: ce pourcentage était de 65% en 2017 et de 86% en 2020, sachant qu’en 2014, seule la banque centrale d’Uruguay avait initié une telle réflexion.

«En outre, la prise de conscience des implications d’une telle monnaie sur les paiements transfrontaliers a renforcé la collaboration entre banques centrales pour identifier les axes d’une politique commune vis-à-vis de ces nouvelles monnaies». Il y a donc enjeu pour le Royaume.

La banque centrale a raison de tempérer mais l’intérêt dont bénéficie les MDBC s’explique par le potentiel qu’elles recèlent en termes d’innovation financière, d’inclusion financière, de réduction des coûts et de délais des transactions.

«Elles pourraient permettre également d’améliorer la prise de décision en matière de politique monétaire, d’atténuer le coût financier et l’impact écologique de la monnaie fiduciaire et de contribuer à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux», indique le journal.

+L’Opinion+, qui dénonce l’abattage des chiens errants au Maroc, estime que les raisons avancées pour justifier l’abattage de “ces créatures vivantes, dotées de sentiments”, telles que leur abondance ou leur agressivité, “manquent de bon sens”.

Force est de constater qu’abattre ces meutes de chiens qui rôdent dans les artères de nos villes ne risque pas, pour autant, d’éradiquer l’épiphénomène de la sur-reproduction de leur espèce, constate la publication.

D’autant que des méthodes plus humaines et plus saines existent, la stérilisation ou la castration “serait une solution adéquate, surtout qu’elle ne risque pas de ruiner les caisses de l’Etat”, suggère-t-il.

Et si l’euthanasie, qui reste la mesure la plus décriée par l’opinion publique, est à éluder pour éviter la grogne sociale et les polémiques difficilement gérables, “l’idéal serait de limiter la reproduction de ces êtres et mettre un terme, une fois pour toutes, à la torture animalière !” souligne-t-il.

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La nouvelle stratégie en matière de logement social et les contributions des Marocains du monde sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+, qui revient sur la nouvelle stratégie concernant le logement social, évoquée dans le PLF 2023, écrit que le chef du gouvernement y a glissé un petit paragraphe qui dénote un « changement de cap » en faveur d’aides directes aux familles pour l’achat de logements au lieu des exonérations fiscales aux promoteurs.

Le programme du logement social, qui a pris fin en 2020, a certainement fait les beaux jours des promoteurs immobiliers et des citoyens dont des dizaines de milliers ont pu accéder à la propriété, mais dans ce segment, le ciblage des bénéficiaires a quelque peu été “défaillant” avec un glissement vers une partie de la classe moyenne qui a aussi bénéficié des logements à 250.000 DH, constate le quotidien.

La nouvelle stratégie, qui sera déclinée à l’occasion d’un dialogue national à la rentrée, avec tout l’écosystème de l’urbanisme et de l’habitat, devrait prendre des mesures pour encourager notamment le segment de la location et l’intégration de l’auto-construction dans les activités formelles, prévoit-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la diaspora marocaine est l’une des plus créatives et des plus talentueuses dans toute la région, précisant que le nombre de scientifiques, de professionnels, de champions et de prodiges parmi les Marocains résidant à l’étranger est tout simplement impressionnant.

Du domaine de la recherche et la science au secteur des technologies digitales et start-up, en passant par le sport et l’art, la touche de la diaspora marocaine est aujourd’hui connue et reconnue, relève la publication.

Il estime que les Marocains du Monde demeurent très attachés au Royaume, aussi bien par la culture et les traditions que par l’engagement à la marche de développement du pays et la solidarité.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le phénomène du partage de connexion wifi, estime que contrairement au piratage, emprunter la connexion wifi à son voisin ou partager le code Netflix avec les amis ou des membres de la famille s’inscrivent dans une logique de partage.

A ce jeu, les Africains, en général, et les Marocains, en particulier, ont une longueur d’avance sur le reste de la planète, estime le journal, précisant que les Marocains occupent la 4ème place mondiale dans l’emprunt de la connexion wifi des voisins.

Mais, le partage de connexion wifi ne concerne pas que les pays à faible pouvoir d’achat, fait-t-il remarquer en se basant sur une étude menée entre 2021 et 2022 par le Global Consumer Survey de la plateforme de statistiques allemande Statista, soulignant que les principaux utilisateurs de la wifi des voisins sont Européens : Néerlandais en tête, suivis des Belges, des Mexicains… et des Marocains, relève-t-il.

Agriculture, Covid-19 et égalité hommes-femmes au menu des quotidiens marocains

La récolte céréalière de 2022, la gestion de l’épidémie de coronavirus et le débat sur l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui évoque la récolte céréalière de 2022, relève une récolte « dérisoire » avec une production qui ne dépasse pas 34 millions de quintaux, chiffre largement inférieur à celui de l’année précédente où le Royaume avait réalisé une performance historique (103,2 MQ).

La publication précise que cette récolte est loin de répondre aux espérances des professionnels, encore moins aux besoins du Royaume en la matière.

Avec une chute aussi inquiétante de la récolte, il est certain que le Maroc n’aura d’autre choix que d’aller compenser les pertes sur le marché international, estimant que cette facture devrait être “plus salée” pour satisfaire les besoins du pays jusqu’à la fin de l’année, relève-t-il.

Quoiqu’il en soit, la sécheresse a montré que l’agriculture marocaine dépend trop de la pluie, d’où la nécessité d’un nouveau modèle plus résilient, suggère-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui commente la fin de la deuxième vague Omicron annoncée mardi par le ministère de la Santé, souligne la nécessité de “rester sur nos gardes” en maintenant “malgré tout et en toute circonstance un certain niveau de vigilance”.

Le quotidien indique que le Maroc a été l’un des pays à avoir réussi une “bonne stratégie de riposte” dès le déclenchement de la pandémie, faisant état d’une “bonne gestion”, qui a permis une “reprise assez rapide” de notre économie en limitant au grand maximum les pertes.

Il estime nécessaire de “maintenir le cap”, de “rester sur la même trajectoire” et de “préserver les acquis du Royaume obtenus jusqu’ici contre la crise”.

+L’Économiste+, qui s’intéresse au débat sur l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage, écrit que selon une enquête de L’Economiste-Sunergia, 66% des personnes interrogées pensent que les femmes doivent travailler au même titre que les hommes en dehors du foyer, alors que 63% des sondés s’opposent à l’égalité en matière d’héritage.

La publication estime que des milliers de femmes et de jeunes filles restent “sous le joug des pressions patriarcales et rétrogrades”, soulignant que face à cela, certains parents tentent, tant bien que mal, de corriger la situation, mais qu’ils ne constituent pas une majorité.

Le journal que “la plus grande bataille” sera “sans aucun doute” celle des mentalités, afin d’”espérer en finir avec cette fameuse féminisation à géométrie variable”.

Economie et crise de l’eau au menu des quotidiens marocains

Le projet de loi de finances-2023 et la crise de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant le projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023), dont une note de cadrage a été signée par le chef de gouvernement, +L’Opinion+ écrit que dans ce projet, le gouvernement mise davantage sur l’investissement, dont une Charte dédiée vient de voir le jour, visant à encourager l’investissement privé à travers une batterie de mesures incitatives, dont des primes «sectorielles» et «territoriales », sans oublier les avantages fiscaux et douaniers, ainsi que les garanties de l’Etat en faveur des investisseurs étrangers.

Une orientation nécessaire, du moins pour la prochaine année législative, du moment que les pressions inflationnistes continuent leurs ravages et que les chaînes de production et d’approvisionnement mondiales sont toujours étouffées suite aux conflits géopolitiques en Europe et en Asie, relève le journal.

Le PLF 2023 se penchera également sur la consolidation de la justice territoriale, afin d’optimiser les résultats des investissements et des chantiers structurants lancés par l’Etat.

Car, durant les dernières années, le Maroc a investi près de 30% de son PIB, pourtant, il demeure incapable de générer une croissance digne des pays émergents, explique-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, quant à lui, souligne que le gouvernement est aujourd’hui « déterminé » à mettre en œuvre les chantiers stratégiques dans le cadre du PLF 2023.

De la couverture médicale et sociale à la poursuite des efforts pour la relance économique, en passant par l’activité selon le calendrier fixé des allocations familiales pour des millions d’enfants, sans oublier la réforme de l’administration et la réduction des disparités sociales et territoriales, le gouvernement place la barre très haut, estime la publication.

Le gouvernement compte poursuivre son train de réformes et la concrétisation des projets stratégiques, notamment le chantier royal en rapport avec la généralisation de la couverture sociale, relève-t-il, notant que le PLF 2023 pourrait être l’instrument gouvernemental par excellence afin d’atteindre tous les objectifs fixés par le pays, qui “dispose encore des moyens nécessaires pour relever de nouveaux défis”.

+L’Économiste+, qui revient sur la crise de l’eau dans le monde, estime que le monde vit une canicule “sans précédent”, mais dispose encore d’eau “dont il faudra gérer la moindre goutte avec parcimonie”.

“La sécheresse appelle à l’humilité, celle que nous avons perdue, et nous devrions changer notre rapport à l’eau”, préconise le quotidien, soulignant la nécessité de développer un modèle de gestion de la ressource au niveau mondial et mettre en place des lois martiales pour le respecter.

“Aujourd’hui, greens, piscines, arrosages de jardins sont déjà pointés du doigt, mais il sera nécessaire d’aller plus loin. Sinon, les exodes vont se multiplier”, ajoute-t-il.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le transport ferroviaire, le climat général des affaires dans l’industrie et la nomination de la présidente du CNDH en tant qu’Ambassadrice de la Paix mondiale.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que plus de 4,5 millions de voyageurs ont choisi le train pour leurs déplacements en juillet 2022, soit une hausse de 30% par rapport à la même période en 2021, selon l’Office national des chemins de fer (ONCF).

L’Office a bouclé le mois de juillet sur une tendance de croissance exceptionnelle de l’activité voyageurs, avec plus de 4,5 millions de passagers transportés, soit une évolution globale de 30% par rapport à la même période en 2021, et de 20% par rapport à 2019, année de référence avant Covid, indique un communiqué de l’ONCF, notant que la relance se confirme et augure d’un été inédit.

+Libération+ indique que les recettes voyages ont progressé à plus de 27,29 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH) au 1er semestre 2022, contre 8,91 milliards DH, une année plus tôt, selon l’Office des changes.

+Le Matin+ fait savoir que le climat général des affaires dans l’industrie aurait été « normal » selon 58% des entreprises et “défavorable” selon 34% d’entre elles au titre du deuxième trimestre de l’année (T2-2022).

Selon la banque centrale, citée par le quotidien, la proportion des entreprises insatisfaites varie de 23% dans l’ “agro-alimentaire” à près de la moitié dans le “textile et cuir” et la “mécanique et métallurgie”.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a été nommée Ambassadrice de la Paix mondiale par la Fondation espagnole de l’Ordre de la Paix, en reconnaissance à sa défense des droits de l’homme, tant au Maroc qu’au niveau international.

La Fondation, basée à Malaga, souligne, dans un communiqué, les efforts déployés par Mme Bouayach en faveur des droits de l’homme, sa ‘’vocation déterminée, ses efforts en faveur de l’intégration, de la paix et de la tolérance et sa détermination personnelle de promouvoir les valeurs des droits de l’Homme ».

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La main tendue par le Maroc à l’Algérie et la résilience de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Économiste+ écrit que dans le dernier discours du Trône, le Roi Mohammed VI a, une nouvelle fois, tendu la main au voisin de l’Est, ajoutant que Rabat multiplie les gestes pour montrer sa bonne foi.

La culture, les coutumes, la langue, la religion et surtout un énorme potentiel de codéveloppement basé sur la complémentarité des atouts sont autant de facteurs qui devaient favoriser l’union et la solidarité entre les deux pays, souligne le journal, soutenant que par la force de l’histoire et de la géographie le Maroc et l’Algérie sont des voisins qui ne sont pas condamnés à se tourner toujours le dos.

Les paroles sages de SM le Roi pourraient initier une dynamique vertueuse pour rétablir la confiance, au lieu d’alimenter la tension, fait-il remarquer.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’en dépit de la conjoncture internationale marquée par la flambée des prix et des tensions inflationnistes considérables, l’économie nationale fait preuve d’une résilience importante.

Les derniers chiffres publiés par le HCP démontrent ainsi une amélioration au niveau national du taux de chômage, qui est ainsi passé de 12,8% à 11,2%, fait savoir la publication, relevant que si cette baisse reste encore limitée, elle reflète toutefois une nouvelle dynamique enclenchée depuis quelques mois.

La création d’emploi et la création de richesses se poursuivent dans notre pays malgré tout, constate l’éditorialiste, appelant à garder espoir dans l’avenir et continuer sur la même lancée pour relever les différents défis.

Des programmes lancés récemment comme celui d’Awrach ou encore Forsa vont certainement renforcer la dynamique actuelle avec un sérieux impact à la fois sur la croissance, l’activité et l’emploi, estime-t-il.

Economie, enseignement et urbanisme au menu des quotidiens marocains

Les défis de l’économie nationale, la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur et le renforcement des opérations de contrôle de l’urbanisme et de l’habitat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que si les importations restent à un niveau élevé en raison des cours internationaux, les exportations marocaines ont connu une hausse très importante qui renseigne sur la qualité du «made in Morocco» et la confiance des investisseurs étrangers.

Ces performances ont été rendues possibles grâce aux efforts consentis pour renforcer le label et la marque Maroc, explique le quotidien, notant que le flux des IDE a connu une hausse exponentielle à trois chiffres, faisant du Royaume l’un des hubs continentaux pour les investissements étrangers.

“Le gouvernement est conscient des enjeux et défis pour le Maroc, et notre pays est capable de relever tous ces défis en dépit de la conjoncture et des tensions géopolitiques”, estime-t-il.

Abordant le système éducatif, +L’Opinion+ écrit que la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur promise par le ministre de tutelle s’engage à créer une Université tournée vers le futur, dotée d’une architecture pédagogique flexible, et surtout incitative, ajoutant que les Universités marocaines manquent toujours de soutien financier et logistique.

Ce projet structurant et stratégique est en besoin de célérité, car chaque année perdue coûte cher au pays, prévient le journal, faisant savoir que la réforme de l’éducation est un exemple édifiant des chantiers dont la réalisation a besoin d’être accélérée, selon le rapport annuel de la banque centrale.

“Mais ce qui est sûr, c’est que le changement ne viendra pas que par l’alternance des architectures pédagogiques, mais plutôt par la création des systèmes d’autonomisation des Universités pour qu’elles soient soumises à la reddition des comptes”, fait remarquer la publication.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit qu’un nouveau corps va bientôt entrer en service; à savoir les contrôleurs de l’urbanisme, qui seront dotés du même pouvoir que la police judiciaire et auront pour périmètre d’action les mises en demeure, les arrêts ou sous scellés des chantiers en infraction.

“Ils devront faire la traque à la surélévation et aux étages non autorisés, aux dallages irréguliers”, fait savoir le quotidien, appelant à “s’occuper de l’éducation-sensibilisation de façon à ce que chacun sache qu’il prend d’énormes risques lorsqu’il tripote des murs porteurs et change les plans à sa convenance”.