L’Ethiopie va réduire de moitié ses missions diplomatiques

L’Ethiopie a annoncé son intention de fermer plus de 30 de ses missions diplomatiques à travers le monde.S’adressant au Parlement, hier lundi, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que la fermeture de ces missions diplomatiques visait à réduire les dépenses publiques.

Il a fait allusion à l’élévation du niveau des missions dévolues aux diplomates, ce qui signifie que les personnes nommées à ces postes pour des raisons politiques n’auront plus leur place dans ces missions.

L’Ethiopie compte plus de 60 missions diplomatiques dans le monde. Cette mesure doit être appliquée après septembre 2021, dès que le nouveau gouvernement aura prêté serment. Aucune indication n’a été donnée quant aux missions qui seront fermées.

Dans les médias sociaux, les Ethiopiens appellent à la fermeture de l’ambassade d’Ethiopie en Irlande. En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Irlande a entamé plusieurs discussions pour exercer une pression diplomatique et politique sur l’Ethiopie en rapport avec la situation dans la région du Tigré

Des allégations de génocide et de famine ont été formulées dans la région. Le gouvernement éthiopien a rejeté ces allégations de génocide et a facilité une enquête par des groupes humanitaires. En termes d’aide humanitaire, le gouvernement a dépensé plus de 100 milliards de birr éthiopiens (environ 2,5 milliards de dollars) en l’espace de huit mois, selon les informations fournies par les organismes gouvernementaux concernés.

Outre l’Irlande, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Haavisto, a mené ce que de nombreux Ethiopiens considèrent comme étant une campagne contre l’Ethiopie.

Lors d’une audience tenue le mois dernier par l’Union européenne, il a affirmé que les autorités éthiopiennes lui avaient dit, alors qu’il était en visite dans ce pays de la Corne de l’Afrique, en tant qu’Envoyé spécial de l’UE, qu’elles allaient « anéantir » les Tigréens. Cette affirmation a indigné les Ethiopiens.

Haut-Ogooué : deux policiers jetés en prison pour vol de 410 grammes d’or d’une valeur de 12, 5 millions de FCFA

Deux policiers ripoux dont les identités n’ont pas été révélées ont été écroués à la maison d’arrêt de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué Ivindo pour s’être reconnus coupables par la justice du vol à un orpailleur de 410 grammes d’or dont la valeur est estimée à 12, 5 millions de FCFA.

Selon Gabon Matin  qui a rapporté les faits, les deux flics et leurs complices ont été incarcérés le 1er juillet à la prison centrale de Makokou pour avoir détroussé Alphonse Yabangoye, un orpailleur bien connu  dans la région.

Les faits se sont déroulés le 2 juin dernier à Tebe, village frontalier entre le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo, lorsque monsieur Yabangoye va emprunter un véhicule en compagnie de huit autres personnes, pour se rendre à Makokou.

A 32 km de Makokou, le véhicule sera arrêté par un autre véhicule, occupé par le capitaine Orphée Mvegue, commandant de corps urbain, et le sous brigadier Issoumou Imel, dont les missions et compétences sont limitées à un département, ainsi que leurs complices.

Ces derniers vont alors contrôler les passagers du véhicule dans lequel se trouvait Alphonse Yabangoye, et les taxer de clandestins. Profitant de la cohue née de la conduite au poste de police des «clandestins», les policiers et leurs complices vont s’emparer du butin d’Alphonse Yabangoye.

Mis au parfum des évènements, la hiérarchie de la police va dépêcher, depuis Libreville, une équipe d’enquêteurs pour faire la lumière sur cette affaire. Celle-ci se soldera par l’arrestation, le jugement puis l’incarcération des policiers indélicats et leurs complices, indique-t-on.

Source : AGP- Gabon Matin

 

Eswatini/Crise : la SADC pour une résolution diplomatique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va envoyer une autre délégation ministérielle en Eswatini pour désamorcer les tensions politiques dans le royaume, selon le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi.Dans un communiqué publié ce mardi, M. Masisi a indiqué que la décision d’envoyer une deuxième mission ministérielle en Eswatini a été prise après qu’une autre mission, effectuée le week-end dernier, s’est terminée sans avoir rencontré toutes les parties prenantes du pays.

Il a déclaré que cette mission d’un jour, dirigée par le ministre des Relations internationales et de la Coopération du Botswana, Lemogang Kwape, accompagné de ses homologues Sud-africain et Zimbabwéen, a tenu des consultations avec des représentants du gouvernement d’Eswatini dimanche dernier, mais n’a pas réussi à rencontrer tous les représentants de la société civile.

« En raison du délai très court, il n’a pas été possible d’atteindre un grand nombre de parties prenantes. En conséquence, il a été convenu qu’une deuxième mission soit envoyée d’urgence en Eswatini pour poursuivre le processus de consultation avec les autres parties prenantes du pays », a expliqué Masisi, qui préside également l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la sécurité.

Le bloc régional tente de résoudre une crise politique en Eswatini, où des milliers de militants pro-démocratie réclament des changements dans le système de gouvernance du pays.

Des dizaines de personnes auraient été tuées et plusieurs autres arrêtées lors d’affrontements avec les forces de l’ordre.

Abidjan et Conakry annoncent une Commission pour matérialiser leur frontière

La Côte d’Ivoire et la Guinée procéderont vendredi à Abidjan, à travers leur département ministériel en charge de l’Administration territoriale, à l’installation d’une Commission technique mixte de matérialisation des frontières des deux pays, selon une note transmise à APA, mardi.

La partie ivoirienne sera représentée par le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, qui représentera à cette occasion le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Le général Vagondo Diomandé paraphera le protocole avec son homologue guinéen, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, M. Condé Takoura. Ils installeront ensuite les membres de la Commission Technique Mixte de Matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (CTMM/CI-GUINEE).

Cette cérémonie de lancement officiel des activités de cette commission intervient dans le cadre du suivi de la matérialisation des frontières communes  des deux pays à travers la signature de l’Accord-cadre de matérialisation de leur ligne frontalière, opérée le 20 décembre 1996.   

Après le lancement, se tiendra la première session des travaux de ladite Commission, le 08 juillet et l’après-midi du 09 juillet 2021, rapporte la note qui souligne que cette assise permettra de définir la méthodologie de travail et d’adopter le plan d’actions de la CTMM/CI-GUINÉE.

Cette cérémonie d’installation de la CTMM/CI-GUINÉE a lieu après celle des membres de la Commission mixte Paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (CMPM/CI-BF) le 19 février 2021.

Ce cadre de concertation vise à accroître la coopération entre les administrations des deux pays, à travers la mise en place de mécanismes capables d’assurer plus efficacement la sécurité dans les zones frontalières telles que convenu en avril 2019, par les deux chefs d’État lors d’une rencontre à Abidjan.

A cette occasion, les deux chefs d’État ont décidé de la création et l’opérationnalisation d’une commission mixte de délimitation de leur frontière.

Côte d’Ivoire: 41,27% d’admis à l’examen du BEPC 2021

Les résultats de la session 2021 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), en Côte d’Ivoire, ressort un taux national de réussite de 41,27%, en recul de 11,9 points, annonce la directrice des examens et concours (DECO), Mariam Nimaga Dosso.

L’examen du BEPC 2021 a vu se présenter effectivement dans les 816 centres de composition 468 668 candidats dont 222 017 filles et 246 651 garçons.

« Dans cet effectif de présents, 193.398 ont été déclarés admis, soit un taux national de réussite de 41,27 % en 2021 contre 53,17 % en 2020 », précise la directrice des examens et concours, Mariam Nimaga Dosso, ajoutant que les statistiques montrent que « le taux de réussite national connait « un recul de 11,9 points par rapport à 2020».

Au niveau des statistiques par genre,  101 820 garçons ont été déclarés admis, soit 41,28 % contre 91 578 filles, représentant 41,25 %. Les garçons ont enregistré un meilleur taux d’admission que les filles. Cette année, des incidents techniques ont concerné les épreuves de Physique Chimie. Ils ont été corrigés sur instruction du ministre et dans le respect des procédures en vigueur.

Les mesures adoptées ont permis de préserver l’équité et la validité de l’ensemble des sujets dans les trois zones de composition. L’examen du BEPC et le test d’orientation en classe de seconde, se sont toutefois déroulés selon les deux phases habituelles.

L’étape des compositions a commencé par l’épreuve orale d’anglais du BEPC du mercredi 09 au samedi 12 juin 2021. Les écrits qui concernaient cette fois les deux évaluations, ont suivi du lundi 14 au mercredi 16 juin 2021.

 Quant aux activités pédagogiques de corrections, de délibérations et les diverses opérations techniques, elles ont démarré le jeudi 17 juin pour s’achever le 05 juillet 2021, conformément au calendrier général des examens de la session.

En raison de la pandémie de Covid-19, l’accès aux centres de composition demeure strictement interdit aux non candidats. Les résultats sont prévus en ligne ce jour à partir de 14 heures, sur le site internet de la Direction des examens et concours : www.men-deco.org.

Le délai pour introduire d’éventuelles réclamations dans les centres de composition respectifs est de 72 heures à compter du mercredi 7 juillet 2021 à 7h30, a poursuit Mme Dosso. Les résultats des jurys spéciaux de réclamation, eux, seront publiés le 12 juillet 2021 à 14h (GMT, heure locale).

Sénégal : un nouveau Code électoral prend forme

Le gouvernement, réuni lundi à Dakar en Conseil des ministres extraordinaire, a adopté le projet de loi portant Code électoral.La course contre la montre est enclenchée au Sénégal. Les élections locales, après moult reports, sont prévues en janvier 2022. Le processus d’adoption du nouveau Code électoral doit donc tenir compte du Protocole additionnel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la démocratie et la bonne gouvernance. Celui-ci interdit, en l’absence de consensus, de retoucher le texte de base des élections « à moins de six mois d’un scrutin majeur ».

La modification du Code électoral était l’une des principales recommandations du Dialogue national qui, pendant deux ans, a regroupé la société civile, les non-alignés, l’opposition et le pouvoir. Ainsi, l’Assemblée nationale devra se réunir, d’ici le 23 juillet, en session extraordinaire ou en procédure d’urgence pour voter ce projet de loi.

Dans la nouvelle loi électorale, les différents acteurs du champ politique se sont notamment accordés sur le choix du suffrage universel direct pour l’élection des maires, la suppression du parrainage aux élections locales et la restauration de l’ancien système pour les candidats indépendants.

En effet, pour briguer le suffrage des habitants d’une commune, un indépendant doit au moins recueillir des parrainages correspondant à 2 % des électeurs de ladite localité. La Cour de justice de la Cedeao, dans un arrêt rendu le 28 avril dernier, avait conclu que le système de parrainage « viole le droit de libre participation aux élections ». C’est pourquoi la juridiction régionale avait demandé sa suppression dans un délai de six mois.

Pour sa part, le président Macky Sall a enjoint le ministre de l’Intérieur, poste occupé actuellement par Antoine Félix Diome, d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes afin de fixer le montant de la caution pour les élections locales. Selon plusieurs sources, la majorité propose 20 millions F CFA tandis que l’opposition table sur 10 millions F CFA. Pour que nul n’en ignore, un arrêté sera publié 150 jours avant la tenue de ces joutes électorales.

Des désaccords subsistent aussi sur la mise en place d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections, le bulletin unique ou encore la perte pour un citoyen des droits civiques et politiques suite à une condamnation.

Les cas de Karim, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) et de Khalifa Ababacar Sall, ex-maire de la ville de Dakar, mobilisent l’opposition. Le premier a été écroué dans le cadre de la traque des biens mal acquis et le second a fait les frais de la Caisse d’avance de la municipalité qu’il dirigeait.

Mali : vers une loi d’amnistie pour les putschistes

Ce projet de loi d’amnistie vise à écarter toute poursuite contre les militaires auteurs du coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août 2020.La junte dirigée par Assimi Goïta, devrait bénéficier d’une « immunité juridictionnelle » à la fin de la transition. Selon l’article 19 de Charte de transition adoptée en septembre 2019, « les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et tous les acteurs ayant participé aux événements allant du 18 août 2020 à l’investiture du président de la transition, bénéficient de l’immunité juridictionnelle » et, par conséquent, « ne peuvent être poursuivis ou arrêtés pour des actes posés lors desdits évènements ».

Si certaines organisations des droits de l’homme considèrent cette loi comme une « prime à l’impunité », la classe politique estime qu’il ne faut pas remettre en cause un tel consensus au risque de mettre le pays dans un climat politique incertain à huit mois de la fin de la transition.

Selon l’Adema –PASJ, de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, au pouvoir de 1992 à 2002 « il s’agira vu le contexte actuel du pays, de prendre toutes les dispositions qui sont en mesure de conduire à un apaisement ».

Une telle loi n’est pas une première au Mali. En 2012, le parlement avait voté une loi d’amnistie en faveur du capitaine Amadou Aya Sanogo, deux mois après avoir renversé le président Amadou Toumani Touré, décédé le 10 novembre 2020.

Le Mali, en guerre contre les groupes jihadistes depuis 2012, doit aller en février 2022 vers l’élection présidentielle qui doit marquer le retour à l’ordre constitutionnel.

Les dirigeants africains à Abidjan mi-juillet pour une «reconstitution» de l’IDA20

Les dirigeants africains se réuniront à Abidjan le 15 juillet 2021 pour « une 20ème reconstitution ambitieuse et substantielle des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20) », annonce un communiqué officiel.

M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, et le Groupe de la Banque mondiale accueilleront cette une réunion de haut niveau, le Jeudi 15 juillet 2021 à Abidjan, avec des dirigeants africains, indique le communiqué de la présidence ivoirienne.  

Il s’agira pour les dirigeants du continent africain de souligner l’importance d’ « une 20ème reconstitution ambitieuse et substantielle des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20) » au regard des effets dévastateurs de la pandémie de la Covid-19.   

Cette reconstitution vise un soutien continu de la Banque mondiale, en particulier de l’IDA, pour aider les pays africains à répondre à leurs besoins de financement, déjà élevés avant la pandémie, en vue d’une « relance résiliente à la crise économique de la Covid-19 » et une transformation économique.  

La rencontre fait suite à un appel lancé par les dirigeants africains, lors du Sommet sur le financement des économies africaines à Paris en mai 2021, pour un soutien renforcé dans l’objectif de soutenir une reprise verte et résiliente de leurs économies.

Les discussions devraient permettre d’identifier les priorités clés pour le financement en Afrique et de défendre une politique et des contributions plus importantes pour la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA20.

L’Afrique est le plus grand bénéficiaire de l’IDA avec 39 pays et a fait des efforts importants en vue d’améliorer ses indicateurs de développement tout au long des six décennies de partenariat avec la Banque mondiale.

La réunion regroupera les chefs d’État africains de l’Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Éthiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Mauritanie, Madagascar, Mozambique, Niger, Nigéria, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Togo et Ouganda.

Des dirigeants d’organisations partenaires prendront également part à ces assises ainsi que les officiels du Groupe de la Banque mondiale, renseigne le communiqué de presse.

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

Son objectif est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

En tant qu’institution du Groupe de la Banque mondiale, l’IDA combine une expertise mondiale avec un accent exclusif sur la réduction de la pauvreté et l’augmentation de la prospérité dans les pays aux revenus les plus faibles du monde.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Le lancement du projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc, le variant Delta, l’accès au port de Casablanca et le secours apporté à plusieurs migrants subsahariens en Atlantique et en Méditerranée, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mardi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, lundi la cérémonie de lancement et de signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins.

Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté du Souverain de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc.

Il a pour objet la production dans notre pays du vaccin anti-Covid, ainsi que d’autres vaccins clés, de manière à promouvoir l’autosuffisance du Royaume et de faire du Maroc une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish », ajoute la publication, citant un communiqué du Cabinet royal.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho d’un post sur Facebook du Pr Azeddine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité scientifique, dans lequel il a estimé que le variant Delta deviendra dominant dans quelques semaines au Maroc.

Selon lui, cette situation était prévisible dans la mesure où le variant indien est 60% plus contagieux que le variant britannique qui est présent au Maroc depuis janvier 2020 et qui est actuellement le variant dominant.

L’expert a insisté sur l’accélération de la cadence de vaccination et le strict respect des gestes barrières par les citoyens pourront contrer la propagation de ce variant.

+L’Economiste+ fait savoir que l’accès au port de Casablanca est désormais sur rendez-vous. Trois jours après l’implémentation de la plateforme PortNet, la programmation a déjà atteint 600 conteneurs par jour sur une moyenne de 1.000 à 1.500 quotidiennement auparavant.

Outre la réduction des délais de livraison, la fluidification de la circulation dans le port, le nouveau dispositif permet aux opérateurs d’optimiser leur flotte et de réduire les risques de sinistralité, explique le quotidien.

+L’Opinion+ informe que des Garde-côtes de la Marine Royale en missions de patrouilles maritimes en Atlantique Nord et en Méditerranée ont porté assistance à plusieurs embarcations de fortunes et kayaks ayant à bord un total de 244 candidats à l’émigration irrégulière à majorité des subsahariens.

Certains d’entre eux, dans un état de santé très dégradé, ont reçu les soins nécessaires à bord des unités de la Marine Royale avant d’être ramenés aux différents ports du Royaume et remis à la Gendarmerie royale pour les procédures administratives d’usage, selon une source militaire, citée par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que l’économie nationale se serait redressée de 12,6% au deuxième trimestre 2021, en variation annuelle.

D’après le Haut-Commissariat au Plan (HCP), cette évolution aurait été favorisée par un accroissement de 19,3% de la valeur ajoutée agricole et un rebond de 11,7% de la valeur ajoutée non-agricole, attribuable, en partie, à l’effet de l’ajustement de base lié au confinement sanitaire durant le deuxième trimestre de 2020.

Les branches tertiaires auraient contribué pour 5,3 points à l’évolution du PIB, au lieu de -1,4 point un trimestre auparavant, portée par la bonne orientation des activités de commerce, de transport et de restauration, relève la même source.

Le Code électoral, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la modification du Code électoral dans la perspective des élections locales de janvier 2022.Le Soleil annonce que le Conseil des ministres, au titre des textes législatifs et règlementaires, a examiné et adopté le projet de loi portant Code électoral. Le quotidien national ajoute que le chef de l’Etat, Macky Sall, a présidé hier 5 juillet cette réunion hebdomadaire.

WalfQuotidien, pour sa part, s’intéresse à « ce qui va changer, ce qui va être maintenu, les accords et désaccords ». Selon ce journal, le président de la République « coupe la poire en plusieurs (portions) » car d’une part, « il tranche en faveur de l’opposition en supprimant le parrainage citoyen et en acceptant le suffrage direct pour l’élection du maire. D’autre part, il introduit une caution dont le montant n’a pas encore été déterminé ».

Avec ce nouveau Code électoral, Macky Sall « esquive le coup K.O » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à en croire Sud Quotidien. Poursuivant, ce journal précise que le Protocole additionnel de l’organisation régionale sur la démocratie et la bonne gouvernance interdit, en l’absence de consensus, « tout changement de la loi électorale à moins de six mois d’un scrutin majeur ».

Dans Le Quotidien, le chef de l’Etat parle « d’actualisation consensuelle », fruit de la concertation entre les acteurs politiques dans le cadre du dialogue entamé en 2019. Mais pour rester dans les délais de la Cedeao, souligne L’Observateur, « le texte doit être envoyé, au plus tard le 13 juillet prochain, en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale pour son adoption ».

Dans un entretien avec Vox Populi, Me Ousmane Sèye, membre de la Commission politique du dialogue national, déclare que les points modifiés dans le Code électoral sont ceux qui « impactent immédiatement les élections locales ».

Cité par Libération, Me Ousmane Sèye, également plénipotentiaire de la majorité, a prôné, au-delà du consensus sur le Code électoral, une (entente) autour de la sécurité, de la relance (économique) et du pacte républicain ».

A propos de la réintégration de certains leaders dans le jeu politique, Déthié Faye, affirme dans L’AS  que les membres de la Commission politique du dialogue national avaient reconnu la nécessité de « mettre un terme à la permanence de l’interdiction de participer au processus électoral quand la personne est condamnée à plus de 5 ans ».

De ce fait, le Coordonnateur du pôle des non-alignés estime que « les cas Karim (Wade) et Khalifa (Ababacar Sall) seront réglés par le nouveau Code électoral » avec le recouvrement de leur droit de vote ou de participation aux élections.