Loi sur la dépénalisation de l’homosexualité : liste complète des membres du PDG sanctionnés pour indiscipline

La formation politique du chef de l’Etat Ali Bongo, a créé la surprise en sanctionnant tous ses députés et sénateurs n’ayant pas voté en faveur de la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité.

La décision est historique. Elle mérite d’être connue et archivée.  voici l’intégralité du texte.

La Commission Permanente de Discipline (CPD), Organe chargé d’instruire les cas de manquement à la discipline du Parti, notamment le non-respect des Statuts, du Règlement Intérieur, de la Charte des Valeurs et du guide de procédure de la CPD, a auditionné les Camarades ci-après. Article 1er : Reçoivent une mise en demeure les Camarades ci-après :

  • Julien NKOGHE BEKALE, Membre du Comité Permanent du Bureau Politique (MCPBP) ; Martin MABALA, Membre du Bureau Politique (MBP) ; Raphaël MANGOUALA, Membre du Conseil Consultatif des Sages, (MCCS) ;
  • Alain Simplice BOUNGOUERES (MCPBP) ; Guy Bertrand MAPANGOU (MCPBP) ; Régis IMMONGAULT TATANGANI (MCPBP) ; Blaise LOUEMBE (MCPBP) ; Martin Fidèle MAGNAGA (MCCS) ; Firmin Idriss NGARI (MCCS) ; Flavien NZENGUI NZOUNDOU (MCCS) ; Josué MBADINGA (MBP) ; Charles OTANDO

(MBP) ; Albert Richard ROYEMBO (MBP) ; Alphonse NZIENGUI (MBP) ; Malika BONGO ONDIMBA (MBP) ; Irène LISSENGUET épouse LINDZONDZO (MBP) ; Jean Bosco NDJOUNGA (MBP) ; David ELLA MINTSA (MBP) ; Romain MIKANGA SEMBA (MBP) ; Pacôme MOUBELET BOUBEYA (MBP) ;

Barnabé INDOUMOU MAMBOUNGOU (MBP) ; Séverin NDONG EKOMIE (MBP) ; Louis Elvis ENGOZOGO ; Léonard ANDJEMBE ; Philibert NGAYIPE.

  • Léandre NZUE (MBP)
  • Karine Cecilia ARISSANI épouse NTOUTOUME ONDONG, Membre de la Chancellerie des Ordres du Parti (COP).

Ces auditions ont donné lieu aux décisions ci-dessous :

  • Décision N°002/PDG/SE/CPD portant sanctions de camarades
  • Décision N°003/PDG/SE/CPD portant sanction d’un camarade
  • Décision N°004/PDG/SE/CPD portant sanction d’une camarade

Décision N°002/PDG/SE/CPD portant sanctions des Camarades

Suite au vote d’adoption par le Parlement de la loi N°006/2020 du 30 Juin 2020, portant modification du Code Pénal, la Commission Permanente de Discipline (CPD) du Parti Démocratique Gabonais a procédé les mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 Juillet 2020, au siège du Parti, sis au quartier Louis à Libreville, aux auditions de vingt-cinq (25) Camarades.

Ces auditions sont consécutives à la divergence des suffrages exprimés lors du vote de la loi susmentionnée.

Au cours de ces auditions, les camarades mis en cause ont reconnu avoir exprimé un vote dissident, attitude située aux antipodes des principes basiques du fonctionnement de notre formation politique et du style de travail édicté par le Secrétariat Exécutif.

Au regard des raisons évoquées par les Camarades auditionnés, la Commission Permanente de Discipline a fait le constat :

  • d’un management approximatif du processus ayant conduit au vote ;
  • d’une absence de concertation au sein du groupe Parlementaire PDG à l’Assemblée Nationale ;
  • et d’une méconnaissance des réelles modifications apportées au Code Pénal.

Ce qui a entrainé une confusion dans les débats lors des plénières d’adoption et suscité une polémique stérile dans l’opinion.

S’agissant particulièrement des modifications de certains articles du nouveau Code pénal, il importe de souligner qu’au terme de l’article 257, « constituent des atteintes aux mœurs » :

  • Alinéa 1: l’exhibition sexuelle, imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible au regard du public ;
  • Alinéa 2: la relation sexuelle, même consentante, hors le cas d’inceste prévu à l’article 259 ci- dessous, entre un homme et une femme parents à un degré prohibitif du mariage tel que prévu par les textes en vigueur ;
  • Alinéa 4: tout acte impudique ou contre nature sur un individu de son sexe et mineur de moins de dix-huit

De plus, l’article 258 stipule que : « Quiconque se rend coupable des atteintes aux mœurs visés aux points 1, 2 et 4 de l’article 257 ci-dessus mentionné est puni d’un emprisonnement de six mois au plus et d’une amende de 5.000.000 de francs au plus ».

A la lumière des articles cités supra, il y a lieu de constater sans équivoque que le législateur marque :

  • D’une part, le respect par le Gabon des droits humains, son ancrage dans nos mœurs et son profond attachement à nos us et coutumes ;
  • D’autre part, il préconise une peine à l’encontre de quiconque en porterait

Fort de ce qui précède, la Commission Permanente de Discipline du Parti Démocratique Gabonais :

  • Invite l’ensemble des cadres de notre formation politique occupant des postes à quelque niveau que ce soit, au sein du Gouvernement de la République, du Parlement ou dans toutes autres Institutions et Administrations à prendre conscience du poids de leurs responsabilités et à faire preuve d’exemplarité et de cohésion ;
  • Exhorte l’ensemble des Camarades militants à un retour aux fondamentaux, car le Parti Démocratique Gabonais reste une organisation régie par des textes règlementaires et qu’à ce titre, il ne saurait être question d’y instaurer un climat d’indiscipline.

En conséquence et conformément aux dispositions des articles 92 des Statuts, 102 du Règlement Intérieur et 2, 15 et 30 du Guide de Procédure de la Commission Permanente de Discipline, les membres décident à l’unanimité :

Article 1er : Reçoivent une Mise en demeure les Camarades ci-après :

  • Julien NKOGHE BEKALE, Membre du Comité Permanent du Bureau Politique (MCPBP) ;
  • Martin MABALA, Membre du Bureau Politique (MBP) ;
  • Raphaël MANGOUALA, Membre du Conseil Consultatif des Sages, (MCCS).

Article 2 : Reçoivent un avertissement avec inscription au dossier, les Camarades ci-après :

  • Alain Simplice BOUNGOUERES, MCPBP
  • Guy Bertrand MAPANGOU, MCPBP
  • Régis IMMONGAULT TATANGANI, MCPBP
  • Blaise LOUEMBE, MCPBP
  • Martin Fidèle MAGNAGA, MCCS
  • Firmin Idriss NGARI, MCCS
  • Flavien NZENGUI NZOUNDOU, MCCS
  • Josué MBADINGA, MBP
  • Charles OTANDO, MBP
  • Albert Richard ROYEMBO, MBP
  • Alphonse NZIENGUI, MBP
  • Malika BONGO ONDIMBA, MBP
  • Irène LISSENGUET épouse LINDZONDZO, MBP
  • Jean Bosco NDJOUNGA, MBP
  • David ELLA MINTSA, MBP
  • Romain MIKANGA SEMBA, MBP
  • Pacôme MOUBELET BOUBEYA, MBP
  • Barnabé INDOUMOU MAMBOUNGOU, MBP
  • Séverin NDONG EKOMIE, MBP
  • Louis Elvis ENGOZOGO
  • Léonard ANDJEMBE
  • Philibert

Article 3 : les Secrétaires Nationaux, Provinciaux, Départementaux, Communaux et d’Arrondissement sont chargés chacun en ce qui les concerne de l’exécution de la présente décision.

Article 4 : la présente décision qui prend effet à compter de sa date de signature sera notifiée aux intéressés, publiée et enregistrée selon les procédures en vigueur au Parti Démocratique Gabonais.

 Décision N°003 portant sanction d’un Camarade

  La Commission Permanente de Discipline (CPD) du Parti Démocratique Gabonais a procédé le vendredi 10 Juillet 2020, au siège du Parti, sis au quartier Louis à Libreville, à l’audition du Camarade Léandre NZUE, Membre du Bureau Politique du Parti Démocratique Gabonais, sur les propos tenus par lui lors d’un point de presse organisé le 19 Juin 2020, diffusé dans les médias et relayés par les réseaux sociaux.

A l’issue de cette audition, il ressort que les arguments énoncés par l’intéressé lors de ce point de presse, sont de nature à faire la promotion des recrutements discriminatoires, toute chose contraire à la politique de l’égalité des chances prônée par le Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA.

Tout en reconnaissant le caractère sensible de ses propos, le camarade Léandre NZUE, conscient que ces propos ont heurté les militants du Parti et l’opinion, a tenu à présenter ses excuses au Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA, au Secrétaire Général Éric DODO BOUNGUENDZA, et à tous les militants.

En conséquence et conformément aux dispositions des articles 92 des Statuts, 102 du Règlement Intérieur et 2, 25 et 30 du Guide de Procédure de la Commission Permanente de Discipline, les membres à l’unanimité :

Vu les Statuts du Parti ; Vu le Règlement Intérieur ; Vu la Chartes des Valeurs du Parti ; Vu le Guide de procédure de la Commission Permanente de Discipline ;

DÉCIDENT :

Article 1er : le Camarade Léandre NZUE reçoit la sanction d’avertissement.

Article 2 : le Secrétaire National 1, le Secrétaire Provincial de l’Estuaire, les Secrétaires Communal et

d’Arrondissement de Libreville, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution de la présente décision.

Article 3 : la présente décision qui prend effet à compter de sa date de signature sera notifiée à l’intéressé, publiée et enregistrée selon les procédures en vigueur au Parti Démocratique Gabonais.

 Décision N°004 portant sanction d’une Camarade

 La Commission Permanente de Discipline (CPD) du Parti Démocratique Gabonais a procédé le mercredi 22 Juillet 2020, au siège du Parti, sis au quartier Louis à Libreville, à l’audition de la Camarade Karine Cécilia ARISSANI épouse NTOUTOUME ONDONG, Membre de la Chancellerie des Ordres du Parti, sur les griefs suivants :

–  Entretien de liens de communication avec un activiste ;

  • Activité récurrente et intempestive sur les réseaux sociaux ;
  • Voie de faits vêtue d’un tee-shirt à l’effigie du Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA ;

Lors de cette audition la camarade Karine Cecilia ARISSANI épouse NTOUTOUME ONDONG a reconnu les griefs qui lui sont reprochés et a par la même occasion présenté ses excuses au Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA, au Secrétaire Général Éric DODO BOUNGUENDZA et à tous les militants.

En conséquence et conformément aux dispositions des articles 92 des Statuts, 103 du Règlement Intérieur et 2, 19, 25 et 30 du Guide de Procédure de la Commission Permanente de Discipline, les membres à l’unanimité :

Vu les Statuts du Parti ; Vu le Règlement Intérieur ; Vu la Charte des valeurs du Parti ; Vu le Guide de procédures de la Commission Permanente de Discipline ;

DÉCIDENT :

 Article 1er : la Camarade Karine Cecilia ARISSANI est suspendue de ses fonctions de Membre de la Chancellerie des Ordres du Parti (COP).

 Article 2 : les Secrétaires Nationaux, Provinciaux, Départementaux, Communaux et d’Arrondissement sont chargés chacun en ce qui les concerne de l’exécution de la présente décision.

Article 4 : la présente décision qui prend effet à compter de sa date de signature sera notifiée à l’intéressée, publiée et enregistrée selon les procédures en vigueur au Parti Démocratique Gabonais.

 

Côte d’Ivoire: léger réaménagement du Cabinet du chef de l’Etat et du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à un léger réaménagement de son Cabinet, et du gouvernement dirigé par Hamed Bakayoko, nommé Premier ministre le 30 juillet 2020 à la suite du décès d’Amadou Gon Coulibaly.Sur proposition de M. Hamed Bakayoko, le chef de l’Etat a signé un décret portant nomination de Moussa Sanogo en qualité de ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, et M. Emmanuel Essis Esmel comme ministre de la Promotion de l’Investissement privé.

Précédemment, M. Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’Investissement privé, et M. Moussa Sanogo, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, avaient leur portefeuille rattaché au Premier ministre.  

Quant à Claude Isaac Dé, ministre auprès du Premier ministre chargé de la coordination des Grands projets, il intègre le Cabinet du président de la République, où il vient d’être nommé ministre, secrétaire général adjoint, chargé de la Coordination des grands projets.

Patrick Achi, précédemment ministre, secrétaire général de la présidence de la République, a été promu ministre d’Etat, secrétaire général. M. Fidèle Sarassoro qui occupait le poste de directeur de Cabinet, est nommé ministre, directeur de Cabinet.

Les autres ministres de la présidence de la République ont été maintenus dans leurs fonctions respectives, de même que les autres ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement ivoirien, indique le décret.      

Une usine de production de charbon au Gabon pour atténuer les effets du changement climatique

Gabon Huaxing Environment SARL, est une usine spécialisée dans la transformation du charbon à partir des produits connexes tels que les rebus de bois.

Déjà fonctionnelle dans La Zone économique à régime privilégié  (ZERP) de Nkok (27 km de Libreville) permettra de contribuer fortement à l’atténuation  des effets du changement climatique.

Selon le ministre des Eaux et forêts, Pr Lee White, qui a visité récemment ladite usine, la production de charbon à partir des « déchets de bois » devrait permettre d’atténuer les effets du changement climatique.

« Désormais, on ne parlera plus de « déchets de bois » mais plutôt de produits connexes car tout ce bois qui était auparavant brulé et inutilisable sera désormais transformé en charbon de bois actif. En produisant du charbon de bois actif, nous réduisons de moitié nos émissions de co2. Ainsi, nous créons de la valeur ajoutée, des emplois et protégeons notre planète », a affirmé M. White.

Source: gabonactu

Sénégal: décès de Cheikh Ahmed Tidiane Niass, Khalife général de Médina Baye

Le Khalife général de Médina Baye à Kaolack (centre), Cheikh Ahmed Tidiane Niass est décédé, dimanche soir à l’hôpital général de Grand-Yoff de Dakar.Le 4e Khalife de Médina Baye était âgé de 88 ans. Il est succédé par Cheikh Mouhammadou Mahi Niass.

C’est « une triste nouvelle », a réagi sur son compte Twitter, le président de la République, Macky Sall, saluant la mémoire d' »un saint homme, d’un bâtisseur et d’une grande figure de la Fayda Tijania. »

Cinq morts dans un accident de la circulation à Yamoussoukro

Un accident de la circulation impliquant un mini-car communément appelé Massa et un véhicule de type 504 est survenu lundi sur la voie principale de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne (centre du pays) faisant un bilan provisoire de 28 victimes dont 05 décès certains. « Le lundi 03 août à 06h13 mn (heure locale et GMT), un accident de la circulation a impliqué un Massa et un 504 à Yamoussoukro sur la voie principale. Le bilan provisoire est de 28 victimes dont 05 décès certains parmi lesquelles 03 incarcérées », a annoncé le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

En 2019 en Côte d’Ivoire,  les accidents de la circulation ont fait 24 907 victimes dont 537 morts dans le pays.  La surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent dans le pays, selon le gouvernement ivoirien.

Les décès de Mansour Kama et du Khalife de Médina Baye à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent en priorité des décès survenus hier de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et de Cheikh Ahmed Tidjane Niass, Khalife de Médina Baye à Kaolack (centre). »Cheikh Ahmed Tidjane Niass tire sa révérence à l’âge de 88 ans. Mansour Kama, capital décès », écrit L’Observateur à sa Une.

Faisant état de « week-end de Tabaski macabre », Les Échos note que « la mort frappe en plein coeur de la religion et de l’économie ». Selon nos confrères, les Khalifes généraux de Médina Baye et de Mbeuleukhé (nord) sont rappelés à Dieu, tout comme « Mansour Kama et Gora Ngom de Khelcom bâches qui laissent le secteur privé orphelin ».

À propos de tous ces décès, La Tribune parle de « Tabaski noire » au Sénégal, là où Wafl Quotidien se focalise sur le décès de Mansour Kama et note que « le patronat perd un seigneur ».

Emboîtant le pas à Walf Quotidien, nos confrères du Quotidien estiment qu’avec la mort de Mansour Kama, c’est « un patriote économique (qui) s’en va ».

« La communauté musulmane en deuil: Le Khalife général de Médina Baye n’est plus ! », s’exclame Sud Quotidien à sa Une, qualifiant Mansour Kama d’icône économique.

« Rappel à Dieu hier du 4e Khalife de Cheikh Al Islam-Médina Baye perd son +Papeu Cheikh », renchérit Vox Populi, expliquant que Cheikh Ahmed Tidiane Niasse s’est éteint à l’hôpital général de Grand-Yoff à 88 ans.

De l’avis de Vox Populi, le défunt Khalife doit être succédé par  Cheikh Mouhammadou Mahi Niasse. « Décès de Mansour Kama-Le secteur privé perd un capitaine-défenseur », rapporte le journal, citant Macky Sall qui affirme: »Le Sénégal perd une icône du patronat ».

« Décès de six icônes dont Mansour Kama, le Khalife général de Médina Baye et (la journaliste) Reine Marie Faye-VSD de Tabaski macabre au Sénégal », titre L’As, faisant dire à EnQuête que « la faucheuse s’enhardit ».

« Décès de Mansour Kama: Une grande figure du patronat est partie. La Cnes orpheline de son président. Les hommages de Macky Sall et du monde du travail », titre Rewmi Quotidien.

Lors de la célébration de la Tabaski, le 31 juillet dernier, ce journal renseigne que les prêches des imams et des hommes politiques ont porté sur la Covid-19, pour laquelle Libération informe qu’au Sénégal, « le bilan passe à 209 morts » dont neuf nouveaux décès enregistrés entre jeudi et samedi.

Les journaux traitent également de la démolition du marché Sandaga, situé à Plateau, centre administratif et des affaires de Dakar.  « Sandaga refuse sa démolition: Trois des quatre bulldozers tombent en panne », informe Lii Quotidien.

Quoi qu’il en soit, Vox Populi écrit qu’après 75 ans au coeur de Dakar, « Sandaga, un pan de l’histoire du Sénégal à terre ». « Démolition du marché Sandaga: La fin d’une histoire. La reconstruction coûtera 70 milliards, pour 24 mois de travaux », détaille Le Quotidien à sa Une.

Revenant sur l’ouverture des frontières aériennes, Les Échos révèle que « le Sénégal (est) toujours black-listé par l’UE » qui a retiré de sa liste l’Algérie.

Une banque équipe la maternité du Centre hospitalier régional de Niamey

Une banque a équipé la maternité Poudrière II du Centre hospitalier régional (CHR) de Niamey, de plusieurs édifices pour améliorer les conditions sanitaires d’une frange de la population particulièrement vulnérable, notamment, les familles et accompagnatrices de femmes enceintes, optimisant le dispositif d’accueil au niveau de la maternité du CHR.Le soutien de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger (BIA-Niger) s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat conclue le 31 décembre 2019, se traduisant par le financement de la construction et l’équipement d’un bâtiment composé d’un espace d’accueil et d’un bloc de quatre compartiments de toilettes, destinés en priorité aux familles des patientes de la maternité Poudrière II.

La cérémonie de remise officielle de dons a eu lieu le mardi 07 juillet dernier, au sein de la maternité Poudrière II, en présence de Dr Idi Illiassou Maînassara, ministre de la Santé publique, M. Issaka Hassan Karanta, Gouverneur de la région de Niamey, Mmes Fatouma Tari Bako,   Aïssa Nana Ango respectivement Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) et Directeur général de BIA-Niger.

L’action sociale menée par cette banque, vise à améliorer les conditions sanitaires d’une frange de la population particulièrement vulnérable, notamment, les familles et accompagnatrices de femmes enceintes, optimisant le dispositif d’accueil au niveau de la maternité du CHR.

BIA-Niger compte parmi les acteurs bancaires majeurs du Niger. Son engagement citoyen s’articule autour de 4 axes d’intervention à savoir le social, l’entreprenariat, l’environnement  et la culture qu’elle investit pour innover dans son modèle, faisant émerger les bases d’une économie responsable.

Côte d’Ivoire: l’UDPCI se retire du RHDP et invite Mabri à être son candidat à la présidentielle

L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, ex-allié au pouvoir) s’est retirée officiellement, dimanche, du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti d’Alassane Ouattara), invitant son président Albert Toikeusse Mabri à être son candidat à la présidentielle d’octobre prochain à l’issue d’un bureau politique extraordinaire, a constaté APA sur place.« Le bureau politique, à l’unanimité invite le Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI, à faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 conformément à l’article 22 alinéa 2 des statuts et règlements intérieur du parti », a rapporté Pr Dion Yodé Simplice, le porte-parole de ce parti.

 « Le bureau politique décide du retrait  pur et simple  de l’UDPCI de la coalition politique RHDP à compter de ce jour. Le bureau politique invite tous les militants du parti à cesser toute participation aux activités du RHDP à compter de ce jour… Le bureau politique invite le président du parti à convoquer la convention d’investiture du candidat du parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020», a ajouté Pr Dion.

Expliquant pour sa part, son retrait du RHDP, la coalition au pouvoir dont il est l’un des fondateurs, M. Mabri a expliqué qu’il « y a beaucoup de mépris, de suffisance et d’oubli» chez les militants du parti d’Alassane Ouattara. « Nous pensons que notre place n’est plus là-bas », a-t-il estimé.

« Je pense que nos chances sont très grandes (parlant de la présidentielle). Les données de 2010 ne sont pas celles de 2020 et ils vont vérifier cela très bientôt. Nous sommes candidats parce que nous pensons que les ivoiriens vont nous choisir», a soutenu le président de l’UDPCI.

Pour M. Mabri qui dit être l’un des meilleurs profils pour la présidentielle prochaine, il « peut beaucoup faire pour la Côte d’Ivoire ».

Membre-fondateur du RHDP, la coalition au pouvoir,  M. Mabri est en froid avec le président Alassane Ouattara depuis la désignation (sans élection)  en mars dernier lors d’une réunion, de feu Amadou Gon Coulibaly comme le candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 A cette réunion M. Mabri qui  ambitionnait lui-aussi de porter les couleurs du RHDP à la prochaine présidentielle,  a émis des réserves quant au choix de l’ancien premier ministre, appelant le président Alassane Ouattara au dialogue.

Quelques mois après ce conclave du RHDP, le président de l’UDPCI a été démis de son poste de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et écarté des instances du RHDP dont il était le 2ème vice-président.

Bars et boîtes de nuit: les opérateurs invités à préserver la survie du secteur avec responsabilité

Les opérateurs des bars et boîtes de nuit ont été invités, samedi, à préserver la survie de leur secteur avec responsabilité suite à la décision du Conseil national de sécurité (CNS) du 30 juillet dernier, autorisant la réouverture de ces établissements après plus de quatre mois de fermeture liée à la pandémie de la Covid-19.Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana a conduit une visite inopinée dans les night clubs, bars et lounges, dans la nuit de samedi pour sensibiliser les acteurs de ces établissements au respect des mesures barrières prises pour la lutte contre la Covid-19.

De Yopougon, Rue princesse, avec les escales de ‘’L’internat night-club » et du ‘’Rex bar »,  à ‘’La 5è avenue », en passant par l’espace ‘’Acoustic », ‘’La Sangria », ‘’Le VIP » et le ‘’George V », dans la commune de Cocody, la délégation ministérielle a pu se rendre compte des aspects positifs et des écueils à rectifier pour une reprise efficiente, rapporte une note d’information transmise dimanche à APA.

M. Fofana, accompagné du préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi et des représentants municipaux, a visité des établissements de loisirs et de divertissement nocturne pour constater, in situ, le dispositif des mesures de sécurité sanitaire  qui y est déployé. 

Il s’agit notamment la distanciation physique, la mise à disposition de gels hydroalcooliques, la prise de températures des clients  et l’ergonomie desdits espaces conformément aux protocoles définis d’un accord concerté au fil des différentes rencontres menées sous la houlette de la tutelle avec le Mouvement des opérateurs économiques de la nuit et des débits de boisson  (Mopen-Db).

Ce secteur, souligne-t-on, offre plus de 10 000 emplois directs  dans quelque 2000 établissements dans le Grand Abidjan.

Sénégal : Mansour Kama n’est plus

Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) est décédé ce dimanche à l’hôpital Le Dantec de Dakar où il était hospitalisé.Mansour Kama, membre actif du patronat sénégalais, a aussi été le président du Conseil d’administration de la Sénégalaise des Eaux (SDE).

Entre 2014 et 2018, cet homme d’affaires a dirigé la Fondation du Secteur privé pour l’Education (FSPE).

Mansour Kama a également été à la tête du collège des Directeurs de la Banque régionale de marchés (BRM).