Le Maroc va rapatrier ses ressortissants bloqués en Espagne

Le Maroc entamera dans 48 heures le rapatriement de ses ressortissants bloqués en Espagne et la priorité sera étant accordée aux Marocains résidant dans le sud de l’Espagne, particulièrement à Algésiras, avant d’englober ensuite la Catalogne et la capitale Madrid, a annoncé mardi le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.L’opération de rapatriement, qui touchera les personnes disposant de visas de courte durée, sera étendue ensuite, selon le Ministre, à la Turquie, la France, les pays du Golfe et les pays africains dans le strict respect des mesures sanitaires.

Il a affirmé que parallèlement à l’opération de rapatriement, le ministère poursuivra l’accompagnement des marocains bloqués à l’étranger jusqu’à leur retour à la mère patrie, soulignant la mobilisation des missions diplomatiques et des consulats pour prêter l’assistance financière nécessaire aux Marocains bloqués devenus sans ressources.

Le Département des Affaires étrangères a en effet pris en charge 6.852 citoyens en matière d’hébergement, de soins de santé, d’accompagnement psychologique, de médicaments, de couverture des frais d’opérations chirurgicales, d’accouchement et de séances de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiologique et l’hémodialyse.

Parmi les actions entreprises, le ministre a cité l’intervention auprès des autorités des pays d’accueil pour prolonger la durée des titres de séjour, assurer la continuité des services public et le traitement des demandes d’obtention des documents de voyage, en plus de la mobilisation du réseau des avocats marocains établis dans 14 pays d’Europe, d’Amérique et d’Afrique en vue de fournir à distance des consultations de portée légale.

Le Malawi organise une nouvelle présidentielle le 23 juin

Le Parlement du Malawi a retenu mardi la date du 23 juin pour l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, mettant ainsi fin à des semaines de doute sur un scrutin considéré comme gage de stabilité dans ce pays d’Afrique australe.

Les députés ont voté une motion portant sur une nouvelle élection prévue le mois courant au lieu de la date du 2 juillet initialement prévue.

 La motion a été finalement adoptée, malgré les manifestations des députés du parti au pouvoir, Democratic Progressive Party, qui souhaitaient que le scrutin se tienne en juillet comme annoncé précédemment par la Commission électorale nationale.

 En février dernier, la Cour constitutionnelle avait ordonné l’organisation d’une nouvelle présidentielle suite à une requête de l’opposition aux fins d’annulation des résultats du scrutin de mai 2019 pour cause d’«irrégularités ».

Le Président sortant Peter Mutharika en découdra avec le candidat de l’opposition Lazarus Chakwera qui s’est allié avec le vice-président Saulos Chilima pour remporter l’élection.

Saulos Chilima qui s’est embrouillé avec son ancien mentor sera donc le colistier de Chakwera.

Décès du président burundais Pierre Nkurunziza

Le chef de l’Etat du Burundi, Pierre Nkurunziza, est décédé mardi des suites d’un arrêt cardiaque, à appris APA. »Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la Communauté internationale le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque », annonce la présidence de la République du Burundi.

Au pouvoir depuis 2005, le président Nkurunziza a été hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital de Karusi, dans le centre du Burundi. Il n’était pas candidat à la présidentielle du 20 mai dernier à l’issue de laquelle, Évariste Ndayishimiye, candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), a été élu.

Selon les chiffres officiels annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le général Ndayishimiye, 52 ans, a récolté 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

Côte d’Ivoire : le FSDP lance un appel à projets pour appuyer les entreprises de presse

Dans le cadre de ses appuis aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle ainsi qu’aux organisations professionnelles du secteur des médias privés en Côte d’Ivoire, le Fonds de soutien et de développement de la presse ( FSDP), a lancé un appel à projets au titre de son budget-programme de l’année 2021, a appris APA mardi de source officielle.Selon un communiqué de cette institution, les dossiers de candidature pour bénéficier de ce projet sont reçus du 02 juin au 02 juillet 2020. Le FSDP est destiné aux entreprises de droit ivoirien du secteur privé de la presse écrite ou de la communication écrite audiovisuelle régulièrement constituées et exerçant leurs activités sur le territoire ivoirien.  

Pour accéder au FDSP, plusieurs conditions sont requises pour les entreprises de presse. Il s’agit entre autres, d’être régulièrement constituée en entreprise de presse ou de communication audiovisuelle au moment de la requête, être à jour de ses cotisations sociales, l’attestation CNPS faisant foi, la preuve de sa déclaration fiscale d’existence,  produire les bilans des deux derniers exercices et déclarer son personnel à la CNPS.

En Côte d’Ivoire, le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises privées de presse, de communication audiovisuelle et des organisations professionnelles des médias, la formation, les études et conseils, la diffusion, le développement de la presse et du multimédia et les projets d’intérêt collectif.

La liquidation de South African Express reportée

La compagnie South African Express, à court de liquidités, et qui était dans un processus de liquidation s’est vue octroyer une bouée de sauvetage pour les trois prochains mois, a appris APA mardi.La Haute Cour de Pretoria a déclaré qu’elle avait accordé la prolongation à la compagnie aérienne publique pour donner à ses liquidateurs plus de temps pour voir comment la société en est arrivée à sa mauvaise situation financière actuelle.

Une équipe juridique de Business Rescue Practitioners, chargée de remettre la compagnie aérienne sur ses ailes, a déclaré : « Il y a une forte perspective de flux d’argent ou d’injection de fonds pour que la compagnie aérienne soit sauvée » de la liquidation.

L’équipe n’a toutefois pas révélé les fondements de son optimisme pour le sauvetage de la compagnie aérienne.

South African Express a été mise en liquidation provisoire le 29 avril dernier et le tribunal a depuis lors donné du temps aux parties prenantes qui souhaitent s’opposer à la décision de liquidation définitive à le faire devant les tribunaux.

La compagnie aérienne a reçu le feu vert pour commencer à effectuer des vols locaux, cette semaine, après les mesures d’assouplissement des restrictions annoncées hier lundi.

Maroc : Découverte d’une technique inédite datant d’un million d’années

Une équipe scientifique maroco-française vient de découvrir sur le site archéologique « Thomas I » à Casablanca, une technique inédite qui remonte à un million d’années, dans les phases anciennes de la civilisation acheuléenne en Afrique, a annoncé le ministère marocain de la Culture.Ainsi, les archéologues ont découvert de petites pierres de silex ne dépassant pas 6 centimètres de longueur, travaillées grâce à une technique spéciale connue sous le nom de « Percussion bipolaire sur enclume » qui vise à fabriquer de très petits outils allongés.

Ces outils en silex ont été découverts au niveau archéologique acheuléen (niveau L1), précise la même source, notant que des haches bifaces en pierre et d’autres gros outils faits en pierre de quartzite, tels que des haches à trois facettes, des noyaux de forme sphérique et hémisphérique, divers noyaux polyèdres, noyaux à sculpture concentrique et circulaire et plusieurs marteaux ont également été découverts sur ledit site.

L’étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue « Scientific reports », fournit des éléments concernant la diversité technique et économique des anciens acheuléens africains, comme elle témoigne également de leur grande aptitude en termes de compétences et de connaissances techniques et de leur capacité à s’adapter aux besoins des groupes humains au cours des dernières phases de l’époque pléistocène inférieure.

La capacité de fabriquer des outils de grande taille avec des côtés tranchants et émoussés dénote de l’aspect technologique qui a caractérisé la culture matérielle acheuléenne et de son évolution par rapport à la civilisation « Oldowayen » qui l’a précédée, a fait savoir le communiqué.

Maroc : Le taux de croissance s’établit à 2,5% en 2019 (HCP)

Le taux de croissance de l’économie marocaine s’est établi à 2,5% durant l’année précédente, soit une baisse de 0,6 par rapport à 2018, indique le haut-commissariat au plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.Ce recul est attribuable aux effets conjugués de la baisse de 5,8% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) et de l’augmentation de 3,8% de la valeur ajoutée des autres secteurs d’activité non agricoles, explique le HCP dans une note d’information relative aux comptes nationaux provisoires de 2019.

Cette croissance économique a été tirée par la consommation finale et la demande extérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’un allègement du besoin de financement de l’économie nationale, précise la même source.

Avec un accroissement de 2% des impôts nets des subventions sur les produits au lieu de 4,6% l’année précédente, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) hors agriculture s’est situé à 3,5% en 2019, relève le HCP.

Dans ce contexte, le PIB aux prix courants s’est accru de 3,9% en 2019, dégageant ainsi une augmentation du niveau général des prix de 1,3% au lieu de 1,1%.

Pour ce qui est des échanges extérieurs de biens et services, ils ont dégagé une contribution positive à la croissance (0,5 point), fait savoir le HCP, notant que les exportations de biens et services ont augmenté de 5,5% avec une contribution à la croissance de 2,1 points.

Le barrage éthiopien est plus sûr que les barrages soudanais et égyptien (Officiel)

Le ministre soudanais de l’Irrigation et des ressources en eau, Yasser Abbas, a déclaré que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est plus sûr que les barrages du Soudan et de l’Egypte.« Le degré de sécurité du barrage Renaissance est meilleur que celui des barrages soudanais et du grand barrage égyptien, selon certaines études », a déclaré M. Abbas aux médias locaux lundi.

 Ceci, a-t-il expliqué, est dû aux matériaux et à la technologie utilisés pour sa construction.

 « Nous ne faisons que défendre nos intérêts, et parfois ils vont de pair avec ceux de l’Egypte ou de l’Ethiopie. Quand nous avons dit que le barrage Renaissance nous était bénéfique, on nous a accusé de prendre parti pour l’Éthiopie », a-t-il indiqué.

 L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont en pourparlers depuis quelques années afin de parvenir à un accord sur le barrage. L’Égypte craint que le barrage éthiopien ne réduise ses réserves d’eaux.

 Cependant, l’Éthiopie affirme que le barrage n’a pas été conçu pour nuire aux intérêts de l’Égypte, mais pour produire de l’électricité.

 Dans son discours à la Chambre des représentants du peuple (HPR) lundi, le Premier ministre Dr Abiy a déclaré que l’Éthiopie construit le barrage pour se développer, prospérer et sortir son peuple de la pauvreté, et non pour nuire aux autres.

Rwanda: arrestation de hauts fonctionnaires pour détournement de fonds publics

Le Secrétaire permanent du ministère rwandais des Finances et de la planification économique, Caleb Rwamuganza, a été arrêté avec d’autres hauts responsables pour détournement et mauvaise gestion des fonds publics alloués à la relance du secteur énergétique, a confirmé lundi une source judiciaire à APA à Kigali.Selon le ministère public, les enquêtes et les arrestations subséquentes sont basées sur les audits effectués cette année, qui a mis au jour des actes frauduleux par lesquels d’énormes sommes ont été détournées.

 Ces interpellations interviennent après que des acteurs locaux du secteur des énergies renouvelables, sous l’égide de leur organisme de tutelle, Energy Private Developers, ont cherché à obtenir des financements pour aider à atteindre les objectifs nationaux.

 Les derniers rapports officiels indiquent que le Rwanda compte actuellement plus de 100 acteurs du secteur privé dans le secteur local des énergies renouvelables, avec un impact limité en raison principalement des difficultés de financement.

 Dans le sous-secteur de l’énergie solaire, les opérateurs existants ont jusqu’à présent contribué à environ 11% de la pénétration nationale.

 Le gouvernement rwandais a une stratégie visant à étendre l’électricité à l’ensemble du pays d’ici 2024.

 Cette petite nation d’Afrique de l’Est est dotée de ressources énergétiques naturelles, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et le gaz méthane.

 À ce jour, 54,5% des ménages rwandais ont accès à l’électricité, selon les données officielles.

Gambie : reprise des audiences de la Commission vérité, réconciliation et réparation

Après un congé de trois mois en raison de la pandémie de coronavirus, la Commission vérité, réconciliation et réparation gambienne (TRRC) a repris ses travaux lundi a appris APA .Pour cette reprise, la Commission se penche sur des témoignages des violations présumées de l’ancien président Yahya Jammeh en exil en Guinée équatoriale et qui a dirigé la Gambie pendant 22 ans.

 La TRRC reprendra là où elle s’était arrêtée, en entendant des cas d’abus présumés des cortèges motorisés du président Jammeh et des conditions de détention.

 Le 18 mars 2020, deux jours seulement après le début de sa 13e session, la TRRC a suspendu les audiences publiques suite aux mesures de restriction annoncées par le gouvernement pour freiner la propagation du coronavirus en Gambie.

 Lors de sa dernière session en mars, seuls deux témoins avaient comparu devant la Commission qui depuis le 7 janvier 2019 avait entendu les dépositions de 219 témoins.

 Parmi ces témoins, on comptait 54 femmes, 40 auteurs présumés de violations et une poignée de témoins experts.

 Vingt-cinq témoins basés dans la diaspora gambienne ont également témoigné par liaison vidéo pendant cette période.

 A partir de lundi, la TRRC entendra des témoignages sur les attaques illégales contre les usagers de la route ostensiblement par les convois de Jammeh avec une session sur les audiences institutionnelles liées au système pénitentiaire et les violations des droits des détenus et des prisonniers également prévue pour le mois de juin.

 Le 29 avril 2020, la TRRC a présenté au procureur général et au ministre de la Justice un rapport intérimaire, requis par la loi, détaillant ses activités pour la première année de son existence.  

 Les conclusions ou recommandations seront soumises au gouvernement dans un rapport final attendu en fin d’année.