Le durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel du durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 sur l’étendue du territoire national.« L’Etat corse les restrictions », titre Sud Quotidien avant d’énumérer les nouvelles mesures prises par le ministère de l’Intérieur. Ces dernières vont du port du masque, désormais obligatoire partout, à l’interdiction stricte des baptêmes, mariages, défilés, cérémonies religieuses…

Plus précis, Vox Populi informe que « Félix Diome (le ministre de l’Intérieur) masque les Sénégalais de force… …Pendant 3 mois, même dans la rue ». « Baptêmes, mariages, funérailles, manifestations religieuses… interdits à Dakar et Thiès jusqu’au 17 janvier. Tous les rassemblements dans les lieux publics et privés interdits, de même que les marchés hebdomadaires et les terrains et salles de sport », poursuit la publication. 

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « l’Etat augmente la dose » et au quotidien Le Soleil d’arborer cette Une : « Le dispositif de riposte corsé ». En sous-titres, le quotidien national informe que les places debout sont interdites dans les autocars et qu’elles sont limitées dans les bus « Dakar Dem Dikk » et « Tata ». 

WalfQuotidien s’intéresse aux émeutes constatées çà et là contre le couvre-feu et arbore cette Une : « Antoine Diome minimise et corse les mesures ».

S’agissant du vaccin, Le Quotidien signale que « la commande (sera) sur la table du président mercredi ». Le Soleil ajoute que « le Sénégal élargit les pistes d’acquisition ». EnQuête note ainsi « le double jeu du Sénégal » dans sa stratégie de vaccination. 

« En plus de participer à l’initiative Covax, le Sénégal veut acquérir d’autres vaccins dans une initiative qui lui est propre », écrivent nos confrères. Ces derniers donnent ensuite la parole au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr qui rassure ses compatriotes en ces termes : « Nous allons prendre le vaccin qui sera plus efficace pour protéger nos populations ». 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait  des « révélations » sur la disparition, en France, de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 et informe que « son téléphone ainsi que celui de sa correspondante locale ne répondent plus ». 

« Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la dernière fois qu’elle avait badgé au niveau de sa résidence remonte au 4 janvier dernier. Pire, ses camarades ne l’ont pas vu depuis et elle ne répond ni au téléphone ni aux mails », précise Libération. 

Les services de l’Ambassade et du consulat du Sénégal sont mobilisés pour la retrouver », assure, dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, parrain de Diary Sow et actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Gabon : plus de 1900 projets agricoles financés par la Fondation Sylvia Bongo

En 10 ans, la fondation Sylvia Bongo Ondimba, a financé plus de 1900 projets agricoles sur toute l’inattendu de la République gabonaise, pour aider les femmes à s’autonomiser.

La Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, a dans son compte tweeter, indiqué que, 1900 projets agricoles ont été financés par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la Famille en 10 ans.

« Lancé en décembre 2010, le microcrédit Akassi était réservé aux femmes et groupements de femmes pour les accompagner dans la création ou le développement d’activités à caractère agricole, artisanal ou commercial. Au total, 1900 projets ont été financés », a indiqué la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba.

Pour rappel, la fondation Sylva Bongo, a célébré son 10ème anniversaire il y a quelques jours.

Normalisation FIF: la FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » (ministre)

La FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » à Abidjan dans le cadre de la normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), a indiqué jeudi le ministre du Sport, Paulin Danho.

« La FIFA a commencé à s’installer et s’installera dans quelques heures, d’ici la semaine prochaine, pour prendre la gestion au quotidien » de la FIF, a dit M. Paulin Danho, face aux acteurs du secteur du football ivoirien.

Cette rencontre intervient après une audience entre le ministre ivoirien du Sport et le Comité directeur de la Fédération ivoirienne de football, il y a quelques jours. 

Sans ambages, M. Paulin Danho a martelé que cette situation est « regrettable et pénalisante », ironisant que « quand il n’y a pas de fissure dans un mur, le cafard ne peut pas rentrer dans là maison ».  

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Et ce, après une requête en référé de la FIF auprès du Tribunal arbitral du sport  (TAS). 

Ensuite, la FIF a saisi le Tribunal arbitral du sport pour demander l’annulation de la mesure de la FIFA pour poursuivre le processus électoral controversé.

L’une des conséquences de la normalisation est que le Comité exécutif de la FIF « n’existe plus », a fait savoir M. Danho, précisant que « seulement les élus sont suspendus » mais les agents restent en place.

Le Comité de normalisation a un délai de un an, allant jusqu’au 31 décembre 2021. Le ministre du Sport a souhaité que « malgré tout, cette normalisation soit éphémère et profitable » pour le pays. Surtout, dira-t-il, que cette normalisation soit « efficace pour qu’on ait un retour à la normalité » de la Fédération ivoirienne de football.

Il a fait observer qu’une administration provisoire se met en place. Toutefois, le gouvernement nourrit l’ambition de sortir le secteur du sport de l’informel et en faire une véritable industrie.  

Plus de 200 cas de Covid-19 enregistrés en 24 h en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré jeudi 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4077 échantillons prélevés, soit 5,2% de cas positifs, 89 guéris et 0 décès, a annoncé le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans un communiqué.

Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. En effet, depuis le début de l’année 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré près de 700 nouveaux cas de Covid-19 avec une hausse quotidienne de ces cas.

Selon le ministère de la santé et de l’hygiène publique qui appelle les populations au  respect des mesures-barrières contre cette maladie, 95% des nouveaux cas sont localisés à Abidjan qui demeure l’épicentre de la maladie dans le pays. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 23173 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 22301 personnes guéries, 138 décès et 734 cas actifs.

Des discussions pour intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail ivoirien

Des discussions entre le secteur privé et le gouvernement ivoirien sont en cours en vue d’intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail, a fait savoir jeudi le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, lors d’une rencontre avec des chefs d’entreprise.

M. Adama Coulibaly, le président du Comité technique de concertation Etat/secteur privé, a dans un discours, relevé que « le projet d’ordonnance de révision du Code du travail qui devrait intégrer le chômage partiel est en cours de discussion avec les partenaires sociaux ».

Cette notion de chômage partiel intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a impacté la trésorerie de certaines entreprises qui se sont trouvées dans l’incapacité d’assurer des charges sociales et d’imposition.

Plusieurs entreprises, au plus fort de la crise sanitaire de Covid-19, ont mis en chômage des employés, souvent sans accompagnement. Ce dispositif vient établir des mesures afin que les travailleurs ne soient pas lésés dans des situations de crise.

Outre ce facteur, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, ont, avec les chefs d’entreprise, fait un examen de la matrice des préoccupations du secteur privé, notamment des PME.

Certaines des préoccupations dans la matrice des PME ont déjà été résolues ou prises en compte dans les dispositions légales et règlementaires en vigueur, ou soit inscrites dans l’agenda de réformes et des mesures des ministères à soumettre au gouvernement, a-t-il assuré.

Il s’agit, entre autres, des dispositifs d’assouplissement du travail tels que la flexibilité et la retraite incitative, des mesures d’incitation à l’embauche telles que les crédits d’impôts, la détaxation des œuvres d’art exonérées de TVA, a-t-il énuméré.

M. Coulibaly a également mentionné l’octroi au secteur privé pharmaceutique des exonérations fiscales et douanières accordées à la Nouvelle pharmacie de la santé publique, dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) à travers l’annexe fiscale 2021.

Les avantages au secteur privé ressortent par ailleurs l’instauration de régimes spécifiques aux PME en matière de fiscalité de porte, de fiscalité intérieure et d’investissement ; la facilitation du paiement en ligne des impôts, et l’accès des PME au financement.

Le gouvernement envisage d’accélérer, au profit des PME, la mise en œuvre du Programme Phoenix dont le bilan à mi-parcours d’exécution fait état de 41 mesures sur 50 en cours d’exécution avec pour fait majeur la création et le fonctionnement de l’Agence Côte d’Ivoire PME.

L’agenda des mesures de réformes des départements ministériels ivoiriens portent, entre autres, le projet de l’observatoire des PME prêt à être soumis au gouvernement et les projets de textes sur la réglementation du Télétravail, en cours d’élaboration.

« Nous indiquerons la suite de l’agenda pour la restitution de nos travaux à M. le Premier ministre, président du Conseil de concertation en vue de sa prochaine rencontre avec les PME », a dit le ministre de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly.

Maroc : Washington inaugure dimanche son consulat général à Dakhla

Les Etats Unis d’Amérique vont inaugurer ce dimanche 10 janvier, leur consulat général dans la ville de Dakhla, a appris APA de sources diplomatiques.L’ouverture de cette mission diplomatique dans les provinces du sud du Royaume, intervient un mois jour pour jour après son annonce, le 10 décembre dernier, lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

Lors de cet entretien, le président Trump a informé le Souverain marocain de la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Pour rappel, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait annoncé, le 24 décembre, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.

« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », avait indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

Covid-19/Fake news: l’OIF octroie un financement au Repprelci

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a dans le cadre de la phase 2 de son dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19, octroyé une aide financière au Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique, rapporte jeudi une note d’information transmise à APA.

Selon un protocole d' »entente » relatif à l’octroi de cette aide financière de 1,9 million Fcfa (3.000 euros), dans le cadre de la phase 2 du dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits, ce fonds est également destiné à promouvoir, entre autres, » l’égalité entre les femmes et les hommes » ainsi que les valeurs soutenues par l’OIF.  

Le Repprelci a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures lancé par l’OIF en novembre 2020 dans ce cadre. La faîtière qui regroupe plus de 80 sites d’information et plus de 500 acteurs, a jusqu’au plus tard le 30 octobre 2021 pour produire les résultats escomptés.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé a salué cet appui de l’OIF, promettant que son organisation mettra tout en œuvre pour respecter ses engagements et atteindre les objectifs.

La faîtière a initié depuis le 16 mars 2020 une campagne de sensibilisation et de lutte contre les fake news sur la Covid-19 avec la mise en place de sa plateforme numérique ivoirecheck.com, en direction des médias numériques, des utilisateurs de réseaux sociaux et des blogueurs. Et ce, pour corriger les fausses nouvelles, qui souvent mettent le feu au poudre. 

Les dispositions de la Charte de la Francophonie prévoient que l’OIF qui a pour objectif d’aider à l’instauration et au développement de la démocratie, à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits, apporte un soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme.  

A travers la campagne de lutte contre la Covid-19, la faîtière des acteurs des médias numériques en Côte d’Ivoire, a joué un rôle de premier plan dans la vérification des informations durant l’élection présidentielle d’octobre 2020.  Ce projet devrait permettre au Repprelci de promouvoir l’égalité homme-femme.

Pour les prochaines législatives ivoiriennes, la loi requiert que les partis politiques donnent l’opportunité aux femmes de briguer ces postes électifs à hauteur de 30%. Le Repprelci trouve ici une matière pour soutenir l’égalité homme-femme.  

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Astou Koné élue présidente de la mutuelle du personnel d’Al-Bayane

La journaliste Astou Koné a été élue jeudi à Abidjan, présidente de la Mutuelle du personnel d’Al-Bayane (MUPA), un Groupe audiovisuel islamique en Côte d’Ivoire, pour un mandat de deux ans en remplacement de Koïta Makalou.

Sur 96 inscrits pour 92 votants, rapporte une note d’information transmise à APA, la nouvelle présidente  a obtenu 38 voix soit 39,5% contre 34 voix pour Diao Daouda (34,5%) et 19 voix (19,7%) pour Abdul Hakim Hoduloye.

Après son élection, Mme Koné a appelé ses confrères à l’union et au travail afin de maintenir le positionnement du Groupe Al-Bayane dans l’espace audiovisuel ivoirien et africain.

 Par ailleurs, elle a exhorté les mutualistes à tout mettre en œuvre pour la consolidation de la fraternité et le renforcement de la cohésion au sein du Groupe pour la réalisation des projets majeurs inscrits au programme de la nouvelle équipe.

La nouvelle présidente de la MUPA devrait être investie la semaine prochaine dans ses nouvelles fonctions.

Le Groupe audiovisuel islamique  Al-Bayane existe depuis le 11 novembre 2001 dans le paysage audiovisuel ivoirien avec d’abord la radio Al-Bayane et ensuite la télévision Al-Bayane qui a démarré ses programmes en mai 2020.

Quant à la Mutuelle du personnel d’Al Bayane ( MUPA), elle a été créée en 2017 avec pour premier président Koïta Makalou qui est l’actuel directeur des programmes de la télévision Al-Bayane.

Foot: les clubs sénégalais de retour sur la scène africaine

Teungueth FC et le Jaraaf de Dakar ont vécu un début de semaine faste après leurs importants succès en compétitions africaines interclubs.Deux clubs sénégalais ont réussi cette fois là où leurs devanciers échouaient souvent. Depuis 2004, avec la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, aucune équipe sénégalaise n’a réussi à se qualifier en phases de poules des deux compétitions de la Confédération africaine de football (Caf) réservées aux clubs. En battant mardi aux tirs au but (1-3) le Raja de Casablanca, en match retour de la Ligue des champions, Teungueth FC a tué le chat noir.

Sur une pelouse du stade Mohammed V de Casablanca gorgée d’eau, les Rufisquois ont su tirer leur avantage pour leur première participation dans cette compétition. Sans aucun match de championnat dans les jambes, les protégés du coach Youssouph Dabo ont rivalisé d’ardeur face à une équipe marocaine pourtant plus expérimentée et avec beaucoup plus de moyens.

Mais cet exploit est le fruit d’un travail de longue haleine. L’année dernière, la formation rufisquoise avait déclaré forfait pour la Coupe Caf, suscitant dans la foulée de nombreuses critiques. Mais Youssouph Dabo était convaincu du bien-fondé de cette mesure.

Sans « visibilité sur l’effectif », alors qu’il venait d’être nommé, il a demandé à son président, Babacar Ndiaye, de ne pas engager le club dans cette compétition et de travailler sur l’avenir. « Au lieu de partir à l’aveuglette, il faut qu’on se réorganise et qu’on mise tout sur le championnat pour se qualifier la saison prochaine à ces compétitions africaines », se remémore le technicien dans le quotidien sportif Stades.

Au cours d’une saison qui ne s’est pas jouée à terme en raison de la Covid-19, Teungueth FC termine leader de la Ligue 1 sénégalaise et se qualifie en Ligue des champions. Les coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé réalisent ensuite un parcours sans faute dans les deux tours préliminaires précédant l’entrée aux phases de groupes de la C1 africaine. Après avoir éliminé Gambia Armed Forces, les Sénégalais n’ont pas nourri de complexe, au tour suivant, face au grand Raja de Casablanca, qui a décroché un nul vierge à Thiès (70 km de Dakar) à l’aller.

Détails payants

Pour Babacar Ndiaye, cette qualification historique est le fruit de « sommes de détails » qui ont déteint sur la bonne préparation de son équipe. Le dirigeant explique à l’APS avoir beaucoup appris des « expériences vécues par les clubs sénégalais dans le Maghreb ». Ces derniers se plaignaient souvent de mauvais accueil, l’alimentation et la logistique réservés par leurs hôtes.

Mais les Rufisquois n’ont pas eu de mauvaises surprises à ces niveaux. Ils ont pris « un certain nombre de mesures » « pour ne pas être l’otage » de leur adversaire marocain. Ce faisant, « les joueurs ont montré depuis notre arrivée qu’ils étaient prêts à relever le défi », s’est réjoui M. Ndiaye, par ailleurs président de la Commission Football des jeunes à la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Concernant le Jaraaf, un des clubs traditionnels du Sénégal, perdre 0-1 à domicile contre le FC San Pedro devait sans doute instaurer le doute. Mais les protégés du coach Malick Daff ont réussi à renverser la vapeur (1-2) en terre ivoirienne, vingt-quatre heures après la qualification de Teungueth FC. Tout sourire, Malick Daff affirme dans Stades n’avoir jamais perdu confiance en dépit de la défaite à l’aller.

« Les gens ne croyaient pas qu’on pouvait aller marcher sur les Ivoiriens. J’avais prévenu qu’on avait juste fait un match, qu’il reste la deuxième partie. Si mes joueurs sont conscients, ils savent qu’une victoire ne se décrète pas, c’est sur le terrain qu’on l’obtient », a admis le tonitruant technicien.

Par ailleurs, cette victoire fait accéder le Jaraaf dans les barrages, dernière étape avant la qualification aux phases de poules tant convoitées. Elles permettent aux équipes qualifiées de bénéficier de rentrées de fonds considérables, surtout que les primes ont été revues cette année à la hausse par l’instance dirigeante du football africain.

L’équipe de la Médina, un quartier au cœur de la capitale sénégalaise, et Teungueth FC connaîtront leurs adversaires vendredi lors du tirage au sort prévu au Caire, en Egypte. En attendant, plusieurs observateurs continuent de savourer leurs performances sur la scène africaine.

Les exploits du Jaraaf et de Teungueth FC ont la valeur de requinquer en effet les acteurs du football local sénégalais. Le championnat professionnel, lancé depuis plus d’une décennie dans le pays, peine encore à décoller faute de moyens.

Le retour de Gbagbo est maintenant une question de semaines (Assoa)

Le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, « est maintenant une question de semaines », a révélé jeudi à Abidjan, Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien ( FPI) tendance baptisée Gbagbo ou rien (GOR).

« Gbagbo arrive. Maintenant, son retour est une question de semaines. C’est une très grande victoire. Pour nous, sa présence est absolument nécessaire », a affirmé M. Assoa lors du lancement officiel de 33 missions d’information et de mobilisation de son parti dans toutes les régions de Côte d’Ivoire en vue de préparer ce retour de M. Gbagbo dans le pays et également mobiliser les militants pour les élections législatives du 06 mars prochain.

 Cette annonce du retour imminent de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire intervient au lendemain d’une rencontre entre M. Assoa et le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko avec qui il dit avoir discuté des dispositions pratiques du retour de l’ex-président.

 Selon le secrétaire général du  « FPI- GOR», ces 33 missions qui seront déployées dans le pays jusqu’au 10 janvier prochain, ont un double objectif. Le premier qu’il qualifie de  « nécessité absolue  », est le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Il s’agira ainsi pour ces délégations de mobiliser les militants de l’intérieur du pays en vue de faire du retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire une  « cause nationale ».

Poursuivant, il a indiqué que le deuxième objectif assigné à ces missions de son parti, est de mobiliser ses militants pour le scrutin législatif de mars prochain auquel le  «FPI GOR » entend participer.  « Les députés ont un pouvoir très grand. C’est pourquoi il faut qu’on fasse tout pour avoir des députés même dans ces conditions difficiles. Il faut qu’on se batte pour avoir des députés  », a-t-il insisté.

Par ailleurs, M. Assoa dont le parti est membre d’une plateforme politique avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a fait savoir que les deux partis PDCI-FPI)  «évoluent vers une campagne commune » pour ces élections législatives à venir.

En outre, il a souligné que les candidatures définitives de son parti seront arrêtées de concert avec son allié, le PDCI.

« Cette campagne que nous allons commencer est très importante. Allons-y aux élections pour gagner la majorité à l’assemblée nationale », a-t-il exhorté. L’élection des députés à l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire est prévue le 06 mars prochain. Les candidatures pour cette élection sont reçues par la Commission électorale indépendante ( CEI) sur la période du 04 au 20 janvier 2020.