Gabon : réaction du RPM après l’attaque d’un  meeting de Barro Chambrier

Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a réagi suite à l’attaque d’un groupe de jeune dimanche 23 juillet dernier lors du meeting de son candidat Barro Chambrier à Franceville.

 

Selon le communiqué signé du vice-président Edgard Owono Ndong « Le RPM condamne avec la dernière énergie les agissements grossiers, d’un autre âge, des commanditaires de ces exactions tapis au sein d’un pouvoir à bout de souffle usant de violence et de l’intimidation pour masquer son échec à la tête du pays, alors qu’il gagnerait à présenter son bilan au peuple gabonais après quatorze ans à la tête du pays ». Et d’ajouter : « la province du Haut Ogooué qui est la province d’origine du président sortant Ali Bongo, « fait partie intégrante du Gabon et n’est la chasse gardée d’aucune famille, d’aucun clan, ou d’aucun parti politique. Tout Gabonais est libre de s’y rendre et de s’y exprimer ».

En effet, dimanche dernier, un groupe de jeune ont attaqué le domicile privé où se tenait un meeting du candidat à l’élection présidentielle Alexandre Barro Chambrier. Selon une vidéo  publiée sur sa page Facebook, l’on voit des jeunes  saccager des chaises et d’autres, se jeter des projectiles et molester certains sympathisants du parti.  Malgré ces affrontements, le meeting du candidat du RMP à Franceville s’est tenu. Il s’est par la suite rendu à Moanda dans la même province pour la suite de sa tournée.

Pour rappel, cet acte  n’est pas le premier du genre perpétré contre des personnalités de l’opposition. Il y a quelques jours, les perturbations ont été orchestrées lors d’une causerie de Raymond Ndong Sima toujours à Franceville dans la province du Haut Ogooué.

Gabon : le gouvernement prêt pour la tenue des élections dans une atmosphère calme et apaisée

Au cours d’une rencontre avec les responsables de la Haute autorité de la communication (HAC) et du Centre gabonais des élections (CGE) jeudi 20 juillet dernier, le chef du gouvernement s’est dit prêt à accompagner le processus électoral dans une atmosphère calme et apaisée au Gabon.

 

Le premier ministre chef du gouvernement Alain-Claude Billie-By-Nze rassure sur la sécurité en période préélectorale,  électorale et postélectorale au Gabon. Le chef du gouvernement a déclaré que la contribution de cet organisme de régulation de la communication dans le processus électoral du pays est « une priorité » pour les instances les plus hautes de la République. « Cet échange a permis au chef du gouvernement d’être au fait du niveau de préparation et des besoins de cette institution chargée de garantir l’accès équitable de tous les candidats aux médias publics et le respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes quant au traitement de l’information », indique la Primature sur sa page Facebook.

Le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, a quant à lui assuré que tous les candidats, notamment ceux en lice pour l’élection présidentielle, seront traités sur un même pied d’égalité. « Nous allons déjà veiller au respect du passage dans tous les médias des différents candidats. Le temps d’antenne par exemple sera le même pour tout le monde, qu’on soit un candidat d’un petit parti politique ou un candidat d’un parti beaucoup plus important. Sur le terrain, nous allons déployer des équipes de journalistes qui vont couvrir la campagne électorale des différents candidats, mais aussi le déroulement des élections le jour J », dit-il, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24 et  retranscrit  par  le site Le Nouveau Gabon.

Concernant les échanges entre le Premier ministre et le bureau du CGE, il était question d’aborder le sujet sur   l’effectivité du processus électoral et sur les éléments sur lesquels le gouvernement devrait accompagner l’institution pour faire en « sorte de conduire le pays dans un climat de sérénité afin d’aboutir à des lendemains apaisés », d’après la Primature. Le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, rassure sur le bon déroulement des opérations sur le terrain : « Nous avons déployé nos différentes commissions électorales pour collecter l’ensemble des candidatures qui se sont déclarées sur l’ensemble du territoire national. Actuellement, nous sommes dans l’examen de toutes les candidatures qui ont été collectées par les 87 commissions électorales ».

Notons le chef du gouvernement a tenu à rassurer sur la sécurité lors des élections du 26 août 2023, afin d’éviter les violences postélectorales survenues en 2016 dans le pays après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un 3e mandat à la tête du pays.

Gabon: le CGE publie la liste des 19 candidats à l’élection présidentielle 2023

Le président du centre gabonais des élections a rendu public dimanche 23 juillet 2023, la liste des 19 candidats finalement retenus à l’élection présidentielle de 2023.

 

Les candidats à l’élection présidentielle de 2023 qui se déroulera le 26 août 2023 sont désormais connus. Ils sont 19 parmi lesquels 17 hommes et deux femmes. Selon la liste publiée par le Centre gabonais des élections, on peut citer,  Hugues Alexandre Barro Chambrier, Jean Delor Biyogue Bi Ntougou, Ali Bongo Ondimba, Gérard Ella Nguema Mitoghe, Jean Romain Fanguinoveny, Thérence Gnembou Moutsona, Axel Stophène Ibinga Ibinga, Mike Steeve Dave Jocktane, Victoire Lasseni Duboze, Pierre Claver Maganga Moussavou, Joachim Mbatchi Pambo, Abel Mbombe Nzondou, Paulette Missambo,Jean Victor Mouanga Mbadinga,Emmanuel Mve Mba,Thierry Yvon Michel N’goma,Raymond Ndong Sima,Albert Ondo Ossa,Gervais Oniane.

En  effet, ils étaient 27 candidats à avoir déposés leur candidature. Seuls 19 candidats ont finalement été retenus lors de l’assemblée plénière du Centre gabonais des élections qui a eu lieu dimanche 23 juillet 2023. Il était question au cours de cette assemblée d’examiner et de valider les dossiers de déclaration de candidature à l’élection du Président de la république du Gabon.

Notons que la campagne pour l’élection présidentielle s’ouvrira le 11 août 2023, tandis que les candidats aux législatives et aux locales entreront en campagne le 16 août. Ces campagnes électorales  prendront fin le vendredi 25 août. Le vote pour les trois scrutins se déroulera le 26 août.

Gabon : Les retraités civils et militaires menacent de boycotter les scrutins du 26 août

Les retraités civils et militaires se sont, retrouvés le jeudi 20 juillet à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville pour interpeller le gouvernement sur la satisfaction de leurs revendications et préviennent qu’ils pourraient ne pas accomplir leur devoir citoyen lors des premières élections générales du pays, si rien n’est fait.

 

Accompagnés des syndicalistes de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), comme ils l’ont promis lors de l’acte 2, le 11 juillet dernier, les retraités civils et militaires, ainsi que les agents de la Fonction publique en activité, membres de de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), se sont réunis ce jeudi 20 juillet pour l’acte 3 de leur mouvement d’humeur à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville. Ils y ont exprimé leur mécontentement face à leur situation qui, assurent-ils, n’a pas connu d’avancées.

Pour ce nouveau rendez-vous, qui  cette fois n’a pas été troublé par les forces de l’ordre, il était question, selon le président de l’Usap, Fridolin Mve Mintsa, de «rendre compte à la base de toutes les démarches entreprises, notamment de la rencontre avec l’archevêque de Libreville». Une rencontre ayant eu lieu dans la matinée dans l’optique de lui faire l’état de la situation, d’autant plus que «le dossier lui a été confié afin qu’il soit l’interface entre les syndicalistes et le gouvernement, dans la mesure où le dialogue semble être bloqué».

Les revendications des syndicalistes portent notamment sur l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération ; le paiement des rappels liés à l’arrimage des pensions ; le paiement des services rendus ; le paiement des dommages et intérêts et les rappels-solde. Le point sur les activités parallèles que mènent les leaders de ce mouvement avec les personnes de bonne volonté a été fait, car ils espèrent un aboutissement dans les brefs délais. Les syndicalistes souhaitent que «les engagements pris par le gouvernement concernant le paiement des pensions arrimées, les rappels dus au fait du non-arrimage et la valorisation de la pension de ceux qui sont partis à la retraite avant 2015 soient honorés».

La base a également été édifiée sur certaines avancées du dossier. Ils ont été rassurés sur le fait que «les lignes bougent et que les choses pourraient aboutir avant les élections», tel que l’a fait savoir le président de l’Usap. Les syndicalistes s’attendent à ce que les paiements soient effectués d’ici à fin juillet ou début août, tant les ministres de la Fonction publique et du Budget, ayant signé le rapport final, avaient reçu mandat du Premier ministre pour régler ce problème dans les meilleurs délais. La résolution de tous ces problèmes est cruciale et les syndicalistes menacent de «ne pas aller aux urnes le 26 août prochain si leur situation ne s’améliore pas».

Source: Gabon Review

Gabon : vers une réduction de 25% des frais d’inscriptions dans les établissements publics

La ministre de l’éducation Camélia Ntoutoume Leclerc a fait cette proposition lors du conseil interministériel qui a eu lieu le 19 juillet  dernier au Gabon.

 

La mesure qui pourrait  s’appliquer lors de la prochaine rentrée scolaire session 2023-2024 n’a pas encore été approuvée. En effet, lors du conseil interministériel, la ministre a expliqué que cette réduction de 25% des frais d’inscription dans les établissements publics à partir du pré primaire jusqu’au secondaire, va permettre de lutter contre la vie chère au Gabon.

Cette mesure concerne l’enseignement général, technique et professionnel, et est susceptible de s’appliquer dès la rentrée scolaire de septembre 2023. Camélia Ntoutoume entend également imposer, dès la rentrée prochaine, un plafonnement du prix de l’uniforme scolaire dans les établissements publics, privés et confessionnels.

Notons que ces  projets devront être présentés lors  du prochain Conseil des ministres, qui sera présidé  par Ali Bongo.

Afrique centrale : un chercheur explique la recrudescence du Ver de Guinée au Tchad

Le sociologue Jacob Mbaihondoum donne des raisons qui sous-tendent cette résurgence dans sa thèse de doctorat qu’il vient de soutenir à l’université de Yaoundé 1.

 

Le Ver de Guinée ne quitte pas le Tchad. Malgré les stratégies déployées dans le pays, la maladie disparaît et réapparaît. Les statistiques montrent qu’après 9 ans sans notification de cas humains entre 2001 et 2009, la maladie est réapparue au Tchad en 2010. Des cas et infections ont été notifiés chez les humains et animaux dans plusieurs villages. D’où l’interrogation sociologique de l’auteur « pourquoi, malgré l’existence des politiques de santé et les dynamiques d’acteurs mobilisées, la dracunculose connaît encore une recrudescence remarquable en milieu rural au Tchad ? »

 

En réponse à cette question, le jeune docteur a procédé par une analyse qui s’étend sur six chapitres répartis en trois parties. Ces analyses démontrent que les politiques de santé et dynamiques d’acteurs mobilisées dans la lutte contre la dracunculose se limitent aux interventions sporadiques et dysfonctionnelles qui ne favorisent pas une réelle accessibilité du traitement et du contrôle de l’éradication de la maladie. Plus loin dans les détails, selon le sociologue, ce qui favorise le retour régulier de la maladie, c’est un ensemble de pratiques liées à la négligence et à l’insouciance qui constituent la difficulté réduisant la capacité du programme à agir avec efficacité.

 

Il invoque le relâchement de la surveillance épidémiologique, l’insuffisance des moyens d’actions, de la démotivation du personnel de santé et des difficultés logistiques. Pour lui, l’accès à l’eau potable est un problème crucial pour les ménages des zones endémiques. Les bonnes pratiques liées à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement ne sont pas observées chez les populations des zones endémiques. Des pratiques culturelles freinent la lutte contre le ver de Guinée en milieu rural tchadien.

Ces différentes analyses ont valu la mention très honorable à Jacob. C’est ainsi pour ce chercheur de 34 ans, le couronnement des plusieurs années de recherche entamées à la suite de son master en sociologie rurale obtenu en 2015 dans la même université. Une institution universitaire qu’il intègre après sa licence en sociologie obtenue en 2013 à l’Université de N’Djamena au Tchad.

Présidentielle 2023 : le CGE souhaite supprimer la phase d’authentification des bulletins de vote

Le président Michel Bonda du Centre gabonais des élections a annoncé au cours d’une conférence de presse, la suppression de la phase d’authentification des bulletins de vote lors des élections qui auront lieu le 26 août 2023.

 

L’objectif selon le Centre gabonais des élections est de réduire le temps de vote afin de respecter l’heure du scrutin prévu de 7h à 18h le 26 août prochain. « Pour une économie du temps matériel et pour prévenir, d’une part, les mécontentements des électeurs nés de cette opération d’authentification des bulletins de vote, et d’autre part, les éventuelles manipulations susceptibles de conduire à l’annulation du vote des électeurs, nous avons préconisé la suppression de cette opération qui ralentit considérablement l’accès rapide des électeurs dans le bureau de vote », a affirmé Michel Stéphane Bonda, président du CGE au cours d’une conférence de presse le 17 juillet à Libreville.

Le but sera également de de réduire les taux d’abstention enregistrés lors des élections. Car, c’est « l’une des sources d’exaspération des électeurs, dont la conséquence se matérialise par un fort taux d’abstention observé lors des élections politiques ainsi que le démarrage tardif des opérations électorales », a-t-il affirmé. Cependant, cette mesure va à l’encontre du code électoral car, l’article 79 alinéa 6 du Code électoral  impose que les bulletins de vote remis à chaque électeur soient signés, en haut, par le président et au bas, par les deux assesseurs du bureau de vote.

Notons que, depuis ce mois de juillet de nombreuses modifications du code électoral ont été faites. Ces modifications sont contestées par l’opposition. L’opposition a d’ailleurs  saisie le 18 juillet dernier la cour constitutionnelle pour l’annulation des modifications du code électoral au Gabon.

Gabon : 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle 2023

Le Centre Gabonais des élections a annoncé le 17 juillet dernier, avoir retenu 20 candidatures pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 26 août 2023.

 

Selon le bilan fait par le président du Centre gabonais des élections Stephane Bonda,  sur les 27 candidatures déposées dans son siège le 16 juillet dernier date limite des dépôts de candidatures,  seuls 20 candidats ont été retenus pour la course. Michel Stéphane Bonda a indiqué que l’opinion devrait patienter jusqu’à la publication officielle de la liste des candidats qui,  pourrait avoir lieu d’ici le  26 juillet, conformément au calendrier électoral fixé par l’institution.

Concernant les élections législatives et locales, les dossiers sont en cours de réception. Les listes définitives seront également publiées d’ici la semaine prochaine selon le calendrier électoral. Rappelons que,  le 11 août s’ouvrira la campagne pour l’élection présidentielle tandis que les candidats aux législatives et aux locales entreront en campagne le 16 août.

Ces campagnes électorales  prendront fin le vendredi 25 août. le vote pour les trois scrutins se déroulera le 26 août.