61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon: voici l’intégralité du discours du chef de l’Etat

Voici l’intégralité du discours à la nation du président de la République , son Excellence Ali Bongo Ondimba chef de l’Etat, à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

La sagesse populaire célèbre, à travers ses adages, l’union comme gage de réussite. L’union fait la force, dit-on.

L’histoire de l’humanité nous enseigne que les plus belles réalisations, les plus grands exploits, qu’ils soient individuels ou collectifs, sont le fruit d’une étroite collaboration entre des personnes qui ont une même vision, un même objectif.

Dans notre pays le Gabon, lorsque l’État et la Nation sont unis, nous obtenons le succès.

En effet, quelques figures gabonaises, connues ou inconnues du grand public, ont vu leurs talents et compétences se développer grâce au soutien et à l’accompagnement de l’État.

C’est le cas d’Anthony, premier vice-champion olympique de notre Histoire. Il y a trois semaines environ, il portait haut les couleurs du Gabon lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo.

Ou de Cynthia, éco-garde, l’un des 600 que compte notre pays. Elle a pu concrétiser sa vocation grâce à ce corps d’excellence, créé par l’État gabonais et qui, aujourd’hui, est pris comme modèle partout en Afrique. Ainsi, chaque jour, Cynthia a l’opportunité de

vivre sa passion en veillant sur la préservation du formidable capital forestier que nous a légué la Nature.

Ou encore de Diane, anciennement sans emploi, qui a bénéficié du programme PRODECE, conduit par l’Office National de l’Emploi et qui, occupe désormais un poste d’ouvrière qualifiée dans une entreprise spécialisée dans le bois. Implantée dans la Zone économique spéciale de Nkok, classée numéro un dans le secteur du bois en 2020, l’implantation au Gabon de cette entreprise est le fruit et l’accompagnement des efforts de l’État pour diversifier notre tissu économique et renforcer l’attractivité de notre pays.

Nous pouvons également citer Nathan-Blaise, ce jeune gabonais qui a obtenu son baccalauréat à 14 ans. Aujourd’hui, il poursuit des études en cybercriminalité dans l’une des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis grâce à une bourse octroyée par l’Etat.

Cynthia, Anthony, Diane, Nathan-Blaise. Quatre exemples, quatre modèles parmi des centaines et des centaines de milliers – parfois célèbres, le plus souvent anonymes – qui montrent que le Gabon réussit quand l’Etat et la Nation sont unis.

Aussi, devons-nous nous affranchir de cette perception erronée, malheureusement tenace, qui prône la séparation.

Il n’y a pas d’un côté l’État, constitué de quelques personnes, d’une élite ; et de l’autre, la Nation, constituée du plus grand nombre.

Non. L’État, comme la Nation, c’est Vous ! C’est Nous !

Ce que fait l’État, c’est pour la Nation. C’est pour Vous, c’est pour Nous.

État et Nation fonctionnent main dans la main. Solidaires et unis. Avec un même objectif : la réussite de notre Pays.

Mes très chers compatriotes, L’union fait la force.

Il y a quelque temps un haut diplomate de l’ONU a déclaré : « Le Gabon est un petit pays par la population. Mais c’est un pays qui boxe au- dessus de sa catégorie ».

C’est un fait. Nous ne sommes « que » deux millions d’habitants. Un petit pays en somme par la taille de notre population. Mais par nos réalisations par nos ambitions, nous sommes un grand pays.

« Nous boxons au-dessus de notre catégorie ».

Il est ainsi concernant l’environnement. Le Gabon, notre Gabon, est, à l’échelle planétaire, l’un des pays les plus engagés et les plus efficaces dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui est le « combat du siècle ».

Il est également l’un des rares déclaré « carbone négatif ».

Il séquestre annuellement 140 mille tonnes alors qu’il n’en émet que 35 mille tonnes. Avec une différence de plus de 100 mille tonnes chaque année, l’action du Gabon est déterminante pour l’avenir de l’humanité toute entière.

Ce rôle primordial vient d’être reconnu au niveau international. Pour la première fois, un pays occidental, en l’occurrence la Norvège, décide d’octroyer un fonds à un pays africain pour son rôle dans la protection des forêts. Et ce pays, c’est le Gabon !

De la même manière, il y a deux semaines environ, l’UNESCO a inscrit le Parc national de l’Ivindo au Patrimoine mondial de l’Humanité. Il est, après celui de la Lopé, le deuxième Parc national de notre pays à être ainsi consacré.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Pour ce qui est de la parité, le Gabon notre Gabon est, en Afrique, l’un des pays où les femmes sont les plus présentes dans la vie publique.

Premier ministre, Président du Sénat, Président de la Cour constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, Directeur général de fonds d’investissement, etc. Tous ces postes, parmi les plus prestigieux de la République, sont occupés, chez nous, par des femmes.

C’est une chance, mais également une force pour notre pays. La parité est une question de Justice sociale, d’égalité, d’équité.

C’est aussi une question d’efficacité. Un Pays, pour être compétitif et aller de l’avant, doit identifier ses meilleurs talents et les coopter, sans distinction de genre.

En tout cela, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Un autre domaine qui mérite d’être évoqué ici est celui de la recherche. Le Gabon, notre Gabon, n’a pas démérité en matière de recherche scientifique. Il abrite l’un des rares laboratoires de type P4 en Afrique, mondialement reconnu : le Centre international de recherche médicale de Franceville.

Cette institution, qui fait l’admiration de la communauté scientifique mondiale, est la surface émergée de l’iceberg. Notre pays compte en effet une pléthore de scientifiques d’excellent niveau. Et c’est sur notre territoire que sont menés de nombreux travaux de recherche sur plusieurs maladies virales. Des travaux dont dépend en partie l’avenir de notre Humanité.

Oui, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Au niveau diplomatique, Le Gabon, notre Gabon, est également un acteur majeur sur la scène internationale. En témoigne la série de succès diplomatiques remportés récemment : présence du Gabon au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, élection comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ou encore chef de file des négociateurs africains en vue de la COP 26 qui aura lieu en novembre prochain.

Encore récemment, fin juillet, le FMI a renouvelé sa confiance au Gabon en lui accordant un prêt qui permettra de bâtir l’avenir dans la sérénité.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Sur le plan sanitaire, le Gabon, notre Gabon, est un champion continental en matière de riposte face à la Covid-19. Il est l’un des pays africains où le taux de guérison face au virus est des plus élevés et le taux de létalité, c’est-à-dire de mortalité due au virus, des plus faibles.

Grace à l’efficacité de notre système de santé, à la stratégie adoptée, au sens de l’anticipation et à votre implication dans le respect des mesures prônées, nous avons vaincu les deux premières vagues épidémiques.

Par ailleurs, toujours sur le plan continental, le Gabon est l’un des pays où la protection sociale est la mieux assurée. Le malade est ainsi pris en charge par la solidarité nationale, grâce à une institution publique, la CNAMGS, qui place l’humain au cœur de ses actions, d’autant plus en période difficile.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises et Gabonais, pouvons et devons en être fiers.

Gabonaises, Gabonais,

Ce ne sont là que quelques exemples qui prouvent, à suffisance, que notre Pays est un grand Pays. Le Gabon est respecté dans le

monde. Et il est, à bien des égards, envié ailleurs en Afrique. C’est pourquoi nous pouvons et devons être fiers. Fiers d’être Gabonais.

Cela ne signifie pas pour autant que, chez nous, tout va pour le mieux. Cela signifie que chaque année, nous avançons, nous progressons. Que nous sommes sur la bonne voie. Que nos succès sont plus importants que nos échecs.

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’emploi.

Grâce à l’accélération de la diversification de notre économie, grâce à la politique de transformation sur place de nos matières premières – prélude à notre industrialisation –, grâce au développement de nouvelles filières, respectueuses de l’environnement, nous sommes en train de créer les emplois dont notre pays a besoin. Le Gabon doit devenir le pays du plein emploi !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’éducation.

Grâce à la réforme de la formation technique et professionnelle, l’écart, hier abyssal, entre l’offre d’éducation et les besoins réels sur le marché du travail, sera progressivement comblé. Nous avons radicalement changé de paradigme.

Il ne s’agit plus de former pour former ou de délivrer un diplôme, mais de former pour acquérir une compétence et trouver un travail, condition sine qua non d’une vie digne et épanouie. Le Gabon doit devenir un pays leader en matière de formation !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’infrastructures.

Sous l’effet du Plan d’Accélération de la Transformation, le P.A.T, le Gabon se transforme. Les routes sont réhabilitées, la Transgabonaise, longtemps qualifiée de « serpent de mer », sort de terre. Et de nouvelles centrales solaires ou hydroélectriques vont bientôt voir le jour, reléguant au rang de souvenirs les délestages qui perturbent notre quotidien.

Le Gabon doit devenir l’un des pays d’Afrique les mieux équipés en termes d’infrastructures !

Mes chers compatriotes,

Je le dis et le redis, nous pouvons être fiers de notre Pays. Fiers de ce qu’il est. Fiers de ce qu’il accomplit. Fiers de sa trajectoire qui nous promet des jours radieux.

Être fiers de son Pays, c’est l’aimer. Aimer son pays, c’est être patriote. Être patriote, c’est communier dans la fraternité avec ses concitoyens. Les respecter, prendre soin d’eux, c’est aussi faire preuve de civisme.

Le civisme est une valeur fondamentale. Elle est la condition du vivre-ensemble, le ciment d’un seul et même peuple.

Le civisme, c’est également le respect que chacun doit témoigner à l’égard de l’action de l’Etat, des pouvoirs publics.

Or, et je le déplore, trop souvent, l’incivisme de quelques-uns sape les efforts consentis par le plus grand nombre.

Lorsque le bassin versant de Batavéa est nettoyé par les services de l’Etat et que le lendemain, des concitoyens y jettent de nouveau des ordures, engendrant des inondations dans certains quartiers, c’est de l’incivisme.

Lorsque les services de l’Etat rénovent des amphithéâtres à l’Université Omar Bongo Ondimba et que quelques semaines plus tard, ces mêmes amphithéâtres sont vandalisés par des individus irresponsables, empêchant ainsi la tenue des cours et examens, c’est de l’incivisme.

Lorsque des constructions anarchiques viennent empiéter sur le domaine public, entravant la bonne circulation des piétons en les mettant ainsi en danger, c’est de l’incivisme.

Nous devons être conscients que notre Pays ne peut réussir que si la Nation, dans son entièreté, est aux côtés de l’Etat. Qu’elle le soutient. Qu’elle ne sape pas ses efforts. La division conduit à l’échec. Et personne, aucun d’entre nous, n’y trouve son intérêt. A l’inverse, l’union fait la force !

Heureusement, ces contre-exemples, que je viens d’évoquer, ne sont pas représentatifs de l’état d’esprit de la majorité des Gabonaises et des Gabonais.

Année après année, les journées citoyennes, dont l’objectif est d’améliorer, de manière communautaire et participative, nos espaces de vies, réunissent toujours plus de personnes, preuve que le civisme est une valeur d’avenir au Gabon.

Gabonaises, Gabonais,

A l’heure où l’épidémie de la Covid-19, que nous avons courageusement et efficacement combattue jusqu’à présent, menace de repartir en raison de l’apparition de nouveaux variants, plus contagieux, faire preuve de civisme, c’est aussi se faire vacciner. La vaccination étant le seul moyen réellement efficace de freiner la propagation du virus.

Aujourd’hui, nous disposons de plusieurs centaines de milliers de vaccins prêts à être administrés. Or, à ce jour, seuls 71 000 d’entre vous se sont fait vacciner. C’est encourageant mais encore nettement insuffisant.

Il nous faut atteindre le chiffre de 60% de la population vaccinée afin d’envisager une levée totale des mesures de précaution liées à la Covid-19.

C’est pourquoi il est de votre devoir, je dirais national, de vous faire vacciner. Outre le fait de vous protéger et de protéger les autres, vous contribuez à préserver l’économie de notre pays.

Une économie qui supporterait difficilement de nouvelles mesures contraignantes, tel le confinement, que nous devons à tout prix éviter.

Par conséquent, mobilisez-vous ! Vaccinez-vous ! Aujourd’hui, ça n’est pas seulement un geste médical. C’est aussi un acte civique et patriotique.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

Ce 17 août 2021 marque le 61ème anniversaire de l’Indépendance de notre cher pays.

Ce grand jour est l’occasion de nous souvenir de celles et ceux qui nous ont précédés et qui nous ont légués des fondations solides. Je parle en particulier de nos Pères fondateurs à qui nous devons tant.

Mais ne l’oublions pas. L’indépendance d’un Pays n’est pas une chose acquise une fois pour toute.

C’est un combat de tous les jours. Ce combat, il nous appartient à nous, générations actuelles et futures, de le mener. De le gagner.

Nous ne le gagnerons durablement que si nous restons unis, solidaires, Etat et Nation, loin du poison de la division et de la partition que certains irresponsables tentent d’instiller.

L’Union est la condition, non seulement de la réussite de notre Pays, mais aussi de sa survie.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Union est, aux côtés du Travail et de la Justice, le premier des trois termes qui constituent la devise de notre Pays.

Car c’est l’union qui fait la force. Et notre force réside dans le collectif !

Mes très chers compatriotes,

En ce 17 août 2021, je vous souhaite, à tous et à toutes, une joyeuse fête de l’Indépendance.

Que Dieu vous protège et veille sur notre Pays. Que Dieu vous bénisse.

Et que Dieu bénisse le Gabon. Je vous remercie.

Sénégal : la bataille pour le contrôle du marché Sandaga à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement du bras de fer entre Soham Wardini, la mairesse de la ville de Dakar, et Alioune Ndoye, maire de l’arrondissement de Dakar-Plateau, pour le contrôle du marché de Sandaga.« Sandaga, la maire des batailles », titre Le Quotidien, soulignant que « la démolition du bâtiment de Sandaga, patrimoine classé, enrage le maire de Dakar qui a décidé d’enclencher une procédure judiciaire pour conserver les vestiges de la capitale. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « La bataille de Dakar a commencé ». Dans les colonnes du journal, les deux élus se lancent des piques. « Soham El Wardini (y) dénonce (ainsi) un crime contre notre +patrimoine culturel+ », là où « Alioune Ndoye persiste et signe » dans son projet de reconstruction totale du bâtiment.

« Face à la presse hier, le maire de la commune de Dakar-Plateau informe ses détracteurs qu’il compte rester droit dans ses bottes. Il a justifié le projet de reconstruction du marché de Sandaga, non sans mobiliser ses troupes pour une victoire aux prochaines Locales, afin de déloger ceux qu’il appelle les +fossoyeurs de Dakar+ », écrit le journal. Cela fait dire à L’AS que « Alioune Ndoye fait feu de tout bois. »

« Alioune Ndoye persiste, Soham affûte ses ongles », barre à sa Une Vox Populi, affirmant que le premier légitime sa volonté par des arguments de fait et de droit et interpelle Soham Wardini, au moment où le Conseil municipal de la ville de Dakar donne à son édile les pouvoirs d’aller se battre pour récupérer le patrimoine de la Ville.

Là où Sud Quotidien informe qu’« une plainte est annoncée contre le maire de Dakar-Plateau », WalfQuotidien lui est affirmatif : « Alioune Ndoye et Soham Wardini soldent leurs comptes au tribunal. »

En politique, Sud Quotidien revient sur le bras de fer autour de la délivrance des certificats de résidence et estime qu’on se dirige « vers le contentieux électoral ». WalfQuotidien dresse de son côté le portrait de ceux qu’il appelle « les sept favoris de Dakar » pour les prochaines Locales.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur l’audition du bourreau de Penda Kébé à Ziguinchor (sud). EnQuête livre ainsi « les aveux glaçants de son petit-ami ». Libération révèle que ce dernier a tué Penda Kébé « pour un tissu +Getzner+. »

En sport, le journal spécialisé Stades réserve sa Une du jour au tirage au sort, ce mardi, de la Can 2021. « Le meilleur ou le pire pour les Lions ? », s’interroge le journal avant de noter que les poulains d’Alioune Cissé devront s’attendre à croiser des équipes redoutables comme l’Egypte, le Ghana ou la Côte d’Ivoire.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 78 nouveaux cas positifs et 2 décès

La Côte d’Ivoire a enregistré lundi 78 nouveaux cas positifs de Covid-19 et deux décès, selon une note du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Le ministère a « enregistré ce lundi 16 août 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 676 échantillons prélevés soit  2,9 % de cas positifs, 159 guéris et 2 décès », indique la note. 

A la date du 16 août 2021, le pays compte 52 423 cas confirmés dont 51 396 personnes guéries, 363 décès et 664 cas actifs, souligne la note, ajoutant que le nombre total d’échantillons à ce jour est de 840 869.

Selon le ministère, le 15 août 2021, 1 673 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 227 516 doses administrées ». Il invite les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner contre la Covid-19. La vaccination est gratuite et volontaire. 

La Corée du Sud salue la gestion par le Maroc de la pandémie du Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, ce lundi à Rabat, le Premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, M. Choi Jong-kun.Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, M. Jong-kun a mis en avant les relations d’amitié entre la République de Corée et le Maroc, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le diplomate sud-coréen, qui effectue sa première visite dans le Royaume, a exprimé sa grande estime pour le Roi Mohammed VI et son leadership dans la gestion de la pandémie de Covid-19 « que nous affrontons et œuvrerons ensemble à surmonter ».

M. Choi a, en outre, indiqué que ce premier déplacement sera suivi par d’autres visites, se disant optimiste quant à l’avenir des échanges entre les deux pays.

Qualifiant de fructueux ses entretiens avec M. Bourita, le diplomate sud-coréen a exprimé ses remerciements au gouvernement marocain pour son hospitalité.

Le Maroc joue un rôle « très utile » en Libye, selon Washington

L’ambassadeur et émissaire spécial américain pour la Libye, Richard Norland, a affirmé, lundi à Rabat, que son pays est « très reconnaissant » au rôle « utile » que joue le Maroc pour soutenir le processus politique en Libye. »Le rôle que le Maroc joue dans la région pour soutenir le processus politique en Libye est très utile » et les Etats-Unis d’Amérique en sont « très reconnaissants », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le diplomate américain a qualifié de « très utile » sa discussion avec M. Bourita, qui a porté sur « plusieurs sujets, notamment la question des prochaines élections en Libye, prévues en décembre ».

« C’est bien le moment d’établir la base constitutionnelle et légale pour que ces élections puissent avoir lieu en décembre », a ajouté M. Norland.

Côte d’Ivoire: le vaccin anti-Ebola déjà administré à 200 personnes

Le vaccin anti-Ebola de Merck a été déjà administré à quelque 200 personnes en Côte d’Ivoire, 72 heures après l’annonce officielle d’un cas positif au virus Ebola détecté dans le pays.

« Nous avons commencé la vaccination aujourd’hui (lundi), après une formation faite avec l’appui de l’OMS, de l’Unicef, nos collègues de Guinée. Et, ce soir, nous avons déjà vacciné 200 personnes », a dit Prof. Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire. 

« On espère pouvoir vacciner 2.000 personnes exposées de la communauté et aussi les personnes du système sanitaire et de la sécurité », a indiqué M. Serge Eholié, assurant qu' »aujourd’hui, il n’y a pas d’autre cas (que) ce seul cas isolé à Abidjan ».  

Il a relevé que la Côte d’Ivoire a reçu « 5.000 doses de vaccins dont 2.000 doses du vaccins Merck qui doivent être administrés le plus tôt possible aux cas contacts de la patiente », le personnel qui était exposé, la famille et ceux au poste frontière.  

Selon le porte-parole de ce Comité, Serge Eholié, « l’état de santé de la malade est stable et il y a une amélioration de l’état de santé » de cette jeune fille de 18 ans qui a quitté la Région de Labé, en Guinée, où elle avait déjà eu des symptômes. 

Elle a eu de « multiples interactions sociales »et le Comité de surveillance mène un suivi des cas contacts, notamment les proches de la patiente depuis qu’elle est entrée en Côte d’Ivoire et les personnes qui ont pris le car avec elle, a noté M. Eholié.

« Concernant les personnes qui ont pris le car avec celle, nous avons identifié 70 personnes dont 68 passagers en dehors du chauffeur et de l’apprenti », a-t-il souligné ajoutant que grâce à la compagnie de transport, la majorité des passagers a été identifié ainsi que les convoyeurs.

 Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a laissé entendre que la situation sanitaire « est sous contrôle ». 

Il s’agit des « vaccins de la post-exposition » des personnes, a fait savoir le prof. Serge Eholié, mentionnant que le Comité de veille sanitaire est extrêmement prudent. 

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivée à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Le ministère en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994, après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola chez la patiente. 

Assurance: concertation des experts de la CIMA à Abidjan

Une réunion de concertation du Comité des experts de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) s’est ouverte lundi à Abidjan en vue de préparer une session des ministres de l’organisation.

Cette rencontre qui s’achèvera le 26 août 2021, devrait  permettre de préparer les dossiers qui seront soumis aux ministres des pays membres de la CIMA, selon le président du comité des experts, Elvis Nzeingued.  

Les participants plancheront sur « l’exécution du budget 2020, les recommandations des Conseils des ministres, des propositions à soumettre pour une réorganisation ou une redynamisation de la CIMA », a déclaré M. Nzeingued.

Le directeur des assurances de Côte d’Ivoire, Traoré Issouf, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, a souhaité des résolutions fortes pour le développement du secteur des assurances.

Les résultats des travaux des experts de la CIMA devraient  permettre aux ministres des pays membres de l’institution de prendre des décisions idoines pour le bien-être des consommateurs.  

Le Comité des experts examinera notamment les points inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres afin de dégager sous forme d’avis et de recommandations, des propositions concrètes sur ces points. 

Il émet aussi un avis sur le programme annuel d’activité et le projet de rapport annuel au Conseil relatif à la situation du secteur des assurances en Afrique. 

Moyo Sifundo, nouveau SG de l’UPAP, prend fonction en septembre

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief, élu le 13 août 2021, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), à Abidjan, prend fonction le 1er septembre 2021.

« Je vais prendre fonction officiellement le 1er septembre 2021 », a annoncé lundi M. Moyo Sifundo Chief, le nouveau secrétaire général de l’UPAP, qui dans sa vision veut « conduire la digitalisation de la poste en Afrique », lors d’une conférence de presse.

Le thème du 27e Congrès de l’UPU qui se se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, tourné autour de l’e-commerce et de la digitalisation du secteur postal universel. L’UPAP se veut « un instrument très important quant à la digitalisation de la poste en Afrique ». 

Pour M. Moyo Sifundo, les bureaux de poste sur le continent, en tant qu’agences de développement, seront « utilisés pour développer certains programmes des gouvernements et la digitalisation de la poste ». 

Il a fait observer que « c’est grâce à la digitalisation que certaines postes sont capables d’offrir des services comme le e-commerce et les services gouvernementaux en ligne », surtout dans cette période marquée par la pandémie de Covid-19.

La Covid-19 a affecté plusieurs secteurs dans les pays et en particulier la poste. Mais, très rapidement les bureaux se sont relevés des cendres à travers les protocoles sanitaires pour faciliter la distribution à travers la logistique. 

Le nouveau secrétaire général de l’UPAP veut s’assurer que « tous les pays africains soient membres de l’organisation » panafricaine, tout en apportant ses 26 ans d’expériences dans le secteur postal à travers le monde.

Il a soutenu que l’e-commerce est une niche pour les compagnies postales qui devront mettre en relation les fournisseurs et les clients. Mais, cela ne peut être efficient qu’ à travers une bonne gouvernance et un service après-vente probant.

M. Moyo Sifundo estime que le renouvellement de leadership est un atout indéniable pour l’organisation. Ce dernier qui a travaillé sur les réformes de la poste au sein de l’UPU, veut dynamiser l’UPAP. 

Le Conseil des ministres de l’Union africaine (UA), réuni en sa 29e session ordinaire du 23 juin au 3 juillet 1977, à Libreville, au Gabon, a adopté la création de l’Union panafricaine des postes pour servir d’organisme de tutelle à toutes les administrations postales en Afrique. 

Opinion: La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

Intellectuel respecté et activiste influent, Moussa Tchangari est Secrétaire général de la l’association nigérienne « Alternative Espaces Citoyens ». Dans ce texte très inspiré, il invite les élites au pouvoir dans le Sahel et leurs alliés occidentaux à entreprendre des réformes politiques profondes. Faute de quoi, la région risque de subir le même sort que l’Afghanistan où les Talibans reviennent au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par l’armée américaine.En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés.  C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001. 

A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

Ethiopie : le TPLF touché par l’offensive de l’armée

Plus de 300 combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont été tués lors de l’offensive de l’armée éthiopienne dans la région d’Afar.Le patron du commandement oriental des forces de défense éthiopiennes, le major-général Belay Seyoum, a déclaré dans un communiqué lu par APA, que quarante rebelles ont été aussi capturés lors de l’offensive.

Ce regain de violence intervient presque une semaine après la fin du cessez-le-feu dans la région du Tigré, au nord du pays, décrété par le gouvernement éthiopien.

Le TPLF, désormais allié de l’aile militante du Front de libération oromo (OLF), a été contraint de stopper son avancée dans la région d’Afar, qui visait à contrôler la route Ethiopie – Djibouti.

Le major-général Baly Seyoum a déclaré que l’opération sur le front oriental était un succès. Avant de prévenir les insurgés qui contrôlent certaines régions. « Peu importe que la junte contrôle tel ou tel endroit. Cela n’a pas d’importance. La question est de savoir si la junte va sortir vivante des endroits qu’elle contrôle », martèle-t-il.

Dans une autre offensive, les forces de défense éthiopiennes avaient déclaré avoir tué 70 combattants du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) à Tikur Wuha, près de la ville de Woldia, où les forces rebelles se sont battues pendant plusieurs jours dans l’espoir de contrôler la ville.

Selon un communiqué de l’armée, les forces du TPLF étaient sous la direction du général de brigade Kebebe Fekadu, qui était lui-même membre des forces de défense éthiopiennes qu’il a déserté lorsque plusieurs bases du commandement nord ont été attaquées en novembre 2020. L’opération a permis de récupérer 19 fusils AK47, cinq fusils de sniper et plusieurs fusils d’assaut de groupe a également révélé l’armée éthiopienne.