Maroc : Nouveau record avec 112 décès et 10.752 nouvelles contaminations

La pandémie de la Covid-19 continue de faire des drames au Maroc. Pour la seule journée du vendredi, le Royaume a déploré 112 décès et enregistré 10.752 nouvelles contaminations. C’est dire que le Maroc est en phase de montée exponentielle des cas infectés par le virus.Selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé, le bilan total des cas positifs est de 741.836 depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

L’incidence cumulée est de 2033,4/100.000 habitants, et celle de 24h est de 29,3/100.000 habitants, précise la même source.

Le nombre total de morts s’établit à 10.823 depuis le premier décès enregistré le 10 mars dernier, est-il indiqué. Le taux de létalité est de 1,5%.

Le ministère a par ailleurs fait état de 9.895 nouvelles rémissions enregistrées en 24h. Le nombre total des personnes déclarées guéries s’établit désormais à 649.429 avec un taux de rémission de 87,5 %.

De même, le nombre de cas actifs s’élève à 81.584 parmi lesquels 1.967 sont admis dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 357 nouveaux cas de 24 heures.

Le nombre total des cas sous intubation s’établit à 68 et des cas sous ventilation non invasive à 1121, a fait savoir le ministère, alors que taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 46%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 16.192.313 personnes ont reçu, à ce jour, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.368.958 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Sénégal : projet de modernisation de l’Hôpital de Tivaouane

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, Amadou Hott, son homologue de l’Economie et Pape Demba Diallo, Directeur Général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) ont signé, vendredi à Dakar, un protocole d’accord pour transformer l’hôpital de la cité religieuse en établissement public de santé de niveau 2.Tivaouane, la capitale de la Tidjaniyya (confrérie soufie) au Sénégal, devrait bientôt être dotée d’un hôpital à l’ « architecture innovante » proposant « des services de pointe » qui répondront aux besoins de sa population et des localités environnantes.

C’est l’engagement pris par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Se sachant très attendu sur la célérité des travaux, il a exhorté les équipes « à redoubler d’efforts » afin que le délai de livraison de l’infrastructure d’une capacité de « 170 lits » soit respecté.

Pour sa part, Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a souligné que le protocole fixant le cadre d’exécution dudit projet est « le fruit d’une coopération dynamique » entre les deux départements ministériels et le Fonsis.

Dans son discours, l’argentier de l’Etat a soutenu que le gouvernement travaille à l’ « amélioration des conditions de vie des populations » notamment autour de Tivaouane qui « constitue un jalon important dans la conception et la réalisation du plan quinquennal d’investissement du secteur de la santé ».

En outre, M. Hott a déclaré que le mode de financement de la rénovation de l’Hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est « innovant ». Ce qui permet, selon lui, de préserver la capacité d’endettement de l’Etat, tout en faisant intervenir un véhicule public d’investissement privilégié.

Par conséquent, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a plaidé en faveur de « ces schémas d’investissement pour réussir le pari du relèvement de notre plateau médical qui est, par ailleurs, un élément d’attractivité de notre pays ».

RDC : le HCR condamne les violences sexuelles au Tanganyika

Dans cette province du Sud-Est de la République démocratique du Congo, sur fond de rivalité entre groupes armés, des femmes et jeunes filles font l’objet de « violence sexuelle généralisée et systématique » d’après le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).Cette année, des milliers de personnes ont posé leurs valises dans la province du Tanganyika pour échapper à l’insécurité. Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies (Onu), en juillet 2021, les violences ont fait fuir près de 310.000 personnes vers la province du Tanganyika. Cependant, leur quête de répit est en train de tourner au cauchemar.

« Au cours des deux dernières semaines seulement, les partenaires humanitaires dans les zones de santé de Kongolo et Mbulula ont enregistré 243 viols dont 48 ont été subis par des mineures dans 12 villages différents. Cela représente une moyenne de 17 attaques signalées chaque jour », a déploré Shabia Mantoo, le porte-parole du HCR.

S’exprimant ce vendredi à Genève (Suisse), lors d’une conférence de presse, cette dernière a indiqué que « les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car le signalement des violences sexistes reste tabou dans la plupart des communautés ». Poursuivant, Shabia Mantoo a expliqué qu’« en plus du sévère traumatisme physique et psychologique causé par le viol, les victimes peuvent être confrontées à la stigmatisation et à une possible exclusion de leur famille ».

A en croire le HCR, les groupes armés rivaux s’attaquent à ces cibles vulnérables « en représailles contre les opérations militaires menées par le gouvernement » congolais mais aussi pour se disputer « des zones minières en particulier des mines d’or ».

Le personnel de l’organisme onusien, suite à des entretiens avec les personnes déplacées, a rapporté des « viols collectifs », l’utilisation de certaines femmes et jeunes filles comme « esclaves sexuelles » et la demande de rançons aux familles en échange de leur liberté.

Le HCR et ses partenaires proposent « un soutien psychosocial et médical » aux victimes mais « le conflit en cours et les longues distances à parcourir pour atteindre les centres de santé rendent l’accès à l’aide extrêmement difficile », a fait savoir Shabia Mantoo.

Le porte-parole du HCR a donc appelé les autorités congolaises « à renforcer de toute urgence la sécurité dans la zone dénommée triangle de la mort – qui borde plusieurs localités entre les provinces du Tanganyika, du Maniema et du Sud-Kivu – afin de protéger les civils, particulièrement les femmes et les jeunes filles, de permettre l’accès humanitaire et de faire le nécessaire pour que des enquêtes soient lancées et les responsables traduits en justice ».

Eric Kalala Nsantou, nouveau PDG de Bolloré en RD Congo

Directeur Général depuis 2019 de la filiale congolaise de Bolloré Transport et Logistics, Eric Kalala Nsantou succède à François Kaniki qui a été président du Conseil de l’entreprise pendant plus de dix ans.Le nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transports et Logistics en République démocratique du Congo possède une solide expérience dans les métiers de la gestion financière et de la logistique minière, rapporte un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

Diplômé en ingénierie de gestion de l’Institut d’Administration et de Gestion à l’Université Catholique de Louvain, M. Nsantou est aussi titulaire d’un « Master in International Management » de l’École des hautes études commerciales (HEC-Paris) et du « General Management Program » de la Harvard Business School.

Avec cette nouvelle nomination, Eric Kalala Nsantou a pour mission de renforcer l’offre logistique de l’entreprise en RDC. Il va notamment soutenir les projets de développement de la chaîne logistique du pays. Grâce à l’expertise et l’expérience des 800 collaborateurs RD Congolais, le nouveau Président Directeur Général va apporter la contribution de Bolloré Transport & Logistics au développement socio-économique du pays.

« Je remercie notre Président et la Direction générale de Bolloré Transport & Logistics pour cette belle marque de confiance. Je mesure pleinement le sens du relai que me passe François Kaniki dont j’ai eu le privilège de bénéficier des précieux conseils. A une période où la covid-19 déstabilise les économies, nous allons fédérer nos équipes pour résister à la crise, se frayer un chemin vers la relance économique et continuer à garantir un service de qualité à nos clients », a-t-il réagi.

Af’Sud/Covid : plus de 14.000 nouveaux cas en 24 heures

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a dénombré, hier jeudi, 14.271 nouveaux cas de Covid-19.Dans ce pays d’Afrique australe, les provinces du Cap occidental et du KwaZulu-Natal sont les épicentres de la pandémie, avec respectivement 3.701 et 3.603 nouveaux cas de coronavirus.

Au même moment, 2.259 cas ont été enregistrés dans la province de Gauteng, qui a été dépassée par la province de Western Cape au cours de la semaine écoulée, a indiqué le NICD.

Le NICD a indiqué que 473 décès dus au virus Covid-19 avaient été signalés dans la même période, ce qui porte le nombre de décès à 76.247.

Côte d’Ivoire : lancement des travaux d’une fourrière administrative

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a lancé vendredi au les travaux d’une fourrière administrative, sur le tronçon Abidjan-Attinguié, d’un coût d’investissement de plus de 3 milliards Fcfa.

« Les travaux sont prévus durer 18 mois pour un coût d’un peu plus de 3 milliards de Fcfa », a indiqué M. Amadou Koné, souhaitant que cette infrastructure logistique soit réalisée « un peu plus vite afin que d’ici à la fin de l’année prochaine (elle) soit disponible ».

Cette fourrière, renseignera-t-il, va être « la plus grande fourrière administrative de la sous-région avec beaucoup de commodités ». Le projet s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025.

Il a instruit l’opérateur technique d’intégrer des stations de contrôle technique et un garage automobile, où ceux qui seront en infraction vont mettre au point leur véhicule, car il ne s’agit pas seulement de mettre en fourrière des engins non réglementaires.

Le ministre des Transports, M. Amadou Koné, a souligné que cette action est menée avec les forces de l’ordre afin que les routes soient sûres, et pour qu’on perde moins de vies dans la circulation routière en Côte d’Ivoire.    

« Nous allons commencer les réflexions bientôt, en accord avec le Premier ministre, pour réaliser aussi dans un certain nombre de grandes villes, à la périphérie, à l’intérieur du pays, des fourrières administratives (…) d’ici la fin de l’année », a-t-il annoncé.   

Quipux Afrique est l’opérateur technique de ce projet. Son directeur général, Ibrahima Koné, a assuré à la presse qu’ « il sera aménagé avec toutes les commodités permettant la gestion de 4.000 véhicules en rotation».

M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’à ce site principal de la fourrière administrative, il y aura des sites tampons disséminés au niveau du Grand Abidjan et qui vont envoyer la capacité de stationnement à peu près 10 hectares.

Un fournisseur informatique local va « proposer une solution qui va permettre à tout propriétaire de terrain en Côte d’Ivoire, qui remplit les conditions (de détention de titre foncier), de pouvoir proposer son espace sur une plateforme intégrée et recevoir des véhicules », a-t-il poursuivi.

La fourrière administrative dénommée CGI Park, est une plateforme de transit de véhicules auteurs d’infractions et autres entraves à la fluidité routière. C’est également un système intégré de solutions de gestion du stationnement.

L’aménagement qui sera opéré sur 5 hectares comprend deux parties essentielles que sont la zone administrative, qui représente 14% de la superficie, soit 7.754 m2 et la zone des parkings, représentant 72% de la surface soit 4 ha pour un aménagement de 1.546 places de stationnement.

La fourrière administrative du ministère des Transports se trouve à la périphérie ouest du District d’Abidjan, notamment sur le tronçon Abidjan-Attinguié. Elle longe l’Autoroute du Nord et jouxte l’échangeur de la Zone industrielle de PK 22. 

Côte d’Ivoire: 23,6% des transgenres infectés par le VIH (enquête)

Sur l’ensemble des personnes infectées au VIH en Côte d’Ivoire, 23,6% sont des transgenres, selon une enquête menée en 2020 par l’ONG Alliance, qui note un taux élevé du fait de la stigmatisation qui empêche cette communauté d’aller vers les centres de santé.

Les données de cette enquête ont été révélées, jeudi, à Abidjan par Mme Dominique Djadja, assistante Programme droits humains à l’ONG Enda Santé, en marge d’une formation des journalistes sur les mécanismes de lutte contre le Sida.  

Au niveau national, Mme Djadja a jugé les statistiques « satisfaites parce qu’en 2012, le taux de prévalence était à 3,7% en Côte d’Ivoire  » et il est aujourd’hui à 2,39%. Ce qui dénote d’une « grande amélioration dans la lutte contre le VIH ».  

Cependant, la Côte d’Ivoire reste le pays le plus touché en matière de VIH dans la sous-région ouest-africaine. « Au niveau national, nous avons des foyers de résistance où le VIH est encore élevé chez des populations clés », a-t-elle indiqué.

Il s’agit des travailleuses du sexe, où le taux de prévalence est à 11,4% selon une étude de Enda Santé en 2014. Pour ces professionnelles du sexe, des ONG sont en contact avec plusieurs, mais la prostitution de luxe impliquant des femmes mariées, complique la lutte. 

Selon l’étude menée par l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, en 2020, pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux de prévalence est à 18%, tandis que chez les transgenres la prévalence est à 23,6%.

L’enquête ressort que sur 806 transgenres enquêtés, 23,6% sont infectés par le VIH. Le taux d’infection demeure élevé, car ceux-ci disent être « victimes de stigmatisation et de discrimination, ce qui les empêche d’aller librement vers les services de santé ».

De ce fait, « ces personnes sont encore très exposées et très vulnérables » au VIH. C’est dans ce contexte qu’un programme assistance a été mis en place par Enda Santé avec l’appui technique et financier de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

« Nous recommandons à la population une tolérance vis-à-vis de ces populations, parce que ce sont des hommes (qui ont besoin d’aide). Nous ne regardons pas leur orientation sexuelle, car ils ont droit à la santé », a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, pour les usagers de la drogue, une enquête réalisée par Médecins du monde en 2015, mentionne que le taux de prévalence est aussi élevé au sein de cette communauté avec un pourcentage de 9,2%, à cause des injections de la drogue.

Enda Santé plaide pour que des réformes juridiques, au niveau de l’Etat, soient faites afin que ces différentes cibles puissent avoir accès facilement à des services de santé pour que le VIH ne se propage pas davantage au sein de ces communautés et décime les populations.

Elections en Zambie : l’opposition revendique la victoire

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, annonce que son parti est en passe remporter la présidentielle.Les Zambiens connaitront ce vendredi les résultats partiels des élections générales du jeudi 12 août. A quelques heures de l’annonce des premiers résultats, le Parti uni pour le développement national (UPND) revendique la victoire devant le Front Patriotique du président sortant Edgar Lungu.

Les Zambiens se sont rendus aux urnes jeudi pour élire leur président de la République, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

La Commission électorale de Zambie (CEZ) a déclaré qu’elle commencerait à annoncer les résultats dans tout le pays dès que les résultats commenceront à arriver des différentes circonscriptions.

Le résultat très attendu de la présidentielle devrait être connu d’ici dimanche, a déclaré Patrick Nshindano, Directeur des élections au sein de la CEZ.

Mais d’ores et déjà, M. Hichilema a revendiqué la victoire, déclarant à ses partisans que « le changement est là ». « Les données qui nous parviennent sont très positives et la volonté du peuple est claire. Mais soyez vigilants – quand un régime sortant panique, il peut avoir recours à des mesures désespérées », a écrit le leader de l’opposition sur le site de microblogging Twitter vendredi, appelant ses partisans à « rester calmes et concentrés ».

Lungu appelle au calme

Le dépouillement du scrutin se déroule sur fond de perturbation de l’Internet par le gouvernement, qui, selon les utilisateurs, a affecté plusieurs sites de médias sociaux.

Le président sortant Edgar Lungu, a déclaré jeudi que lors des violences notées le jour du vote, deux personnes avaient été tuées, dont le président de son parti, dans la province du Nord-Ouest.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat a appelé les Zambiens au calme et dit avoir ordonné au commandant de l’armée de « renforcer rapidement la sécurité dans les provinces du Nord-Ouest, de certaines parties de l’Ouest et du Sud où se déroulent ces violences sans précédent ».

Politique et santé meublent la Une des quotidiens marocains

Le renforcement des relations entre le Maroc et Israël, les leçons de la crise pandémique et la pénurie des générateurs d’oxygène sur le marché marocain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que huit mois après la reprise des relations entre le Maroc et Israël, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a effectué sa première visite officielle au Royaume à la tête d’une délégation de haut niveau, notant que les deux pays œuvrent de concert pour approfondir leurs relations et lancer une nouvelle ère de coopération.

Une détermination qui est également ressentie dans le monde des affaires, où, depuis l’annonce de la reprise des relations, les initiatives et prises de contact en tout genre se multiplient des deux côtés, poursuit la publication, citant les secteurs du Tourisme, de la R&D, l’aviation, l’agriculture, l’énergie, le commerce, ou encore l’investissement.

« Une dynamique rendue possible aussi grâce à une communauté de près d’un million d’Israéliens d’origine marocaine, encore attachée à sa patrie historique et qui ne s’en cache pas », fait-il remarquer.

Abordant les leçons de la crise sanitaire, +L’Économiste+ souligne qu' »il a fallu que la pandémie nous tombe dessus pour que certains découvrent les béances de l’hôpital public et que l’on s’occupe enfin de la santé des Marocains”.

La pandémie est une belle aubaine pour nous permettre de prendre le train en marche, soutient la publication, relevant que cette période a permis au pays de fortifier ses défenses et lui a ouvert des capacités économiques et industrielles de riposte.

Mais face aux incertitudes, « il faut opter pour la sagesse budgétaire et la stratégie des réformes », préconise l’éditorialiste.

« Et si l’on veut vraiment transformer les choses, il faut enchaîner les réformes au plus vite », estime-t-il.

+Assabah+ fait savoir que les générateurs d’oxygène, un dispositif médical important pour sauver les vies des cas atteints par les formes les plus graves de la Covid-19, sont quasiment introuvables sur le marché.

D’après le quotidien, la flambée des cas d’infection ces dernières semaines s’est traduite par une forte demande pour les générateurs d’oxygène, indispensables pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires à cause du virus. Cela a eu pour conséquence une forte inflation de ces dispositifs dont le stock fond comme neige au soleil, une situation qui rappelle celle vécue au début de la pandémie l’année dernière.

Selon Anouar Yadini, président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux, cité par la publication, une semaine après l’Aid Al-Adha, la nouvelle vague de contamination qui génère des milliers de nouveaux cas chaque jour a quasiment épuisé le stock de générateurs d’oxygène. La même source ajoute que ces générateurs sont des appareils électriques qui ont l’avantage de pouvoir être utilisés à domicile, et permettent de produire de l’oxygène directement à partir de l’air naturel.

Cela étant, d’après le quotidien, le président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux pointe du doigt la responsabilité de la Direction des médicaments et de la pharmacie, relevant du ministère de la Santé, dans la disparition de ces appareils du marché.

Ethiopie : alliance TPLF et Oromos contre le gouvernement fédéral

Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré et le Front de libération Oromo s’unissent pour renverser le gouvernement d’Addis-AbebaLe groupe radical Oromo que le gouvernement éthiopien accuse d’être à l’origine aux massacres de milliers de civils dans les régions d’Oromo et de Benishangul Gumuz, a annoncé mercredi qu’il venait de former une alliance avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

L’aile militante du Front de libération oromo (OLF) a déclaré à Associated Press (AP) qu’elle avait formé une alliance avec le TPLF dans le but commun de renverser le gouvernement d’Addis-Abeba.

Kumsa Driba, également connu sous le nom de Jal Mero, qui est présenté comme étant le commandant de l’armée du Front de libération Oromo, a déclaré que pour y parvenir, nous avons formé une alliance militaire avec les forces du Tigré. L’alliance est formée selon le principe : « Combattre ensemble les ennemis communs ».

Par le passé, les deux organisations ont une histoire d’alliance militaire et politique. Un peu avant le renversement du gouvernement du colonel Mengistu Hailemariam en 1991, les deux organisations s’étaient alliées, mais cette alliance a rapidement volé en éclat.

En effet, le Front de libération de l’Oromo s’est brouillé avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à peine un an après la prise du pouvoir par le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, dominé par le TPLF, en 1991.

Peu après, cette organisation politique oromo radicale vieille d’un demi-siècle, a dû fuir le centre du pays pour mener une brève activité de guérilla dans le sud-est et le sud-ouest de l’Ethiopie. Cette stratégie n’a pas duré longtemps car ce groupe radical avait subi une défaite cuisante infligée par le gouvernement dirigé par le TPLF.