Médias gabonais en deuil : le journaliste Mathieu Koumba est décédé ce matin

La Star du petit écran Mathieu Koumba, ancien Directeur général de Gabon télévisions (Gabon 1ère et Gabon 24), est décédée très tôt ce jeudi 25 novembre 2021 à l’hôpital militaire du PK 9 à Libreville.

 

Avant l’hôpital militaire du PK 9, le journaliste Mathieu Koumba a été interné au CHU d’Angondjè.  Il sied de noter que, Mathieu Koumba a passé toute sa vie professionnelle à la RTG où il a été reporter, présentateur des journaux télévisés puis Directeur général.

Sa vie a chamboulée lorsqu’il a été nommé Président du conseil d’administration (PCA) de Gabon 1ère, la télévision nationale. Mathieu Koumba ne cachait pas son mauvais traitement salarial à ce dernier poste.

« Je ne suis pas payé depuis plusieurs mois à cause d’un texte réorganisant les émoluments des PCA« , avait-il confié à nos confrères de Gabonactu.com.

Très élégant, le journaliste Mathieu Koumba perdait quotidiennement son prestige et accusait l’administration centrale de l’avoir « précarisé ».

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le projet de loi de finances 2022, les médicaments anti-Covid et le coup d’envoi de la 2ème édition de la Semaine internationale du dépistage du VIH.+L’Economiste+ rapporte que la commission fiscale de la CGEM a tenu mercredi une nouvelle rencontre. Une dernière réunion est prévue ce vendredi avec la commission fiscale de la CGEM pour finaliser une trentaine de propositions qui devront être déposées dans la même journée à la Chambre des conseillers.

Le groupe parlementaire CGEM déposera une panoplie de propositions d’amendements. Le patronat insistera sur cinq mesures prioritaires, notamment la baisse du taux marginal de l’IS de 31% à 30%, la sur-taxation des importations de produits finis, une fiscalité dédiée aux TPME, la prorogation de l’exonération de l’IR pour le premier contrat et la baisse de la cotisation minimale.

+L’Opinion+ fait savoir que les laboratoires annoncent, les uns après les autres, de nouveaux médicaments anti Covid-19 qui ont fait leur preuve lors des premiers essais cliniques.

Pour sa part, le Maroc a commencé la quête du remède salvateur en entrant en négociations avec l’américain Merck pour acquérir le Molnupiravir, un antiviral sous forme de pilule.

Le Comité scientifique suit de près ce dossier, tout en s’apprêtant à approuver le nouveau médicament dans les semaines qui viennent. Saïd Moutouakil, membre du Comité scientifique affirme, au journal, que le nouveau médicament du laboratoire américain sera approuvé au Maroc prochainement.

+Al Bayane+ indique que le Comité scientifique élargi a appelé à une adhésion massive à la campagne nationale de vaccination afin d’éviter toute recrudescence des cas de Covid-19 en hiver.

Lors d’une rencontre de communication, le comité a souligné la nécessité de faire preuve de vigilance pour prévenir une éventuelle détérioration de la situation épidémiologique, mais aussi à l’égard des rumeurs qui circulent au sujet des vaccins. La vaccination demeure la solution idoine pour progresser vers l’immunité collective et le retour à la vie normale, a-t-il assuré.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ souligne que l’Association de lutte contre le sida (ALCS) a donné, lundi soir à Casablanca, le coup d’envoi au Maroc de la 2ème édition de la Semaine internationale du dépistage du VIH, à l’initiative de Coalition PLUS, réseau international de lutte contre le VIH et les hépatites virales.

Durant toute la semaine, l’association proposera des actions d’information, de sensibilisation et de dépistage du VIH, des hépatites virales B et C, ainsi que des IST, à titre gracieux, en toute confidentialité et sécurité.

Cette campagne de dépistage, qui se tient du 22 au 28 novembre dans plus de 100 sites répartis dans près de 50 villes du Royaume, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale et ONUSIDA, constitue la première étape pour endiguer l’épidémie du VIH et enrayer les décès liés à ce virus, en permettant aux personnes de connaître leur statut sérologique et de commencer un traitement le plus tôt possible, a indiqué dans une déclaration à la presse le professeur Mehdi Karkouri, président de l’ALCS, citée par la publication.

Côte d’Ivoire: un observatoire pour lever les entraves au traitement du VIH

Des acteurs d’ONG, réunis sous les auspices de Alliance Côte d’Ivoire, ont planché mercredi à Abidjan sur les actions de l’Observatoire des droits humains visant à réduire les barrières sociojuridiques qui entravent l’accès au traitement du VIH et de la tuberculose.

Pour M. Alain Kra, chef du Département droits humains de Enda Santé, membre du réseau Enda tiers monde, ONG spécialisée dans les questions de santé et de développement, le défi de l’Observatoire des droits humains est la prévention, la sensibilisation et la prise en charge. 

Les différentes organisations intervenant en matière de VIH et la tuberculose veulent aller notamment vers un « observatoire unique communautaire » qui prendra en compte toutes les problématiques visant à traiter les incidences et les personnes vulnérables.  

L’observatoire des droits humains, dont les missions ont été présentées à l’occasion de cette session, se veut une réponse aux obstacles, notamment les stigmates et les discriminations qui empêchent les malades du VIH et de la tuberculose de se rendre dans les centres de santé. 

Des études ont montré qu’en Côte d’Ivoire les questions de stigmatisation des droits humains  limitent l’accès à la prévention, au traitement, à l’information du VIH et de la tuberculose, ce qui freine entre autres les travailleuses du sexe et les transgenres à l’accès aux soins. 

Alliance Côte d’Ivoire et les autres organisations veulent faire des droits humains, un levier pour lever ces barrières en vue de réduire la contamination chez les sujets à risque et favoriser un accès aux traitements. 

Dr Offia Coulibaly Madiarra, directrice exécutive de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, a appelé les population à « arrêter de stigmatiser et de rejeter les personnes vivant avec le VIH mais plutôt de les encourager à prendre correctement leurs traitements qui sont aujourd’hui gratuite et efficaces ». 

« Un malade victime de discrimination et de rejet, la conséquence c’est qu’il ne prendra plus son traitement, il va continuer à être contagieux et à transmettre la maladie autour de lui », a-t-elle fait observer. 

L’objectif de l’organisation est de faire en sorte que les malades soient mis en confiance et puissent prendre correctement leurs traitements. Pour elle, ces barrières socio-juridiques font référence aux questions des droits humains. 

« Avec l’appui de nos partenaires tels que le Fonds mondial, l’Union européenne, nous avons des programmes qui visent à travailler sur ces barrières et à permettre à ces populations vulnérables d’accéder à ces services », a-t-elle poursuivi. 

Dans ce cadre, un Observatoire des droits humains a été créé pour permet de relever les cas de violation et de les traiter de sorte à faciliter l’accès et l’utilisation efficace des services mis à disposition. 

« Pour le VIH sida, quand le malade est mis en confiance, qu’il prend correctement son traitement, cela conduit à une charge virale indétectable et le malade ne transmet plus la maladie », a relevé Dr Affia Coulibaly. 

Elle s’est félicité des « avancées au niveau de la Côte d’Ivoire » avec la prévalence au VIH qui a une tendance à la baisse, soit un taux de 2,7% de prévalence alors que le pays était à plus de 10% de prévalence en début du millénaire.  

Le programme droits Humains tire sa source des constats et des recommandations d’études qui ont mis en exergue la grande vulnérabilité des populations clés et des populations vulnérables au VIH et à la Tuberculose. 

Les études indiquent bien qu’il y a une relation de cause à effet entre les violations des droits de L’homme, et l’épidémie à VIH chez les populations enregistrant les taux de prévalence les plus élevées de l’infection à VIH. 

A côté des facteurs de risques liés aux comportements (multi partenariat sexuel, non usage systématique du préservatif), l’accès aux soins ( est freiné par les discriminations et la stigmatisation dont ces groupes dit hautement vulnérables font l’objet.

Avec l’avènement de la Covid-19, cette situation est devenue encore plus préoccupante. Le respect des droits humains constitue aujourd’hui l’un des enjeux stratégiques de la réponse au VIH et à la tuberculose, notamment par la réduction de la stigmatisation et de la discrimination.

Digital et Fintech: les entreprises ivoiriennes invitées au salon Osiane

M. Luc Missidimbazi, promoteur du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane), prévu en avril 2022 à Brazzaville, au Congo, a invité mardi à Abidjan les entreprises ivoiriennes à participer à cet événement.

L’édition 2022 du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane), se déroulera autour du thème « Engageons-nous pour les transformations durables ». Ce rendez-vous ouvre les portes de l’Afrique Centrale aux entreprises ivoiriennes. 

Le promoteur de Osiane, Luc Missidimbazi, par ailleurs Conseiller du Premier ministre du Congo a adressé cette invitation aux acteurs de l’écosystème du digital ivoirien, en marge d’un Fintech forum auquel il a pris part à Abidjan. 

Cette invitation s’inscrit dans le cadre d’une opération de sensibilisation qu’il a entreprise à l’endroit des communautés numériques de l’Afrique francophone, dans le cadre de la promotion de ce projet. 

Lors du tour promotionnaire qu’il entreprendra en janvier 2022, le promoteur prévoit une rencontre à Abidjan avec les entreprises innovantes ivoiriennes, après Kinshasa (RDC), Libreville (Gabon) et Douala (Cameroun). 

« Les problématiques de l’Afrique centrale sont en général les problématiques de l’Afrique francophone. Nous voulons créer une synergie  pour comprendre les problématiques du mobile money par exemple, la transformation des start-up et jeter les bases d’une coopération sud-sud », a-t-il expliqué. 

Ce salon qui se tiendra du 27 au 30 avril 2022, au palais des congrès de Brazzaville, avec des activités dans plusieurs départements du pays, permettra d’aborder « l’innovation qui apporte un appui à toutes les transformations numérique, écologique, environnementale, énergétique ». 

Conseiller postes, télécommunications et numérique du Premier ministre du Congo, Luc Missidimbazi a indiqué que la participation est gratuite pour toutes les start-up étrangères porteuses de projets et innovateurs intéressées.

Le salon se veut un creuset pour favoriser les interactions entre différents acteurs aptes à mener la réflexion sur les défis, les opportunités et les bonnes pratiques engendrés par la révolution numérique et la transformation digitale.  

Pendant quatre jours, les intervenants vont plancher sur l’impact du digital sur les entreprises, l’accélération des sociétés basées en Afrique dans le processus de transformation numérique, tout en projetant l’avenir du numérique. 

Ils évoqueront également les enjeux économiques en matière de transactions, de monnaie électronique, de financement de projets innovants, de sécurité physique et virtuelle des systèmes d’information et leur contenu qui influent sur le développement. 

Ce salon sera meublé par des forums, des tables sur des thématiques précises, des expositions, des formations, des ateliers pour la présentation des solutions et des rencontres B to B. La 5e édition qui s’est tenue en 2021 a mobilisé 7000 personnes, dans un format hybride, avec la participation d’une soixantaine d’entreprises et 70 panélistes du monde entier. 

Le salon Osiane est une plateforme qui tire sa renommée sur sa capacité à réunir tant les institutions et gouvernements d’une part, que les entreprises privées et porteurs de projet d’autres part. 

Côte d’Ivoire: un programme pour la participation des femmes à la vie politique

La coordonnatrice du Programme Women’s political participation (WPP) pour les pays Francophones, Professeur Fatou Sow Sarr, a annoncé mercredi à Abidjan un programme visant la participation des femmes et des jeunes à la vie politique en Côte d’Ivoire.

Prof. Fatou Sow Sarr s’exprimait en marge d’un atelier d’échanges intergénérationnel sur la participation des femmes et des jeunes à la vie politique locale, organisé par le WPP en partenariat avec la Chaire Unesco « Eau, Femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire.

Cet atelier qui vise à enrichir les réflexions sur la pleine participation des femmes et des jeunes à la vie politique et aux sphères de décision, veut au-delà des questions de leadership, des quotas et de la parité, changer les mentalités et briser les stéréotypes.

Selon Prof Fatou Sarr, « il y a nécessité d’intervenir au sein des partis politiques et de s’adresser à toutes les cibles, les femmes, les jeunes et les hommes », dans l’optique de mettre en synergie les actions pour une parfaite compréhension et adhésion de la démarche.

A l’issue de cet atelier, où une étude provisoire sur la participation des femmes et des jeunes à la vie politique a été présentée, Mme Fatou Sarr a assuré que  « des axes vont être dégagés pour des programmes, l’année prochaine, en 2022».

Ce programme international, déployé dans huit pays dont la Côte d’Ivoire, « demeure une véritable aubaine pour notre pays », a déclaré Mme Euphrasie Yao, Titulaire de la Chaire Unesco « Eau, Femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire.

Cette initiative, exécutée en partenariat avec la Chaire Unesco « Eau, Femmes et pouvoir de décisions »,  vise à « corriger la faible participation des femmes dans les instances de prise de décisions », a relevé Mme Euphrasie Yao, conseiller spécial du président de la République, chargée du Genre.  

« On  a encore des défis à relever malgré des actions positives, des défis structurels liés à la domination du pouvoir patriarcal, aux stéréotypes et aux normes sociales qui persistent », a fait savoir Mme Euphrasie Yao, ex-ministre de la Femme et de la famille.  

Femme leader et engagée dans le combat du Genre et de la paix, Mme Euphrasie Yao est la conceptrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, qui regroupe plus de 15.000 femmes cadres, du monde rural et de la diaspora.

Le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire a été fait « meilleur programme africain par le Pnud» et détecté par la Francophonie comme un outil de bonnes pratiques, visant à renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes à la gestion des affaires publiques.

« L’heure est venue de se serrer les coudes, de resserrer davantage nos rangs, c’est le vrai sens de cet atelier», a-t-elle lancé, se félicitant de la «volonté affichée de tous de faire bouger les lignes sur la participation des jeunes et des femmes à la vie politique ».

Dr Jean Messingué a exposé 300 réponses analysées via un logiciel d’analyse quantitative des opinions de femmes, de jeunes et d’hommes sur la faible participation des femmes et des jeunes dans le processus politique en Côte d’Ivoire.  

Le résultat provisoire fait état de la principale cause de la faible participation des femmes aux postes électifs : 17,9% disent que les électeurs préfèrent les hommes aux femmes, 59,3% estiment que peu de femmes sont candidates.

L’étude ressort que 20,5% pensent que « les femmes candidates sont défavorables par rapport aux hommes, 2% disent que les femmes candidates sont moins compétentes que les hommes ».

Concernant les obstacles  majeurs à la candidature des femmes aux postes électifs, « 136 disent qu’il il y un manque d’intérêt et d’audace de la part des femmes, 56 participants disent que c’est dû au découragement à case des crises et de la  violence autour des électeurs ».   

En outre, 13 évoquent des compétences des femmes en la matière et 95 participantes disent que c’est dû aux barrières culturelles et institutionnelles ; 41,7 disent que c’est dû aux contraintes à l’intérieur des partis politiques,  pendant que 30,5% des participants pensent que les femmes leaders ne sont pas suffisamment préparées aux débats politiques.

Au niveau des jeunes, l’étude mentionne ce qui justifie la faible participation des jeunes aux débats politiques : 16,9% disent que les jeunes manquent d’intérêt à cause des crises et violences autour de toutes les élections.

Par ailleurs, 20,5% des personnes interrogées disent qu’ils sont découragés à cause des crises et violence autour des élections, tandis que 18,5% pensent qu’il y a une perte de confiance à l’alternance démocratique chez les jeunes.    

Les réponses révèlent que 19% des personnes interrogées pensent que les hommes votent sur la base des compétences des candidats, ensuite 57,1% des hommes ont des candidats des partis préférés. 

Les statistiques de la Côte d’Ivoire montrent une faible participation des femmes aux débats politiques et à la vie politique dans son ensemble. Seulement 12,59% de femmes sont représentées à l’Assemblée Nationale, 19,2 %, au Sénat et 11,37% dans les conseils municipaux.

Cette situation est quasiment la même à l’échelle du continent africain. La situation de la femme et des jeunes sur l’échiquier politique africain, à quelques exceptions près, n’est guère reluisante.

Le Programme WPP, l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), le Caucus des femmes leaders du Sénégal et l’Institut international pour la démocratie et l’Assistance électorale  (IDEA) ont de ce fait initié dans huit pays africains une mission d’analyse des contextes nationaux relatifs à cette faible présence des femmes et des jeunes dans les débats politiques.

Il s’agit du Botswana, de la RDC, de l’Eswatini, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Sénégal, de la Tanzanie et du Zimbabwe. Ce programme devrait permettre de créer un cadre juridique et institutionnel favorable à l’autonomisation des femmes, ainsi qu’à leur participation à la vie politique.

La participation démocratique inclusive, un outil de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent (Bourita)

La participation démocratique inclusive représente un outil de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent, a assuré, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Dans une allocution à l’ouverture d’une conférence mondiale sur « la participation démocratique inclusive pour prévenir et contrer l’extrémisme violent », le ministre marocain a mis en avant la nécessité de fédérer les efforts en vue de renforcer la cohésion et aider les acteurs locaux à consolider leur résilience face aux conflits et aux divisions, estimant qu’il ne suffit pas de lutter contre l’extrémisme violent mais qu’il faut aussi le prévenir.

Selon lui, cette prévention nécessite la mise en place de plusieurs outils, notamment l’autonomisation des jeunes et la promotion de l’éducation, l’intégration des femmes dans les initiatives de lutte contre l’extrémisme violent et la mise à contribution des médias et des réseaux sociaux pour qu’ils jouent un rôle clé dans la prévention de l’extrémisme violent.

Après avoir mis en exergue la menace que représente l’extrémisme violent pour les jeunes, « cibles privilégiées des stratégies de recrutement », M. Bourita a averti que les réponses sécuritaires étaient insuffisantes, ne permettaient pas de s’attaquer aux nombreux facteurs sous-jacents qui alimentent l’extrémisme violent et conduisent cette catégorie à rallier des groupes extrémistes violents.

Face à de telles menaces, M. Bourita a souligné l’importance du « soft power » qu’est une éducation de qualité, pertinente, inclusive et équitable, ainsi que l’impératif d’intégrer une perspective du genre dans les initiatives de prévention de l’extrémisme violent.

Il a mis l’accent sur l’importance de la pleine participation des femmes au processus de prise de décisions en matière de sécurité ainsi que sur le rôle essentiel des médias et des réseaux sociaux dans la prévention de l’extrémisme violent, en particulier pour les jeunes.

S’agissant des efforts consentis par le Royaume pour lutter contre l’extrémisme violent, M. Bourita a relevé que le Maroc a mis en place une politique ambitieuse de lutte et de prévention contre ce fléau, ayant contribué à moyen et long termes à une participation démocratique inclusive.

Le Maroc a fait de la consolidation de la démocratie, et plus particulièrement de la participation démocratique inclusive, la pierre angulaire de l’édification d’une société moderne et démocratique. La conviction profonde du Royaume étant qu’il ne pourrait y avoir de développement sans stabilité et de stabilité sans démocratie, a-t-il dit.

Aussi, les multiples réformes engagées sur les plans constitutionnel, législatif et réglementaire convergent toutes vers la réalisation d’une participation démocratique inclusive, plus particulièrement des femmes et des jeunes et ce, sur la base du socle commun des instruments internationaux des droits de l’Homme.

Plus qu’une simple case à cocher dans la liste des obligations découlant de cette résolution, ce plan d’action se veut un véritable outil de transformation visant à canaliser les efforts pour le renforcement de la résilience des femmes face aux menaces émergentes dans un environnement régional et international de plus en plus complexe, a-t-il expliqué.

Ce plan d’action servira, selon M. Bourita, de cadre de convergence des politiques dans les domaines de la diplomatie préventive, de la médiation, du maintien de la paix, de la promotion d’une culture de paix et d’égalité et de la participation économique des femmes.

Les travaux de la Conférence mondiale sur la participation démocratique inclusive pour prévenir et contrer l’extrémisme violent, qui se tient en mode hybride, se sont ouverts mercredi à Rabat.

Organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, en partenariat avec la Communauté des Démocraties (CdD), le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Rabita Mohammadia des Oulémas, cette rencontre se veut une plateforme d’échange autour des défis et des bonnes pratiques en matière de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent, à travers une participation démocratique inclusive.

A Abidjan, chaque ménage produit plus de 280 Kg d’ordures par an (District)

Chaque ménage, à Abidjan, produit plus de 280 Kg d’ordures par an, a dit jeudi M. Modeste Guy Dogbo, conseiller du ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, à l’ouverture d’une Conférence sur la gestion durable des déchets en Afrique « Afriwaste 2021 ».Afriwaste est à sa deuxième édition. L’événement se tient les 24 et 25 novembre 2021 à l’Université Nangui Abrogoua, un établissement public situé à Abobo, dans le nord d’Abidjan, notamment spécialisé dans les sciences expérimentales, naturelles et écologiques.

Le thème de cette conférence internationale est « Science et technologie dans la transition vers l’économie circulaire ». A l’ouverture de la session, le président de l’université Prof. Tanoh Yao a souligné que la science et la technologie sont les clés de l’économie circulaire.

Prof. Tanoh Yao a fait observer que la demande des technologies respectueuses de l’environnement « est encore faible » en Côte d’Ivoire et les capacités techniques des ressources financières peu suffisantes, se félicitant de la tenue de ce rendez-vous qui permet un partage d’expériences.   

« Chaque abidjanais produit plus de 280 Kg d’ordures ménagères par an, ramené à toute la population, la quantité de déchets avoisine 1,4 million de tonnes de déchets dont 16% de déchets sec (plastique, papier, textile, verre, métaux) et 68% de déchets organiques et 16% de matière inertes », a précisé M. Dogbo, représentant le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Mambé.  

Il a relevé que la valorisation de ces déchets secs et organiques pourrait, en application des concepts de l’économie circulaire, générer un gain de plusieurs centaines de milliards de francs par an de chiffres d’affaires.

 Face aux enjeux de la gestion durable des déchets, le District autonome d’Abidjan propose la circularité. Dans ce contexte, le Conseil a entériné par arrêté le 14 février 2020 la création de l’Institut de l’économie circulaire d’Abidjan (IECA).

Selon le conseiller du ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, ce programme qui est très important dans la dynamique engagée par le District autonome d’Abidjan, vise à créer une synergie d’acteurs et expériences scientifiques.

En conférence inaugurale, Alexandre Lemille, cofondateur du Réseau africain de l’économie circulaire, créée en 2016, a noté que la conception d’un projet dans le domaine de la gestion des déchets doit être « circulaire, régénérative et en priorité inclusive ».   

 » Si vous n’arrivez pas à embarquer la population de Côte d’Ivoire dans cette révolution économique, on aura pas les effets escomptés malheureusement. C’est vrai pour l’Afrique et c’est vrai pour l’Europe et pour n’importe quel pays du monde et sur tous les continents », a indiqué le conférencier, M. Lemille.

Selon le conférencier, l’économie circulaire est le fait de réutiliser des matières ou des matériaux, en volume, et les remettre dans le cycle économique. Plus on accélère le cycle de réutilisation, plus on crée des produits, des emplois et des opportunités économiques.

De ce fait, le déchet est une ressource et il faut aller vers sa réutilisation. Cette ressource peut avoir des composantes liquides ou sous forme de déchets solides, leur transformation étant d’avoir un monde sans déchet.   

 Dr. Didier Gbocho, représentant du ministre de l’Environnement et du développement durable, s’est félicité de cette initiative, faisant remarquer qu’aujourd’hui le monde est confronté à un problème très crucial, celui du changement climatique.

Cette urgence, dira-t-il, a amené le département ministériel à mettre en place une structure qui se charge de l’économie circulaire, s’attéle à mettre tout en œuvre afin que les populations vivent dans une société prospère.

 La première édition de la Conférence sur la gestion durable des déchets en Afrique « Afriwaste » a eu lieu en 2018 à Marrakech, au Maroc. L’Université Nangui Abrogoua accueille cette deuxième édition orientée vers la thématique de l’économie circulaire.      

Le Maroc et Israël signent un mémorandum d’entente dans le domaine de la défense

Le Maroc et l’Etat d’Israël ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente (MoU) dans le domaine de la défense couvrant les échanges d’expériences et d’expertise, le transfert technologique, les formations ainsi que la coopération dans le domaine de l’industrie de défense.La signature de ce MoU a eu lieu à l’issue d’une rencontre entre le vice-Premier ministre israélien, ministre de la Défense, Benjamin Gantz et le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement marocain, chargé de l’Administration de la défense nationale, Abdeltif Loudyi, indique un communiqué de l’Etat-Major général des Forces armées royales (FAR).

A cette occasion, les deux ministres se sont félicités des progrès réalisés dans le domaine de la défense avec la conclusion d’un accord relatif à la protection des informations dans le domaine de la défense et d’un mémorandum d’entente de coopération en matière de cybersécurité.

Les deux ministres ont, par la suite, discuté des voies et moyens de renforcement de la coopération militaire bilatérale dans les domaines d’intérêts communs et renouvelé leur volonté commune de consolider ces relations. Ils ont eu également des échanges sur des questions d’ordre bilatéral et régional.

Après sa rencontre avec son homologue marocain, le ministre s’est entretenu avec le Général de corps d’armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant de la Zone Sud.

Lors de cette réunion de travail, les deux responsables se sont félicités de la dynamique de coopération entre les deux pays, porteuse d’intérêts mutuels et augurant une collaboration prometteuse en termes d’échange d’expertise en particulier dans les domaines de la formation, du renforcement des capacités de défense et du transfert de technologie, conclut le communiqué.

La visite officielle du responsable israélien (23-24 novembre) s’inscrit dans le cadre des relations de coopération entre le Maroc et Israël, qui ont enregistré des avancées notables depuis la signature sous la Présidence du Roi Mohammed VI, de la déclaration tripartite (Maroc-Israël-USA) en décembre 2020, consacrant la reprise de leurs relations diplomatiques.

Maroc : La BAD mobilise 120 millions d’euros pour soutenir les entrepreneurs, les TPME et stimuler la relance

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de 120 millions d’euros en faveur du Maroc pour mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises.L’appui de la Banque aidera les entreprises en difficulté à relancer leur activité et à préserver les emplois dans le but de réussir la sortie de crise liée à la pandémie de Covid-19, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

« Relancer et inclure. C’est la poursuite de cette double priorité qui permettra de redynamiser l’activité, de protéger les emplois et de retrouver la croissance, a affirmé Achraf Hassan Tarsim, responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc. « Nous le faisons aux côtés des jeunes et des femmes entrepreneurs et des TPME qui jouent un rôle incontournable dans la dynamique de relance avec plus de 70% des emplois créés. », a-t-il ajouté.

Le programme appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises (TPME). Il contribuera aussi à diversifier les sources de financement qui leur sont offertes en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux.

Pour sa part, Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier à la BAD a souligné que la Banque va poursuivre deux grandes priorités : diversifier l’offre de financement à destination des TPME et approfondir les marchés financiers grâce à des instruments comme la titrisation et le crowdfunding.

Le programme permettra de renforcer le dispositif de soutien aux entrepreneurs, aux start-up et aux TPME. Il soutiendra également l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.

Le projet est en adéquation avec deux des cinq grandes priorités, les « High 5 », de la Banque africaine de développement : « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique » et « industrialiser l’Afrique ». Il s’inscrit aussi dans le cadre de la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement du Groupe de la Banque africaine de développement au Maroc s’élève à plus de 12 milliards de dollars. Ses interventions couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

Ethiopie : l’armée libère une ville historique

Les forces pro-gouvernementales ont libéré la ville de Lalibela, dans la région d’Amhara, classée patrimoine mondial de l’Unesco, a appris APA mercredi.Lalibela, qui abrite des églises du XIIIème siècles taillés dans la roche, est un lieu saint pour des millions de chrétiens orthodoxes. Depuis le début du mois d’août, le lieu saint était tombé sous le contrôle des rebelles de la région du Tigré, dans le nord du pays.

Les combattants Amhara des groupes d’autodéfense villageois, également connus sous le nom de « Fano », ont réussi à libérer plusieurs villes de Wollo et Shewa cette semaine, notamment Wore Ilu, Majete et Gashena, sans aucune aide du gouvernement fédéral.

La libération de ses villes sous l’emprise des forces rebelles est intervenue après que le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé sa décision de rejoindre le front de bataille pour contrer les forces du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) et du Front de libération de l’Oromo (OLF) qui progressent vers la capitale.

Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu sur le théâtre des opérations pour diriger personnellement l’armée éthiopienne contre le TPLF. A cet effet, il a appelé les Ethiopiens à le rejoindre sur le front de bataille. Sa décision semble avoir été entendu dans la mesure où des personnalités du pays se résolvent à monter au front si nécessaire.

C’est le cas du légendaire athlète éthiopien de fond, Hailé Gebreselassie, plusieurs fois champion du monde et olympique, qui a déclaré mardi qu’il continuerait à tout à faire pour aider le gouvernement, quitte même à aller au front.