Venance Konan élu PCA de la Société ivoirienne de télédiffusion

Venance Konan, journaliste de renom en Côte d’Ivoire, a été élu mardi Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société d’Etat Ivoirienne de télédiffusion (IDT).

« Je suis heureux que le président de la République m’ait accordé cette confiance là,  et que mes collègues administrateurs m’aient élus », a déclaré M. Venance Konan à APA. 

Pour lui, « c’est un sentiment de fierté et de reconnaissance ». Maintenant, dira-t-il, « on va faire en sorte que l’IDT qui est une société nouvelle, assez peu connue des Ivoiriens, puisse prospérer ».  

L’ex-directeur général de la Société nationale de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI) , éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, Venance Konan, a été nommé, il y a environ une semaine, au Conseil d’administration de I’IDT, en qualité de représentant du président de la République.

L’ex-patron de Fraternité Matin a été nommé comme membre de l’DT « au titre de la présidence de la République », selon un décret annoncé le 8 septembre 2021 par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

M. Venance Konan a quitté en août 2021 la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin. Le Conseil d’administration de l’entreprise de presse a désigné son DGA, Serge Abdel Nouho, comme directeur général. 

Un web entrepreneur ivoirien développe des outils de rentabilité d’un média en ligne

Le web entrepreneur ivoirien, Karim Abdoul Aziz, a développé dimanche des outils de rentabilité d’un média en ligne, sur le Forum whatsApp Univers numérique.

La session, dénommée la Quinzaine du numérique, organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci),  autour du thème « les secrets pour rentabiliser une entreprise de presse numérique » était à sa 16e édition.

Le secteur de la presse numérique en Côte d’Ivoire connaît des difficultés. La situation s’est accrue avec la crise sanitaire de Covid-19, mais les acteurs ont affiché de la résilience. 

 M. Abdoul Aziz a fait observer que la presse numérique présente de forts avantages, entre autre l’audience, un facteur qui intéresse les annonceurs et les entreprises dans leurs stratégies de communication.

Espace de diffusion rapide de l’information et souvent moins cher, les sites web offrent des surfaces multi média (Texte, Photo, Vidéo, Audio) pour véhiculer des messages sous plusieurs formats.

Concernant la rentabilité, M. Abdoul Aziz, fondateur de l’agence marketing digital L@Commerciale, a évoqué la diffusion en direct (Live), un contenu varié et original pour attirer les clics.

Selon lui, on peut rentabiliser un site de trois manières, à savoir le référencement, le placement de produits et les partenariats. Mais, la grande innovation est le placement de produits.

Le placement des produits,  expliquera-t-il, est la publicité dans une vidéo et ceci est « très rentable », toutefois pour être efficace il faut aussi faire la promotion des plateformes du média afin d’attirer les lecteurs. 

En outre, pour rentabiliser son interface, il avance qu’il faut proposer de la visibilité sur sa plateforme, réaliser du contenu payant pour des entrepreneurs de la diaspora ou encore réaliser des capsules vidéos avec du placement de produits. 

Il conseille par ailleurs aux web entrepreneurs de monétiser leur page Facebook pour y avoir de la publicité, de monétiser leur chaîne tube et bien référencer leur site web.

Il y a beaucoup de possibilités d’avoir du revenu pour les médias numériques qui, en croire M. Aziz Abdoul, sont de formidables alternatives pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites moyennes industries (PMI) qui n’ont pas de gros moyens publicitaires.

Avec les TIC l’espoir renaît pour les entreprises de presse dont plusieurs parmi elles ont intégré Internet dans leur stratégie; toutefois, leur modèle économique n’est pas encore stabilisé et bien lisible, avertit-il. 

Abdoul Aziz soutient qu’on peut choisir l’option d’être un média numérique spécialisé en notes vocales animées. D’ailleurs, le reportage vidéo avec à l’intérieur le passage du Logo d’une entreprise ou la transition publicitaire est rentable.

Pour Aziz Abdoul Internet offre des opportunités extraordinaires pour la presse et pour les journalistes, car les populations sont de plus en plus connectées et la manière de s’informer a changé les habitudes de consommation.

« Aujourd’hui presque tout se fait avec le smartphone et le défi (pour les médias en ligne) est d’y apporter de l’information crédible, vraie, rapidement et via des contenus de qualité », fait-il observer.

La présence d’entreprises de presse en ligne rentables permettra non seulement de lutter contre le fléau des fake news, mais aussi et surtout de donner au journaliste sa place dans l’écosystème des médias digitaux, poursuit-il. 

« N’oublions pas qu’aujourd’hui, les journalistes et les médias sont fortement menacés par la floraison de cyberactivistes et autres qui ont accès aux sources et qui diffusent aussi l’information », relève M. Aziz Abdoul.

Aujourd’hui, l’accès aux contenus est à 90 % gratuit et la mise en ligne permet de diffuser instantanément l’information. Parmi les médias numériques ivoiriens à succès, Abidjan.net est incontestablement le pionnier et l’exemple de réussite.

 Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Lancement de Huawei ICT compétition Côte Ivoire 2021-2022

L’édition 2021-2022 de Huawei ICT competition Côte d’Ivoire a été lancée jeudi à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC), une école de référence régionale, située dans le Sud d’Abidjan, en présence de plusieurs membres du gouvernement ivoirien.

Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Félix Roger Adom, parrain de cet événement qui offre aux étudiants des opportunités de formation et d’emploi dans le domaine des TIC, a salué cette initiative.

Dans son allocution, M. Adom a souligné la proportion importante que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont en train de prendre en matière d’emploi en Côte d’Ivoire. 

« Aujourd’hui, le digital fait partie de nos vies », a-t-il indiqué en égrenant les efforts du gouvernement pour le développement des TIC sur l’ensemble du territoire national.  

A ce propos, Félix Roger Adom a cité les infrastructures numériques, les services numériques, les services financiers, la cybersécurité, , l’innovation, l’environnement des affaires et les compétences.

De son côté, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara, s’est félicité de cette compétition sur les TIC qui renforce le dispositif de développement de l’employabilité et de l’entrepreneuriat.

« C’est à juste titre que notre ministère a accueilli avec grand intérêt le projet Huawei ICT Competition porté par Huawei Technologies, dont les services sont utilisés dans plus de 170 pays et régions, a-t-il déclaré.

En collaboration avec l’ESATIC, l’ISTC-Polytechnique, l’INP-HB, l’ITES, l’HETEC, l’IUA, l’Université Felix Houphouët-Boigny, ce programme de formation d’étudiants spécialisés dans les Télécommunications/TIC est effectif depuis 2019.

« Former les jeunes est le meilleur investissement qu’un pays puisse faire, surtout dans le secteur du numérique dont les enjeux futurs et actuels commandent d’avoir une expertise locale », a ajouté M. Adama Kamara.

« Le pays compte sur vous. Cette opportunité qui vous a été offerte, gratifie vos efforts et vous invite à cultiver l’excellence », a lancé le ministre de l’Emploi, qui a salué le programme d’immersion dans cette firme de renommée mondiale.

Cette immersion des meilleurs étudiants offre un apprentissage à la culture de l’innovation et aux valeurs essentielles de la vie professionnelle et entrepreneuriale, à savoir la probité, l’organisation, la rigueur et la flexibilité, a-t-il relevé.

Pour sa part, M. Etienne Liu, président de Huawei Afrique de l’Ouest, a expliqué que la motivation première de l’entreprise qui est d' »encadrer les talents en améliorant leurs conditions d’étude par la mise à disposition de matériel informatique et de formations théoriques et pratiques ».

L’objectif de Huawei ICT Competition est de permettre à ces jeunes talents d’être plus compétitifs sur le marché de l’emploi et aussi de pleinement contribuer au développement de leur pays, a-t-il souligné.

Huawei ICT Competition est une compétition initiée dans le but de développer les talents dans l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, soutenir l’intégration de l’industrie et l’éducation.

La compétition a lieu dans plusieurs pays du monde avec à la clé une finale mondiale, a relevé M. Etienne Liu, indiquant qu’elle est ouverte aux étudiants des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire.

« Cette année, après la finale nationale, il y aura une compétition sous-régionale qui opposera les lauréats de la Côte d’Ivoire a ceux de la Guinée, du Burkina Faso et du Bénin, et les vainqueurs participeront à la finale régionale », a-t-il fait savoir.

Cette compétition permet par ailleurs aux étudiants d’acquérir des connaissances additionnelles à celles obtenues en classe et aussi de leur inculquer un esprit de compétition dans un environnement international.

Elle donne aussi la chance aux lauréats de voir les portes de Huawei s’ouvrir à eux. Huawei ICT Competition fait partie des programmes développés par Huawei pour améliorer la formation des jeunes talents.

En mars 2021, un protocole d’accord a été signé avec le Ministère ivoirien de l’Economie numérique des télécommunications et de l’innovation, au cours duquel Huawei a pris l’engagement de former 5000 jeunes ivoiriens à l’horizon 2025.

« Cette mission se fera grâce à nos programmes intitulés Huawei ICT Academy, Huawei ICT Competition, Graine de l’Avenir et Huawei Certification », a-t-il poursuivi dans son allocution.

Toutes ces actions menées par Huawei sont dans le but de booster la transformation digitale en Côte d’Ivoire, afin de soutenir l’action du gouvernement Ivoirien dans son élan de développement numérique.

« J’exhorte fortement les étudiants Ivoiriens à s’inscrire et participer à cette compétition et je fais une mention spéciale aux jeunes filles afin qu’elles y participent massivement », a-t-il lancé.

La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place.

Rayonnements Non Ionisants : le Sénégal anticipe sur les effets sanitaires

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal assure avoir pris les devants pour lutter contre tout risque sanitaire lié aux Rayonnements Non Ionisants (RNI).Apprécier l’exposition au danger et l’importance du risque afin de prioriser les actions de prévention à mener. Voilà à quoi se résument les actions menées par l’ARTP face aux problèmes sanitaires qui pourraient émaner des Rayonnements Non Ionisants encore appelés ondes électromagnétiques.

Pour mener à bien cette mission, l’Autorité de régulation renforce ses moyens techniques. Après l’implantation, en 2016, d’une station d’homologation de tous les outils susceptibles d’émettre des RNI, « d’autres outils très innovants, qui sont à la pointe de la technologie, sont en cours d’acquisition et seront en service cette année », a déclaré, mardi à Saly (80 kilomètres à l’Est de Dakar), le Directeur Général de l’ARTP, Abdou Ly.

Ces nouveaux dispositifs permettront à l’ARTP « de savoir si les RNI se propagent dans des proportions admises et supportables par le corps humain », a précisé M. Ly. Il s’exprimait à l’occasion du 5e forum d’échange et de partage sur les secteurs régulés avec les journalistes spécialisés dans les Technologies de l’information et de la communication (Tic).

Parmi ces technologies figure une chaîne de mesures aménagée dans un véhicule équipé pour l’évaluation de l’exposition aux champs électromagnétiques et aux rayonnements ionisants. C’est une solution RNI de la société Wavecontrol.

Elle va comprendre un mesureur portable de champs électromagnétiques, une sonde de mesure continue des champs électromagnétiques conforme à la recommandation en la matière de l’Union Internationale des Télécommunications (ITU, sigle anglais) et une cartographie des électromagnétiques pour des grandes zones telles que des villes (solution à installer sur toits de bâtiments ou toits de véhicules).

Par ailleurs, le régulateur envisage de multiplier ses Centres de Contrôle des Fréquences (CCF). Ainsi, après Dakar, il est prévu d’installer un CFC à Matam (Nord), Kolda (Sud) et au Centre du pays.

A travers ces Centres Régionaux de Contrôle des Fréquences (CRCF), l’ARTP veut décentraliser les activités de gestion et de contrôle, la vérification du respect des règles nationales en vigueur et le contrôle des émissions comme auxiliaire de la politique de gestion du spectre. 

En outre, le régulateur compte déployer un réseau fixe de sondes dans les zones à forte concentration radioélectriques ou places publiques. La mise en place d’un centre de contrôle RNI avec la création d’un site web où le public pourra visualiser en temps réel les niveaux d’exposition et la création d’un Observatoire national des RNI sont prévues.

Une campagne de communication autour du projet sera aussi déroulée pour lutter contre les fausses informations liées à l’exposition aux rayons électromagnétiques. Plusieurs rumeurs établissent en effet un lien entre la multiplication des cas de cancer et l’exposition aux RNI. Alors que les études sont, à ce jour, insuffisantes pour confirmer le caractère cancérigène ou non des champs électromagnétiques de basses ou hautes fréquences.

Maroc : Une nouvelle usine bientôt ouverte à Casablanca pour l’assemblage des aérostructures

Une nouvelle usine de 16.000 m² qui abritera la ligne d’assemblage d’aérostructures de l’aéronef PC-12 sera installée à la technopole de Nouacer, à Casablanca. Ce projet d’investissement, qui s’élève à 180 millions de dirhams (environ 17 millions d’euros), est conduit par les deux opérateurs de l’Aéronautique Pilatus et Sabca, qui ont signé, lundi, un contrat en présence du ministre marocain de l’Industrie.

 « Ce contrat marque le début d’un nouveau partenariat à long terme entre Pilatus et Sabca et constitue une étape importante qui tire parti de l’écosystème aérospatial au Maroc », indique un communiqué conjoint de Sabca et du ministère de l’Industrie.

Selon la même source, le contrat prévoit l’assemblage du fuselage, ailes et commandes de vol y compris l’installation électrique du câblage. Sabca livrera ces principaux composants d’avion à la chaîne d’assemblage finale en Suisse où ils seront intégrés aux autres systèmes de l’avion, moteur et intérieur de la cabine de l’avion.

Le premier lot de fuselages sera prêt à être livré à la ligne d’assemblage finale à Stans, en Suisse, d’ici la fin de 2022, note la même source.

Le PC-12, le seul avion qui atterrit sur une piste non préparée, est suffisamment polyvalent pour effectuer différentes missions allant du transport exécutif, fret, ambulance aérienne aux missions aériennes ou gouvernementales. Depuis son premier vol en 1994, l’avion est un best-seller dans sa catégorie et à ce jour, plus de 1.800 exemplaires ont été livrés.

S’appuyant sur un bilan de sécurité exceptionnel de plus de huit millions d’heures de vol et le support client de Pilatus, à la pointe de l’industrie, le modèle PC-12 NGX avec sa dernière technologie de moteur et d’avionique en fait le turbopropulseur monomoteur le plus avancé jamais conçu, souligne le communiqué.

A noter qu’une collaboration étroite a été établie avec l’Institut des Métiers de l’Aéronautique pour mobiliser des ressources qualifiées pour le programme PC 12.

UPU: fin du 27e Congrès avec l’adoption de la « Stratégie postale d’Abidjan »

Les lampions se sont éteints vendredi sur le 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) avec la « Stratégie postale d’Abidjan » qui devrait courir sur la période 2021-2025.

Plus de 160 pays ont été enregistrés sur 192 Etats membres de l’UPU, soit un taux de 83% de participation, selon les organisateurs. Au cours de la session plénière marquant la clôture de l’événement, les délégations ont salué une « merveilleuse hospitalité de la Côte d’Ivoire ». 

Pour le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, qui a procédé à la clôture du congrès, ce « franc succès » est une « réussite de l’Afrique ». Il a relevé que le congrès, la première réunion hybride de l’UPU, a mobilisé quelque 900 personnes en présidentiel. 

L’e-commmerce est l’enjeu central de ce 27e Congrès de l’UPU. La Stratégie postale d’Abidjan repose sur trois piliers, notamment le renforcement du mandat de l’UPU, celui du fournisseur et l’amélioration de l’industrie postale.

Le 27e Congrès de l’organisation a permis de traiter, entre autres, les questions des frais des terminaux, le budget de l’Union, la contribution des membres, l’égalité du genre, et de renouveler les instances de l’UPU. 

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a salué « l’esprit de consensus » qui a prévalu pendant les travaux pour répondre aux défis de l’UPU dans un contexte de baisse des volumes des courriers postaux.

Le Japonais Masahiko Metoki a été élu directeur général de l’Union postale universelle par les congressistes qui ont consacré au poste de vice-directeur général de l’organisation M. Osvald Marjan de la Slovénie.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain à abriter le congrès de l’UPU après l’Égypte qui a accueilli pour la première fois cette rencontre sur le continent, en 1934. L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao, occupe le poste de Président du Conseil d’administration de l’UPU. 

Le 28e congrès se tiendra à Dubaï, dans les Émirats Arabes unis. Le pays a été désigné à la suite d’un vote, devant la Russie. Les Emirats arabes unis promettent une « aventure inoubliable » lors de cette session. 

L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao nouveau PCA de l’Union postale universelle

L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao, a été désigné jeudi Président du Conseil d’administration de l’Union postale universelle (UPU), à l’occasion du 27e Congrès de l’organisation à Abidjan.

M. Isaac Gnamba-Yao est l’actuel directeur général de La Poste de Côte d’Ivoire. Il a été désigné lors d’une plénière, au cours de laquelle les membres du Conseil d’administration de l’UPU ont été retenus. 

Le nouveau PCA de l’UPU a témoigné sa gratitude aux autorités ivoiriennes qui lui ont fait confiance et salué l’ensemble des postiers de Côte d’Ivoire, qui sans eux le regard ne serait pas porté sur sa personne.

« C’est maintenant que le travail commence et nous devons retrousser les manches parce que la responsabilité est très grande », a déclaré à la presse M. Isaac Gnamba-Yao, ajoutant que le défi, c’est de travailler avec l’ensemble des membres du Conseil.

Il aura pour challenge d’œuvrer à la réalisation optimale de la stratégie postale d’Abidjan dessinée lors de ce 27e Congrès de l’UPU et qui devrait courir pendant les quatre prochaines années. 

S’adressant à l’auditoire, M. Isaac Gnamba-Yao a demandé aux congressistes de « garder durant ces quatre ans l’esprit d’Abidjan », notamment le succès de la rencontre qui a resserré les liens de confraternité.

Le développement de l’e-commerce a constitué un enjeu central du 27e Congrès postal universel qui s’achève à Abidjan ce 27 août 2021. Durant les 4 années à venir, le Conseil d’administration devrait soutenir cet objectif.

Confrontée depuis des années à la baisse des volumes de courriers, l’UPU a en revanche anticipé la hausse des flux de colis. Le nouveau directeur général de l’UPU, le Japonais Masahiko Metoki veut faire du digital une clé de réussite des projets du secteur postal. 

L’UPU est une institution dépendante de l’ONU, même si sa création, bien plus ancienne, date de 1874, elle constitue l’une des plus anciennes organisations internationales; et veut permettre aux différentes couches sociales de bénéficier des services postaux. 

28e congrès UPU: les Émirats Arabes unis promettent une « aventure inoubliable »

Les Émirats et Arabes unis, pays hôte du 28e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), en 2025, offriront une « aventure inoubliable », a assuré jeudi à Abidjan le PDG de Émirates post Group, Abdulla Alashram.

« Le gouvernement a promis de faire du 28e congrès de l’UPU une aventure inoubliable », a dit M. Abdulla Alashram, indiquant qu' »il y aura beaucoup de travail à faire au niveau de la logistique, mais il y aura aussi beaucoup de divertissements ». 

« Nous sommes vraiment content de savoir que nous allons abriter à Dubaï la prochaine édition de ce congrès », a-t-il ajouté, faisant remarquer que le travail de préparation a commencé dès la désignation du pays. 

Pour lui, le 27e congrès postal de l’organisation qui se déroule à Abidjan du 9 au 27 août 2021 a été « un succès » dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui a été vraiment un défi pour tous les pays du monde entier. 

Dans les Émirats Arabes unis, le secteur de la poste joue un rôle important dans la croissance du pays. Les études montrent qu’en 2022, la valeur issue de la logistique s’établira à environ 6 milliards de dollars. 

La poste des Émirats Arabes unis, dira-t-il, s’assure de mettre à disposition, des services pour toutes les classes sociales. Le pays  compte plus de 90 bureaux de vote.

Selon le PDG de Émirates post Group, Abdulla Alashram, sa structure compte 3.000 employés. L’institution envisage de développer 500 points électroniques pour dynamiser les services postaux au plan local.  

Les Émirats Arabes unis ont remporté le 24 août 2021 le vote des membres de l’UPU, devant la Russie, lors d’un scrutin qui a eu lieu à une plénière, à l’occasion du 27e Congrès de l’Union à Abidjan. 

Sur 132 pays membres de l’Union postale universelle ayant pris part au suffrage, les Émirats Arabes Unis, ont été crédités de 63 voix contre 56 voix pour la Russie. Treize abstentions ont été enregistrées. 

Après la Côte d’Ivoire qui accueille le 27e Congrès de l’UPU du 9 au 27 août 2021, pour la deuxième fois sur le continent africain après l’Égypte en 1934, l’Asie accueillera le 28e congrès en 2025.    

UPU: Metoki, nouveau DG, promet un « avenir radieux » de l’organisation

Le nouveau directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), le Japonais Masahiko Metoki, a promis mercredi un « avenir radieux » de l’organisation, après son élection, lors du 27e Congrès de l’Union à Abidjan.

M. Metoki s’est dit conscient que « le volume de courriers baisse dans le monde ». Il envisage de mettre en place un think tank, un groupe de réflexions qui générera des idées pour apporter des solutions spécifiques que connaît chaque pays.

Le secteur postal a beaucoup d’opportunités pour se développer en dépit des problématiques, a fait observer le nouveau directeur général de l’UPU, qui compte apporter des solutions aux fins de donner à cette entité un « avenir radieux ». 

Il est le premier directeur général du Bureau international de l’UPU issu de l’Asie pacifique. Le Japonais souhaite écouter les voix de toutes les régions et porter leurs besoins autant que possible.

« Chaque pays a ses problèmes » et ses défis, a-t-il insisté, promettant étudier avec son staff leurs différentes problématiques. Il a soutenu que les aspects financiers sont à la charge des gouvernants, l’UPU apporte son expertise. 

M. Metoki a admis que « très peu de gouvernements accordent une aide financière » à la poste. Pour ce faire, il appelle les patrons des Postes locales à saisir les opportunités post-Covid-19 pour relancer leurs activités et améliorer la qualité de leurs services.

Pour lui, la digitalisation est une clé des réponses au développement du secteur postal universel.  Il envisage également impulser la formation du personnel et surtout créer une relation dans ce sens entre les pays industrialisés et ceux en voie de développement.

Le vice-directeur général du Bureau international de l’UPU élu est M. Osvald Marjan de la Slovénie. Il a été élu au second tour du vote avec 86 voix devant le Camerounais Younouss Djibrine, crédité de 47 voix et Marcela Maron  (argentine), qui a obtenu 21 voix.

Au premier tour pour le poste de vice-directeur général, M. Marjan est arrivé en tête avec 74 voix devant le Camerounais Younouss Djibrine, 46 voix, et Marcela Maron, 28 voix. L’Ukrainien Vladyslav Dubenko qui a obtenu 5 voix a été éliminé pour le second tour. 

Pour sa part, M. Marjan compte contribuer à « faire grandir l’e-commerce », une niche où il y a beaucoup d’opportunités, tout en mettant l’accent sur les infrastructures publiques qui peuvent être gérées de manière plus efficace. 

La Côte d’Ivoire abrite le 27e Congrès de l’Union postale universelle qui s’est ouvert le 9 août et qui s’achève le 27 août prochain. 

Le Japonais Masahiko Metoki élu à Abidjan DG du Bureau de l’UPU

Le Japonais Masahiko Metoki a été élu mercredi directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), à l’occasion du 27e Congrès de l’organisation à Abidjan.

M. Metoki a été avec 102 voix, devant le Suisse Pascal Clivaz, vice-directeur général, qui a été crédité de 40 voix. Il est suivi par le Belge Jack Hamande qui a obtenu 14 voix des suffrages exprimés, au cours d’une plénière. 

Le nouveau directeur général du Bureau international de l’UPU est fort d’une carrière dans le service public, en particulier dans le secteur postal. Il a d’abord travaillé au ministère japonais des Postes et des télécommunications en 1983. 

Il exercera ensuite le rôle de postmaster au bureau de poste de Nihonmatsu, dans la préfecture de Fukushima, avant de venir au bureau d’épargne du ministère en tant que directeur du Bureau du service international.

En 2003, il réintègre la poste japonaise où il a participé à la privatisation de la structure. Depuis la privatisation de la poste, M. Metoki a exercé des rôles de direction relatif à l’introduction en bourse de la poste.

Outre son expérience dans le milieu postal, M. Metoki a travaillé auprès du ministère japonais des Affaires étrangères et de l’ambassade du Japon en Thaïlande. Il représentait son pays au sein de l’UPU en tant que président du Conseil d’exploitation postale (CEP) depuis 2012.

Le Japonais a présidé la Commission du 22e Congrès en charge des services financiers postaux et le groupe « Services financiers postaux » du CEP. II a été à la tête de la première révision de la Convention postale universelle, permettant l’expédition par la poste d’équipements munis de piles ou de batteries. 

M. Metoki succède au kényan Hussein Bishar qui a fait deux mandats à la tête de l’Union. Le DG sortant, élu le 10 octobre 2012 lors du 25e congrès à Doha (Qatar), a été reconduit à l’occasion du 26e congrès tenu à Istanbul, en Turquie. 

Poste: célébration à Abidjan du 5e anniversaire du hub philatélique africain

Le 5e anniversaire du hub philatélique africain, visant à vendre des timbre-postes électroniques, a été célébré mardi à Abidjan, en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) qui s’achève le 27 août 2021.

L’événement était organisé par le Maroc qui héberge le Hub philatélique africain. M. Amin Benjelloun Touimi, directeur général de la Poste du Maroc, s’est dit « heureux » de l’évolution de ce projet vu son « balbutiement » au départ. Il s’est félicité de ce que ce projet devient « une évidence et une opportunité pour la promotion de la philatélie africaine, au-delà des frontières ».

La rétrospective sur ces cinq dernières années ressort, à l’en croire un « bilan positif », car aujourd’hui, une douzaine de pays africains ont adhéré à ce hub. Et, la vente des timbres a démarré depuis le départ de ce hub philatélique.

Il a lancé un appel aux autres postes africaines à adhérer à ce beau projet. Il a été dévoilé à cette occasion un timbre du hub philatélique africain. Ce hub permet à beaucoup de philatélistes d’acheter des timbres. 

La poste du Sénégal a décroché le Prix d’or du meilleur timbre-poste. Le deuxième prix de la médaille argent a été décerné à la Centrafrique et le prix de la médaille de bronze est revenu au Burundi.

Le Maroc a obtenu le Prix d’or des meilleures ventes. Le prix d’argent a été attribué à la poste du Nigéria et le prix de bronze au Burkina Faso. Un espace d’exposition philatélique a été aménagé sur l’espace où se déroule le 27e Congrès de l’UPU qui a lieu du 9 au 27 août 2021. 

C’est en marge du congrès d’Istanbul tenu en 2016 qu’il a été officialisé la collaboration avec plusieurs postes africaines la mise en place d’un Hub philatélique africain, en présence des opérateurs membres du Forum CEO Coopération Sud-Sud pour l’Afrique.

Covid-19: la Côte d’Ivoire lance une application de surveillance

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire a lancé mardi une application de surveillance de la Covid-19 dénommée « Afya », visant à recueillir des données sanitaires auprès des citoyens et suivre les infections respiratoires aiguës, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Selon Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur à l’INHP, c’est une nouvelle stratégie de surveillance épidémiologique utilisant un outil numérique qui permettra « une surveillance digitale participative » afin de recueillir régulièrement des données sanitaires auprès des concitoyens. 

Ces données, dira-t-il, seront « couplées aux données hospitalières pour suivre l’évolution de la Covid-19 et des infections respiratoires aiguës afin de détecter précocement des épidémies et mettre en place des mesures de prévention nécessaire ». 

Cette plateforme se veut un outil innovant qui permet de veiller en permanence sur l’état de santé des populations, et « ce que nous souhaitons, c’est que les populations adhèrent à cet outil, téléchargent l’application et le renseignent régulièrement », a ajouté Dr Coulibaly.  

« C’est une application qui est anonyme, il s’agit essentiellement d’informations sanitaires pour mettre en place des mesures de prévention », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il est demandé chaque semaine au citoyen s’il a fait de la fièvre ou eu des difficultés respiratoires. 

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) vise un objectif de 5.000 personnes à atteindre d’ici à trois mois, voire à la fin de l’année 2021. Il collabore sur ce projet avec le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG). 

Mme Dosso Awa, nouveau directeur général du CICG, a expliqué que cette plateforme de détection des symptômes de la Covid-19, « reste avant tout participative », invitant les familles à se l’approprier. 

Le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG) envisage d’organiser des webinaires communs pour mutualiser les bases de données afin d’intégrer cette plateforme dans les habitudes des populations en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 23 août 2021, 53.730 cas confirmés de Covid-19, 52.597 guéris, 736 cas actifs et 397 décès. 

27e Congrès UPU: la stratégie d’Abidjan est de «haut niveau» (Bishar)

Le directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), Bishar Hussein, s’est félicité lundi de la stratégie postale d’Abidjan, en cours d’approbation, assurant qu’elle est de « haut niveau », lors d’une conférence de presse.

La stratégie postale d’Abidjan pour les cinq ans à venir est « une stratégie de haut niveau », a déclaré lundi le directeur général sortant du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein, face à la presse, en marge du 27e Congrès de l’UPU qui se déroule du 9 au 27 août à Abidjan.

Chaque pays, dira-t-il, doit regarder cette stratégie d’Abidjan pour pouvoir l’adapter à ses réalités et c’est du ressort du gouvernement de s’assurer que la Poste locale développe les services de l’Union et dispose de ressources financières nécessaires pour implémenter ce qui a été décidé.  

Les gouvernements sont signataires du traité de l’UPU et « le principe fondamental des services de l’Union sont portés par les Etats et c’est à eux de les implémenter », a expliqué M. Bishar Hussein, ajoutant que  l’UPU développe des plans stratégiques chaque 5 ans.

L’édition 2021 du congrès de l’UPU met le focus sur la digitalisation des services postaux ainsi que le développement de services financiers et logistiques. Cela devrait permettre au secteur d’être performant et d’étendre les offres dans les zones rurales.  

Faisant un bref bilan de ses deux mandats, M. Bishar a indiqué que son équipe a « refait les réformes structurelles de l’Union », en créant « l’équilibre du genre et une balance au niveau des membres du Conseil » de l’organisation onusienne.  

« Nous avions un déséquilibre au niveau des membres du Conseil. Les pays développés étaient plus représentés, et nous avons en 2018 rectifié 44 ans de déséquilibres, et pour la première fois nous avons ajouté huit pays en voie de développement » dont quatre issus de l’Afrique, a-t-il fait savoir.

Les membres du Conseil de l’UPU vont pour la première fois participer à une élection en deux jours dans l’optique du renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation, a poursuivi le directeur général sortant.  

Avec la pandémie de Covid-19, les travaux se sont déroulés de façon hybride avec des participants à distance et d’autres en présentiel. Selon le directeur général de l’UPU, le congrès « était supposé avoir une partie de ce congrès à Genève, en Suisse », mais la Côte d’Ivoire s’est opposée.

« Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire a dit non, on ne peut pas séparer le congrès, il doit avoir lieu ici en Côte d’Ivoire », lors des deux premières journées du congrès, au cours d’un grand débat, mais finalement il a été admis que le congrès se tienne entièrement à Abidjan.  

M. Bishar s’est dit « très content de cette expérience acquise depuis ces 9 ans » à la tête de l’UPU, estimant avoir fait de son mieux en donnant une « visibilité » à l’UPU qui est à son plus haut niveau, avant de faire la passe à une autre génération.

Elu le 10 octobre 2012 lors du 25e Congrès postal universel de Doha (Qatar, le Kenyan Bishar Hussein a été réélu pour un nouveau mandat à l’occasion du 26e Congrès de l’organisation en Istanbul (Turquie). L’Union postale universelle compte aujourd’hui 192 membres.   

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire 2021 lancée le 09 septembre

La deuxième édition de «Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire» sera lancée le 09 septembre prochain à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) d’Abidjan.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire est une compétition ayant pour but de développer les talents de l’industrie des télécommunications, de l’information et de la communication (TIC) permettant ainsi de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable mais aussi de réduire la fracture numérique dans le pays.

Cette deuxième édition sera parrainée comme l’année dernière par le ministère ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. Plusieurs acteurs du secteur des TIC, des directeurs de grandes écoles et d’universités, et de potentiels candidats sont attendus à ce lancement.

Cette compétition est ouverte à tous les étudiants régulièrement inscrits dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. «La particularité de l’édition 2021 est qu’au terme de la compétition nationale, une compétition sous-régionale opposera les vainqueurs Ivoiriens à ceux du Burkina Faso, de la Guinée et du Benin », souligne une note d’information, précisant que « les lauréats de Côte d’Ivoire seront directement pris en stage par Huawei ».  

Les inscriptions pour cette deuxième édition ont déjà commencé et se font en ligne via le lien https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict

Huawei ICT Competition se déroule dans plusieurs pays du monde et se clôture par une finale mondiale qui a normalement lieu en Chine. La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place. 

Moyo Sifundo, nouveau SG de l’UPAP, prend fonction en septembre

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief, élu le 13 août 2021, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), à Abidjan, prend fonction le 1er septembre 2021.

« Je vais prendre fonction officiellement le 1er septembre 2021 », a annoncé lundi M. Moyo Sifundo Chief, le nouveau secrétaire général de l’UPAP, qui dans sa vision veut « conduire la digitalisation de la poste en Afrique », lors d’une conférence de presse.

Le thème du 27e Congrès de l’UPU qui se se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, tourné autour de l’e-commerce et de la digitalisation du secteur postal universel. L’UPAP se veut « un instrument très important quant à la digitalisation de la poste en Afrique ». 

Pour M. Moyo Sifundo, les bureaux de poste sur le continent, en tant qu’agences de développement, seront « utilisés pour développer certains programmes des gouvernements et la digitalisation de la poste ». 

Il a fait observer que « c’est grâce à la digitalisation que certaines postes sont capables d’offrir des services comme le e-commerce et les services gouvernementaux en ligne », surtout dans cette période marquée par la pandémie de Covid-19.

La Covid-19 a affecté plusieurs secteurs dans les pays et en particulier la poste. Mais, très rapidement les bureaux se sont relevés des cendres à travers les protocoles sanitaires pour faciliter la distribution à travers la logistique. 

Le nouveau secrétaire général de l’UPAP veut s’assurer que « tous les pays africains soient membres de l’organisation » panafricaine, tout en apportant ses 26 ans d’expériences dans le secteur postal à travers le monde.

Il a soutenu que l’e-commerce est une niche pour les compagnies postales qui devront mettre en relation les fournisseurs et les clients. Mais, cela ne peut être efficient qu’ à travers une bonne gouvernance et un service après-vente probant.

M. Moyo Sifundo estime que le renouvellement de leadership est un atout indéniable pour l’organisation. Ce dernier qui a travaillé sur les réformes de la poste au sein de l’UPU, veut dynamiser l’UPAP. 

Le Conseil des ministres de l’Union africaine (UA), réuni en sa 29e session ordinaire du 23 juin au 3 juillet 1977, à Libreville, au Gabon, a adopté la création de l’Union panafricaine des postes pour servir d’organisme de tutelle à toutes les administrations postales en Afrique. 

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.

Le Rwanda, pays hôte de la prochaine conférence eLearning Africa

Le Centre des congrès de Kigali va accueillir, du 11 au 13 mai 2022, la plus grande conférence et exposition d’Afrique consacrée à l’apprentissage assisté par les technologies.Durant trois jours, des responsables politiques, des investisseurs et des experts en matière d’éducation et de technologies participeront aux débats dans la capitale rwandaise.  Rebecca Stromeyer, fondatrice et PDG d’eLearning Africa, a déclaré, dans un communiqué reçu mercredi à APA, que son ambition est que la conférence contribue à « un nouvel objectif pour l’enseignement » en favorisant des discussions approfondies sur « le monde d’après-Covid ».

Puisque « la pandémie a entraîné de nombreux changements dont certains seront permanents », elle a affirmé que l’accent doit à présent être mis sur « l’adaptabilité, la résilience et la durabilité dans le secteur de l’éducation ».

De l’avis de Rebecca Stromeyer, « un agenda africain est nécessaire, pas seulement pour l’Afrique, mais parce que le monde a tant à apprendre (d’elle) ». À cet effet, a-t-elle ajouté, « l’expérience africaine et les traditions du continent, telles que la philosophie   » Ubuntu « , reviendront au goût du jour. De même, les conceptions africaines de communauté et de partenariat avec la nature porteront l’Afrique au firmament, et la feront de plus en plus reconnaître comme un haut lieu du savoir, de l’expérience et de l’éducation dans le monde ».

La conférence eLearning Africa 2022 sera organisée sur le thème « Un Nouvel Objectif pour l’Enseignement » décliné en plusieurs thématiques : les défis auxquels feront face les pays africains à l’issue de la pandémie, l’adéquation des modèles internationaux au contexte africain, la réorientation du secteur éducatif en vue de répondre aux besoins futurs des pays africains, l’usage des technologies par les pays africains pour répondre aux besoins spécifiques, la mise en place d’un marché unique africain, ainsi que des opportunités et des exigences des employeurs y afférentes et la contribution de l’Afrique à l’apprentissage et à la résolution de problèmes à l’échelle mondiale.

Outre les sessions plénières, les séminaires, les ateliers…, une exposition majeure mettra en valeur certaines des dernières technologies et solutions pour l’éducation.

Afrique : des acteurs de l’éducation initiés au digital

Les responsables et décideurs politiques en charge des programmes éducatifs ont été formés à l’élaboration, à la mise à jour et à la mise en œuvre de politiques et de stratégies de transformations digitales.Au total, 45 leaders anglophones et 59 francophones venus de sept pays ont suivi, au bout de deux mois, sept modules de cours portant essentiellement sur la promotion de l’Education et de la Formation Techniques et Professionnelles (EFTP) et des TIC.

Grâce à celle-ci, les responsables et décideurs politiques de l’EFTP sont mieux outillés pour coordonner les travaux d’élaboration des politiques et stratégies intégrant l’enseignement et l’apprentissage par les TIC et le digital dans le secteur de l’EFTP au niveau national et régional.

« Cette formation dont la mise en œuvre est planifiée sur une dizaine d’années avec l’actualisation permanente des contenus, vise à doter l’Afrique d’un nombre critique de responsables et décideurs politiques en EFTP capable de soutenir et mettre en œuvre la vision de l’initiative dans leurs pays respectifs » a déclaré, Mme. Mona Laroussi, directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF), représentant le directeur de l’Unesco à la cérémonie de graduation.

L’initiative s’est par ailleurs fixée comme objectif majeur l’atteinte de dix cibles, à travers la mise en œuvre d’un programme conjoint structuré en trois composantes, dont la première est relative à l’implémentation d’une série de formations panafricaines.

Ces cibles comprennent, entre autres, la formation d’un million de jeunes en dehors de l’école et dans le secteur informel à l’horizon 2030, la mise sur pied d’un regroupement de près de 1000 experts/maîtres formateurs capables de répondre aux besoins d’appui technique des pays africains dans le domaine…

Elle vise également à contribuer à la réalisation de l’atteinte de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) : « Une Afrique prospère basée sur une croissance inclusive et un développement durable ».

« La formation nous a permis de comprendre les enjeux du numérique dans l’EFTP. L’objectif a été atteint pour la formation en ligne et nous espérons que la séance pratique sera de meilleure qualité. Le contenu était adapté à nos activités professionnelles et nous sommes aujourd’hui bien outillés pour accompagner nos pays et créer un réseau de diplômés apte à porter le plaidoyer de la transformation digitale de l’EFTP et du développement des systèmes de compétences du continent », s’est réjoui M. Bazelel, participant du Ghana.

Cette initiative panafricaine est une partie intégrante du plan de travail du groupe CESA EFTP institutionnalisé par l’Union africaine avec l’Unesco en tant que co-chef de file et d’autres partenaires.

Bénin : l’ORTB en quête de modernité

Le gouvernement compte accompagner l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB, publique) dans sa politique de modernisation pour qu’elle soit dans « l’ère du temps ».S’adapter ou périr. Les entreprises du secteur audiovisuel doivent suivre le rythme imposé par la révolution numérique. Pour l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), il s’agit de « se mettre aux normes », souligne ce mardi le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation.

L’atteinte de cet objectif passe entre autres par « des investissements en équipements et matériels modernes ainsi que le développement d’expertises métiers ».

C’est pourquoi, lors du Conseil des ministres tenu le 28 juillet dernier, le gouvernement a autorisé « un contrat d’assistance technique pour la modernisation de la radio et télévision nationales ».

A terme, promet l’Etat béninois, la chaîne publique « connaîtra de profondes mutations ». Elles vont notamment se matérialiser par l’acquisition d’ « équipements et de systèmes techniques », la définition ou l’optimisation des « procédures de production et de transmission » et « les formations ou recyclages à envisager pour le personnel ciblé ». Ce programme vise à améliorer la qualité des prestations de l’ORTB.

Côte d’Ivoire: 108 millions Fcfa pour 6 porteurs de projets de recherche

Six lauréats retenus après un appel à projets conjoints du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) de Côte d’Ivoire et du Centre de recherche canadien « Crdi », ont reçu mardi à Abidjan des chèques pour l’exécution de leurs projets.

Selon Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, organisme sous tutelle du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit d’un projet conjoint lancé avec le Centre de recherche pour le développement international du Canada (Crdi).

Ce projet intervient dans le cadre d’une initiative d’organismes de financement de la recherche au profit de 15 pays africains au Sud du Sahara, qui a pour mission essentielle de renforcer les entités de financement de la recherche.

Cette initiative est soutenue par le Canada, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. Les projets promus visent à inviter la communauté scientifique nationale à proposer des solutions à un certain nombre de problèmes auxquels le pays est confronté.

Trois thématiques ont été retenues pour cet appel à projets conjoints, la santé durable, notamment les maladies tropicales négligées, ensuite les liens entre les universités et le secteur privé, et enfin l’utilisation des énergies renouvelables pour le bien-être des populations.

Le Fonsti se veut un instrument au service du développement en Côte d’Ivoire, car la recherche doit soutenir le développement du pays. Dans cet élan, cet organisme mobilise les intelligences face aux défis pour apporter des solutions.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Ouattara Djakalia, représentant le ministre, a adressé ses félicitations aux lauréats, lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de l’appel à projets conjoint Fonsti-Crdi.

Il s’est réjoui des thématiques abordées par cet appel à projets qui « présentent un intérêt majeur pour le rayonnement de la science, le développement socio-économique » du pays et le bien-être des populations.

Pour lui, le contexte sanitaire actuel rend nécessaire une synergie d’actions, dans le cadre de partenariats multinationaux, techniques et scientifiques pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, les maladies chroniques infectieuses ou non transmissibles.

En outre, dira-t-il, le lien entre l’industrie et le monde de la recherche et les universités en particulier, est « une préoccupation chère au ministre  qui est convaincu que le moteur des économies émergentes repose sur la création du savoir, l’invention et l’innovation ».

Dr Rodrigue Adjoumani Kouakou, lauréat, a bénéficié de 18,5 millions Fcfa pour son projet de réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des feintes des poules.

Dr Antoine Assamoi, lui, a obtenu 15 millions Fcfa pour mettre au point des solutions à intérêts thérapeutiques à base de plante curcuma long contre la dengue et le Zika, deux maladies tropicales négligées.

Quant à Dr Rita-Josiane Gouesse, elle a eu un financement de 16,5 millions de Fcfa pour une recherche visant à lutter contre le cancer du sein. Il s’agit d’une évaluation de l’intérêt de l’ADN tumoral circulant comme biomarqueur prédictif de l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez les patientes atteintes d’un cancer avancé en Côte d’Ivoire.

Un autre projet retenu est l’évaluation in vitro de l’activité antileishmanienne de quelques plantes médicales ivoiriennes, développé par Dr Kipré Rollan Gueyraud, pour un montant à hauteur de 20 millions Fcfa.

Le projet de développement et d’optimisation par procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière, a bénéficié d’un appui de 20 millions Fcfa. Il est conçu par Dr Seyhi Brahima.

Dr Bene Kouadio, lui, a obtenu 18,85 millions Fcfa pour effectuer une enquête ethnographique et monographique des plantes utilisées dans la prévention et le traitement de trois maladies, notamment la filariose lymphatique, onchocercose et schistosomiase.

L’initiative de cet appel à projets conjoints lancé par le Fonsti et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, s’inscrit dans le cadre du Programme quinquennal de l’initiative des Organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique (IOSRS).

Energie : appel à candidatures pour les start-up africaines

Les jeunes entreprises du continent peuvent bénéficier d’un financement en participant au concours « Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD for Innovation) » organisé par l’association Light On.Deux semaines. C’est le temps qu’il reste aux start-up africaines pour soumettre leur projet. En effet, la réception des candidatures sera close le 31 juillet prochain. Pour espérer décrocher l’un des prix mis en jeu par Light On, les innovateurs devront proposer des solutions énergétiques hors-réseaux innovantes. La finalité étant d’améliorer les conditions de vie des populations du continent noir.

Cette compétition vise donc à promouvoir l’inventivité et la créativité « made in Africa » dans les domaines du développement durable et de l’énergie par la mise en place de formations et de financements de projets innovants.

Elle cible les start-up proposant des solutions pour éclairer durablement les ménages non raccordés au réseau électrique national ou développant des solutions pour l’efficacité énergétique.

Cinq pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) sont concernés par le concours. Le prix décerné dans chaque catégorie est doté d’une enveloppe de trois millions F CFA, plus des formations, de la visibilité et des contacts avec des professionnels et de potentiels investisseurs. Les étudiants peuvent également y participer pour tenter de remporter jusqu’à un million F CFA.

Lancement à Abidjan de la 5e édition du Salon international de la géomatique

La 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique, science consistant à collecter, traiter et diffuser les données géographiques, a été lancée jeudi à Abidjan autour du thème « L’apport des nouvelles technologies et de la geo-information dans la gestion des crises ».

Ce salon, prévu se tenir du 22 au 24 septembre 2021, à la Caistab à Abidjan, le Centre des Affaires de la capitale économique ivoirienne, est organisé par le Comité national de télédétection et de l’information géomatique (CNTIG), une entité sous la tutelle du Cabinet du Premier ministre.

Dr Insiata Goita, chef de Cabinet, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de l’événement, a procédé au lancement de la 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique.

Elle a, au nom du ministre de l’Enseignent supérieur et de la recherche scientifique, félicité le CNTIG pour cette activité qui participe au développement de la recherche et de l’innovation scientifique et qui est inscrite dans la stratégie du gouvernement.

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a fait observer que le thème choisi pour cette édition permettra « une bonne gestion des crises » d’ordre sanitaire, écologique, alimentaire ou encore sécuritaire.

La gestion des crises prise sous l’angle géomatique impactera inéluctablement la paix et la cohésion sociale, a-t-il soutenu, annonçant que le CNTIG travaille à fournir des solutions à l’aviation civile pour une meilleure gestion geospatiale.

Le directeur général de la CNTIG, Dr Édouard Fonh-Gbei, a relevé que des experts participeront en présentiel et d’autres par visio-conférence. Et, pour cette édition 2021, sont attendus une centaine d’exposants et quelque 3.000 visiteurs. 

Acteur majeur de la géomatique et de la digitalisation du territoire en Côte d’Ivoire, le CNTIG veut placer cette 5e édition sous le sceau de la promotion des données geospatiales et de l’intelligence artificielle, associés à la résolution des problèmes de développement.

Depuis 2012, le Salon international de la géomatique a révolutionné en Côte d’Ivoire l’exploitation et l’utilisation des données geospatiales et a permis d’améliorer les stratégies et la politique de gestion des activités gouvernementales. 

L’année précédente, le Salon international de la géomatique n’a pu se tenir en raison de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19. Le salon accueillera des participants dans le strict respect des mesures barrières, avec un parc d’exposition, des panels et des rencontres B to B.

Présentation à Paris des atouts du secteur numérique ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a présenté à Paris les atouts du secteur du numérique en Côte d’Ivoire.

Le ministre Adom qui s’exprimait à la tribune du colloque «Des grands rendez-vous» de Business France, lundi, a réaffirmé l’ambition de la Côte d’Ivoire de « bâtir les piliers d’une économie numérique forte, inclusive, et porteuse de richesses ».

Il a également mis en exergue la vision du gouvernement ivoirien qui est d’accélérer la transformation digitale de la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise à APA, jeudi.

A travers plusieurs panels, les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire ont été présentées à la soixantaine d’entreprises qui a effectué le déplacement pour prendre part à cette rencontre.

Dans son allocution, le Président de « Business France », M. Arnaud Fleury a donné les raisons du choix de la Côte d’Ivoire.

« Nous terminons en beauté cette saison des Grands Rendez-vous de Business France. En beauté parce qu’il nous semblait naturel de conclure sur la Côte d’Ivoire, poumon de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec près de 40% du PIB (Produit intérieur brut)», a-t-il expliqué, soulignant que «le pays s’en est très bien sorti avec la Covid-19 et représente de très bonnes opportunités pour la France ».

Pour le Président du Sénat français, le choix de la Côte d’Ivoire n’est pas un hasard. « La Côte d’Ivoire est un véritable champion régional en matière économique. Le secteur privé est aujourd’hui très attractif et les opportunités d’investissement pour nos entreprises sont légions », a renchéri le président du Sénat français, Gérard Larche, dans un message lu par le sénateur, André Reichardt.

« Si la Côte d’Ivoire est le premier producteur de Cacao au monde, elle est également performante dans beaucoup d’autres secteurs.  La Côte d’Ivoire possède des grands atouts dans le secteur industriel. Qu’il s’agisse de l’agro-alimentaire, de l’énergie ou du BTP », a-t-il ajouté.

Poursuivant, le président du Sénat a indiqué que «si la crise sanitaire a quelque peu ralenti la croissance ivoirienne, les fondamentaux structurels restent bons et permettent d’envisager une nouvelle décennie fructueuse pour son économie. Le pays possède un réseau d’infrastructures dense et de qualité, hérités de la période du miracle ivoirien que le PND 2021-2025 va assurément continuer de développer. »

« La Côte d’Ivoire présente aussi d’importants atouts dans secteur tertiaire qui constituent un important gisement de croissance à moyen terme », a conclu Gérard Larche.

Cinq panels notamment portant sur les secteurs prioritaires du gouvernement du Premier ministre, M. Patrick Achi à savoir la transformation agricole, l’industrie agroalimentaire, les énergies décartonnées, la ville durable, le numérique et les technologies innovantes ont meublé le programme de ce colloque au cours duquel les atouts de la Côte d’Ivoire ont été passés au peigne fin pour éclairer la lanterne des participants. 

Ces panels ont été animés respectivement par les ministres Emmanuel Essis et Roger Adom en présentiel, et les ministres Kobenan Kouassi Adjoumani, Amadou Koné et Bruno Nabagné Koné en visio.

L’Agence marocain de sûreté et de sécurité nucléaires désignée centre collaborateur africain de l’AIEA

L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont signé, mardi à Vienne, l’accord de désignation d’AMSSNuR en tant que centre collaborateur africain de l’AIEA pour le renforcement des capacités en matière de sécurité nucléaire, indique un communiqué de l’AMSSNuR.Aux termes de cet accord, l’AMSSNuR devient le premier centre collaborateur de l’Agence internationale sur le plan continental, pour la période 2021-2024, selon un plan d’action spécifique visant à assister les États membres dans l’élaboration du cadre réglementaire relatif à la sécurité nucléaire de leurs pays respectifs, développer les capacités nationales et régionales, notamment africaines et renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine, souligne la même source.

Cette désignation « constitue une reconnaissance internationale des efforts entrepris par le Royaume du Maroc dans le domaine de la sécurité nucléaire et témoigne de l’excellence des relations de coopération entre notre pays et l’AIEA et de la réputation de la sécurité nucléaire au Royaume du Maroc au niveau mondial », ajoute-t-on.

Cette reconnaissance vient couronner les efforts fournis par AMSSNuR depuis sa création dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques et sa veille permanente sur toutes les opportunités pour les mettre en faveur des pays africains membre de l’AIEA, note le communiqué.

Lors de la cérémonie de signature, qui fut marquée par la remise de la plaque de « Centre Collaborateur », les deux parties ont passé en revue les différentes opportunités de coopération visant le renforcement des capacités, nationales et régionales, en matière de sécurité nucléaire.

A cet effet, le directeur général de l’AMSSNuR, Khammar Mrabit a réitéré l’engagement de l’Agence à renforcer les capacités à travers plusieurs canaux et à faciliter la coopération entre l’AIEA et les autres pays africains en matière de formation, de partage de connaissances et d’expériences dans le domaine.

Afrique subsaharienne : de belles perspectives pour la 5G

Les pays du Sud du Sahara vont compter 70 millions d’abonnés à la 5G dans cinq ans, selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité parvenu ce jeudi à APA.Les chiffres sont modestes par rapport à d’autres régions du monde, mais l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste dans la course vers la 5G. Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026. Globalement, les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin 2021, avec environ un million de nouveaux abonnements mobiles quotidiens.

Ces prévisions, souligne le rapport, corroborent les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient en effet augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026.

Si ces tendances se confirment, la 5G dépasserait le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE. Mais en attendant, note le document, c’est la 4G qui tient la corde. Elle a polarisé environ 15 % des abonnements mobiles en fin 2020. Alors que, de manière générale, sept abonnements mobiles sur dix devraient concerner le haut débit d’ici 2026.

Par ailleurs, le document estime que d’ici 2025, les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne. Ce changement d’habitude est notamment dû à la Covid-19. Les prévisions tablent sur 10 heures par semaine d’ici 2025 que les gens passeraient en ligne par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

« Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une +nouvelle normalité+ avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025 », a déclaré le vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, Nora Wahby, cité par le document.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est, selon ses auteurs, la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025. Il a interrogé un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Education aux médias: lancement à Abidjan de « EMI Tour »

Une campagne d’éducation aux médias et à l’information dénommée « EMI Tour » et visant un objectif de 1 000 jeunes dans le cadre de la lutte contre la désinformation et les fake news, a été lancée lundi à Abidjan.

Cette campagne a été officiellement lancée par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré qui a exhorté à cette occasion la jeunesse ivoirienne à une «utilisation responsable» des réseaux sociaux dont la puissance destructrice n’est plus à démontrer à travers le monde.  Selon lui, si les jeunes parviennent à développer un esprit critique, cela réduirait considérablement les fake news.

Auparavant, son collègue Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, représenté par son directeur de cabinet, Jean Martial Adou a souligné l’objectif de cette campagne.

« L’objectif de l’EMI Tour sera atteint si après son lancement et à la fin de la tournée dans les universités publiques nous parvenons à sensibiliser les jeunes face aux dangers de la désinformation sur la cohésion sociale et l’avenir de la planète, à éduquer plus de 1000 jeunes aux médias, à l’information, la cyber-citoyenneté et fact checking (vérification de l’information) », a déclaré M. Adou au nom du ministre Amadou Coulibaly.    

« La lutte contre la désinformation par l’Education aux médias et à l’information est une belle initiative de l’UNESCO que je voudrais saluer », a dit M. Amadou Coulibaly, faisant savoir que son département a « en partage le vaste programme de sensibilisation » des jeunes à l’utilisation responsable d’Internet. 

Il a salué également tous les autres partenaires de la Côte d’Ivoire qui s’apprêtent à soutenir toutes les initiatives nationales sur cette problématique portée par le gouvernement, avant de soutenir que « l’éducation aux médias et à l’information ne peut se construire sans faire observer aux internautes et aux autres acteurs du cyberespace ivoirien que cette activité est encadrée par un dispositif juridique ».

Le ministre de la Communication,  des médias et de la Francophonie, a invité les jeunes, la frange de la population qui passe le plus de temps sur Internet, à respecter le dispositif légal sur l’usage des TIC, mais  cela passe par le « civisme ».

Les jeunes et les étudiants ont un rôle important dans le dispositif qui devrait être mis en place en tant que membres du Comité des bénévoles à l’éducation aux médias et à l’information.

Ce projet devrait être déroulé avec l’appui des bénévoles de l’EMI en vue de renforcer les capacités critiques des jeunes et des étudiants à l’effet de lutter contre les fake news.

« Vous êtes à la fois lecteurs, producteurs et diffuseurs de contenus. A ce titre, il convient de vous appuyer pour une meilleure compréhension et l’usage autonome des médias afin de réduire du mieux de nos possibilités, les effets néfastes des fake news », a-t-il lancé. 

Pour sa part, il a dit comparer « les fake news à des tisons qui peuvent détruire des relations, briser des amitiés, réduire les efforts en faveur de la paix et la cohésion sociale s’ils ne sont pas vite éteints ».

Le ministre Coulibaly a appelé les  bénévoles de l’éducation aux médias et à l’information, les jeunes leaders d’opinion, ou membres des associations de jeunesses et les jeunes du monde universitaire à s’engager dans cette lutte. 

« Soyez nos pompiers et non les mains qui attiserons ces tisons et ces braises. Soyez des artisans de la paix en vous inscrivant massivement dans les comités de bénévoles à l’Education aux médias et à l’information », a-t-il insisté.

« Tout ce qui se dit, se voit et s’entend sur Internet n’est pas forcement la vérité absolue », a-t-il conseillé, invitant les jeunes à privilégier les valeurs et principes de la cyber-citoyenneté afin qu’à travers les réseaux sociaux, ils puissent contrecarrer la désinformation et promouvoir la cohésion sociale.

L’EMI Tour est financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations-Unies dans le cadre du projet «Les jeunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits socio- politiques et communautaires ». 

« EMI Tour s’inscrit dans la vision de l’Unesco de soutenir les actions gouvernementales en faveur de la lutte contre la désinformation et la cybercriminalité en général », a précisé la représentante de l’institution à Abidjan, Mme Anne Lemaistre. 

Mme Lemaistre, également cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan, a indiqué qu' »il s’agit plus particulièrement de permettre à la jeunesse ivoirienne de disposer d’un esprit critique et d’analyse face aux contenus médiatiques ».

L’EMI, renseignera-t-elle, « touchera plus de 1000 jeunes issus des Universités et de l’intérieur du pays et des associations de jeunesse.

« En Côte d’Ivoire, nous avons éduqué aux médias et à l’information près de 500 jeunes dont notamment les Bénévoles de l’EMI qui sont associés à cet EMI Tour », a-t-elle rappelé, faisant savoir qu’en 2018, l’Unesco a éduqué aux médias des centaines de jeunes.

Ces derniers, selon la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire sont aujourd’hui « des avocats de la lutte contre les fausses informations. D’ailleurs des bénévoles de l’EMI sont  les co-organisateurs de ce lancement et c’est avec eux que le tour se fera.

« La montée fulgurante d’internet en Côte d’Ivoire s’accompagne d’une utilisation accrue des réseaux sociaux et a pour entre autre inconvénient la propagation de fausses informations appelées encore fake news », a rappelé, Anne Lemaistre.

Elle s’exprimait dans un panel qu’elle a co-animé à ce lancement avec le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), Lassina Sermé et  Nesmond Delore du National democratic institute (NDI).

Cette caravane est financée par le Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies dans le cadre du projet « Les jeunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits socio-politiques et communautaires ».

Réseaux sociaux: la jeunesse musulmane ivoirienne installe un Comité de suivi

Les organisations des jeunes musulmans en Côte d’Ivoire ont installé samedi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, un Comité de suivi de leur Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, lors d’une rencontre.

Ce Comité de suivi, comprenant 11 membres connaîtra une présidence tournante, d’une période de deux mois. La première organisation chargée d’assurer le suivi de la charte est l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), du 5 juillet au 5 septembre 2021.

L’organe mis en place en présence des guides de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, est notamment animé par les représentants de l’ensemble des groupes partenaires, chaque groupe devant désigner un point focal pour intégrer le Comité.

Aïchatou Zongo, vice-amirate de l’AEEMCI, représentant l’organisation, a laissé entendre que c’est une « fierté » pour cette entité islamique d’assurer la présidence du Comité de suivi de la Charte de la bonne conduite sur les réseaux sociaux.

« C’est une lourde responsabilité qu’on a, au regard de la Charte et de son objectif, nous nous ferons fort de vulgariser la Charte et d’amener tous les militants de nos structures à s’inscrire dans ce canevas afin d’éviter les fake news », a dit Aïchatou Zongo à APA.

Le représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, s’est félicité de cette initiative qui permet d' »encadrer l’utilisation des réseaux sociaux », où l’on constate de plus en plus des dérives langagières et la diffusion à profusion des fake news.

M. Beda a annoncé, l’organisation par le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, d’une grande campagne de sensibilisation contre les fake news, qui devrait démarrer dans les jours à venir.

Sur la question de l’utilisation des réseaux sociaux, plusieurs responsables avertis de la communauté ont prodigué des conseils à plusieurs dizaines de jeunes venus participer au lancement de la plateforme de suivi.

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), M. Lassina Sermé, a exhorté les utilisateurs des réseaux sociaux à vérifier les informations ainsi que les images et les vidéos avant de les diffuser ou les relayer.

« Quand nous avons une information », insistera-t-il, « il faut se poser la question, quelle est la source de ce message même s’il y a des éléments qui semblent être pertinents? », tout en proposant des outils de vérification tels Google Images et TinEye.

Le journaliste télé Ali Diarrassouba, directeur de l’Information à NCI, a conseillé d’interroger les sources légales et rechercher la version des autorités compétentes qui sont dignes de foi, au risque de se laisser emballer par les laboratoires de fake news.

L’imam Cissé Djiguiba, directeur général du Groupe de presse confessionnelle Al-bayane, a souligné que « la parole (la communication) est une responsabilité, un engagement et un témoignage ». De ce fait, l’on doit avoir une « source sûre » avant de la libérer.

Quant à l’imam Hamidou Berthé, il a évoqué la position de l’islam, faisant savoir que le croyant ne devrait pas se prononcer ou spéculer dans ce dont il « n’a pas de connaissance, puisque l’oreille qui entend, l’oeil qui regarde et la conscience qui approuve feront l’objet d’un compte à rendre devant Allah le jour du jugement ».

L’Imam Moustapha Soumahoro, représentant du Cheikh Ousmane Diakité, président du Conseil supérieur des imans, des mosquées et des affaires islamiques (Cosim), a salué cette initiative des jeunes musulmans, tout en insinuant que le véritable croyant doit contrôler son langage.

Il a d’ailleurs annoncé qu’un Département chargé de la Promotion de la jeunesse vient d’être créé au sein du Cosim avec comme responsable le professeur Yaya Karamoko, assisté de Amadou Diao pour prendre en compte les préoccupations de la jeunesse.

Trente et neuf organisations de la jeunesse musulmane en Côte d’Ivoire dont des forums de large audience ont signé le 3 avril 2021 à Abidjan une Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, à l’issue d’une rencontre.

Le projet d’établissement de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, a été initié par la Fondation Réveil des cœurs, en partenariat avec les structures mères de la jeunesse musulmane, y compris des forums musulmans.

La Charte s’appuie notamment sur le Coran, la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut d’Allah sur Lui), ainsi que sur la législation nationale ivoirienne, et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et à la communication. 

Côte d’Ivoire: Bassoumarifou Sanogo désigné DG par intérim de l’ARTCI

Le directeur des ressources et du contrôle technique de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bassoumarifou Sanogo, a été désigné mercredi directeur général par intérim de cet organe de régulation.

M. Sanogo Bassoumarifou a été « désigné directeur général par intérim de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire à compter du 30 juin 2021 » selon la résolution No 2021-161 du Conseil de régulation.

Le directeur général par intérim de l’ARTCI qui prend fonction à compter du 30 juin 2021, remplace M. Bilé Diéméleou, suspendu « suite à des investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’Etat ».

Selon la note officielle annonçant la suspension de M. Bilé Diéméleou, le gouvernement ivoirien a décidé à travers ces structures de « diligenter des audits », ce qui devrait permettre de faire la lumière sur de présumées malversations.

Facebook lance un guide de la ville d’Abidjan

Le réseau social Facebook a lancé, mercredi, un guide de la ville d’Abidjan, au cours d’une conférence de presse en ligne.

La conférence de presse a été inaugurée par M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du tourisme et des loisirs et en présence de son collègue M. Roger Adom, ministre de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Cette initiative, développée en partenariat avec le ministère du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire rassemble sur un site internet et dans un livre imprimé une sélection de lieux de restauration, de divertissement et de découvertes culturelles et de loisirs sous le thème « Abidjan est le plus doux au monde ». 

Le guide, dont la préface a été rédigée par Marguerite Abouet, auteure de la célèbre saga de bande dessinée Aya de Yopougon, s’inscrit dans un contexte économique post-Covid-19, et vise à soutenir la relance de l’activité en Côte d’Ivoire en s’appuyant sur le secteur du tourisme, de l’économie et des loisirs.

 Il a bénéficié des contributions de personnalités telles que l’artiste peintre Obou, la créatrice de mode Lafalaise Dion et l’animatrice radio et télé Konnie Touré. L’ouvrage met également en lumière des groupes Facebook qui par leurs actions en ligne et hors ligne, renforcent le tissu social de la ville.

« Les communautés sont au cœur de Facebook. A travers ce guide nous voulons rendre hommage aux groupes Facebook qui s’engagent et sont de formidables ambassadeurs de la chaleur et de la solidarité qu’on trouve à Abidjan.», a déclaré Olivia Nloga, responsable de la communication de Facebook pour l’Afrique francophone.

« Il est également important pour nous de soutenir les PMEs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui ont été particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié à la pandémie du Covid19 », a-t-elle ajouté.

Dans une récente enquête publiée par Genesis Analytics, 50% des PME interrogées en Côte d’Ivoire ont déclaré que les réseaux sociaux et la messagerie en ligne WhatsApp les ont aidées à fonctionner à distance pendant la pandémie Covid-19.

Dans le cadre de ses efforts pour soutenir les petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire, Facebook organisera également une session de formation gratuite, ouverte à tous les entrepreneurs, portant sur le commerce en ligne et le marketing digital.

S’exprimant au cours du lancement, M. Roger Adom, Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation  de Côte d’Ivoire a souligné que « la crise de la Covid-19 a confirmé l’importance du numérique comme moyen incontournable et permanent pour développer sur le long terme et garantir la compétitivité des entreprises, mais aussi répondre aux nouveaux besoins des consommateurs ».

« Facebook est une plateforme incontournable qui peut servir à consolider les acquis et promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Nous nous réjouissons du choix de Facebook de dédier son premier guide touristique en Afrique francophone à Abidjan, la capitale ivoirienne », a renchéri de son côté le ministre Siandou Fofana.

« Alors que nous nous préparons à déployer une série d’initiative pour la relance du secteur du tourisme, ce lancement est une étape importante. », a-t-il conclu.

Sénégal : inauguration du Data Center national

Le président Macky Sall a officiellement mis en service, ce mardi 22 juin 2021, le Centre de données du Sénégal type Tier 3 construit à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.C’est une nouvelle ère qui s’ouvre au Sénégal. Grâce à un prêt de la Chine, ce pays a érigé sur une superficie d’un hectare un Data Center d’une capacité de 1000 Téra octets. Dans son discours à la nation, prononcé le 3 avril dernier, le chef de l’Etat avait déclaré que c’est « une grande révolution pour la souveraineté digitale » de son pays.

D’emblée, Macky Sall a expliqué sa présence à la cérémonie d’inauguration par « l’intérêt particulier » qu’il accorde à « cette réalisation majeure de la stratégie Sénégal numérique 2025 ». À travers celle-ci, le président sénégalais ambitionne de réaliser « le numérique pour tous et tous les usages ».

Persuadé que ce secteur est « l’avenir du monde », Macky Sall a déterminé quatre axes pour en tirer le meilleur profit : « l’accès ouvert et abordable au réseau et service numérique ; une administration connectée au service du citoyen et des entreprises ; la promotion d’une industrie du numérique innovante et créatrice de valeurs et la diffusion du numérique dans les secteurs économiques prioritaires ».

Dans son allocution, le chef de l’Etat a affirmé que le Centre de données de Diamniadio constitue une « formidable opportunité de création d’emplois et de services en faveur du secteur privé » à condition de créer « une synergie des actions ».

Auparavant, le Sénégal ne disposait que d’une capacité de stockage de 1500 Téra octets. La construction de ce Data Center participe de la volonté du gouvernement d’avoir une « souveraineté numérique ». C’est la raison pour laquelle, Macky Sall a instruit les services de l’Etat « à (y) faire héberger l’ensemble de (leurs) données » en procédant à une « migration rapide » des données sauvegardées à l’étranger et dans des structures nationales ne répondant pas aux normes de sécurité.

Le nouveau Centre de données est relié à la fibre optique de l’Etat. L’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), ayant piloté le projet, prévoit de le connecter au câble sous-marin international. Objectif, renforcer la capacité Internet du Sénégal.

En effet, selon Cheikh Bakhoum, le Directeur Général de l’ADIE, « plus de 100 Gigas seront disponibles d’ici fin 2021 ». Mieux, a-t-il dit, ce débit est extensible jusqu’à 16 Téra octets.  

Avec comme slogan « maître de nos données, maître de notre avenir », le patron de l’ADIE a soutenu que le Sénégal est dorénavant « autonome » dans ce domaine. L’infrastructure technologique, localisée dans la nouvelle ville voulue par Macky Sall, fait du Sénégal le premier de la classe en Afrique de l’Ouest. Elle se caractérise notamment par « presque 1000 m2 de salles techniques et 1,4 mégawatt de puissance énergétique ».

Pour sa part, Moulaye Guèye, le maire de Diamniadio, a souligné que les collectivités territoriales ont maintenant « une belle opportunité (pour) améliorer les services offerts aux citoyens souvent confrontés à la lenteur des procédures administratives ».

Un futur Data Center à Kaolack (Centre) devrait sortir de terre dans les prochaines années pour permettre au Sénégal de se positionner comme « un acteur incontournable » de l’hébergement des données sur le continent africain.

Au nom des start-ups sénégalaises, Magatte Sylla a indiqué que ces jeunes entreprises bénéficieront « d’un outil ultra performant pour le stockage et l’analyse des données » qu’elles produisent et recueillent dans le cadre de leurs activités.