L’Éthiopie et OCP signent un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa

Le gouvernement éthiopien a annoncé, samedi, la signature d’un accord de développement conjoint avec OCP Group pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa à l’est de l’Ethiopie.L’accord a été conclu lors d’une visite d’une délégation éthiopienne de haut niveau au Maroc dirigée par Ahmed Shide, ministre éthiopien des Finances, et accompagnée de responsables de l’Ethiopian Chemical Industry Corporation (CIC), de l’Ethiopian Agricultural Businesses Corporation (EABC) et de l’Ethiopian Minera, Petroleum and Biofuel Corporation (EMPBC), indique un communiqué du ministère éthiopien des finances, publié sur son portail.

Cette a débouché sur la conclusion d’un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais locale en Éthiopie. L’accord est basé sur la faisabilité, l’évaluation d’impact conceptuel, environnemental et social et les études hydro et géotechniques qui ont été menées.

Selon l’accord, un complexe d’engrais intégré sera établi à Dire Dawa, en utilisant les ressources locales (gaz éthiopien et acide phosphorique marocain).

Le projet nécessitera un investissement initial estimé à près de 2,4 milliards de dollars durant la première phase pour développer une unité de production d’engrais de 2,5 millions de tonnes et qui pourrait atteindre une capacité de production de 3,8 millions de tonnes par an pour un investissement total pouvant atteindre 3,7 milliards de dollars au cours de la deuxième phase.

Le ministère éthiopien des Finances se dit « fermement convaincu ce projet contribuera de manière significative à répondre à la demande croissante d’engrais de l’Éthiopie (principalement de l’urée et du NPS+). A partir de 2022, les importations d’engrais en Éthiopie représenteront 1 milliard USD, et pourraient potentiellement atteindre 2 milliards USD en 2030 ».

« Le gouvernement éthiopien affirme son ferme soutien à l’agriculture et continue de travailler sans relâche pour trouver des solutions sur mesure aux défis agricoles et industriels du pays », conclut le communiqué éthiopien.

Cet accord conclu au Maroc s’inscrit dans le cadre du mégaprojet signé en novembre 2016 à Addis-Abeba par le Roi Mohammed VI et l’ex-premier ministre éthiopien Hailé Mariam Dessalegn. Il s’agit d’un projet de réalisation d’une plateforme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Éthiopie.

Décès de Bouteflika : Message de condoléances du Roi Mohammed VI au président algérien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président algérien Abdelmajid Tebboune, suite au décès vendredi de l’ancien chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.Dans ce message, le Souverain marocain affirme avoir appris avec une profonde affliction et une vive émotion, la nouvelle du décès de l’ancien président algérien.

En cette douloureuse circonstance, il exprime au président algérien et, à travers lui, à la famille du défunt et au peuple algérien, « ses vives condoléances et sa sincère compassion ».

Le Souverain dit se remémorer les attaches particulières qui liaient le défunt au Maroc, que ce soit lors des périodes de l’enfance et des études dans la ville d’Oujda ou encore au temps du militantisme pour l’indépendance de l’Algérie sœur, ajoutant que l’histoire retient que feu Bouteflika a marqué une importante phase de l’histoire moderne de l’Algérie.

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé vendredi, à l’âge de 84 ans, a annoncé un communiqué la Présidence de la République algérienne.

Feu Abdelaziz Bouteflika avait été élu président de l’Algérie en 1999. Il a dû faire face à la guerre civile en son début de mandat. Il a ensuite pris les rênes du pays pendant près de vingt ans.

Il a fallu six semaines de manifestations d’une ampleur jamais vue et une montée au créneau du commandement militaire pour qu’il consente à céder le pouvoir.

Bouteflika s’apprêtait à briguer un cinquième mandat à la tête de l’Etat malgré son état de santé qui ne lui permettait pas de s’adresser à la nation et même d’apparaitre en public.

Né le 2 mars 1937 à Oujda, ville marocaine frontalière avec l’Algerie, Abdelaziz Bouteflika a grandi dans un milieu modeste, sa mère était gérante d’un bain public maure, un Hammam. A 19 ans, il abandonne ses études au lycée et rejoint l’insurrection armée contre la présence coloniale française dans son pays.

Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières, dont une partie est basée en Tunisie et l’autre au Maroc où il est né et a grandi. Il est alors appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, à Oujda, dont il devient l’homme de confiance et plus tard le fils spirituel.

A l’indépendance en 1962, il est nommé, à seulement 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de son menteur, Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le scrutin du 8 septembre et la coupe du monde de futsal sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que l’alternance démocratique à laquelle nous avons assisté le 8 septembre, a ses propres exigences, notamment la nécessité de « pacifier le débat politique » et de ne pas « imposer des consensus factices ».

Cet apaisement doit aussi conduire à un travail législatif plus fructueux, auquel doit participer l’opposition et « non pas s’emmurer dans le vote négatif, même quand les propositions de la majorité vont dans le bon sens », relève l’hebdomadaire.

Il souligne l’importance majeure de respecter les choix des électeurs, qui « n’ont pas cédé à la balkanisation », mais « ont opté pour le changement », appelant le prochain exécutif à tenir les promesses électorales, « sinon, nous sommes assurés de perdre l’adhésion populaire au jeu démocratique, ce qui serait dramatique ».

+Finances News Hebdo+ met en garde contre la perte de temps en cette période « où les effets socioéconomiques de la pandémie incitent à retrouver les voies de la croissance et dépasser les séquelles d’un arrêt brutal des chantiers macroéconomiques, aggravés par les restrictions qui perdurent ».

Le choix porté sur des formations politiques composées de cadres du monde des affaires et de l’économie « confirme » l’espoir des Marocains d’atteindre une démocratie sociale, « où sont couplés épanouissement économique et justice sociale », estime le journal, notant que le nouveau gouvernement cherchera à rattraper le retard accusé grâce aux ressources efficaces et efficientes dont disposent les formations du haut de tableau.

De toutes les façons, le vote du 8 septembre témoigne de la volonté au changement et aux solutions qui permettent la cohésion sociale, relève-t-il.

De son côté, +La Nouvelle Tribune+ constate que l’électorat marocain est conscient qu’il est responsable, qu’il est mature, et qu’il n’est pas prêt de « gober plusieurs années les mêmes bobards ».

La publication espère que cette nouvelle configuration permettra de « doter le pays d’une Chambre des représentants solide avec une équipe gouvernementale structurée et pérenne ».

Au registre sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de futsal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde qui se tient en Lituanie et ce, sur la base des résultats des matches disputés vendredi.

Le Maroc, deuxième de la poule C avec 4 points derrière le Portugal (6 pts), qualifié également pour le prochain tour, est assuré de terminer, au moins, parmi les quatre meilleurs troisièmes des six groupes et atteint, ainsi, pour la première fois dans l’histoire le deuxième tour de ce rendez-vous mondial.

Lors de la première journée, le Maroc avait largement battu les Iles Salomon (6-0), avant d’être tenu en échec par la Thaïlande (1-1) lors de la deuxième journée.

Ouverture à Yamoussoukro d’une formation de jeunes leaders face aux discours de haine

Un séminaire de formation de jeunes leaders de plusieurs villes de la Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi, à Yamoussoukro, dans la capitale politique et administrative ivoirienne.

Destiné à accompagner les participants dans la création de plateformes locales avec des mécanismes d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine, ce séminaire de trois jours qui bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) est exécuté par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Trente jeunes venus d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne et de plusieurs villes de l’intérieur du pays, notamment Bouaké, Tiébissou, Bouaflé, Yamoussoukro et Toumodi participent à cette session de formation qui refermera ses portes, dimanche.

Les travaux, ouverts vendredi, à l’Hôtel des parlementaires de Yamoussoukro, regroupent des professionnels des médias, des jeunes leaders d’opinion, de communautés ethniques et religieuses ainsi que des représentants de ministères.

Engagé dans la lutte contre les fake news (fausses nouvelles), et doté d’une expertise dans l’éducation aux médias et à l’information ainsi que dans la sensibilisation citoyenne, le Repprelci promet de rester fidèle à ses missions d’organiser, structurer et promouvoir des médias numériques professionnels et de qualité en Côte d’Ivoire.

Selon son président, Lassina Sermé, l’objectif de ce séminaire de renforcement des capacités de jeunes leaders est de «doter ces derniers d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques dans un cadre d’échange et de dialogue en vue d’apporter des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux dans nos communes, quartiers et villages ».

En effet, a poursuivi M. Sermé, les rumeurs et les discours de haine prennent en Côte d’Ivoire, des proportions parfois inquiétantes avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Les réseaux sociaux occupent la vie en jouant un rôle prépondérant dans tous les secteurs, obligeant les gouvernants et les acteurs du quatrième pouvoir que représente la presse à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre ce vecteur qui trouble et déstabilise la quiétude de la population », a-t-il fait savoir, soulignant une jeunesse très active sur les réseaux sociaux qui se laisse parfois manipulée.

« L’appropriation d’une attitude adéquate face aux rumeurs et aux discours de haine peut nous conduire à un climat de paix durable », a conclu le président du Repprelci.

M. Peyogori Ouattara, Représentant la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire Carol Flore-Smereczniak, a traduit l’engagement de son institution à accompagner l’initiative du Repprelci dans la recherche de solutions pour la paix.

Car, a-t-il expliqué, « le Pnud qui est une agence des Nations unies par excellence en charge des questions de développement est conscient de ce que il ne peut y avoir de développement s’il n’y a pas de paix ».          

Pour le Représentant du Pnud, face aux messages « clivants sur la base de préjugés et de stéréotypes » qui foisonnent sur les réseaux sociaux, « il était temps de pouvoir entreprendre des initiatives pour pouvoir lutter efficacement contre les dérives constatées » sur ces plateformes numériques.

Pour lui, les journalistes et les leaders communautaires sont très bien placés pour mener à bien cette lutte quotidienne pour la paix et le développement. D’où l’intérêt particulier qu’accorde son institution aux résolutions qui sortiront de ce séminaire.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), et éminent journaliste Zio Moussa a prononcé la conférence inaugurale sur le thème du séminaire « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine ».

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias a été animé par Dr Yves Youant, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Le second module intitulé, « la communication identitaire et non violente » a été présenté par Dr Salomé Djè de l’ONG Terre d’Union.

La journée de samedi sera meublée par le troisième module sur  « les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification de fake news », qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, ivoirecheck.com.

Le quatrième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Olped, Zio Moussa.

La mise en place d’une plateforme locale d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine constituera le cinquième module.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Politique, gouvernance et économie à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur la tentative de manifestation contre la vie chère, la lutte contre la corruption et la Revue annuelle conjointe (RAC) du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. »Interdits de marche par le Préfet: Guy Marius Sagna et Cie défient l’autorité », rapporte Le Mandat dans sa manchette.

« Manifestation contre la vie chère: La marche réprimée », titre EnQuête, expliquant que la place de la nation a été bunkerisée par des forces de sécurité et de défense intraitables.

Pour L’Info, venus braver l’interdiction préfectorale, des membres de Nioo Lank ont été malmenés et arrêtés par la police. « Une dizaine de manifestants arrêtés lors de la manifestation contre la cherté des denrées alimentaires: Nioo Lank en colère », renchérit Source A.

Pour Vox Populi, « la police fait avorter la manif: 23 organisations dénoncent des arrestations abusives et prises d’otages ».

Ce journal revient sur la gouvernance et informe que « Macky Sall veut un Sénégal sans fraude ni corruption ».

« Macky Sall sur la lutte contre la corruption: Elle doit être un combat de tous les jours », lit-on à la Une du Soleil, à côté de L’Info qui ajoute: « Corruption au Sénégal: Macky en croisade contre le fléau ».

En politique, Sud Quotidien s’ intéresse à la conservation des acquis des alliés dans la coalition Benno Bokk Yakkar  (majorité présidentielle) lors des investitures pour les élections locales et voit « Mack face à un dilemme cornélien ».

« Yewwi Askan Wi-Un duo dans la coalition: Sonko-Barth, un jeu d’intérêts », titre L’Observateur.

Après la publication de la vidéo de son arrestation pour trafic de faux billets de banque, Le Quotidien parle de « Bouga en flagrant Zelli ».

« Bougazelli l’accuse d’avoir fuité sa vidéo: La gendarmerie conteste », note Source A.

Parlant d’économie, Les Échos informe que « l’UE et les partenaires dictent leurs lois au Sénégal » et exigent la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’ARMP.

« Économie relancée avec la baisse de la Covid: la restauration et l’hébergement reprennent vie », constate L’As.

Décès de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé ce vendredi, a annoncé la Présidence de la République dans un communiqué.gé de 84 ans, Abdelaziz Bouteflika avait été élu, pour la première fois, à la tête de l’Algérie en 1999. Plusieurs fois réélu ensuite, il restera durant Vincent ans comme président avant qu’un mouvement de contestation populaire, le Hirak (mouvement populaire) précipite son départ  obtenu sous la pression de l’armée alors qu’il s’apprêtait à briguer un cinquième mandat controversé en 2019,
Victime en 2013 d’un grave accident vasculaire cérébral, il verra son état de santé progressivement se regarder, pour s’aggraver après sa démission forcée. 

Né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, il grandit dans un milieu modeste, sa mère étant gérante d’un bain maure. Il s’engage contre la présence coloniale française au moment de la guerre d’Algérie. Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières. Il était appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, dont il devient l’homme lige.

A l’indépendance en 1962, il a été nommé, à 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Fonctionnaires ivoiriens: le « SIGFAE » a mis « fin à des pertes de 42 milliards Fcfa »

Le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) de Côte d’Ivoire a permis de mettre fin à des pertes de plus de 42 milliards Fcfa par an, selon le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration, Brice Kouassi Kouamé.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration, M. Brice Kouassi, s’exprimait vendredi à l’occasion de la clôture de la deuxième édition de l’African Digital Week, organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI. 

Cet événement qui a réuni les professionnels du monde de l’économie numérique s’est tenu les 16 et 17 septembre 2021, au Boulay Beach Resort (BBR). Il a permis d’évoquer les défis liés à la digitalisation des services au niveau du secteur public et du secteur privé. 

 En ce qui concerne la fonction publique, le gouvernement ivoirien a instauré le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) qui a « permis un gain de plus de 42 milliards Fcfa par an », a indiqué le secrétaire d’Etat Brice Kouassi. 

Aujourd’hui, poursuivra-t-il, plusieurs services et processus du secteur public ivoirien sont dématérialisés. Et, dans cet élan, le gouvernement a pris une série de mesures pour numériser les services au profit des usagers. 

« Tous les services sont plus ou moins digitalisés pour permettre aux usagers d’avoir accès à un service de qualité et une vie facilitée », a-t-il ajouté, annonçant le projet de la signature électronique qui devrait permettre désormais une gestion électronique des courriers. 

Le coordonnateur du Fonds de développement du service universel des télécommunications, le Sénégalais Amadou Manel Fall, était présent à cette rencontre de partage d’expériences. Il a fait observer qu’au Sénégal, à l’instar des autres États, l’on constate une dématérialisation des procédures administratives.

En outre, les populations ont de plus en plus accès à des services digitalisés. Cependant, le problème de l’extension des services universels jusque dans les hameaux les plus reculés demeure: pendant que le secteur privé vise la rentabilité avant de se déployer, l’Etat lui, espère une couverture sur tout son territoire. 

M. Brice Kouassi a relevé qu’un dilemme se posait, à savoir faire un basculement total vers le digital, où y aller progressivement. En tout état de cause, cela s’impose et la Côte d’Ivoire y est engagée, en drainant toutes les couches socio-professionnelles vers un écosystème numérique.   

Ferdinand Lia, président de la jeunesse du FPI nommé vice-président du parti

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a nommé jeudi le président de la jeunesse du parti, Lia Gnan Ferdinand, en qualité de vice-président, chargé de la mobilisation et de l’animation politique, à la suite d’un réamenagement du secrétariat exécutif.

Dans le communiqué qui énumère les différentes nominations,  il est indiqué que ce réaménagement répond à deux objectifs majeurs, notamment doter chacune des Régions administratives d’une vice présidence par l’autonomisation de certaines d’entre elles initialement regroupées autour d’une vice présidence unique.

En outre, ce réaménagement vise à faire la promotion des jeunes, consacrant ainsi le rajeunissement de la direction du Front populaire ivoirien, souligne le communiqué dont APA a reçu copie. 

Selon la formation politique, la finalité est d' »œuvrer au rapprochement de la direction avec la base pour plus de proximité et pour une gouvernance proactive permettant  d’atteindre les objectifs assignés au parti ».

Tous les autres membres de la direction demeurent à leurs postes respectifs, mentionne le communiqué signé par le secrétaire général et porte-parole du FPI, Issiaka Sangaré.

Voici les nouvelles attributions: 

1/ VP YAPO Atse Benjamin

Vice-président chargé de la région de la Mé;

2/ BOUABRE Abané Yvonne

Vice-présidente chargée des Infrastructures Économiques et de l’Energie et des fédérations d’Abidjan Sud;

3/ TOURE Amara  

Vice-président chargé des régions du Denguele et du Folon ;

4/ KOFFI Aka

 Vice-président chargé de la région du Moronou;

5/ DAGBO Godé Pierre 

 Vice-président chargé des Affaires Juridiques, Institutionnelles et des Relations Internationales et des fédérations d’Abidjan Banco (Yopougon Songon);

6/ BIH Émilie  

Vice-président chargé de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi;

7/ N’DA EDOUKOU BERNHARDT  

Vice-président chargé des fédérations de l’Indenié-Djuablin;

8/ DAN THÉ Appolos 

Vice-président chargé de l’Economie Mondiale, de la Mondialisation et des Politiques d’intégrations ;

9/ DIABATE Beh  

Vice-président chargé des Districts d’Abidjan 2A ( Abidjan Anyama) et du Tchologo;

10/ KOUASSI YAO Raphaël

Vice-président chargé de la Politique Culturelle et des fédérations de la Vallée du Bandama;

11/ N’GUESSAN Amelan Simone Secrétaire Générale Adjoint chargée du Patrimoine du Parti et des fédérations d’abidjan (Abobo Anyama)

AU TITRE DES NOMINATIONS 

1/ TRAORÉ Idrissa

Vice-président chargé des fédérations d’Abidjan Centre (Plateau, Adjamé-Williams, Attecoube) 

2/ LlA GNAN Ferdinand 

Vice-président chargé de la mobilisation et de l’Animation politique

3/ KAMBOU DIFILE, 

vice-président chargé des fédérations de la région du Boukani

4/ADER YA KOUADIO Étienne 

vice-président chargé des fédérations de la région du IFFOU et du N’ZI

5/ N’GUESSAN Kotchi Rémi

vice-président chargé des Hydrocarbures, des Mines et de l’Energie

6/ DJEKE KOFFI,

Vice-président chargé des fédérations de la région des Lacs et du Bélier ;

7/ TRAORE Beh

Vice-président chargé des fédérations des régions de la Bagoue et du Poro

8/ KANE METOU

vice-président chargé des fédérations du District du Woroba (Worodougou, Bafing et Béré)

20/ TAHOU Thierry

vice-président chargé des fédérations du Guemon

Le Sénégal revoit à la hausse sa prévision de croissance

Le taux de croissance du PIB réel est désormais projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, a fait savoir, vendredi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.Amadou Hott s’est voulu rassurant dans son discours prononcé lors de la revue annuelle conjointe (RAC) de la politique économique et sociale. A en croire, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’économie sénégalaise « augure des perspectives positives ».

En effet, a-t-il souligné, malgré la persistance de la pandémie de covid-19, le milieu des affaires a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant la pertinence des options du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A).

« Ainsi, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, à la faveur des efforts d’exécution des investissements structurants », a-t-il déclaré.

Le Gouvernement consolidera cette dynamique en accélérant les réformes du PAP2A, a assuré M. Hott. Il précise que la suppression de la prime fixe sur l’électricité pour les producteurs rizicoles au niveau de la vallée du fleuve Sénégal est déjà effective.

Par ailleurs, Amadou Hott a informé qu’après la promulgation de la loi sur les partenariats public-privé (PPP), le Conseil des Ministres vient d’approuver le projet de décret portant application de la loi relative aux PPP.

« Nous sommes ainsi aux termes d’un processus de réforme majeure qui dote notre pays d’un cadre juridique attractif pour faire des PPP de qualité y compris au niveau des collectivités territoriales », s’est-il félicité.

Pour le ministre de l’Économie, ce cadre confirme la volonté du Gouvernement de renforcer également les dispositifs de contenu local en faisant la promotion du secteur privé local.

Le Gouvernement prévoit d’autres réformes phares et se projette d’être dans le top 100 des pays réformateurs, a encore dit Amadou Hott.

« Toutes ces réformes visent à créer un environnement propice à l’investissement privé, seul gage de renforcement pérenne des capacités financières internes de l’Etat. En attendant, le Gouvernement continuera à s’appuyer sur la coopération au développement pour mobiliser plus de ressources », a-t-il précisé.

En outre, le ministre Amadou Hott a indiqué que le Sénégal vient de bénéficier de sa cote part des nouveaux DTS pour un montant de 246,3 milliards FCFA et qu’il continue de travailler sur le plan international pour la réallocation des DTS des pays du G20 au profit de nos pays.

Cela devrait permettre d’avoir plus de capacités pour faire face aux besoins urgents de santé, de relance économique, de protection sociale et d’autonomisation des jeunes et femmes.

Sur un autre registre, le ministre a également relevé que l’objectif de souveraineté sanitaire et pharmaceutique du pays est en bonne marche.

Le Sénégal est en effet dans le cercle restreint de pays africains aptes à produire des vaccins contre la Covid-19 et pour d’autres maladies tropicales. Les premières doses sont attendues en 2022, avec le projet de l’Institut Pasteur de Dakar, soutenu par tous les partenaires au développement.

En conséquence, a estimé Amadou Hott, « nous devons rester optimistes tout en demeurant très vigilants dans un environnement aussi incertain, fortement marqué par les conséquences multiformes de la crise sanitaire ».

Armée ivoirienne: plus de 60 dossiers de rackets bientôt jugés (procureur militaire)

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, seront jugés lors de la prochaine rentrée judiciaire, a annoncé vendredi à Abidjan, le procureur militaire, Ange Kessi.

Le contre-amiral Ange Kessi, commissaire du gouvernement ivoirien, s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse initiée par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo.

La sensibilisation « est terminée, nous sommes rentrés dans la phase de répression. Dès la rentrée judiciaire, le tribunal militaire a déjà programmé 43 dossiers à laquelle vont s’ajouter une quinzaine qui devraient être jugés l’année passée », a indiqué le procureur militaire. 

« Donc, c’est au moins une soixantaine de dossiers que nous allons juger », a fait savoir le commissaire du gouvernement,  ajoutant que « la  Côte d’Ivoire doit figurer parmi les pays qui sont les moins corrompus dans le monde ».

S’appuyant sur la collaboration et les renseignements recueillis auprès de certains partenaires dont l’ONG Égalité & Justice pour tous, plusieurs procédures de poursuites judiciaires ont été initiées.

« C’est alors que pour le compte de l’année judiciaire écoulée (2020-2021), sur 77 cas dénoncés par l’ONG, le Parquet militaire a initié 43 procédures de poursuites contre les agents des forces de défense et de sécurité pour extorsion de fonds sur les usagers de la route », a-t-dit.

Les 34 autres cas feront l’objet d’enquête pour défaut de preuves matérielles, a relevé le procureur militaire. Sur ces 43 agents visés, l’on a pour le District d’Abidjan deux policiers issus de la commune d’Abobo et trois  de la cité d’Anyama.

Selon le ministre chargé de la Bonne gouvernance, Epiphane Zoro Ballo, des vidéos de lanceurs d’alertes attestent des actes de rackets impliquant certains agents des forces de défense et de sécurité.

« Ces enregistrements nous indiquent clairement l’implication des unités de la gendarmerie  (17 personnes) et de la police (22 personnes), soit 39 agents des forces de défense et de sécurité dont 24 ont fait effectivement l’objet de poursuites », a-t-il souligné.

M. Epiphane Zoro Ballo a annoncé une plateforme web de signalement et un numéro vert de sorte que les cas de corruption soient dénoncés, et un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alertes, ce qui devrait permettre une collaboration avec les populations dans ce projet.

Mardi, le ministre Epiphane Zoro a annoncé une opération de lutte contre la corruption dénommée opération « coup de poing », tout en prévenant qu’aucun département se sera épargné dans le cadre d’investigations en cours.

Le procureur militaire a fait remarquer que le racket est puni de 5 ans de prison. Depuis 2011, soit en l’espace de 10 ans, quelque 326 dossiers pour faits contre le racket ont été enregistrés, soit 32 dossiers par an. Sur ces 326 dossiers, 200 actes soutenus par des preuves ont été jugés.

Par ailleurs, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi a révélé que les plaintes pour arnaque aux concours, 2.600 ont été notifiées depuis janvier 2021 et en un seul jour, le Parquet peut recevoir 12 dossiers.