Présidentielle 2020 : l’onction de Ouattara, la clé pour succéder à Gon Coulibaly (politologue)

Pour l’analyste politique ivoirien, Claude Pregnon, le futur candidat de la mouvance présidentielle doit obligatoirement s’assurer le parrainage d’Alassane Dramane Ouattara.Le choix d’Amadou Gon Coulibaly, en mars 2020, comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP)à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, avait créé des frictions au sein de la coalition au pouvoir. Mais le Premier ministre, ayant bénéficié du soutien indéfectible du chef de l’Etat, a tenu le coup.

Pour l’instant, soutient Claude Pregnon, il ne peut y avoir de guerre de succession de Gon Coulibaly, car le RHDP est organisé et son président Alassane Ouattara est crédité d’un « fort leadership ».

Même si le choix du défunt Premier ministre « n’était pas tout à fait accepté par tout le monde, il a bénéficié de la légitimité de Ouattara », a expliqué M. Pregnon.

Et tant pis pour ses détracteurs. Le président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Toikeusse Mabri, qui avait manifesté son mécontentement, a perdu son poste de ministre de l’Enseignement supérieur. Pour sa part, Amon Tanoh, ministre des Affaires étrangères, a jeté l’éponge pour s’éloigner du RHDP.

Parmi les prétendants à la succession de Gon Coulibaly, certaines figures politiques se détachent. Le ministre d’État, de la Défense, Hamed Bakayoko, qui assurait l’intérim du Premier ministre, pourrait le remplacer à la tête du gouvernement. « Fils politique » du couple présidentiel, il a de multiples atouts. « Celui qui n’a pas la caution et l’onction de Ouattara, n’ira pas loin », prévient le politologue.

Le compte à rebours est lancé pour le RHDP mais le choix du candidat que fera le chef de l’État ne risque pas d’être contesté par les militants compte tenu de l’urgence du moment.

Il se susurre aussi une volte-face d’Alassane Dramane Ouattara qui avait renoncé, début mars 2020, à briguer un troisième mandat.

« Le retour de Ouattara dépend de ses militants, mais la situation est délicate. À trois mois de l’élection, la seule personne capable de faire le consensus est le président de la République », signale M. Pregnon, professeur de Sciences politiques à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (nord).

En tout cas, le suspens est entier pour la prochaine présidentielle ivoirienne. L’opposition, qui avait bâti une stratégie pour barrer la route à Gon Coulibaly, doit revoir ses plans au plus vite.

« Aujourd’hui, l’opposition ne sait plus à qui elle aura affaire. Cela peut chambouler ses calculs et porter un coup à ses stratégies », a fait remarquer cet universitaire.

Jugeant Gon Coulibaly peu charismatique, les opposants au pouvoir étaient confiants à l’idée d’affronter celui qui n’était pas, à leurs yeux, un candidat à craindre.

Côte d’Ivoire: les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly s’ouvrent la semaine prochaine (Adama Bictogo)

Les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly, le premier ministre ivoirien décédé mercredi soir à Abidjan, s’ouvrent la semaine prochaine, a annoncé jeudi, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, pouvoir) au terme d’une réunion extraordinaire de cette formation politique.« Nous sommes tous dévastés et chacun de nous a un peu d’Amadou Gon en lui. Et je voudrais qu’on puisse l’accompagner avec un peu d’amour. La semaine qui s’ouvre est la  semaine des obsèques » a dit M. Bictogo à la presse au terme de cette rencontre. 

Poursuivant M. Bictogo a promis que malgré cette disparition soudaine  de son candidat désigné pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain, le RHDP « reste debout» et ira jusqu’au bout pour gagner cette élection.

 « (…) Tout en pleurant, nous portons l’espoir de millions d’ivoiriens et le sens de la responsabilité commande et nous impose que nous soyons  debout. Nous irons au bout et nous allons gagner cette présidentielle», a assuré le directeur exécutif du RHDP. 

Le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans , moins d’une semaine après son retour de Paris en France où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur. Il avait été désigné en mars dernier comme le candidat du RHDP pour la présidentielle d’octobre prochain.

Décès de Gon Coulibaly: Macron salue la mémoire d’un « artisan du redressement économique » de la Côte d’Ivoire

Le président français Emmanuel Macron a salué jeudi dans un communiqué  » la mémoire d’un artisan du redressement économique de la Côte d’Ivoire » après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien survenu mercredi après-midi à Abidjan. « Le président de la République s’associe à l’immense tristesse du président Alassane Ouattara et présente ses condoléances au peuple ivoirien et à la famille du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il salue la mémoire et le dévouement d’un grand serviteur de la Côte d’Ivoire, artisan de son redressement économique et ami fidèle de la France », rapporte un communiqué de l’Elysée. 

 » La France exprime sa solidarité indéfectible envers la Côte d’Ivoire et son peuple et continuera à s’engager, à ses côtés sur la voie de la paix et de la réconciliation », a assuré M. Macron. 

Le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans, moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

Une police militaire doit accompagner les soldats du G5 Sahel pour éviter les «exécutions sommaires» (Organisation)

L’appui d’une police militaire composée de forces policières «professionnelles et impartiales» est «crucial» pour aider les soldats du G5 Sahel dans leurs opérations de lutte contre le djihadisme et pour éviter la commission des «exécutions sommaires» de civils, indique une note d’information transmise jeudi à APA.Depuis quelques mois, remontent des informations concernant des présumées exécutions extra-judiciaires qui auraient été commises par des soldats du G5 Sahel sur des combattants désarmés, voire des civils.

«(…) Outre la pacification nécessaire de ces zones, on n’insistera jamais assez sur le fait que le maintien de l’ordre n’est pas un métier de soldat. Il est crucial que les forces (du G5 Sahel) soient accompagnées d’une police militaire apte à la fois aux opérations de police et surtout à la surveillance de la légalité des actions entreprises par les militaires qu’ils accompagnent », estime le document, qui donne, en outre, l’exemple des formations prodiguées par la France en ce sens.

«(…) dans cette optique la Gendarmerie Prévôtale française forme en ce moment même une gendarmerie malienne, dans le cadre du Partenariat Militaire Opérationnel (PMO) », ajoute la même source.

Si les exactions des soldats du G5 Sahel doivent être combattues sans relâche et avec implacabilité, poursuit la note, il faut le faire efficacement.

En exploitant les divisions dues aux rivalités ethniques, au banditisme et à une gouvernance judiciaire restée longtemps défaillante, les groupes armés terroristes parviennent à se fondre à une partie des populations locales.

« Dans le cadre des opérations de combat ou de maintien de l’ordre, il peut devenir très difficile de discriminer des cibles civiles ou combattantes d’autant plus que pour des armées sahéliennes insuffisamment formées », explique, par ailleurs le document.

La presse ivoirienne rend unanimement hommage à Amadou Gon Coulibaly

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly dit « Le Lion » est le principal sujet à la Une des journaux ivoiriens qui ont unanimement rendu hommage au chef du gouvernement ivoirien dans leur édition respective parue jeudi sur l’ensemble du territoire. « Le Lion s’est couché », barre en Une le quotidien  pro-gouvernemental Fraternité Matin dressant le parcours d’un « infatigable travailleur». Quant au journal Le Jour, il estime qu’un « grand serviteur de l’État s’en est allé ».

Dans le même registre, Le Nouveau Réveil, un quotidien de l’opposition placarde en Une:  « Gon/Un grand commis de l’État s’en est allé». «Amadou Gon Coulibaly,  mon Dieu, qu’elle perte cruelle », s’exclame de son côté, Le Patriote, un journal pro-Ouattara.

Dans le même élan,  L’Intelligent d’Abidjan rapporte « Les temps forts d’une vie de Lion» parlant de la vie du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Pour sa part, le quotidien d’Abidjan, un journal Pro-Gbagbo croit savoir «ce qui a fauché le lion de Korhogo » sa ville d’origine dans l’extrême nord du pays. 

Le Nouveau Courrier souligne de son côté que « Le lion ne va plus rugir» révélant à son tour « le mal qui l’a emporté ». Quelques jours après son retour de France, Amadou Gon Coulibaly, décédé » informe Notre Voie, là où Le Mandat fait remarquer que « Gon a fait son dernier conseil des ministres hier». 

« Amadou Gon Coulibaly est décédé», indique LG Infos révélant que « le pouvoir est secoué ».  Quant au quotidien L’Inter, il fait remarquer lui-aussi que « Gon quitte la scène » notant que «la Côte d’Ivoire est en état de choc».

Présidentielle ivoirienne: ouverture des candidatures du 16 juillet au 1er septembre 2020

La Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle d’octobre 2020, sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020.Ce chronogramme électoral, devant être proposé au gouvernement avant d’être entériné, a été dévoilé mercredi par le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert, à l’issue d’une rencontre entre des partis de l’opposition, son institution et le PNUD. 

« Nous avons proposé aux partis politiques le délai de 45 jours (pour le dépôt des dossiers de candidatures), au lieu de un mois, et ces 45 jours vont commencer à partir du 16 juillet », a fait savoir le président de la CEI. 

Interrogé en marge de la rencontre, M. Kouakou Kra, vice-président du Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a expliqué que ces 45 jours devraient permettre d’aller sur le terrain pour recueillir le parrainage électoral. 

Le parrainage est une nouvelle donne dans le code électoral ivoirien. Cette période devrait permettre aux candidats, selon le président de a CEI, de satisfaire cette condition, qui est un élément du dossier de candidature.

Pour être candidat, il faut que le candidat recueille 1% de l’électoral local dans 50% de toutes les régions et districts de Côte d’Ivoire, soit 17 régions  (un quota de 1% étant requis par région ) pour faire des collectes, devant être déposées à la CEI et au Conseil constitutionnel pour validation. 

Conformément au chronogramme, un mois était proposé aux partis politiques pour déposer. Les dossiers de candidature y compris le parrainage, ordre du jour de cette réunion conduite par le Programme des Nations Unis en Côte d’Ivoire.

L’ordre du jour, n’étant pas approuvé par la Plate-forme EDS, une organisation politique proche de Laurent Gbagbo, a boudé les échanges, avec la présidente de l’URD, Danièle Boni-Claverie, et le porte-parole du Pdci, Ndri Narcisse. Ils ont quitté la salle de réunion. 

Ces partis de l’opposition ont regretté que le PNUD ne réagissent pas sur leurs griefs, entre autres, la composition actuelle de la CEI, qu’ ils réfutent. Pour ces partis et groupements de l’opposition, la CEI est inféodée de membres proches du pouvoir, consacrant son déséquilibre. 

Guillaume Soro exprime une « grande tristesse » après le décès de Gon Coulibaly

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a exprimé mercredi une « grande tristesse » après le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, avec qui il a partagé une longue fraternité », dans un post sur son compte Twitter.« J’apprends ce soir le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly avec qui j’ai partagé une longue fraternité. Même si ces temps-ci je n’ai pas eu l’opportunité de lui parler », a dit M. Guillaume Soro, actuellement hors de son pays.  

A cet instant de deuil et de « grande tristesse pour ma famille et moi, nos pensées vont à l’endroit de son épouse et de ses enfants », ajoute-t-il, présentant ses condoléances à tous ceux qui sont affligés par cette situation. 

Pour le président de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen, Guillaume Soro,  estime que « ces moments douloureux doivent nous amener à méditer la condition humaine et le jeu politicien n’a pas droit de cité en cette circonstance ».  

Évacué à Paris début mai 2020 à Paris, M. Amadou Gon Coulibaly a regagné jeudi Abidjan où il a été accueilli par le président Alassane Ouattara, son épouse et plusieurs membres du gouvernement. Le « Lion », comme l’on le surnomme, est décédé après un Conseil des ministres. 

En mars dernier, Amadou Gon Coulibaly (61 ans) avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

African Guarantee Fund : l’Ivoirien Félix Bikpo promu PCA, le Camerounais Jules Ngankam nommé DG par intérim

African Guarantee Fund (AGF), une institution financière panafricaine, vient d’opérer une transition dans sa direction avec Félix Bikpo comme Président du Conseil d’administration et le Camerounais Jules Ngankam nommé directeur général par intérim.« M. Felix Bikpo, directeur général du groupe depuis sa création, devient Président du Conseil d’Administration et le directeur général adjoint, M. Jules Ngankam, est nommé directeur général par intérim », annonce l’institution dans une note.

Ce changement intervient après un mandat de neuf ans de M. Felix Bikpo à la tête de l’African Guarantee Fund (AGF). Directeur général du Groupe depuis sa création, il a décidé de se retirer de son poste.

Selon le texte annonçant cette transition de postes, il lui a été proposé de rejoindre le Conseil d’Administration où, conformément aux recommandations des actionnaires, M. Bikpo a été nommé Président du Conseil d’administration à compter du 1er Juillet 2020.

« Ma plus grande satisfaction est que le secteur financier ait pris conscience du rôle des PME comme moteur de la croissance économique ; grâce à nos produits de garantie, nous avons directement facilité l’octroi d’un volume important de financement aux PME avec pour effet un grand impact économique et social sur le continent », s’est félicité M. Bikpo.

« Par ailleurs, l’obtention de la notation AA- par Fitch Ratings en 2017, renouvelé à deux reprises, démontre du positionnement de AGF comme leader sur le marché de la garantie en Afrique, et de son expertise dans le domaine du financement des PME. Je suis fier de la contribution apportée, surtout en faveur de la prochaine génération », a-t-il poursuivi.  

Donnant un aperçu de son bilan, M. Félix Bikpo a déclaré que « depuis notre création, plus de 21 000 PME de divers secteurs d’activités ont bénéficié de financement, autrefois inaccessible, grâce au financement de AGF avec les PFI ».

« Au cours de ces neuf années d’activités, AGF a émis plus d’un milliard de garantie de risque, mettant ainsi à disposition plus de 2 milliards de dollars de financement au bénéfice de PME dans 40 pays africains », a-t-il encore expliqué.

M. Jules Ngankam, l’actuel directeur général adjoint du groupe, a été porté par le Conseil d’Administration au poste de Directeur Général par intérim à compter du 1er juillet 2020. Il a rejoint l’institution en 2013 en tant que directeur financier.

Nommé directeur général Adjoint par le Conseil d’Administration en avril 2017, Jules Ngankam  possède plus de 15 ans d’expérience dans le domaine des services bancaires et financiers au sein d’institutions financières de premier plan.

Avant de rejoindre le groupe, M. Ngankam a travaillé pendant huit ans chez Barclays Capital, la banque d’investissement du Groupe Barclays PLC, où il a occupé différents postes, en tant que gérant de portefeuille de produits dérivés et vice-président au sein de l’équipe de gestion de la trésorerie du groupe.

M. Ngankam est diplômé en statistiques et économie de l’ENSAE Paris et en management de l’ESSEC Business School de Paris. Il est également titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’Université de Paris Dauphine.

« Je suis heureux de participer à réduire les obstacles auxquels font face les PME et à soutenir les institutions financières à surmonter les défis qu’elles rencontrent en finançant ces dernières. AGF demeure déterminé à continuer de fournir un service de qualité à ses partenaires, surtout pendant cette période difficile », a déclaré M. Ngankam. 

Le décès d’Amadou Gon Coulibaly est une «perte nationale», selon Affi N’Guessan)

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est une « perte nationale», a estimé mercredi Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du Front Populaire ivoirien ( FPI, opposition) dans une adresse de condoléances diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).« C’est une grande disparition pour notre pays. C’est la République qui est en deuil et  je voudrais au nom du FPI et en mon nom personnel, présenter mes sincères condoléances au chef de l’Etat, aux membres du gouvernement, à la famille du premier ministre et  à tous les ivoiriens parce qu’en définitive, c’est une perte nationale», a déclaré M. Affi. 

« C’est une disparition qui nous concerne tous et nous devons nous mobiliser pour lui rendre hommage », a ajouté M. Affi assurant de l’entière disponibilité de son parti à « prendre toute sa part dans l’hommage mérité que toute la Côte d’Ivoire va rendre à ce digne fils qui nous quitte, disons l’arme à la main». 

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, il avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Le Pdci, ex-allié du pouvoir, se dit profondément affligé suite au décès de Gon Coulibaly

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié du pouvoir), s’est dit mercredi profondément affligé à la suite du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, dans un message de condoléances signé de son président Henri Konan Bédié.« C’est avec une grande consternation que je viens d’apprendre le décès, survenu ce mercredi 08 juillet 2020, de Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Chef du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire », a déclaré M. Bédié. « Son décès, inattendu ce jour, nous afflige profondément », ajoute le texte. 

De retour de Paris le 2 juillet 2020, après deux mois de soins pour des problèmes cardiaques, M. Amadou Gon Coulibaly a repris le travail, le 6 juillet, soit quatre jours après son arrivée. 

Pour le Pdci, la Côte d’Ivoire perd un « grand serviteur de l’état, (car le défunt chef du gouvernement) reste un exemple de loyauté et de fidélité dans le respect de ses convictions politiques ». Proche collaborateur de Alassane Ouattara, il a passé 30 ans à ses côtés. 

« Je voudrais adresser mes sincères condoléances et ma compassion à son épouse, à ses enfants, et à sa famille (ainsi qu’au) au président Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire qui perd un fidèle et loyal collaborateur », écrit M. Bédié.

M. Amadou Gon Coulibaly était désigné comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Décès à Abidjan du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (Officiel)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, est décédé mercredi à Abidjan, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur, a annoncé le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, à la RTI 1, la télévision publique.« La Côte d’Ivoire est en deuil, j’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté, en ce début d’après-midi après avoir pris part au Conseil des ministres, ce mercredi 8 juillet 2020, au palais de la présidence de la République », a dit M. Patrick Achi.

Au nom du gouvernement et en son nom personnel, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a présenté ses condoléances les plus attristées à la grande famille Gon Coulibaly, ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens, dans le communiqué lu par M. Patrick Achi.

« Je rends hommage à mon jeune frère ; mon fils Amadou Gon Coulibaly qui a été pendant 30 ans mon plus proche collaborateur, je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la patrie », a déclaré M. Ouattara.

Pour le président ivoirien, il a incarné cette jeune génération de cadre Ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la nation. Avec cette disparition, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation.   

Lundi, M. Amadou Gon Coulibaly, a repris le travail à la Primature, le Cabinet du Premier ministre. Sa première audience, était avec une mission française dans le cadre du 3e C2D (Contrat de désendettement et de développement) . Il avait des pas pesant, cachant un malaise.

M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: l’inscription sur le listing électoral a eu lieu dans un « climat général apaisé » (CNDH)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, dont une mission d’observation a visité 2 632 centres d’inscription sur le listing électoral dans les 31 régions du pays sur 10 848, juge que l’opération s’est déroulée dans « un climat général apaisé ».Le point de l’opération a été fait, mercredi à Abidjan, par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, dans une déclaration préliminaire de la mission d’observation de la révision de la liste électorale du Conseil national des droits de l’Homme, face à la presse.

La mission a constaté que l’opération de révision de la liste électorale, conduite par la Commission électorale indépendante (CEI) du 10 au 24 juin 2020, avec deux prorogation du 25 au 30 juin et du 1er au 5 juillet 2020, s’est déroulée dans « un climat général apaisé », a déclaré Mme Sangaré. 

Selon la présidente du CNDH, la mission a mobilisé 163 observateurs membres de différentes équipes conduites dans le District d’Abidjan par les conseillers aux droits de l’Homme et dans les régions administratives par les présidents des commissions régionales des droits de l’Homme.

Cette mission a pu visiter 364 centres d’enrôlement dans le District d’Abidjan et 2 292 dans les 31 régions administratives, soit un total de 2 632 sur 10 848 centres installés par la CEI, soit un taux de couverture de 24,26%.

Le CNDH observe que les centres d’enrôlement ont, sur l’ensemble du territoire national, ouvert et fermé aux heures légales (7h30 – 17h30 GMT) de façon générale, toutefois le CNDH note « de légers retards dans certains centres ». 

Concernant le matériel d’enrôlement, la mission a noté que dans la plupart des cas, les centres d’enrôlement disposaient à temps et en quantité suffisante du matériel composé essentiellement de tablettes, de fiches journalières des inscrits et des formulaires d’inscription. 

La mission a relevé « l’insuffisance de formulaires de certificats de résidence dédiées à l’opération pour les requérants de la catégorie 1 qui souhaitent changer leur lieu de vote, notamment au commissariat du 29e arrondissement, au quartier Biafra, à Treichville, une cité dans le Sud d’Abidjan.

Elle indique avoir constaté une absence quasi générale des forces de défense et de sécurité dans les centres d’enrôlement visités. Et, la participation des populations étaient au démarrage morose avant qu’il y ait de l’affluence dans la période du 30 juin au 5 juillet 2020. 

Le CNDH qui note par ailleurs que la révision de la liste électorale s’est faite dans la sérénité et le calme de façon globale, a fait des recommandations, invitant le gouvernement à poursuivre les efforts déployés pour une « participation inclusive des parties prenantes » au processus électoral.

L’institution appelle le gouvernement à veiller au respect des droits de l’Homme durant tout le cycle électoral,  alors que pour la CEI, il mentionne qu’ elle devrait s’assurer du bon fonctionnement et de la maîtrise par les agents d’enrôlement des tablettes biométriques. 

A l’égard des partis et groupements politiques, le CNDH invite les acteurs politiques à recourir aux voies légales en cas de contestation et renforcer les compétences électorales des militants des partis, tout en mettant un accent sur la prise en compte des droits de l’Homme en matière électorale.

La méthodologie de l’évaluation faite par la mission a consisté en une analyse des données recueillies sur les grilles d’observation et sur des échanges avec des parties prenantes, notamment le personnel d’enrôlement de la CEI, les requérants et des fonctionnaires impliqués dans le processus. 

Retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire: «Le gouvernement n’a pas reçu quelque requête que ce soit» (Sidi Touré)

Le gouvernement ivoirien « n’a pas reçu quelque requête que ce soit » concernant la prétendue demande de retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo adressée aux autorités ivoiriennes, a soutenu mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.« M. Gbagbo est encore sous procédure et donc cela dit,  le gouvernement ne peut pas se prononcer sur les dossiers qui sont d’ordre judiciaire. Donc nous n’avons pas de position là-dessus… Nous n’avons pas reçu quelque requête que ce soit. En tout cas, je n’en suis pas informé», a dit M. Touré répondant à un journaliste à la question de savoir la position du gouvernement ivoirien sur une prétendue requête de M. Gbagbo pour son retour en Côte d’Ivoire.

 Selon des informations rapportées dans certains médias, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont les conditions de liberté conditionnelle ont été allégées depuis fin mai dernier,  a adressé une requête au greffe de la Cour pénale internationale ( CPI) pour son retour en Côte d’Ivoire. 

Cette requête de M. Gbagbo, à en croire les mêmes sources, aurait été transmise aux autorités ivoiriennes dont la réponse est attendue. 

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois en Belgique, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien a vu la CPI lever fin mai dernier  certaines restrictions sur sa liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant sa liberté d’aller et venir. 

 Acquitté par la CPI depuis janvier 2019, M. Gbagbo était accusé de  quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. 

Côte d’Ivoire: le gouvernement ordonne la cessation des activités de QNET et des tontines numériques

Le gouvernement ivoirien a ordonné mercredi la cessation des activités des entreprises de « placements illégaux » d’argent et autres tontines numériques en Côte d’Ivoire telles que la célèbre société de marketing de réseau QNET.Environ 30 mille personnes en Côte d’Ivoire, ont souscrit aux services de ces structures de placement d’argent. L’annonce a été faite par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

« Au regard des risques réels que présentent ces activités illégales de placement d’argent et dans le but de protéger l’épargne  des populations, le Conseil ordonne la cessation de ces activités ainsi que la fermeture des sites internet concernés», a annoncé M. Touré  enjoignant aux promoteurs de ces entreprises la « restitution intégrale » du capital souscrit par chaque adhérent dans le pays sous peine de poursuites judiciaires.

Selon M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias, ces  structures qui proposent des souscriptions en ligne assorties de promesse d’importants retours sur investissements par le biais de sites internet,  n’ont pas de localisation géographique dans le pays.

 Le porte-voix de l’exécutif ivoirien, a invité par conséquent,  les populations à plus de vigilance dans les  opérations de placement de leur épargne.

En Afrique francophone, les FinTechs ont besoin d’un coup de pouce pour se développer (Etude)

Les entreprises FinTechs en Afrique francophone ont besoin d’un coup de pouce pour booster leur développement et combler leur gap par rapport à leurs paires anglophones, rapporte une étude parvenue ce mardi à APA.« Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel », souligne l’étude. 

Cette dernière qui a porté sur l’activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs (entreprises axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier) a montré que beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié.

Par ailleurs, ajoute le document, compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Ce qui fait qu’il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Celles disponibles étant limitées dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. 

Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable, fait remarquer le document.

A ces divers constats s’ajoute le fait que pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.

Et pour pallier ces difficultés, il est nécessaire, selon les auteurs de l’étude, de procéder à des incitations fiscales, faciliter l’accès équitable pour l’USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), renforcer la collaboration et les partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et trouver des solutions alternatives à leur financement.

Cette étude menée par le cabinet MicroSave Consulting, en collaboration avec la Fondation Mastercard concernait six pays que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, le Sénégal et le Togo.

Convention investiture candidat Pdci: KKB dit ne pas être « un mercenaire à la solde de Ouattara »

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a dit mardi ne pas être « un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara » à la suite de sa candidature à la Convention d’investiture du Pdci en vue de la présidentielle d’octobre 2020.« Je ne veux pas qu’on me fasse l’injure pour me faire passer pour un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara », a déclaré KKB lors d’une conférence de presse à Abidjan, esquivant les soupçons d’un jeu qu’il fait de la part du pouvoir pour déstabiliser le Pdci.  

Plusieurs militants du Pdci, qui observaient son retour auprès de Henri Konan Bédié, le président du Pdci, après un froid, s’interrogeaient de l’intérêt de la candidature de KKB à la Convention d’investiture du candidat du parti pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2019. 

M. KKB, qui, très récemment avait soutenu la candidature de M. Bédié à la Convention d’investiture du Pdci et clamé qu’ il ne se présenterait pas si le chef de l’ex-parti unique, qui considérait comme « candidat naturel », était candidat, a subitement retourné sa veste. 

Évoquant les raisons de sa candidature au sein du Pdci, KKB a indiqué avoir pris cette décision « après avoir longtemps et mûrement réfléchi avec (son) équipe, avec (ses) proches. Mais c’est avant tout, quand il s’agit de briguer la magistrature suprême, une décision personnelle ». 

« Ce qui m’a fondamentalement conduit à cette décision, c’est d’abord et surtout l’état de notre pays. Des succès ont certes été remportés. (…) Mais, force est de constater que notre population souffre et les fruits de la croissance sont dramatiquement et inégalement répartis », a-t-il soutenu. 

 « Je suis candidat parce que je crois que notre pays n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés. Le même pauvre film avec le même scénario et les mêmes acteurs, les mêmes dialogues et les mêmes jeux de rôle », a-t-il poursuivi.  

Pour lui, « ce ne sont pas les hommes ou les femmes qui sont en cause. Ce n’est pas tel ou tel dirigeant qui est en cause. Le coupable, c’est le système » de gouvernance de la Côte d’Ivoire et il veut « radicalement le changer ».  

La cellule électorale en charge des candidatures a rejeté le dossier de KKB, soutenant qu’il contient des « pièces fausses ». En outre, il a marqué son refus de s’engager sur l’honneur à ne pas se présenter s’il n’était pas élu lors de cette convention d’investiture du cheval du Pdci.

Dès lors qu’il y a au moins deux candidats, il aurait fallu, pour assurer sa neutralité qu’il soit paritaire, chaque candidat choisissant son représentant pour siéger dans ce comité électoral. D’autant plus que le PDCI et tous les partis politiques l’exigent pour la CEI, la commission nationale électorale, a-t-il estimé. 

A partir du moment où tous les membres du Comité des candidatures ont été désignés par l’un des candidats, ils ne peuvent être ni indépendants, ni impartiaux, a-t-il fait observer, ajoutant que certains des membres de ce comité électoral ont fait partie de la délégation qui a demandé à M. Bédié de se porter candidat.  

« Il apparaît donc clairement que le comité électoral qui a rendu la décision d’invalidation de ma candidature pour n’avoir pas su faire preuve de neutralité est disqualifié et cette invalidation pour moi est sans effet », a déduit KKB.  

« La décision prise par ce comité aux ordres, est un attentat contre la démocratie. Elle est l’œuvre d’un escadron servile uniquement motivé par la préservation de ses propres intérêts. C’est un mauvais coup porté à l’image du parti et à la confiance des militants », a-t-il martelé. 

Toutefois, soulignera-t-il, qu’il s’abstient de toute interférence judiciaire dans les affaires internes du PDCI. C’est pourquoi il a demandé à ses conseils de ne pas exercer de recours devant un organe qu’au demeurant, il conteste. 

Il a annoncé avoir introduit auprès de M. Bédié sa démission en qualité de conseiller. A ses détracteurs, il répond qu’il n’a jamais été un soldat perdu, mais plutôt un soldat éclairé, qui a de tout temps combattu pour les idéaux du Pdci.

« Ma candidature, on veut la faire passer pour la solde de Alassane Ouattara,  écoutez, je ne mange pas de ce pain, je suis militant du Pdci (…) je ne ressemble pas à un mercenaire, je suis un militant du Pdci qui a des convictions et qui se donne les moyens de les défendre », a-t-il insisté.

Cette candidature, fera-t-il entendre qu’elle a été invalidée seulement qu’ hier (lundi) et a 48 heures pour faire appel, mais a décidé de ne pas faire appel. Il a fait savoir que son « projet présidentiel est à maturité ». 

« Si le Pdci me refuse la parole en son sein, nous prendront rendez-vous avec le peuple », a-t-il laissé entendre. Dans cet élan, Kouadio Konan Bertin compte se présenter son la bannière de candidat indépendant, comme en 2015, où il est arrivé en troisième position.  

M. Kouadio semble ne pas avoir été porté à un ascenseur social par M. Bédié, son mentor. Hamed Bakayoko, actuel ministre de la Défense, dira-t-il, lui a à l’époque suivi M. Ouattara, et est aujourd’hui le seul ministre d’Etat, par contre lui, n’a pas atteint un rang institutionnel élevé.  

Côte d’Ivoire: Huawei équipe une ONG pour former des jeunes filles en TIC

Le Groupe chinois Huawei, un géant mondial des technologies, a apporté mardi à Abidjan, un soutien matériel et financier à «Dynamiques et excellentes d’Afrique» (DNEXAFRICA), une ONG qui forme des jeunes filles en Technologies de l’information et de la communication ( TIC), a constaté APA sur place.Ce don est constitué de quatre ordinateurs de bureau, une imprimante Laser couleur et une enveloppe d’un million FCFA. «L’éducation et la formation bien assurées peuvent permettre de réduire la fracture numérique», a estimé Loïse Tamalgo, le représentant de Huawei à cette cérémonie de remise de don. Pour lui, l’éducation des jeunes filles et des femmes peut propulser le développement. 

« DYNEXAFRICA cumule la cause de la jeune fille et des femmes. Cette ONG porte également la cause d’une élite scientifique dans les TIC. C’est pour cela que nous sommes là. Nous sommes avec vous. Nous croyons avec vous. C’est un début de partenariat », a assuré M. Tamalgo. 

Auparavant, il a dit l’intérêt que sa société porte à l’éducation et la recherche car elle investit chaque année 10% de son chiffre d’affaires dans ces deux domaines. 

Avant lui, Maïmouna Koné, la directrice générale de DYNEXAFRICA a dit la gratitude de son ONG au donateur pour sa contribution dans le domaine de l’éducation en Côte d’Ivoire. Selon elle, pour avoir un développement inclusif, il faut donner une « formation adéquate»  aux femmes. 

Créée en 2018, l’ONG DYNEXAFRICA vise à former les jeunes collégiennes et lycéennes des quartiers défavorisés de Côte d’Ivoire aux programmes de Science-Technology-Engineer-Mathematic ( STEM). Environ un millier de jeunes filles  ont déjà bénéficié des formations de cette organisation depuis sa création.

KKB évoque sa «probable» candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain

L’ancien député ivoirien Kouadio Konan Bertin dit KKB a évoqué lundi à Abidjan sa probable candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain si le Parti démocratique de Cote d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), formation politique dont il est membre, ne reconsidère pas sa décision de rejet de sa candidature à la convention de ce parti.L’ancien leader de la jeunesse du PDCI s’exprimait dans une conférence de presse en ligne sur la plateforme Whatsapp de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APECI). La semaine dernière, le comité des candidatures du PDCI a déclaré éligible Henri Konan Bedié, le président de ce parti, rejetant le dossier de  son adversaire KKB pour la convention d’investiture du candidat de cette formation politique pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. 

« En cas de refus définitif de ma candidature, je n’exclus rien. Mais en accord avec mes amis nous déciderons de la suite à donner. Mais je pense qu’une candidature indépendante,  c’est la chose la plus probable. Une candidature indépendante n’est pas à proscrire», a dit KKB estimant que la décision du comité électoral (Comité des candidatures du PDCI)  est « nulle et sans effet». 

« Je ne reconnais pas ce comité électoral parce qu’il est loin d’être impartial. Ma requête,  c’est mettre en place un Comité paritaire pour réexaminer sérieusement les dossiers des deux candidats ( lui et le président Bédié) dans l’impartialité et dire la vérité», a poursuivi l’ex-conseiller d’Henri Konan Bédié, affirmant n’avoir jamais fourni de faux documents. 

« Ce comité est tout sauf un comité électoral. C’est un Comité de campagne du candidat Bédié. Ce n’est rien d’autre qu’un comité de censure », a-t-il dénoncé. 

« Je n’entends pas prendre mon indépendance vis-à-vis du PDCI. Le président Bédié lui-même en 2000 alors que la convention du parti avait choisi Emile Constant Bombet comme le candidat du PDCI,  Henri Konan Bédié a maintenu sa candidature indépendante face à celle de Bombet. Donc je ne serai pas le premier à ouvrir le bal des candidatures indépendantes au PDCI», a rappelé l’ex-député. 

Répondant dans la foulée à ceux qui estiment que sa candidature pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle au détriment de M. Bédié est suscitée et financée par le parti au pouvoir, M. KKB s’est inscrit en faux.

 « En 2013,  quand j’étais candidat au congrès du PDCI il a fallu payer 18 millions FCFA, j’ai payé. Bédié et le PDCI étaient avec Alassane Ouattara. En 2015, j’étais candidat contre Alassane Ouattara, j’ai du payer là encore 20 millions FCFA. Ouattara était avec Bédié. Qui a donc payé mes 20 millions FCFA en 2015? Il faut arrêter ça. Le but c’est de décrédibiliser ma candidature en la faisant passer pour un instrument d’Alassane Ouattara contre le PDCI», s’est offusqué M. KKB.

 Le 02 juillet dernier, le comité des candidatures du PDCI a rejeté le dossier de candidature de M. KKB  pour la convention d’investiture du candidat de ce parti pour la prochaine élection présidentielle ivoirienne, estimant ce dernier a fourni des « fausses pièces et des fausses informations ».

 Son adversaire Henri Konan Bédié, le président du parti, par ailleurs, ancien président ivoirien, a été déclaré éligible par ce Comité électoral. M. Bédié qui est âgé de 86 ans est donc  en pole position pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne.

Charles Blé Goudé prend part aux obsèques de sa sœur à Paris

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, qui attend une décision, en appel, de la Cour pénale internationale (CPI) sur son acquittement définitif ou non, a séjourné du 2 au 4 juillet 2020 à Paris, où il a pris part aux obsèques de sa sœur, indique une note de son Cabinet.M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition) a séjourné à Paris du 02 au 04 juillet 2020, après que les autorités françaises ont accédé à sa demande à se rendre en France pour prendre part  aux obsèques de sa sœur.

 Après avoir accompagné sa sœur à sa dernière demeure le vendredi 03 juillet, au cimetière de La Courneuve où elle repose désormais en paix, le président du Cojep, Charles Blé Goudé, a regagné La Haye sain et sauf, indique la note.

Encore à La Haye, pour des besoins de procédures judiciaires, M. Blé Goudé,  « président de la voix du peuple » au regard de son combat politique,  a effectué de déplacement, strictement familial et douloureux, en France.

Il a traduit sa gratitude aux autorités françaises et au greffe de la Cour pénale internationale pour avoir facilité ce voyage, le premier du genre depuis son acquittement et la levée des mesures de restrictions qui pesaient contre lui.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

MM. Gbagbo et Blé Goudé, attendent la décision,  en appel, de la Cour pénale internationale, sur leur acquittement définitif ou non. Le procureur demande à la Cour d’infirmer la décision d’acquittement. Les juges de la Chambre d’appel décideront de la suite à donner à cette requête. 

Côte d’Ivoire: début des épreuves écrites du concours de CAFOP avec 60 000 candidats pour 5000 places

Quelque 59 624 candidats ont entamé dimanche sur l’ensemble du territoire national ivoirien les épreuves écrites de la session 2020 du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) à l’issue duquel seront recrutés 5000 instituteurs adjoints, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les résultats de l’admissibilité à ce concours qui se tient dans 2388 centres de composition dans le pays, sont prévus le 1er août 2020. Quant aux  tests psychotechniques, ils sont fixés au 09 août prochain et les résultats définitifs seront proclamés le 25 août prochain.

Le concours du CAFOP se fait notamment en deux tours, une phase d’épreuve écrite et un test psychotechnique pour les admissibles.

Arrêt des déguerpissements au quartier Abattoir Port-Bouët d’Abidjan

La ministre ivoirienne de la Salubrité et de l’assainissement, Anne Ouloto, a demandé samedi l’arrêt des déguerpissements au quartier Abattoir de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), initié par la municipalité à la suite d’une recolonisation d’un site réquisitionné par l’Etat.« Moi, je vous demande de me faire confiance, on n’a qu’à tout arrêter », a déclaré Mme Anne Ouloto, indiquant que le maire qui évoque une reconstruction sur le site, est « d’accord pour arrêter le déguerpissement. Donc, de part et d’autre, on va laisser tout tomber pour le moment ». 

Devant les populations,  visiblement en détresse, elle a assuré que la semaine prochaine, il allait être trouvé un jour, afin que le porte-parole des victimes, les députés, le maire, le District et le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables Abdourahmane Cissé, un « fils » de la cité, «regardent au fond du problème ». 

« Ce que nous allons trouver comme solutions, je suis sûr que ça sera dans votre intérêt, mais ça ne sera pas à vos conditions », a relevé Mme Anne Ouloto, ajoutant tout le monde va être toutefois «content à la fin », car on ne peut pas mettre des familles à la rue du jour au lendemain.

Elle a fait savoir que « tout ce que le gouvernement fait, c’est pour les populations et non contre les populations ». Pour ce faire, les parties prenantes vont, autour d’une table, discuter en vue de trouver des solutions idoines. En attendant, elle a invité les populations à une opération de nettoyage du site.

« Palabre de terrain, ça ne finit pas dans la famille et ça peut diviser une famille gravement. Or le président Ouattara ne veut pas de palabre entre les Ivoiriens et les populations qui vivent en Côte d’Ivoire », a-t-elle dit. 

« Vous avez bien fait de m’appeler M. le ministre (Abdourahmane Cissé) », a lancé Mme Anne Ouloto qui veut également associer le ministère de la Construction et le District d’Abidjan, notamment impliqué dans ce déguerpissement, pour chercher la solution.

Surnommée « Maman bulldozer » pour ses opérations de déguerpissement, la ministre Anne Ouloto, a dit « sachez que mon bulldozer, il a un cœur. C’est le bulldozer d’Alassane Ouattara, il a un cœur, il a des yeux et des oreilles pour écouter. Donc, on ne casse pas les choses au hasard ». 

« Je casse avec le cœur dans l’intérêt des populations », a-t-elle laissé entendre, avant d’ajouter qu’actuellement, son département se « concentre sur les zones à risques », où les inondations peuvent causer des dégâts et tuer.

Selon la mairie, via son représentant, il y avait « des tentatives de morcellement pour venir reconstruire ». C’est pourquoi des forces de l’ordre ont été déployées sur le site pour déguerpir les populations revenues sur le site.

En 2018, le District d’Abidjan a engagé une opération de déguerpissement sur le site situé à proximité du cimetière de Port-Bouët, obligeant certaines familles à y trouver refuge, entre temps. Et ce, afin que l’Etat récupère cet espace public.

Bandé Karamoko, conseiller municipal et président des déguerpis du quartier Abattoir, estime que «tous les arguments avancés par le District étaient en réalité des arguments fallacieux utilisés pour venir exproprier une population pour ses terres », vu la présence d’opérateurs économiques sur le site. 

Le District d’Abidjan a fait irruption en 2018, sur des arguments selon lesquels le site serait une zone inondable et les populations habiteraient sur les canalisations d’eaux usées et les populations habiteraient sous des pilonnes à haute tension, a-t-il rappelé. 

Pour ce faire,  « nous avons donné de la voix et dénoncé cette forfaiture » et pris attache avec les autorités, parce que « c’est un site qui date des années 60, nos parents y étaient, et nous avons des titres de propriété », a soutenu M. Bandé. 

« Nous avons été déguerpis par le District d’Abidjan, cependant on ne sait pas en quoi le maire réclame la propriété du site. », a affirmé M. Bandé qui note qu’à maintes reprises, le maire a fait irruption dans la commune avec des corps habillés et un opérateur économique sur le site.

« Il est illégal parce que ces déguerpisseurs n’étaient munis d’aucun mandat et les corps habillés ont été réquisitionnés de façon frauduleuse », juge-t-il, rapportant qu’il y avait pratiquement quatre cargos de militaires et « à chaque fois le maire envoie des corps habillés et nous nous opposons ».

Des populations, revenues sur le site, « abritent dans des abris de fortune que le maire veut déguerpir de force, manu militari et nous nous opposons », a lâché M. Bandé,  faisant savoir que le maire, lors des campagnes, avait « écrasé des larmes ici », et « après son élection » c’est lui-même qui se transforme en bourreau de ces populations. 

Selon le porte-parole des déguerpis du quartier Abattoir de Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud d’Abidjan, « on a au total 6 872 personnes impactées par ce déguerpissement ». Pour cette rencontre avec la ministre, des chefs de communautés étaient présents. 

L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Côte d’Ivoire: poursuite de la 3è opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne

La troisième opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire initiée par le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour mettre à jour les données statistiques de ce secteur, se poursuit jusqu’à lundi à minuit, a appris APA samedi sur place.Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, cette opération totalement gratuite qui a démarré depuis le 22 juin 2020, se poursuit sur le site www.repprelci.ci et prendra fin le lundi 06 juillet 2020 à minuit. Elle s’adresse notamment aux promoteurs de journaux en ligne, de radios en ligne et de télévisions en ligne.

L’objectif de cette 3è opération après la deuxième qui remonte à 2016, explique-t-il, est de « mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire en vue d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI qui a déjà identifié les critères de cette labellisation». 

Sur l’intérêt et les enjeux de cette opération, M. Sermé, ajoute qu’avec une vingtaine d’indicateurs, elle  permettra d’avoir « une bonne cartographie du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire en prenant en compte les médias identifiés et recensés dans la base des données, mais également dans l’élaboration des projets».

Pour cette édition, le REPPRELCI bénéficie de l’accompagnement institutionnel du ministère de la Communication et des médias, et du ministère de l’Economie numérique et de la poste, de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires de cette opération. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Football: l’ex-ministre des Sports René Diby élu président de la Commission électorale de la FIF

L’ex-ministre ivoirien des Sports, René Djedjemel Diby a été élu, samedi, président de la Commission électorale de la Fédération ivoirienne de football (FIF) à l’issue des travaux de la 58e Assemblée générale ordinaire de l’instance fédérale à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.Pharmacien de formation, M. Diby qui connait bien le football ivoirien conduira le processus électoral pour l’élection d’un nouveau président à la tête de la Fédération ivoirienne de football lors de l’Assemblée générale ordinaire élective prévue le 05 septembre prochain.

Sur le terrain, Sory Diabaté, Yacine Idriss Diallo et Didier Drogba ont déjà exprimé leur intention de candidature à la présidence de l’instance fédérale du football ivoirien.

Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté leur première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en 1992 au Sénégal pendant que René Djedjemel Diby était le ministre ivoirien des Sports.

Après avoir obtenu le quitus des délégués au cours des travaux de cette 58e Assemblée générale ordinaire, le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo s’est félicité de repartir du «milieu du football en ayant eu de nouveaux frères et de nouveaux amis», après deux mandats.

Côte d’Ivoire: une solution prometteuse permet d’économiser au moins 30% d’énergie

Une solution qui permet d’économiser au moins 30% de la consommation d’énergie s’avère très prometteuse pour la Côte d’Ivoire où à l’horizon 2040, les projections indiquent que le pays aura besoin de trois à quatre fois plus d’énergie électrique qu’aujourd’hui, a constaté APA, jeudi, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Cette solution trouvée par la Petite et moyenne entreprise (PME) Lynays a été présentée au ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, en visite au siège de cette entreprise.

A cette occasion, le ministre Cissé a signé un contrat avec Lynays, qui devrait lui fournir des solutions en vue de réaliser des économies sur ses factures d’électricité à domicile.

« Nous avons signé aujourd’hui un contrat entre M. Cissé Abdourahmane que je suis et l’entreprise Lynays pour voir comment est-ce que je peux économiser sur mes factures d’électricité à domicile », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables lors d’une rencontre avec l’équipe de Lynays. 

Le faisant, le ministre  Abdourahmane Cissé, veut encourager cette jeune entreprise à devenir une entreprise forte. C’est pourquoi, il a déclaré que « nous allons voir à travers sa solution ce qu’ il est possible de faire ».  

Emmanuel Yéo, le promoteur de cette solution, assure que son invention permet d’économiser au moins 30% d’énergie, soit un tiers des charges d’électricité. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de cette PME connaît une bonne progression. Il est passé de 500 millions FCFA         en 2018 à 750 millions FCFA en 2019.

M. Abdourahmane Cissé se félicite de ce résultat, impulsé par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables qui a lancé un Prix de l’innovation en décembre dernier, à l’issue duquel, ont été enregistrées 401 candidatures dont deux candidatures sélectionnées :  l’une  dans le secteur de l’énergie et l’autre dans le secteur des hydrocarbures.

Dans le secteur de l’énergie,  c’est l’entreprise Lynays qui a remporté le Prix de l’innovation, avec une solution de maîtrise de l’énergie permettant de réduire les factures d’électricité.

Le Prix de l’innovation  a été doté de 10 millions Fcfa et « nous avions pris l’engagement de pouvoir donner un accompagnement pour permettre à l’entreprise de pouvoir bien se développer », a indiqué M. Abdourahmane Cissé, qui suit le projet afin de le porter à maturité.

« Six mois après, on est venu voir comment les choses ont évolué et quelles sont les perspectives. Nous voyons que l’entreprise se développe bien, ces 10 millions de Fcfa ont servi à acquérir des équipements qui permettent d’avoir de nouveaux clients », s’est-il réjoui. 

Pour M. Cissé « c’est une entreprise très innovante », d’ailleurs dirigée par un jeune Ivoirien, brillant ingénieur diplômé de l’École supérieure d’électricité de Bingerville (située à l’Est d’Abidjan).

« Il a décidé d’être entrepreneur et ça fait partie de la vision du chef de l’Etat et du Premier ministre de permettre aux jeunes de pouvoir monter des entreprises »,  a poursuivi le ministre, mentionnant qu’il emploie 30 jeunes ayant une moyenne d’âge de 25 ans.

Avec cette solution d’économie d’énergie les clients peuvent réduire leurs factures jusqu’à 30% d’économie. M. Cissé fait observer que non seulement il y a un impact positif sur chacun des ménages mais aussi un impact bénéfique sur l’ensemble du pays.

Le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des énergies renouvelables, a-t-il  annoncé, va lancer dans quelques jours une campagne de maîtrise d’énergie. Cette jeune entreprise pourrait devenir une entreprise majeure en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. 

Selon Emmanuel Yeo, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est auto suffisante en matière d’énergie, compte tenu du développement économique du pays qui est très rapide. Dans ce fait, « il faut maintenir cette autosuffisance en énergie ».

« Économiser au moins 30%, soit un tiers de l’énergie qu’on utilise actuellement, si on arrive à cela, on va non seulement augmenter le pouvoir d’achat des uns et des autres, les ménages auront un peu plus d’argent et les entreprises seront plus compétitives du point de vue dépense énergétique », a soutenu M. Yeo. 

Cela devrait aider à électrifier les zones non électrifiées sans avoir besoin de créer de nouveaux barrages et de nouvelles centrales,  a fait remarquer M. Yéo pour qui « c’est la solution la plus moins chère pour amener un pays vers l’autosuffisance en énergie à moindre coût et réduire les coûts d’énergie pour tout le monde ».

« Nous avons des coffrets intelligents d’une gamme assez variée en fonction du besoin. On a même une solution à travers le portable économiseur d’énergie, et nous allons encore plus loin en utilisant les gestions d’énergie des mouvements d’eau potable visant à aider à régler les problèmes de pénuries d’eau », a fait savoir M. Yéo. 

L’entreprise, lauréate du Prix d’excellence 2018 de la meilleure PME,  affirme en outre pouvoir passer également installer son dispositif à un niveau des systèmes d’énergie solaire.

Après Lynays à Cocody-Angré, le ministre a mis le cap sur la société Polynova Green & Industry, vainqueur dans la catégorie Hydrocarbures, située à Yopougon Kouté Extension Petit Toits Rouges, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dirigée par Lambert Asman Kouadio, cette entreprise est la porteuse du projet FlexiFirelight qui a été primé à hauteur de 10 millions FCFA également. FlexiFirelight est un projet relatif à une cuisinière éco-énergétique à combustible liquide avec brûleur sans mèche.

Dans cette structure, le ministre Abdourahmane Cissé a également fait le bilan de ce projet avec le promoteur, avant de passer en revue ses différents produits et les perspectives.

Convention d’investiture du Pdci: Bédié déclaré éligible, le dossier de KKB rejeté

Le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié a été déclaré jeudi éligible à la Convention d’investiture de sa formation pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, face à Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du parti, dont le dossier a été jugé irrecevable par le Comité des candidatures.Selon le Comité des candidatures, chargé de recueillir les dossiers des militants du parti pour la Convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, seules deux candidatures ont été enregistrées, celles de Henri Konan Bédié et de Kouadio Konan Bertin « KKB ». 

Rendant publiques les délibérations face à la presse, au siège du Pdci, Mme Elisabeth Atoubé, vice-présidente du Comité des candidatures, a dit que l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, a satisfait tous les critères requis par le bureau politique, réuni en sa session extraordinaire les 4 et 5 juin 2020.

Le Comité des candidatures, a décidé à l’unanimité que M. Henri Konan Bédié qui remplit toutes les exigences, est « éligible » à la Convention de désignation du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. 

Dans son intention de candidature, M. Bédié a livré les raisons motivant cette candidature, indiquant qu’ elle a été sollicitée par des militants de base du Pdci des six zones politiques et il se devait d’y répondre favorable, fortifié par son esprit citoyen à servir sa nation.   

Militant du Pdci depuis 1949, il devient membre du Bureau politique en 1965. Ancien chef de l’Etat de 1993 à 1999, son élan est écourté suite à un coup d’Etat en 1999. Il contribue à un retour à la paix après la crise post-électorale de 2010-2011, et se veut un catalyseur de la réconciliation nationale.  

Cette candidature, déclare M. Bédié, se veut « comme garante de la sauvegarde de l’héritage de feu Felix Houphouët-Boigny (premier président ivoirien) en lui renouvelant son infini remerciement pour ses hauts sacrifices pour son pays». Il a déposé son dossier le 23 juin 2020. 

Concernant KKB, la cellule électorale de candidatures a fait observer que pour la mise à jour de ses cotisations annuelles, il fait l’achat d’une carte de membre de militant et acquitté le paiement de sa cotisation pour 2019 et 2020.   

Cependant, « il n’a pas servi au Comité des candidatures, ni l’ensemble des cartes de militant des cinq dernières années, ni une attestation délivrée par le secrétaire exécutif en chef du Pdci », ce que la cellule électorale n’a pas négligé, a dit Mme Blessy Chrysostome, l’un des membres ayant délibéré.   

En sa présence, la cellule électorale des candidatures, lui avait notifié qu’il manquait aux pièces servies, en mentionnant sur le récépissé de candidature, le défaut de cotisation au titre des années 2016, 2017 et 2018. Toutefois, la direction financière a fait savoir qu’il est à jour de ses cotisations.

Le Comité des candidatures a relevé que M. Kouadio Konan Bertin ne s’est pas engagée sur l’honneur de ne point être candidat indépendant s’il n’est pas élu comme candidat du Pdci, et ne s’est pas engagé sur l’honneur de ne pas quitter le Pdci s’il n’est pas élu comme candidat du parti.

Pour la cellule électorale des candidatures, la déclaration sur l’honneur n’est pas un engagement qui résulte d’un texte de loi, seulement il procède d’un acte d’une portée hautement moral qui engage l’honneur et la probité de celui qui le prend. 

Pour ce faire, le Comité des candidatures a considéré l’absence de l’engagement sur l’honneur comme « un défaut substantiel » dans les conditions  de candidature prescrites. En plus, il dit militer depuis 2019 dans la délégation de Bocanda 3, des affirmations contradictoires avec les inscriptions contenues sur la quittance de 25 millions Fcfa qui indique qu’il est militant de la délégation de Port-Bouët. 

Le Comité des candidatures qui dénonce des « pièces fausses » et des « informations fausses », a jugé irrecevable le dossier de candidature de M. Kouadio Konan Bertin, ancien leader de la jeunesse du Pdci qui s’était rapproché ces derniers mois de M. Bédié. 

Selon le calendrier du déroulement du choix du candidat pour l’investiture du Pdci, il est prévu le 3 juillet, la publication de la liste provisoire des candidats retenus, suivie le 4 juillet de la réception des dossiers de contentieux.

Du 6 juillet au 7 juillet 2020, a lieu le traitement du contentieux par le Comité des candidatures. Le lendemain, 8 juillet, il sera publié la liste définitive des candidats, avant la campagne électorale qui se déroule du 10 au 24 juillet.

Les conventions locales, elles, se tiennent du 25 au 26 juillet. Et, le 29 juillet, la Comité des candidatures fait la proclamation des résultats définitifs. 

Les 14 soldats ivoiriens tués dans une attaque terroriste décorés à titre posthume

Quatorze soldats ivoiriens tués le 10 juin dernier à Kafolo dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire lors d’une « attaque terroriste», ont été faits chevaliers dans l’Ordre national jeudi à Abidjan au cours d’une cérémonie d’hommage national en présence de plusieurs personnalités dont le chef de l’État Alassane Ouattara, a constaté APA sur place.Cet ultime hommage de l’armée et de la nation à ces soldats dont les dépouilles ont été exposées pour l’occasion à la place d’armes Ouattara Thomas d’Acquin du camp Gallieni d’Abidjan, s’est fait dans la sobriété en présence de leurs familles respectives ainsi que de leurs amis et collègues.

«Ils ont consenti le sacrifice suprême de leur vie pour sauver la Côte d’Ivoire de la barbarie. Mourir pour la Côte d’Ivoire, c’est vivre à jamais dans le coeur des ivoiriens et des ivoiriennes», a dit dans une oraison funèbre, le Général de brigade, Dem Aly Justin.

 « Héros de Kafolo, la République gardera de vous des hommes de conviction. Votre mort n’aura pas été inutile. Elle suscite en chacun de nous une introspection », a ajouté l’officier supérieur appelant ses « frères d’arme « à faire barrage à tous ceux qui terrorisent cette nation».

 La pose d’une gerbe de fleur par la président ivoirien Alassane Ouattara sur la stèle aux morts du camp Gallieni a clôturé cette cérémonie d’hommage national. Dans la nuit du 10 au 11 juin dernier, une position de l’armée ivoirienne a été attaquée par des «terroristes» à Kafolo dans le Nord-Est du pays, faisant 14 morts (13 militaires et 1 gendarme) et 05 blessés. 

La semaine dernière, les autorités ivoiriennes  ont annoncé l’arrestation de plusieurs terroristes impliqués dans cette attaque dont le burkinabé Ali Sidibé dit Sofiane, le «coordonnateur» de l’attaque.

Signature d’une convention pour l’insertion professionnelle des étudiants de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire

Pour faciliter l’insertion professionnelle de ses étudiants, l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI, publique) a signé à Abidjan, une convention avec la Fondation Expérience Pour Tous (EPT), rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.Cette collaboration permettra entre autres, de faire bénéficier aux apprenants et aux startups de l’UVCI de programmes de formation, de coaching dans les domaines de l’insertion professionnelle, de la création et du développement d’entreprise.

Selon la note d’information, à travers ce partenariat, les deux entités ont formalisé leur volonté d’apporter aux étudiants de l’UVCI l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Cette convention de partenariat a été paraphée par Mamadou Kouyaté, le président de la Fondation Expérience Pour Tous et le professeur Tiemoman Koné, le directeur général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire.

A l’issue de cet accord, conclut la note,  M. Kouyaté, a réitéré l’engagement de son organisation à faire profiter aux étudiants, son expertise dans les domaines de l’accompagnement, de la restructuration d’entreprises, du recrutement, et de l’insertion professionnelle.

Créée en 2015, la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) est une initiative citoyenne de Jely Group, un cabinet de conseil dédié aux PME. Elle œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Côte d’Ivoire: policiers et gendarmes formés pour une meilleure sécurisation du processus électoral

Un atelier de formation des forces de sécurité intérieure s’est ouvert mercredi à Abidjan en vue de renforcer les capacités des policiers et gendarmes ivoiriens pour une meilleure sécurisation du processus électoral en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette session de formation co-organisée par le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) et le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile vise à former des officiers de police et de gendarmerie qui formeront à leur tour leurs « frères d’arme» sur l’ensemble du territoire ivoirien pour une meilleure gestion du processus électoral dans le pays. 

« Notre grand challenge demeure l’organisation d’élections transparentes, crédibles, inclusives et surtout acceptées de tous. Pour une sécurisation parfaite du processus électoral, nous devons agir sur l’équipement des forces, leur mobilité mais aussi et surtout leur formation. C’est en formant de façon continue les policiers et autres acteurs de la sécurité que nous pourrons avoir des forces efficaces et respectueuses des droits de l’homme», a estimé le général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile dans un discours à l’ouverture de cet atelier. 

Selon lui, le contexte électoral peut devenir délétère si les forces de l’ordre n’agissent pas avec fermeté et responsabilité. « Nous sommes conscients que la paix et la sécurité en période électorale contribueront à crédibiliser davantage les élections», a indiqué le général Vagondo assurant de la détermination de la son département ministériel « à prendre toutes les dispositions pour la sécurisation du processus électoral avant, pendant et après les élections ». 

Avant lui, Jonas Mfouatie, le Représentant résident adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire a soutenu que cet atelier vient « à point nommé » dans la mesure où il permettra aux experts de la sécurité de s’approprier les différents textes réglementaires sur la préservation de l’ordre public, notamment, le cadre légal du maintien de l’ordre, le rôle et les responsabilités des forces de l’ordre en période électorale.

 « A l’approche de la période cruciale de l’élection présidentielle, votre mission est devenue beaucoup plus complexe», a déclaré M. M’Fouatie aux forces de sécurité. Il a conclu en appelant à leur « professionnalisme habituel » afin que le guide de sécurisation des élections qui sortira de cet atelier soit « un instrument moderne, adapté au contexte et tenant compte des standards internationaux». 

De son côté, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI, l’organe électoral ivoirien) a dit la gratitude de son institution aux organisateurs de cet atelier. 

« Il s’agit d’assurer la volonté de l’électeur depuis sa volonté de participer à une élection. Protéger son corps, protéger son mental pour ne pas que cette volonté soit affectée de quelque façon que ce soit», a dit à son tour,  M. Coulibaly aux forces de sécurité. Les prochaines échéances électorales ivoiriennes devraient débuter le 31 octobre prochain avec l’élection présidentielle.

Immersion en entreprise: partenariat entre Olam Côte d’Ivoire et le secrétariat d’Etat chargé de la formation professionnelle

Le Groupe agro-industriel Olam a signé mercredi à Abidjan un protocole d’accord-cadre et de convention avec le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, en vue de l’immersion en entreprise des apprenants des filières techniques.Le partenariat a été officialisé, d’une part, par un protocole d’accord-cadre entre Olam représenté par son directeur pays Théodore Patheeban, et le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi. 

D’autre part, il a été signé une convention-cadre de partenariat entre le directeur des ressources humaines du groupe pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal,  Alliman Yves-Roland et le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), représenté par sa directrice Brigitte Agnissan.    

La convention de partenariat s’inscrit notamment dans le cadre du Programme immersion en entreprise des enseignants et inspecteurs des filières techniques et professionnelles, et du concept nouveau « Rencontre école-entreprises », lancé récemment.

 

Cet accord devrait permettre, en outre, le renforcement des capacités et le perfectionnement des enseignants et une immersion des apprenants, via des stages et des ateliers de formation, au sein du groupe agro-industriel. 

Selon M. Alliman, le groupe donne la possibilité aux élèves,  une application pratique de leurs connaissances théoriques acquises lors de la formation dans les établissements professionnels et techniques, à travers un stage de trois mois renouvelable. 

Les stages sont notamment offerts aux trois meilleurs élèves des cycles Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ; le Brevet d’étude professionnelle  (BEP) et le Brevet de technicien  (BT), soit un total de 150 stagiaires dans les filières industrielles, a-t-il ajouté. 

Le Groupe ouvre également ses portes pour des sessions de recyclage d’un mois destinées à 15 professeurs qui devraient être sélectionnés par le CIDFOR. Il se dispose aussi à faire animer des conférences par ses cadres à des journées spécifiques.

Le secrétaire d’Etat Brice Kouassi s’est félicité de ce partenariat qui vise à accroître l’employabilité des jeunes apprenants et diplômés en Côte d’Ivoire, via cet acte qui intervient dans le cadre du partenariat École/entreprise conclu avec le secteur privé en 2009.

« En 2009, notre système d’enseignement technique et professionnel, peu adapté aux besoins de l’économie, contribuait fortement à l’accroissement du taux de chômage (17% selon RESEN), d’où la nécessité de rapprocher le milieu de la formation du milieu productif », a-t-il dit.

M. Kouassi a par ailleurs salué cet accompagnement citoyen du groupe dans la quête de l‘Etat à rechercher des solutions pour les questions d’emplois et de la formation, surtout le renouvellement des stages avec possibilité d’emploi pour les meilleurs élèves.

Selon, le directeur pays de la multinationale, Théodore Patheeban, l’entreprise veut à travers ce partenariat contribuer, en amont, à « développer un pipeline de talents », car il est primordial d’investir dans le capital humain. 

Le Groupe Olam, présent dans 64 pays, opère en Côte d’Ivoire depuis 26 ans. Il emploie plus de 5 000 personnes dans les activités de transformation et approvisionne en cacao, noix de cajou, café, coton et hévéa auprès de plus de 330 000 exploitations familiales.