Une Fintech ivoirienne étend ses offres de paiements digitaux

Le groupe ivoirien Weblogy, comprenant un pôle Fintech et des médias numériques, ambitionne d’accélérer la transformation digitale en Afrique.Début janvier 2023, le groupe a annoncé la mise à jour de son application de paiement électronique dénommée « APAYM » avec plusieurs innovations et les dernières technologies de paiement par carte bancaire.

« Désormais, les rechargements des cartes prépayées Abidjan.net par les Mobiles Money et carte bancaire sont gratuits. Les frais de rechargement en espèces dans les agences abidjan.net sont à 1% », indique une note du groupe.

En plus des cartes classiques NSIA, Platinum et virtuelles UBA, Weblogy a signé un nouveau partenariat avec Ecobank pour la confection d’une carte physique APAYM PRO et d’une carte virtuelle APAYM à la tarification compétitive sur le marché.

La carte virtuelle APAYM, selon le groupe, est disponible dès le téléchargement de l’application APAYM (https://apaym.com/) et lors de sa mise à jour. La carte physique APAYM PRO, intégrant un ensemble de programmes, se veut « l’outil idéal pour les commerçants ».

Les utilisateurs peuvent associer leur carte virtuelle à leur compte marchand APAYM PRO, explique le groupe qui précise que le compte marchand APAYM PRO permet au commerçant d’encaisser son argent via trois services : le lien de paiement (un lien virtuel qui permet de se faire payer par cartes Visa, Mastercard, Mobile Money), un QR code et un TPE.

« Notre responsabilité est de faire des nouvelles technologies un outil de développement pour les pays africains. Nous offrons à nos clients un mélange unique de créativité et d’expertise, basé sur notre credo : accélérer la transformation digitale en Afrique », a déclaré Daniel Ahouassa, cofondateur du Groupe Weblogy.

La société Weblogy, gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays d’Afrique francophone, et pour le développement d’applications de paiements mobiles, offre des solutions adaptées aux particuliers comme aux entreprises.

Guinée : vague d’arrestations au sein du FNDC

Mamadou Billo Bah, responsable de la mobilisation et des antennes du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a été placé sous mandat de dépôt.Arrêté en fin de semaine dernière, Mamadou Billo Bah est envoyé en prison. Après une brève audition à la direction des investigations judiciaires, le responsable du FNDC, mouvement dissous par la junte en août 2022, est déféré ce mardi 24 janvier devant le parquet de Dixinn. Mamadou Billo Bah est inculpé pour « organisation d’une réunion illicite et incitation à la violence ».

L’activiste rejoint Oumar Sylla « Foniké Mengué » et Ibrahim Diallo, respectivement coordinateur et responsable des opérations du FNDC en prison depuis septembre 2022.

Déjeuner Macron – Alassane Ouattara à l’Elysée mercredi

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara qui séjourne en France, déjeunera avec son homologue Emmanuel Macron à Paris ce 25 janvier 2023, annonce l’Elysée.Selon l’agenda du président de la République française, M. Emmanuel Macron aura un « déjeuner » à 13h00 (heure locale) au Palais de l’Elysée avec M. Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien. Cette rencontre est la première de l’année 2023.  

Paris et Abidjan ont plusieurs projets de coopération en cours. Les deux personnalités feront le tour de leurs relations bilatérales, mais aborderont également la situation sécuritaire de la région et la conjoncture économique internationale marquée par la crise russo-ukrainienne.  

Leur dernière rencontre date du 16 mai 2022, où le couple présidentiel français a reçu au Palais de l’Elysée, le chef de l’Etat ivoirien et son épouse Dominique Ouattara pour un dîner après le clap d’ouverture de la 6e édition du Forum des marchés Émergents. 

Guinée : Washington annonce une aide financière pour la transition

La promesse américaine intervient après celle des Nations unies qui vont également appuyer la transition en Guinée.A l’occasion d’une visite ce week-end dans la région de Labé, en Moyenne Guinée, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Conakry, Troy Damian Fitrell, a déclaré que son pays apportera son aide à la transition actuellement en cours en Guinée.

Le diplomate américain a annoncé que son gouvernement a décidé d’octroyer une enveloppe de 15 millions de dollars américains pour soutenir des entités locales dans le cadre du processus de la transition qui démarre officiellement ce mois de janvier.

« Nous avons un programme qui va commencer en février. C’est un programme de 15 millions de dollars Us pour soutenir les ONGs et les communautés locales dans leurs activités pour soutenir la transition », a-t-il soutenu.

Le 21 octobre dernier, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le gouvernement de transition guinéen ont trouvé un accord pour une transition de 24 mois. C’était à l’issue d’une mission technique de la Cédéao conduite par Dr Abdel Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’organisation, qui a séjourné à Conakry du 16 au 21 octobre 2022.

Selon cet accord, une transition de 24 mois et qui prend effet à partir de janvier 2023 doit conduire à un retour à l’ordre constitutionnel, après le coup d’Etat mené le 5 septembre 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya, actuellement président de la transition en Guinée.

« La transition de deux ans a commencé, je suis content qu’on a finalement pu démarrer le processus. Le dialogue est un point important, sur ce volet, nous avons beaucoup de travail. Les États-Unis veulent bien assister la Guinée dans ce processus. J’encourage tous les guinéens à participer à ce processus pour faire de cette transition une réussite », a déclaré l’ambassadeur américain.

La promesse américaine intervient après celle de l’organisation des Nations unies qui a assuré que l’institution internationale va appuyer le processus de transition guinéenne.

Les « 49 soldats » ivoiriens et des Casques bleus décorés à Abidjan

La séance de décoration a eu lieu ce mardi 24 janvier 2023 à la Place d’armes Ouattara Thomas d’Aquin de l’Etat-Major Général des Armées, au Camp Gallieni, à Abidjan.La décoration de ces Casques bleus ivoiriens déployés au Mali et des contingents de retour de mission de Tombouctou, de Mopti et de Bamako, s’est déroulée en présence du chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia.  

Les distinctions ont concerné 850 personnes issues du 1er Bataillon pilote projetable, de la 4e Compagnie de protection, du 8e Élément national de soutien, des officiers d’État-major et des gendarmes prévôts engagés dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).  

Cinquante et un (51) soldats ont été faits Chevaliers dans l’Ordre national, dont les 49 militaires ivoiriens condamnés par la justice malienne pour « crimes d’attentat et de complot contre le gouvernement » puis graciés par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Le chef d’Etat-major général des armées, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, a également élevé au grade d’officier 133 soldats issus de la Minusma dans l’Ordre du mérite ivoirien et remis des médailles des forces armées à 666 membres du personnel.

Arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022, et soupçonnés d’être des « mercenaires », les 49 soldats ivoiriens étaient accusés d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective.

Après deux jours de procès devant la Cour d’assises de Bamako, en audience spéciale, les 29 et 30 décembre 2022, 46 soldats ivoiriens ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle. Trois soldates, libérées en septembre ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.

 Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a accueilli le 7 janvier 2023 à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, les 46 autres militaires rentrés du Mali, en présence du vice-président, des membres du gouvernement et des familles des soldats.

 

Exercices militaires ave la Russie et la Chine: l’Afrique du sud dénonce des critiques à géométrie variable

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a répondu aux critiques concernant les exercices militaires conjoints prévus par son pays avec la Russie et la Chine en février.Lundi, Naledi Pandor, ministre sud-africaine des Affaires étrangères qui rencontrait son homologue russe, Serguei Lavrov à Pretoria, a dénoncé ce qu’elle a appelé les « deux poids, deux mesures » qui permettent aux pays occidentaux d’effectuer des exercices militaires avec d’autres pays, alors que des pays comme la Russie et la Chine ne sont pas autorisés à faire de même.

« Tous les pays effectuent des exercices militaires avec leurs amis dans le monde entier », a déclaré Mme Pandor.

L’Afrique du Sud fait l’objet de critiques depuis l’annonce de ces exercices prévus du 17 au 27 février dans la ville portuaire de Durban et à Richards Bay.

Mme Pandor a déclaré que toute critique de la participation de l’Afrique du Sud à ces exercices militaires constituait une « violation des pratiques internationales ». « Il s’agit simplement d’une série d’exercices naturels qui se déroulent entre pays », a-t-elle poursuivi.

Les exercices militaires visent à partager les compétences et les connaissances opérationnelles, selon l’armée sud africaine, la South African National Defence Force.

Cette visite de M. Lavrov intervient six mois apres sa tournée de juillet dernier et vise à renforcer les liens entre son pays et le continent qui ressent les contrecoups de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Malgré la pression exercée par les pays occidentaux pour condamner cette invasion, l’Afrique du Sud et de nombreux autres pays africains, ont choisi de rester neutres, préférant continuer à s’engager avec les deux pays.

Le ministre russe est également attendu en Angola, au Botswana et en Eswatini, selon les mêmes sources.

Sénégal : saisie de plus de 800 kg de cocaïne (armée)

L’armée sénégalaise affirme avoir saisi une importante quantité de cocaïne.L’opération s’est déroulée dimanche dernier en haute mer. « Le 22 janvier 2023, le Patrouilleur de haute mer KEDOUGOU a intercepté un navire avec  805 kilogrammes de cocaïne à 335 kilomètres  au large de Dakar », a indiqué mardi 24 janvier sur sa page Twitter la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa).

Le 30 octobre dernier, la direction générale des douanes sénégalaises affirmait également avoir saisi 300 kg de cocaïne d’une contrevaleur de 24 milliards de francs CFA à Kidira (est), une ville située à la frontière avec le Mali. « Il s’agit de la plus grosse saisie de cocaïne par voie terrestre jamais réalisée par les douanes sénégalaises », indiquait l’administration douanière du pays dans un communiqué.

Sénégal : Macky Sall prend le parti de la justice

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’assurance donnée par le président Macky Sall aux fonctionnaires de la justice, notamment les magistrats, que l’Etat les « défendra avec fermeté ».L’AS note que le président Macky Sall « enfile sa robe pour la justice » sénégalaise attaquée par un nombre important de citoyens dont des opposants politiques tels qu’Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor (sud) renvoyé récemment en chambre criminelle dans une affaire de mœurs qu’il qualifie de « complot politique ». « L’Etat défendra avec fermeté la justice et ceux qui l’incarnent », a assuré le chef de l’Etat, présidant lundi 23 janvier la rentrée solennelle des cours et tribunaux.

« L’Etat défendra avec fermeté la justice et les magistrats », a insisté le président Sall dans Le Soleil et Bés Bi qui relèvent que « Macky contrattaque (après les) attaques de Sonko contre les magistrats ». Le quotidien national fait état pour sa part de la réception d’un « premier lot de onze ouvrages » d’infrastructures judiciaires cette année. De plus, « le chef de l’Etat annonce la gratuité des IRM (Imagerie par résonance magnétique) et des scanners pour les personnes âgées ».

En effet, lors de cette cérémonie, L’AS et Sud Quotidien rapportent que « les juges font le procès de la santé » par un « diagnostic sans complaisance du système de santé (et une) invite à l’indépendance de la magistrature ». « L’essence d’un bon système de santé, c’est l’humanisme », a notamment souligné dans Le Soleil, El Hadj Birame Faye, conseiller référendaire à la Cour suprême.

Cette digression a fait sortir Macky Sall « de ses gonds », selon Sud Quotidien. « Le thème n’a pas été retenu pour faire un réquisitoire à charge contre le système sanitaire », a-t-il fustigé dans ce journal qui semble surpris par le « discours d’usage du conseiller référendaire Birame Faye ». Selon le journal, il a fait montre d’une « audace qui perturbe la République ».

Walf Quotidien constate aussi que « les magistrats fâchent Macky » Sall pour avoir évoqué la « gestion de la santé publique ». Mais « le président Sall se réfugie derrière des chantiers, des règles républicaines », remarque le journal.

Dans cette tension ambiante au Sénégal sur fond de bras de fer entre l’opposition et le pouvoir, Alioune Tine, membre de la société civile locale, « joue la carte de la paix », d’après Bés Bi. Toutefois, Babacar Ba, président du Forum du justiciable, « recadre » M. Tine pour avoir dit que le procès entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, qui a accusé le célèbre homme politique de viols et menaces de mort, pourrait « mener le pays vers une guerre civile ». « Nous n’avons pas besoin d’une société civile pyromane », a-t-il dit dans L’AS.

L’Observateur fait focus sur « la nouvelle offensive » de Macky Sall à travers « l’animation » de son parti, l’Alliance pour la République (APR) et « la remobilisation des troupes » à une année de la présidentielle alors que son éventuelle troisième candidature cristallise beaucoup de tensions. « Je vous ai tous donné des responsabilités, c’est à vous de vous battre pour la pérennisation du pouvoir », a-t-il rappelé aux « cadres de la Task force républicaine », selon le journal.

« Pourquoi je suis allé au camp Koundara le 3 décembre 2009 ? » (Dadis Camara)

À la suite de Toumba Diakité, l’ancien homme fort de Conakry a récemment rembobiné le film du jour où il a failli perdre la vie.Le 28 septembre 2022, le temps de la justice a sonné en Guinée. Treize ans auparavant, un rassemblement de l’opposition, réprimé dans le sang par la junte au pouvoir à cette époque, avait causé la mort d’au moins 157 personnes et le viol de 109 femmes venues dénoncer une éventuelle candidature à l’élection présidentielle de Moussa Dadis Camara. Un procès s’est enfin ouvert pour juger le massacre au stade du 28 septembre de Conakry.

Depuis, le pays actuellement aux mains d’une nouvelle génération de militaires vit au rythme des audiences télévisées, des plaidoiries et des révélations. Parmi les onze individus sur qui pèsent des accusations lourdes, il y a Toumba Diakité et Moussa Dadis Camara, liés par une autre terrible histoire racontée différemment.

Le premier nommé, lors de son interrogatoire le 24 octobre 2022 devant le Tribunal criminel de Dixinn, a livré sa part de vérité sur ce qu’on peut qualifier d’une tentative de meurtre. Devant la barre, Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba a affirmé que Dadis Camara s’est rendu au camp Koundara le 3 décembre 2009 dans le but de l’arrêter et de lui faire porter le chapeau pour le massacre du 28 septembre.

« Les évènements se sont produits un jeudi. J’étais avec six militaires qui m’accompagnaient souvent. L’adjudant-chef Mohamed 2 Camara dit Begré, commandant du camp Koundara, m’a alors appelé pour me dire que Makambo (capitaine Joseph Loua) a arrêté mes hommes. Ils (le clan de Dadis) avaient commencé à mettre leur plan à exécution », a détaillé l’ancien aide de camp du militaire ayant pris les rênes de la Guinée après le décès du général Lansana Conté des suites d’une maladie.

« J’ai tiré sur Dadis »

Dans son récit, Toumba Diakité a fait savoir que tout est parti en vrille à cet instant. Après avoir su de la bouche de Makambo, à l’époque membre de la garde présidentielle, que les ordres venaient de Dadis, il y a eu « un échange très tendu
entre nous avant que je n’aille à la Brigade d’investigation judiciaire de la Gendarmerie nationale (PM3) pour libérer mes hommes ».

L’objectif atteint, a poursuivi Toumba, nous sommes retournés au camp Koundara. Mais « le général Baldé (Ibrahima, ancien haut commandant de la Gendarmerie) et le colonel Cécé Balamou sont partis au Camp Alpha Yaya Diallo, qui faisait office de palais présidentiel, pour raconter je ne sais quoi
à Dadis », a-t-il ajouté.

Bien escorté, le président d’alors a mis les pieds au camp Koundara. « Il a aussitôt commencé à tempêter contre moi au moment où ses hommes m’encerclaient. Les nerfs étaient tendus. Chacun avait presque le doigt sur la gâchette », se remémore Toumba Diakité.

Me sentant en danger de mort, « j’ai donc saisi une arme et tiré en visant la tête de Dadis qui était en train de parler. J’ai ensuite foncé sur les autres pour engager une bagarre.
Ils ont tiré et seul Dieu connaît la suite ».

Cette scène surréaliste était l’un des signes de la mésentente dans les rangs du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), instance de la junte, au lendemain du massacre du 28 septembre 2009. Après Toumba Diakité, Moussa Dadis Camara a fait face aux juges, 18 janvier dernier, pour battre en brèche la version de son ancien aide de camp.

« J’ai été tiré de mon sommeil par le général Baldé. Il m’a dit
que Toumba était en train de tirer des coups de feu.
Tout le monde avait peur. Je le jure, comme c’est mon jeune frère, je suis allé au camp Koundara pour lui dire de revenir à la raison afin de l’emmener au camp Alpha Yaya Diallo. C’est l’esprit qui m’animait. Je n’avais nullement l’intention de l’arrêter », a soutenu l’ancien président dont l’interrogatoire s’est poursuivi ce lundi.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la déclaration du parlement européen suite à la résolution du parlement européen hostile au Maroc et le déficit budgétaire.+Le Matin+ rapporte que le Parlement a tenu ce lundi une plénière consacrée à la discussion des positions du Parlement européen vis-à-vis du Maroc, notamment la dernière résolution sur les droits de l’Homme dans le Royaume. Cette séance a été marquée par l’intervention des différents chefs de groupes et parlementaires indépendants qui ont dénoncé la résolution du Parlement européen.

« Le Parlement a décidé de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen, à partir d’aujourd’hui, et de soumettre son partenariat avec cette institution à une évaluation complète en vue de prendre les décisions adéquates. Nous allons transmettre le procès verbal et la déclaration issus de cette plénière à la présidence du Parlement européen, ainsi que les décisions qui seront prises ultérieurement », a indiqué le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, cité par le quotidien.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ écrit que dans la foulée des réactions indignées qu’a soulevées la résolution au Maroc, le parlement marocain a réagi aujourd’hui face à cette inconduite du parlement européen.
 
Un climat marqué par l’indignation a dominé dans l’hémicycle. La séance conjointe a donné lieu à des interventions de différentes groupes et organisations professionnelles et syndicales représentés au sein des deux chambres du Parlement, qui ont dénoncé l’attitude du Parlement européen, souligne la publication.
 
À cette occasion, le Parlement a condamné fermement toutes sortes d’attaques injustifiées et intolérables qui ciblent le Royaume, dont le dernier avatar en date a été la résolution du PE. Il considère cette décision comme une ingérence qui porte atteinte à l’indépendance des institutions du Maroc, en particulier son institution législative. Ainsi, le parlement marocain fustige la teneur de cette résolution qui nuit aux bases de confiance et de coopération avec le parlement européen et sape les principes de respect et de coopération avec un partenaire « historique » de l’ensemble européen.
 
Ainsi, suite à cette résolution, le Parlement a annoncé sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, en perspective de prendre des décisions fermes et appropriées.

Au registre économique, +L’Economiste+ constate que la situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) à fin décembre 2022 fait ressortir un déficit budgétaire de 69,5 milliards de dirhams (1 euro = 11 DH), en amélioration de près de 0,4 point de PIB, par rapport à la même période de 2021, selon le ministère de l’Economie et des Finances. 

« Au terme de l’année 2022, la SCRT fait ressortir une poursuite de la tendance baissière du déficit budgétaire à 69,5 milliards DH ou 5,1% du PIB, en amélioration de près de 0,4 point de PIB, comparativement aussi bien aux réalisations de 2021 qu’aux prévisions de la LF 2022 », indique le ministère dans un document sur la SCRT au titre du mois de décembre 2022.

« Nos soldats et nos VDP sont le Wagner du Burkina » (Ministre)

Après avoir demandé le départ de l’armée française, le gouvernement burkinabè a affirmé qu’il ne compte pas faire recours aux mercenaires russes.La cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba a nié une nouvelle fois, lundi 23 janvier 2023, l’existence d’un quelconque lien entre les autorités de la Transition et la compagnie militaire privée russe, Wagner.

« Nous avons foi à la solution endogène pour contrer l’insécurité », a déclaré la ministre avant d’ajouter que « nos Forces de défense et de sécurité et nos Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) que nous avons recrutés sont le Wagner du Burkina Faso ».

La ministre Rouamba s’exprimait, en marge d’une séance de travail, tenue ce lundi à Ouagadougou, avec l’envoyé spécial de la République Tchèque pour le Sahel, Thomas Ulicny.

Début janvier, des sources concordantes ont fait cas de la présence, à Ouagadougou,  d’individus parlant le russe, qu’elles ont présenté comme étant des éléments de Wagner.

En décembre 2022, le président Ghanéen Nana Akufo-Addo a affirmé que les mercenaires de Wagner ont été déployés dans le sud du pays en échange d’une mine industrielle. Cette sortie avait crispé les relations entre les deux pays.

Jusque-là, il y a aucune information officielle concernant un accord entre le groupe et le Burkina Faso, même si le Premier ministre Apollinaire Kyelem a séjourné en Russie, début décembre.

Burkina : Le correspondant de France24 convoqué

Les autorités de la Transition reprochent à la chaîne française d’informations son traitement de l’enlèvement des femmes à Arbinda, dans le nord du pays.Le correspondant de la chaîne française d’information en continu, France24, à Ouagadougou est appelé à répondre à une convocation au Conseil Supérieur de la Communication (CSC), lundi 24 janvier 2023, a appris APA.

L’instance de régulation des médias lui a demandé des explications sur son angle de traitement du rapt de 66 femmes à Arbinda, les 12 et 13 janvier, libérées par l’armée burkinabè, le vendredi 20 janvier 2023.

La télévision France24 avait mis en bande défilante, que les femmes avaient été enlevées par « des rebelles islamistes ».

Début décembre 2022, le gouvernement a suspendu Radio France Internationale (RFI) « jusqu’à nouvel ordre ». Il a reproché au média français, un « manquement grave » et l’a accusé de propager une « information mensongère ».

Sénégal : le navire FPSO du projet Grand Tortue Ahmeyim met le cap sur le site

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO, sigle anglais) de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) a entamé son expédition vers le champ d’exploitation au large des côtes de la Mauritanie et du Sénégal.L’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal se précise. L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO, sigle anglais) du site d’exploitation a pris la mer le 20 janvier 2023 depuis Qidong, en Chine. Il va à présent parcourir 12 000 miles nautiques via Singapour jusqu’à sa destination finale, à environ 40 km au large de la frontière maritime des deux pays.

Le bâtiment qui était en construction ces trois dernières années et demie dans l’Empire du milieu a « réussi » une série de tests en mer permettant sa livraison aux acquéreurs, souligne dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, British Petroleum (BP), l’entreprise chargée du développement de GTA.

A en croire BP, le FPSO est un élément clé du vaste projet de développement intégré GTA qui comprend également le développement sous-marin de champs de gaz et des installations flottantes de GNL (FLNG) à proximité du littoral.

La première phase du projet devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an et ses ressources estimées seront suffisantes pour soutenir la production pendant plus de 20 ans, soutient la compagnie britannique de recherche, d’extraction, de raffinage et de vente de pétrole.

« Le déploiement réussi du FPSO de la phase 1 de GTA témoigne de l’excellent partenariat avec nos contractants Cosco Shipping et Technip Energies. En travaillant main dans la main comme une seule et même équipe, nous avons pu créer une culture de résilience tout en nous focalisant sur une prestation en toute sécurité. Nous nous sommes focalisés sans relâche sur la sécurité, la qualité et la prestation », a déclaré le vice-président des projets de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, Rahman Rahmanov, cité par la note.

Pour Gordon Birrell, vice-président exécutif de la production et des opérations de BP, cette livraison constitue « une étape fantastique pour cet important projet, qui est un excellent exemple de la stratégie de BP en matière d’hydrocarbures résilients ».

Le FPSO a été construit dans un environnement difficile, marqué par la pandémie de la Covid-19. « Avec le soutien permanent de nos partenaires, la Société Mauritanienne des Hydrocarbures en Mauritanie, Petrosen au Sénégal et Kosmos Energy, notre engagement à soutenir les deux pays dans le développement durable de leurs ressources de classe mondiale reste entier », a assuré M. Birrell.

Le FPSO traitera le gaz naturel – en éliminant le condensat, l’eau et d’autres impuretés – avant de l’acheminer à travers un gazoduc vers les installations FLNG du projet, situées à 10 km des côtes. Doté de huit modules de traitement et de production, il traitera environ 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour.

Selon BP, une grande partie du gaz sera liquéfiée par les installations FLNG. Cela permettra de l’exporter vers les marchés internationaux, tandis qu’une partie servira à répondre à la demande croissante des deux pays hôtes. Le condensat sera périodiquement transféré du FPSO vers des navires citernes pour son exportation vers le marché.

Le FPSO, qui sera amarré à une profondeur d’eau d’environ 120 mètres, accueillera jusqu’à 140 personnes à bord en temps d’opérations régulières et servira de domicile à l’équipe de production du projet. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et de 10 étages en hauteur, le bâtiment maritime est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330,000 inspections, rapporte le document.

La phase 1 du projet GTA marque le démarrage d’un projet dont on attend un impact durable et positif pour les générations à venir.

BP et les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal ont établi une collaboration de longue date et de grande envergure qui englobe le projet GTA et d’autres développements énergétiques potentiels.

En octobre 2022, l’entreprise a annoncé la signature d’un contrat d’exploration et de partage de production pour la ressource gazière de BirAllah en Mauritanie. Plus récemment, elle a signé un protocole d’accord avec le gouvernement mauritanien pour mettre en œuvre un programme explorant le potentiel de production à grande échelle d’hydrogène vert dans le pays. En outre, le groupe continue de travailler avec ses partenaires au développement sur un important projet de conversion du gaz en électricité (gas to power) au Sénégal avec le champ gazier Yakaar Teranga (Ouest).

Guinée : Condé et Dalein Diallo créent une inter-coalition

L’ancien président de la République de Guinée Alpha Condé (84 ans) et son opposant Cellou Dalein Diallo (70 ans), ont renoué le contact.Les deux hommes politiques ont en commun une chose : ils vivent hors de la Guinée depuis la prise de pouvoir par Mamady Doumbouya, à la suite du coup d’Etat contre Alpha Condé le 5 septembre 2021.

Le président déchu, se trouve actuellement à Istanbul, la capitale de la Turquie, officiellement pour des raisons médicales. De son côté, Cellou Dalein Diallo se trouve à Dakar, la capitale sénégalaise, depuis son départ de Conakry le 6 mars 2021.

Les deux personnalités politiques sont devenues de farouches adversaires depuis l’élection présidentielle « controversée » d’Alpha Condé 2010. Mais la réalité politique a fini par les rapprocher. Ce lundi 23 janvier, le président de l’union des forces démocratique de Guinée (UFDG) a déclaré avoir communiqué avec Alpha Condé.

Une inter-coalition mise sur pied

« J’ai parlé avec Alpha Condé même s’il était un peu réticent, car il reste Guinéen. Par contre, je n’aime pas mettre sur la place publique le contenu de mes échanges avec les personnalités surtout quand ils sont privés (…) » a indiqué Cellou Dalein.

Selon lui, son parti et celui d’Alpha Condé (RPG arc-en-ciel) sont en train de développer un partenariat. « Nous voulons que la transition soit une transition apaisée, réussie et inclusive. C’est pourquoi nous exigeons le retour rapide à l’ordre constitutionnel par des élections libres, transparentes et inclusives. Le RPG arc-en-ciel avec lequel nous parlons est d’accord sur ça. C’est pourquoi nous avons créé l’inter-coalition » a déclaré l’ex-premier ministre.

Ce communiqué tombe au moment où les auditions des victimes de la sanglante répression sous le régime de Condé ont commencé devant la Cour d’appel de Conakry. Plusieurs de victimes sont considérées comme des militants ou sympathisants de Cellou Dalein Diallo car vivant essentiellement à Ratoma, l’une des cinq communes de la capitale Conakry, et bastion électoral de l’opposant.

Cellou Dalein Diallo qui n’est plus sur la même longueur d’onde avec les autorités de la transition, est dans le viseur de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Cette juridiction soupçonne l’opposant d’être mêlé à la vente de l’unique avion de la Guinée indépendante (Air Guinée).

Burkina : Le départ des soldats français ne met pas « fin aux relations diplomatiques » (porte-parole du gouvernement)

Le gouvernement burkinabè a confirmé avoir demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d’un mois.En réponse au président français, Emmanuel Macron, qui dit attendre des « clarifications » du président Ibrahim Traoré sur la demande de départ des forces spéciales françaises de son pays, le porte-parole du gouvernement burkinabè a fait savoir, ce lundi 23 janvier 2023, à la télévision nationale, qu’« il n’y a pas autre clarification à faire ».

« Ce que nous dénonçons aujourd’hui, c’est l’accord qui permet aux Forces françaises d’être au Burkina. Au-delà de cela, il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a précisé le porte-parole du gouvernement.

Pour lui, l’accord de janvier 2015 est suffisamment clair et il a estimé qu’il n’y a aucune raison pour que la partie française ne respecte pas les termes d’un accord qu’elle a signé.

A ceux qui craignent que les exactions des groupes jihadistes s’intensifient après le départ des soldats français, il a indiqué que cela « ne laissera aucun vide ». Parce que le pays « compte sur ses propres moyens » pour gagner la lutte contre le terrorisme.

« La vision de la Transition aujourd’hui c’est que ce sont les Burkinabè eux-mêmes qui vont consentir les sacrifices pour la libération et la reconquête de notre territoire et surtout pour la refondation », a assuré Jean-Emmanuel Ouédraogo.

Le pays, confronté au terrorisme depuis 2015, est décidé de « diversifier ses partenaires » sur fond de rapprochement avec Moscou et de « guerre ouverte » avec Paris qu’il accuse de connivence avec les groupes armés non étatiques. 

La Côte d’Ivoire vise une croissance annuelle moyenne de 7,65% d’ici à 2025

Quelque 44.000 milliards Fcfa d’investissements sont attendus du secteur privé, soit un taux de 74% du portefeuille global du Programme national de développement (PND, 2021-2025) estimé à 59.000 milliards Fcfa.Ce dispositif institutionnel de suivi évaluation du PND 2021-2025 a été lancé ce lundi 23 janvier 2023 par le vice-président de la République, Meyliet Koné, lors d’une cérémonie, en présence des partenaires au développement, des représentants du secteur privé et des collectivités.

Selon M. Meyliet Koné, il vise à « traduire en actions » le cadre institutionnel de suivi de la mise en œuvre du PND 2021-2025, et à doter le pays « d’un mécanisme de suivi intégré, inclusif et performant, pour garantir l’atteinte des objectifs » de développement.

« Son objectif principal est de hisser la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure », a dit M. Meyliet Koné.

Le vice-président, Meyliet Koné, a fait savoir que « le scénario de croissance retenu cible un taux annuel moyen de 7,65% correspondant à un niveau d’investissement de l’ordre de 59 000 milliards de FCFA sur la période, dont 74% sont attendus du secteur privé ».

Il a indiqué que les résultats obtenus après deux années de mise en œuvre du PND 2021-2022 sont « très encourageants » et malgré le contexte international difficile marqué par la persistance des effets de la pandémie à Cvid-19 d’une part, et d’autre part, les conséquences du conflit russo- ukrainien.

Un nouveau dispositif 

La ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a indiqué que ce nouveau dispositif de suivi est composé de six organes. Il est coiffé par un Conseil présidentiel d’orientation (1), l’organe d’orientation stratégique de mise en œuvre du PND, présidé par le vice-président. 

Le Comité de pilotage (2), un autre organe, est quant à lui présidé par le Premier ministre. Il fixe les priorités de développement retenues pour la mise en œuvre du PND. Le dispositif comprend aussi un Comité technique (3), présidé par le ministre du Plan et du développement, supervise et valide les travaux du Secrétariat technique.

Un secrétariat technique de suivi (4), créé et placé sous la coordination du directeur général du Plan, assure le suivi technique quotidien de la mise en œuvre du PND. En outre, il a été institué des Comités de District de suivi du PND (5), présidés par les ministres gouverneurs.

Le dispositif comprend en outre des Groupes de travail sectoriels (6), dont le rôle est d’établir les bilans de mise en œuvre des différentes politiques sectorielles et des différents programmes et projets.

A caractère participatif et inclusif, ce dispositif devrait permettre de renforcer le dialogue avec les partenaires au développement, le secteur privé et la société civile dont les responsables siègent dans les organes techniques de suivi du PND.

Mobilisation des financements

Pour son financement, la contribution attendue du secteur privé est d’environ 43 646,7 milliards FCFA, soit 74% de son montant global, a fait savoir le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), M. Ahmed Cissé.

« Nous voulons vous assurer de notre disponibilité à œuvrer pour l’atteinte de ce résultat et nous savons compter sur le Gouvernement pour continuer à créer les conditions d’un Secteur privé fort et dynamique, capable de relever ce défi », a-t-il dit.

Le Groupe Consultatif pour le PND 2021-2025, réuni à Abidjan le 15 juin 2022, a permis de mobiliser des financements de près de 16.000 milliards Fcfa, démontrant pleinement la confiance des investisseurs dans le développement de la Côte d’Ivoire.

Pour la directrice pays des opérations de la Banque mondiale, Coralie Gevers, a soutenu que « ce plan national de développement n’a de sens que s’il est traduit dans le budget national et mis en œuvre par tous les ministères et les collectivités locales » avec des ajustements faits en temps réel.

Le PND 2021-2025, aligné sur la vision et les perspectives Côte d’Ivoire 2030, tire les leçons de la mise en œuvre des deux premiers plans (2012-2015 et 2016-2020), et ambitionne d’accélérer la transformation économique et sociale du pays.

La mise en œuvre réussie des deux premiers plans, les PND 2012-2015 et 2016-2020, a impulsé une dynamique de croissance forte, durable et inclusive. Le pays a enregistré un taux de croissance économique annuel moyen de 8% entre 2012 et 2019.

Ce rythme a enregistré un ralentissement en 2020, avec un taux de croissance de 2%, du fait des effets négatifs de la pandémie de Covid-19. L’économie ivoirienne réalise en 2021 un bond de 7,4%, retrouvant ainsi sa tendance initiale et son sentier de croissance.

Le Parlement marocain décide de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen

Le parlement marocain réagit par rapport à la résolution adoptée à une forte majorité par le Parlement européen et qui critique le
Maroc en matière de liberté d’expression et celle des médias. Ainsi, l’institution législative marocaine a décidé ce lundi de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre « des décisions fermes et appropriées ».Le Parlement marocain a décidé lundi de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen (PE) en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions de l’institution européenne à l’égard du Maroc.

Cette annonce a été faite dans une déclaration des deux Chambres du Parlement marocain lue par le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, à l’issue d’une réunion marquée par les interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires et les parlementaires sans appartenance politique.

Le Parlement marocain a ainsi dénoncé la campagne tendancieuse qui cible le Royaume, et dont le dernier acte en date a été l’adoption par le PE d’une résolution le 19 janvier 2023 et décidé d’informer la présidence du PE du procès-verbal de cette séance contenant les positions et interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires et les parlementaires sans appartenance politique lors de cette séance, ainsi que des décisions qui seront prises à l’avenir.

Selon la déclaration le parlement marocain prend note avec grand « étonnement et profonde consternation de cette résolution, qui a gravement nui au capital confiance entre les deux institutions législatives, et porté profondément atteinte aux acquis positifs du travail commun sur plusieurs décennies ».

Il regrette que le Parlement européen se soit laissé entraîner, par certains milieux hostiles en son sein, dans une campagne d’accusations fallacieuses visant un partenaire traditionnel et crédible, qui assume des rôles majeurs dans la protection des droits et libertés, et la défense de la paix et de la sécurité régionale et internationale. Partenaire qui est considéré comme un pilier de la stabilité, du bon voisinage et de la compréhension entre les peuples, les cultures et les civilisations.

Le Parlement marocain condamne  fermement les tentatives hostiles de nuire aux intérêts et à l’image du Maroc, ainsi que les relations distinguées et anciennes entre le Maroc et l’Union européenne, qui sont fondées sur des valeurs, des principes et des intérêts communs.

Il considère également la résolution du Parlement européen comme une transgression inacceptable de ses compétences et pouvoirs, et une attaque inacceptable contre la souveraineté, la dignité et l’indépendance des institutions judiciaires du Royaume, exprimant Il ainsi son rejet catégorique des relents de tutelle et des propensions à donner des leçons au Maroc de la part de quelque partie que ce soit et quel que soit le niveau des relations qui la lient au Royaume.

Le Parlement marocain exprime sa déception face à l’attitude négative et au rôle non constructif joué, lors des discussions au Parlement européen et des consultations sur le projet de résolution contre le Maroc, par certains groupes politiques appartenant à un pays partenaire historique du Maroc. Elle déplore ces attitudes et pratiques qui n’ont rien à voir avec l’honnêteté et la sincérité qu’exige l’esprit de partenariat.

Le communiqué souligne que le Parlement marocain n’a pas à réaffirmer l’adhésion du Royaume aux droits de l’homme tels qu’ils sont reconnus universellement du moment que le Maroc se distingue dans son environnement régional par le dynamisme de sa société civile, la vitalité de son espace médiatique, la crédibilité de ses institutions et mécanismes indépendants et efficaces dans le domaine des droits des individus et des groupes, ainsi que son engagement actif aux pactes internationaux pertinents, et sa volonté d’aller de l’avant dans la consolidation et le renforcement de l’état de droit dans le cadre du pluralisme partisan et politique, et de la liberté d’opinion et d’expression.

Rappelant que le Parlement marocain est un acteur clé dans de nombreuses organisations parlementaires, régionales, régionales et internationales, et qu’il y est membre, il affirme qu’aucune institution partenaire n’a jamais outrepassé ses compétences et osé s’en prendre à un État souverain et à ses institutions et s’immisce dans ses affaires internes, mais s’attache à respecter son indépendance et à la consolider Confiance institutionnelle partagée.

Par ailleurs, le Parlement marocain rejette l’instrumentalisation et la politisation d’affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun, affaires ayant fait l’objet de poursuites, voire de condamnations, pour des faits n’ayant aucun lien que ce soit avec une activité journalistique ou la pratique de la liberté d’opinion et d’expression.

Ces affaires, selon le communiqué, portent en effet sur des faits de traite d’êtres humains, de viol, d’agressions sexuelles ou d’exploitation de la vulnérabilité des personnes, passibles de peines lourdes comme d’usage de par le monde.

A cet égard, le Parlement marocain réitère la nécessité de respecter le caractère souverain et l’indépendance de la justice marocaine, qui a constamment et scrupuleusement veillé à garantir les conditions et les fondements du procès équitable.

Le Parlement marocain considère que la résolution du PE a sapé les bases de confiance et de coopération entre les deux institutions et nui aux acquis positifs accumulés au fil de décennies d’action commune, au moment où nous aspirions tous à de nouvelles perspectives prometteuses dans ces relations vers davantage d’efficience et de coordination au service de l’intérêt commun de nos peuples.

Et de soutenir que cette résolution du PE a sciemment contourné tous les mécanismes institutionnels de dialogue et de coordination, lesquels avaient précisément été créés pour servir de cadre de dialogue et de débat franc et sans exclusive, à la hauteur du partenariat et du respect mutuel.

«Cette résolution a vidé ces mécanismes de leur sens et finalité, bafoué les contenus et résolutions des rencontres bilatérales et multilatérales, ainsi que les efforts inlassables menés par la Commission Parlementaire Mixte Maroc-UE depuis sa création en octobre 2010, laquelle avait jusqu’alors concrétisé la dimension parlementaire du partenariat entre le Maroc et l’UE et joué un rôle important dans le renforcement et l’institutionnalisation des relations entre les parlements marocain et européen», déplore-t-on.

Dans ce sens, le Parlement marocain appelle les forces politiques européennes à faire preuve de sagesse et de discernement et à rejeter tout amalgame délibéré entre les droits de l’homme, protégés au Maroc par la Constitution, les lois et les institutions, d’une part, et les allégations véhiculées par certaines parties et organisations connues pour leurs positions hostiles et dogmatiques à l’encontre du Maroc, d’autre part.

Bassin du lac Tchad : Le CICR lance un appel à l’aide pour 11 millions de personnes

Plusieurs millions de personnes sont obligées de fuir leur foyer en raison du conflit dans le bassin du Lac Tchad.À l’occasion de la troisième Conférence de la région du Lac Tchad qui se tient à Niamey les 23 et 24 janvier, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle à des efforts urgents pour assurer une protection efficace des millions de civils embourbés dans la violence.

Plus de dix ans après le début de la crise, le conflit dans le bassin du lac Tchad, où se rencontrent le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun ne montre aucun signe d’apaisement.

La violence à l’encontre de la population civile reste alarmante, laissant plus de 11 millions de personnes lutter chaque jour pour leur survie.

« Malgré les efforts déployés par les acteurs étatiques, humanitaires et du développement, la situation dans la région du lac Tchad reste désastreuse. Des millions de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer. Des milliers de familles vivent dans des conditions extrêmement précaires, sans accès approprié à la nourriture, aux soins de santé et à l’éducation », a déclaré le vice-président du CICR, le Dr Gilles Carbonnier.

Sur les 11,3 millions de personnes qui ont besoin d’aide pour survivre dans le bassin du lac Tchad, au moins 3 millions sont des déplacés qui ont fui leur foyer en raison de la violence, selon des sources officielles. Des communautés entières vivent dans l’incertitude, sans savoir si elles pourront un jour rentrer chez elles.

« Le sort des personnes déplacées doit être reconnu comme une priorité absolue dans le bassin du lac Tchad », a plaidé Gilles Carbonnier.

Le CICR encourage les États à ratifier la Convention de Kampala et à adopter des mécanismes nationaux de mise en œuvre.

La Convention garantit une protection et un niveau de sécurité aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, et fournit aux gouvernements un cadre pour répondre aux crises de déplacement.

Si la majorité des États africains l’ont ratifiée, des actions sont nécessaires pour intégrer les dispositions de la Convention dans les cadres juridiques nationaux et les rendre opérationnelles.

Les États ont la responsabilité de veiller à ce que les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays soient autorisées à prendre la décision de rentrer chez elles dans des conditions sûres et dignes, a déclaré le CICR dans un communiqué. Mais, en raison de la nature prolongée du conflit, nombre d’entre elles risquent de ne pas pouvoir le faire.

Après plus d’une décennie, le conflit dans le bassin du lac Tchad se prolonge et son bilan pour les personnes prises au piège ne cesse de s’alourdir, a-t-il averti.

Le CICR a enregistré plus de 26 188 cas de disparitions dans les quatre pays du bassin du lac Tchad : Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria. Près de 15 000 d’entre eux étaient mineurs au moment de leur disparition. Les enfants sont particulièrement concernés.

La nature prolongée du conflit affecte les mineurs de manière disproportionnée, notamment ceux qui sont confrontés à des déplacements multiples.

Le fait d’être contraint de fuir son domicile met à mal l’environnement protégé que la famille et la communauté offrent aux enfants.

En conséquence, ils sont davantage exposés aux abus sexuels, à l’association avec des porteurs d’armes, à la séparation familiale et à la disparition.

Pour répondre efficacement à la nature prolongée et dynamique du conflit, il est nécessaire que les acteurs travaillent ensemble dans le cadre d’une approche plus synergique.

Une approche qui rassemble le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ainsi que les partenaires gouvernementaux, de paix, de développement et autres partenaires humanitaires pour trouver des solutions à long terme à la crise.

« Nous donnons la priorité au respect du droit international humanitaire ainsi qu’à une action humanitaire neutre, impartiale et indépendante pour protéger et aider les personnes dans le besoin dans le bassin du lac Tchad. Si nous voulons répondre aux besoins humanitaires croissants et obtenir de meilleurs résultats avec et pour les populations touchées par un conflit prolongé, des partenariats innovants font également partie de la solution », a déclaré M. Carbonnier.

Poursuite judiciaire contre le pacte de génocide Allemagne-Namibie

Un groupe de chefs traditionnels namibiens et un politicien, membre de l’opposition ont intenté une action en justice contre un accord conclu en mai 2021 entre Windhoek et Berlin sur l’indemnisation de ce qui a été présenté comme le premier génocide du 20ème siècle.L’homme politique Bernadus Swartbooi s’est associé à onze chefs traditionnels des tribus Herero et Nama pour demander une ordonnance déclarant illégale la déclaration conjointe de la Namibie et de l’Allemagne sur le génocide de 1904-1908, car elle ne prévoit pas d’indemnisation directe des descendants des victimes.

Les plaignants souhaitent que l’accord soit conforme à une résolution adoptée en 2006 par le parlement namibien, stipulant que les descendants des victimes doivent négocier directement avec l’Allemagne et recevoir une compensation.

L’action en justice cite le président Hage Geingob, le président du parlement Peter Katjavivi, le procureur général Festus Mbandeka, le gouvernement et le parlement comme défendeurs dans cette affaire.

Selon les estimations, jusqu’à 100 000 Hereros et Namas ont été tués sous la domination allemande pendant le génocide.

Il y a deux ans, l’Allemagne a reconnu pour la première fois qu’elle avait commis un génocide à l’encontre des peuples indigènes Herero et Nama de Namibie entre 1904 et 1908, proposant un programme financier de 1,1 milliard d’euros sur 30 ans pour l’acquisition de terres, la construction de routes ou l’approvisionnement en eau.

Mais certains Namibiens, dont des représentants des tribus Herero et Nama, ont dénoncé un « accord bon marché » comparé aux « 75 milliards d’euros de pensions et d’avantages sociaux versés aux Juifs » par le régime nazi depuis 1949 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Ils réclament des réparations d’au moins 580 millions de dollars par an versées sur 40 ans.

Sénégal : Ousmane Sonko prêt à en découdre avec le pouvoir

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la sortie incendiaire de l’opposant Ousmane Sonko, se disant prêt à en découdre avec le pouvoir après avoir été renvoyé en chambre criminelle dans le dossier de mœurs intitulé « Sweet Beauté ».EnQuête constate que l’affaire Sweet Beauté et la présidentielle de 2024 se transforment en « combat à mort » pour l’opposant Ousmane Sonko, présidant hier un meeting de son parti organisé à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise. Accusé de viols et menaces de mort dans cette affaire renvoyée en chambre criminelle, le maire de Ziguinchor (sud) estime avoir « atteint (ses) limites dans ce dossier. Je n’ai jamais volé, tué ou violé qui que ce soit ».

« Malgré toutes les preuves que nous avons déposées, le juge d’instruction n’a rien voulu voir », a déploré M. Sonko affirmant avoir « déjà établi (son) testament ». Il poursuit dans Walf Quotidien en avertissant que « Macky nous tuera ou nous le tuerons. Désormais, ce sera œil pour œil, dent pour dent ».

Vox Populi note aussi que « Sonko se prépare au combat » après avoir peiné à convaincre le doyen des juges de lui décerner un non-lieu dans ce dossier qu’il a toujours qualifié de « complot » dont le seul but, pour lui, est de l’empêcher d’être candidat à la prochaine élection présidentielle. Cependant, le leader de Pastef rappelle qu’il est « le seul candidat en 2024 » de son parti avec lequel il s’était classé en troisième position à la présidentielle de 2019 avec plus de 15% des suffrages.

Libération constate que « Pastef réussit le pari de la mobilisation » au meeting de Keur Massar où Ousmane Sonko, soutenu par des milliers de sympathisants et militants, déclare être « prêt au combat » et « que personne ne nous parle d’appel à l’insurrection ». « C’est (le doyen des juges) Maham Diallo qui est un criminel, pas moi. Si Macky Sall continue dans sa logique, il ne va pas terminer son mandat », a-t-il menacé.

En revanche, Lat Diop, un responsable des responsables du parti au pouvoir, prévient que « si Sonko refuse de comparaître, il sera traqué, cueilli et jugé par la force ». « Il n’est pas question qu’un justiciable puisse défier impunément la justice. Il n’a qu’à choisir : soit il va se présenter devant la barre de manière volontaire ou bien il y sera contraint », a conseillé dans Vox Populi le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase).

Un des proches du pouvoir, Mamadou Lamine Massaly, évoquant Ousmane Sonko et ses partisans, demande de son côté « à l’Etat de +barrer la route à ces pyromanes qui veulent faire basculer le Sénégal dans le brasier+ ». pour lui, « Sonko est un ennemi de la cohésion sociale et un faussaire de la République »

Au même moment, le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang « charge Sonko et l’exhorte à aller répondre à la justice le 2 février » dans le cadre d’une plainte pour diffamation qu’il a déposée contre l’opposant. Ce dernier, citant un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE), a accusé le ministre d’avoir détourné « 29 milliards de FCFA » dans le cadre de l’exécution d’un programme agricole du gouvernement.

A côté de cette bataille politico-judiciaire, L’AS se fait l’écho des « investitures tous azimuts de Macky Sall » pour la présidentielle de 2024 même si le chef de l’Etat ne s’est pas encore prononcé sur son éventuelle et controversée participation à cette élection. Cependant, le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow déclame que son « candidat pour 2024, c’est Macky Sall ». Il « est le choix de la raison », a plaidé de son côté Mountaga Sy, directeur général du Port autonome de Dakar (Pad).

Le Soleil aborde l’ouverture de la onzième édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac) et indique que Kaffrine (est) devient la « capitale du Sénégal » jusqu’au 28 janvier. Elle « sera le lieu d’expression de la richesse artistique du Sénégal », souligne le quotidien national. La cérémonie d’ouverture a été présidée samedi par le Premier ministre Amadou Ba qui a invité les parties prenantes « à revisiter les valeurs cardinales du pays ».

En football, Stades se rejouit de la qualification du Sénégal, « 14 ans après », en quart de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays et organisée cette année en Algérie. L’équipe nationale locale a réalisé cette performance hier face à la République démocratique du Congo qu’elle a battue 3-0. C’est la « plus large victoire sénégalaise en, Chan », jubile le journal sportif.

« Les Lions dévorent les Léopards », exulte Record, ajoutant que le Sénégal aura comme « adversaire en quart » de finale la Mauritanie ou le Mali. Désormais, note le sélectionneur sénégalais Pape Thiaw dans le quotidien sportif, « les demies (sont) notre objectif ».

Mali : pourquoi l’insurrection jihadiste est aux portes de Bamako

Les jihadistes liés à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont multiplié les attaques dans l’ouest, mais aussi dans la périphérie de Bamako.Au Mali, le nouvel an est marqué par une prolifération des incidents sécuritaires. Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), fédération d’organisations jihadistes proches d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) multiplie les attaques dans le centre et l’ouest du pays. Le 2 janvier, les jihadistes ont été à l’origine de deux opérations à Kassela et à Marka Coungo, faisant au moins quatre morts dont trois sapeurs-pompiers maliens et un agent de la protection de l’environnement et des forêts.

Un peu plus d’une semaine après, le même groupe a revendiqué deux attaques contre deux checkpoints de la gendarmerie à Didiéni et à Sébikoro, toujours dans le centre et l’ouest malien. Un gendarme a été tué dans ces assauts. Les insurgés récidivent le 12 janvier à Siby, à quelque 50 kilomètres de Bamako. Le 13 janvier, c’est la ville de Nara, toujours dans la région de Koulikoro qui a été la cible d’une attaque dans laquelle deux soldats maliens ont été tués. Deux jours après, le GSIM est responsable d’une opération ayant visé une mission de sécurisation de l’armée sur Kwala-Mourdiah, dans la région de Koulikoro. Quatre militaires et un civil y ont perdu la vie. Dans sa revendication, la filiale sahélienne d’AQMI affirme avoir récupéré deux véhicules des Forces armées maliennes ainsi que des armes et munitions.

Les jihadistes aux portes de la capitale

Toutes ces attaques ont la particularité d’être menées, soit à l’ouest ou à proximité de la capitale, Bamako. Après la double attaque de Sébékoro et Didiéni, les jihadistes affiliés à AQMI ont d’ailleurs assuré s’installer dans les « faubourgs de Bamako ». Chercheur sénior au Think tank marocain Policy Center for the News South (PCNS) basé à Rabat, Rida Lyammouri décèle à travers cette série de raids une certaine résilience des jihadistes. « Les jihadistes sont loin d’être affaiblis, voire vaincus », analyse-t-il. « Pire, le JNIM (acronyme arabe du GSIM) a pu cibler des lieux proches de la capitale Bamako, ce qui indique la continuité de l’expansion du groupe et la menace en général », ajoute-t-il.

En juillet dernier, la coalition jihadiste avait lancé une offensive contre le camp Soundiata Keita de Kati, à moins d’une vingtaine de kilomètres de la capitale. Le groupe avait déclaré avoir mené ce raid contre le cœur du pouvoir malien car considéré comme le centre de décision des militaires au pouvoir depuis mai 2021, en réponse aux opérations de l’armée malienne et des « mercenaires de Wagner », avant d’annoncer une série d’actions dans les centres urbains.

Mais une relative baisse des attaques contre des cibles militaires maliennes a été notée dans le dernier trimestre de l’année dernière. Le fait est rare pour être souligné par plusieurs observateurs de l’insurrection jihadiste à laquelle est confronté ce pays d’Afrique de l’ouest depuis une dizaine d’années. Nombre d’entre eux, expliquait cette « accalmie » par la guerre fratricide dans la même période entre groupes jihadistes.

Des affrontements ont été notés entre le GSIM et l’Etat islamique au Sahel (EIS), pour le contrôle de localités des régions de Gao et de Ménaka, dans le nord du pays. Pour d’autres, c’est le fruit des opérations conjointes entre l’armée malienne et ses « coopérants » russes dans le centre même si beaucoup d’allégations d’exactions contre des civils sont rapportés par des organisations de défense des droits humains. Des sources ont aussi évoqué la reprise des négociations entre le groupe jihadiste proche d’AQMI et les autorités de la transition.

Le dialogue interrompu ?

Cette approche a été assumée pour la première fois par le régime d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK). En mars 2020, les autorités maliennes ont reconnu avoir envoyé des émissaires au GSIM pour négocier. Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa, les principaux leaders de cette coalition jihadiste sahélienne ne s’étaient pas opposés au principe de pourparlers. Cependant, ils avaient réclamé le départ des forces françaises. En août 2020, IBK est renversé par de jeunes colonels, suite à une série de manifestations du Mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5 – RFP), sous le leadership du religieux, Imam Mahmoud Dicko.

L’arrivée de militaires au pouvoir n’enterre pas l’option du dialogue avec les jihadistes malgré le désaccord de Paris, alors premier partenaire du Mali dans la guerre contre les jihadistes et dont les forces ont quitté le Mali en août 2022 après neuf ans de présence dans un contexte de rapprochement entre Bamako et Moscou.

En octobre 2021, soit six mois après la « rectification » de la transition, portant le colonel Assimi Goïta au pouvoir que « mandat » est donné au Haut Conseil islamique (HCI) de nouer le contact avec les islamistes radicaux. Quelques jours après, et à la surprise générale, le gouvernement de transition se rétracte. Ce rétropédalage de fait ne signifie pas cependant une absence de volonté de parler aux jihadistes. Selon nos informations, des tentatives de « rétablir » le contact entre les deux parties ont été notées hors du territoire malien au début de l’année dernière.

Mais après le regain de violence de ces derniers jours dans le centre et l’expansion de la menace vers l’ouest, des sources sécuritaires sont persuadées que « cela résulte du blocage dans les négociations », sans plus de détails. Si tel est le cas, qui en est le responsable ? Pour l’heure, pas de réponse à cette question. Ce qui est par contre visible, c’est la volonté des deux camps à gagner la guerre sur le terrain militaire. Alors que le GSIM multiplie les assauts, l’armée malienne continue ses acquisitions de moyens aériens dont des drones armés de type Bayraktar du constructeur Baykar dans sa lutte contre le terrorisme.

CHAN 2022 : la Côte d’Ivoire qualifiée pour les quarts de finale

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Idriss Diallo, salue les Eléphants locaux après leur victoire face à l’Ouganda (3-1), lors de la 3e journée des qualifications en phase de groupes, en Algérie.« Bravo aux Eléphants locaux ! », a déclaré ce dimanche 22 janvier 2023 le président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, à la suite de la « brillante » qualification de la sélection nationale A’ pour les quarts de finale en battant l’Ouganda (3-1).

Le président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, a également apporté ses « encouragements » à l’encadrement technique pour cette performance des Eléphants locaux, qui se sont imposés face à leur homologue d’Ouganda (3-1), à Alger.

« Le Comité exécutif de la FIF et moi-même, souhaitons pouvoir compter sur le soutien de tous et appelons à nous unir en union de prière pour notre équipe dans la suite de la compétition », a-t-il lancé à l’endroit des Ivoiriens.

Les Eléphants locaux se hissent en quart de finale de la compétition du CHAN 2022 après une victoire à la Pyrrhus. Ils se positionnent au deuxième rang du Groupe B, derrière le Sénégal qui totalise 6 points. La Côte d’Ivoire qui compte 4 points comme l’Ouganda, a été avantagée par le goal average.

La sélection ivoirienne a ouvert le score à la 12e minute avec William Sankara Karamoko. A la 27e minute, Vignon Patrick Ouotro corse la marque (2-0), qui sera réduite à la 34e minute sur pénalty par l’Ougandais Moses Waiswa. A la 78e minute, l’attaquant ivoirien Aubin Kramo Kouamé creuse l’écart (3-1).

A la première journée, les Pachydermes ont raté leur entrée devant le Sénégal (0-1). En dépit de leur détermination, ils font match nul avec la RD Congo (0-0), en phase de groupes à la deuxième journée du CHAN 2022.

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire arrachent la qualification dans le groupe B. L’Ouganda occupe la troisième place et la RD Congo le quatrième rang. Les Eléphants locaux affronteront l’Algérie en quart de finale. 

Départ des forces françaises du Burkina : Macron veut des « clarifications » de Traoré

Le gouvernement burkinabè a dénoncé, mercredi 18 janvier dernier, l’accord qui régit la présence de l’armée française sur son sol.Le président français Emmanuel Macron a dit attendre « des clarifications » du capitaine Ibrahim Traoré qui a demandé le départ des soldats français du territoire burkinabè.

Le président français a recommandé de la « prudence » au regard de la « grande confusion » dans les informations qui circulent sur l’option des autorités de la Transition.

Un courrier diplomatique du ministère des Affaires Etrangères du Burkina que APA a pu consulter confirme la demande de Ouagadougou. Daté de mercredi 18 janvier dernier, la ministre Olivia Rouamba y « denonce et met fin dans son entièreté à l’accord » du 17 décembre 2018, « relatif au statut des forces armées françaises intervenant » dans le pays.

Elle a ajouté, citant une précision de l’accord en question, que « cette dénonciation prend effet un mois après réception de la notification écrite de l’autre partie ».

Les soldats de la Task force Sabre, forte de 400 hommes, stationnés à la périphérie de Ouagadougou, disposent donc d’un mois pour quitter le pays.

Ouagadougou a dit attaché de la rigueur au respect du délai de 30 jours et a exhorté Paris d’y accorder une « diligence particulière ».

Vendredi dernier, plusieurs manifestants avaient, une nouvelle fois, demandé le départ des forces spéciales françaises.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées depuis quelques mois. En fin décembre 2022, les autorités burkinabè ont demandé le départ de l’ambassadeur Luc Hallade qu’elles ne considère plus comme un « interlocuteur fiable », seulement quelques semaines après l’expulsion de deux citoyens français soupçonnés d’espionner l’armée.

Dans ce pays, régulièrement la cible d’attaques terroristes depuis 2015, une partie de l’opinion publique accuse l’ancienne métropole d’être de connivence avec les groupes jihadistes et réclame un rapprochement avec la Russie.

Soudan : le HCR bénéficie d’un important appui financier du Japon

Tokyo vient d’allouer une enveloppe de 1,6 million de dollars au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour soutenir les personnes déplacées au Soudan.Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) peut se frotter les mains. Alors que la mobilisation des fonds pour soutenir les personnes nécessiteuses à travers le monde peine à se concrétiser, il vient de recevoir du Japon une enveloppe de plus d’un million de dollars pour soutenir les réfugiés au Soudan.

Ces fonds, dédiés à l’appui des interventions de protection et d’assistance aux réfugiés hébergés dans l’État du Nil Blanc, au Soudan, bénéficieront à plus de 220 000 réfugiés sud-soudanais, dans un contexte humanitaire complexe dans le pays, qui a connu des taux alarmants d’insécurité alimentaire. Le nouveau financement profitera également aux membres de la communauté d’accueil dans les zones entourant les camps.

« Nous sommes reconnaissants au gouvernement et au peuple japonais pour cet engagement et saluons la poursuite de notre partenariat pour protéger et assister les réfugiés au Soudan », a déclaré Axel Bisschop, représentant du HCR au Soudan. « Alors que le pays fait face à sa pire crise alimentaire depuis une décennie, ce financement opportun permettra au HCR de fournir une aide humanitaire essentielle aux réfugiés dans l’État du Nil Blanc », a poursuivi M. Bisschop.

Historiquement parmi les régions les plus sous-financées du Soudan, selon le HCR, l’État du Nil Blanc accueille plus de 280 000 réfugiés, dont plus de 80 % vivent dans 10 camps dans deux localités (As Salam et Aj Jabalain) à cheval sur le Nil Blanc.

Une enquête nutritionnelle élargie standardisée menée par le HCR en 2022 fait état de la situation alarmante des réfugiés dans l’État. Alors que la malnutrition aiguë globale est signalée comme étant très élevée ou critique, la prévalence de la malnutrition aiguë sévère est critique dans les 10 camps de l’État du Nil Blanc, souligne l’organisme onusien.

Ce financement améliorera les résultats en matière de santé et de nutrition pour les réfugiés dans l’État du Nil Blanc en soutenant la gestion communautaire des services de malnutrition aiguë pour les enfants et les femmes enceintes et allaitantes. Il visera aussi à faciliter l’accès aux services de soins de santé primaires et à l’aiguillage vers les soins de santé secondaires.

Le Soudan est le deuxième plus grand pays d’asile en Afrique, accueillant plus de 1,1 million de réfugiés et de demandeurs d’asile. En 2023, le HCR au Soudan dit avoir besoin de 396 millions de dollars pour apporter une réponse efficace et fournir une assistance et une protection vitales.

RD Congo et Soudan du Sud : la paix au cœur des visites du pape François

Le souverain pontife sera, du 31 janvier au 5 février 2023, dans ces deux pays où la stabilité reste précaire.Prêcher la paix, c’est l’une des tâches que le pape François accomplira du 31 janvier au 3 février en République démocratique du Congo puis jusqu’au 5 février au Soudan du Sud. Le successeur de Benoît XVI avait programmé ce voyage en juillet 2022, mais un « problème au genou » l’en a empêché.

Quarante-trois ans après la dernière visite d’un pape, la RD Congo, plus grand pays catholique de l’Afrique, se prépare activement. De son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, l’ancien archevêque de Buenos Aires (Argentine) a « hâte » de fouler le sol congolais, de communier avec les fidèles, en nourrissant l’espoir que « la violence cesse dans la partie Est et que la voie du dialogue ainsi que la volonté de travailler pour la sécurité et le bien commun prévalent ».

Selon l’agenda publié sur le site du Vatican, le pape François, au deuxième jour de son séjour à Kinshasa, rencontrera les victimes des combats entre les forces armées et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’Est du pays. La messe géante qu’il va célébrer le même jour à l’aéroport militaire de Ndolo, près du centre-ville, constituera l’un des moments forts de cette visite.

La République démocratique du Congo « souffre en ce moment de la guérilla », a constaté le religieux septuagénaire. À cause de la situation sécuritaire délétère dans la partie orientale, le premier pape américain de l’histoire n’ira pas à Goma. « Ce n’est pas parce que j’ai peur. Il ne m’arrivera rien ! Mais avec une telle atmosphère, et en voyant ce qu’ils font, ils (les rebelles) pourraient lancer une bombe dans le stade et tuer beaucoup de gens », a-t-il récemment expliqué dans une interview mise en ligne par le Saint-Siège.

Jeudi dernier, le Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé une séance de travail technique pour évaluer le niveau d’avancement des préparatifs. Au cours de cette réunion, Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo, a demandé « aux chrétiens de venir nombreux pour accueillir le pape. Car il vient pour chacun d’eux avec un message. Et toutes les dispositions sont prises pour qu’ils soient à l’aise et en sécurité ».

De son côté, Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, a souligné la nécessité pour ses compatriotes de contribuer à écrire l’histoire. L’objectif, a-t-il ajouté, est de faire de cet évènement « une fête de la réconciliation ».

La seconde étape du voyage papal, ce sera au Soudan du Sud, le dernier État africain indépendant. À Juba, la capitale de ce pays où la guerre civile de 2013 à 2020 hante encore les esprits, le pape François s’entretiendra avec les déplacés internes, se recueillera sur la tombe de John Garang, grande figure du combat sud-soudanais pour l’indépendance et discutera avec le président Salva Kiir, les vice-présidents dont Riek Machar, la société civile, le corps diplomatique et les représentants de l’Église catholique.

Guinée : un autre responsable du FNDC arrêté

Cette arrestation intervient cinq mois après celle de deux autres leaders du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a annoncé, samedi 21 janvier, l’arrestation de son responsable de la mobilisation et des antennes Mamadou Billo BAH, par un groupe d’agents de l’armée guinéenne lourdement armés.

« Monsieur Mamadou Billo BAH, sortait d’une réunion avec des citoyens du quartier Tombolia dans le cadre de la mobilisation citoyenne pour exiger le retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée. Une action citoyenne entamée par la Coordination nationale du FNDC, afin de sensibiliser les citoyens (…) de la nécessité pour notre pays de recouvrer avec l’État de droit, la démocratie à travers des élections libres et transparentes » a écrit le FNDC pourtant dissout par les autorités de la transition.

La Coordination nationale du FNDC rappelle à l’opinion nationale et internationale qu’elle a toujours réaffirmé que ses membres étaient parfaitement disposés à répondre à toute convocation de la justice, dans le respect toutefois des règles et procédures en vigueur.

Condamnant fermement le « kidnapping » de son responsable à la mobilisation et des antennes en violation de toutes les procédures d’interpellation, le FNDC affirme tenir pour responsable le CNRD de tout ce qui arrivera à Mamadou Billo Bah.

« La Coordination nationale appelle les ravisseurs cagoulés à la libération immédiate et sans condition des otages », ajoute le mouvement citoyen guinéen.

Les autorités judiciaires n’ont pas communiqué sur les motifs de l’arrestation de cet autre leader du FNDC. Au mois de juillet dernier, Billo BAH ainsi que d’autres responsables dudit mouvement avaient été écroués avant de bénéficier d’un non-lieu devant le tribunal de première instance de Dixinn.

Cette arrestation intervient plus de cinq mois après celles du coordinateur national du FNDC, Oumar Sylla dit Foniké Mengué et du responsable des opérations, Ibrahima Diallo.

Burkina : Le capitaine Traoré acte le départ de l’armée française

Les soldats de Sabre ont un mois pour quitter le pays.Le gouvernement de transition a dénoncé l’accord qui régit depuis 2018, la présence de l’armée française sur le territoire burkinabè. En clair, les nouvelles autorités exigent le départ des forces françaises de la Task Force Sabre. 

L’information donnée par l’Agence d’informations du Burkina (AIB) est confirmée par des sources sécuritaires et diplomatiques.

La dénonciation a été faite aux autorités françaises à Ouagadougou, le 18 janvier 2023. Elle donne un mois aux Forces françaises pour quitter le territoire burkinabè, selon les termes de l’accord du 17 décembre 2018.

La mesure concerne les soldats de l’opération Sabre, forte de 400 hommes, stationnés à Kamboinsin à la sortie de Ouagadougou.

Depuis plusieurs mois, des citoyens manifestent régulièrement pour demander le départ de  ces forces étrangères. Ces protestataires accusent la France de ne pas faire assez pour aider le Burkina Faso en proie à des attaques terroristes, et pire d’être de mèche avec les agresseurs.

En novembre 2022, la France n’a pas écarté un départ de ses soldats basés au Burkina. Ces forces spéciales ont été déployées en soutien à l’opération Barkhane au Sahel, et dont l’objectif est de traquer les terroristes. La France a officiellement mis fin à son opération antijihadiste Barkhane après une brouille diplomatique avec le Mali, sur fond de rapprochement entre cet autre pays du sahel touché par le jihadisme et la Russie. Cependant, les soldats français ne quittent pas la région Sahel. 

Présidentielle : Alassane Ouattara invité à se porter candidat en 2025

L’appel a été fait à la Place Carnaval de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, en présence de plus de 5.000 enseignants Rhdp du primaire, du secondaire et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Les enseignants Rhdp du primaire, du secondaire, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ont dans une motion du secrétariat national, demandé « au président Alassane Ouattara de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2025 ».

Cet appel a eu lieu ce samedi 21 janvier 2023, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage et de reconnaissance au chef de l’Etat Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), au pouvoir depuis 2011.

Considérant son « bilan positif, sa personne et son leadership comme atout du RHDP et la Côte d’Ivoire » et la fait « qu’il n’est qu’au premier mandat de la 3e République », ces enseignants proches du parti au pouvoir, souhaitent que M. Alassane Ouattara rempile.

Pour eux, « la scène politique ivoirienne reste encore complexe » et Alassane Ouattara est celui qui, au RHDP, peut remporter la bataille électorale face aux « leaders naturels des différentes chapelles politiques (qui) envisagent de se présenter en 2025 », en allusion à Henri Konan Bédié (PDCI) et de Laurent Gbagbo (PPA-CI).

Ces enseignants estiment que « le RHDP a toutes les chances de remporter les élections présidentielles de 2025 dès le 1er tour avec le président Alassane Ouattara » et « un mandat supplémentaire est hautement nécessaire pour la réalisation et l’achèvement des importants chantiers ouverts (par l’actuel chef d’Etat) pour le développement et la transformation de la Côte d’Ivoire ».

Les leaders de l’opposition ivoirienne, avec à leur tête l’ex-président Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), s’étaient réunis en 2020 pour dire « non à un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, à la présidentielle du 31 octobre 2020, jugeant cela d’« anti constitutionnel ».

Élu en 2010 et réélu en 2015, le Conseil constitutionnel ivoirien a validé la candidature de M. Alassane Ouattara, expliquant que la Côte d’Ivoire, avec la Constitution de 2016 est entrée dans la llle République, lui donnant droit de faire son premier mandat de la 3e République

Cette cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, organisée le secrétariat national chargé des enseignants RHDP du primaire, du secondaire et enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’alphabétisation, a enregistré la présence de cadres du parti, les ministres Kandia Camara, Amadou Koné, Adama Diawara et Cissé Bacongo, le secrétaire exécutif du Rhdp.

Maroc: le Salon international de l’édition et du livre du 1er au 11 juin à Rabat

Pour la deuxième année consécutive, le Salon international de l’édition et du livre se tiendra à Rabat. Cette 28e édition se déroulera du 1er au 11 juin 2023.Le Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tiendra du 1er au 11 juin 2023 à Rabat, annoncé un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

Dans son communiqué, le ministère invite les maisons d’édition, de distribution et les librairies, ainsi que les institutions intéressées à s’inscrire sur le site officiel du salon (www.siel.ma). La période des inscriptions sera ouverte du 23 janvier au 1er mars 2023, précise-t-on.

Depuis sa création en 1987, l’événement incontournable de la scène culturelle et littéraire marocaine. Reflet de la singulière richesse et diversité du monde de l’édition, le SIEL accueille chaque année environ 500.000 visiteurs ; il regroupe près de 700 exposants de 40 pays du monde.

Joignant l’utile à l’agréable, le SIEL rassemble, pendant 10 jours, lecteurs, écrivains, créateurs et éditeurs dans un esprit inspirant, stimulant et convivial. Un rendez-vous riche et diversifié qui propose, chaque jour, une panoplie de rencontres et d’activités variées à même, de répondre aux attentes d’un large et varié public.

Maroc: Avortement d’une opération de migration illégale à Oujda

Les services sécuritaires de la ville Oujda, à l’est du Maroc, ont réussi samedi, à mettre en échec une opération de migration illégale et à interpeller trois Soudanais pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation d’opérations de migration clandestine et dans la traite des êtres humains.Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les trois suspects ont été interpellés après avoir été soupçonnés d’être impliqués dans le trafic illégal de migrants à partir des frontières orientales du Royaume et dans la préparation d’une opération de migration par escalade et intrusion.

Les mis en cause ont été pris en flagrant délit, abritant 105 candidats à l’émigration clandestine dans des maisons de la ville d’Oujda, précise la même source.

Les opérations d’interception et d’inspections effectuées dans ce cadre ont abouti à la saisie d’un nombre d’objets en fer attachés à un étui en bois, qui auraient servi à escalader la clôture métallique de Melilla, en plus d’outils contondants, d’appareils électroniques, de passeports et de documents d’identité au nom de tiers.

Les trois suspects et le reste des candidats à la migration ont fait l’objet d’une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et de déterminer toutes les ramifications et tous les liens éventuels de ce réseau criminel, a conclu la DGSN.