Gabon-fête de la Toussaint : la journée de mardi déclarée fériée

La nouvelle a été annoncée à travers un communiqué du ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail Madeleine Berre, le 27 octobre 2022.

 

A l’occasion de la fête de la Toussaint, le ministre de la Fonction publique et du travail à annoncé aux  employeurs et travailleurs ainsi qu’à toute la communauté nationale que : « conformément aux dispositions du décret n° 00727/PR/MTEFP du 29 juin 1998, réglementant le régime des jours fériés en République gabonaise et modifié en son article 2 par le décret n° 000484/PR/MTE du 26 mai 2004, la journée du mardi 1er novembre 2002, marquant la « Toussaint », est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. »

En effet, la fête de Toussaint est une fête catholique, célébrée chaque 1ᵉʳ novembre, au cours de laquelle l’Église catholique honore tous les saints, connus et inconnus.

la fête de la Toussaint est suivie par la commémoration de tous les fidèles  défunts célébrée le 2 novembre.

Afrique du Sud : nouveau chef pour les services de renseignement

Le chef de l’État Cyril Ramaphosa a nommé Imtiaz Fazel au poste d’Inspecteur général du renseignement pour un mandat de cinq ans, annonce ce lundi la Présidence sud-africaine.Imtiaz Fazel a sans nul doute le profil de l’emploi. Le nouveau patron des services de renseignement de l’Afrique du Sud fait partie des 25 personnes qui avaient participé à un appel à candidatures. Au terme de cette procédure, 12 d’entre elles ont été présélectionnées pour un entretien avec le Comité permanent pour le renseignement (JSCI, en anglais).

Par la suite, cet organisme a recommandé M. Fazel à l’Assemblée nationale pour une approbation aux deux tiers au moins. Après quoi, le président Cyril Ramaphosa a procédé à sa nomination comme Inspecteur général du renseignement.

Ce dernier « surveille et examine les opérations des services de renseignement, notamment l’Agence de sécurité de l’État, la division du renseignement de la Force de défense nationale et la division du renseignement criminel de la Police », a indiqué la Présidence sud-africaine.

À en croire cette source,  cette nomination prenant effet à compter de mardi montre « l’intérêt que Cyril Ramaphosa accorde au renforcement des capacités de l’État, notamment dans le secteur de la sécurité ». 

Titulaire d’un Master en Études de sécurité de l’Université de Pretoria, d’un diplôme d’Études supérieures en comptabilité de l’Université de Western Cape et d’une licence en Sciences comptables de l’Université d’Afrique du Sud, Imtiaz Fazel a notamment été chef des opérations du bureau de l’Inspecteur général du renseignement, Directeur Général adjoint de l’Agence de sécurité de l’État et Directeur Général par intérim au ministère des Travaux publics et des Infrastructures.

« Le président Ramaphosa présente à M. Fazel ses meilleurs vœux et lui apporte son soutien dans son rôle d’Inspecteur général des services de renseignement. Une fonction essentielle qui contribue à rendre le pays et le monde plus sûrs », a rapporté la Présidence sud-africaine.

Sénégal : vers l’audition d’Ousmane Sonko, la police en « état d’alerte »

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, titrent principalement sur l’audition prochaine d’Ousmane Sonko dans l’affaire de viols et menaces de morts contre la masseuse Adji Sarr.Bés Bi indique que le Sénégal est en « état d’alerte », faisant état de la « mobilisation des forces de l’ordre pour l’audition prochaine d’Ousmane Sonko », l’opposant poursuivi pour viols contre la jeune masseuse Adji Sarr. Sa convocation suivie de son arrestation en mars 2021 avait déclenché des violences rarement notées dans l’histoire du pays. N’empêche, « les troupes sont déployées à partir de ce mercredi » et « si le juge ordonne le renvoi en jugement, le leader du parti Pastef pourrait être placé sous mandat de dépôt », affirme le journal.

Le candidat classé troisième avec plus de 15% à l’élection présidentielle de 2019 sera « auditionné le jeudi 3 novembre », indique clairement le quotidien Les Echos dans sa Une, notant que les forces de sécurité sont « sur le qui-vive ». « Sauf changement, notre client sera entendu ce 3 novembre » au tribunal par le doyen des juges Maham Diallo, confirme dans Libération Me Bamba Cissé, avocat d’Ousmane Sonko qui poursuit sa tournée à Mbour, à environ 80 kilomètres de Dakar.

Au passage de son convoi dimanche soir dans ce département, des gens ont « hurlé le nom d’Adji Sarr » avant qu’une « bagarre musclée » ne s’en suive avec des « gros bras de Sonko ». Un « lot de blessés » a été enregistré à la suite de la rixe, rapportent Tribune et Les Echos.

Revenant sur l’audition imminente du chef de l’opposition, L’Observateur signale qu’un « gros malaise » couve dans les rangs de la police après « la fuite » d’un message radio sur la convocation d’Ousmane Sonko. En effet, « la note destinée aux commandants s’est retrouvée sur la place publique ».

Pour le commissaire à la retraite Cheikhna Keita, « le Sénégal est en danger » parce qu’il a désormais la confirmation « sur la machine subversive qui a infiltré l’ensemble des forces de défense et de sécurité » du pays. « Des faits ont permis d’établir que dans la police, la gendarmerie et l’armée, ces gens ont des taupes et peut-être même plus que des taupes », déplore-t-il dans le journal.

Le commissaire Cheikhna Keita est surtout connu au Sénégal pour les révélations qu’il a faites sur le réseau de trafic de drogue dans le pays alors qu’il dirigeait l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis). Malgré le travail qu’il a effectué, ce trafic est plus intense. En effet, Libération note que « la Douane frappe au cœur du cartel » après une « saisie record de drogue à Kidira », la dernière ville sénégalaise avant d’entrer au Mali. Le journal explique qu’un « contrôle de routine de deux agents sur un camion malien a conduit à la saisie de 300 kilogrammes de cocaïne d’une contrevaleur de 24 milliards F CFA ».

En dehors de ces sujets, le débat autour de l’éventuelle troisième candidature du président Macky Sall en 2024 préoccupe les Sénégalais. Toutefois, l’historien Mamadou Diouf, professeur à l’Université Columbia des États-Unis, « récuse Macky Sall » sur la « tentation du troisième mandat ». « Cette question a été définitivement réglée par les résultats des dernières Législatives », souligne le professeur Diouf dans Sud Quotidien, alertant que « le Sénégal va plonger dans une crise en cas de 3ème candidature ».

Mali : À Ménaka, le Gsim veut laver l’affront de Talataye

À Ménaka, dans l’Est du Mali, des groupes islamistes armés s’affrontent à nouveau.La guerre fratricide entre jihadistes au Sahel se poursuit. Depuis 48 heures, de nouveaux affrontements opposent dans la région de Ménaka, dans l’Est du Mali, des combattants du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim) à leurs « frères ennemis » de l’État islamique au Sahel (EIS). « Des affrontements entre Jnim et daech signalés cet après-midi au Sud-Ouest d’Insinsnane », écrit sur twitter le 29 octobre Fahad Ag Almahmoud, Secrétaire d’État du Groupe d’autodéfense touareg, imghad et alliés (Gatia).

Ces heurts ont tourné, pour le moment, à l’avantage du Gsim, a confié une source sécuritaire à APA News. Selon cette dernière, le groupe jihadiste proche d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a « repris toute la zone Est et Sud-Est de Ménaka jusqu’à Tamalat et Insinsnane ». Au mois de mars, l’État islamique au Sahel a tué plusieurs dizaines de civils dans cette zone habitée essentiellement par des touaregs daoussahak.

Selon nos informations, l’EIS ne tiendrait qu’Anderamboukane, vers la frontière nigérienne où « il s’est replié », alors qu’il est sous la menace d’un nouvel assaut du Gsim qui se préparait à « reprendre » cette localité. Dimanche 30 octobre, il y a eu un bref cessez-le-feu.

La reprise des affrontements entre les deux groupes jihadistes est liée à un évènement qui s’est produit début septembre. Du 6 au 8 de ce mois-là, l’EIS a chassé le Gsim de Talataye, un village du cercle d’Ansongo, à 1283 kilomètres au Nord-Est de Bamako, après d’intenses combats de plusieurs heures et dans lesquels les deux groupes ont perdu des dizaines de combattants. Dans le numéro 356 de sa revue hebdomadaire « al-Naba » (la Nouvelle, en arabe), l’État islamique affirmait avoir tué une soixantaine de membres des « milices d’Al Qaïda ».

« La défaite de Talataye a terni l’image du Gsim et a consolidé le mythe d’invincibilité de l’EI d’où une mobilisation du Gsim depuis quelques semaines pour cette grande offensive », soutient une source généralement bien informée des activités des groupes jihadistes sahéliens.

L’objectif de l’Alliance jihadiste consiste à « attaquer et prendre le fief de l’EI se trouvant entre Ansongo et Ménaka, vers la frontière avec le Niger ». Il s’agit pour le Gsim de « laver l’affront de Talataye » et de « réarmer moralement ses combattants affectés par cette défaite ».

À travers cette nouvelle offensive, les affidés d’Iyad Ag Ghali chercheraient aussi à « redorer leur blason auprès des populations locales ». Lors des heurts de septembre, un avion de l’armée malienne de type Sukhoi 25 (SU-25) a effectué un vol de reconnaissance.

Somalie : Lourd bilan après une double attaque à la voiture piégée d’al-Shabab

La capitale de la Somalie a été une nouvelle fois visée par une attaque jihadiste revendiquée par le groupe al-Shabab, affilié à Al Qaida.Des scènes apocalyptiques. C’est ce à quoi ressemble une avenue très fréquentée de la capitale de la Somalie, après le double attentat perpétré le week-end dernier par des militants islamistes appartenant à al-Shabab. 

Le mode opératoire du groupe jihadiste a consisté à envoyer deux voitures piégées, bourrées d’explosifs, faisant selon un bilan fourni par les autorités somaliennes, 100 victimes et 300 blessés. 

C’est la deuxième attaque la plus meurtrière du groupe après celle de 2017, dans la même zone appelée K5, vers le carrefour Zobé.

L’un des véhicules a atteint le ministère de l’Education qui se trouve dans la même zone, à Mogadiscio. Le groupe jihadiste a revendiqué le double attentat, le justifiant par sa guerre contre l’enseignement d’un programme basé sur le « christianisme ».  

Cette opération intervient quelques jours après l’assaut des insurgés islamistes contre un hôtel de la ville portuaire de Kismayo, dans le sud du pays, faisant neuf morts et 47 blessés.

Lundi 17 octobre, le Trésor et le Département d’Etat américain ont sanctionné une dizaine de personnes liées à cette organisation affiliée à Al Qaïda depuis 2010. Mais selon une note de suivi du cabinet en Intelligence stratégique et de veille sur le Sahel basé à Strasbourg,, les sanctions américaines sont « du domaine du symbole », étant entendu que « les membres et sympathisants d’al-Shabab qui vivent en Somalie ne sont peu, voire pas impactés par ce genre de sanctions ».

Culture, enseignement et politique au menu des quotidiens marocains

L’industrie culturelle marocaine, la répartition géographique des universités et la participation de la délégation marocaine à la réunion préparatoire du Sommet arabe, tenue à Alger, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’industrie culturelle marocaine, déplore que le Royaume ait, pendant plusieurs années, « laissé le terrain vide à Internet et sa culture de divertissement », au moment où il devait développer une industrie culturelle capable de forger des générations immunisées, ne serait-ce qu’en partie contre les effets ravageurs des réseaux sociaux.

Des générations, qui dans leur temps libre chercheraient à se développer, car c’est le temps de l’inactivité qui rend possible l’activité d’inventer, de créer, de rêver, bref de se soustraire réellement aux injonctions du monde post-moderne, relève la publication.

Les jeunes ont exprimé, devant la Commission spéciale sur le modèle de développement, leur volonté quant au développement et à la multiplication des espaces dédiés à l’expression culturelle et artistique, rappelle-t-il, appelant les institutions marocaine à “emboîter réellement le pas”.

+L’Economiste+, qui revient sur le problème de la répartition géographique des universités, indique que le gouvernement n’envisage pas d’implanter des antennes universitaires dans toutes les régions qui en ont besoin.

“Pour l’actuelle équipe chargée de l’enseignement supérieur, ce n’est pas à l’université de se déplacer auprès des étudiants, mais l’inverse”, déplore le quotidien, se demandant si c’est raisonnable de pousser des milliers de jeunes à l’abandon, car incapables de subvenir à leurs besoins loin de leurs familles.

Parmi les étudiants qui quittent chaque année les facultés à accès ouvert sans diplôme, il y a ceux qui ont commis une erreur d’orientation, ceux qui ne se retrouvent pas parmi des effectifs pléthoriques, mais aussi ceux qui, sans ressources, sont contraints de décrocher, constate-t-il.

Des régions de 80.000 ou 100.000 habitants, produisant des milliers de bacheliers, ne mériteraient-elles pas de recevoir des antennes universitaires? regrette-t-il, soulignant que le système d’enseignement gagnerait à garantir une vraie «équité territoriale».

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la participation de la délégation marocaine à la réunion préparatoire au Sommet arabe tenue à Alger, qualifie d’“intox de bas de gamme” tentée par Alger au sujet d’un prétendu retrait de la délégation marocaine de la salle où se tenait cette réunion.

La risée dans l’histoire est que les membres des délégations des pays arabes présentes dans la salle ont tous constaté de visu que les représentants du Royaume étaient bien là.

Plus que ça, la délégation marocaine a protesté officiellement et conformément aux règles de l’art diplomatiques contre les agissements provocateurs des organisateurs algériens.

Tout cela s’est produit séance tenante devant des centaines de témoins oculaires on ne peut plus officiels, relève le journal.

Côte d’Ivoire : dépistage du cancer du sein à Yopougon

Des dizaines de femmes et de jeunes filles se sont faites dépister du cancer du sein samedi, au Lycée des jeunes filles de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.Cette séance était couplée avec le dépistage du col de l’utérus, une pathologie foudroyante. En 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré plus de 2.000 cas et plus de 1.400 décès, soit plus de la moitié des patientes qui ont perdu la vie.

Le cancer du sein, lui, est le premier cancer de la femme dans le pays. Il représente 19% de tous les cancers et plus du tiers de tous les cancers féminins avec plus de 3.300 nouveaux cas et près de 1.800 décès.    

Pour sensibiliser les femmes sur les facteurs de risques afin prévenir ces maladies, l’ONG Hope Life, a organisé une journée de dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus. Le moment a été meublé par une séance de vaccination et de fitness.

Dr Rita Gouessé, la marraine de l’évènement, qui a « grandi dans le quartier » abritant ce lycée féminin et fait ses études dans cet établissement, s’est félicitée d’accompagner cette ONG pour permettre à certaines femmes qui n’ont pas les moyens d’aller à l’hôpital de se faire dépister.

Biologiste spécialiste du cancer, Dr Rita Gouessé a animé une conférence sur le cancer du sein. Plusieurs jeunes filles ont répondu à l’appel parmi lesquelles Andréa Zahoué, 26 ans, qui dit être venue pour le dépistage afin d’éviter ces « maladies très graves qui tuent ».  

Mme Fatou Traoré, 32 ans, une commerçante, affirme pour sa part être venue faire le test pour savoir si elle a une maladie, confiant avoir « peur de ça », c’est pourquoi elle a fait le déplacement pour faire le dépistage pour savoir si elle ne porte pas le cancer du sein ou du col de l’utérus. 

Selon Dr Rita Gouessé, le cancer du sein est une maladie qui est due à des cellules dans le corps qui deviennent folles, se multiplient trop et qui font des boules anormales. Mais, détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri. Raison pour laquelle les femmes sont exhortée à faire le dépistage. 

Des facteurs de risques provoquent le cancer du sein. Deux cancers sur trois sont diagnostiqués après l’âge de 50 ans, suite à une ménopause tardive (après 55 ans), après une prise prolongée de pilules (sur au moins 5 ans), une puberté précoce (avant l’âge de 8 ans) et une grossesse tardive notamment après 40 ans.

En outre, la prise du tabac, l’obésité et le stress sont des facteurs de risques du cancer. Ce dépistage vise à détecter la pathologie, car un cancer débutant diagnostiqué précocement et traité, le sujet a au moins 90% de chance de guérison. 

La conférencière a par ailleurs conseillé l’autopalpation des seins et instruit les femmes sur ce geste. Elle a exhorté ces dernières à la réalisation dès l’âge de 45 ans et tous les deux ans, d’une mammographie qui a la capacité de détecter les cancers de petite taille.

A ses côtés, le médecin Simon Boni du Programme de lutte contre le cancer, a quant à lui exposé sur le col de l’utérus. Il a fait remarquer que le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer chez les femmes en Côte d’Ivoire avec plus de 2.000 cas et plus de 1.400 décès.   

L’infection au papillomavirus humain (HPV) est le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus. Etant une infection sexuellement transmissible, Dr Boni a appelé les femmes et les jeunes filles à éviter d’avoir des partenaires sexuels multiples. Aussi, les premiers rapports sexuels avant 18 ans constituent-ils un facteur de risque. 

Dr Simon Boni a fait savoir qu’aujourd’hui, il existe un vaccin contre le papillomavirus humain (HPV). La dose étant extrêmement couteuse, 200.000 Fcfa, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de vacciner gratuitement les filles âgées de 9 à 14 ans.  

Burkina : au moins 13 soldats tués dans une embuscade

Les groupes armés non étatiques ont encore fait des victimes dans les rangs de l’armée Burkinabè.Une patrouille du détachement militaire de Natiaboani, dans l’Est du Burkina Burkina Faso, est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés, hier samedi, a appris APA. 

L’incident s’est produit à hauteur du village de Katamboari, au Nord de Fada N’Gourma. Le bilan provisoire et non officiel de est de 13 soldats et de 2 supplétifs civils de l’armée tués, rapportent plusieurs sources concordantes jointes par APA.

Elles décrivent « une embuscade très violente » qui aurait fait des dégâts matériels importants. « Les assaillants ont aussi emporté du matériel militaire », ajoutent nos sources.

Cette attaque intervient cinq jours après celle qui a visé le 14e régiment interarmes de Djibo et qui a coûté la vie à 10 militaires. Selon l’État-major, la riposte à cette attaque avait permis de neutralisés 18 terroristes.

Le Burkina Faso est confronté depuis setp ans à une insurrection des groupes armés terroristes. Ils ont fait plusieurs milliers de victimes et entraîné le déplacement de près de deux millions de personnes.

La Guinée-Bissau soutient l’intégrité territoriale du Maroc

Suzi Carla Barbosa, la ministre bissau-guinéenne des Affaires étrangères, a réitéré la position constante de son pays sur ce sujet.Sans équivoque ! Dans une déclaration à la presse, vendredi soir à Bissau, à l’occasion de la visite du ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, la cheffe de la diplomatie bissau-guinéenne a réaffirmé la position de son pays par rapport à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

« Nous voulons maintenir la même position constante exprimée depuis 2015, à savoir que la Guinée-Bissau soutient l’intégrité territoriale du Maroc, car nous sommes fidèles à notre engagement », a déclaré Suzi Carla Barbosa devant son homologue marocain.

La ministre bissau-guinéenne des Affaires étrangères a indiqué que la visite de M. Bourita vise « à analyser les relations bilatérales aux niveaux politique et diplomatique, mais aussi dans de nouveaux domaines comme le tourisme et la santé ». En outre, elle « sert aussi à démontrer que la relation avec le Maroc est de plus en plus forte ».

Côte d’Ivoire : les contraintes à l’élaboration de la comptabilité des matières

La mise en œuvre de la comptabilité des matières, visant une meilleure gestion des biens meubles et immeubles de l’Etat, nécessite l’implication de plusieurs acteurs clés.Pour valider le Projet de Document d’actions stratégiques de mise en œuvre de la comptabilité des matières (Dascom, 2022-2025), la direction générale du Budget et des finances, a organisé un séminaire du 25 au 28 octobre 2022 à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

La cérémonie de clôture a été présidée par M. Théodore Gnamien Konan, sous-directeur de l’évaluation et de la comptabilité des matières, représentant le directeur général du budget et des finances, M. Traoré Seydou.  

Il ressort des recommandations faites aux autorités compétentes, l’exhortation des structures sectorielles à se rapprocher du Comité technique de la comptabilité des matières pour la rédaction des textes en lien avec la comptabilité des matières.

En outre, les participants ont-ils, invité les ordonnateurs à impliquer les gestionnaires du patrimoine dans la gestion des biens acquis par les projets logés au sein de leurs structures. Et ce, en vue de recueillir toutes les données relatives aux propriétés de l’Etat.  

Le séminaire visait notamment l’élaboration d’un cadre de référence de la comptabilité des matières en Côte d’Ivoire. Il a permis de relever des griefs soulevés par les participants, entre autre, l’appréciation difficile des coûts des activités relevées dans le document d’actions stratégiques de la comptabilité des matières.

Les participants ont ensuite fait observer lors des débats que le Comité technique de la comptabilité des matières devrait être associé à l’élaboration de textes des structures techniques aux fins que cela n’ait pas un impact sur la comptabilité des matières.

Les travaux du séminaire se sont déroulées en Commissions et en plénière sous la présidence de Julien Etchi Koumé, gestionnaire du patrimoine du ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme.  

Ils ont été marqués par deux phases, la première ayant consisté pour les commissions à statuer sur une partie de l’avant-projet du Dascom 2022- 2025 ; tandis que et la seconde a concerné l’analyse et l’adoption des conclusions des différentes commissions les deux derniers jours du séminaire.

La Côte d’Ivoire veut mettre en conformité son dispositif selon les directives du Conseil des ministres de l’Uemoa sur l’harmonisation de la gestion des finances publiques de ses pays membres. Dans ce contexte, le pays a entrepris des réformes dont celle portant réglementation de la comptabilité des matières.