Le coronavirus sous différents titres dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la Covid-19, notamment les doses de vaccins offertes par la Chine.« Vaccins contre le Covid-19 : l’Etat en doses chinoises », titre Le Quotidien, qui note que 200 mille doses sont attendues de Sinopharma.

« Nous sommes en pourparlers avec la Chine pour acquérir 200 000 doses de vaccin », a révélé Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la Santé à Vox Populi.

Toutefois, L’Observateur parle des « dessous du tweet retiré de Diouf Sarr sur le vaccin chinois », que le Sénégal semble avoir choisi dans son programme vaccinal contre le nouveau coronavirus.

La pandémie cause une « panique au cœur de la justice », selon le même journal, qui précise qu’une personne déférée avec d’autres pour avoir organisé une « piscine party » a chopé le virus. Ainsi, 82 détenus sont placés en isolement à l’hôpital Fann là où les cas contacts sont en septaine.

Ce « cas de Covid crée l’angoisse au tribunal », note Les Echos. Pour Vox Populi, il s’agit de quatre parmi les 47 personnes arrêtées qui ont été testées positives à la Covid-19.

Sur un autre sujet, Les Echos informe que le chef de l’Etat va prendre en charge l’évacuation sanitaire de l’étudiant en médecine, Sadio Ousmane Diédhiou, qui souffre d’aplasie médullaire, une maladie rare nécessitant une greffe de moelle osseuse.

Selon les dernières informations, le coût du traitement estimé à 280 millions FCFA a été revu à la baisse par le CHU de Bordeaux, en France. Ainsi, Vox Populi précise que Macky Sall a débloqué 120 millions pour la facture.

En politique, Moussa Diop, ancien directeur de la Société nationale de transport, Dakar Dem Dikk, déclare dans Walf Quotidien que « Macky sait très bien de quelle huile je me lubrifie ». « Le président Macky Sall m’a poignardé dans le dos », estime-t-il dans Vox Populi.

L’avocat annonce par ailleurs une citation directe contre son successeur, le magistrat Oumar Boun Khatab Sylla, qui l’accuse de mauvaise gestion.

Le Témoin constate que l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, a « perdu du terrain » dans son fief de la commune de Grand-Yoff depuis son emprisonnement.

En football, Stades et Record titrent sur la finale du Trophée des champions en France, opposant ce soir un Paris Saint-Germain « revanchard » à l’Olympique de Marseille. Ce sera un « 99ème clasico électrique », selon Stades.

Maroc/Covid-19 : Prolongation d’une semaine des mesures restrictives

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger d’une semaine, à compter du 13 janvier à 21, les mesures de précaution adoptées le 23 décembre dernier pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.Dans un communiqué publié ce mardi dans la soirée, le gouvernement précise que cette décision intervient suite à l’évolution de la situation épidémiologique au niveau mondial et l’apparition de nouvelles variantes du virus dans des pays voisins et sur la base des recommandations de la commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre le coronavirus (Covid-19).

Le gouvernement rappelle que ces mesures de précaution portent sur la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, le couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Toutes les mesures de précaution annoncées précédemment seront maintenues, conclut le communiqué.

Maroc : Accord pour la création de quatre usines japonaises opérant dans le domaine de l’industrie automobile

Deux protocoles d’accord pour la création de quatre usines dans le secteur automobile d’un investissement global de 912 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et générant 8.300 emplois ont été signés, mardi à Casablanca, entre le ministère marocain de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique et les deux groupes japonais Sumitomo et Yazaki.Signés lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, ces deux accords portent sur la réalisation de nouvelles unités industrielles de production de faisceaux de câbles par les deux groupes japonais.

S’agissant de Sumitomo, premier employeur privé au Maroc, l’opérateur prévoit la création de sa 5ème usine à Casablanca satisfaisant ainsi les besoins de ses clients FCA et CNH Global.

Cet investissement, de l’ordre de 450 millions DH, générera à terme 2.000 emplois. Ils viendront ainsi s’ajouter aux 25.000 postes créés depuis l’installation de Sumitomo en 2001 au Maroc et ce à travers ses trois filiales : Sews MFZ, SEBN et Sews Cabind.

Quant à Yazaki, l’industriel japonais étendra ses activités au Maroc à travers la création de trois nouvelles usines à Tanger, Kénitra et Meknès.

Un investissement qui nécessitera une enveloppe de l’ordre de 462 millions DH et permettra de créer 6.300 nouveaux emplois.

Pour rappel, Yazaki est présent au Maroc depuis 2000, à travers une usine à Tanger employant 4.650 personnes, deux autres à Kénitra employant un effectif de 4.200 personnes et une quatrième à Meknès employant 4.000 personnes. Il réalise un chiffre d’affaires annuel au Maroc de l’ordre de 5 milliards DH.

Les filiales africaines de Maroc Telcom réunies autour d’une identité commune

Les filiales africaines de l’opérateur marocain du secteur des télécoms, Maroc Telecom, ont été réunies autour d’une nouvelle marque baptisée « Moov Africa ».En effet les 10 filiales africaines du Groupe sont situées au Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, Tchad et au Togo. Dans ces marchés comptant plus de 70 millions de clients Mobile, Fixe et Internet, l’opérateur y ouvre une nouvelle page de son histoire.

« Cette nouvelle identité illustre la vision du Groupe Maroc Telecom : ‘l’Afrique en mouvement’, qui réside dans le principe de partage du savoir-faire du groupe et sa capacité d’innovation au profit des pays dans lesquels il opère », indique le Groupe, ajoutant que la nouvelle marque « Moov Africa » adopte la signature « un monde nouveau vous appelle » de l’opérateur global.

Pour affirmer cette nouvelle identité de marque et la faire connaître du plus grand nombre, Maroc Telecom fait appel à la légende française Teddy Riner qui a prêté sa voix et son image au Groupe. Le judoka, en quête d’une 4e médaille olympique est l’ambassadeur du Groupe depuis 2017.

La nouvelle identité de marque Moov Africa du Groupe Maroc Telecom marque ainsi une étape supplémentaire dans le développement à l’international du Groupe Maroc Telecom sur des marchés à fort potentiel, et renforce davantage son positionnement stratégique en tant qu’acteur majeur des télécoms en Afrique.

Côte d’Ivoire: suspension de la hausse du prix de l’huile de table raffinée (Ministre)

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a annoncé mardi à Abidjan, la suspension de la hausse du prix de l’huile de table raffinée, une augmentation annoncée début janvier qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le pays.

« A l’issue de ces discussions, nous sommes convenus ce jour de suspendre la hausse de l’huile de table raffiné intervenue en ce mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine de blé», a indiqué M. Diarrassouba au terme d’une rencontre avec les industriels de ces deux filières.

 De façon concrète, a-t-il expliqué, toutes les augmentations qui ont été annoncées à compter du 1er janvier 2021 concernant l’huile de table raffinée sont suspendues. Quant au sac de la farine boulangère de 50 kg, il demeure au prix maximum de 19000 FCFA, a-t-il ajouté.

Poursuivant, M. Diarrassouba a annoncé la mise en place  « dès demain  » de comités techniques composés de toutes les parties pour réfléchir sur des solutions durables envisagées pour chaque filière afin d’atténuer la hausse des cours mondiaux de l’huile de palme et de la farine boulangère tout en permettant aux industriels de pérenniser leurs différentes affaires.

 « Je voudrais appeler les consommateurs et les populations vivant en Côte d’Ivoire au calme et à la sérénité pour que le gouvernement  travaille à protéger leurs intérêts», a exhorté le ministre.

La hausse du cours mondial de l’huile de palme a entraîné en ce début d’année 2021, dans certains pays dont la Côte d’Ivoire, une augmentation des prix de l’huile de table raffinée. Cette hausse avait soulevé le courroux des consommateurs ivoiriens.

Côte d’Ivoire: les guides religieux musulmans s’engagent à promouvoir l’abandon de l’excision

Les guides religieux musulmans en Côte d’Ivoire se sont engagés mardi à promouvoir l’abandon de l’excision, à l’issue d’un atelier de plaidoyer de haut niveau sur les violences faites aux femmes, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Cet atelier a réuni notamment des représentants du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des Affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et de la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (LIPCI).

Du 11 au 12 janvier 2021, ils ont échangé, dans un hôtel de la place, autour du thème « Promotion de l’abandon des violences faites aux femmes, y compris les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire ». 

L’atelier, organisé par la Fondation Djigui La Grande Espérance avec la Fondation italienne AVSI, a été co-financé par l’Union européenne (UE). Il intervient dans le cadre du Projet d’appui au développement social inclusif par la lutte contre les mutilations génitales féminines dans les régions de la Côte d’Ivoire (Folon, Kabadougou, Bafing, Tonpki, Guemon, Cavally). 

Convaincus que les mutilations génitales féminines ont des conséquences néfastes sur la santé des femmes et des petites filles, les guides religieux musulmans ont dans une « déclaration d’engagement » décidé d’organiser des sessions d’information sur ce fléau.

A l’endroit du COSIM et ses structures rattachées, les leaders religieux envisagent de concevoir et produire des dépliants et boîtes à image comme support de prédication et de sensibilisation sur les questions de santé et de population.

Ils envisagent en outre d’entreprendre des démarches appropriées pour la signature d’un partenariat avec le Centre islamique international d’études et de recherches de l’Université Al Azhar sur les questions de populations. 

Les Imams, les prédicateurs et prédicatrices sont exhortés à sensibiliser les fidèles à travers les sermons, l’animation de débats sur les médias et les réseaux sociaux, ainsi que des sessions de formation des parents sur la communication parents-enfants sur la sexualité.

Pour Cyrille Komguep, chef de projet à AVSI, ce plan d’actions qui prend en compte des recommandations issues d’un séminaire international organisé au Caire, en Égypte, en 2018 sur la question de la population et de la santé, « est déjà un pas assez important ». 

Ce plan d’actions, dira-t-il, devrait être déroulé et chaque participant devra restituer les résolutions au sein de sa communauté. Et ce, en vue d’éradiquer dans le pays l’excision dont « le taux de prévalence au niveau national est (actuellement) de 36,7%.

En Côte d’Ivoire, selon l’Enquête démographique et de santé (EDSCI-. III 2011-2012), le taux de prévalence des mutilations génitales féminines/excision est de 38%. La prévalence est de plus 70% dans le Nord et le Nord-Ouest, de 57% à l’Ouest, de 50% au Centre-Nord, de 21% au Nord-Est, de 20% au Centre-Est et de 13% au Centre du pays.  

La même enquête a par ailleurs révélé que 12% des enfants sont déjà en union avant l’âge de 15 ans et 36% des filles de 18 ans sont déjà mariées. En 2016, l’UNICEF a sorti un rapport indiquant que les régions où les taux de prévalence sont les plus élevés en Côte d’Ivoire sont l’ouest (58%), suivi du sud-ouest (53%) et du nord-ouest (52%).

L’Imam Cissé Djiguiba, qui a participé à l’atelier a exprimé un « satisfecit ressenti » au regard de l’engagement des leaders religieux musulmans,  et surtout des échanges qui ont mis un accent sur « l’élimination totale de l’excision féminine » en Côte d’Ivoire.

« Tant qu’ une seule fille sera menacée dans sa chair et sa conscience », les responsables religieux se battront pour éradiquer ce phénomène, a-t-il lancé, appelant la communauté à une synergie d’actions.

Des imams sont venus de plusieurs localités de la Côte d’Ivoire autour de cette problématique qui s’est tenue avec la facilitation d’un professeur venu de Karthoum pour montrer qu’aujourd’hui des recherches ont évolué aussi bien au niveau théologique, doctrinal que médical. 

Les violences basées sur le genre constituent encore une préoccupation majeure pour les autorités et la société civile ivoiriennes. M. Lassiné Bamba, représentant pays adjoint de la Fondation AVSI a salué l’engagement des guides religieux musulmans et la nécessité de cette démarche inclusive. 

Cofinancé par l’UE pour une durée de 24 mois (de janvier 2019 à décembre 2020), le projet d’appui au développement social inclusif par la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines est mis en œuvre dans six régions de la Côte d’Ivoire: le Folon, le Kabadougou, le Bafing, le Tonkpi, le Guemon et le Cavally. 

Au cœur de ces six régions, le projet couvre 10 communes notamment celles de Minignan, d’Odienné, de Touba, de Biankouma, de Danané, de Man, de Bangolo, de Duekoué, de Guiglo et de Toulepleu.

Ce projet s’inscrit dans un contexte global où en dépit des nombreux accords internationaux ratifiés par l’Etat de Côte d’Ivoire, les Mutilations génitales féminines (MGF)/Excision sont encore une réalité en Côte d’Ivoire avec un taux de prévalence de 36,7% au niveau national.

Réflexions pour améliorer le réseau téléphonique dans les frontières ivoiriennes

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) de concert avec plusieurs structures nationales, notamment l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (AIGF), l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire ( ARTCI) et l’Union nationale des entreprises de télécommunications (UNETEL) ont entamé mardi à Abidjan, des réflexions pour améliorer les défaillances du réseau téléphonique dans les zones frontalières ivoiriennes.

Cette réunion de travail qui a vu la participation du ministère ivoirien de la défense et celui de l’intérieur, a été sanctionnée par la mise en place d’un comité stratégique restreint d’experts devant réfléchir d’ici à deux semaines afin d’élaborer un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme aux problèmes d’utilisation des fréquences téléphoniques aux frontières terrestres ivoiriennes qui ont une population de plus d’un demi-million d’habitants.

 «Nous avons décidé de nous retrouver dans deux semaines, mais nous avons mis en place un comité stratégique restreint qui va approfondir les axes stratégiques. Et ce comité va nous sortir un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme que nous allons porter devant la haute hiérarchie», a dit à la presse à l’issue de cette réunion, Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la CNFCI.

Egrenant au-delà de la défaillance du réseau téléphonique, les problèmes des frontières ivoiriennes, M. Konaté a dénoncé une  « une annexion progressive» de certaines localités frontalières ivoiriennes par des pays voisins. Dans un exposé fait au cours de cette réunion proprement dite, le secrétaire exécutif de la CNFCI a relevé  plusieurs autres difficultés des populations frontalières ivoiriennes.

 « Les populations vivant aux frontières ressentent un sentiment d’abandon car elles ont des difficultés pour communiquer avec le reste du pays. Il y a une fragilsation du lien d’appartenance à la patrie… Cela a un impact indéniable sur l’économie dans les frontières  », a-t-il déploré notant également des problèmes sécuritaires dont la menace terroriste.

 Dans une autre présentation, Gertrude Kouassi, la directrice exécutive de l’UNATEL (patronat des entreprises de télécommunications) a justifié la défaillance des réseaux téléphoniques des zones frontalières par plusieurs difficultés des opérateurs de téléphonie mobile dont la menace sécuritaire préoccupante dans ces zones.

 Une situation qui n’incite pas les opérateurs de Télécom à y investir énormément. Toutefois, pour encourager les membres de son organisation à investir davantage dans les zones frontalières, elle a plaidé entre autres, pour le renforcement de la sécurité aux frontières et l’amélioration des infrastructures routières dans ces localités.

 Créée en juillet 2017, la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire ( CNFCI) est une structure étatique en charge de la gestion des frontières terrestres, maritimes et aériennes de la Côte d’Ivoire. Cette institution a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des frontières.

Mozambique : le président prêt à gracier des terroristes

Le président Filipe Nyusi a promis l’amnistie aux jeunes mozambicains recrutés par les groupes terroristes.Dans sa parution de ce mardi, le quotidien « O Pais », informe que M. Nyusi a déclaré aux journalistes, à son retour lundi soir, d’une visite officielle en Tanzanie voisine, qu’il est prêt à gracier les « terroristes repentis ».

« Trouvez un moyen de parler aux forces de défense et de sécurité afin que vous puissiez nous recontacter tous. Nous ferons tout pour aider le peuple mozambicain à comprendre que vous avez été manipulé et utilisé. Vous n’êtes pas des meurtriers par nature, on vous manipule dans la guerre », a déclaré le chef de l’Etat du Mozambique, en parlant des jeunes recrues.

Un groupe terroriste, qui prétend avoir des liens avec l’État islamique, a intensifié les attaques dans la province de Cabo Delgado, riche en gaz, et a recruté des centaines de jeunes Mozambicains.

Filipe Nyusi s’est exprimé à la veille du sommet d’urgence de l’organe de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui doit se tenir les 17 et 18 janvier à Maputo.

La SADC prévoit de développer une réponse régionale à la situation sécuritaire du Mozambique, qui s’est détériorée depuis le début des attaques armées en 2017.

Gabon: lutte contre la Covid-19 : le gouvernement annonce le renforcement des mesures de restriction

Le gouvernement gabonais est confrontés au risque d’introduction sur le territoire national, du nouveau variant britannique du coronavirus et préoccupées par la hausse du nombre de contaminations depuis le mois d’octobre 2020.

Le président gabonais n’hésitent plus à évoquer un renforcement des mesures de restriction qui pourrait passer par l’abaissement des horaires du couvre-feu, voire même le retour au confinement géographique du Grand Libreville.

Si le président de la République, lors de son adresse à la Nation, le 31 décembre 2020 , avait instruit le gouvernement de «réfléchir à un nouveau plan d’assouplissement progressif des mesures prises pour contrer le la pandémie du Covid-19, notamment au profit de l’activité économique, les cultes et le sport, c’est bien le contraire qui pourrait se passer dans les prochaines semaines.

Au cours du Conseil présidentiel, du  lundi11 janvier dernier au Palais, Ali Bongo et ses invités ont évoqué l’éventualité de renforcer les mesures de restriction dont certaines sont en vigueur depuis avril 2020.

Au nombre de celles-ci, les autorités réfléchissent à l’abaissement du couvre-feu qui va actuellement de 22 heures à 5 heures du matin sur toute l’étendue du territoire national. D’ici à février, de nouveaux horaires pourraient être annoncés, et certaines indiscrétions évoquent le retour à 18 heures.

Source: gabonreview

 

Afrique : vers une relance de la Grande muraille verte au Sahel

Plusieurs bailleurs de fonds se sont engagés, hier, à fournir plus de 14 milliards de dollars à ce projet dont l’une des ambitions est de restaurer 100 millions d’hectares de terres le long de la bande sahélienne.La Grande muraille verte devrait connaître un second souffle après des années de léthargie. L’initiative phare de l’Union Africaine (UA) pour lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique vient en effet d’obtenir d’importantes promesses de financement pour se relancer.

A l’occasion du « One Planet Summit », organisé hier à Paris (France), plusieurs banques de développement et bailleurs de fonds bilatéraux ont promis d’apporter quelque 14,3 milliards de dollars au projet.

Ces ressources permettront de mettre en œuvre une série de programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des Énergies Durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

Le plan de la Grande muraille verte consiste à planter une mosaïque d’arbres, de prairies, de végétation et de plantes sur 8 000 kilomètres de long et 15 kilomètres de large à travers le Sahara et le Sahel pour restaurer les terres dégradées et aider les habitants de la région à produire une nourriture adéquate, à créer des emplois et à promouvoir la paix.

« Il y a eu des hauts et des bas mais la Grande Muraille verte fait partie des solutions pour fournir un avenir durable aux populations du Sahel », a déclaré le président français, Emmanuel Macron, se félicitant des promesses de fonds.

S’exprimant en visioconférence depuis Abidjan (Côte d’Ivoire), le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi A. Adesina, a souligné l’importance de ce projet pour le continent, affirmant qu’il constitue « un bouclier contre les assauts de la désertification et de la dégradation de l’environnement ».

« La Grande muraille verte fait partie du système de défense de l’environnement en Afrique­. L’avenir de la région du Sahel en Afrique dépend de la Grande muraille verte. Sans elle, le Sahel risque de disparaître sous l’effet du changement climatique et de la désertification », a-t-il alerté.

De son côté, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki, tout en saluant ce nouvel élan, a mis en garde contre les fausses promesses. « Alors que le Sahel se débat contre le terrorisme, les crises politiques, la malnutrition, le Covid-19 et d’autres pandémies, le monde commettrait une grave erreur en laissant s’accentuer ici la crise climatique », a-t-il dit.

Pour pallier cette éventualité, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a plaidé pour la création d’un secrétariat de la Grande Muraille verte, rattaché à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, pour s’assurer du suivi des engagements. L’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte, jusqu’alors chargée de coordonner l’initiative au niveau continental, y sera officiellement associée.

Ces dernières années, le manque de financement a représenté la principale contrainte du projet pour réaliser son objectif de créer dix millions d’emplois, séquestrer 250 millions de tonnes de carbone et restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les onze pays de la région sahélo-saharienne.