Bolloré présente sa nouvelle société PRISM

Bolloré Transport & Logistics annonce le déploiement de PRISM, une société 4PL de nouvelle génération.Elle est créée pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients engagés dans la transformation de leur supply chain.

Implantée sur tous les continents, PRISM s’appuie sur une solide expertise en transport et douane pour développer une offre intégrée de services et de conseil. Elle propose également des solutions digitales personnalisables, soit au travers de sa propre solution de pilotage LINK 4PL soit au travers de solutions réversibles disponibles sur le marché.

Dans une logique d’excellence opérationnelle, PRISM va ainsi sélectionner objectivement les meilleurs prestataires du marché, contribuer à la stratégie d’achat de fret et gérer les flux de bout en bout, tout en cherchant à optimiser les coûts et les délais de mise sur le marché.

Selon les besoins exprimés, elle va également mettre en place des plans de transport optimisés pour réduire l’empreinte carbone des opérations de transport.

PRISM est une structure globale avec une présence sur tous les continents. Elle compte aujourd’hui près d’une centaine de collaborateurs répartis dans des hubs opérationnels situés en Amérique (Mexique), en Europe (Portugal) et en Asie (Malaisie), ainsi qu’au travers de son réseau de centres d’expertise en France (Toulouse et Puteaux où est également implanté son siège social) et en Suisse (Genève). PRISM offre une couverture sur 3 fuseaux horaires avec une disponibilité 24h/7j, pour plus de proximité avec ses clients.

« Les entreprises attendent de la part de leurs prestataires logistiques stratégiques un engagement de performance et une parfaite maîtrise des risques opérationnels, tout en plaçant l’adaptabilité et la transparence au cœur de la collaboration. C’est pourquoi, afin de répondre à ces problématiques, Bolloré Transport & Logistics a créé PRISM, une société neutre et indépendante qui accompagne ses clients en s’engageant à une obligation de résultats, notamment en termes de compétitivité économique et d’excellence opérationnelle », a expliqué Alain Cohen, Directeur général de PRISM.

Lesotho : la Bad finance un important projet hydroélectrique

La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un prêt de 86,72 millions de dollars pour cofinancer la deuxième phase du Lesotho Highlands Water Project.Les travaux d’extension du Lesotho Highlands Water Project peuvent enfin démarrer. La Bad vient d’approuver le financement nécessaire pour lancer les travaux. Scindé en plusieurs phases, ce projet fournira de l’eau à la région du Gauteng en Afrique du Sud et produira de l’hydroélectricité pour le Lesotho.

A cet effet, il est prévu la construction d’une série de barrages qui exploiteront les eaux de la rivière Senqu/Orange dans les hautes terres du royaume lesothan.

La Trans-Caledon Tunnel Authority, une entité publique sud-africaine chargée de financer et de mettre en œuvre des projets d’infrastructure d’eau brute en vrac, utilisera les fonds pour construire le barrage et le réservoir de Polihali, les infrastructures de télécommunications et d’étendre l’électricité et d’autres infrastructures de développement au Lesotho.

La nouvelle construction viendra compléter les installations bâties lors de la première phase du projet. La Lesotho Highland Development Authority mettra en œuvre la partie du projet qui se situe à l’intérieur de ses frontières.

« Le partenariat des deux gouvernements sur ce projet autour des ressources en eau partagées du bassin de la rivière Orange-Senqu sert les intérêts de leur programme de développement mutuel et approfondit également l’intégration régionale », a déclaré la vice-présidente de la Bad pour l’agriculture, le développement humain et social, Dr Beth Dunford.

« L’intervention sera le premier grand projet financé par la Banque dans le secteur de l’eau en Afrique du Sud et elle complétera l’appui actuel de la Banque dans le secteur de l’énergie et des transports, diversifiera le portefeuille de la Banque et consolidera le partenariat solide de la Banque avec le pays », a-t-elle ajouté.

Une fois achevé, le projet devrait porter la capacité de transfert entre Mesura et Pretoria à 1 260 millions de mètres cubes/an, contre 780 millions de mètres cubes/an actuellement. Il permettra aussi une production supplémentaire d’énergie hydroélectrique au Lesotho.

Les avantages attendus du projet comprennent une plus grande sécurité de l’eau dans la région du Gauteng et une impulsion au développement socio-économique du Lesotho grâce à l’amélioration des infrastructures et à l’augmentation de la capacité hydroélectrique.

Ces développements devraient avoir un impact positif sur 26 millions de personnes au pays de l’arc-en-ciel et stimuler une région qui représente 60% de la production économique du pays.

Au Lesotho, le projet bénéficiera à plus de 85 000 personnes dans la zone du projet et générera plus de 6 000 emplois au cours des six prochaines années. L’économie du pays bénéficiera également des paiements de redevances qu’il recevra pour les transferts d’eau.

Le projet, d’un coût total de 2,171 milliards de dollars, bénéficie également d’un financement de 213,68 millions de dollars sous forme de prêts de la New Development Bank, basée à Shanghai (Chine). Le gouvernement sud-africain apportera 1,871 milliard de dollars ainsi qu’une garantie de prêt. La première phase du projet a été achevée en 2003 et inaugurée en 2004.

Ethiopian Airlines dément transporter des armes

Ethiopian Airlines a rejeté vendredi les informations de la chaine américaine CNN, selon lesquelles, elle aurait transporté des armes vers les ports érythréens de Massawa à partir d’Addis-Abeba en novembre 2020.« Ethiopian Airlines réfute fermement les récentes allégations de CNN et souhaite confirmer qu’à sa connaissance et selon ses archives, elle n’a transporté aucune arme de guerre sur aucune de ses routes par aucun de ses avions », a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué.

Elle a expliqué que les lettres de transport aérien mentionnées dans l’enquête de CNN diffusée le 6 octobre dernier, montrent clairement que la nature des marchandises transportées sur les vols présumés était « des produits alimentaires et des recharges », comme indiqué sur le document, conformément aux normes de l’IATA. « Les photos alléguées ne sont pas connues d’Ethiopian Airlines », a ajouté la compagnie aérienne d’Etat.

« Nous aimerions également confirmer que nous n’avons aucun employé suspendu ou licencié en raison de son origine ethnique. Il n’y a aucun employé d’Ethiopian Airlines suspendu ou licencié en raison de son origine ethnique. Cela peut être vérifié à partir de nos dossiers de ressources humaines », a-t-elle poursuivi.

« Nous tenons donc à assurer à tous nos passagers et au public que Ethiopian Airlines se conforme strictement à toutes les réglementations et normes internationales relatives à l’aviation, qu’elle ne déroge à aucune réglementation de l’aviation civile dans toutes ses opérations et qu’elle n’a jamais été engagée dans le transport d’armes ».

Impôts ivoiriens: des agents visés par des plaintes pour malversations

Des agents des services des impôts en Côte d’Ivoire, reconnus « coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance » sont visés par des plaintes, selon le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

« Les personnes qui ont été identifiées et qui ont été reconnues coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance, ces personnes là font l’objet de mesures disciplinaires », a indiqué jeudi M. Abou Sié Ouattara.

Le directeur général des impôts s’exprimait, en marge d’un séminaire bilan des services des impôts, à Abidjan. Il ressort des résultats que 743,6 milliards Fcfa ont été collectés au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes de 660,2 milliards, soit un écart positif de 83,4 milliards. 

Selon M.  Abou Sié Ouattara « à partir du moment où un dossier est dans le circuit disciplinaire, il n’est plus du ressort du directeur général des impôts, il s’agit des personnes contre lesquelles le directeur général des impôts a porté plainte ». 

De ce fait, « nous laissons les autorités compétentes traiter de ces questions là et donner les réponses qui sied. Si les réponses qui sont issues de ces délibérations là donnent lieu à des sanctions, elles seront appliquées dans toute la rigueur de la loi », a-t-il ajouté. 

Il a fait savoir que de nombreux dossiers disciplinaires sont sur la table du Conseil de discipline. Par conséquent, « les brebis galeuses qui sont identifiés seront traités comme tel » afin que « les agissements d’une minorité ne jettent pas l’opprobre sur toute une corporation ».  

Notre corporation, rappellera-t-il, consiste à collecter les deniers publics pour le compte de l’Etat afin d’assurer le bien-être des populations et le développement du pays, et se doit d’être irréprochable dans sa mission. 

M. Abou Sié Ouattara a invité à porter à la connaissance de la direction générale les « cas avérés », assurant qu' »automatiquement les mesures sont prises ». Il s’est refusé de citer les personnes faisant l’objet de plaintes.

L’Etat ivoirien, engagé dans la lutte contre la corruption, a mis en place un ministère dédié à la lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance. Plusieurs entités publiques font actuellement l’objet d’audit et d’investigations.  

La société civile ivoirienne veut renforcer l’élan de la cohésion sociale

La 3e édition des Journées de consensus national (JCN), organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) s’est ouverte jeudi autour de réflexions visant à renforcer l’élan de la cohésion sociale.

Ces assises qui se tiennent du 12 au 15 octobre 2021, à Abidjan, ont essentiellement pour objectif, selon le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, de « contribuer au processus de réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ». 

Citant le premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, le coordonnateur national de la CSCI, M. Kouma a soutenu que « le préalable à tout développement, c’est la paix, et quand il n’y a pas de paix et d’harmonie sociale, aucun projet n’a de chance de réussir ».

La commissaire générale des Journées nationales de consensus, Mme Solange Koné, a fait observer que la société civile, constatant l’atmosphère socio-politique qui est à l’apaisement, veut que toute la population soit engagée dans cette dynamique de recherche de la paix et de la construction nationale.

Elle a fait remarquer que les hommes politiques sont engagés à aller à la paix et à la cohésion, en allusion aux récentes rencontres entre M. Alassane Ouattara avec M. Laurent Gbagbo et ce dernier avec l’ex-président Henri Konan Bédié. 

A l’ouverture des travaux, les membres du directoire des Journées nationales de consensus,  au nombre de huit, ont été présentés, parmi lesquels figurent le roi Amon Tanoé, le président du Cosim, l’Imam Ousmane Diakité, le pasteur Dion Robert.

Le directoire comprend également le président de la Conférence des évêques de Côte d’Ivoire, la Chaire Unesco, Mme Euphrasie Yao, la sociologue Tenin Diabaté et le président de le président de la CSCI. 

Cette 3e édition des Journées de consensus national se déroule du 12 au 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire? « .

Elle se tient en collaboration avec l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines  (ASCAD), ce qui devrait permettre aux participants de mettre en relation les productions universitaires et les thématiques liées à la réconciliation.

La CSCI espère alors parvenir à « une solution globale à ces crises qui perdurent depuis plus de trois décennies », avait déclaré M. Kouma, ajoutant que des sujets sociopolitiques qui alimentent les débats quotidiens des Ivoiriens seront abordés.  

Il sera abordé la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le découpage administratif, le code électoral et l’environnement juridique des élections ainsi que la remise en cause de l’autorité de l’Etat par des actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les participants discuteront en outre des attaques armées perpétrées aux frontières de la Côte d’Ivoire, les conflits intercommunautaires,  le phénomène des enfants en conflit avec la loi, des procès à relents politiques, le retour au pays de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.  

Le phénomène des enfants en conflit avec à loi, la cherté de la vie, l’accès aux soins de santé, l’éducation, la corruption, la violation des libertés individuelles sur les réseaux sociaux et les fake news, seront aussi débattus. 

Ces journées visent notamment à mettre en place les conditions d’une « réconciliation nationale vraie afin que le pays puisse amorcer sa marche véritable vers une croissance économique inclusive, distributive, une industrialisation effective et la création d’emplois ». 

Le Sénégal veut réajuster la prime fixe sur l’électricité

Le ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries va mener une étude pour identifier les secteurs éligibles à une diminution ou une suppression de cette taxation supplémentaire sur le coût de l’énergie.Les industriels la présentent comme un frein à la compétitivité. A juste mesure. Au Sénégal, la prime fixe sur l’électricité coûte 4 000 mille CFA alors qu’au Maroc elle est à 2 600 FCFA, soit une différence de 1 400 FCFA.  Un avantage considérable pour les entreprises du royaume chérifien car bénéficiant d’un coût de production moins élevé avec des produits finis plus accessibles sur le marché.

Pour pallier ce gap, le ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries va mener très prochainement une étude pour identifier les secteurs de l’industrie devant bénéficier d’un réajustement de la prime fixe sur l’électricité.  

« Il nous faut aller vers une réflexion plus approfondie pour voir l’ensemble des branches de l’industrie où il faut procéder à un allègement de cette prime fixe. Nous ne disons pas qu’il faut la supprimer partout, mais il nous faut déterminer là où il faut la supprimer, la diminuer ou encore la maintenir », a déclaré le Secrétaire général dudit ministère, Adama Baye Racine Ndiaye.

Il s’exprimait, vendredi, à l’occasion de la présentation des résultats à mi-parcours de l’atelier intensif de structuration du plan de relance du secteur pharmaceutique.

Ce dernier vise à garantir la souveraineté du Sénégal en matière de médicaments essentiels, en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques par l’accélération de la production et de la distribution locale de médicaments et de consommables.

Concrètement, la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique du Sénégal vise à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% d’ici 2030 et 50% d’ici 2035.

Revenant sur les raisons de la rencontre du jour, M. Ndiaye a indiqué qu’il s’agit d’un moment fort d’échanges, de partage et de réflexion sur une problématique d’actualité qui est la relance de l’industrie pharmaceutique occasionnée essentiellement par la pandémie de Covid-19. 

« L’axe trois de la nouvelle politique industrielle validée par le Chef de l’Etat porte sur le développement de l’industrie pharmaceutique et de la pharmacopée », a-t-il dit. Cet exercice mené par le BOS permettra de « tracer le chemin à suivre pour développer l’industrie pharmaceutique », a ajouté Adama Baye Racine Ndiaye.

Afrique: instabilité des marchés des produits de base (CEA)

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) soutient que les marchés des produits de base en Afrique resteraient volatils dans les mois à venir,Cette situation est causée par la persistance des défis de la pandémie de Covid-19 dans la chaîne d’approvisionnement et d’autres pressions économiques mondiales.

Dans un communiqué publié jeudi, Stephen Karingi, Directeur de la division de l’intégration régionale et du commerce à la CEA, a déclaré que les économies africaines restaient largement dépendantes des exportations de produits de base.

« Bien que le secteur des produits de base dans la plupart des économies africaines soit une source importante de revenus nationaux, la forte dépendance à l’égard de ce secteur signifie une grande vulnérabilité aux aléas des marchés internationaux et à la volatilité des prix répercutée sur les marchés locaux », a déclaré M. Karingi.

La session, qui était intitulée « Commodity prices amid Covid-19 : Prospects and policy implications for African economies », a également révélé que les marchés des matières premières en Afrique avaient fortement réagi à la Covid-19 au début de 2020 en raison des restrictions, du ralentissement économique et des perspectives incertaines. A partir de la mi-2020, un rebond significatif des prix des produits de base les a portés au-dessus de leurs niveaux d’avant Covid-19, avec des volatilités à court terme partiellement soutenues par des politiques macroéconomiques expansives.

« La forte dépendance vis-à-vis des produits de base est associée à des indicateurs de développement humain plus faibles dans l’ensemble du monde en développement. Une diversification limitée et la dépendance à l’égard des secteurs des matières premières sont préjudiciables au développement à long terme des pays riches en ressources », a ajouté M. Karingi.

Oliver Chinganya, Directeur à la CEA dont le rôle est d’encourager la coopération économique entre ses États membres, a noté que si les effets macroéconomiques sont bien connus, les tendances des prix des produits de base et leur influence sur les revenus des pays africains nécessitent une analyse plus approfondie pour bien comprendre la situation.

Impôts ivoiriens: 743,6 milliards Fcfa collectés au 3e trimestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 743,6 milliards Fcfa au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards de Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa.

« Au cours du 3e trimestre de l’année 2021, les recouvrements effectués s’élèvent à 743,6 milliards Fcfa pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards Fcfa », a indiqué jeudi le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan.

Les services des impôts dégagent ainsi, pour la période du troisième trimestre 2021, un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un taux de recouvrement de 112,6%, a souligné M. Abou Sié Ouattara.

Il a félicité l’ensemble du personnel pour le travail accompli, invitant les agents à poursuivre dans cette dynamique afin de consolider ces performances au soir du 31 décembre 2021. Pour le 4e trimestre, il est fixé un objectif de 606,6 milliards Fcfa,  en baisse de 32,1 milliards Fcfa par rapport à 2020. 

Le directeur de Cabinet du ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre, a ouvert les travaux du séminaire bilan. Il a adressé des encouragements aux agents des impôts pour la mobilisation de ces recettes.

Toutefois, dira-t-il, de nombreux défis sont encore à relever afin de permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de développement et de faire face à ses engagements vis-à-vis des partenaires. 

M. Sall a fait observer que le taux de pression fiscale de la Côte d’Ivoire s’établit en 2020 à 12,3%, en deçà de la norme de l’UEMOA fixée à 20%. Elle était précédemment de 16% et à chuté consécutivement au rebasage du PIB, qui a conduit à une augmentation de 38,2% de cet agrégat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir que la population oscille autour de 130.000 contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers, soit un ratio de 1 contribuable pour environ 125 personnes.

Ce ratio, montionnera-t-il, est « encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6 ». Par conséquent, des mesures vigoureuses doivent être prises dans ce sens. 

« Je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il en résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale », a-t-il ajouté, appelant les services des impôts à réfléchir sur un élargissement de l’assiette. 

Côte d’Ivoire : Express Automation Limited épinglée pour fraudes

L’entreprise ivoirienne et ses filiales sont exclues des marchés de la Banque africaine de développement (Bad) pour une période de trois ans.La Banque africaine de développement continue sa croisade contre les sociétés fraudeuses. Après celles du Kenya et du Nigéria, c’est au tour d’Express Automation Limited de la Côte d’Ivoire d’être épinglée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) de l’institution financière régionale.

Une enquête menée par ledit bureau a établi qu’Express Automation Limited « s’était livrée à des pratiques frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la mise à niveau de la sécurité technique du Centre régional de la Banque pour l’Afrique de l’Est à Nairobi, la capitale du Kenya ».

L’entité ivoirienne et ses filiales sont inéligibles, pour 36 mois, à participer à des projets financés par le Groupe de la Bad. La mesure d’exclusion a pris effet depuis le 18 août dernier, rapporte le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Cette mesure est éligible à une exclusion croisée de la part d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

À l’expiration de la période d’exclusion, Express Automation Limited ne pourra reprendre sa participation aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’après avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la banque.

Agence africaine d’assurance du commerce: le Cameroun devient actionnaire

Le Cameroun se réjouit d’entrer officiellement dans le capital de l’ACA.Ce pays d’Afrique centrale devient ainsi le 19e État membre de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) avec une contribution au capital souscrit de 11,37 millions d’euros, grâce au soutien financier de la Banque européenne d’investissement (BEI).

L’adhésion du Cameroun lui permettra de bénéficier des garanties de l’ACA pour soutenir le développement des exportations, d’attirer davantage d’investissements étrangers et d’améliorer le commerce régional et international, explique l’ACA dans une note parvenue ce jeudi à APA.

Le texte souligne que l’adhésion des Etats membres à l’ACA est soutenue par la Banque européenne d’investissement qui, à ce jour, a accordé un total de 94,11millions d’euros (environ 110 millions d’USD) de prêts concessionnels pour accélérer l’adhésion des pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest à la structure.

« L’adhésion à l’ACA arrive à point nommé puisqu’elle est inscrite dans la stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) du Cameroun, qui vise notamment à faire du Cameroun un pays émergent par le développement de ses exportations et à l’ouverture de ses marchés locaux aux investissements étrangers. Le nombre des projets prioritaires du gouvernement soumis à l’examen de l’ACA constituerait une bonne base pour la mise en œuvre de son plan de stratégie nationale SND30 », poursuit le communiqué.

« C’est un évènement important pour notre pays, qui est résolument tourné vers l’appel et l’accompagnement des investisseurs nationaux et étrangers. L’ACA nous offre des garanties supplémentaires à ce sujet. Ceci étant, nous comptons sur l’ACA, par la vulgarisation de ses prestations, pour intéresser à la fois notre Gouvernement, tout le réseau des assureurs basés au Cameroun, ainsi que les investisseurs, à la plus-value réelle que leur offre cette adhésion », a dit Sylvester Moh Tangongho, Directeur général du Trésor, de la Coopération financière et monétaire du ministère des Finances.

De son côté, Manuel Moses, Directeur général de l’ACA a promis de « travailler en étroite collaboration avec le gouvernement et le secteur privé pour identifier les projets prioritaires et offrir nos solutions d’atténuation des risques pour la reprise économique post-pandémique et les initiatives de financement du développement du Cameroun. »

Sénégal : le budget s’élève à plus de 5000 milliards f cfa

Le budget du Sénégal a doublé en dix ans.Le Conseil des ministres a adopté, hier mercredi, le projet de loi de finances pour l’année 2022 arrêté à plus de 5.150 milliards f cfa, soit plus du double entre 2012 et 2022.

« Le Chef de l’Etat (…) s’est ainsi félicité du dépassement de la barre des 5000 milliards f cfa, traduisant, d’une part, les performances dans la mobilisation des recettes avec les perspectives favorables de la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) et, d’autre part, l’orientation prioritaire des dépenses vers l’investissement public et la consolidation de l’inclusion sociale », rapporte le communiqué de la réunion gouvernementale.

Il ajoute que Macky Sall a adressé ses félicitions au ministre des Finances et du Budget et à ses services compétents, pour les résultats notables réalisés par le Sénégal, afin d’asseoir une gouvernance budgétaire et financière de qualité, conforme aux priorités nationales et aux engagements du pays à l’échelle communautaire et au niveau international.

Sur la question liée à la résilience de l’économie nationale et de l’exemplarité de la gestion budgétaire et financière, le président de la République s’est réjoui de la première notation financière en monnaie locale de l’Etat du Sénégal, effectuée par le Cabinet Bloomfield Investissement.

Le projet de loi de finances 2021 a été arrêté 4589,15 milliards f cfa contre 4215,2 milliards f cfa en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards f cfa.

RwandAir et Qatar Airways signent un accord de partage de codes

La compagnie nationale rwandaise, RwandAir, a annoncé la signature d’un accord de partage de codes avec Qatar Airways.Ce partenariat offrira plus d’options et une expérience plus rationalisée aux clients voyageant vers d’autres destinations, selon un communiqué conjoint publié mercredi par les deux compagnies

Grâce à ce partenariat, la compagnie rwandaise lancera également de nouveaux vols sans escale entre son hub de Kigali et Doha en décembre, ce qui pourrait changer la donne dans la dynamique de l’aviation régionale, indique le communiqué.

L’accord, qui a été conclu à Doha entre Yvonne Makolo, PDG de RwandAir, et Akbar Al-Baker, PDG du groupe Qatar Airways, profitera aux voyageurs du monde entier qui empruntent les deux compagnies.

Les deux responsables affirment que cela permettra d’étendre le réseau de lignes de chaque transporteur.

« Il s’agit d’une étape importante pour RwandAir, qui marque le début d’un nouveau voyage passionnant avec Qatar Airways. Nous sommes également très fiers d’accueillir Doha dans notre réseau de lignes, ce qui permettra de relier les clients à la plaque tournante de Qatar et d’élargir davantage leur carte de vols », a déclaré Yvonne Makolo.

« Cet accord de partage de codes offrira à nos clients un choix et une flexibilité bien plus grands, permettant à RwandAir de renforcer sa présence mondiale et de s’appuyer sur sa solide et fidèle clientèle africaine », a-t-elle ajouté.

La compagnie aérienne affirme que les clients peuvent profiter de la simplicité d’acheter des vols de correspondance sur les deux compagnies aériennes en utilisant une seule réservation, avec une expérience transparente de billetterie, d’enregistrement, d’embarquement et de contrôle des bagages qui englobe l’ensemble du voyage.

« Alors que nous continuons à sortir de la pandémie, ce partenariat représente une autre étape extrêmement importante sur notre piste de rétablissement, et nous espérons pouvoir offrir d’autres engagements de ce type à nos clients dans un avenir très proche », a ajouté Mme Makolo.

Le directeur général du groupe Qatar Airways a déclaré que l’accord de partage de codes sera très bénéfique pour les deux compagnies aériennes et les deux pays, alors que les voyages à travers le monde commencent à reprendre.

« Nous partageons un lien très étroit et collaboratif avec le Rwanda et nous nous félicitons du nouveau service sans escale de RwandAir entre Kigali et notre maison à Doha ».

« Avec cet accord de partage de codes, nous nous engageons à offrir un plus grand choix et une meilleure connectivité à nos clients en Afrique et dans le monde entier », a déclaré Al-Baker.

Il a ajouté que ce nouveau partenariat contribuera à positionner Qatar Airways dans la région et complétera la stratégie d’expansion africaine de la compagnie aérienne.

« Alors que nous nous préparons à répondre à la demande de voyage refoulée, je vois des partenariats dynamiques comme celui-ci propulser le voyage, le tourisme et le commerce fermement sur la voie de la reprise », a-t-il ajouté.

Le nouveau partage de codes permettra aux clients de RwandAir de réserver des offres attractives vers des destinations populaires aux États-Unis, telles que New York, Washington, Dallas et Los Angeles.

Le partenariat permettra également d’étendre ces offres à des villes européennes clés, telles que Londres, Zurich et Madrid, et à des points en Asie, tels que Singapour, Kuala Lumpur et Bangkok.

RwandAir affirme que les personnes voyageant sur la compagnie nationale bénéficieront de services exceptionnels.

La compagnie aérienne a remporté le prix du meilleur personnel de compagnie aérienne en Afrique lors de la remise des prix Skytrax 2021.

Côte d’Ivoire: lancement de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé

Le directeur de Cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Bamba Vassogbo, a procédé mercredi à Abidjan au lancement de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé prévue du 8 au 9 novembre 2021.

L’édition 2021 de la Journée nationale de partenariat Etat/secteur privé, la cinquième, se tient dans un contexte économique sensiblement plus favorable à celui de l’année dernière, a fait observer M. Bamba Vassogbo.   

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, fera-t-il remarquer, le pays avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

Dès la survenue de la crise sanitaire, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte et de soutien économique et humanitaire d’un montant initial de 1700 milliards de FCFA ayant permis d’atténuer les conséquences socio-économiques.  

De 2% de taux de croissance révisé en 2020, les projections pour 2021 seraient encore bien meilleures, autour de 6,4 % traduisant un regain d’activités, grâce, principalement, à une reprise dans les pays avancés et émergents, a-t-il poursuivi. 

Il a rappelé que le gouvernement ivoirien entend doubler le revenu par habitant pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne. 

Et ce, en créant 8 millions d’emplois d’ici 2030. Il envisage aussi de réduire la pauvreté de moitié en 2030 (de 39% à moins de 20%), rehausser l’espérance de vie de 10 ans (de 57 à 67 ans).

L’ambition du gouvernement est aussi de relever le niveau de l’éducation en portant le taux net de scolarisation au primaire de 91% à 100%, celui du secondaire de 51% à 80%, tout en améliorant substantiellement les compétences des apprenants.

Le thème de cette cinquième édition de la Journée est « Partenariat Etat et Secteur Privé pour la réalisation de la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ». Il vise un « Dialogue Public Privé fort au service d’une Côte d’Ivoire prospère ».

Mme Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP), a indiqué que cette plate-forme est une « tribune » dédiée au renforcement du Partenariat entre l’Etat et le Secteur Privé.

De ce fait, « la JNP répond à la nécessité de dresser le bilan et les perspectives du Dialogue Public Privé en Côte d’Ivoire », a-t-elle relevé, faisant observer qu’au fil des différentes éditions, elle a pu se positionner comme le rendez-vous clé Etat/secteur privé. 

Dans le contexte socio-économique particulier de la pandémie de Covid-19, il s’agira de placer, au cœur des réflexions, la relance économique en lien avec la feuille de route du gouvernement déclinée dans le Plan National de Développement 2021-2025 et la Vision 2030 du gouvernement, a-t-elle souligné. 

« L’édition 2021 de la JNP traduit ainsi le défi et le rôle prépondérant que doit jouer le Dialogue Public Privé en tant que levier pour accompagner à la fois la reprise économique post-covid 19 et la vision 2030 du gouvernement ivoirien », a-t-elle ajouté. 

 Selon Mme Mariam Fadiga, la réalisation de ce défi passe par la forte mobilisation et par l’implication effective de l’ensemble des forces vives de l’économie, ce à quoi s’attelle le secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur Privé. 

L’Afrique subsaharienne sort de la récession (BM)

La dernière édition du rapport Africa’s Pulse, rendue publique ce mercredi, projette une croissance économique de la région à 3,3 % à la fin de cette année.Après sa première récession depuis plus de 25 ans consécutive à la Covid-19, l’Afrique subsaharienne renoue avec la croissance. Ce rebond tient, selon l’étude, au prix élevé des matières premières, à l’assouplissement des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie et la reprise du commerce international.

Toutefois, signale le document, cette relance reste fragile, en raison du faible taux de vaccination sur le continent, des préjudices économiques prolongés et du manque de dynamisme de la reprise.

« Un accès aisé et équitable à des vaccins anti-Covid-19 sûrs et efficaces est essentiel pour sauver des vies et renforcer la relance économique en Afrique », explique l’économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack.

A en croire ce dernier, « un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et 5,4 % en 2023, l’allègement des mesures de confinement stimulant la consommation et l’investissement ».

Par ailleurs, note le rapport, la croissance devrait avoisiner les 4 % en 2022 et 2023, accusant un retard dans la relance par rapport aux économies avancées et aux marchés émergents. Cela étant le reflet d’un investissement en berne en Afrique subsaharienne.

En outre, l’étude fait état d’une relance économique hétérogène selon les pays de la région. Pour ses trois principales économies, l’Angola, le Nigéria et l’Afrique du Sud, la croissance est attendue à respectivement 0,4 %, 2,4 % et 4,6 %.

L’Afrique du Sud et le Nigéria mis à part, le reste de l’Afrique subsaharienne a su rebondir plus vite avec un taux de croissance de 3,6 % en 2021. Du côté des économies ne disposant pas de ressources naturelles abondantes, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, on s’attend à une reprise forte avec une croissance de respectivement 6,2 % et 5 %.

De plus, le rapport souligne la tendance positive des réformes structurelles et macroéconomiques que les pays africains ont su mettre en œuvre à l’occasion de la crise. Plusieurs pays se sont lancés dans des réformes structurelles difficiles mais nécessaires, comme l’unification des taux de change au Soudan, la réforme des subventions des produits pétroliers au Nigéria, et l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications en Éthiopie.

De même, informe le document, grâce à des politiques monétaires et budgétaires prudentes, le déficit budgétaire régional, qui s’élève à 5,4 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2021, devrait baisser pour atteindre 4,5 % du PIB en 2022 et 3 % du PIB en 2023. Cependant, la rigueur budgétaire, associée à une marge de manœuvre limitée, a empêché les pays d’Afrique d’injecter les ressources nécessaires au lancement d’une politique de relance vigoureuse face à la Covid-19.

En plus de la montée de la pression budgétaire et du niveau de leurs dettes due à la mise en œuvre des mesures de relance économique durable et inclusive, les pays d’Afrique subsaharienne sont confrontés à l’augmentation des effets du changement climatique, rappelle Africa’s Pulse.

Les auteurs de la recherche recommandent donc aux pays de saisir cette opportunité pour enclencher leurs transitions vers des modèles économiques moins polluants, de la même manière qu’ils ont su saisir l’occasion offerte par la pandémie pour lancer des réformes. Cette transition leur offrira des bénéfices à long terme, en réduisant les aléas naturels et en créant des opportunités de développement économique.

Sénégal : vers la dématérialisation totale du dédouanement

Les procédures douanières se feront bientôt entièrement en ligne au Sénégal.Ouf de soulagement pour les importateurs et exportateurs sénégalais. Le dédouanement sera intégralement digitalisé grâce à la version 2 du Guichet unique ORBUS qui entre dans le cadre du projet de modernisation de l’administration douanière.

L’annonce a été faite, ce mercredi à Dakar, par Abdourahmane Wade, Directeur des Systèmes informatiques douaniers.

« Le parachèvement très prochain d’un environnement totalement dématérialisé, avec la mise en œuvre du vaste chantier de modernisation de l’administration des Douanes en cours, placera, sans nul doute, notre pays dans le peloton mondial en matière de facilitation des échanges », a notamment dit M. Wade.

Il ouvrait, au nom du Directeur général des Douanes, l’atelier de clôture et de restitution des réalisations du projet « From Paperless Trade to Mobility » financé par la Banque africaine de développement (BAD). Il a été mis en œuvre depuis 2016 par le GIE GAINDE 2000.

Poursuivant, le Directeur des Systèmes informatiques douaniers a affirmé que les instruments juridiques internationaux comme la Convention de Kyoto révisée (CKR) et l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges (AFE) invitent à la dématérialisation totale des procédures douanières.

« (…) l’émergence économique promue par les hautes plus autorités en fait une exigence autant qu’une priorité », a indiqué Abdourahmane Wade.

Revenant sur le projet « From Paperless Trade to Mobility », il a souligné qu’il s’inscrit en droite ligne du long processus de facilitation des formalités du commerce extérieur, impulsée par les Douanes sénégalaises depuis plus de trois décennies, avec notamment la mise en service de la première version du système informatique de dédouanement appelé GAINDE (Gestion automatisée des informations douanières et des échanges).

« A cet important acquis, s’est ajoutée la mise en place du Guichet unique ORBUS, qui interconnecte les différentes administrations publiques et privées intervenant dans les opérations d’importation et d’exportation auxquelles il apporte de la valeur ajoutée, en même temps qu’il les incruste résolument dans le numérique, avec la digitalisation des procédures devenue incontournable dans la recherche de la performance », a-t-il dit.

Selon l’Administrateur général du GIE GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, l’objectif dudit projet est d’assurer la disponibilité et l’intégrité des informations dans un environnement sans papier à travers des outils comme la mobilité ; les échanges SMS ; le contrôle, la vérification et le traitement en mode off line.

« Le principal résultat qui en est attendu par ses initiateurs est de mettre à la disposition des utilisateurs de nouveaux modules, notamment la mobilité pour la visualisation et le contrôle à distance des documents de ORBUS par les agents de contrôle compétents sur les différents corridors ; la saisie déconnectée ORBUS pour faire face aux problèmes de connexion lors de la saie de dossiers ; les alertes SMS ORBUS pour introduire des notifications SMS sur l’état des demandes et des services offerts par ORBUS », a poursuivi M. Diagne.

Bolloré Logistics obtient l’extension de la certification multi-sites

Plus de 420 sites sont concernés dont 136 en Afrique.La certification regroupe l’ensemble des normes relatives à la sécurité au travail (ISO 45001 vs 2018), le management de la qualité (ISO 9001 vs 2015), et l’environnement (ISO 14001 vs 2015).

« Destinée à harmoniser les procédures actuelles du réseau au niveau mondial, cette certification permettra à Bolloré Logistics de poursuivre le déploiement des processus opérationnels communs pour répondre aux exigences de ses clients internationaux et améliorer de façon continue ses méthodes et outils de management pour tendre vers plus d’agilité et de performances », rapporte un communiqué de Bolloré Logistics reçu ce mercredi à APA.

Il souligne que cette démarche a été initiée il y a plusieurs années et intervient après l’obtention d’une certification délivrée par Bureau Veritas pour chacune des zones géographiques couvertes par Bolloré Logistics : Europe, Asie-Pacifique, Amériques, Moyen-Orient, Asie du Sud et Afrique.

« Nous sommes l’un des précurseurs de cette certification qui constitue une étape déterminante dans notre quête vers l’excellence opérationnelle et qui nous permettra de garantir à nos clients un traitement homogène de leurs flux dans tout notre réseau avec un niveau de qualité de service identique » a déclaré Christian Teillet, Directeur QHSE de Bolloré Logistics.

Marrakech accueillera en novembre le Sommet des entreprises UE-Afrique

La ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochain, la 4ème édition du sommet EU-Africa European Business Summit.Le sommet EU-Africa European Business Summit est un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents. L’objectif de ce sommet est de débattre des différents enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux pour faire entendre la voix des entreprises en Europe et en Afrique.

Organisé par l’European Business, cette manifestation réunira des chefs d’entreprise, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Cette édition sera centrée en particulier autour de quatre thèmes principaux : la chaîne de valeur de l’Afrique, la transformation numérique, l’innovation dans le domaine de la santé et la transition verte.

«Nous avons le soutien très proche de la Commission européenne. Plusieurs commissaires européens soutiennent activement ce sommet. Il est aussi soutenu par des organisations panafricaines comme la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que par la Banque mondiale et le FMI qui vont travailler sur un nouveau cadre qui facilite les échanges entre l’Afrique et l’Europe», a fait savoir Le Directeur général de l’European Business Summit, Arnaud Thysen. 

Deux jours durant, cet événement offrira un environnement idéal pour des débats à travers des tables rondes et des sessions de partage et de pilotage. Il sera marqué par la présence d’une centaine d’invités et 5.000 participants en ligne pour échanger sur l’avenir des relations économiques entre l’UE et l’Afrique.

Afrique : des investisseurs optimistes pour la croissance (étude)

Le baromètre Havas Horizons 2021 révèle que la perception des investisseurs sur le continent africain a fortement évolué dans de nombreux domaines.A trois jours du Sommet Afrique-France qui se tiendra le 8 octobre, c’est une très bonne nouvelle pour les économies africaines. Selon la 5ème édition du baromètre Havas Horizons 2021 publiée ce mardi, « 84,9 % des investisseurs internationaux se déclarent optimistes pour la croissance en Afrique. »

« Les investisseurs internationaux demeurent confiants quant à l’avenir du continent et réaffirment tout au long de notre étude leur engagement à maintenir leur soutien à la croissance en Afrique sur le long terme. Cette confiance renouvelée, dans une période d’incertitude, est avant tout une reconnaissance des dynamiques économiques de fonds qui animent les marchés africains depuis près de deux décennies », déclare le Directeur Associé, Havas International Consulting, Antoine Hillion, cité par l’étude.

Le top 3 des pays les plus attractifs consacre cette année le Rwanda (48%), le Nigéria (24,3%) et l’Éthiopie (21,6%). La Côte d’Ivoire et le Kenya sortent du trio de tête par rapport aux études de 2015 et 2018. On notera la progression fulgurante du Rwanda qui passe de la 12ème place en 2015 à la 1ère place du classement dans cette édition.

Par ailleurs, des disparités perdurent entre les grandes régions où les investisseurs souhaitent renforcer ou maintenir leurs investissements. L’Afrique de l’Est est ainsi considérée comme la région qui a le plus fort potentiel de croissance avec 89,6%, suivie de l’Afrique de l’Ouest (79,2%) et de l’Afrique du Nord (77,8%). L’Afrique centrale demeure la région la moins attractive (58,3%).

De nouveaux secteurs d’activités prometteurs

Les secteurs les plus prometteurs à horizon 2030 ont fortement évolué depuis 2015. Les favoris sont désormais les infrastructures (62,6 %), l’agriculture (60,6 %) et les TIC (49%), à l’image des besoins du continent en matière de développement face aux enjeux démographique, alimentaire et technologique.

Les investisseurs interrogés considèrent comme principaux défis auxquels le continent doit faire face pour améliorer son attractivité : l’amélioration de la qualité des infrastructures (53,5%), l’accès à l’éducation (50,7%) et la lutte contre l’instabilité politique (49,3%).

Pour près de 89,6% des sondés, la mauvaise gouvernance, l’instabilité politique et l’insécurité (57,5%), la faible qualification de la main-d’œuvre (54,4%) demeurent des freins à l’investissement.

La nouvelle principale raison d’investir en Afrique à horizon 2030 est le développement de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (46,5%), souligne le document. L’émergence d’une classe moyenne (43,1%) et la volonté de se positionner sur des marchés d’avenir (33%) restent, comme en 2015 et 2018, des éléments importants dans la prise de décision des investisseurs.

Marchés publics ivoiriens: les acteurs invités à éviter les « raccourcis »

A l’ouverture d’une formation, au profit de 220 acteurs, sur le nouveau dispositif des marchés publics ivoiriens, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, ceux-ci ont été invités à éviter les « raccourcis ».

« Je voudrais au nom du directeur général des marchés publics, vous inviter, vous conjurer à retenir que pour avoir le marché public, l’acte essentiel, la seule arme, est le respect de la réglementation », a dit M. Paul Brou Yao, le directeur de la réglementation et des régimes particuliers, représentant le directeur général des marchés publics. 

« En cela donc, je voudrais insister sur l’impérieuse nécessité d’éviter les raccourcis, parce que nous savons  combien de fois il y a des intermédiaires véreux », a-t-il ajouté, soulignant que ceux qui approchent ces  « personnes pas du tout recommandables » s’exposent à la rigueur de la loi.

Ce séminaire qui se déroule du 5 au 7 octobre 2021 a pour thème « Gestion des marchés publics dans le cadre du nouveau dispositif: rôles et responsabilités des acteurs ». Un deuxième groupe devrait être formé lors d’une seconde session prévue du 12 au 14 octobre 2021.

Selon M. Brou a fait observer que cette formation vise à instruire ces acteurs sur les opportunités pour accéder aux marchés publics. au cours de cette formation, ils échangeront entre autres sur le montage des offres pour optimiser ses chances d’avoir des marchés publics. 

M. N’Galadjo Bamba, coordonnateur du Projet d’appui à la gestion économique et financière, représentant le ministre de l’Économie et des finances, a relevé que le nouveau Code des marchés publics, adopté en juillet 2019, a pour but d’accroître l’efficacité de la dépense publique. 

Cette réforme du cadre de réglementation de la commande publique vise à organiser la passation des marchés en assurant les exigences de comparaison objectives des offres et de motivation du choix des co-contractants. 

Le projet d’appui à la gestion économique et financière couvre l’ensemble des structures de contrôle de la gestion des finances publiques que sont la Cour des comptes, la Haute autorité pour la bonne gouvernance, l’Inspection générale d’Etat et l’Inspection générale des finances. 

Au niveau de la direction générale des marchés publics, le projet devrait permettre l’audit du système d’information et d’élaboration du schéma directeur informatique, une activité quasiment achevée.

Il vise également la mise en place d’une démarche qualité dans le processus de passation des marchés pour aboutir à la certification ISO 9001 en matière de passation des marchés publics, un gage de transparence.

Les acteurs intervenant dans cette formation sur les marchés publics sont notamment les opérateurs économiques, les collectivités du Districts d’Abidjan et les institutions de la République. 

Plus de 2.000 personnes ont été formées aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, à travers les directions régionales des marchés publics. Les cibles visées étaient les contrôleurs financiers, budgétaires et les sociétés d’Etat. 

Afrique du Sud : les prix du carburant ajustés

Le mesure entre en vigueur à partir de ce mercredi.Il y aura une baisse de quatre cents du prix de l’essence, tandis que celui du diesel devrait augmenter de 22 cents, a annoncé le ministre des Ressources minérales et de l’Energie, Gwede Mantashe.

Les automobilistes devraient payer quatre cents de moins par litre pour l’essence 93 octane, un cent de moins par litre pour l’essence 95 octane et au moins 22 cents de plus par litre pour les deux catégories de diesel.

Le prix de gros de la paraffine d’éclairage devrait augmenter de 22 cents par litre, tandis celui de détail connaîtrait une hausse 43 cents par litre.

De son côté, le prix de détail du gaz domestique devrait diminuer de sept cents par kilogramme.

Zambie : le FMI préconise des « mesures urgentes » pour redresser l’économie

Pour l’institution financière, le nouveau gouvernement doit rétablir la stabilité budgétaire et maîtriser la dette du pays.Le Fonds Monétaire International (FMI) a recommandé hier lundi des réformes afin de « générer de la croissance ». Au plus vite, considère l’institution de Bretton Woods, le néo-président Hakainde Hichilema est appelé à agir en urgence.

« Compte tenu de l’environnement macroéconomique extrêmement difficile qui prévaut, la nouvelle administration doit prendre des mesures pour rétablir la viabilité tout en protégeant les personnes vulnérables et en créant une croissance plus inclusive », a déclaré Allison Holland, chef d’une mission virtuelle du FMI à Lusaka, la capitale zambienne.

Cette activité, organisée du 27 septembre au 1er octobre dernier, fait suite aux réunions entre le chef de l’Etat zambien et des responsables du FMI et de la Banque Mondiale en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies aux Etats-Unis. La Zambie voulait obtenir un programme de prêts pour l’aider à sortir de la crise.

L’année dernière, la pandémie de Covid-19 a terrassé ce pays de l’Afrique australe. Résultat, la Zambie a fait défaut sur sa dette souveraine. En clair, elle ne parvenait plus à rembourser ses échéances d’emprunts.

La dette de la Zambie est estimée à près de 13 milliards de dollars. La Chine, le premier créancier, détient un quart du passif. Les clauses de confidentialité qui verrouillent certains des accords passés avec l’empire du Milieu compliquent la tâche du FMI.

Impôt ivoirien: 35 agents formés sur le Syscohada révisé

Un séminaire visant le renforcement des capacités des services de la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire sur le Syscohada révisé, s’est ouvert lundi à Abidjan avec la formation de 35 agents.

Ce séminaire qui se déroule du 4 au 8 octobre 2021 concerne notamment 35 agents de la Direction générale des impôts (DGI) dont des vacataires enseignant la comptabilité en interne et des vérificateurs.

Il est organisé par le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), financé par la Banque africaine de développement (BAD), et vise la modernisation et une transparence dans la gestion des finances publiques.

Cette formation a pour but d’outiller les agents des impôts sur les nouvelles normes comptables et financières internationales, selon le directeur général adjoint des impôts, Mme M’Bahia Maférima Bamba, représentant le directeur général des impôts, M. Abou Sié.

En vue de vulgariser son système comptable Syscohada révisé, l’Ohada a procédé en mai 2017 à la formation des formateurs de Côte d’Ivoire. Deux cadres formés étaient chargés d’instruire les autres agents, mais dans un souci d’une plus large diffusion, ce séminaire a été initié. 

Elle s’est félicitée de ce que cela permettra aux agents d’être en phase avec les bonnes pratiques internationales, « un gage d’efficacité et d’efficience » des finances publiques et pour le développement de la Côte d’Ivoire.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, Vassogbo Bamba, représentant le ministre, a fait savoir que le Syscohada révisé vient corriger des insuffisances.

Il a souligné que ce nouveau système comptable bien qu’ayant relevé les seuils d’assujettissement des entités à un système minimal de trésorerie, permet à celle-ci de disposer d’une comptabilité appropriée en fonction de leur chiffre d’Affaires, a -t -il fait observer.

En outre, il prend en compte les systèmes comptables des secteurs réglementés comme les entités qui exercent une certaine influence au sein d’un groupement pour lequel il concède des allègements comptables, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, ce nouveau système comptable fait obligation aux sociétés cotées en bourse ou procédant à des appels publics à l’épargne, selon les normes internationales « IFS », de respecter les standards internationaux.

Le coordonnateur national du Pagef, N’Galadjo Bamba, a précisé que ce projet d’appui institutionnel au gouvernement Ivoirien est d’un montant total de 15.968.353.380 francs CFA dont 13.455.895.880 F CFA financés par la BAD.

L’Etat ivoirien,  lui, contribue à hauteur de 2 512 457 500 de francs CFA de ce projet signé le 14 juillet 2017 et devenu opérationnel en novembre 2017. Il soutient essentiellement la mise en œuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques (SDRFP) et le suivi-évaluation du Plan National de Développement.  

L’adoption par le Conseil des ministres de l’Ohada d’un nouvel acte uniforme des droits comptables et à l’information financière le 26 janvier 2017 a permis d’introduire ce nouveau dispositif comptable harmonisé comprenant le Syscohada révisé.

Marché titres publics Uemoa: la Côte d’Ivoire mobilise 1854 milliards Fcfa à fin août

L’Etat de Côte d’Ivoire, a dans le cadre des émissions de titres publics sur le l’Uemoa, mobilisé à fin août 2021, 1 853,8 milliards (soit 1854 milliards Fcfa) pour un montant émis de 1 602,6 milliards de FCFA.

Ces résultats, jugés « satisfaisants au niveau de la mobilisation  des recettes », ont été présentés par la direction générale du Trésor ivoirien, qui note des émissions de titres publics, à fin août 2021 de 1 853,8 milliards pour un montant émis de 1 602,6 milliards FCFA. 

Le marché des Titres publics de la zone l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est l’unique marché régional par adjudication dédié exclusivement à la mobilisation des financements des Etats membres.

 Du 29 au 30 septembre 2021, la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a tenu sa revue de direction à mi-parcours au titre de l’année, présidée par M. Jacques Konan Assahoré, le directeur général.  

Cette rencontre s’est déroulée sous la forme d’une téléréunion, via l’applicatif Teams, du fait de la Covid-19. Au terme de deux jours de travaux, l’on note que le Système de Management de la Qualité du Trésor Public continue de répondre aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

Concernant les bons et obligations du Trésor, sur un objectif annuel de 5 036 805 000 FCFA en 2021, l’on enregistre déjà environ 4 880 664 045 F CFA, au cours des huit mois passés, soit un taux de réalisation de 96,90%, largement au dessus de l’objectif partiel de 67%. 

Au titre des recettes non fiscales, sur un objectif de 33,172 milliards, il a été recouvré 48,928 milliards de FCFA. En outre, au 31 août 2021, le Plan d’actions des processus enregistre un taux de réalisation de 92,31% contre 86,6% au premier semestre 2020.  

Les acquis concernent également l’opérationnalisation des nouveaux moyens digitaux d’encaissement et de paiement, dénommés TrésorPay et TrésorMoney.

Pour les collectivités territoriales et Districts autonomes, le dispositif électronique est dénommé Net-Collect Services. Le directeur général a d’ailleurs invité ses services, notamment les comptables publics, à utiliser davantage ces outils digitaux. 

Il s’est aussi félicité de l’extension du nombre de guichets automatiques et de l’achèvement en cours de la plateforme d’ouverture en ligne des comptes à la banque des dépôts du Trésor public ivoirien.   

Insistant sur la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement (PSD, 2021-2025) du Trésor Public, bâti autour de la vision ‘’maintenir un niveau de performance soutenu, pour un Trésor Public en marche vers l’Excellence », M. Assahoré a souligné que cela vise la transformation digitale du Trésor. 

Cela, devrait en outre permettre la fourniture de prestations de qualité aux usagers/clients dans des délais plus réduits, grâce aux TICs, car, dira-t-il, « les usagers/clients sont nos vrais certificateurs ». 

Dans le cadre du renforcement de la transparence et de la gouvernance, le Trésor public a opéré la révision de son Code d’éthique et de déontologie, intégrant le référentiel de sanctions et procédé à la mise en place d’un dispositif de lutte contre la fraude et la corruption. 

Engagé dans une dynamique d’amélioration continue, le Trésor public entend poursuivre les efforts en vue de la mise en œuvre efficiente de tous ses chantiers majeurs, principalement le maintien du Certificat dont l’audit de suivi n° 2 est prévu au cours du dernier trimestre de l’année.

Casablanca Finance City toujours leader en Afrique (GFCI)

Casablanca Finance City, la place financière casablancaise, s’est maintenue à la 53e position mondiale dans la dernière édition du prestigieux classement établi par le Global Financial Centres Index (GFCI). Au niveau régional, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (62e), Johannesburg (64e), Maurice (73e), Kigali (94e) et Nairobi (98e).

 Dans la région MENA, la place financière de Casablanca se classe au 4e rang, derrière Dubaï (18e mondial), Abu Dahbi (36e) et Tel Aviv (49e), et devant Doha (68e), Bahreïn (71e) et Riyadh (101e).

Pour élaborer ce classement qui fait référence auprès des investisseurs internationaux, le Global Financial Centres Index évalue la compétitivité des places financières au niveau mondial en se basant sur une série de paramètres comme la qualité de leurs infrastructures, leur capital humain, leur climat des affaires, ou encore leur réputation.

Le Groupe Bolloré a tenu son sixième marathon

Le Marathon Day s’est déroulé cette année du 23 au 30 septembre dans un format à la fois digital et physique.Les collaborateurs de l’entreprise dans le monde entier se sont rassemblés avec un même objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en marchant, courant, en pédalant ou en dansant.

Au final, rapporte un communiqué du Groupe Bolloré, 12.267 participants issus de 91 pays ont relevé le défi aux quatre coins du globe et ont parcouru tous ensemble 334.357 kilomètres.

Cette année encore, des dons ont été remis à des associations de soutien à la jeunesse et aux populations vulnérables dans les pays ayant réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants au prorata de leurs effectifs. En 2020, la mobilisation des collaborateurs avait permis de soutenir dix projets d’associations locales dans les domaines de l’éducation et de l’autonomisation de la jeunesse.

« Le Marathon Day est devenu au fil des ans, un véritable rendez-vous pour nos collaborateurs du monde entier. Malgré les contraintes liées à la situation sanitaire dans nos différents pays d’implantation, nous avons souhaité maintenir notre course solidaire. En digitalisant l’expérience, nous avons réunis plus de 12 000 collaborateurs, dans 91 pays pour parcourir ensemble 334 357 kilomètres. Je suis fier de cet engagement massif qui reflète leur générosité et fait écho à nos valeurs », a déclaré́ Cyrille Bolloré́, Président-directeur général du Groupe Bolloré.

Créé en 2016 à l’initiative de Cyrille Bolloré, le Marathon Day réunit chaque année au mois de septembre l’ensemble des collaborateurs du Groupe Bolloré à travers le monde.

Afrique : 900 millions de dollars pour les entreprises tournées vers l’innovation

Development Partners International (DPI), qui se présente comme l’un des leaders du capital-investissement au service de l’Afrique, a mobilisé cet argent dans le cadre d’une levée de fonds.Le résultat de l’opération financière menée par le Fonds African Development Partners III (ADP III), indique un communiqué reçu lundi à APA, dépasse l’ « objectif de 800 millions de dollars » que s’était fixé Development Partners International (DPI).

Si l’on y ajoute 250 millions de dollars de capital de co-investissement dédié, le fonds s’élève alors à 1,15 milliard de dollars US. Un montant censé être injecté dans l’économie du continent noir. Cet engagement, se félicite la source, place « ADP III comme l’un des plus grands fonds dédiés à l’investissement de capitaux mondiaux en Afrique ».

Le document précise qu’ « ADP III investira dans des entreprises bien établies et en pleine expansion opérant dans des secteurs qui profitent de la croissance rapide de la classe moyenne africaine et de la transformation digitale du continent ».

DPI a obtenu des capitaux d’un large éventail de fonds de pension et de fonds souverains de premier plan, d’institutions de financement du développement, de fonds de dotation et de fondations, de compagnies d’assurance, de gestionnaires d’actifs et d’investisseurs d’impact.

Au total, ces investisseurs internationaux proviennent de 20 pays répartis entre l’Amérique du Nord, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. A travers la récente levée de fonds, Development Partners International « a pu accueillir plus de 25 nouveaux investisseurs dans sa base », souligne le communiqué.

Poursuivant, DPI promet de s’assurer, grâce à son système exclusif de gestion, que « les investissements répondent tous aux normes les plus élevées en matière d’impact et de respect des normes environnementales, sociales et de gouvernance ».

En outre, leur impact doit être « conforme à dix des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies ». Selon Runa Alam, cofondatrice et Directrice Générale de DPI, « l’Afrique reste une destination d’investissement attrayante, avec des tendances démographiques positives, une adoption croissante des nouvelles technologies et une augmentation importante de la consommation et des dépenses des entreprises ».

Pour sa part, Joanne Yoo, Managing Director chez DPI, déclare : « Le fort soutien dont bénéficie ADP III confirme notre orientation stratégique, notre approche créative et notre discipline d’investissement. Nous sommes reconnaissants de la confiance que nos investisseurs ont placée dans DPI, et nous sommes convaincus que notre équipe talentueuse continuera à générer des rendements compétitifs et un impact positif sur le continent ».

À ce jour, ADP III a réalisé quatre investissements à savoir Channel VAS, un leader mondial de la Fintech fournissant des services bancaires mobiles, SICAM, le leader de la transformation de tomates en Tunisie, Kelix Bio, une plateforme biopharmaceutique élargissant l’accès aux médicaments génériques de spécialité en Afrique et MNT-Halan, une Fintech égyptienne ayant créée l’un des plus grands écosystème Fintech d’Égypte.

Development Partners International, conclut la source, bénéficie actuellement d’un important pipeline d’opportunités d’investissement sur le continent, axé sur des secteurs clés de l’économie africaine tels que les services financiers, la santé, l’agro-industrie, l’éducation et les infrastructures digitales et les télécommunications.

Banque Atlantique élue 1ère banque ivoirienne de financement du commerce

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain BCP (Banque centrale populaire), a été élue meilleure banque de financement du commerce en Côte d’Ivoire en 2020, selon la revue anglaise GTR+ Africa 2021, indique une note de l’établissement.

Cette distinction vient récompenser les performances de la banque, pleinement investie dans l’accompagnement des entreprises en Côte d’Ivoire, ainsi que le secteur des matières premières, de la supply chain et de la fintech.  

Soutenu par le groupe BCP, l’établissement bancaire a en dépit de la pandémie de Covid-19 donné corps aux valeurs du Groupe, à savoir l’innovation, la proximité, la performance et la citoyenneté.

GTR+ Africa, revue financière anglaise dédiée à la finance, diffuse chaque année les principales évolutions et tendances de l’activité Trade. Les prix 2020 ont été attribués aux institutions qui se sont distinguées dans l’appui aux entreprises face aux effets délétères de la Covid-19. 

Trésor ivoirien: remboursement des cautions des législatives de 2021

Le trésor ivoirien annonce le remboursement des cautions électorales aux législatives de 2021 pour les candidats ayant obtenu 5% du suffrage exprimé et ceux dont le dossier de candidature a été rejeté, dans un communiqué.

Dans le communiqué produit par la direction générale du Trésor et de la compatibilité publique, la structure publique souligne que le remboursement de la caution électorale est requis par l’article 24 du Code électoral ivoirien.

Le trésor, de ce fait, invite les candidats concernés à se présenter « à partir du 11 octobre 2021 à la trésorerie générale d’Abidjan centre (munis d’une demande de remboursement adressée par la Commission électorale indépendante, l’orignal de la quittance de paiement et une photocopie de la CNI) ». 

Les élections législatives ivoiriennes de 2021 sont les plus ouvertes et inclusives depuis 26 ans, en raison de la participation de tous les grands partis politiques, ce qui a élevé le niveau de compétition de ces joutes électorales.  

Depuis 1995, il n’y a pas d’élection législative qui a mis autant en compétition tous les partis politique. À ce scrutin, étaient présents le parti de Alassane Ouattara, de Laurent Gbagbo et de Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-parti unique).    

En 2000, des candidatures ont été rejetées ce qui avait conduit au retrait de certains partis, tel le Rassemblement des républicains (Rdr) dirigé par Alassane Ouattara. Il avait ordonné que ses partisans ne prennent pas part au scrutin, estimant que l’élection n’était pas ouverte. 

Au lendemain de la grave crise postélectorale de 2010-2011, Alassane Ouattara accède au pouvoir, suite à une alliance avec le Pdci. Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Gbagbo boycotte les législatives ainsi que celles de 2016.

Le paysage politique a changé. Le Pdci qui avait refusé d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), présidé par M. Ouattara s’est rapproché du FPI, une stratégie visant la conquête du pouvoir d’Etat.  

En dépit du boycott électoral de l’opposition lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, tous les partis de l’opposition ont à la faveur du dialogue entre le gouvernement et l’opposition, pris part à ces élections législatives,  remportées majoritairement par le Rhdp (pouvoir). 

Pour ces élections législatives, plus de 1200 candidatures ont été retenues après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel pour 255 sièges pourvus à l’Assemblée nationale au terme du scrutin qui s’est déroulé dans les 205 circonscriptions du pays. 

Expo 2020 Dubaï : l’Afrique du Sud à la recherche d’investissements

Prétoria veut profiter de l’Exposition universelle 2020, ouverte ce 1er octobre à Dubaï, pour se remettre de l’impact de la Covidd-19.Au cours de l’évènement qui se tient sur six mois, l’Afrique du Sud va, explique le Système de communication et d’information du gouvernement (GCIS), présenter « sa proposition de valeur » et « promouvoir le commerce et l’investissement, les technologies innovantes de classe mondiale, les arts créatifs, le tourisme, les sports et sa diversité culturelle unique ».

« L’Expo 2020 sera l’occasion pour le pays de présenter au monde entier sa vaste gamme d’opportunités économiques, culturelles et touristiques », a déclaré le GCIS dans un communiqué daté de ce vendredi.

Parmi la délégation sud-africaine, figurent des entreprises en démarrage représentant les secteurs de la technologie financière, de la technologie sanitaire, de l’agroalimentaire, de l’économie circulaire, de l’énergie verte et d’autres secteurs, dont la mission est « de se connecter avec des investisseurs mondiaux pour décrocher des opportunités commerciales ».

Les expositions de Team South Africa à la foire commerciale mettraient également davantage l’accent sur l’agriculture et les secteurs des services aux entreprises mondiaux, de l’exploitation minière, de la fabrication et de la fabrication avancée.

« L’objectif est de donner aux investisseurs et aux visiteurs une véritable expérience de ce que l’Afrique du Sud offre grâce à des expositions virtuelles qui permettront aux visiteurs d’engager des discussions virtuelles avec les entreprises », poursuit le GCIS.

Selon Team South Africa, l’objectif « est de transformer les discours sur l’histoire de l’Afrique du Sud en opportunités commerciales potentielles ».

L’Expo 2020 de Dubaï se déroulera du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, avec la participation de 190 pays.

Côte d’Ivoire: le kg du cacao fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022

Le prix bord champ du Kg de cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022 contre 1.000 f l’année précédente.

Le prix garanti du kg de cacao aux producteurs a été dévoilé, vendredi à Abidjan, par le Conseil café-cacao, organe de régulation de ces deux filières, qui a également fixé pour la campagne 2021-2022 le prix du Kg de café qui passe de 550 Fcfa à 700 Fcfa. 

La campagne café, elle, s’ouvre en décembre prochain sur toute l’étendue du territoire. Selon M. Maurice Sawadogo, responsable d’une coopérative, cela permet aux paysans de mieux organiser la traite.  

Le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board, ont mis en œuvre un concept de prix plancher, instituant un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US par tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès des deux pays.

Après les négociations sur le Différentiel de revenu, la Côte d’Ivoire et le Ghana n’ont pas réussi à convaincre tous les chocolatiers et les industriels à conclure leurs premières ventes de la récolte 2020/2021. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent près de 65% de la production mondiale de cacao, veulent via ce mécanisme influencer les cours mondiaux au profit des paysans. Le contexte de Covid-19 a grippé le mécanisme.   

Le cacao représente plus de 50% du PIB des exportations de la Côte d’Ivoire et 15% du Produit intérieur brut (PIB). Il  fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD).