Gabon : vers la réalisation d’un audit à la Sogatra

Le nouveau ministre des Transports, le capitaine de Vaisseau Loïc Moudouma Ndinga, a au cours d’une rencontre inopinée avec le directeur général et les agents de la Sogatra annoncé la réalisation d’un audit.

 

Selon le site Le Nouveau Gabon, cet audit permettra d’après le membre du gouvernement, d’en savoir plus sur la subvention allouée par l’État à la Sogatra et de s’intéresser aux salaires et aux primes, voire évaluer la viabilité de l’entreprise dans un contexte où elle est menacée de liquidation. « Dès lundi (18 septembre 2023), on va commettre un audit pour voir si l’argent a été décaissé, mais qu’il n’est pas arrivé dans vos mains. On va le savoir », a-t-il annoncé.

Lors de sa  rencontre inopinée avec la direction générale de la Sogatra et le personnel le capitaine de Vaisseau Loïc Moudouma Ndinga, a voulu tordre le cou à un mouvement d’humeur des agents de la Sogatra qui était déjà en gestation. « L’objectif de cet échange était d’écouter les grévistes et s’imprégner des difficultés de la Sogatra. À cet effet, le Ministre a pu surseoir le mouvement de grève et rassurer les agents », soutient-on au ministère des Transports.

Ce mouvement d’humeur allait être une énième organisée par le personnel de cette entreprise qui, depuis plusieurs années fait face à de nombreuses difficultés financières et techniques. Des difficultés qui ont certainement été aggravées avec l’arrivée en avril 2020 dans le secteur du transport urbain de la société Trans’Urb. Cette dernière opérant sur le même réseau d’exploitation que la Sogatra. Dès lors, la Sogatra avait du mal à remplir la mission de service public qui lui avait été confiée par l’État. À noter que la Sogatra est une société parapublique créée dans le but de proposer des services adaptés à sa clientèle et de participer à la résolution de la problématique du transport urbain et interurbain au Gabon.

Le Gabon suspendu partiellement du Commonwealth jusqu’à son retour à l’ordre constitutionnelle

Le pays a été suspendu partiellement du Commonwealth mardi 19 septembre 2023, au cours d’une  rencontre du  63ème Groupe d’action ministériel du Commonwealth aux Etats-Unis.

 

«Conformément aux étapes énoncées dans le programme d’action du Commonwealth de Millbrook sur la Déclaration de Harare, les ministres ont décidé de suspendre partiellement le Gabon du Commonwealth en attendant le rétablissement de la démocratie. Cette suspension partielle entraîne la suspension des Conseils du Commonwealth et l’exclusion du Gabon de toutes les réunions et événements intergouvernementaux du Commonwealth, y compris les réunions ministérielles et le CHOGM», précise le communiqué final du 63e Groupe d’action ministériel du Commonwealth

En outre, les ministres ont déterminé que si des progrès acceptables ne sont pas réalisés d’ici deux ans, il sera envisagé de suspendre complètement le Gabon de l’adhésion au Commonwealth, exhortant le Secrétaire général à poursuivre son engagement de bons offices auprès du Gabon, notamment en lui fournissant une assistance technique, en vue de redresser la situation et de faciliter le retour du Gabon à la démocratie.

Le Groupe a cependant appelé le Gabon, en tant que membre du Commonwealth, à défendre les valeurs et principes du Commonwealth et à organiser des élections crédibles dans un délai maximum de deux ans à compter du 30 août 2023. Mais également, à garantir l’intégrité personnelle, la sécurité, la santé et les droits de l’homme de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, des membres de sa famille et des membres de son gouvernement.

Gabon : Nouredin Bongo incarcéré à la prison de Libreville

Le fils de l’ancien président Ali Bongo a été placé sous mandat de dépôt à  la prison centrale de Libreville,  mardi 19 septembre 2023.

 

Arrêtés et gardés à vue depuis le 30 août dans la foulée de la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI),  Nouredin Bongo et sa Young team ont été  placés sous mandat de dépôt à «Sans-Famille». S’agissant de sa Young Team, on note l’ancien conseiller spécial porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha et de l’ancien directeur de cabinet de Noureddin Bongo, Ghislain Ngoulou.

A côté d’eux, les deux fils du président désormais contesté du Conseil supérieur des  affaires islamiques du Gabon (CSAIG) Mohamed Ali Saliou, l’ex-directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo et son frère Abdoul Océni. En effet, lors de leur arrestation, le CTRI indiquait qu’ils étaient poursuivis pour haute trahison contre les institutions de l’État, détournement massif des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants.

Selon le journal L’Union, «L’enquête se poursuit sur le reste des autres mis en cause». Le reste des membres de la “Young team” passera devant le juge d’instruction de la cour criminelle spéciale le vendredi 22 septembre 2023. Rappelons que, Noureddin Bongo avait été coordinateur à la présidence, puis conseiller stratégique de son père au parti PDG, et certains le présentaient comme un successeur potentiel.

 

Gabon : les femmes manifestent contre la « mauvaise gestion « des fonds alloués au Programme AGR

Des femmes ont manifesté lundi 18 septembre à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, pour dénoncer la « mauvaise gestion » des fonds alloués aux Gabonais économiquement faibles dans le cadre du Programme d’aide aux activités génératrices de revenus (AGR).

 

Les manifestantes ont marché du siège de la délégation provinciale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) jusqu’aux services du gouverneur dans le but de faire entendre leurs voix. Elles se plaignent de ne pas trouver leurs noms sur la liste des bénéficiaires du programme AGR affichée à la Cnamgs, alors qu’elles ont été recensées. « Nous sommes toutes recensées. Tout le monde a son dossier à la Cnamgs, comme aux Affaires sociales. Nous ne sommes pas venues ici pour embêter, nous sommes venues réclamer nos droits », disent-elles. Apprend-on à travers le site Le Nouveau Gabon.

Crée le 8 juin dernier par l’ancien président Ali Bongo,  le programme d’aide aux activités génératrices de revenus (AGR), a été mis en place afin d’accompagner les Gabonais économiquement faibles dans le développement de leurs activités génératrices de revenus. Il s’agit d’un dispositif d’aide social qui vise à lutter contre le chômage des jeunes par l’initiative privée.

Selon le site Le Nouveau Gabon, ces manifestantes ont été reçues par le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djiki, qui s’est saisi du dossier.  Cette manifestation n’est pas la première du genre. D’autres femmes ont déjà manifesté à Makokou (Ogooué-Ivindo), à Koulamoutou (Ogooué-Lolo) ou encore à Mouila (Ngounié) en raison de l’absence de leurs noms sur la liste des bénéficiaires ou de leurs difficultés à percevoir leurs indemnisations.

 

 

Gabon : l’ancien ministre Lee White convoqué à  la DGR  

L’ancien ministre des Eaux et forêts a été interrogé à la Direction générale des recherches (DGR), pour besoin d’enquête lundi 18 septembre 2023.

 

Selon le Syndicat national des professionnels des eaux et des forêts (SYNAPEF), Lee White est poursuivi pour complicité de bradage des forêts. Ses équipes et lui-même auraient attribué deux permis forestiers dont l’un sur une superficie de 57 000 hectares et 97 000 hectares pour le second alors que le plafond d’un permis est de 50 000 hectares selon le code forestier gabonais. Le ministre serait aussi poursuivi pour détournement de fonds. Apprend-on sur le site Gabon Actu.

Agé de 58 ans, Lee White est entré au gouvernement gabonais en juin 2019. Jusqu’au 30 août dernier, ce britannique naturalisé gabonais était ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, des Objectifs du Développement Durable et du Plan d’Affectation des Terres.

Nontons que  tout comme lui, Ghislain Moussavou, directeur général des Forêts a été interpellé à son bureau du ministère par la Direction générale des Recherches (DGR) le 12 septembre dernier. Il est soupçonné de complicité d’exploitation illégale, complicité de détournements de fonds publics.

 

78ème AG des Nations Unies : le Gabon représenté par Ndong Sima

Le premier Ministre chef du gouvernement va prendre part à la 78ème Assemblée Générale de l’ONU qui débute ce mardi 19 septembre 2023,  à New York aux Etats Unis.

 

En compagnie des autres ministres de la transition à savoir le ministre de la communication, le ministre des affaires étrangères le premier ministre Raymond Ndong Sima va vanter le projet du Comité de la transition pour la restauration des institutions à la tête du pays et rassurer la diplomatie mondiale.

En effet,  la rencontre va permettre aux différents chefs d’Etats et de gouvernement d’au moins 145 pays du monde membres de cette organisation de discuter sur les grands dossiers qui agitent le monde. Notamment sur la  guerre en Ukraine, il sera également  question d’aborder le sujet sur  l’urgence climatique, notamment à travers les 17 Objectifs de développement durable (ODD) à atteindre d’ici 2030.

Notons que, la 78ème Assemblée Générale de l’ONU (Organisation des Nations Unies), débute ce mardi 19 septembre 2023 et prend fin le 26 septembre à New-York aux Etats-Unis.

Coopération : Oligui Nguema en visite d’Etat en Guinée équatoriale

Le président de la transition va effectuer ce mardi 19 septembre 2023, une visite d’Etat en Guinée équatoriale où il rencontrera le chef de l’Etat Obiang Nguema Mbasogo.

 

Le Général Oligui Nguema va pour la première fois depuis sa prise de pouvoir se déplacer dans le cadre d’une visite d’Etat en Guinée Equatoriale, comme l’a annoncé le site Gabon Review.  En effet, cette visite revêt une importance symbolique pour le général Oligui Nguema, qui doit asseoir sa légitimité sur la scène internationale et régionale.

L’objet de sa visite en Guinée équatoriale n’étant pas encore connu, l’on sait tout de même que les deux chefs d’État vont  aborder des tensions larvées. Leur rencontre vise naturellement à apaiser les relations entre Libreville et Malabo et à ouvrir une nouvelle ère de coopération bilatérale. Ils vont également évoquer le renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines sécuritaire, économique et énergétique.

Sa visite en Guinée équatoriale, marque le début du réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays voisins qui pendant ces deux semaines après la prise du pouvoir du Général Oligui Nguema ont  entretenu des rapports un peu confus ces dernières semaines.

Gabon : la SNHG compte produire plus de 2500 barils/J avant cette fin d’année

La société Nationale des Hydrocarbures du Gabon (SNHG), annonce l’augmentation de sa production en Barils sur le champ mature de Mboumba au Gabon, avant cette fin d’année 2023.

 

La SNHG compte à travers une campagne de reconditionnement des puits produire sur le champ mature de Mboumba plus de 2500 barils par jour. A cet effet, Gabon Oil Company (GOC) va lancer des travaux d’exécution de Workover sur 5 puits situés dans le champ de Mboumba. Les travaux d’exécution se dérouleront du 22 septembre au 15 décembre 2023. Et le first oil sera  attendu pour le 22 octobre 2023.

En effet, c’est depuis le début de l’année 2023, que la Société Nationale des Hydrocarbures du Gabon (SNHG) s’est engagée dans un processus d’augmentation de sa production opérée et non-opérée ainsi que dans la valorisation du gaz. Pour Gilles Térence Mba Ella (l’Administrateur-Directeur Général de GOC), c’est une joie de démarrer le projet. « Les équipements critiques sont aujourd’hui disponibles à 100% et l’installation, au 2ème trimestre 2023, du Calculateur OMNI 7000 a déjà contribué à l’amélioration significative de notre système de comptage du brut sur ledit champ. Notre production sortie-champ est ainsi passée de 700 à 1100 barils par jour », explique-t-il.

Rappelons que, le processus en cours vise à accroître le niveau de production, à optimiser l’utilisation des ressources disponibles et à renforcer le positionnement de la société sur la scène nationale et internationale.

Gabon-gratuité des frais de scolarité: la directrice de l’école d’Akebe 1 suspendue de ses fonctions

Aude Mengue M’Engo, a été suspendue pour non-respect des mesures de scolarité annoncé par le président de la transition Oligui Nguema.

 

Selon l’annonce du  directeur d’académie provinciale de l’Estuaire, Fortuné Nguema Owone dans une note adressée à l’inspecteur, chef de la circonscription scolaire de Libreville centre, le 15 septembre 2023, la directrice de l’école publique d’Akebé 1 a été suspendue pour non-respect des mesures de gratuité des frais de scolarité annoncées par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

La note évoque qu’elle a été suspendue à titre conservatoire «  et en attendant l’aboutissement de l’enquête en cours,  cette dernière est momentanément suspendue de ses fonctions de directrice de l’école publique d’Akébé 1/A », a indiqué Fortuné Nguema Owone.

Cette suspension met en garde les directeurs d’établissements qui ne respecteront pas l’instruction  du président de la transition Oligui Nguema sur la gratuité des frais de scolarité dans les établissements scolaires annoncé le 8 septembre 2023.

Gabon : les sénateurs sortants ont 4 jours pour restituer les biens administratifs

Le Secrétaire général du Sénat a invité les membres du Bureau du Sénat sortant et les Présidents des groupes parlementaires sortants à restituer les biens administratifs dont ils ont été destinataires durant leur mandat.

 

Quatre jours a compté du 14 septembre 2023, pour les sénateurs afin de restituer tous les biens administratifs parmi lesquels les clefs des bureaux et les véhicules de fonctions, afin de faciliter la continuité des services de l’Etat.

Selon Michel Edouard Kenguel, ces derniers sont « autorisés à se rendre au Sénat, afin de récupérer leurs effets personnels ». Dans le même temps, les anciens parlementaires sont invités à déposer «  les clefs des bureaux et des véhicules de fonctions à la Direction du patrimoine, porte 108 », poursuit la note.

 

Avec ce procédé auquel les Gabonais ne sont pas habitués, le nouveau bureau du Sénat entend impulser un nouveau souffle et réconcilier les populations avec leurs institutions.

Notons que, cette demande s’inscrit dans une volonté de transparence impulsée par les nouvelles autorités du pays.