Le PNUD annonce plus de 7,8 milliards Fcfa d’appui au système électoral ivoirien

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) annonce 7,84 milliards Fcfa d’appui au système électoral ivoirien, sur une période de deux ans, en vue de l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et des prochaines législatives.Cette aide au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire fait suite à une mission d’évaluation des besoins électoraux du pays déployée en novembre 2019, après une requête du gouvernement ivoirien à laquelle le secrétaire général des Nations Unies a répondu « favorablement », rapporte une d’information transmise à APA, dimanche. 

Le projet d’assistance électorale selon le rapport de la mission d’évaluation des besoins électoraux dans la perspective de relever durablement le défi de la consolidation de la paix,  a dressé les trois axes majeurs.

Il s’agit de « l’appui au dialogue et à la prévention-gestion des conflits, de l’appui au renforcement de la communication autour du processus électoral et de l’appui au renforcement des capacités des acteurs impliqués dans le processus électoral ».

Ce projet d’une durée de deux ans, dont le budget est évalué à 13 672 800 dollars américains (7,84 milliards Fcfa ), est exécuté par les agences du Système des Nations Unies sous le leadership du PNUD, en raison de son mandat en termes d’ « expertise technique et d’impartialité ».

La mission a recommandé le développement d’un projet d’assistance électorale, pour appuyer l’amélioration du système électoral ivoirien, tout en soutenant les efforts du gouvernement et des autres parties prenantes de l’élection présidentielle et des législatives à venir.

De nombreux partenaires bilatéraux et multilatéraux, avec le PNUD, ont déjà contribué au fonds commun tels le Canada, la France, la Grande Bretagne, le Japon, la Suisse, la Turquie, l’Union européenne, la JICA, les USA et l’Allemagne, révèle une note du PNUD.

Dans le cadre de cette assistance des Nations Unies au processus électoral en Côte d’Ivoire, le PNUD a abrité et facilité des rencontres entre la Commission électorale indépendante (CEI) et les partis politiques, avec la société civile et les médias.

Ces échanges ont contribué à faire valoir le point de vue de chacune des parties prenantes et à soulever quelques préoccupations qui ont favorisé l’apaisement de l’environnement électoral comme la prolongation de la période d’enrôlement des électeurs, se félicite le bureau du PNUD à Abidjan.

La facilitation du PNUD a permis de considérer d’autres pièces administratives pour l’inscription sur la liste électorale et le maintien de 11.000 centres de collecte. Le projet a de ce fait entrepris des activités visant à promouvoir l’inscription des électeurs sur la liste électorale. 

Le projet a, alors, soutenu le plan de communication et de sensibilisation de la CEI à travers la diffusion des divers supports de sensibilisation, comme les spots-TV, spots-radios, des affiches et d’insertions presse-bandeau.

Une vingtaine d’ONG a également été mobilisée pour la sensibilisation des électeurs, notamment les jeunes et les femmes. Un centre des médias a été mis en place pour renforcer l’information et la mise à jour sur le processus électoral des journalistes, des électeurs et des parties prenantes.

D’autres activités visant au renforcement des capacités des acteurs électoraux ont été réalisées à travers le projet d’assistance électorale qui a apporté des appuis en outils et en matériels didactiques pour la formation des commissaires locaux.   

Outre ces activités, un atelier sur le rôle et la contribution des Forces de Sécurité Intérieure à la sécurisation des élections en Côte d’Ivoire a été organisé au profit des acteurs sécuritaires issus de la police et de la gendarmerie nationale pour les instruire sur leur intervention en période électorale.

Près de 30 000 agents des Forces de Sécurité Intérieure ont été formés sur les meilleures pratiques et leur rôle dans la gestion sécuritaire du processus électoral. Le projet devrait continuer son appui-conseil à la CEI pour l’organisation d’élections apaisées, ouvertes et inclusives.

Ses activités viseront en priorité la réduction des violences liées au processus électoral en mettant en place à la CEI un centre de coordination des mécanismes de réponses aux violences et incidents liés aux opérations électorales et le renforcement de la communication à travers le centre des medias.

Il est également prévu l’appui à la sensibilisation des électeurs, le renforcement de capacités des acteurs électoraux et des institutions impliquées dans le processus électoral comme le Conseil Constitutionnel.

L’accompagnement du PNUD s’inscrit notamment dans une vision de renforcement des capacités à long terme pour les cycles électoraux et le renforcement des systèmes électoraux démocratiques. Il consiste à renforcer les organes de gestion des élections.

En Côte d’Ivoire, le PNUD veille également en collaboration étroite avec l’UNESCO et ONUFEMMES, à soutenir la promotion de la participation inclusive des femmes, des jeunes et de toutes les couches sociales dans l’exercice de leurs droits civiques afin de garantir un choix libre de leurs représentants.

L’assistance électorale impartiale fournie par l’ONU à travers le PNUD est conçue en fonction des besoins particuliers de chaque État membre qui en fait la demande et s’exécute dans une approche universelle qui reconnait la souveraineté des Etats dans l’organisation de leurs propres élections.

Ce soutien vise la conduite de processus électoraux libres, transparents, inclusifs et apaisés, répondant aux normes et standards internationaux, sur la base du principe fondamental de la neutralité, l’organisation des élections relevant de la souveraineté des Etats, souligne le PNUD.

Ces interventions dans les processus électoraux s’inscrivent par ailleurs dans le cadre global de l’assistance électorale des Nations Unies qui s’exécutent avec la contribution des partenaires internationaux.

Elles sont conditionnées par une requête préalable des gouvernements et l’accord du secrétaire général des Nations Unies après avoir préalablement déployé dans ces pays, une mission d’évaluation des besoins électoraux pour déterminer en consultations avec les acteurs nationaux, les domaines d’assistance.

Et ce, au regard des défis liés au contexte du pays. Toutefois, il existe des situations où la mission d’évaluation des besoins électoraux est déployée à la demande du Conseil de Sécurité, particulièrement dans des pays en situation de conflits.

L’élection présidentielle ivoirienne est fixée au 31 octobre 2020. Le dépôt des candidatures et des parrainages des électeurs, une condition d’éligibilité, s’est ouvert le 16 juillet 2020 et devrait durer pendant 45 jours.

Décès de Mgr Pierre Marie Coty, co-auteur de l’hymne national ivoirien

Monseigneur Pierre Marie Coty, évêque de Daloa (Ouest ivoirien), co-auteur de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien, est décédé vendredi soir à l’âge de 93 ans, dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, a annoncé l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire.« Le décès est survenu, ce vendredi 17 juillet 2020 à 21h à la Polyclinique Sainte Anne-Marie d’Abidjan  (PISAM), dans sa 93e année», a indiqué dans un communiqué la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire.

Ordonné prêtre le 19 juillet 1955 au Petit séminaire Augustin de Bingerville, dans l’Est d’Abidjan, il sera nommé évêque de Daloa le 20 novembre 1975 par le Pape Paul VI, et assumera cette charge pastorale jusqu’au 22 mars 2005 avant de prendre sa retraite.

Le prélat est par ailleurs l’auteur des paroles de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien ayant retenti officiellement en 1960; le compositeur de la musique de l’Abidjanaise étant l’Abbé Pierre-Michel Pango. 

 Monseigneur Pierre-Marie Coty a été élevé au rang de « Commandeur de l’ordre national ivoirien en 2013 pour le mérite de sa participation à la composition de L’Abidjanaise, l’hymne national de Côte d’Ivoire.

Covid-19: reprise timide du transport interurbain à Abidjan après plus de 3 mois d’interruption

Le transport interurbain entre Abidjan les autres villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, interrompu pendant plus de trois mois en raison de la Covid-19, a timidement repris dans le respect des mesures barrières contre cette maladie, a constaté APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.A la gare routière d’Adjamé, une commune populaire au Nord d’Abidjan, le constat est le même dans  plusieurs compagnies  de transport visitées. Les activités ont repris certes, mais il n’y a pas d’affluence des usagers dans les gares et devant les guichets.Que ce soit à la compagnie CK Transports reliant Abidjan à la ville de Korhogo ( Nord ivoirien) ou à UTB (Union des transports de Bouaké) ou encore à « Le Labelle Transports» reliant Abidjan aux villes de Lakota, Divo et Gagnoa, il n’y a pas de foule.Sylla Bangali, un responsable d’une entreprise de transport à Adjamé (Nord d’Abidjan), clame qu’il n’a « pas de grande affluence à la reprise », mais espère une forte présence de passagers la semaine prochaine.La levée de l’isolement du Grand Abidjan se passe aussi dans un contexte d’obsèques du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, et certains cars sont affectés au transport de personnes, fait-il observer. La rentabilité des compagnies de transport s’est amenuisée suite à l’isolement d’Abidjan, obligeant des gérants à décréter le chômage technique, du fait que les charges d’exploitation restent telles, tandis que les mesures de restriction imposent une réduction des passagers.Selon Djibril Touré, propriétaire de plusieurs cars, opérant sur des villes de l’intérieur du pays à partir d’Abidjan, confie que beaucoup de véhicules ont dû garer pour défaut de moyens financiers des gérants pour assurer certaines charges, surtout la visite technique.  Cette situation a créé un léger renchérissement du tarif de transport, révèle Djibril. Et ce, pour tenir la route, parce que les mesures barrières ont réduit le nombre de passagers : pour un car de 35 places, 25 passagers sont admis contre 50 personnes pour un véhicule de 70 sièges. Pour ce faire, « on a augmenté un peu le prix du transport », dit-il, indiquant que sur la ligne Abidjan-Abengourou (Est), le tarif du transport est passé de 3.000 Fcfa à 4.500 Fcfa, ce matin, parce qu’il y a deux ponts à péage à franchir.En dépit de ce que la ligne Abidjan-Adiaké (sud-est), est intégrée dans le Grand Abidjan, le prix du transport est passé de 1300 Fcfa à 1500 Fcfa.  Adzopé, localité à proximité d’Abidjan, le prix a été revu à 2.000 Fcfa, en hausse de 500 Fcfa, pour cause de mesures barrières.  La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a affecté le portefeuille de plusieurs entreprises. Dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis sur pied des fonds de soutien pour accompagner les sociétés et relancer l’outil économique.M. Bangaly, lui, appelle l’Etat à un appui particulier du secteur des transports, où plusieurs emplois sont menacés, ce qui pourrait exploser le chômage et entraîner une insécurité. A contrario, plusieurs compagnies opèrent sans papiers et agréments. La plupart des compagnies de transports visitées exigent aux passagers le port obligatoire du cache-nez avant d’accéder à ses cars afin de lutter contre la propagation de la Covid-19. Certaines ont même installé des dispositifs de lavage de mains au sein de leurs gares.A Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, Sylla Koné, un passager qui attend de rejoindre des proches à Bondoukou, dans le Nord-Est ivoirien, avoue qu’à son arrivée matin, il y avait un dysfonctionnement, mais avec les plaintes, la compagnie a fait respecter les mesures barrières.Selon les autorités ivoiriennes, le secteur des transports représente 7 à 12% du Produit intérieur brut ( PIB) de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien a décidé le 29 mars dernier d’isoler la capitale économique ivoirienne qui demeure l’épicentre de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, des autres villes du pays.Depuis cette date jusqu’au mercredi dernier (15 juillet 2020) où cette mesure a été levée, les compagnies de transport interurbain sont restées fermées, soit plus de trois mois d’inactivité.

Présentation à Abidjan d’un projet pour financer 25 000 femmes impactées par la Covid-19

La fondation African Women Initiatives ( AWI) a présenté à Abidjan lors d’une cérémonie un projet pour financer 25 000 femmes entreprenantes sur l’ensemble du territoire ivoirien impactées par la crise sanitaire de la Covid-19, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.Selon Arnaud Boni, le chargé de suivi, évaluation et apprentissage au sein de cette fondation,  ce projet dénommée «25 000 CEWA» a pour objectif principal  de soutenir les femmes entreprenantes qui sont en difficulté de trésorerie du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. Il a précisé que ce programme qui sera mis en œuvre sur une période de 24 mois , devra permettre d’améliorer les conditions de vie des femmes, de financer les besoins nécessaires des bénéficiaires pour accroître leurs activités et de constituer un réseau de clients pour les établissements financiers et assurances à travers l’inclusion financière de ces femmes. « Les échanges ont été enrichissants pour nous. Nous accompagnons, mais sommes aussi heureux d’être accompagnés. Merci pour l’intérêt que chacun accorde à ce projet qui vise à l’autonomisation financière de la femme », a indiqué pour sa part, Mariam Fadiga-Fofana, la présidente de la fondation AWI. Le projet d’appui à « 25 000 CEWA » s’inscrit dans le cadre du programme CEWA ou jeune dame dynamique et entreprenante, initié par la fondation AWI en mars 2019. Dans sa phase pilote, ce projet a permis d’apporter un appui financier à 25 femmes issues du District d’Abidjan. Celles-ci ont pu bénéficier d’une aide financière en kits d’installation (parasols, glacière, produits de consommation-farine, boisson, huile…) d’une valeur de 50 000 FCFA pour les unes et 100 000 FCFA pour les autres pour booster leurs activités. Plusieurs partenaires de cette fondation que sont notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, ONU Femmes et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) accompagnent ce projet.

Côte d’Ivoire: Amadou Gon Coulibaly inhumé dans l’intimité familiale à Korhogo

L’ancien premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été inhumé vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo, la terre de ses ancêtres, après une prière portuaire à la grande mosquée de cette localité de l’extrême-nord ivoirien, en présence de plusieurs personnalités, notamment le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Gnassingbé.Avant cette prière mortuaire qui a été dirigée par le chef de la communauté musulmane ivoirienne Cheïck Aima Mamadou Traoré, l’imam Ousmane Diakité a, dans son sermon de la grande prière musulmane du vendredi, prié pour le repos de l’âme de l’ancien chef du gouvernement ivoirien. Il a appelé les uns et les autres à s’inspirer du modèle de vie de l’illustre disparu estimant qu’il « a laissé un héritage à la Côte d’Ivoire ».

 Mardi, l’ex-chef du gouvernement ivoirien a reçu un hommage national au palais de la présidence de la République d’Abidjan où il a été élevé à titre posthume à la dignité de Grand-croix de l’ordre national. Le lendemain, sa famille politique, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP) lui a rendu également un hommage au palais des sports de Treichville au sud d’Abidjan. 

Jeudi, au stade de Korhogo, c’était au tour des différents peuples de Côte d’Ivoire de saluer la mémoire de M. Gon pour sa contribution au développement du pays. Ce vendredi 17 juillet 2020 marque ainsi la fin des huit jours de deuil national décrétés la semaine dernière par le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans quelques jours seulement après son retour de Paris ( France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur lors d’un « contrôle médical » qui a duré deux mois. En mars dernier, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme candidat du RHDP, le parti d’Alassane Ouattara, pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké, la 2ème ville ivoirienne, démarrent lundi prochain

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké ( centre, deuxième ville ivoirienne), le plus grand marché couvert de l’Afrique de l’ouest, démarreront lundi prochain, a annoncé la mairie de cette ville dans un communiqué reçu vendredi à APA.«Les travaux de terrassement sur le site de reconstruction du grand marché de Bouaké démarrent ce lundi 20 juillet 2020. En conséquence, à l’endroit des populations exerçant une activité dans cette zone, le maire lance un appel à la vigilance et demande de rester impérativement à l’écart des travaux et du ballet des véhicules», a exhorté dans ce communiqué Nicolas Djibo, le maire de Bouaké.

 Par ailleurs, il a recommandé plusieurs autres mesures de sécurité à ses administrés. M. Djibo a  invité entre autres les populations à ne jamais s’approcher des zones des travaux matérialisés par des balises et la clôture de sécurité, au respect des consignes des agents chargés de réguler la circulation et au respect des panneaux de signalisation surtout la limitation de vitesse de 30km/h autour de la zone des travaux.

 Les travaux de reconstruction de ce marché ont été lancés fin décembre dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron. Financé à hauteur de 30 milliards FCFA, ce marché devrait être bâti sur une superficie de 9 hectares et pourra  accueillir  environ 10.000 commerçants.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

662.948

NOMBRE DE DÉCÈS

14.310

Afrique du Sud : Cas (324.221) – Guérisons (165.591) – Décès (4669)

La nation arc-en-ciel annonce ce jeudi 13.172 cas et 216morts.

Algérie : Cas (21.355) – Guérisons (15.107) – Décès(1052)

585 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 12 décès.

Angola : Cas (607) – Guérisons (124) – Décès (28)

Ce jeudi, Luanda rapporte 31 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1378) – Guérisons (557) – Décès (26)

Dans l’ex-Dahomey, c’est le statu quo. 

Botswana : Cas (399) – Guérisons (38) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1038) – Guérisons (882) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a un cas supplémentaire.

Burundi : Cas (269) – Guérisons (207) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1894) – Guérisons (902) – Décès (19)

Dans cet archipel, 114 cas sont confirmés ce jeudi.

Cameroun : Cas (16.157) – Guérisons (13.728) – Décès(373)

Au pays de Paul Biya, on mentionne 984 cas et 14 décès.

Centrafrique : Cas (4373) – Guérisons (1265) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a onze nouvelles contaminations.

Comores : Cas (321) – Guérisons (302) – Décès (7)

Les îles Comores ne confirment rien.

Congo : Cas (2222) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale n’indique pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (13.554) – Guérisons (7363) – Décès (87)

151 cas de Covid-19 ont été notés ce jeudi. 

Djibouti : Cas (4993) – Guérisons (4796) – Décès (56)

Aujourd’hui, huit nouveaux cas sont constatés.

Egypte : Cas (85.771) – Guérisons (26.691) – Décès (4120)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare928 cas et 53 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a récemment refait surface.

Eswatini : Cas (1489) – Guérisons (724) – Décès (20)

L’ex-Swaziland rapporte 55 cas. 

Ethiopie : Cas (8475) – Guérisons (2430) – Décès (148)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 294 cas et 2 morts.

Gabon : Cas (6121) – Guérisons (3664) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 95 cas.

Gambie : Cas (78) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque quatorze cas.

Ghana : Cas (26.125) – Guérisons (22.270) – Décès(139)

Accra déclare ce jeudi 873 cas.

Guinée : Cas (6359) – Guérisons (5012) – Décès (39)

Conakry annonce 159 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1902) – Guérisons (773) – Décès (26)

Ce pays lusophone confirme soixante infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce jeudi.

Kenya : Cas (11.673) – Guérisons (3638) – Décès (217)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 421contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (256) – Guérisons (48) – Décès (3)

Dans cet Etat enclavé, aucun cas n’est répertorié.

Liberia : Cas (1056) – Guérisons (447) – Décès (51)

Monrovia rapporte 32 cas ce jeudi

Libye : Cas (1652) – Guérisons (379) – Décès (46)

Tripoli décompte 63 cas et 3 morts.

Madagascar : Cas (6089) – Guérisons (2951) – Décès (53)

Dans la Grande île, 484 cas et 10 morts sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2712) – Guérisons (1073) – Décès (51)

Ce jeudi, 98 cas et 8 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2440) – Guérisons (1777) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense sept infections.

Maroc : Cas (16.545) – Guérisons (13.965) – Décès(263)

Ce jeudi, 283 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et quatre patients sont morts.

Maurice : Cas (343) – Guérisons (331) – Décès (10)

A l’île Maurice, un cas a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5659) – Guérisons (2993) – Décès (150)

La République islamique déclare 141 cas et 3 morts.

Mozambique : Cas (1383) – Guérisons (375) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 53 infections. 

Namibie : Cas (1032) – Guérisons (31) – Décès (2)

Cet Etat dénombre 72 cas ce jeudi.

Niger : Cas (1102) – Guérisons (993) – Décès (69)

Niamey déclare trois contaminations et un mort.

Nigeria : Cas (34.259) – Guérisons (13.999) – Décès(760)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 643cas et 6 morts.

Ouganda : Cas (1051) – Guérisons (1014) – Décès (0)

Kampala constate huit cas ce jeudi.

RD Congo : Cas (8199) – Guérisons (4248) – Décès(193)

Kinshasa annonce aujourd’hui 36 cas et 1 mort.

Rwanda : Cas (1473) – Guérisons (770) – Décès (4)

Le pays de Paul Kagamé déclare 38 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (737) – Guérisons (322) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense cinq cas.

Sénégal : Cas (8481) – Guérisons (5735) – Décès (156)

Ce jeudi, le Sénégal a réalisé 1173 tests dont 112 sont positifs. Il s’agit de 84 cas contacts suivis et 28 cas issusde la transmission communautaire. En outre, trois patients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (27) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Plus maintenant.

Sierra Leone : Cas (1668) – Guérisons (1200) – Décès(64)

Cette nation anglophone indique dix-sept cas ce jeudi.

Somalie : Cas (3083) – Guérisons (1425) – Décès (93)

Les autorités sanitaires ont déclaré sept cas.

Soudan : Cas (10.527) – Guérisons (5601) – Décès (668)

Khartoum n’annonce rien aujourd’hui.

Soudan du Sud : Cas (2153) – Guérisons (1175) – Décès (41)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (886) – Guérisons (799) – Décès (75)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, il y a une infection.

Togo : Cas (749) – Guérisons (543) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent neuf cas positifs.

Tunisie : Cas (1327) – Guérisons (1093) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui huit cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1412) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (1362) – Guérisons (425) – Décès (23)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 273 nouveaux porteurs du virus et 3 morts.

Présidentielle ivoirienne : le parrainage citoyen est une «invention pour éliminer des candidats» (Mamadou Koulibaly)

L’exigence du parrainage citoyen pour être candidat à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain est une « invention pour éliminer des candidats », a estimé jeudi l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly, par ailleurs, candidat déclaré à ce scrutin.« Ce n’est pas prévu du tout par la constitution. C’est une invention pour éliminer des candidats. La condition selon laquelle on doit trouver des citoyens pour parrainer les candidats viole la constitution. Or normalement le décret de M. Ouattara doit respecter le code électoral et le code électoral lui-même doit respecter la constitution», a soutenu M. Koulibaly qui s’exprimait dans sa web émission hebdomadaire dénommée «Jeudi, c’est Koulibaly» dans laquelle,  il analyse une question de l’actualité ivoirienne. 

Selon lui, le cautionnement citoyen exigé pour être candidat à la présidentielle ivoirienne « viole le secret du vote » des citoyens car ils doivent remplir une fiche de parrainage qui démontre leur choix pour tel ou tel candidat.  

« Ils disent que c’est pour s’assurer de l’assise au plan national du candidat à la candidature qu’on instaure le parrainage. Mais alors à quoi ça sert le vote?», s’est-il interrogé expliquant que le vote doit montrer que le candidat a une assise nationale puisqu’il est élu ou n’est pas élu. 

Ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly qui est l’un des opposants au régime d’Alassane Ouattara, a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre prochain. La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours. 

Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir  au moins 1% de l’électorat  local. 

Le  parrainage électoral vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République. Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

L’ultime hommage des peuples de Côte d’Ivoire à Gon Coulibaly avant son inhumation

Les peuples et communautés de la Côte d’Ivoire ont rendu jeudi à Korhogo dans l’extrême-nord de la Côte d’Ivoire, un ultime hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ex-premier ministre ivoirien qui sera inhumé vendredi après-midi dans cette localité dont il est originaire.Successivement les délégations des différentes régions de la  Côte d’Ivoire dont l’Indenié Djuablin (Est) le Tonkpi (Ouest) le Gontougo ( Nord-Est), la Nawa ( Sud-ouest) et San-Pédro (Sud-ouest) ont présenté leurs condoléances à la famille de l’illustre disparu et se sont recueillis devant sa dépouille. 

Dans la foulée, ces délégations ont  rappelé successivement la contribution de M. Gon pour le développement de leurs localités respectives. « Amadou Gon s’imposait à tous par sa méthode de travail. Nous avons découvert avec lui que pour son pays, il faut se battre pour son développement…Grand-frère nous réaliserons  ton rêve», a promis le ministre de la promotion des PME Félix Anoblé au nom de la région de San-Pédro.  

S’exprimant à son tour au nom de la région des Grands-Ponts, le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a dit être venu « prendre sa part de deuil» et compatir avec la famille biologique de  Gon. 

«Au-delà de sa fonction de premier ministre, Amadou Gon est également un fils et un frère de la région des Grands-Ponts. Il a fait ses études secondaires à Dabou… Nous sommes là pour prendre notre part de deuil et pour compatir avec vous», a déclaré M. Essis. 

Avant lui, le porte-parole de la région du Tonkpi (Ouest), Pascal Gueu, dans un jeu d’alliance interethnique entre le peuple Dan qu’il représentait et le peuple sénoufo ( Ethnie de M. Gon), a réclamé le transfert du corps de M. Gon à l’ouest de la Côte d’Ivoire pour qu’il y soit enterré. 

« Le peuple Tonkpi demande le corps de son fils. Nous avons pris toutes les dispositions pour demander le corps de notre fils», a plaisanté M. Gueu. La dépouille de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été transférée mercredi après-midi à Korhogo après un hommage de la nation ( lundi) au palais présidentiel d’Abidjan et un hommage de sa formation politique au Palais des sports ( sud d’Abidjan). 

Son inhumation est prévue vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo en présence du chef de l’État Alassane Ouattara. L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé  le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans six jours après son retour de Paris ( France) où il avait subi une intervention médicale au niveau du coeur. 

En mars dernier, rappelle-t-on, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, pour la présidentielle d’octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne 2020: début de la « campagne » pour le parrainage des électeurs

La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours.La veille de cette opération de séduction visant, pour les candidats, à obtenir un nombre de signatures requises des électeurs, par ailleurs une condition d’éligibilité, a été expliquée par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert aux partis politiques. 

Le parrainage électoral, un dispositif intégré dans le Code électoral, est une « caution donnée ou accordée par des élus ou par des citoyens à un candidat à une élection ». Elle est matérialisée par une signature.

Il ne concerne que l’élection du président de la République et constitue un élément de recevabilité de la candidature à l’élection présidentielle. Selon le président de la CEI, les candidats ont la possibilité d’obtenir la signature des électeurs sur le listing de 2018 et de 2020.

Le président de la CEI a fait savoir que l’électeur se rend dans son lieu d’enrôlement pour remplir la fiche de parrainage sur laquelle il devra produire des données sur son identité grâce à sa pièce d’identité nationale. Il devra aussi disposer de son récépissé ayant servi à l’enrôlement.

La loi stipule toutefois que le parrainage a lieu sur la base de la liste électorale provisoire, en attendant la publication de cette liste. Et, les frais de « campagne » occasionnés par la collecte des parrainages sont à la charge des candidats à la candidature.

Le parrainage par les électeurs des candidats à la candidature à l’élection du président de la République est ouvert par décision de la Commission électorale indépendante, en même temps que la période de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle.

M. Coulibaly-Kuibiert a précisé que le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir « au moins 1% de l’électorat » local. Cependant, un électeur ne peut parrainer qu’un candidat.

Conformément au Code électoral, la collecte des parrainages est interdite dans les cantonnements militaires et les établissements de santé. Le parrainage est notamment recueilli sur un formulaire en format papier et électronique. La signature de l’électeur doit figurer sur le formulaire en papier.

Le parrainage vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République.  Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

Affaire «CEI déséquilibrée» : la Cour africaine a débouté les requérants, estime le gouvernement ivoirien

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a débouté mercredi dans un arrêt, les requérants dans l’affaire Suy Bi Gohoré Emile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la Commission électorale indépendante ( CEI), a estimé le gouvernement ivoirien dans un communiqué transmis mercredi à APA.« La Cour africaine est enfin parvenue à la conclusion suivant laquelle les requérants n’ont pas fait la preuve que la loi régissant la Commission électorale indépendante ( CEI) ne répondait pas aux normes prévues par les instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme auxquels l’État défendeur est partie. En conséquence, elle les en a déboutés », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, dans ce communiqué. 

« La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a estimé que la Commission électorale indépendante ( CEI) issue de cette réforme est composée de membres indépendants et impartiaux, que cette CEI est équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendante institutionnelle», a ajouté M. Touré. 

Poursuivant, le porte-voix de l’exécutif ivoirien a soutenu que dans cet arrêt, la Cour africaine a indiqué qu’elle « n’a constaté aucune violation en ce qui concerne le droit de participer librement à la direction des affaires publiques, ni en ce qui concerne la question de l’égal accès à la fonction publique du pays ». 

« La Cour africaine a déclaré que l’État de Côte d’Ivoire n’a pas violé son obligation d’exécuter l’arrêt qu’elle a rendu le 18 novembre 2016 dans le délai imparti », a également souligné M. Touré. 

Dans un arrêt relatif à l’affaire Suy Bi Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants dans un arrêt de fond.    

Selon l’arrêt, « dans l’examen au fond, la Cour a considéré que les requérants (partis politiques de l’opposition) n’ont pas établi que l’organe électoral créé par l’État défendeur est composé de membres qui ne sont ni indépendants ni impartiaux ». 

En outre, la Cour observe qu’il n’a pas été prouvé que la CEI centrale est déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir, et qu’il est « caractérisé par une grande dépendance institutionnelle du fait de niveaux inappropriés d’autonomie administrative ou financière et qu’il n’inspire manifestement pas confiance aux acteurs politiques ». 

Sur ce fait, « l’examen du processus de réforme n’a révélé rien de tel », mentionne la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dans un arrêt pris le 15 juillet 2020.   

Toutefois, la Cour note un « déséquilibre manifeste du nombre de présidences des Commissions électorales locales proposé par le parti au pouvoir, suite aux élections du Bureau sur la base de la loi précédente, lorsque l’organe électoral aux niveaux locaux était encore déséquilibré en faveur du Gouvernement ».

La Cour a constaté que « l’État défendeur n’a pas pleinement respecté les articles 17 de la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance (la CADEG) et 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et, par conséquent, a violé ces dispositions », souligne le texte.   

Par ce motif, la Cour a ordonné à l’État défendeur de « prendre les mesures nécessaires pour garantir que de nouvelles élections du Bureau fondées sur la nouvelle composition de l’organe électoral soient organisées aux niveaux locaux », poursuit l’arrêt. 

La Cour a constaté, par ailleurs, « l’absence d’un mécanisme garantissant que le processus de nomination des membres de l’organe électoral par les partis politiques, notamment les partis d’opposition et les OSC, soit piloté par ces entités ».  

En conséquence, la Cour a relevé que « l’État défendeur n’a pas pleinement rempli non seulement les obligations qui lui incombent de garantir la confiance du public et la transparence dans la gestion des affaires publiques ainsi que la participation effective des citoyens dans les processus démocratiques telles que prescrites par les articles 3(7), 3(8) et 13 de la CADEG ». 

Elle fait savoir que la Côte d’Ivoire n’a pas mais  accompli son obligation de veiller à ce que l’organe électoral jouisse de la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique, comme le prescrit l’article 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie. La Cour en a conclu que l’État défendeur a violé ces dispositions.

La Cour a pour ce faire ordonné à l’État ivoirien de « prendre les mesures nécessaires avant toute élection pour garantir que le processus de nomination des membres de l’organe électoral proposés par les partis politiques, notamment les partis d’opposition, ainsi que les OSC, soit piloté par ces entités, sur la base de critères prédéterminés, avec le pouvoir de s’organiser, de se consulter, de tenir des élections, si nécessaire et de présenter les candidats nominés appropriés ».  

La Cour a également ordonné à l’État défendeur de lui faire un rapport des mesures prises relativement aux deux mesures ci-dessus dans un délai de trois mois à compter de la date de notification du présent arrêt, et ultérieurement, tous les six mois, jusqu’à ce qu’elle considère que ces ordonnances ont été pleinement exécutées.

« Je voudrais féliciter les membres du conseil qui ont défendu notre requête devant ladite Cour », a déclaré dans un communiqué Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition). 

« De son exposé, nous retenons que la Cour a jugé recevable notre requête et demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à une reprise de la réforme de la Commission Électorale Indépendante, et ce dans un délai de trois  mois », a-t-il ajouté .

« Ce résultat me réjouit et je vous prie de procéder, Monsieur le Secrétaire Exécutif en chef du parti, à l’analyse de l’arrêt rendu afin que le parti sache à quoi s’en tenir dans les prochains jours jusqu’au 31 Octobre 2020, date de l’élection présidentielle », a poursuivi M. Bédié.  

L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est fixée au 31 octobre 2020. Si l’Etat ivoirien réajuste au plus tôt les Commissions électorales indépendantes locales, le scrutin pourra se tenir dans le délai prescrit par la Constitution. 

Présidentielle ivoirienne de 2020: KKB accusé de vouloir déstabiliser le Pdci

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), ont accusé mercredi leur ex-président, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », de vouloir déstabiliser la formation politique, le qualifiant de « mercenaire politique ».Les ex-collaborateurs de KKB dénoncent une ambiguïté dans ses actes. Lui, qui avaient clamé que si  Henri Konan Bédié, chef du Pdci, se présentait à la convention d’investiture du  candidat du parti pour l’élection présidentielle, il s’abstiendrai, a déposé sa candidature.

Kamagaté Brahima, ancien secrétaire général de la Jpdci, de 2003 à 2013, et membre du bureau politique du Pdci, a appelé les militants du parti à « rester sourds des appels de détresse de KKB et ses vaines tentatives de déstabilisation ». 

«Nous ne nous reconnaissons pas dans la démarche de notre ancien président », a dit Mme Djenebou Diomandé, conseiller en communication de M. Bédié, avant d’ajouter que « c’est une démarche solitaire » de KKB qui n’a pas consulté ses ex-collaborateurs. 

« Cet acte ne fait ni chaud ni froid » au parti, a-t-elle martelé,  indiquant que « cette affaire de KKB, on doit tourner la page ». Car, le Pdci, engagé dans la course à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, va remporter ce scrutin. 

Tehra Sinaly, ancien vice-président du bureau de la Jpdci de KKB en 2013, a déclaré que ce dernier « est à la solde de tous les politiciens de Côte d’Ivoire », le soupçonnant de rouler pour le parti au pouvoir.  

« Comment voulez-vous qu’ un militant du Pdci qui refuse de rester dans les rangs du parti pour le choix de son candidat et qui se porte candidat indépendant et qui est financé par un cadre d’un autre parti politique, on le qualifie (…) c’est un mercenaire politique », a dit M. Sinaly. 

Dans ce contexte, les membres de l’ancien bureau de la Jpdci 2003-2013 « ne sont pas solidaires de KKB parce qu’ il s’est constitué en mercenaire politique et qu’il sache que tout ce qu’il fait, ne pourra pas entacher la victoire du Pdci »,  a affirmé M. Tehra Sinaly. 

Face à la presse, le 7 juillet 2020, KKB a soutenu ne pas être à la solde du pouvoir, mais s’est présenté à la convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020,  parce que son pays « n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés ». KKB a déclaré qu’il n’excluait pas d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Les médias en ligne ivoiriens invités à remplir les conditions pour exercer la qualité de publicitaire

Une délégation du Conseil supérieur de la publicité (CSP) de Côte d’Ivoire, conduite par Magloire Koné, a invité mercredi les médias en ligne ivoiriens à remplir les conditions afin d’exercer de façon régulière la profession de publicitaire.M. Koné a expliqué les formalités administratives et financières requises pour un exercice régulier de la profession de publicitaire, lors d’une séance de travail avec le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Cette  séance de travail fait notamment suite à une saisine du REPPRELCI par le Conseil supérieur de la publicité,  qui stipule avoir constaté la diffusion récurrente de messages à doses publicitaires dans les productions d’informations numériques.

Le sous-directeur de la validation des messages publicitaires et accréditations, de la vérification de la diffusion et de l’audience des supports du CSP, M. Magloire Koné et ses collaborateurs ont été en retour instruits sur le modèle  économique des médias en ligne et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. 

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, s’est félicité de cette rencontre qui marque le début d’une franche collaboration. Le CSP et le Repprelci ont convenu de se retrouver pour approfondir les réflexions en vue de relever les défis publicitaires du secteur des producteurs d’informations numériques.

Le CSP, créé le 28 mai 1979, est un organisme consultatif chargé de la gestion du secteur publicitaire en Côte d’Ivoire. Il est actuellement présidé par Maurice Agoh et dirigé par Mme Roux Ziola.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe des acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Des journalistes instruits à Abidjan sur les droits des travailleurs du sexe

Des journalistes ont été instruits, mercredi à Abidjan, sur les droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA et les catégories de personnes dite « hautement vulnérables» à cette maladie dont les travailleurs du sexe (TS), les homosexuels, les usagers des drogues (UD) et les jeunes filles victimes d’exploitation sexuelles (JFVES).Cet atelier dont l’objectif est de former les journalistes sur les questions d’atteintes aux droits humains, les Violences basées sur le genre ( VGB) et le dispositif légal permettant de notifier les cas, a  été organisé par «Enda  Santé», une organisation internationale en charge des programmes de santé et  ses partenaires.

 « Ce qu’on veut qu’on retienne, c’est qu’à côté de la réponse médicale que tout le monde connaît, il y a une réponse spécifique au droits de l’homme dans la lutte contre le VIH-SIDA. La loi sur le VIH en Côte d’Ivoire dit de manière sommaire qu’on doit sans discrimination promouvoir les droits des personnes victimes de VIH, d’infections sexuellement transmissibles et ceux qui appartiennent aux groupes dit vulnérables», a expliqué Alain Kra, un juriste exerçant à Enda Santé.

 Poursuivant, il a estimé que l’État de Côte d’Ivoire qui a adopté une loi spécifique sur le VIH-SIDA promulguée en juillet 2014, doit veiller au respect des droits politiques, civils et sociaux de  ces catégories de personnes déterminées comme « populations hautement vulnérables ».

 Par ailleurs, M. Kra a présenté aux journalistes ce dispositif de protection des droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA, se félicitant que dans cette loi sur le VIH-SIDA en Côte d’Ivoire, on ne peut pas subordonner l’accès à un emploi au test de dépistage de cette maladie.

 Avant lui, Nicolas Vako, le président du réseau Union contre la co-infection VIH-Hepatites-Tuberculose ( UNICO), l’un des partenaires de ce projet, a  exhorté les uns et les autres à l’acceptation des personnes vivant avec le VIH-SIDA ainsi que les travailleurs du sexe. En retour, les journalistes ont pris plusieurs engagements dont celui de vulgariser les droits de ces catégories de personnes hautement vulnérables au VIH-SIDA.

Décès Gon Coulibaly: Ouattara exprime son «immense douleur» à un hommage du Rhdp au défunt

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a exprimé mercredi son « immense douleur » en mémoire de Amadou Gon Coulibaly, lors d’une cérémonie d’hommage du parti au Premier ministre défunt, au Palais des Sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.«Ma douleur est immense, elle est profonde », a dit M. Ouattara dans un bref discours, indiquant que la dépouille du Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait « quitter Abidjan cet après-midi  pour Korhogo (nord ivoirien), la ville qu’il adorait, qui l’enthousiasmait ».  

« Nous avons arrêté de faire le 40e jour du décès de Amadou Gon Coulibaly à Korhogo (sa ville natale) le dimanche 16 août 2020 », a annoncé M. Ouattara, avant d’ajouter « d’ici là j’aurais récupéré partiellement et il me sera possible de rendre un hommage particulier à ce grand homme d’Etat».  

Venus de divers horizons, les militants, par milliers, ont rendu un vibrant hommage au Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, président du directoire de la formation politique, en présence de Alassane Ouattara et son épouse. 

Sur une bannière portée par un portique, abritant la loge officielle, est gravé « Merci le lion, merci AGC (Amadou Gon Coulibaly). Ministres, présidents d’institutions et autorités administratives et politiques proches du pouvoir sont venus nombreux exprimer leur adieu au Premier ministre défunt. 

Les militants ont pris d’assaut le terrain du Palais des Sports de Treichville pour pleurer le lion, Gon Coulibaly, le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Certains, arborant des casquettes et  T-shirts sur lesquels l’on pouvait lire « adieu AGC » ou « à jamais dans nos cœurs ». 

Plusieurs cadres du Rhdp se sont succédés au pupitre pour témoigner du Premier ministre défunt qui a tiré sa révérence, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres des suites d’un malaise cardiaque. Parti le 2 mai à Paris pour des soins, il est rentré dans son pays le 2 juillet 2020. 

« Nous étions prêts pour une campagne (électorale) de grande classe, mais Dieu en a décidé autrement », a déclaré le ministre-gouverneur Robert Mambé, dans un discours, laissant transparaître des émotions : « va en paix, frère, que la miséricorde de Dieu soit avec toi ». 

Anne Ouloto, ministre de la Salubrité et de l’assainissement, « ce jour (hommage du Rhdp à son président du directoire du parti) est un jour de pénitence et d’épreuve, de même que le jour de son décès ».

 Prêter sa voix à une oraison, dit-elle, est un supplice de voir que son « grand frère, le lion (comme l’on le surnomme), a cessé d’émettre son rugissement ». Pour elle, il a été bel et bien le meilleur profile désigné pour représenter le Rhdp à la présidentielle d’octobre 2020.

Kobenan Adjoumani, un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, le Rhdp devra remporter cette élection dès le premier tour, car se sera « le plus bel hommage » que le parti puisse rendre à son illustre disparu. 

Bien que cette perte peut susciter quelques inquiétudes chez certains militants, les membres du Rhdp n’ont aucune raison de se laisser convoquer au tribunal du doute, a-t-il lancé, invitant tous les militants à garder la sérénité et à supporter le deuil sans crainte. 

« La présence du président Ouattara à la tête du Rhdp est une source de réconfort et un gage de sécurité qui donne des frissons à nos adversaires déjà agités », a-t-il rassuré, déplorant que des personnes mal intentionnées trouvent dans ce deuil l’opportunité de semer la division du Rhdp en distillant de fausses rumeurs.

« Le Rhdp ne connaîtra pas de saignée parce que nous sommes des Houphouëtistes », a-t-il poursuivi, tout en invitant les militants à retrousser les manches pour les prochaines joutes électorales. 

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, lui, a laissé entendre comme des pleurs, Amadou Gon Coulibaly, fils du patriarche Peleforo Gbon Coulibaly, « où es-tu, tu nous avais dit que tu es revenu prendre ta place aux côtés de Ouattara ». 

Sa disparition, brusque, a été une onde de choc pour le Rhdp, et perturbe le calendrier du parti au pouvoir, qui devra au plus vite trouver un candidat consensuel pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décrété un deuil national de huit jours, du 10 au 17 juillet 2020. Son « fils » politique, Gon Coulibaly, un collaborateur depuis 30 ans, quitte les siens à l’âge de 61 ans. Il devrait être inhumé vendredi à Korhogo, sa ville d’origine. 

Examens de l’enseignement technique ivoirien: début des épreuves orales et pratiques avec 17 084 candidats

Quelque 17 084 candidats dont 7891 filles répartis dans 52 centres sur l’ensemble du territoire ivoirien, ont débuté mardi les épreuves orales et pratiques des examens à grand tirage 2020 de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA,  ces épreuves ont été officiellement lancées au Lycée professionnel de Jacqueville (située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) par Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi.

 Ce dernier a exhorté les candidats à donner « le meilleur d’eux-mêmes » pendant ces examens. Ce sont 17 084 candidats qui prennent part à ces épreuves orales et  pratiques qui s’achèveront le 17 juillet prochain. Quant aux épreuves écrites, elles sont prévues du 21 au 24 juillet prochain. 

Mardi dernier, dans le cadre de la session 2020 de ces examens de l’enseignement technique ivoirien, 16 473 candidats ont pris part aux épreuves physiques et sportives (EPS).

L’Alliance du G5 Sahel s’engage dans la bataille du développement

L’Alliance du G5 Sahel s’est engagée dans la bataille du développement, une décision actée au dernier sommet de Pau ( France) qui s’est tenu en janvier dernier avec la création de la « Coalition pour le Sahel», une organisation visant à œuvrer, en plus de l’action militaire, au développement de cette région, indique une note d’information transmise mardi à APA.« Le Sommet de Pau a permis d’acter les défaillances tant civiles que militaires dans la bande sahélo-saharienne dont la situation paraissait s’enliser de manière croissante. La situation militaire maintenant redressée va permettre le déploiement de la nouvelle stratégie de développement de la coalition internationale», souligne cette note. 

Selon le texte, le sommet de Pau a acté la création de la « coalition pour le Sahel », une organisation de coordination légère destinée à devenir la cheville ouvrière de la stratégie actualisée du G5 Sahel, de la France et de leurs partenaires internationaux. Cette coalition est organisée autour de quatre piliers que sont le combat, la formation militaire, la gouvernance et le développement. 

« La coalition pour le Sahel inscrit son action dans un continuum sécurité/développement sensé articuler le maintien de l’ordre et le retour en puissance des états du G5 vers la résolution à long terme de la crise», ajoute le texte. 

«La coalition pour le Sahel semble avoir appliqué des solutions réalistes et diplomatiquement consensuelles afin de se diriger vers une véritable sortie de crise. Des années seront encore nécessaires pour y parvenir mais les premiers effets devraient se ressentir d’ici début 2021, lors du prochain sommet», a fait savoir le texte. 

Le sommet de Nouakchott, tenu le 30 juin dernier a permis de donner une nouvelle impulsion au développement dans le Sahel suivant une stratégie de ciblage spatial et une priorisation des projets. Cela afin de mieux se coordonner avec les avancées militaires, précise le texte. 

l’Alliance pour le Sahel gère environ 800 projets et 12 milliards de fonds. « Elle est la personnification du quatrième pilier (développement de la coalition) et coordonne l’action des autres organismes internationaux concernés par les questions de développement dans la sous-région (Agence française de Développement, Pacte pour la sécurité et la stabilité au Sahel – P3S), etc», conclut le texte.

Présidentielle 2020: les ivoiriens invités à « faire l’économie de l’affrontement »

La grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a invité mardi à Abidjan, les ivoiriens à « faire l’économie de l’affrontement » lors des prochaines échéances électorales « s’inspirant de la sagesse des ancêtres» de l’ex-premier ministre ivoirien feu Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’Almamy Samory Touré.« Je saisis cette triste occasion pour dire chers ivoiriens, chers frères et sœurs, que vous soyez jeunes ou vieux, du nord ou du Sud, puisse la sagesse qui a permis aux ancêtres d’Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’almamy samory Touré, de faire l’économie de l’affrontement, nous inspirer tous», a exhorté Mme Diabaté. 

Elle s’exprimait dans une  oraison funèbre lors d’une cérémonie d’hommage national à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités dont son homologue sénégalais Macky Sall.

 Auparavant, Mme. Diabaté a salué la mémoire de son ancien compagnon de lutte politique qui a été un « bouclier » pour elle. 

 «Un jour de l’année 1999, des forces de l’ordre ont fait irruption au siège du Rassemblement des républicains ( RDR) pour arrêter le secrétaire général en l’occurrence ma modeste personne. Quand je m’apprêtais à me rendre, Amadou s’est interposé et a déclaré qu’avant d’arrêter Mme Dagri, il faut d’abord l’arrêter lui  le secrétaire général adjoint…Je me dis s’il a été un bouclier pour moi, qu’était-il alors pour sa mère, pour son épouse, pour ses enfants et pour sa grande famille?», s’est interrogée la grande chancelière. 

Elle a poursuivi en appelant la jeunesse ivoirienne à cultiver le goût du travail comme feu Amadou Gon Coulibaly. «  Aux jeunes de ce pays, je vais dire ceci, souvenez vous, c’est par la voie du travail et de la compétence que Amadou Gon est monté pas à pas jusqu’au sommet. Souvenez vous qu’il est mort à la tâche», a indiqué Mme Diabaté. 

L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi dernier à Abidjan à 61 ans. Ce décès est intervenu six jours seulement après son retour de Paris en France où il a subi une intervention médicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Hommage national au PM défunt Amadou Gon Coulibaly au palais de la présidence à Abidjan

Un hommage de la nation, en mémoire du Premier ministre ivoirien défunt Amadou Gon Coulibaly, a eu lieu mardi sur l’esplanade du palais de la présidence de la République, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue sénégalais Macky Sall.Dans le parterre de personnalités politiques et administratives, l’on notait la présence du président Sénégalais, Macky Sall, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, représentant le chef d’État français Emmanuel Macron, et des chefs de gouvernements africains.

Avec beaucoup d’émotions, Kandia Camara, ministre en charge de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a rendu un vibrant hommage à Amadou Gon Coulibaly, retraçant son courage et sa verve politique. 

En larmes, Mme Kandia Camara, succombe aux desseins de Dieu, déclarant « hélas, le sort en a voulu ainsi, la haute volonté de Dieu a arraché notre patron et notre candidat (à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020) à notre affection, un rappel fatidique » disposé par le divin.

Mort à la tâche, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres, Amadou Gon Coulibaly, s’était rendu le 2 mai à Paris à la suite d’un problème cardiaque. De retour le 2 juillet, il a repris trois jours après le travail. C’est le sixième jour qu’un sévère malaise l’emportera.

Plébiscité le 12 mars 2020 par son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), le Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait représenter sa formation politique à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A cette cérémonie d’hommage, Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République, a témoigné de son abnégation à l’ouvrage du développement de la Côte d’Ivoire.  Et ce, jusqu’à son dernier souffle.

Son départ est une onde de choc pour le pays tout entier. Les différentes sensibilités politiques, à l’unisson, ont reconnu en lui un grand serviteur de l’Etat. Il était perçu comme un homme d’esprit de conquête d’où son surnom Le Lion.

Comme le lion, Amadou Gon Coulibaly rêvait d’une Côte d’Ivoire rayonnante, mais la mort a brisé cet élan, s’est révolté Patrick Achi. A sa suite, Henriette Dagri Diabaté, la Grande Chancelière, s’est pour sa part souvenu d’un homme qui ne reculait devant rien.

« Sa voix résonne encore dans mes oreilles… et pourtant on n’entendra plus le lion rugir. Il est couché sans voix. Je veux dire ma fierté d’avoir connu cet homme» , a-t-elle dit dans un une oraison funèbre, au pupitre.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara dont il était un proche collaborateur, depuis 30 ans, l’a élevé au nom du peuple ivoirien à la dignité de Grand-croix de l’ordre national, la plus grande distinction de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Un défilé des troupes des forces armées a eu lieu, sur l’esplanade du palais de la présidence, en hommage à M. Gon Coulibaly, en présence des siens parmi lesquels l’on comptait sa mère biologique Hadja Fatoumata Gon Coulibaly et son épouse Assétou Gon Coulibaly.

Dauphin désigné du parti au pouvoir, le Rhdp, son décès donne à rebattre les cartes au sein de la coalition au pouvoir en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont la période de dépôt des dossiers de candidatures s’étend sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020. 

Un deuil national a été décrété par le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur la période du 10 au 17 juillet 2020. Mercredi, son parti, le Rhdp lui rend hommage, avant le transfèrement de sa dépouille à Korhogo (nord), sa ville d’origine, où il sera inhumé vendredi. Il part à l’âge de 61 ans. 

The Africa Road Builders: le président égyptien remporte le Trophée Babacar N’Diaye 2020

Le président égyptien Abdel Fattah a été désigné vainqueur de l’édition 2020 du Super Prix Grand Bâtisseur-Trophée Babacar N’Diaye, à l’issue d’une réunion annuelle du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines, tenue le 26 juin 2020 à Nairobi, au Kenya, a annoncé, lundi, le Commissariat général de l’événement.Au terme des délibérations, Abdel Fattah al-Sissi, président de la République Arabe d’Egypte, a été désigné à l’unanimité des membres, Super Prix Africain des Constructeurs Routiers – Trophée Babacar Ndiaye 2020.  

Le président égyptien a été retenu pour son leadership personnel et pour la réalisation de plusieurs travaux achevés qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Le comité s’est félicité du projet de la station de métro Héliopolis au Caire 2.

Le Comité de sélection s’est également félicité du projet de pont suspendu sur le Nil, au Caire, ainsi que le projet d’extension du port de Damiette et de réhabilitation de la ligne ferroviaire Tanta- Mansourah – Damiette.

Tous ces projets, achevés ou en cours de finalisation, ont eu un impact positif sur l’ensemble de plusieurs millions de personnes, facilitant la mobilité des biens et des personnes et créant des opportunités commerciales et d’emplois tangibles.  

Le trophée Babacar N’Diaye devrait être remis le 25 août 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), lors de la Conférence Finale avec le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, en tant que parrain de l’événement.  

Le prix vise à amener tous les États africains à améliorer la qualité des routes et des transports, et par ailleurs la qualité de vie des populations sur le continent africain.   

La réunion annuelle de nomination du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines – Trophée Babacar Ndiaye s’est tenue le 26 juin 2020 par visioconférence. La réunion a été suivie par des représentants de plusieurs médias de toutes les sous-régions de l’Afrique.   

Le Comité de sélection a travaillé sur la base du rapport fait par le réseau Médias pour les Infrastructures et la Finance en Afrique (MIFA), et pris en compte les récents rapports publics des institutions et organisations internationales en matière de route et de transports en Afrique.

Le thème central des travaux était: « Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le comité de sélection encourage tous les États à réaliser en temps utile des projets concrets pour atteindre ces objectifs.  

L’Édition 2019 du Trophée Babacar N’Diaye a été remportée par Adama Barrow, président de la République de Gambie. Il a accepté cette distinction portant le nom du Dr Babacar Ndiaye, ancien président de la BAD, qui a inspiré cet événement.  

Duncan remercie Ouattara pour avoir finalement accepté sa démission

Daniel Kablan Duncan a remercié lundi le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour avoir « voulu finalement accepter » sa démission, en qualité de vice-président de la République, après des rencontres et sa « deuxième lettre de démission » présentée le 27 février 2020.M. Duncan, un proche collaborateur de M. Ouattara depuis une trentaine d’années, a remercié le président de la République pour « avoir bien voulu finalement accepter », après plusieurs rencontres, sa deuxième lettre de démission qu’il lui a  présentée le 27 février 2020, dans un communiqué.

Cette acceptation, selon le communiqué, s’est traduite par sa lettre datée du 8 juillet 2020 et remise dans la soirée de ladite date. Elle montre que M. Ouattara a accédé à ce départ, le jour du décès du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, après un Conseil des ministres.

« Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude de l’opportunité qu’il a bien voulu m’offrir de travailler, notamment à deux reprises, à ses côtés pour servir notre pays », a déclaré le vice-président démissionnaire.

M. Duncan est un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. Il a rejoint le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, présidée par M. Ouattara. Il a ensuite créé le mouvement « Pdci-Renaissance ».

Selon M. Duncan la création de Pdci-Renaissance vise à « servir de courroie de transmission, de liant entre tous les citoyens et notamment entre ceux qui partagent les valeurs de dialogue, d’union, de justice et de progrès du Père fondateur de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny ». 

La naissance officielle du Rhdp a eu lieu le 26 janvier 2019 à l’issue d’un congrès constitutif tenu au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de l’organisation politique. Il y a plus de six mois M. Duncan a déposé sa démission. 

De 2011 à 2020, M. Duncan a été nommé successivement en qualité de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, puis Premier ministre, chargé de l’Économie et des finances (novembre 2012 à décembre 2016) et vice-président de la République de janvier 2017 à juillet 2020.

Lorsque M. Ouattara avait été nommé Premier ministre par Félix Houphouët-Boigny, il a appelé M. Duncan à ses côtés, le nommant ministre de l’Économie et des finances, et ensuite comme ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des finances, du plan, du développement et du Commerce. 

Création d’une «Zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour lutter contre le terrorisme

Le gouvernement ivoirien a annoncé lundi au terme d’un Conseil des ministres extraordinaire, la création d’une «zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour renforcer les capacités des troupes déployées aux frontières et lutter contre le terrorisme.« Cette Zone opérationnelle Nord permettra de passer de la phase de surveillance des frontières à une posture défensive avec une forte capacité de réversibilité en mission offensive en vue d’empêcher toute infiltration de ces groupes armés sur le territoire national», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien dans un communiqué transmis à APA à l’issue de cette réunion.

Poursuivant, il a fait savoir que la «zone opérationnelle Nord» aura ainsi plusieurs objectifs.

Elle permettra entre autres de, renforcer les capacités opérationnelles des troupes déployées dans le cadre de l’opération « Frontières étanches », particulièrement dans la partie Nord de la Côte d’Ivoire,  de disposer d’un commandement unique pour les opérations militaires et pour toutes les activités relevant de la défense opérationnelle du territoire en vue d’une meilleure coordination entre l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité en service dans la zone concernée et d’organiser la défense civile en matière de lutte contre le terrorisme, et d’en assurer la coordination avec les opérations militaires.

 La création de cette zone opérationnelle intervient un mois après l’attaque terroriste contre une position des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à Kafolo dans le Nord-Est du pays  le 11 juin dernier qui a causé la mort de 14 soldats ivoiriens et 05 blessés. Les autorités ivoiriennes ont annoncé l’arrestation de plusieurs terroristes impliqués dans cette attaque dont le burkinabé Ali Sidibé dit Sofiane, le «coordonnateur» de l’attaque.

Côte d’Ivoire: démission du vice-président Daniel Kablan Duncan

Daniel Kablan Duncan a démissionné du poste de vice-président de la République de Côte d’Ivoire pour des raisons de «convenance personnelle », une décision acceptée par le président Alassane Ouattara après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le 07 juillet dernier, a appris APA lundi de source officielle.« Le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan a remis au président de la République Alassane Ouattara sa démission du poste de vice-président de la République pour des raisons de convenance personnelle par une correspondance en date du 27 février 2020», a annoncé Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence dans un communiqué.

« Après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le mardi 07 juillet 2020, le président de la République a pris acte de cette démission et a procédé le mercredi 08 juillet 2020 à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions de M.  Daniel Kablan Duncan en qualité de vice-président de la République conformément à la constitution », a précisé M. Achi.

« Le président de la République voudrait rendre hommage à un grand serviteur de l’État, un homme de devoir et d’engagement. Le chef de l’État félicite M. Daniel Kablan Duncan pour son importante contribution à ses côtés et au service de la nation », a conclu le secrétaire général de la présidence de la République.

 Le 10 janvier 2017, Daniel Kablan Duncan a été nommé vice-président de la République par le chef de l’État Alassane Ouattara.  Auparavant il avait occupé les postes de ministre des Affaires Etrangères et de premier ministre.

L’hommage à Gon et de présumés malaises entre Ouattara-Duncan dominent les journaux ivoiriens

L’hommage au Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet 2020, et de présumés malaises entre Alassane Ouattara et son vice-président Kablan Duncan dominent les journaux ivoiriens parus ce lundi 13 juillet 2020.Le journal Le Sursaut barre à sa Une « les 3 gros péchés de Kablan Duncan » au Rhdp, pourquoi sa mise à l’écart était prévisible. Dans des écrits des publications en ligne l’on peut lire que M. Duncan a déposé sa lettre de démission au président Ouattara qui voulait le décharger de ses fonctions. Et ce, avant la mort de Gon Coulibaly.   

Le Matin, un journal proche du pouvoir souligne à sa Une « la candidature de Gon dérangeait qui ? ». Il relève que « Dominique Ouattara pleure un fidèle parmi les fidèles ». Quant à Hamed Bakayoko,  ministre de la Défense, il console la mère de Gon Coulibaly en ces termes « nous avons perdu quelqu’un de grand (…) tu peux être fière de ton fils ». 

Soir Info, un journal indépendant évoque des bisbilles au sommet de l’Etat et affiche à sa Une « révélations exclusives sur des malentendus entre Ouattara et Duncan ». Il relève que le déplacement du vice-président au domicile de la famille du défunt n’a pas eu lieu deux fois. 

En outre, le nom du vice-président de la République de Côte d’Ivoire,  Daniel Kablan Du va, a été « ignoré dans l’hommage au Premier ministre défunt », Amadou Gon Coulibaly, décédé mercredi des suites d’un malaise cardiaque après un Conseil des ministres. 

Le Nouveau Réveil, journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition ) met à sa Une « avant l’inhumation du PM Gon : cacophonie au sommet de l’Etat ». Le quotidien note que Mme Bédié, l’épouse du président du Pdci, apporte son réconfort à la famille Gon.

Le Nouveau Courrier, un journal pro-Gbagbo note que « le torchon brûle entre Ouattara et Duncan ». Quant au quotidien Le Temps, un journal pro-Gbagbo, lui, signale un « sale temps pour les Judas du Pdci ». 

Pour le journal Le Temps « l’humiliation continue pour Duncan » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). Citant des journalistes français le quotidien assène que « Gon a forcé le destin ». 

Après avoir renoncé à un troisième mandat, Alassane Ouattara ne doit pas se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mentionne toujours le Temps, soutenant qu’il doit « respecter sa parole donnée » de ne pas se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020. 

Le Rhdp, par la voix de son directeur exécutif Adama Bictogo, avait évoqué à la suite du décès de Gon Coulibaly qu’une candidature de Alassane Ouattara n’était pas à exclure. Toutefois, la décision finale lui revient. 

L’Expression, un journal proche du pouvoir, indique que Patrick Achi, pressenti au poste de Premier ministre, dément sa nomination comme chef du gouvernement en remplacement d’Amadou Gon Coulibaly. Le quotidien annonce que 372 chefs Akan sont en route pour Korhogo, la ville d’origine du Premier ministre défunt, en vue de ses obsèques. 

Côte d’Ivoire: la 3è opération d’identification et de recensement des médias en ligne s’achève mercredi

La troisième opération d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire s’achève le mercredi 15 juillet prochain, a appris APA, dimanche, auprès du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), l’initiateur de cette opération.Initialement prévue pour prendre fin le 06 juillet dernier, cette troisième édition de l’opération d’identification et de recensement des sites web d’information  et des acteurs de la presse numérique du pays a été prorogée jusqu’au 15 juillet 2020, en raison de l’engouement de plus en plus croissant constaté autour de cette opération, explique le REPPRELCI dans une note d’information.

Cette troisième édition qui a démarré le 22 juin 2020, permettra de mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire issues de la deuxième édition qui remonte à 2016, mais également d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI. 

Les promoteurs de journaux en ligne, de radio en ligne et de télévision en ligne sont invités à se rendre sur le site www.repprelci.ci pour se faire identifier et recenser gratuitement.

Cette opération bénéficie de  l’appui institutionnel du ministère de la Communication et des médias, du ministère de l’Economie numérique et de la poste.

Le REPPRELCI bénéficie également pour cette activité, de l’accompagnement institutionnel de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

En outre, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Amadou Gon était un « leader exemplaire et méritait d’aller bien» ( Akinwumi Adesina)

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui est décédé mercredi dernier à Abidjan, était un « leader exemplaire et méritait d’aller bien», a estimé Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement ( BAD) qualifiant son décès de « tragédie».« Amadou Gon était un leader exemplaire. Il était mon ami. Amadou Gon méritait d’aller bien. Il était un partisan si acharné des programmes visant à accélérer le  développement de son pays. Il portait la vision du Président et du gouvernement avec enthousiasme dans chaque réunion, chaque discussion», a témoigné M. Adesina dans un communiqué d’hommage en la mémoire de feu Amadou Gon Coulibaly transmis vendredi à APA. 

« J’étais impressionné de voir à quel point ce fonctionnaire humble et sérieux plaçait toujours le développement de son pays en premier», a poursuivi le président de la BAD, saluant la mémoire d’un homme « humble, désintéressé et fidèle ». Selon M. Adesina, l’illustre disparu était un homme qui parlait peu et dont « chaque mot était affûté pour un impact maximum». 

Il parlait toujours avec son cœur. Et il avait un cœur d’or, a-t-il ajouté exprimant ses « sincères condoléances » à la famille de M. Coulibaly et au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara. « M. le Président, vous avez perdu votre allié et confident le plus proche, qui vous a servi fidèlement, vous et sa nation, jusqu’à son dernier souffle, en œuvrant pour le bien de la Côte d’Ivoire. Que Dieu vous réconforte, vous, le gouvernement et le bon peuple de Côte d’Ivoire», a dit M. Adesina au numéro un ivoirien. 

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait séjourné pendant deux mois pour un «contrôle médical ». Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), sa famille politique, ses obsèques s’ouvrent officiellement la semaine prochaine.

Présidentielle ivoirienne : le RHDP n’exclut pas une candidature de Ouattara évoquant un cas de «force majeure»

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti présidentiel ivoirien n’exclut pas une éventuelle candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre prochain évoquant un « cas de force majeure» après le décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat de cette formation politique.L’information a été donnée jeudi par Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP à l’issue d’une réunion extraordinaire de ce parti relative au décès du chef du gouvernement ivoirien. 

« La  situation est une cause de décès. Comme dans tous les événements,  c’est un cas de force majeure et là,  c’est clair que nous devons revisiter l’analyse qu’il avait faite à l’époque ( parlant de Alassane Ouattara) et en tant que parti, nous lui ferons part de la position du parti. Le parti se fera fort de faire son analyse et si l’option c’est que ce soit lui ( Alassane Ouattara) ou que ce soit un autre, le parti se fera fort de le lui traduire…tout est possible y compris la candidature de Ouattara »,  a expliqué M. Bictogo à la presse.

 Poursuivant, Bictogo a annoncé un Conseil politique de son parti, « dans les jours à venir »  pour désigner un  nouveau candidat du RHDP pour le scrutin présidentiel. 

« Il  y a eu un événement majeur.  Le parti va se réunir et  va analyser car le contexte,  il est nouveau, mais l’enjeu demeure le même. Jusqu’au 1er septembre prochain, il y a beaucoup de temps pour déposer une candidature. Quel est le le candidat qui sied au contexte nouveau qui s’impose à nous? C’est ce que nous allons analyser», a-t-il fait savoir. 

Toutefois, M. Bictogo a assuré que le futur candidat du RHDP pour la présidentielle sera un « choix de rassemblement. Nous irons jusqu’au bout et nous allons gagner cette présidentielle », a-t-il soutenu. 

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat du RHDP pour la prochaine élection présidentielle, est décédé mercredi à Abidjan quelques jours après son retour de Paris où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur.

 Il y a quelques mois, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé officiellement son intention de ne pas briguer un troisième mandat et de transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Une décision historique qui a été unanimement saluée par l’ensemble de la  classe politique ivoirienne et même au-delà.

Présidentielle ivoirienne : la mort de Gon Coulibaly chamboule l’agenda politiqueI

À trois mois de l’élection présidentielle, la disparition du candidat de la coalition au pouvoir rebat les cartes d’un scrutin à l’issue incertaine.Désormais, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) doit trouver un nouveau candidat capable de le mener à la victoire au soir du 31 octobre 2020.

La mort inattendue du « bras droit » d’Alassane Ouattara (Ado) bouleverse, à bien des égards, les plans de sa famille politique où sa candidature ne faisait pas l’unanimité.

Frustrés, Albert Toikeusse Mabri et Marcel Amon Tanoh, avaient ouvertement émis des réserves quant à la capacité d’Amadou Gon Coulibaly à faire triompher la mouvance présidentielle.

Au-delà de ces deux anciens ministres, qui ont pris leurs distances depuis, d’autres personnalités de la formation politique de Ouattara, comme Hamed Bakayoko, sont pressenties pour succéder à Gon Coulibaly.

De l’avis de plusieurs observateurs de la scène politique ivoirienne, le ministre de la Défense, considéré comme l’un des fidèles d’Ado, pourrait se démarquer.

Du côté de l’opposition, le plan de guerre est maintenant suspendu à l’annonce du nouveau candidat du RHDP. D’autant plus qu’un retour aux affaires du président sortant n’est pas écarté pour le moment.

Les partis de l’opposition ivoirienne, dont le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), avaient peaufiné des stratégies pour mettre fin au régime de Ouattara. Avec cette nouvelle donne, leur capacité de résistance sera évaluée à l’aune de la riposte apportée à la mouvance présidentielle, quel que soit le candidat désigné.

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé hier mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans. Six jours seulement après son retour de Paris (France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur.

Ingénieur des travaux publics de formation, Gon Coulibaly a été pendant de longues années ministre de l’Agriculture, puis Secrétaire général de la présidence avant d’être nommé à la primature en 2017.

Il a été de tous les combats politiques d’Alassane Ouattara, son mentor avec qui il a travaillé durant une trentaine d’années.

Amadou Gon Coulibaly, un destin présidentiel contrarié

Jusqu’ici Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly s’était tracé une voie royale pour assurer la succession du président sortant, Alassane Dramane Ouattara mais la mort a fait s’écrouler son projet.Le décès d’Amadou Gon Coulibaly à 61 ans, survenu ce mercredi 8 juillet 2020 après un malaise en Conseil des ministres, est un coup dur pour le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) à la veille de la Présidentielle du 31 octobre prochain.

Ce proche du chef de l’État ivoirien, jusqu’ici son Premier ministre, a été choisi par Alassane Dramane Ouattara (Ado) comme son dauphin. Une décision qui a fait grincer bien des dents, mais le défunt avait maintenu le cap contre vents et marées.

Evacué à Paris (France), le 2 mai 2020, pour des problèmes cardiaques, Gon Coulibaly est rentré le 2 juillet dernier. Et c’est Ouattara lui-même, et son épouse qui l’ont accueilli à l’aéroport d’Abidjan après deux mois d’absence.

Malgré sa convalescence, le Premier ministre, déjà transplanté du coeur en 2012, a repris du service trois jours plus tard afin de prouver à ses pourfendeurs qu’il est toujours à la barre.

Ado a perdu un « jeune frère » et un « fils » qui était à ses côtés durant une trentaine d’années. Diplômé du Centre des hautes études de la construction de Paris, Gon Coulibaly que l’on surnommait « le Lion » pour son tempérament, a débuté sa carrière politique comme conseiller technique de Ouattara, alors Premier ministre, de 1990 à 1993.

Arrière-petit-fils de Péléforo Gon Coulibaly, mythique chef des Sénoufo (ethnie de l’extrême nord ivoirien), Amadou a été éduqué dans un cercle familial influent. Cet ingénieur de formation a su se distinguer partout où il est passé.

Entré aux « Grands Travaux » que dirigeait Antoine Césaréo, il fait montre de perspicacité et gravit toutes les marches jusqu’à en devenir le numéro deux.

Quand Alassane Dramane Ouattara, banquier à la riche carrière alors directeur du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), est appelé en 1990 par feu Félix Houphouët-Boigny pour redresser l’économie du pays, il confie à Amadou Gon Coulibaly des dossiers importants. Leur destin venait de se lier à jamais.

Après le décès en 1993 du premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, Gon Coulibaly gravit les échelons au sein du Rassemblement des Républicains (RDR) le parti créé en 1994 par des proches d’Ado pour en devenir le Secrétaire Général délégué. En 1999, Alassane Dramane Ouattara prend officiellement les rênes de ce parti politique.

Amadou se lance dans les joutes électorales et parvient à être élu député en 1995. Opposé à Henri Konan Bédié qui a succédé à Houphouët Boigny, Gon Coulibaly est emprisonné à la fin de cette décennie avec d’autres leaders du RDR, dont Henriette Dagry Diabaté, actuellement Grande chancelière. Leur tort : avoir participé à des manifestations interdites par le gouvernement.Il recouvre la liberté à la suite du coup d’Etat survenu le 24 décembre 1999 contre Henri Konan Bédié. Reverdi, il sera élu maire de Korhogo (nord) en 2001 sous l’ère Laurent Gbagbo, qui entre-temps a été élu comme président de la Côte d’Ivoire. En 2010, il est nommé Secrétaire Général de la présidence suite à l’élection de son mentor, Ouattara, à la magistrature suprême.

Selon des sources bien introduites, Amadou Gon Coulibaly était très écouté par Ado qui ne pouvait décider sans le consulter au préalable. Dans l’ombre, il validait tous les dossiers, toutes les nominations et veillait à la stabilité du pouvoir.

Les règles du jeu de la politique, Amadou Gon Coulibaly les maîtrisaient pour permettre au parti au pouvoir d’avancer dans une arène où les pièges sont légion.

Il est récompensé de sa loyauté par un poste de Premier ministre. Nous sommes en 2017. En outre, Gon Coulibaly avait en charge le budget et le portefeuille de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le signe d’une confiance sans bornes de Ouattara.

La bataille de la succession ouverte, il ne tarde pas à s’affirmer. Devenu puissant dans l’appareil d’État, il écarte discrètement des personnalités susceptibles de le coiffer au poteau. Dans les rangs du RHDP, certains membres sont vent debout contre l’intronisation de Gon Coulibaly mais l’intelligence politique de ce dernier lui permet de s’imposer non sans anicroche.

Avec la mort d’Amadou Gon Coulibaly, le champ politique ivoirien est amputé d’un homme reconnu par ses pairs comme un travailleur acharné et compétent.

Avec sa disparition, les cartes sont rebattues pour la présidentielle d’octobre 2020 aussi bien dans le camp présidentiel que dans l’opposition. Le dépôt des dossiers de candidatures se fait du 16 juillet au 1er septembre 2020.

Décès de Gon Coulibaly: Ouattara décrète 8 jours de deuil national du 10 au 17 juillet 2020

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a pris jeudi un décret portant déclaration d’un deuil national de huit jours, allant du 10 au 17 juillet 2020, au lendemain du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.« Il est déclaré huit jours de deuil national, du vendredi 10 juillet au vendredi 17 juillet 2020, en raison du décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », indique un décret signé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.  

Pendant cette période de deuil national, les drapeaux du pays seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire et dans les ambassades de la Côte d’Ivoire à l’étranger,  souligne le décret dont APA a reçu copie.

Évacué en France pour un contrôle médical début mai 2020, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a regagné Abidjan le 2 juillet. Trois jours après son arrivée, il a repris le travail. Et, c’est le mercredi 8 juillet qu’il décédera après le traditionnel Conseil des ministres.

Il quitte les siens à l’âge de 61 ans. Plus proche de M. Ouattara depuis 30 ans, Amadou Gon Coulibaly était le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.