Biosphère : deux pays africains rejoignent le réseau de l’Unesco

Le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’Unesco a ajouté, jeudi, les sites de Matšeng (Lesotho) et d’Ashaafean (Libye) au Réseau mondial de réserves de biosphère.Le Lesotho et la Libye font leur entrée dans le réseau MAB. L’Unesco vient en effet de désigner deux de leurs sites comme réserve de biosphère. Il s’agit respectivement des localités de Matšeng et d’Ashaafean.

Première réserve de biosphère du pays, le Matšeng couvre une superficie de 112 033 ha dans les hauts plateaux du nord du Lesotho. Il est parfois dénommé le Royaume dans le ciel, en raison de la hauteur des monts Drakensberg-Maloti. Il maintient un écosystème naturel, peu perturbé, avec des niveaux élevés d’endémisme et des traits naturels saisissants, notamment les dernières forêts indigènes du Lesotho.

Ce site est une zone d’oiseaux endémiques de haute priorité, avec des espèces telles que le serin de Symons (Crithagra symonsi).

L’agriculture de subsistance et l’élevage (bovins, moutons et chèvres pour la laine et le mohair, chevaux pour le transport et ânes comme bêtes de somme) représentent les principales activités économiques de cette réserve de biosphère.

Plusieurs cultures et légumes sont produits dans les petites exploitations pour compléter les revenus et les besoins alimentaires des agriculteurs.

Il est prévu d’encourager une économie dynamique de la biodiversité dans la biosphère, basée sur une agriculture raisonnée et un écotourisme culturel et naturel. Cela d’autant plus attrayant que les panoramas montagneux sont impressionnants et que les sentiers sont propices à la randonnée et au trekking à dos de poney.

Située dans la partie nord-est des montagnes Nafusa, Ashaafean est la première réserve de biosphère en Libye. Sa région montagneuse biogéographique méditerranéenne présente une grande variété d’habitats comprenant des forêts sèches et des prairies steppiques au nord ainsi que des zones méridionales hyperarides dans le désert du Sahara.

Protégée par décret gouvernemental depuis 1978, l’aire centrale de 83 060 ha de la réserve de biosphère abrite une variété d’espèces rares, notamment des plantes médicinales et aromatiques ainsi que des espèces de faune menacées telles que l’hyène rayée (Hyaena hyaena), la tortue terrestre (Testudo graeca) et l’outarde houbara (Chlamydotis undulata).

Cette zone constitue une plateforme de recherche et de formation pour les étudiants universitaires travaillant sur la conservation de la biodiversité et le développement durable. La plupart des 65 000 habitants de cette réserve de biosphère vivent de l’agriculture traditionnelle durable, de la collecte de bois et de l’apiculture. La région est connue pour la qualité de ses olives et de son huile.

Le MAB de l’Unesco a ajouté aujourd’hui 20 nouveaux sites, situés dans 21 pays, au Réseau mondial de réserves de biosphère, qui compte désormais 727 réserves de biosphère, dont 22 sites transfrontaliers, dans 131 pays.

Les réserves de biosphère de l’Unesco, où se conjuguent conservation de la biodiversité, éducation environnementale et recherche et développement durable, couvrent désormais plus de 5 % de la surface terrestre.

De nouvelles réserves de biosphère sont désignées chaque année par l’organe directeur du programme MAB, le Conseil international de coordination, qui est composé de 34 États membres élus par rotation.

Créé par l’Unesco en 1971 en tant que programme scientifique intergouvernemental, le Programme sur l’Homme et la biosphère est, depuis 50 ans, le pionnier des idées de conservation de la biodiversité et de développement durable.

Electricité : le Zimbabwe se tourne vers ses voisins

Le Zimbabwe va importer de l’électricité du Mozambique et de la Zambie pour mettre fin aux coupures de courant dans le pays.Le ministre de l’Energie, Zhemu Soda, a déclaré que l’importation va porter sur un total de 280 mégawatts d’électricité afin d’augmenter la disponibilité de l’énergie suite à la réduction de la capacité de production.

« Nous sommes actuellement en négociation avec le Mozambique pour 180 mégawatts supplémentaires et avec la Zambie pour 100 mégawatts », a expliqué M. Soda aux membres du Parlement.

Le Zimbabwe importe actuellement plus de 35% de ses besoins en électricité du Mozambique et de l’Afrique du Sud.

La décision de se tourner vers ses voisins fait suite à la réduction de la capacité de production des deux principales centrales électriques, Kariba South et Hwange, qui font l’objet de travaux de réhabilitation.

La Zimbabwe Electricity Supply Authority a annoncé des coupures de courant quotidiennes pouvant aller jusqu’à huit heures par jour dans la plupart des régions.

Belle moisson de l’Afrique à la réunion annuelle de la BID

Trois Etats africains ont obtenu de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) des accords d’investissement de plusieurs millions de dollars.La 46ème réunion annuelle de la Banque Islamique de Développement (BID) tenue à Tachkent (Ouzbékistan) a été un franc succès pour le Burkina Faso, la Mauritanie et l’Union des Comores. Les trois pays vont bénéficier de l’assistance de l’ITFC pour financer plusieurs secteurs de leurs économies.

Ainsi, pour renforcer la coopération entre l’ITFC et l’Union des Comores, le directeur général de l’ITFC, M. Hani Salem Sonbol, et le gouverneur suppléant de cet archipel, M. Fouady Goulame, ont signé un accord-cadre de 330 millions d’euros sur trois ans.

L’objectif est de soutenir la sécurité alimentaire et énergétique du pays par l’importation de produits stratégiques tels que les produits pétroliers, le riz et d’autres denrées alimentaires, conformément aux projets de développement national des Comores.

L’accord fournira également un soutien au secteur de la santé et au financement des PME et proposera des projets d’assistance technique pour soutenir les objectifs de développement national du pays.

Par ailleurs, M. Mohamed Lemine Ould Dehbi, ministre des Finances de Mauritanie, et M. Sonbol ont signé un accord de financement commercial Murabaha pour soutenir le secteur de la santé du pays.

La « Murabaha » est un terme de finance islamique qui signifie intermédiation. Dans une opération de ce genre, l’institution financière (la banque) va servir de médiateur entre l’acheteur (l’emprunteur) et le vendeur du produit.

Dans le cadre de cet accord, l’ITFC fournira 10 millions de dollars à la Camec, l’entité gouvernementale chargée de la distribution des médicaments dans le secteur public, et 20 millions de dollars supplémentaires à la SNIM, la société qui effectue l’exploration, la production et la commercialisation du minerai de fer.

Un accord de renouvellement auprès de la Somelec, une entreprise publique chargée d’assurer la sécurité énergétique du pays (production d’électricité), a également été signé pour soutenir l’objectif de développement national dans le secteur de l’énergie.

En outre, le directeur général de l’ITFC et M. Lassane Kabore, ministre de l’Économie, des Finances et du Développement du Burkina Faso ont signé un addendum à l’accord-cadre révisé. Ce dernier, d’un montant de 1,5 milliard de dollars et d’une durée de cinq ans, a été initialement signé en octobre 2018.

L’ITFC contribuera à travers cet accord au financement de projets prioritaires au Burkina Faso dans le secteur agricole, le secteur de la santé et le secteur privé, notamment l’exportation de produits agricoles et l’importation de produits énergétiques, mais aussi de médicaments et d’équipements de santé, et la mise en œuvre de programmes d’assistance technique pour les secteurs stratégiques de l’économie nationale.

Lors de ce 46ème sommet, l’ITFC a signé au total dix accords majeurs de financement du commerce d’une valeur de plus de 1,2 milliards de dollars, ainsi que des accords de développement du commerce avec ses pays membres d’Asie et d’Afrique.

Les accords-cadres, qui permettent de financer les secteurs public et privé, ainsi que des programmes d’assistance technique liée au commerce pour le développement des exportations et les initiatives de développement des PME, ciblent les industries à forte croissance, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie et soutiennent l’achat d’équipements médicaux essentiels.

« Nous sommes fiers d’avoir signé 10 accords de financement et de développement du commerce lors de la 46e réunion annuelle de la BID. L’impact de ces accords sera significatif pour les populations et améliorera considérablement la prospérité économique de nos pays membres », a déclaré le directeur général de l’ITFC.

« Cette étape importante réaffirme la confiance mutuelle entre ceux-ci et les équipes de l’ITFC et notre engagement à soutenir la croissance économique des pays membres de l’OCI, en particulier pendant la période difficile de la pandémie du Covid-19 », a-t-il ajouté.

Afrique : le succès de la Zlecaf exige un nouvel état d’esprit

Les Africains doivent préférer les produits locaux si on veut réussir la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), soutient un haut fonctionnaire sud-africain.S’exprimant lors d’une réunion avec la Communauté des affaires sud-africaine au Cap, Oluranti Doherty, Responsable du développement des exportations de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a déclaré que le déblocage du marché de la Zlecaf nécessiterait un changement de mentalité.

« Il faudra du courage de la part des commerçants pour rechercher de nouvelles opportunités de marché sur le continent, plutôt que la convention actuelle consistant à sauter dans un avion pour la Chine et d’autres pays d’outre-mer », a dit M. Doherty.

Selon lui, la prochaine foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra dans la ville portuaire sud-africaine de Durban en novembre 2021, offrira une plateforme au secteur privé africain pour évaluer le niveau des opportunités offertes par la Zlecaf.

« Nous pensons que l’IATF jouera un rôle important en faisant du commerce intra-africain une réalité, soutenant ainsi la mise en œuvre de la Zlecaf en fournissant une plateforme pour les acheteurs et les vendeurs, les investisseurs et les gouvernements, afin de se connecter, d’échanger des informations sur le commerce, les investissements et le marché et de conclure des accords commerciaux », a poursuivi M. Doherty.

Afreximbank, l’Union africaine et le Secrétariat de la Zlecaf vont organiser une tournée de promotion de l’IATF-2021, qui se déroulera du 15 au 21 novembre.

La tournée du Cap a donné lieu à un débat, hier mercredi, sur le thème : « Débloquer les chaînes de valeur régionales et mondiales par la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ».

L’Etat islamique au Grand Sahara perd son chef

Le président Emmanuel Macron a confirmé jeudi la mort d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui considéré comme responsable de la plupart des attaques jihadistes dans la zone des trois frontières à cheval entre le Mali, le Niger et le Burkina.L’élimination de l’émir de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) constitue, pour le chef de l’Etat français, « un nouveau succès majeur dans le combat contre les groupes terroristes au Sahel ».

S’exprimant sur Twitter, dans la nuit de mercredi à jeudi, Emmanuel Macron n’a pas indiqué la date de la mort d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui mais a tout de même précisé que celui que l’on surnomme Awas « a été neutralisé par les forces françaises » présentes au Sahel depuis août 2014 dans le cadre de l’opération Serval devenue Barkhane.

Pour sa part, Florence Parly, la ministre française des Armées, a expliqué sur Radio France Internationale (RFI) que le chef de l’Etat islamique au Grand Sahara a perdu la vie dans « une attaque qui a eu lieu il y a quelques semaines
et nous sommes aujourd’hui certains qu’il s’agit bien du numéro un de l’EIGS ».

Plus tôt sur Twitter, elle a salué ce « coup décisif contre ce groupe terroriste » qui est l’une des principales organisations jihadistes contre lesquelles la France et ses partenaires luttent au Sahel.

L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, avait en fait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel depuis 2020. Adnane Abou Walid al-Sahraoui, nom de guerre de Lehbib Ould Ali, est né dans les années 1970 au Sahara occidental.

Membre de la grande tribu nomade des Reguibat, il a adhéré dans plusieurs mouvements armés dont Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Après la mouvance armée islamiste lors de la guerre civile algérienne, il rejoint le Front Polisario avant d’apparaître dans le nord Mali en 2010. Il participe ainsi à la fondation du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un groupe islamiste proche d’Al-Qaida.

Plusieurs observateurs estiment que sa mort s’inscrit dans un contexte où l’organisation terroriste est fortement affaiblie par la neutralisation, ces derniers mois, de plusieurs de ses hauts cadres.

En juin dernier, la France affirmait encore avoir tué l’émir général d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Une mort qui était qualifiée de « coup psychologique pour le jihadisme » par le professeur de Relations internationales marocain à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, Djallil Lounna, dans un entretien avec APA.

Felwine Sarr parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde en 2020

L’universitaire sénégalais et sa collègue française Bénédicte Savoy figurent dans la catégorie des « Pionniers » du classement annuel établi par Time, le célèbre magazine américain.C’est la consécration du travail des auteurs du « Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle ». Le document, commandité par le président Emmanuel Macron, est censé préparer le terrain pour « des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain ».

Sur Twitter, Felwine Sarr, qui enseigne actuellement à l’Université américaine de Duke, a accueilli la nouvelle avec humilité : « Notre contribution au débat sur la restitution du patrimoine africain nous vaut avec Bénédicte Savoy d’être dans le TIME 100 ».

L’idée de rendre à l’Afrique des objets culturels, conservés dans des musées de l’Hexagone, a germé dans la tête du chef de l’Etat français à la suite de son discours prononcé à l’Université de Ouagadougou, au Burkina Faso, le 28 novembre 2017. 

Le jeune président s’était alors fixé un délai de cinq ans pour l’entame du processus de restitution. Le 17 décembre 2020, l’Assemblée nationale française a adopté, en lecture définitive, le projet de loi portant sur la restitution de biens culturels au Bénin et au Sénégal.

En conséquence, Emmanuel Macron a décidé de restituer 26 œuvres réclamées par les autorités béninoises. Ces artefacts sont des prises de guerre du général Dodds dans le palais de Béhanzin en 1892.

Il s’agit de sculptures royales anthropomorphes, de trônes et sièges, de la porte du palais royal d’Abomey, d’autels portatifs, de récades (bâtons de danse guerrière) et d’autres objets.

Outre Felwine Sarr, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et la chanteuse béninoise Angélique Kidjo font partie des 100 personnalités les plus influentes du monde en 2020 respectivement dans les catégories « Leaders » et « Titans ».

Zimbabwe : vers l’importation d’électricité du Mozambique et de la Zambie

A cause de sa faible capacité de production d’énergie, le Zimbabwe est actuellement confronté à des coupures intempestives pouvant durer huit heures dans certaines zones.L’ancienne Rhodésie du Sud, devenue le Zimbabwe, consomme principalement du courant produit par les pays voisins. Car les deux principales centrales électriques du pays, Kariba South et Hwange, font l’objet de travaux de réhabilitation.

A ce jour, plus de 35 % de l’électricité consommée au Zimbabwe provient du Mozambique et de l’Afrique du Sud. « Nous sommes en négociation avec le Mozambique pour 180 mégawatts supplémentaires et avec la Zambie pour 100 mégawatts », a fait savoir mercredi Zhemu Soda, le ministre zimbabwéen de l’Energie.

Politique, environnement et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent nombre de sujet notamment les tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement, les conséquences du changement climatique, la tendance baissière des cas de contamination au Covid-19 et la validation du pass vaccinal marocain en Europe.+Le Matin+ écrit que le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, poursuit ses consultations pour former sa majorité gouvernementale. Après le PAM, l’Istiqlal, l’USFP, le MP et l’UC, le nouveau Chef de l’Exécutif a reçu le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, le secrétaire général du MDS, Abdessamad Archane, ainsi que celui du FFD, Mustapha Benali.

Le Chef du gouvernement a également reçu les responsables de la Fédération de la Gauche démocratique. Le PJD a, quant à lui, décliné l’invitation du Chef du gouvernement. En tout cas, Aziz Akhanouch s’est montré optimiste à l’issue de ce premier round, indiquant que les contours du nouveau gouvernement seront tracés la semaine prochaine.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho nouvelle édition du rapport Groundswell dans lequel la Banque mondiale estime que, si les responsables ne prennent aucune mesure en faveur du climat, 1,9 million de Marocains seraient amenés à migrer à l’intérieur du Royaume à l’horizon 2050.

Le rapport met en exergue trois scénarios concernant la migration climatique interne : le scénario pessimiste (émissions élevées de gaz à effet de serre combinées à des trajectoires de développement inégales), le scénario de développement plus inclusif (émissions toujours élevées mais combinées à des trajectoires de développement améliorées) et le scénario plus favorable au climat (émissions de gaz à effet de serre réduites).

Selon le rapport, dans les deux premiers scénarios, les migrants climatiques vont constituer à l’horizon 2050 respectivement 21%, 52% du total des migrants internes au Maroc. Dans le cas du 3ème scénario, ils représentent 10% du total des migrants internes.

+Libération+ relève que le nombre des cas positifs de Covid-19 a poursuivi sa baisse pour la cinquième semaine consécutive.

« L’étude des indicateurs relatifs au suivi de la situation épidémiologique, du 31 août au 13 septembre, montre que la tendance baissière se poursuit depuis cinq semaines en ce qui concerne les cas positifs de Covid-19 », a déclaré le chef de la division des maladies transmissibles au ministère, Abdelkrim Meziane Bellefquih, cité par la publication.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que la Commission européenne a décidé, mercredi, d’établir l’équivalence des certificats Covid-19 délivrés par le Maroc avec ceux de l’Union européenne (UE).

« Aux fins de faciliter l’exercice du droit à la libre circulation au sein de l’Union, les certificats Covid-19 de vaccination et de test délivrés par le Royaume du Maroc conformément au système SGC’Cov sont considérés comme équivalents à ceux délivrés conformément au règlement (UE) 2021/953», lit-on dans le texte de la décision européenne.

Sénégal : Simon et Kilifeu, des activistes dans de beaux draps

Ces membres fondateurs du mouvement citoyen Y’en a marre sont placés sous mandat de dépôt depuis mercredi après leur inculpation dans une affaire de trafic de passeports.Les activistes sénégalais traversent une zone de turbulence. Avant cette affaire, Guy Marius Sagna a été arrêté dimanche pour la énième fois après avoir participé à une marche non autorisée contre la cherté de la vie.

Assane Diouf, souvent qualifié d’« insulteur public numéro un », est également alpagué dans la même semaine pour destruction de biens appartenant à autrui.

Mais l’affaire qui défraie la chronique ces temps-ci est bien le trafic de passeports et de visas dans laquelle deux membres fondateurs de Y’en a marre sont mis en cause. Ce mouvement s’est fait remarquer depuis sa création en janvier 2011 dans ses combats citoyens contre la corruption, la mauvaise gouvernance et pour un « Nouveau Type de Sénégalais ».

Suffisant pour que plusieurs observateurs disent que Simon Kouka et Landing Mbessane Seck, à l’état civil, ont prêté le flanc au vu de toutes les valeurs qu’ils défendaient. Les deux rappeurs ont en effet été inculpés pour trafic de migrants, faux et usage de faux et association de malfaiteurs, entre autres.

Après les avoir écoutés, le juge d’instruction du deuxième cabinet a décidé de leur sort dans l’après-midi du mercredi. Il a également prononcé le mandat de dépôt pour Thierno Amadou Diallo, l’« ami de longue date » qui aurait filmé Kilifeu en train de recevoir une somme d’argent pour lui faciliter l’obtention de visas. Il purge déjà une peine de deux mois pour vol, selon le quotidien sénégalais EnQuête.

Par ailleurs, deux députés de la majorité présidentielle sont aussi cités dans ce dossier de trafic de documents de voyage. Le journal Libération rapportait mardi que « Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho ont +épousé+ 14 clientes de Kondé », présenté comme le cerveau de cette affaire, en vue de leur permettre avec leurs statuts de parlementaires de bénéficier facilement de passeports diplomatiques ou de visas.

« Ils étaient informés et percevaient leurs pourcentages », a confessé Kondé dans un Procès-Verbal exploité par le journal qui note qu’« ils sont mouillés jusqu’à la moelle ».

Pour sa part, L’Observateur s’indigne ce jeudi de la « série d’affaires à retentissement » qui salit « l’image » de l’Assemblée nationale. Ce journal rappelle l’histoire du trafic de faux billets de banque qui avait coûté la prison, pour quelques temps, à Seydina Fall Bougazelli, un député de la majorité parlementaire.

Dénonçant dans ce nouveau dossier « le silence intrigant du président de l’institution », Moustapha Niasse, L’Observateur soutient de toute façon que cette treizième législature est « un mandat qui fait tâche ».

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire du trafic de passeports

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement de cette histoire mettant en cause des activistes et des députés.Placés sous mandat de dépôt mercredi, Kilifeu et Simon du mouvement citoyen Y’en a marre reçoivent leur « passeport pour la prison », titre Le Quotidien qui souligne qu’ils ont été inculpés pour trafic de migrants, faux et usage de faux…

L’Observateur ajoute « l’association de malfaiteurs » parmi les chefs d’inculpation retenus contre les deux activistes avant de revenir sur « Simon, l’accident vasculaire cérébral et le mandat de dépôt ». Le journal note également que l’Assemblée nationale traîne « une image en plein trafic » avec les députés cités dans la « série d’affaires à retentissement ».

EnQuête fait un focus sur Thierno Amadou Diallo alias Thier. Il s’agit du « mauvais +ami+ » qui a filmé à leur insu les membres de Y’en a marre dans ce dossier de trafic de passeports. Condamné récemment à deux mois de prison pour vol et cité en 2017 dans « une vaste entreprise de trafic de migrants sri-lankais », il est pourtant « un ami de longue date des rappeurs » du groupe Keur Gui.

Dans un autre fait divers, Libération informe de l’arrestation de membres d’une « mafia interne (qui) pillait les comptes des clients » à la Banque islamique du Sénégal (BIS).

Prenant appui sur le niveau de chômage, l’oisiveté, la cherté de la vie, le manque d’emplois, la Covid-19 et les maigres salaires entre autres, Sud Quotidien fait une « radioscopie d’une pauvreté galopante » au Sénégal.

Et après la « polémique sur les chiffres de la pauvreté » publiés par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), WalfQuotidien rapporte que le ministre de l’Economie, Amadou Hott, est « lynché par son propre camp ».

En politique, le journal analyse « ce qui manque à l’opposition » dans son combat contre Macky Sall. Pendant ce temps, L’AS souligne que « Khalifa Sall (se trouve) dans un dilemme cornélien ».

L’ex-maire de Dakar n’a pas encore dit où il allait se ranger dans la « bataille » entre Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux de ses proches qui veulent conquérir la mairie de la capitale sénégalaise aux prochaines Locales.

En amont de ces élections, Vox Populi revient sur « ces étapes cruciales du calendrier électoral ». Le journal explique « ce qui va se passer d’ici le dimanche 23 janvier 2022 et l’après-jour du vote ».

A propos de l’Afrobasket féminin 2021, prévu du 18 au 26 septembre à Yaoundé, au Cameroun, le quotidien sportif Stades présente les 12 Lionnes qui s’afficheront « dans la peau d’outsiders ».

Cocid-19: 115 nouveaux cas et 6 décès enregistrés en Côte d’Ivoire mercredi

La Côte d’Ivoire a enregistré mercredi 115 nouveau cas de Covid-19 et six décès liés à la pandémie, selon des données du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

« Ce mercredi 15 septembre 2021, 115 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 814 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 101 guéris et 6 décès », indique un communiqué du ministère de la Santé. 

A la date du 15 septembre 2021, le pays compte 58 341 cas confirmés dont 56 245 personnes guéries, 540 décès et 1 556 cas actifs, précise le communiqué qui mentionne que le nombre total d’échantillons a atteint 961 259. 

Concernant la campagne vaccinale, le ministère de la Santé avance qu’au 14 septembre, 35 972 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 620 480 doses du 1er mars au 14 septembre 2021.  

La veille, 78 nouveaux cas de Covid-19 étaient notifiés avec 14 décès. Pour freiner la contamination, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner.

La réforme du système éducatif ivoirien doit intégrer le digital (sociologue)

L’école doit évoluer avec les réalités et les défis du moment, selon la sociologue Ténin Diabaté, qui appelle à la prise en compte du digital dans la réforme du système éducatif ivoirien, en cours.

L’école, selon l’époque, « doit prendre en compte les réalités du moment, l’informatique et la digitalisation », a dit à Abidjan mercredi professeur Ténin Diabaté, lors d’une table ronde sur les états généraux du système éducatif ivoirien. 

Cette table ronde, organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), à travers sa Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, avait pour thème « Les modalités d’évaluation dans le système éducatif ivoirien pour un enseignement de qualité ». 

Selon les constats de plusieurs observateurs, ces dernières années, le système éducatif ivoirien dans son ensemble présente des « failles », ce qui a entraîné une baisse du niveau des élèves.  

La Commission de la jeunesse de la CSCI note « le manque de motivation pour le travail des enseignants » d’une part et leur recrutement souvent basé sur la facilité d’autre part, ce qui influence leur productivité et le niveau scolaire des élèves. 

Pour elle, le cadre offert par le gouvernement et le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation avec l’idée de faire les états généraux de l’éducation constitue une opportunité pour réformer le système éducatif ivoirien.

« Il faut un État fort qui n’a pas peur de faire des réformes », a estimé le professeur en sociologie Ténin Diabaté, qui souligne que le cadre institutionnel doit permettre une éducation efficiente et le développement du capital humain. 

Tout le monde est comptable de la dégradation du niveau scolaire des élèves, a-t-elle martelé, faisant savoir que les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ont démissionné. 

Déjà, dans le cocon familial, le parent doit amener l’enfant à l’entrepreneuriat, tout comme l’école, ce qui est une piste d’emploi pour l’apprenant, a indiqué Mme Ténin Diabaté, appelant à développer l’art et la compétitivité chez les élèves. 

Le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, a pour sa part soutenu que l’école doit forger la personnalité. De ce fait, elle doit permettre une socialisation de l’apprenant. 

Cette table ronde de la CSCI vise à faire des propositions au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation et au gouvernement en vue de l’amélioration du système éducatif en Côte d’Ivoire. 

En termes de recommandations, la Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, propose que le gouvernement reconsidère le mode d’octroi des agréments pour l’ouverture des écoles. 

Ensuite, elle invite l’Etat à mettre en place une bonne politique de suivi et d’évaluation des établissements homologués afin de susciter un regain d’intérêt pour l’école en primant les plus méritants afin de promouvoir l’excellence.

Installation d’une Cellule genre au sein de la presse ivoirienne

L’inspecteur technique du ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Cissoko Haliath, a procédé mardi à l’installation d’une Cellule genre au sein de la presse, à l’issue d’un atelier de formation de deux jours sur le concept genre, à Abidjan.

Mme Cissoko Haliath, qui représentait la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Nassénéba Touré, a baptisé les membres de cette Cellule genre de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), une entité regroupant près de 250 femmes journalistes.       

L’événement s’est tenu dans les locaux de la Maison de la presse, à Abidjan. Mais, peu avant la mise en place de la Cellule genre, la directrice du Genre et de l’équité du ministère de la Femme, Mme Florence Tano, a installé un Comité de pilotage.    

Le Comité de pilotage comprend M. Germain N’Dri, Hermance N’Tah et Laurent Okoué. La Cellule genre, elle, est composée d’un secrétaire technique, Marylise Aimée Konan, présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), un secrétaire technique adjoint, Jean Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).  

La cellule comprend en outre M. Lassina Sermé, responsable chargé des études, du suivi et de l’évaluation, M. Moussa Bakayoko, chargé du budget et de la mobilisation des ressources, Mme Anne Marie N’Guessan, chargée des partenariats, Mme Oumou Barry, responsable projets et M. André Silver Konan, responsable chargé des alertes réseaux sociaux.  

L’atelier de formation, tenu les 13 et 14 septembre 2021, a eu pour thème « Le journalisme au prisme du genre: enjeux et perspectives ». Selon Mme Florence Tanoh qui a animé cette session, il s’agissait d’outiller les journalistes afin de profiler leurs écrits en vue d’un changement de mentalité.

Le concept genre, expliquera-t-elle, a pour but de permettre « une égalité de chance, des opportunités et non une égalité de sexe », dans une société, où la masculinité semble dominer tous les secteurs. Toute chose qui devrait d’ailleurs permettre d’atteindre l’équité et la justice.     

M. Laurent Okoué, représentant M. Jean Claude Coulibaly, le président de l’UNJCI, la faîtière de la presse en Côte d’Ivoire, a traduit les remerciements de l’organisation pour cette initiative, ajoutant que l’Union se tient aux côtés du ministère de la Femme pour d’autres challenges et défis.

La présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), Marylise Aimée Konan, s’est pour sa part félicitée de cette instance qui permet aux journalistes d’être imprégnés du concept genre, une notion à polémique, pour mieux expliquer ses enjeux aux populations.

Au cours de la formation, Mme Tanoh a fait observer que le concept genre « doit être associé aux rôles sociaux que nous jouons», car il prend en compte les besoins sexospécifiques, tant chez la femme que chez l’homme. Et ce, « de façon égalitaire ».      

Ce concept scientifique est apparu en 1955 chez les sexologues et les psychologues. En 1970, les sociologues s’y intéressent et relèvent que l’égalité de chance recherchée est délicate, car les femmes sont ancrées dans des rôles domestiques, alors que les hommes dominent l’aspect décisionnel.      

Maroc: Le Général de Corps d’armée Belkhir El Farouk nommé inspecteur général des FAR

Le Roi Mohammed VI, chef suprême et chef d’état-major général des Forces Armées Royales (FAR) a nommé, mercredi, le Général de corps d’armée, Belkhir El Farouk, inspecteur général des FAR, en remplacement du général de corps d’armée, Abdelfattah Louarak.Le Général de corps d’armée Belkhir El Farouk a été choisi pour ce poste au vu de « ses compétences professionnelles et de l’esprit élevé de responsabilité dont il a fait preuve lors des différentes missions qui lui ont été confiées », indique un communiqué du ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Le général de corps d’armée Belkhir El Farouk continuera d’assumer ses missions de commandant de la zone Sud, précise la même source.

Nigeria : chute de plus de 17% de l’inflation (officiel)

Le taux d’inflation au Nigeria a régressé de 17,01% en août contre 17,38% en juillet de cette année, selon le Bureau national des statistiques (NBS).L’économie nigériane reprend de l’oxygène. Le bureau national des statistiques a fait savoir mercredi que la baisse de l’inflation sur les prix des denrées alimentaires se poursuivait pour le cinquième mois consécutif. Elle a ralenti en effet à 20,30% au cours de la période considérée contre 21,03% en juillet.

Les prix des aliments de base avaient augmenté à un rythme plus lent en août, rappelle le NBS. Cette situation s’expliquait par la modération des prix des denrées de première nécessité, à savoir le pain, la viande, l’huile, entre autres.

Par ailleurs, l’inflation de base ne concerne pas les prix des produits agricoles volatils. Mais le NBS constate tout de même à ce niveau un ralentissement à 13,41% en août 2021. Ce qui traduit une baisse de 0,31% en comparaison avec le taux de 13,72% enregistré en juillet.

Zimbabwe : Norman Mapeza, entraîneur intérimaire des Warriors

Le technicien local hérite de l’équipe nationale de football en remplacement du Croate Zdravko Logarušić, limogé le 12 septembre dernier.C’est un contrat de courte durée pour Norman Mapeza. La Fédération zimbabwéenne de football (ZFA, sigle en anglais) lui a donné, ce mercredi, trois mois pour diriger la sélection lors des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Norman Mapeza occupe, pour la cinquième fois, le poste d’entraîneur de l’équipe nationale de foot. Dans sa nouvelle mission, l’ancien milieu de terrain de Galatasaray (Turquie) sera assisté par Taurai Mangwiro, Mandla Mpofu et Energy Murambodoro.

Egypte : les Etats-Unis réduisent leur aide militaire

Pour Washington, Le Caire sous la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi n’en fait pas assez en matière de protection des droits de l’Homme.C’est un coup dur pour l’Egypte. Les Etats-Unis ont revu à la baisse le montant de l’aide militaire. Les équipements militaires que l’administration Biden va remettre à l’Egypte sont estimés à 130 millions de dollars contre 170 millions de dollars initialement prévus.

La mesure du pays de l’oncle Sam ne satisfait pas totalement les organisations de défense des droits de l’Homme en Egypte. Elles considèrent le déblocage d’une partie des fonds comme une « trahison » qui sape leur engagement dans la promotion des droits humain dans le pays.

Toutefois, le Département d’Etat américain compte exprimer son mécontentement au gouvernement égyptien accusé de réprimer brutalement toutes les voix discordantes. De son côté, Le Caire nie en bloc les accusations de répression.

Kenya : la hausse du prix du carburant passe mal

A compter de ce mercredi, le prix du litre est fixé à un peu plus d’un dollar par l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (EPRA, sigle en anglais).L’instabilité des prix sur le marché mondial est invoquée Pour justifier cette hausse. Des facteurs endogènes comme l’augmentation de la taxation des produits pétroliers et des tarifs de transport, surtout autour de la capitale Nairobi, sont aussi convoqués.

Pourtant, le gouvernement a accordé une subvention aux revendeurs agréés de carburant afin de stabiliser les prix. Globalement, le coût de la vie qui a explosé est mal vécu par une bonne frange de la population kenyane.

Les consommateurs entendent agir pour pousser les autorités à diminuer les prix du carburant. Sur les médias sociaux, un citoyen opte pour le blocage des routes là où un autre réclame tout simplement la démission du président Uhuru Kenyatta.

Amadou Hott en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la lecture du ministre de l’Economie sur l’enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) sur le niveau de pauvreté national.Le Quotidien livre « la Hott lecture du ministre » de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. « La hausse de la pauvreté a été moins importante que celle de la population, qui a été de 3.205.415 habitants », a-t-il indiqué.

« La pauvreté a reculé au Sénégal », a déclaré cette fois le ministre Amadou Hott dans Le Témoin. Il reconnait toutefois que « 200.000 Sénégalais » sont devenus pauvres entre 2011 et 2018 même si « la pauvreté a régressé » dans la période considérée.

Pour Vox Populi, « le ministre de l’Economie s’agrippe au taux de pauvreté » en lisant « autrement les chiffres » de l’ANSD. Dans Sud Quotidien, il « brandit (même) ses chiffres ».

L’Observateur évoque « les arguments » du ministre Hott mais se penche plus sur « les coups durs d’un faux départ économique ». Expliquant la pauvreté au Sénégal, le journal pointe « le gros problème de l’efficience des politiques publiques ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports, L’Observateur livre « les détails du réquisitoire du procureur contre Kilifeu, Simon, Thier et X » qui encourent des « peines allant jusqu’à 10 ans de prison ».

Libération précise, pour sa part, qu’il s’agit de « 10 infractions visées ». Elles vont de l’association de malfaiteurs à la corruption en passant par la tentative de trafic de migrants, le faux dans un document administratif, entre autres.

Toujours dans ce dossier, EnQuête note que « Thier refait le coup à Simon » après avoir filmé Kilifeu à son insu. Il « a réussi à filmer une transaction » avec le rappeur-activiste du mouvement Y’en a marre dans « une conversation riche en révélations explosives ».

Sur un autre sujet, le gouverneur de la région de Ziguinchor (Sud), Guedji Diouf, déclare dans WalfQuotidien qu’« aujourd’hui, la Casamance est totalement désenclavée ».

Cette année par exemple, on a exporté plus de 61 mille tonnes d’anacarde pour un chiffre d’affaires de 27 milliards F CFA. De même, l’aéroport de Ziguinchor est le seul en Afrique qui a vu le nombre de passagers augmenter pendant la période de la pandémie, a confié l’autorité administrative.

Législatif et politique au menu des quotidiens marocains

Les élections du 8 septembre, les tractations pour la formation du futur gouvernement et le Gazoduc Maghreb-Europe au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Assahra Al Maghribia+, qui aborde les élections du 8 septembre, écrit qu’à travers l’organisation réussie des élections communales, régionales et législatives en une seule journée, saluée par les observateurs internationaux, et avec de surcroît un taux de participation de plus de 50%, le Maroc a prouvé de manière irréfutable qu’il est pleinement déterminé de non seulement consacrer « l’exception marocaine », mais de la renforcer davantage pour devenir une « tradition ».

Cela constitue un « acte de fierté » dans un pays qui s’attache à « écrire l’histoire » et « développer remarquablement son produit », ce qui « réjouit les amis » et « fâche les adversaires », estime le journal.

La commémoration cette année de la Journée internationale de la démocratie (15 septembre) aura un goût particulier, car elle coïncide avec « l’ajout d’une autre pierre à notre édifice », estime-t-il, notant que le Maroc a prouvé au monde entier que le citoyen marocain est imprégné de la démocratie, qui devient une partie intégrante de sa vie quotidienne.

Evoquant la formation du futur gouvernement +L’Economiste+ souligne que sauf si les rapports de force et tiraillements internes aux partis en décident autrement, « les choses devraient aller vite en principe », souhaitant que « les arbitrages ultimes puissent se jouer sur les options programmatiques », et moins sur la course aux fauteuils ministériels.

Le quotidien évoque une autre difficulté, qui réside dans la structure même du gouvernement, c’est-à-dire dans la capacité à obtenir une équipe « ramassée » avec le moins de ministres possible, notant que les trois premières formations auront de l’ascendant dans les négociations.

Il souhaite également que l’orientation adoptée pour la constitution de la majorité « puisse contribuer à la stabilisation du futur exécutif et à une meilleure cohérence de l’action publique ».

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les consultations du chef de gouvernement désigné Aziz Akhannouch avec les partis politiques se font à « un rythme soutenu ». Après le PAM et l’Istiqlal, Akhannouch a rencontré le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, qui a déclaré que son parti «est toujours prêt à donner davantage pour faire aboutir le nouveau projet de développement du Royaume».

Par la suite, Akhannouch a eu lundi des entretiens avec le secrétaire général du parti du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser. Cette entrevue a été pour lui une occasion d’avoir une idée précise sur le mode opératoire suivant lequel le chef de gouvernement désigné entend former son gouvernement. De son côté, le secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid, a affirmé, lundi à l’issue d’une rencontre avec Akhannouch, que son parti est disposé à apporter sa contribution en cette « étape décisive ».

+L’Opinion+, qui revient sur le Gazoduc Maghreb Europe (GME), écrit qu’au vu de la situation actuelle des relations maroco-algériennes, rompues unilatéralement par le régime algérien, tout indique que le contrat de transit se rapportant à ce gazoduc, qui arrive à expiration le 31 octobre, « ne sera pas renouvelé ».

Les responsables algériens présentent cette résiliation comme une « punition » contre le Maroc, relève la publication.

En coupant ce canal de coopération et de partenariat entre les deux pays, les autorités algériennes « croient saborder l’élan économique et industriel du Maroc » et « espèrent freiner sa domination naissante et grandissante sur les marchés de l’automobile et de l’aéronautique, entre autres », note-t-il.

« De ces sombres desseins, il n’en sera rien. Non seulement les échanges entre les peuples persisteront et se développeront (…) mais l’élan du Maroc ne sera nullement contrarié par cet ultime acte d’hostilité qu’est l’arrêt du GME », souligne-t-il.

Covid-19: 14 décès enregistrés en Côte d’Ivoire en 24 heures

Quatorze décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en Côte d’Ivoire, une grande première depuis le début de la troisième vague en juillet dernier dans le pays.

Le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a enregistré « ce mardi 14 septembre 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 487 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 111 guéris et 14 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 14 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 58 226 cas confirmés dont 56 144 personnes guéries, 534 décès et 1 548 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 958 345.

Le 13 septembre, 24 282 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 572 866 doses du 1er mars au 13 septembre.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: une opération « coup de poing » lancée contre la corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo, a lancé mardi l’opération de vérification dénommées « Coup de poing » visant les structures délivrant des services publics à fort soupçon de corruption.

L’opération « coup de poing » qui consiste à mener des « investigations dans des structures délivrant des services publics permettra de soulager le quotidien des Ivoiriens en freinant les formes de corruption les plus pernicieuses dans ces structures visitées », a dit M. Epiphane Zoro face à la presse.  

Elle s’inscrit dans le cadre des résultats 1 et 3 de la feuille de route 2021 du ministère, qui visent à « dissuader les acteurs de la corruption et renforcer la relation de confiance entre l’État et les citoyens », a-t-il ajouté. 

La démarche comprend trois volets, à savoir la phase de préparation des opérations, la phase de mise en œuvre des opérations et la phase de la mise en place de dispositif anti-corruption dans les structures concernées.

Il a précisé que la phase de préparation a consisté à identifier une liste des structures à fort soupçon, d’identifier les formes de corruption à fort impact sur les populations et de mettre en place les équipes d’investigation.

Concernant la phase de mise en œuvre, il a fait savoir qu’ elle a permis à son département de conduire les opérations, de recueillir les preuves sur les actes de corruption ciblées et de détecter des actes flagrants de corruption. 

La phase de mise en place de dispositif de prévention, elle, consistera à mettre en place des outils de mise en conformité afin de réduire le risque de survenance d’actes de corruption et un dispositif d’alerte pour les usagers et le personnel interne à la structure.

Les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, de la construction, de la justice et de la fonction publique, sont dans le viseur du ministère en charge de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.  

La collecte d’informations émanant d’organisation diverses, notamment de Transparency, des données de l’INS (Institut national de la statistique) et Afrobaremeter ont, en croire le ministre, permis d’identifier des secteurs prioritaires et les formes de corruption les plus pernicieuses pour les populations. 

Les services publics concernés sont le transport avec l’opération de vérification de faits de corruption signalés au niveau de la SICTA (Société Ivoirienne de Contrôles Techniques Automobiles et Industriels).

Il a été recueilli des preuves montrant des individus, non-agents de la SICTA « facilitateurs », recevant des pots de vin des mains d’usagers afin d’éviter les files d’attente à ceux-ci ; d’éluder les pénalités de retard et de leur assurer un passage avec succès lors du contrôle technique, a-t-il relevé. 

« Une autre opération de vérification d’allégations d’extorsion de fonds par des agents de sécurité (police et gendarmerie) lors de contrôles routiers nous a permis de recueillir des vidéos montrant des agents de police et de gendarmerie recevant des sommes d’argent des mains d’usagers », a-t-il poursuivi.   

Poursuivant, il a noté qu’il a été constaté des tracasseries routières en lien avec le convoyage de produits vivriers. Sur l’axe Hiré-Abidjan, par exemple, le commerçant doit s’acquitter de 20.000 FCFA au total repartis entre les différents barrages pour espérer voir sa marchandise arriver à destination. 

« C’est aussi le cas  sur l’axe Bandjahi-Abidjan où l’opérateur doit débourser la somme de 42.000 FCFA. Même cas de figure entre Bouaflé et Abidjan où la moyenne à payer est de 17.000 FCFA par camion », a-t-il renchéri.  

M. Epiphane Zoro a noté que « des soupçons de forte corruption pèsent dans certains services publics dans lesquels des vérifications aussi se feront afin de démanteler les réseaux. Ainsi, dans le secteur de l’éducation, il est fait état de pression ou le paiement de pot de vin pour l’orientation d’élèves lors des affectations dans les écoles d’enseignement privé ».  

« A cela, s’ajoute l’affectation d’élèves fictifs dans les grandes écoles privées permettant ainsi de détourner les fonds ainsi libérés. Sans oublier le paiement de pots-de-vin aux surveillants lors des examens à grand tirage », a-t-il fait observer. 

Au niveau de la santé, le ministre a indiqué qu’il est dénoncé « le paiement de pots-de-vin pour accélérer la procédure ou obtenir l’accord d’enregistrement d’un médicament, outrepasser le contrôle qualité ou obtenir la certification de bonnes pratiques de fabrication ».  

En outre, il est fait cas de « la facturation des soins réputés gratuits dans les hôpitaux publics » et au niveau de la justice, des cas de soupçons de paiement de pots-de-vin aux démarcheurs pour accélérer le traitement des dossiers lors de l’établissement d’actes de justice, voire le paiement de pots-de-vin moyennant abandon de poursuites ou prononciation de peines plus légères.

Dans le secteur de la construction, il a évoqué des soupçons de paiement de pots-de-vin afin d’acquérir le permis de construire ou modifier la propriété d’une ACD, et le paiement de pots-de-vin au responsable ou élu de collectivités afin d’acquérir les parcelles sans passer par la procédure formelle. 

« Les résultats de ces investigations ont été transmis aux autorités compétentes », a-t-il annoncé, affirmant qu’en ce qui concerne les forces de défense et de sécurité, le Commissaire du gouvernement a été saisi. 

« D’ailleurs, j’animerai une conférence de presse conjointe à cet effet avec M. Ange Kessy Kouamé, le vendredi 17 septembre prochain afin de vous communiquer les poursuites engagées, a-t-il conclu. 

La corruption constitue un défi important pour la bonne gouvernance, la croissance économique durable, la paix et le développement des pays africains. La Banque Africaine de Développement estime que chaque année, 148 milliards de dollars sont perdus en Afrique du fait de la corruption.

Prison d’Abidjan: « jamais » un mineur de 8 ans n’a été incarcéré à la Maca (procureur)

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Adou, dément qu' »aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) », en réaction à un témoignage.

Au cours de l’émission « Les femmes d’ici », diffusée sur les antennes de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée), le 9 septembre 2021, Diana Blé, une invitée, a témoigné sur son séjour carcéral, affirmant avoir vu une fille de 8 ans à la Maca, la plus grande prison du pays. 

« J’ai vu une petite fille de 8 ans qui était emprisonnée à la Maca. J’étais choquée. Je lui ai demandé pourquoi elle était là, elle m’a dit qu’elle a été condamnée par un juge pour avoir volé 3.000 Fcfa »,  a déclaré Mme Diana Blé. 

Selon le procureur de la République de Côte d’Ivoire, « ces propos sont dénués de tout fondement (car) aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ». 

M. Richard Adou qui « s’insurge contre la publication et la diffusion de cette information fausse et tendancieuse », estime qu’elle vise à « jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et son fonctionnement ainsi que ses animateurs ». 

Le procureur précise que l’article 113 du Code pénal ivoirien dispose que « les faits commis par un mineur de 10 ans ne sont pas susceptibles de qualification et de poursuites pénales », poursuit le communiqué.  

L’Etat de Côte d’Ivoire, conformément à ses engagements internationaux, a adopté un cadre législatif qui prévoit des dispositions spécifiques applicables au mineur impliqué dans une procédure pénale en tant qu’auteur, victime ou témoin, a-t-il renchéri.  

La loi en Côte d’Ivoire stipule que la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées, mensongères attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi. De ce fait, cette dame risque des poursuites judiciaires. 

Le Libéria va s’approvisionner en produits pétroliers en Côte d’Ivoire

Le Libéria sollicite auprès de la Côte d’Ivoire, pays voisin, un approvisionnement en produits pétroliers, notamment de l’essence, du gasoil et du bitume.

Dans ce cadre, une délégation libérienne, a été reçue à Abidjan par le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, pour définir le protocole de cette coopération. 

« La demande que cette délégation est venue faire, c’est de pouvoir bénéficier de la production de produits pétroliers en Côte d’Ivoire pour l’approvisionnement du Liberia », a précisé M. Thomas Camara à l’issue d’une séance de travail avec la délégation conduite par son homologue du Liberia en charges des affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah.  

Le gouvernement libérien, à travers cette délégation demande à la Côte d’Ivoire d’approvisionner la République du Liberia avec des produits pétroliers classiques, l’essence et le gasoil et également le bitume, a-t-il ajouté.  

« Nous avons exprimé notre satisfaction dans la mesure où la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société multinationale de bitume sont deux raffineries qui fonctionnent à merveille », a dit M. Thomas Camara, assurant que les deux raffineries sont au plein de leur forme. 

Son département, soulignera-t-il, a accueilli « favorablement cette demande de la République du Liberia », insinuant que la Côte d’Ivoire est en mesure de répondre à cette demande et de leur fournir des produits raffinés provenant de la SIR et de la SMB.

« En ce qui concerne la SMB, ça sera le bitume et concernant la SIR, ça sera les produits pétroliers classiques », a-t-il mentionné,  relevant que pour satisfaire cette demande, les parties ont envisagé deux conventions. 

Une première convention de haut niveau interviendra entre les ministères en charge de l’Énergie et du Pétrole des deux pays qui expriment la volonté des deux gouvernements de collaborer, a noté M. Thomas Camara. 

Ensuite, une deuxième convention définira les éléments techniques entre les opérateurs techniques notamment du côté ivoirien la SIR et la SMB, puis du côté libérien, la raffinerie du Liberia qui va recevoir les produits pétroliers, a-t-il ajouté.  

« Nous désignerons un opérateur au milieu qui se chargera d’enlever les produits ici et de les livrer au Liberia », a-t-il poursuivi, mentionnant que ce sont les accords qui sont prévus et que les deux ministères ont convenu de signer à l’occasion de cette mission.

« Aujourd’hui, c’était la séance d’ouverture et les principes généraux. Un programme de travail a été établi et mercredi, jeudi et vendredi, les opérationnels vont se mettre d’accord sur les quantités, le rythme de livraison et la taille des lots », a fait observer le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.  

Il a en outre fait remarquer que toutes les conditions de livraison vont être discutées entre les opérationnels. A la suite de cela, les équipes venues du Liberia et celles de la Côte d’Ivoire vont conclure les termes des conventions dans les prochains jours.

La semaine dernière, une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée en charge des Mines et de l’énergie, est venue s’inspirer du modèle ivoirien en ce qui concerne la production et la distribution de l’énergie. 

La Côte d’Ivoire envisage d’être un hub pétrolier énergétique de la sous-région ouest-africaine. Le pays distribue de l’énergie électrique à certains États de la sous-région.   

Ouattara invite les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs attributions

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mardi les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs missions et attributions afin d’éviter des chevauchements avec les autres collectivités, lors d’une rencontre.

« J’ai vu déjà quelques problèmes entre certains ministres-gouverneurs et (une) présidente de région », a déclaré M. Alassane Ouattara, à l’ouverture de la rencontre, à la présidence de la République.   

« Je vous propose d’exercer vos missions et vos attributions dans le strict respect de celles de vos villes (par rapport) aux autres collectivités territoriales et aux entités de services déconcentrés », ajouté le président ivoirien. 

Dans le cadre de l’optimisation des dépenses de l’Etat, le chef de l’Etat ivoirien a annoncé avoir instruit le Premier ministre à l’effet de « prendre des dispositions pour que la création des nouveaux Districts n’aient pas d’impacts budgétaires importants ».

Pour 2021, dira-t-il, « la répartition des impôts initialement rétrocédés uniquement au District autonome d’Abidjan et de Yamoussoukro sera étendue aux 12 nouveaux Districts »; et pour bien mener leurs activités, un cadre organique des emplois a été fixé par décret.  

La loi No 2014-451 du 5 août 2014 portant organisation de l’orientation générale de l’administration territoriale prévoit la création du District autonome en vue de renforcer le maillage territorial de l’administration, a rappelé M. Ouattara relativement aux polémiques. 

Cela institue « un palier au dessus de la région et par conséquent « ce n’est pas nouveau contrairement à  ce que j’ai lu dans la presse. C’est depuis 2014 que nous avons prévu de mettre en place les Districts », a-t-il martelé.  

Le District autonome est un véritable pôle de développement local qui doit regrouper au moins deux régions et qui obéit dans son fonctionnement, à la fois aux règles de la déconcentration et de la décentralisation, a-t-il souligné. 

Il a fait savoir que, de ce fait, le District autonome doit contribuer à améliorer l’efficacité de l’action déconcentrée et décentralisée du gouvernement, notamment en ce qui concerne la coordination et le suivi des politiques d’aménagement et de développement du territoire. 

« Nous avons de grands projets d’infrastructures qui vont au-delà des régions et donc il était tout à fait normal que nous ayons des personnalités d’expérience pour la coordination entre plusieurs régions », a-t-il poursuivi.

Les textes régissant les missions et les modalités de fonctionnement des Districts autonomes permettent d' »éviter tout chevauchement dans les attributions des différents acteurs du développement local », a-t-il insisté.  

Le 29 juin 2021, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a créé 12 nouveaux Districts autonomes en plus de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro,  déjà existant. Cette décision vise à poursuivre le maillage territorial du pays, tout en relevant le défi d’un développement équilibré sur le territoire.   

La rencontre s’est tenue en présence du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. Le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, y a également pris part. 

Des opérateurs économiques polonais prospectent les opportunités d’investissements dans les provinces du Sud du Maroc

Les provinces du Sud du Maroc, qui connaissent ces dernières années un essor économique, ont encore un fort potentiel qui reste à prospecter. C’est dans cette optique qu’une délégation d’opérateurs économiques polonais s’est rendue, ce mardi, à Laâyoune, à l’initiative de l’Ambassade du Maroc en Pologne.Cette visite, organisée avec l’appui du Centre régional d’investissement (CRI) de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a été l’occasion de mettre en exergue les opportunités d’affaires et d’investissements dans les provinces du Sud. 

D’emblée, l’Ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun a affiché sa volonté d’aller de l’avant dans les relations de coopération économique entre les deux pays. « Je souhaite de tout cœur que cette visite, que j’espère fructueuse, à travers sa première étape ici à Laâyoune, soit une première occasion de vous rendre compte par vous-mêmes, des importantes opportunités qu’offre notre beau pays (…), osons l’avenir ensemble, marocains et polonais, ensemble, main dans la main, avançant vers un avenir prometteur et fructueux ! », a souligné le diplomate marocain tout en rappelant que les deux pays sont « liés par une amitié profonde marquée notamment par la volonté des deux chefs d’Etats de renforcer davantage les relations bilatérales au niveau économique ».

L’ambassadeur n’a pas manqué de souligner que le Maroc constitue une véritable porte d’entrée vers le marché africain. « Des  atouts qui font du Maroc un des pays les plus attractifs de la région d’Afrique et du Moyen Orient en matière d’investissements », dit-il.

D’autant que les provinces du Sud qui, selon le diplomate marocain, jouent un rôle essentiel dans la compétitivité économique du Maroc et tout particulièrement dans son positionnement de hub africain et en particulier la région de Laâyoune-Sakia El Hamra qui dispose d’importants atouts lui permettant de se positionner en tant que modèle de développement durable à l’échelle nationale et régionale.

Pour inciter les opérateurs économiques polonais à investir dans le Sud du Maroc, Abderrahim Atmoun a réitéré l’engagement pris auparavant par l’Ambassade du Maroc à Varsovie pour continuer à accompagner les chefs d’entreprises privées polonaises et à les aider dans la concrétisation de leurs projets.

L’Ethiopie réceptionne 85 tonnes de fournitures médicales

Le don de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) va répondre aux besoins urgents de plus de 150.000 personnes touchées par la guerre au Tigré.Ces fournitures, qui comprennent des médicaments essentiels, des kits de traumatologie et de chirurgie d’urgence, des perfusions, des consommables, des équipements et des kits anti-choléra, ont été acheminées par un vol charter depuis les Émirats arabes unis.

« Cette livraison contribuera à soutenir nos efforts pour porter secours à des centaines de milliers de familles qui sont dans une situation humanitaire difficile », a déclaré le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l’OMS en Éthiopie.

L’opération de l’OMS a également permis d’expédier plus de 450 tonnes de fournitures médicales d’une valeur de plus de 4,3 millions de dollars américains pour soutenir la lutte contre l’épidémie de choléra au Nigéria, les pénuries critiques de médicaments en Afghanistan et les fournitures de traumatologie et de chirurgie en Syrie et au Yémen.

Démocratie: le Malawi distingué à l’ONU

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, recevra la semaine prochaine un prix de la démocratie en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies à New York, a appris APA ce lundi.Le porte-parole de la présidence, Sean Kampondeni, a déclaré que l’Institut Afrique-Amérique décerne chaque année un prix prestigieux à un pays dont les habitants « ont apporté une contribution significative à la cause de la démocratie ».

« Cette année, le lauréat de l’Institut Afrique-Amérique est le peuple malawite et il a donc été demandé au président d’accepter ce prix », a dit M. Kampondeni aux journalistes lors du point de presse bimensuel du gouvernement.

Il a ajouté que le président assistera à cette cérémonie et prononcera un discours d’acceptation devant les délégués venus du monde entier afin de rendre cet honneur spécial au peuple malawite pour sa résilience au cours des deux dernières années.

Cette récompense intervient plus d’un an après que les Malawites ont protesté avec succès contre les resultats d’un scrutin présidentiel organisé en mai 2019 et remporté par l’ancien président Peter Mutharika.

Les protestations et la contestation judiciaire ont abouti à l’annulation des résultats de la présidentielle et entraîné de nouvelles élections, remportées par Chakwera en juin 2020.

Le Rwanda veut planter 43 millions d’arbres

La campagne de reboisement prévue d’ici à octobre prochain vise à reverdir la capitale, Kigali.Selon la ministre rwandaise de l’Environnement, Jeanne d’Arc Mujawamariya, ces effort entrent dans le cadre de la lutte contre la désertification, alors que le pays cherche à restaurer deux millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.

En 2011, le Rwanda a été le premier pays d’Afrique à s’engager à restaurer des terres dans le cadre du défi de Bonn. Le défi de Bonn, lancé alors par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le ministère fédéral allemand de l’Environnement, vise à restaurer 150 millions d’hectares avant 2020 et 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

En adoptant la restauration des paysages forestiers comme stratégie pour inverser la dégradation généralisée et réanimer le pouvoir naturel des biens et services écosystémiques, le Rwanda a obtenu le soutien des donateurs ainsi que des investissements privés pour tenir son engagement.

Le pays s’est engagé à reboiser deux millions d’hectares de terres déboisées et dégradées, soit 80% de sa superficie totale.

RCA : des détenus préparés à la réinsertion sociale

Plusieurs prisonniers de la Maison d’arrêt de Bangassou (sud-est de la RCA) ont reçu des formations à des métiers leur permettant de retrouver une vie normale après avoir purgé leurs peines.Ce sont au total 50 détenus et deux agents de ladite Maison d’arrêt qui ont été formés en culture maraichères et en saponification, informe le communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

La session a duré trois mois et a été couronnée par une cérémonie, le 10 septembre 2021, en présence de la préfète du Mbomou (sud-est de la RCA), Pierrette Benguere et de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies, Denise Brown, précise le document parvenu ce mardi à APA.

Les détenus ayant choisi de se former en culture maraîchère ont créé un jardin potager d’une superficie d’un hectare et demi, où ils ont cultivé des tomates, du gombo, de l’oignon, entre autres.

Ceux qui ont choisi la saponification ont fabriqué 584 morceaux de savons. Une partie de tous ces produits a été mise en vente sur le marché local et le reste destinée à la consommation des prisonniers.

Le gouvernement centrafricain, dans sa stratégie nationale de démilitarisation des établissements pénitentiaires a entamé avec l’appui de ses partenaires dont la Minusca, un vaste chantier dans la réforme de son système pénitentiaire, informe la note.

Cette dernière ajoute que l’autonomisation des prisonniers à travers des formations à des métiers pour leur permettre de retrouver une vie normale après avoir purgé leurs peines, est l’un des objectifs de cette action.

« Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de réinsertion sociale des détenus, est aussi l’occasion pour la MINUSCA à travers la Section des Affaires pénitentiaires, d’illustrer son soutien à l’Etat centrafricain dans son engagement pour la réforme du secteur pénitentiaire, conformément aux recommandations des états généraux de la Justice tenus en 2007 », a déclaré Mme Brown, citée par le communiqué.

Cette initiative est un projet qui, à long terme, vise à transformer le quotidien des bénéficiaires, mais aussi à lutter contre l’insuffisance alimentaire dans la localité.

« J’exhorte les autorités administratives de la prison, les forces de défense et de sécurité à continuer d’être disponible et à travailler ensemble pour le suivi de ce projet et de sa pérennisation » a dit Pierrette Benguere également cité par le document.